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19 juin 2025
MACKY SALL SOUHAITE L'ACCÉLÉRATION DE L'APPLICATION DU NOUVEAU CODE DE LA ROUTE
Le Chef de l’Etat souligne la nécessité d’améliorer la signalisation des tronçons routiers, l’aménagement des ralentisseurs, d’aires de stationnement et de repos sur des points officiels indiqués - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 27 avril 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 27 avril 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté les condoléances de la Nation à la famille et aux proches de Thierno Birahim NDAO, arraché à notre affection.
Thierno Birahim NDAO, fût un Administrateur civil hors pair et un grand serviteur de l’Etat ; Membre du Conseil de l’Ordre national du Lion, ancien Gouverneur de région et ancien Maire de Kaffrine, son engagement et son dévouement à la République, l’érigent en référence pour les générations actuelles et futures.
Abordant la question relative au renforcement de la sécurité routière et la nouvelle doctrine d’amélioration de la circulation sur les axes routiers et autoroutiers, le Président de la République présente, également, ses condoléances aux familles des victimes d’accidents de la route, qui ont fait huit (08) morts, la semaine dernière, dans la région de Fatick (dans la commune de Tattaguine), tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Le Chef de l’Etat demande, à ce sujet, au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’accélérer l’application du nouveau code de la route et d’accentuer le déploiement des activités de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), pour renforcer la prévention par une sensibilisation efficace des usagers.
Le Chef de l’Etat souligne, dans le même esprit, la nécessité d’améliorer la signalisation des tronçons routiers, l’aménagement des ralentisseurs, d’aires de stationnement et de repos (avec toutes les commodités requises) sur des points officiels indiqués.
Le Président de la République invite, en outre, le Ministre chargé des routes, à actualiser le classement des routes (nationales, départementales, communales), compte tenu de leur fréquentation et du développement des établissements humains dans plusieurs localités.
Le Chef de l’Etat accorde, par ailleurs, une attention particulière à l’éclairage et à la sécurisation de la Voie de Dégagement Nord (VDN3) et rappelle (aux Ministres en charge des Finances, de la Coopération et des Infrastructures), l’urgence d’engager la poursuite rapide des travaux de la route des Niayes.
Le Président de la République signale, également, l’urgence de réviser avant fin juin 2022, le cadre de gouvernance de la circulation des véhicules, des bus de transport et des gros porteurs (camions) dans la capitale et le long des axes routiers et autoroutiers.
Le Président de la République invite, enfin, le Ministre en charge des Transports terrestres, à consolider la dynamique de concertation avec les professionnels des transports routiers, afin d’améliorer la mobilité urbaine et interurbaine et d’asseoir une économie des transports moderne.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a abordé la nécessaire stabilité sociale durable dans le secteur de la santé et réitère son attachement à l’amélioration continue : (i) de la qualité des offres de soins et des prestations dans les structures sanitaires ; (ii) des conditions de travail des agents de la santé, toutes catégories confondues.
Le Président de la République demande, dès lors, au Gouvernement, d’impliquer davantage les Ordres professionnels (médecins, pharmaciens, sages-femmes, etc.) dans l’administration et la régulation des activités du secteur de la santé.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Gouvernement à, d’une part, poursuivre le dialogue social avec les syndicats de santé et les organisations professionnelles et, d’autre part, prendre les dispositions appropriées pour assurer la continuité et la qualité du service dans les structures sanitaires du pays.
Sur la célébration de la fête du travail et sur la résilience des travailleurs, le Président de la République saisit l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses félicitations et encouragements aux travailleurs, qui ne ménagent aucun effort, malgré la crise sanitaire et les chocs exogènes notés ces dernières années, pour renforcer la résilience économique et sociale du Sénégal.
Le Chef de l’Etat réaffirme son attachement à l’ancrage du dialogue social dans tous les secteurs et à la consolidation de la protection sociale à travers les dispositifs de solidarité en vigueur (couverture sanitaire universelle, bourses de sécurité familiale, carte d’égalité des chances, etc.).
