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6 septembre 2025
BOKK GIS GIS LIGGEY ENFARINE BENNO ET YEWWI
Alors qu'on s'attendait à Pape Diop pour la déclaration d’ouverture de la liste Bokk gis gis liggey, c'est Aliou Sow qui a pris les devants. L'ancien ministre a accusé indirectement la coalition BBY et YAW comme les vecteurs de la violence préélectorale
On attendait la tête de liste Pape Diop mais c’est l’autre figure de la coalition qui a fait la déclaration d’ouverture de la liste Bokk gi gis liggey. Aliou Sow a accusé sans les citer la coalition Benno bokk yaakaar et Yewwi askan wi comme les vecteurs de la violence préélectorale au Sénégal. L’ancien ministre de la Jeunesse sous le régime de Wade assène : « Vous ne nous entendrez jamais dans ces polémiques. Tout ce bruit est provoqué par les tenants du pouvoir qui s’y accrochent et sont prêts à tout pour le garder et d’autres prêts à utiliser toutes les armes pour prendre ce pouvoir. Ce sont ces deux coalitions qui sont responsables de cette situation. » A l’inverse, embraie M. Sow, investi à la 3ème position de la liste nationale, sa liste est « la voie de la paix, de la prospérité avec des députés compétents, jeunes, polis et qui ne profitent pas de la politique pour se servir. On veut servir le Sénégal ».
Benno mise sur Macky
Benno, c’est Macky et vice versa. À défaut de mettre la photo de Macky Sall, interdit par la loi électorale, Benno bokk yaakaar propose le bilan du président de la République aux électeurs pour avoir la majorité lors des élections législatives du 31 juillet. Tout de blanc vécu avec un large sourire en ouverture, Aminata Touré a cité le Train express régional, le Bus rapide transit, le Pont de Rosso, de Marsassoum, le programme Xeyu Ndaw gni… Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’ancien Premier ministre a mis en exergue les efforts de l’Etat. « Partout au Sénégal, on voit le travail du président de la République. On demande le vote des Sénégalais pour permettre au président de pouvoir continuer son travail », a-t-elle appelé.
Wallu Sénégal taille le pouvoir
Comme Benno bokk yaakaar, la Grande coalition Wallu Sénégal mise sur un homme avec l’affiche sur son bulletin de Me Abdoulaye Wade qui, de la main, fait signe de victoire. Mamadou Lamine Thiam qui a réalisé la déclaration, a tiré sur le camp présidentiel. Le maire de Kébémer a déploré la « rupture de confiance dans le processus électoral avec un Président Macky Sall qui refuse de nommer un ministre de l’Intérieur neutre ». Le mandataire de Wallu Sénégal a aussi décrié le parrainage. D’après lui, la réputation du pays a été ternie par le pouvoir actuel qui a « rayé des listes électorales Khalifa Sall et Karim Wade ». Pire, s’indigne le responsable libéral et ancien député, le régime de Macky Sall « refuse d’appliquer les décisions des juridictions internationales » citant les cas de Karim Wade et Khalifa Sall.
Naatangué askan wi veut réformer le système éducatif
Naatangué askan wi n’a pas perdu de temps pour s’attaquer au système éducatif. Une fois à l’Assemblée nationale, Mohamed Diallo et ses camarades, s’ils ont la majorité vont proposer des lois pour l’amélioration de ce secteur. Ainsi, a promis M. Diallo hier lors de sa déclaration, il y aura une proposition de loi au gouvernement pour doubler les bourses des étudiants. De plus, Naatangué va demander la gratuité des frais scolaires du Ci à la Terminale. Tout compte fait, Mohamed Diallo veut un Sénégal bou bess et cela va passer selon lui, par engager des réformes dans l’enseignement général et l’enseignement professionnel.