Le Président de la République demande, à ce titre, au Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du Dialogue social, d’intensifier, dans l’esprit du tripartisme (Gouvernement, Employeurs, Travailleurs), l’exécution du plan national de renforcement du dialogue social et d’assurer la mise en œuvre des conventions collectives et de la politique de santé et sécurité au travail.
Le Chef de l’Etat réitère la priorité qu’il accorde à la modernisation du système national de retraite avec : (i) la promotion de la retraite complémentaire, (ii) les efforts soutenus et continus de l’Etat pour généraliser la revalorisation notable des pensions et assurer les prestations sociales destinées aux retraités.
Le Président de la République invite, le Ministre en charge du Travail, à finaliser, dans le consensus, le projet de code unique de la sécurité sociale, texte fondateur qui permettra d’effectuer un saut qualitatif dans la gouvernance des relations de travail au Sénégal.
Le Chef de l’Etat informe, enfin, le Conseil qu’il recevra les centrales syndicales, le mardi 03 mai 2022, dans le cadre de la journée internationale du travail.
Abordant la question liée à la consolidation de l’inclusion sociale avec le lancement du programme spécial Cash Transfert, le Président de la République rappelle la priorité qu’il accorde à l’inclusion sociale dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Le Chef de l’Etat salue, en particulier, le succès du programme national de bourses de sécurité familiale, qui a permis à plusieurs familles vulnérables de bénéficier du soutien financier régulier de l’Etat.
Le Président de la République magnifie la mise en place, pour la première fois au Sénégal, du Registre national Unique (RNU), instrument de pilotage qui vient consolider l’exhaustivité, la crédibilité et la transparence du système de solidarité nationale, notamment l’allocation des bourses de sécurité familiale.
Le Chef de l’Etat félicite, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, pour le travail accompli vers les cibles.
Le Président de la République rappelle que les (542.956) ménages actuellement répertoriés dans le RNU vont recevoir de la part de l’Etat, un Cash Transfert exceptionnel d’un montant global de 43 milliards de francs CFA, à l’occasion d’une cérémonie de lancement de cette opération de solidarité nationale inédite, qu’il présidera, le 10 mai 2022, en présence des représentants des forces vives de la Nation.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur le point suivant :
La préparation de la fête de Korité : sur ce point le Président de la République après avoir adressé à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux, demande au Ministre de l’Intérieur de prendre les mesures idoines pour assurer le bon déroulement des célébrations au niveau des mosquées et lieux de culte concernés.
Le Chef de l’Etat invite, au demeurant, le Ministre du Commerce, en rapport avec les acteurs économiques, à veiller, par une sensibilisation de proximité des commerçants, à l’approvisionnement normal des marchés en produits et denrées essentiels, accessibles aux populations.
Le Président de la République a, par ailleurs, décidé, au regard du contexte géopolitique, de la mise en place d’un Comité interministériel de veille sur les impacts économiques et stratégiques de la crise internationale actuelle.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire 2022 et les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale tenues à Washington du 19 au 23 avril 2022 ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur la situation des zones économiques spéciales ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les résultats de l’évaluation des besoins des populations dans les neuf (09) villages de reclassement social ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur les prévisions pour la saison des pluies 2022 et sur la campagne de commercialisation de l’arachide ;
- Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) a fait une communication sur : - la mise en service du Marché d’Intérêt national (MIN), - la Gare des Gros Porteurs (GGP), - la modernisation des marchés par le PROMOGEM et les mesures préconisées par le comité de veille pour l’approvisionnement correct du marché intérieur.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi abrogeant la loi n° 76 - 03 du 25 mars 1976 relative au traitement de la Lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés ;
- Le projet de décret portant rattachement de l’Ecole nationale de Développement Sanitaire et sociale (ENDSS) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Nicolas Auguste NIOUKY, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Bruxelles, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria, avec résidence à Abuja, en remplacement de Monsieur Babacar Matar NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères, Ministre-Conseiller, Directeur Europe, Amérique et Océanie au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevé au rang d’Ambassadeur.
• Monsieur Habibou TALL, Titulaire d’une Maitrise en Droit public des sciences politiques en arabe, précédemment deuxième Conseiller de l’Ambassade du Sénégal en Mauritanie, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Lusaka, République de Zambie, en remplacement de Monsieur Boubou SENGHOTTE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Abdoul Aziz DIOUF est nommé, à compter du 1er octobre 2021, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Spécialité Droit privé).
• Monsieur Dieunedort NZOUABETH est nommé, à compter du 1er octobre 2021, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Spécialité Droit privé).
• Monsieur Babou DIENE, Enseignant Chercheur à l’UFR des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est nommé Professeur titulaire de classe normale, pour compter du 1er octobre 2021.
• Monsieur Magatte NDIAYE, Enseignant Chercheur à l’UFR des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est nommé professeur titulaire de classe normale, pour compter du 1er octobre 2021.
• Monsieur Mohamed BENMAAOUIA, matricule de solde n°609 064/P, Enseignant Chercheur à l’UFR des Sciences Appliquées et de Technologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est nommé Professeur titulaire de classe normale, pour compter du 1er octobre 2021.
• Monsieur Abdoulaye Baila NDIAYE, matricule de solde n°103 104/A, est nommé dans les fonctions de Directeur de recherche titulaire de Biologie-Entomologie à l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à compter du 1er octobre 2021.
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LA MÉLODIE SELON RUDY GOMIS
Retour sur l'entretien accordé en mars 2021 à Didier Awadi par l'ex-leader vocal de l'Orchestra Boabab, décédé mercredi à Ziguinchor
Retour sur l'entretien accordé en mars 2021 à Didier Awadi par l'ex-leader vocal de l'Orchestra Boabab, décédé mercredi à Ziguinchor.
CROISSANT LUNAIRE, CE QUE PRÉDIT L'ASPA
Les sénégalais vont devoir bientôt scruter le ciel pour pouvoir définir le jour de la Korité. L'Association sénégalaise pour la promotion de l'Astronomie (Aspa) vient de livrer ses conclusions sur la visibilité du croissant lunaire.
iGFM - (Dakar) Les sénégalais vont devoir bientôt scruter le ciel pour pouvoir définir le jour de la Korité. L'Association sénégalaise pour la promotion de l'Astronomie (Aspa) vient de livrer ses conclusions sur la visibilité du croissant lunaire. Elle déclare que la lune pourrait être visible à partir de dimanche prochain. Ci-dessous son communiqué.
"La conjonction qui correspond au moment précis où la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre, aura lieu le Samedi 30 Avril à 20h29mn UTC, APRÈS LE COUCHER DU SOLEIL. Ce moment marque la fin d’un tour de la Lune autour de la Terre et le début d’un nouveau tour.
** Samedi 30 Avril : La conjonction se produisant à 20h29, soit 1h après le coucher du Soleil à 19h26, La Lune se couchera AVANT le Soleil quasiment partout à travers le monde et ne sera pas observable dans ces conditions.
** Dimanche 1er Mai : La Lune se couchera à 20h09, soit 45mn après le Soleil qui se couche à 19h26. Elle sera alors âgée de 23h et sa surface éclairée sera de 0.95%. Le croissant sera très faible mais observable à l’œil nu (assez difficilement) partout à travers le Sénégal où le ciel est bien dégagé.
** Lundi 2 Mai : La Lune se couchera à 21h00, soit 1h33 mn après le Soleil qui se couche à 19h27. Elle sera alors âgée de 2 jours après la conjonction, ce qui est tardif pour un premier croissant.