BBY REPORTE SON DEBUT DE CAMPAGNE
La coalition Benno bokk Yaakar devait commencer sa campagne à Mbacké ce lundi au terrain de la gare, un meeting reporté jusqu’à une date ultérieure. Un report du à la disparition d’un des fils de Cheikh Mouhamadou Fadel, deuxième général des mourides
Démarré officiellement ce samedi à 00 Heure, la campagne électorale pour les élections législatives débute sur l’ensemble du territoire national. À cet effet, la coalition Benno bokk Yaakar devait commencer sa campagne à Mbacké ce lundi au terrain de la gare, un meeting reporté jusqu’à une date ultérieure. Un report du à la disparition d’un des fils de Cheikh Mouhamadou Fadel, deuxième général des mourides, Serigne Khalil Mbacké décédé ce jeudi.
Selon les dernières nouvelles, la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar doit effectuer une tournée à Touba pour solliciter des prières. Aminata Touré est attendue dans la capitale du mouridisme ce lundi vers 11 heures à Darou Miname où elle doit rencontrer en premier le patriarche de Darou Miname avant de se rendre dans les autres foyers religieux.
LA CAF PUBLIE SON CARRE D'AS POUR LES CAF AWARDS
La CAF a publié une liste finale de nominés pour les catégories masculines des CAF Awards dont la cérémonie aura lieu à Rabat, au Maroc, le 21 juillet 2022. Elle comprend la crème des stars actuelles et certains des artistes
La CAF a publié une liste finale de nominés pour les catégories masculines des CAF Awards dont la cérémonie aura lieu à Rabat, au Maroc, le 21 juillet 2022. Elle comprend la crème des stars actuelles et certains des artistes qui ont écrit l’histoire du football ces derniers mois.
La liste comprend le joueur africain de l’année 2019, Sadio Mané (Sénégal/Bayern Munich), l’ancien vainqueur Riyad Mahrez (Algérie/Manchester City), Mohamed Salah (Égypte et Liverpool), entre autres.
L’une des catégories les plus disputées est celle de l’Entraîneur de l’Année de la CAF, où Aliou Cissé, Pitso Mosimane, Carlos Queiroz, Tom Saintfiet et Walid Regragui sont les finalistes.
La liste restreinte des catégories féminines sera annoncée ultérieurement.
Les catégories Joueur de l’Année et Joueur Interclubs de l’Année ont 10 nominés chacune, tandis que celles de Jeune Joueur de l’Année, d’Entraîneur de l’Année, d’Équipe Nationale de l’Année et de Club de l’Année ont cinq (5) nominés chacune.
CAN FÉMININE, SÉNÉGAL - ZAMBIE EN QUART DE FINALE, MERCREDI
L’équipe du Sénégal, 2-ème du groupe A, jouera son quart de finale de la CAN féminine, mercredi contre la Zambie, après sa défaite 0-1 contre celle du Maroc.
Dakar, 11 juil (APS) – L’équipe du Sénégal, 2-ème du groupe A, jouera son quart de finale de la CAN féminine, mercredi contre la Zambie, après sa défaite 0-1 contre celle du Maroc.
L’équipe zambienne a terminé à la première place dans la poule B avec deux victoires contre la Tunisie et le Togo et un nul 0-0 contre le Cameroun
Le quart de finale aura lieu au stade Mohamed V de Casablanca.
Le Maroc qui a terminé à la première place du groupe jouera contre le Botswana qui fait partie avec la Tunisie des deux meilleurs 3-èmes à la fin de la phase de groupes.
Les deux autres quarts de finale sont prévus jeudi.
Le Nigeria, tenant du titre, affrontera son grand rival le Cameroun au Stade Mohamed V de Casablanca.
Les Super Falcons ont terminé deuxièmes du groupe C après leur victoire 4-0 contre le Burundi dimanche.
Après avoir débuté difficilement par une défaite, 1-2, contre l’Afrique du Sud, elles ont réussi à se remettre à l’endroit en gagnant le Botswana et le Burundi, tous les deux des novices dans cette phase finale de la CAN.
L’autre match de jeudi verra l’Afrique du Sud, vainqueur du Groupe C avec trois victoires en trois matchs, affronter la Tunisie au Stade Prince Moulay Al Hassan à Rabat.
Les vainqueurs des quarts de finale assureront la qualification pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Deux perdants des quarts de finale auront une nouvelle chance de se qualifier puisqu’ils seront engagés dans des éliminatoires intercontinentales.