IMPORTANT : Le croissant lunaire du Dimanche 1er Mai sera très fin tenant compte de la faible surface éclairée et de l’éloignement de la Lune qui sera à 401.946 km de la Terre. Il sera nécessaire d’avoir de bonnes conditions atmosphériques pour l’observer à l’œil nu mais cela est possible. Le lendemain, Lundi 2 Mai, le croissant sera âgé de 2 jours !
L’ASPA organisera une séance d’observation publique pour la recherche du Croissant Lunaire le Dimanche 1er Mai à partir de 19h sur la corniche, au niveau du parcours sportif, rond-point en face de la Bibliothèque Universitaire. Nous invitons le public à contribuer à la recherche de ce croissant.
Nous rappelons également qu’il faut toujours chercher le premier croissant à l’Ouest, un peu à gauche au dessus de là où le Soleil se couche."
UNE NOUVELLE COALITION EST NÉE
Thierno Bocoum, Thierno Alassane Sall, Ibrahima Deme, Abdourahmane Diouf et Cheikh Oumar Sy se réunissent dans un cadre inclusif en perspective des prochaines législatives - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué d’annonce de la nouvelle coalition politique regroupant plusieurs personnalités politiques de premier plan dans le cadre des législatives, reçu ce 27 avril.
« Les organisations dont les noms suivent, par ordre alphabétique, dans un processus inclusif de co-création, ont décidé de mettre en place une coalition en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Cette coalition s’ouvre à toutes les forces vives de la nation. Les partis politiques, mouvements et candidats indépendants intéressés peuvent contacter les signataires en vue de la mise en place effective de la coalition.
Nous donnons rendez-vous aux Sénégalais d’ici et d’ailleurs, à la presse nationale et internationale, dans les prochains jours.
Ont signé :
Thierno BOCOUM (AGIR)
Ibrahima Hamidou DEME (ETIC)
El Hadji Abdourahmane DIOUF (AWALÉ)
Thierno Alassane SALL (REPUBLIQUE DES VALEURS/RÉEWUM NGOR)
Cheikh Oumar SY (PRET)
« PRÊT à AGIR avec ETIC pour AWALÉ Sénégal ci RÉEWUM NGOR »
Contacts:
77 750 91 47
77 455 72 12 »
LA FÉCONDITÉ PASSE SOUS LA BARRE DE CINQ ENFANTS PAR FEMME AU SÉNÉGAL
La fécondité a enregistré une nette baisse en une trentaine d'années au Sénégal, où le nombre moyen d'enfants par femme est désormais inférieur à cinq, selon un rapport de l'ANSD
La fécondité a enregistré une nette baisse en une trentaine d'années au Sénégal, où le nombre moyen d'enfants par femme est désormais inférieur à cinq, selon un rapport de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
L'indice synthétique de fécondité est passé de "6,4 à 4,7 entre 1988 et 2019", selon ce rapport consulté lundi sur le site de l'ANSD. La population, qui était de 13,5 millions en 2013, lors du dernier recensement, a été estimée par l'ANSD à plus de 17 millions d'habitants en 2021 dont 50,2% de femmes et 49,7% d'hommes. "La moitié de la population du Sénégal en 2021 est âgée de moins de 18 ans", preuve "du caractère jeune de la population", ajoute le rapport.
Les statistiques indiquent par ailleurs qu'en dépit d'une hausse continue de la population urbaine sur le temps long, celle-ci reste minoritaire: 52,7% des habitants du pays vivaient hors des villes en 2021.
L’ÉTAT N’A PAS SU CONSTRUIRE UN SYSTÈME HOSPITALIER DIGNE DES...
C’est une autre voix autorisée qui se prononce sur l’affaire Astou Sokhna, mais surtout au-delà, le système de santé lui-même. Pr Abdoul Kane constate d’abord que « ce qui a été fait jusqu’ici n’a pas été couronné de succès
C’est une autre voix autorisée qui se prononce sur l’affaire Astou Sokhna, mais surtout au-delà, le système de santé lui-même. Pr Abdoul Kane constate d’abord que « ce qui a été fait jusqu’ici n’a pas été couronné de succès par rapport à l’argent qui a été mis » dans le secteur. Au micro de iRadio, le cardiologue appelle à un « audit exhaustif et sans complaisance » du système.
La Coalition pour la santé et l’action sociale a sorti un communiqué pour parler de la situation qu’on vit aujourd’hui avec la guéguerre entre les médecins et les patients, de façon générale la crise de la santé au Sénégal. Pourquoi ?
Il est vrai que ce ne sera pas la première fois qu’on relève des drames dans nos structures de santé. Ce ne sera pas non plus la première fois que les populations expriment ce ressenti sur les nombreux dysfonctionnements de notre système sanitaire. Ce qui, pour nous, est une réalité reconnue par une frange importante de nos populations qui vivent beaucoup de pénibles épisodes dans nos structures de soins. Mais, nous avons l’impression que cette crise est particulière parce qu’elle cristallise différentes entités dans une dynamique qui, hélas, pourrait ne pas être celle qui doit appeler à la sérénité qui sied. Les pouvoirs publics ont eu à faire, dans un premier temps, des sorties qui peuvent être par endroit malencontreuses puisqu’ayant très rapidement jugé alors que le droit n’a pas encore été dit.
Bien entendu, ceci a entraîné une crispation au sein des professionnelles de santé qui ont eu cette impression qu’on les jetait en pâture. Et, on voit aujourd’hui qu’ils sont sur leurs gardes et pensent qu’il faut d’abord permettre à la justice de dire le droit en toute sérénité.
Pour vous, qu’est-ce qui doit être mis en avant ?
Ce qui, pour moi, est le plus important, c’est surtout la souffrance des nombreuses familles et des populations qui ont connu des drames similaires dans nos hôpitaux. Pour moi, c’est cette souffrance qu’il faut écouter et entendre. C’est d’abord permettre à ce que la famille d’Astou Sokhna puisse faire son deuil en toute sérénité. Mais, c’est également, au-delà de ce drame, que nous tous nous sachions que nous ne devons pas continuer à vouloir nous rejeter la balle. Chacun a sa part de responsabilité, l’État au plus haut niveau, qui n’a pas su construire un système hospitalier et de soins digne de ce que les populations doivent en attendre. Les soignants, qui sont certes héroïques et braves, par moments, et qui sont en droit de réclamer certains dus, doivent aussi faire une introspection parce que je pense que par rapport à l’éthique, nous devons beaucoup la renforcer à notre niveau. Je pense que le but de tout cela, c’est une réelle refondation de notre système de santé pour qu’enfin, les populations sénégalaises se sentent en sécurité.
Faut-il aller à des assises du système de santé au Sénégal ?
Le problème du Sénégal, c’est que le terme ‘’états généraux’’ est presque galvaudé. Cela ne sera pas la première fois. Je pense qu’il est important aujourd’hui que l’on comprenne que la cosmétique ne peut pas perdurer. Pendant longtemps, on a parlé des prouesses qui ont été réalisées mais le résultat est là. Cela veut dire qu’il faut quand même une volonté, qu’on sente cette vision qui change. Il faut que les paradigmes changent. Il faut déjà qu’on sache que ce qui a été fait jusqu’ici n’a pas été couronné de succès, en tout cas pas aussi efficient par rapport à l’argent qui a été mis. Si on veut, on peut l’appeler ainsi mais je pense que c’est surtout prendre conscience au plus haut niveau qu’il faut changer d’approche, de vision. Une fois que ceci est fait, peut-être qu’on peut avancer vers ce qu’on pourrait appeler des assises. Mais, ce qui est le plus important, c’est que vraiment, pour une fois, des solutions concrètes puissent être apportées et (elles) doivent aussi partir d’un audit exhaustif et sans complaisance de pourquoi cela n’a pas marché jusqu’ici. Et, surtout que les responsabilités souvent partagées aussi bien de l’État, des administrateurs de nos systèmes de santé, de nos ministères de la Santé mais également de nous soignants, du rôle qu’on a pu jouer pour que les choses ne marchent pas.