L'AFRIQUE EST UN RESERVOIR INEPUISABLE DE DECIBELS
Autrefois professeur d’histoire-géographie, Baaba Maal est également un parolier doué, doté d’une lointaine vision panafricaine. Une posture qu’il incarne avec classe et humilité dans sa lutte pour le bien-être écologique de la planète
Né il y a plus d’une trentaine d’années d’une passion commune entre amis et nourri par les richesses multiples d’une culture nomade, le « Daandé Leñol » (la voix du peuple) est l’un des groupes de musique les plus emblématiques de l’Afrique subsaharienne. Poussé au sommet par un leader charismatique polyglotte et doué dans les arts du spectacle, Baaba Maal a réussi le challenge d’inscrire son « Yéla » natal au concert des merveilles musicales dans le monde. Après un show époustouflant au Zénith de Paris puis au Royal Festival Hall à Londres en juin 2022, nous avons eu un entretien à cœur ouvert avec l’artiste qui est revenu sur les grands moments de sa carrière.
Autrefois professeur d’histoire-géographie, Baaba Maal est également un parolier doué, doté d’une lointaine vision panafricaine. Une posture qu’il incarne avec classe et humilité dans sa lutte pour le bien-être écologique de la planète et des êtres qui y vivent. C’est un engagement militant fort appréciable en Afrique et en dehors du continent. Tout au long de sa carrière, Baaba Maal s’est fixé pour vocation de servir son peuple et le continent noir par le biais de son art. Avec l’élaboration et la réalisation de projets de développement structurants dans les secteurs de la santé, de l’environnement, des infrastructures, il a beaucoup contribué au développement de son Fouta natal, dans le Sénégal des profondeurs. « J’ai une pensée particulière pour toutes les personnes, musiciens, collaborateurs, fans et famille qui nous ont quittés en cours de route et qui, comme nous, croyaient aussi fortement au projet du « Daandé Leñol », affirme-t-il, avec un brin de tristesse. Baaba Maal rend ainsi grâce à Dieu qui lui a permis de vivre aujourd’hui encore intensément sa passion artistique, dans la paix et avec une excellente santé. Plus de trois décennies durant, Baaba Maal et ses amis du « Daandé Leñol » ont fait danser plusieurs générations de mélomanes dans des sonorités variant entre traditionnel et modernité. Avec aisance et une technique de voix maîtrisée, Baaba Maal valse sans fausses notes dans tous les genres musicaux, du reggae au dance-hall en passant par le la salsa, la techno, le blues, le pop et mbalax prop le re au Sénégal. La carrière de Baaba Maal, c’est également de grandes œuvres à succès qui ont contribué à faire flotter le drapeau du Sénégal sur les plus grandes scènes du monde, les plus inattendues, aux confins de la planète. « C’est aussi ça le pouvoir de la musique et de toutes les formes d’arts qui ont la capacité de briser les codes et créer une synergie entre les peuples venus d’horizons divers, de croyances et de coutumes différentes », dixit l’artiste. « Djam Leeli » qui l’a fait découvrir à son producteur Chris Blackwell, « Baayo » en hommage à sa mère rappelée à Dieu à son insu, « Lam Toro » ou alors « Firin’In Fouta » consacré aux Grammy Awards et récemment « Télévision » sont tous des albums à succès qui ont placé Baaba Maal parmi les plus hautes personnalités artistiques dans le monde, une icône incontestable de la musique africaine. « La carrière d’un artiste est aussi souvent empreinte de rencontres d’abord, au sein de la famille du « Daandé Leñol » avec des arrivées de musiciens, techniciens, arrangeurs, managers et autres collaborateurs à qui nous devons, pour beaucoup, la construction et la réalisation de nos projets les plus fous. Les musiciens et le staff du « Daandé Leñol » ont très tôt compris les enjeux du projet culturel panafricain pour la renaissance et la reconnaissance de la culture peulh que constitue cet orchestre. Ils y ont adhéré et se sont généreusement investis pour porter haut et fort, comme son nom l’indique, la voix du peuple qui nous a missionnés avec des exigences », a affirmé Baaba Maal. Parmi les belles rencontres faites le long de son périple musical enchanteur, il y a également des icônes comme Carlos Santana, Bono, Brian Eno, la famille de Bob Marley (sa mère, son épouse, ses enfants, ses petits-enfants), entre autres. Dans un autre registre, il y a aussi la notoriété gagnée sur le terrain et qui a ouvert la voie à des missions institutionnelles avec les Nations unies, les Ong, les gouvernements et la société civile sur des questions essentielles liées à l’humanité.