CAN FÉMININE, LE SÉNÉGAL DOIT S’ATTENDRE À DU LOURD
L’équipe féminine du Sénégal, qualifiée à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), après 10 ans d’absence, est assurée de tomber dans la poule du Maroc, le pays organisateur, ou le Nigeria ou le Cameroun, deux cadors du football africain.
Dakar, 27 avr (APS) – L’équipe féminine du Sénégal, qualifiée à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), après 10 ans d’absence, est assurée de tomber dans la poule du Maroc, le pays organisateur, ou le Nigeria ou le Cameroun, deux cadors du football africain.
Les Lionnes ne sont pas tête de file pour le tirage au sort de la CAN 2022 qui aura lieu ce vendredi à 20h 30 au Complexe Mohamed VI de Rabat (Maroc).
Elles chercheront à faire mieux contre ces trois sélections (Maroc, Nigeria et Cameroun) qui ont été choisies comme tête de file en raison de leurs récents résultats.
Le Maroc abritera la compétition du 2 au 23 juillet et pour la première fois, 12 sélections nationales y prendront part.Outre le Maroc (pays hôte), le Cameroun (2-ème équipe la mieux classée), le Nigeria (tenant du titre), le Sénégal, les autres équipes qualifiées sont le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, l’Afrique du Sud, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda et la Zambie.
A part, le Maroc qui est dans la poule A, le Cameroun dans la poule B et le Nigeria dans la C, les autres, le Togo, l’Ouganda, la Zambie, le Burundi, la Tunisie, le Sénégal, le Botswana, le Burkina Faso et l’Afrique du Sud seront dans le même pot, selon la CAF.
Trois pots additionnels seront utilisés et chacun de ces pots contiendra trois (3) boules, poursuit la CAF, expliquant la procédure du tirage au sort.
La première boule tirée du pot 1 ira dans le groupe A, celui du Maroc, une boule sera tirée du pot A pour déterminer sa position (A2, A3, A4) dans le groupe.
La deuxième boule tirée du pot 1 ira dans le groupe B, une boule sera tirée du pot B pour déterminer sa position (B2, B3, B4) dans le groupe, poursuit le même texte.
La troisième boule tirée du pot 1 ira dans le groupe C, une boule sera tirée du pot C pour déterminer sa position (C2, C3, C4) dans le groupe.
Cette procédure sera répétée pour toutes les équipes restantes du pot 1, ajoute la CAF, relevant que les poules seront ainsi constituées de quatre équipes chacune.
POUR UNE EXPRESSION DE LA JUSTICE ET UNE ÉVALUATION PROSPECTIVE RIGOUREUSE DU SYSTÈME SANITAIRE NATIONAL
Le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels - COMMUNIQUÉ DU COSAS
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la Coalition pour la Santé et l’Action sociale (Cosas), reçue le 26 avril, à propos de la situation dans le secteur sanitaire marquée par l’affaire Sokhna Astou.
« Le bureau de la Coalition pour la Santé et l’Action sociale s’est réuni le dimanche 24 avril 2022 et a examiné, entre autres points, la crise sans précédent, provoquée par le décès inopiné d’une femme enceinte hospitalisée à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, le 31 mars 2022. La COSAS présente ses condoléances à la famille éplorée et prie pour le repos de l’âme de la défunte au Paradis.
Ce drame a provoqué une vive réaction de la famille de la défunte, qui a porté plainte contre les prestataires de soins, entraînant la poursuite de six sages-femmes (dont quatre ont été placées sous mandat de dépôt) pour négligence médicale. Tant et si bien que ce scandale sanitaire, venant à la suite de beaucoup d’autres, qui d’ailleurs ne constituent que la face visible de l’iceberg, a cristallisé les passions et donné lieu à une clameur publique inédite et des tiraillements inquiétants.
La COSAS, qui se veut un cadre regroupant des professionnels de la santé, des représentants des consommateurs, des associations de patients, des organisations communautaires, des hommes et femmes de médias, etc. a toujours milité pour que les soignants soient mis dans les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent, non seulement rester au service du patient et de la société mais aussi allier à leurs compétences techniques, une humanité indissociable du projet de soin. C’est pourquoi, elle suit avec attention particulière cette situation de tension née du cas de la dame Astou Sokhna. Nous tous devrons tirer toutes les leçons pour aller de l’avant. Pour ce faire, la COSAS en appelle au sens de responsabilité et à la sérénité des uns et des autres et offre sa médiation pour un dénouement rapide de cette crise.
La COSAS réitère sa position, selon laquelle le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels mais plutôt d’une évaluation prospective rigoureuse sans complaisance de notre système de santé et la mise en œuvre systématique des mesures correctrices.
Cette initiative que nous comptons apporter comme contribution décisive et qui ne serait pas une de plus à ranger dans les tiroirs, devra impliquer, outre les acteurs du système sanitaire, l’ensemble des parties prenantes (élus locaux, société civile dont les collectifs citoyens, les syndicats, les professionnels de la presse, les associations de consommateurs, les leaders religieux... ainsi que le gouvernement et les partis politiques). Elle devra conduire à l’élaboration d’une politique de santé et à des réformes concertées et durables du système national de santé.
Par ailleurs, elle entend militer pour renforcer l’équité en santé en prenant en charge les intérêts des couches vulnérables de la société.
Pour rappel, la COSAS depuis sa création en 2017 se veut une organisation d’alerte et de veille sur la gouvernance sanitaire. Conformément à ses missions, elle compte s’investir pour la promotion de normes de transparence, d’équité et de liberté au sein des structures sanitaires. Ceci pour contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et de promouvoir l’éthique et les bonnes pratiques.
Ensemble nous pouvons bâtir un système de santé performant et inclusif adossé aux valeurs éthiques ! »
LE MARCHE RWANDAIS DÉSORMAIS OUVERT AU OPÉRATEURS ECONOMIQUES SÉNÉGALAIS
Le responsable des investissements et des partenariats stratégiques au sein de l’agence Rwanda Finance Limited, Tudy Muelo, invite les opérateurs investisseurs et acteurs sénégalais du business à s’intéresser aux opportunités qu’offre l’économie rwandaise
Dakar, 27 avr (APS) - Le responsable des investissements et des partenariats stratégiques au sein de l’agence Rwanda Finance Limited, Tudy Muelo, invite les opérateurs, investisseurs et acteurs sénégalais du business à s’intéresser aux opportunités qu’offre l’économie rwandaise.
"Nous invitons nos amis sénégalais qui sont des opérateurs économiques, des investisseurs et des acteurs du business à venir au Rwanda pour y investir et profiter des diverses et nombreuses facilités qu’offre le Rwanda à travers le Centre financier international de Kigali", a-t-il dit.
Tudy Muelo intervenait mercredi lors d’une rencontre au cours de laquelle il présentait le Centre financier international de Kigali, à l’initiative de l’ambassade du Rwanda au Sénégal.
Selon lui, le Sénégal possède de l’expérience dans le domaine de l’investissement, sans compter que des produits existent dans le pays qu’on ne trouve pas au Rwanda.
Muyelo estime que les entreprises sénégalaises "vont apporter de la valeur ajoutée pour le Rwanda".