CURIOSITÉ & MÉLANGE DE GENRES
Ses différentes productions et son parcours révèlent en Baaba Maal un artiste curieux qui n’aime certainement pas la monotonie. « Je suis ouvert à tous les styles musicaux d’où qu’ils peuvent me parvenir, du Boundou à l’Indonésie en passant par l’autre bout du monde. Du Fouta Djalon au Macina, toutes les musiques me parlent, avec des ressentis différents et innovants », dixit l’artiste. Ses nombreux voyages dans le monde auront permis à l’enfant de Podor d’aller à la rencontre des genres musicaux différents avec lesquels il ne s’impose aucune limite pour pousser loin sa curiosité afin de mieux comprendre les possibles liens avec les racines africaines. Cette curiosité artistique qu’il pense légitime pour un artiste a entrainé Baaba Maal jusque dans la musique électronique que l’on retrouve également dans certains de ses albums. « La connexion avec d’autres genres musicaux est réelle et naturelle » pour Baaba Maal qui affirme, par ailleurs, que le jazz, le blues et le reggae sont des musiques innées pour les Africains. « Dans ma collaboration avec le comédien jamaïcain Makabi invité dans le morceau « Yélé », j’ai été heureux de montrer à la face du monde que les racines du reggae et de la musique cubaine sont bien africaines. » Pour démontrer les liens entre les cultures africaines et celles du reste du monde, Baaba Maal a jugé nécessaire de concentrer des recherches accentuées sur la jonction entre les styles, les sonorités et les différents styles musicaux. Des recherches qui ont abouti à la conception, entre autres, des titres avec des mélodies cubaine comme « African Woman » et jamaïcaine dans « Yélé ». Les chorégraphies et l’harmonie des couleurs dans les installations scéniques, les costumes sont une autre forme d’expression de la familiarité entre les cultures du monde.
MUSIQUE & CINÉMA, ARMES DE SÉDUCTION MASSIVE
Depuis quelques années, Baaba Maal fait des merveilles dans le 7ème art, un autre registre dans lequel il séduit le monde, notamment par la puissance de sa voix, mais aussi par ses talents de comédien. Cela ne surprendrait guère ses camarades et aînés, particulièrement le Ministre Mme Aminata Mbengue Ndiaye du lycée Charles de Gaulle de Saint-Louis, où il excellait déjà avec la troupe théâtrale de l’établissement. « Je remercie particulièrement Sembène Ousmane qui m’a permis, en premier, d’utiliser ma voix dans le long métrage « Guélewar », un film culte qui fait partie des plus grands succès du cinéma africain », dit-il. Ce succès lui a ouvert la voie pour d’autres échanges cinématographiques du genre notamment dans le téléfilm « Nder en flammes » du réalisateur Amadou Moctar Bèye, et ailleurs dans le monde avec Peter Gabriel dans « Passion », puis Ridley Scott avec « La chute du faucon noir » suivi de « Black Panther », etc. Selon Baaba Maal, la musique africaine, sous toutes ses formes, est un art d’échanges et d’ouverture, d’où son succès dans le monde. L’enfant prodige de Podor est d’ailleurs très à l’aise à tout type d’échange artistique. En témoignent ses titres à succès dans lesquels le sens profond des textes et les bases mélodiques originales traduisent pleinement l’ouverture à d’autres cultures du monde. « Souka-Naayo », titre dans lequel a participé la famille irlandaise des « Screaming Orphans », est remarquablement riche de cet échange entre la musique celtique d’Irlande et celle sénégalaise. La collaboration avec Barry Reynolds dans la composition du titre « Fanta » témoigne également de l’ouverture significative de la musique africaine authentique vers des styles venus d’ailleurs. À en croire Baaba Maal, ces échanges ont également pour objectif d’imposer la musique africaine au sommet et de lui éviter d’être éclipsée par les grosses compositions commerciales aux sources diverses. « La musique africaine a des connexions certaines avec tous les styles de musique dans le monde. Il faut cependant savoir les déceler en poussant très loin notre curiosité pour mieux en profiter », estime l’artiste.
ENGAGEMENT DES CHŒURS DU SAHEL
Les précurseurs ont déjà balisé le terrain des échanges et de l’implantation de la musique africaine dans le concert des grands styles musicaux du monde, notamment avec Féla Kuti, Manu Dibango, le groupe Xalam, Aly Farka Touré ou encore Doudou Ndiaye Rose avec son orchestre de tambours. La diversité richissime des arts africains et de la musique, plus particulièrement, la rend inépuisable et toujours fraîche dans la proposition de nouvelles sonorités à l’air du temps. « L’industrie mondiale de la musique et de la culture, en général, est en perpétuelle mutation. Elle a besoin de se renouveler en permanence. L’Afrique, dans ce cas, représente une source inépuisable de décibels, de couleurs et d’énergies du fait notamment de sa jeunesse capable à tous égards de se projeter », soutient Baaba Maal. Selon lui, l’Afrique a tous les atouts pour ravitailler en abondance le monde entier sans épuiser ses ressources culturelles et artistiques. Dans cette dynamique, le Roi du Yéla annonce, en plus de son prochain album international, une production parallèle purement locale avec des airs et des mélodies du Sahel pour aborder les sujets d’actualité dans ce terroir africain. L’insécurité dans le Sahel, l’instabilité politique, le désarroi des populations sont autant de sujets abordés dans cet album avec des invités représentant chacun un pays dans l’Afrique subsaharienne. Le chanteur et ses hôtes élèvent la voix sur l’éducation, les menaces de crise alimentaire, la protection de l’environnement, l’érosion côtière, l’avancée du désert, etc., pour marquer leur engagement pour le droit à une vie sereine et normale des populations du sahel. De plus en plus déterminé à utiliser sa musique pour orienter les dirigeants vers les voies du changement, Baaba Maal estime que l’intérêt de la jeunesse pour l’agriculture, l’élevage, la pêche…doit aussi être encouragé pour un retour nécessaire à la terre, seul moyen d’atteindre notre autosuffisance alimentaire.
TRANSITION DIGITALE & ACCOMPAGNEMENT DE L’ÉTAT
Il est important de travailler d’emblée sur la relève car, selon le lead vocal du « Daandé Leñol », ses collègues et lui ne peuvent être fiers que « si l’on sent la nouvelle génération évoluer dans l’excellence, le professionnalisme et avec humilité. Cette génération doit faire mieux que nous et, surtout, sortir du cadre national qui leur est très peu profitable au final ». Le monde évolue à une vitesse considérable, pour Baaba Maal, il est donc urgent d’arrêter « cette hémorragie structurelle qui asphyxie le milieu des arts et de la culture en Afrique ». L’artiste se réjouit par ailleurs de l’intérêt particulier des Africains binationaux pour leur terre d’origine. « Fort de sa jeunesse dynamique, le continent a la capacité de se réinventer pour mieux profiter de ses ressources. C’est ce qui est en train de se passer », avance Baba Maal.
Les deux années pandémiques de la Covid-19 ont permis de repenser le modèle économique dans l’industrie culturelle. La digitalisation du secteur de la musique était devenue cruciale, notamment la phase de commercialisation des produits. Aujourd’hui, toutes les formes d’art et de spectacles se sont adaptées au digital, de la création à la consommation, entrainant ainsi un grand gain de temps, d’énergie, etc. « La Covid-19 nous a appris à réorganiser notre quotidien et notre environnement professionnel avec le digital. Il est désormais possible de faire des concerts virtuels et même des enregistrements à distance.