"Nous avons au Rwanda un programme dénommé +Manufactures Africa+, qui a pour objectif de développer des usines avec un accès gratuit des études de faisabilité et des analyses du marché local. Nous voulons ainsi donner accès aux investisseurs sénégalais qui veulent venir au Rwanda", a fait savoir Muelo.
Compte tenu de la dimension des projets en question, qui sont de petite taille selon lui, il préconise qu’une discussion soit "ouverte avec les opérateurs économiques sénégalais, dans le but de dresser une liste de projets bien documenté".
Le Centre financier international de Kigali a pour spécificité d’être une structure d’affaires et de finance ouvertE à toute l’Afrique, selon Tudy Muyelo.
"Il a une vocation régionale et panafricaine pour faciliter les flux transfrontaliers, que ce soit dans l’investissement ou dans l’import-export à travers tout le continent", a expliqué le responsable des investissements et des partenariats stratégiques au sein de Rwanda Finance Limited.
Il affirme que l’absence de contrôle de change compte parmi les avantages du Centre financier international de Kigali, ainsi que la présence "presque totale" de la fibre optique dans tout le pays, avec un taux de pénétration de 96%.
Tudy Muyelo cite également la possibilité d’ouvrir une société "en un temps record, en 6 heures de temps", ou encore l’existence d’une plateforme en ligne jugée conforme aux standards internationaux.
Cette rencontre de présentation du Centre financier international de Kigali s’est tenue en présence d’investisseurs sénégalais et de l’ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Jean Pierre Karabaranga.
DÉCÈS EN COUCHES D’ASTOU SOKHNA, UNE PRÉSENCE MASSIVE AU PROCÈS DES SIX SAGES-FEMMES
De nombreuses personnes se sont déplacées au tribunal de Louga (nord) aux premières heures de la matinée pour assister au procès de six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger
Louga, 27 avr (APS) – De nombreuses personnes se sont déplacées au tribunal de Louga (nord) aux premières heures de la matinée pour assister au procès de six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger après le décès en couches le 1er avril d’une patiente à la maternité de l’hôpital régional, a constaté l’APS.
Il s’agit de dizaines de personnes visibles devant le tribunal et ses alentours. Parmi elles, de nombreux agents de santé, venus apporter leur soutien aux sages-femmes pointées du doigt dans cette affaire.
Sur place, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé par la Police qui veille au grain et filtre les entrées. Seuls les témoins, proches des parties prenantes et journalistes ont pour l’heure été autorisés à accéder à la salle d’audience.
Cette affaire judiciaire est partie du décès le 1er avril en couches d’Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye. Ses proches pointent du doigt une négligence du personnel hospitalier. La patiente ayant attendu en vain plusieurs heures pour subir une césarienne.
Son époux dépose alors une plainte devant le procureur de Louga pour non-assistance à personne en danger. L’enquête menée par la police a débouché sur l’inculpation de six sages-femmes et le placement sous- mandat de dépôt de quatre d’entre elles plus de deux semaines après le décès d’Astou Sokhna.
Les circonstances du décès de cette femme d’une trentaine d’années avaient suscité une vague d’indignation et une grande émotion dans l’opinion publique. Poussant le ministère de la Santé à déployer sur place, une mission d’enquête administrative qui a débouché sur la prise de mesures conservatoires à l’encontre de certains agents de cette structure hospitalière du nord du pays.
Dès le 13 avril, le directeur du centre hospitalier, Amadou Guèye Diouf, est limogé en Conseil des ministres et remplacé par un administrateur hospitalier du nom d’Abdallah Guèye.
Dans la foulée, l’Intersyndicale des travailleurs de l’hôpital organise un sit-in pour dénoncer l’empressement avec lequel la tutelle s’y est prise pour sanctionner une partie du personnel médical.
Ils vont être soutenus par beaucoup d’agents de santé à travers une grève ayant paralysé pendant 72 heures une grande partie système sanitaire du pays.