UNE QUARANTAINE DE CANDIDATS À L'ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE ARRÊTÉS À DJIFFER
‘’Ces 41 migrants sont de nationalités diverses avec 21 sénégalais, 15 bissau-guinéens et 5 guinéens’’, a précisé le capitaine Ndèye Faly Ba, commandant de la compagnie de gendarmerie de Fatick
Quarante et un candidats à l’émigration clandestine ont été interpellés à Djiffer, un village de pêcheur situé dans la commune de Palmarin (Fatick) par la brigade de gendarmerie de Fimela, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.
‘’Ces 41 migrants sont de nationalités diverses avec 21 sénégalais, 15 bissau-guinéens et 5 guinéens’’, a précisé le capitaine Ndèye Faly Ba, commandant de la compagnie de gendarmerie de Fatick lors d’un briefing avec le service communication de la gendarmerie nationale.
Le capitaine Bâ a expliqué que l’interpellation de ces migrants est survenue à la suite d’une patrouille effectuée sur la plage de Djiffer par des agents de la brigade de Fimela dans la nuit du 5 au 6 juillet 2022.
‘’Lors de cette patrouille a-t-elle poursuivi, nos agents sont tombés sur un groupe des jeunes candidats à l’émigration clandestine’’.
A la vue des gendarmes, a-t-elle souligné, ils ont pris la fuite laissant derrière eux leurs bagages.
‘’Nos agents ont qu’à même réussi à mettre la main sur six migrants du groupe de jeunes’’, a-t-elle ajouté.
‘’Poursuivant nos investigations, 10 autres candidats en fuite ont été interpellés et le surlendemain 25 autres’’, a-t-elle encore signalé.
‘’Ce qui fait un total de 41 migrants interpellés’’, a-t-elle déclaré, assurant, que des investigations étaient en cours pour mettre la main sur le reste de la bande.
L'IMAM NDIOUR PRÔNE L'AMOUR POUR UNE SOCIÉTÉ ÉPANOUIE
l relève que ‘’le plus grand amour est l’amour d’Allah’’, qui se manifeste par des actes, par l’obéissance à ses commandements. Il implique de connaître Dieu, car point d’amour sans connaissance
L’imam de la mosquée de Moussanté, Tafsir Babacar Ndiour, a axé, dimanche, son sermon de la prière de la Tabaski sur l’amour dans toutes ses dimensions et son impact sur une société épanouie et le salut dans l’au-delà.
L’imam Ndiour a insisté sur trois types d’amour : l’amour de l’individu pour son Seigneur, pour son prochain, et l’amour de Dieu pour son serviteur.
Il relève que ‘’le plus grand amour est l’amour d’Allah’’, qui se manifeste par des actes, par l’obéissance à ses commandements. Il implique de connaître Dieu, car point d’amour sans connaissance.
‘’Celui qui a créé et qui donne la subsistance, ne mérite-t-il pas d’être aimé ?’’, s’est-il interrogé, avant de répondre par l’affirmative.
‘’Dis : ‘si vous aimez Allah, suivez-moi, Allah vous aimera’’, a-t-il dit, citant un verset du Coran. En aimant Allah et en suivant ses commandements à travers les enseignements du prophète, l’homme se rend immortel par ses œuvres, a-t-il noté, non sans relever qu’aimer son Seigneur et le craindre se traduit par la droiture.
Il a cité, à ce propos, l’exemple du Prophète (PSL), de ses compagnons et de tous ceux qui ont suivi sa voie, y compris les chefs religieux musulmans qu’a connus le Sénégal.
‘’La grande interrogation est de savoir : nous qui sommes là, ne devons-nous pas faire comme eux ?’’, a poursuivi l’imam Tafsir Babacar Ndiour, soulignant qu’Allah est capable, aujourd’hui comme hier, d’élever au plus haut degré, ceux qui suivent ses commandements.
Le plus grand objectif du musulman étant d’obtenir l’agrément d’Allah et d’entrer au Paradis, il est conditionné à l’amour de son prochain, comme le rapporte ce hadith du prophète (PSL) selon lequel ‘’Vous n’entrerez au Paradis que si vous croyez et vous ne croirez que si vous vous aimez’’.
Pour l’imam Ndiour, de toutes les définitions de l’amour, qu’elles viennent des philosophes, des littéraires ou autres, la plus sublime est celle du prophète (PSL) : ‘’Aucun d’entre vous ne croira que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même’’. Une attitude qui rompt d’avec l’adage wolof selon lequel ‘’préférer ma personne à toi ne signifie pas que je te haïs’’. ‘’Où est l’amour dans ça ?’’, s’est-il demandé.
Appelant à bannir l’orgueil, la recherche effrénée du prestige, de l’intérêt personnel, le religieux estime que l’amour au sens islamique du terme nous amène à être au service des autres et à privilégier l’intérêt général au détriment de l’intérêt personnel.
L’amour du travail est une valeur à cultiver, a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité pour les jeunes de se mettre au travail, notamment à cultiver la terre et à se débarrasser du ‘’mythe du salaire’’. Avec 60% des terres arables du monde, et la population la plus jeune, il estime que c’est une ‘’honte’’ pour l’Afrique de dépendre d’autres continents pour sa nourriture.
Par contre, l’imam Ndiour souligne que tout ce qui n’attire pas l’agrément de Dieu et qui éloigne de l’adoration du Seigneur, ne mérite pas d’être aimé.
LE SIÈGE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE, UN LEGS DE LA COLONISATION
Situé au centre-ville de Dakar, dans la commune de Dakar-plateau, cet édifice à l’architecture coloniale est plus vieux que le Sénégal indépendant
Le siège de l’Assemblée nationale, un des monuments les plus anciens de la capitale sénégalaise, est un legs de la colonisation française.
Situé au centre-ville de Dakar, dans la commune de Dakar-plateau, cet édifice à l’architecture coloniale est plus vieux que le Sénégal indépendant.
La première pierre du bâtiment abritant l’Assemblée nationale a été posée le 27 octobre 1954. Les travaux ont duré deux ans.
Il a été Inauguré le 22 novembre 1956 par Albert Sarraut, président de l’Assemblée de l’Union Française, en présence de Gaston Cusin, Haut-Commissaire de la République en Afrique Occidentale Française, et de Boissier Palun, Président du Haut Conseil de l’Afrique Occidentale Française.
L’actuel siège de l’Assemblée nationale a hébergé plusieurs organes : le Grand Conseil de l’Afrique Occidentale Française (A.O.F.), de 1956 à 1959, l’Assemblée législative de la Fédération du Mali, du 04 avril 1959 au 20 août 1960.
Malgré l’âge, l’édifice n’a pas changé. L’augmentation du nombre de députés a entrainé la création d’un nouveau bâtiment administratif.
TOP DÉPART DE LA CAMPAGNE POUR LES LÉGISLATIVES
La campagne électorale pour le scrutin du 31 juillet a été lancée dimanche au Sénégal, un des premiers pays africains, sous domination coloniale, à se doter d’institutions électives modernes dont l’Assemblée nationale
La campagne électorale pour les législatives prévues le 31 juillet a été lancée dimanche au Sénégal, un des premiers pays africains, sous domination coloniale, à se doter d’institutions électives modernes dont l’Assemblée nationale.
Les premières élections législatives au Sénégal se sont déroulées le 31 octobre 1848. A l’issue de ces joutes électorales, un mulâtre saint-louisien, Barthélemy Durand Valentin, fut élu député.
Le Sénégal va, durant la colonisation, envoyer plusieurs députés au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale française, jusqu’à son accession à l’indépendance en 1960.
Avant l’institution de l’Assemblée nationale au Sénégal, il y a le Conseil général (1879-1920), le Conseil colonial (1920-1946), le Conseil général (1946-1952), l’Assemblée territoriale (1952-1958), qui siégeait à Saint Louis et l’ Assemblée constituante, instituée le 25 novembre 1958.
A l’accession de l’indépendance, l’Assemblée nationale est instaurée le 20 août 1960 (Loi n° 60-44 du 20 août 1960).
Elle devient la deuxième institution du pays après le président de la République.
L’Assemblée nationale détient le pouvoir législatif et vote seule la loi. Elle a aussi en charge le contrôle de l’activité gouvernementale.
Les députés à l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct. Leur mandat est de 5 ans. Il ne peut être abrégé que par dissolution de l’Assemblée nationale.
A l’indépendance, le nombre de députés était de 80.
Ce nombre de députés a varié au cours de l’histoire. De 80 en 1960, l’effectif est passé à 100 en 1978, à 120 en 1983 et à 140 en 1998, à 120 en 2001, à 150 en 2007 et depuis le référendum constitutionnel de 2016 le nombre de députés est de 165.
Avant les élections législatives de 1983, les députés de l’Assemblée nationale étaient élus au scrutin proportionnel. La durée de leur mandat était de quatre ans jusqu’en 1967, année au cours de laquelle il a été porté à cinq ans.
A partir de 1983, les députés sont élus pour moitié (60) au scrutin majoritaire et pour l’autre moitié au scrutin proportionnel sur une liste nationale présentée par chaque parti.
En septembre 1991, le nouveau code électoral dispose que les députés sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les départements jusqu’au concurrence de 70 députés.
En février 2001, une ordonnance présidentielle fixe une nouvelle clé de répartition.
Ainsi, 65 députés sont désormais élus au scrutin départemental à un tour et 55 au scrutin proportionnel national.
Mais en 2006, le décret n° 2006-1350 du 8 décembre 2006, instaure l’élection de 90 députés au scrutin majoritaire à un tour au niveau départemental et 60 sur la liste nationale proportionnelle.
Avec la révision constitutionnelle adoptée en mars 2016, 15 députés sont élus pour représenter la diaspora sénégalaise. Ainsi, le nombre total de sièges passent de 150 à 165.
En avril 2022, l’Assemblée nationale adopte un amendement qui maintient à 165 le nombre de députés à élire pour la prochaine législature (2022-2027), malgré la création du département de Keur Massar en 2021 et la volonté du ministre de l’Intérieur d’y ajouter sept sièges.
En vertu du texte adopté par 94 votes favorables - 12 votes contre -, la législature qui sera élue le 31 juillet prochain sera constituée de 97 députés représentant les Sénégalais résidant dans le territoire national, de 15 autres, qui seront élus au scrutin majoritaire à un tour pour assurer la représentation des Sénégalais de l’extérieur, et de 53 autres députés encore à élire au scrutin proportionnel, sur la liste nationale.
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LE LAC ROSE, UNE OEUVRE D'ART AU DAK'ART
Pourquoi je m'appelle GABON? Qu'est-ce qui m'a poussé à faire focus sur le Lac Rose dans mon oeuvre?. L'artiste jamaïcain, dans la deuxième partie de l'entretien avec AfricaGlobe, répond à ses questions et d'autres.
Dans la deuxième partie de l'entretien accordé à AfricaGlobe, Yrneh Gabon, le Jamaïcain qui a retrouvé ses racines dans les communautés balantes du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau, alerte sur la menace qui pèse sur le Lac Rose dont il est tombé amoureux.
Jamaïcain de naissance, étatsunien d'adoption et sénégambien de lointaine origine, cet artiste multidisciplinaire n'exclut pas un retour définitif, mais planifié en terre africaine.
Pour mémoire Yreneh Gabon a consacré une exposition sur Le Lac Rose dans la cadre de la 14è édition de l'art africain contemporain de Dakar.
Une exposition complexe autour du sel dans tous ses états, autour du Lac Rose qu'il a reconstitué presque à l'ancien palais de justice, agrémenté de différentes problématiques, des fragments d'histoire de l'esclavage et de la la domination occidentale du monde noir par le Blanc.
Venu des Amériques, Yrneh semble plus sensible à la dégradation que subit le Lac Rose que ceux qui le voit, le côtoie et fréquente le plus souvent.
Selon lui le Lac Rose qu'il a vu 5 ou 6 ans plus tôt n'est plus le même que celui d'aujourd'hui. Il y a donc urgence à le sauver notamment du changement climatique.