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19 juin 2025
DÉCÈS EN COUCHES D’ASTOU SOKHNA, UNE PRÉSENCE MASSIVE AU PROCÈS DES SIX SAGES-FEMMES
De nombreuses personnes se sont déplacées au tribunal de Louga (nord) aux premières heures de la matinée pour assister au procès de six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger
Louga, 27 avr (APS) – De nombreuses personnes se sont déplacées au tribunal de Louga (nord) aux premières heures de la matinée pour assister au procès de six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger après le décès en couches le 1er avril d’une patiente à la maternité de l’hôpital régional, a constaté l’APS.
Il s’agit de dizaines de personnes visibles devant le tribunal et ses alentours. Parmi elles, de nombreux agents de santé, venus apporter leur soutien aux sages-femmes pointées du doigt dans cette affaire.
Sur place, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé par la Police qui veille au grain et filtre les entrées. Seuls les témoins, proches des parties prenantes et journalistes ont pour l’heure été autorisés à accéder à la salle d’audience.
Cette affaire judiciaire est partie du décès le 1er avril en couches d’Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye. Ses proches pointent du doigt une négligence du personnel hospitalier. La patiente ayant attendu en vain plusieurs heures pour subir une césarienne.
Son époux dépose alors une plainte devant le procureur de Louga pour non-assistance à personne en danger. L’enquête menée par la police a débouché sur l’inculpation de six sages-femmes et le placement sous- mandat de dépôt de quatre d’entre elles plus de deux semaines après le décès d’Astou Sokhna.
Les circonstances du décès de cette femme d’une trentaine d’années avaient suscité une vague d’indignation et une grande émotion dans l’opinion publique. Poussant le ministère de la Santé à déployer sur place, une mission d’enquête administrative qui a débouché sur la prise de mesures conservatoires à l’encontre de certains agents de cette structure hospitalière du nord du pays.
Dès le 13 avril, le directeur du centre hospitalier, Amadou Guèye Diouf, est limogé en Conseil des ministres et remplacé par un administrateur hospitalier du nom d’Abdallah Guèye.
Dans la foulée, l’Intersyndicale des travailleurs de l’hôpital organise un sit-in pour dénoncer l’empressement avec lequel la tutelle s’y est prise pour sanctionner une partie du personnel médical.
Ils vont être soutenus par beaucoup d’agents de santé à travers une grève ayant paralysé pendant 72 heures une grande partie système sanitaire du pays.
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DÉCÈS DE RUDY GOMIS
Le chanteur sénégalais, lead vocal de l’Orchestra Baobab, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, à Ziguinchor - Auteur de multiples tubes, il chantait dans plusieurs langues
Le chanteur sénégalais, Rudy Gomis, lead vocal de l’Orchestra Baobab, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, à Ziguinchor (Sud), a appris l’APS de source médiatique.
Rudy Gomis, auteur de multiples tubes, chantait dans plusieurs langues.
L’Orchestra Baobab, un groupe de musique sénégalais lancé dans les années 1970, était animé par de grands noms tels que Balla Sidibé, Ndiouga Dieng, Issa Cissokho, Rudy Gomis et le guitariste togolais, Attiso Barthélémy, tous les cinq désormais décédés.
Ce groupe mythique avait renoué avec le succès à l’échelle internationale au début des années 2000, après une interruption d’une dizaine d’années.
Il est surtout reconnu pour son style musical alliant sonorités latines, notamment cubaines, rythmes africains (wolofs et sérères, harmonies casamançaises, mélodies traditionnelles d’Afrique subsaharienne ou du Maghreb) et des airs de blues ou jazz par moments.
AFFAIRE ASTOU SOKHNA : LE PROCÈS DES SIX SAGES-FEMMES RENVOYÉ AU 5 MAI
Le juge, a, dans la foulée, rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de la défense
Le tribunal de grande instance de Louga (Nord) a renvoyé jusqu’au 5 mai le procès des six sages-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger après le décès, le 1er avril, d’une femme en couches à la maternité du centre hospitalier régional, a appris l’APS sur place.
Le tribunal des flagrants délits a donné une suite favorable à une requète introduite par la partie civile qui dit n’avoir pas eu accès au dossier.
Le juge, a, dans la foulée, rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de la défense.
Les quatre sages-femmes placées sous mandat de dépôt depuis le 19 avril resteront en prison. Les deux autres avaient été inculpées et remises en liberté.
De nombreuses personnes s’étaient massées devant le tribunal de Louga (nord) aux premières heures de la matinée pour assister au procès.
Il s’agit de dizaines de personnes visibles devant le tribunal et ses alentours. Parmi elles, de nombreux agents de santé, venus apporter leur soutien aux sages-femmes pointées du doigt dans cette affaire.
Sur place, un impressionnant dispositif sécuritaire avait été déployé par la Police pour veiller au grain et filtrer les entrées. Seuls les témoins, proches des parties prenantes et journalistes avaient été autorisés à accéder à la salle d’audience.
Cette affaire judiciaire est partie du décès le 1er avril en couches d’Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye. Ses proches pointent du doigt une négligence du personnel hospitalier. La patiente ayant attendu en vain plusieurs heures pour subir une césarienne.
Son époux dépose alors une plainte devant le procureur de Louga pour non-assistance à personne en danger. L’enquête menée par la police a débouché sur l’inculpation de six sages-femmes et le placement sous- mandat de dépôt de quatre d’entre elles plus de deux semaines après le décès d’Astou Sokhna.
Les circonstances du décès de cette femme d’une trentaine d’années avaient suscité une vague d’indignation et une grande émotion dans l’opinion publique.
Poussant le ministère de la Santé à déployer sur place, une mission d’enquête administrative qui a débouché sur la prise de mesures conservatoires à l’encontre de certains agents de cette structure hospitalière du nord du pays.
Dès le 13 avril, le directeur du centre hospitalier, Amadou Guèye Diouf, est limogé en Conseil des ministres et remplacé par un administrateur hospitalier du nom d’Abdallah Guèye.
Dans la foulée, l’Intersyndicale des travailleurs de l’hôpital organise un sit-in pour dénoncer l’empressement avec lequel la tutelle s’y est prise pour sanctionner une partie du personnel médical.
Ils vont être soutenus par beaucoup d’agents de santé à travers une grève ayant paralysé pendant 72 heures une grande partie système sanitaire du pays.
DÉMANTÈLEMENT D'UN RÉSEAU DE TRAITE DES PERSONNES À KÉDOUGOU
Dix enfants de14 à 20 ans, ont été soustraits des mains des trafiquants qui s’étaient établis sur des sites d’orpaillage du village de Bantaco. Les trafiquants recrutaient des jeunes filles et garçons pour des travaux et pratiques sexuelles forcés
La brigade mobile de gendarmerie de Kédougou (sud-est) a démantelé un réseau de trafic et de traite de personnes, dans le cadre d’une opération ayant permis de sauver 10 enfants d’origine burkinabè, à Bantaco, localité aurifère située dans la commune de Tonboronkoto.
Les dix enfants, âgés entre 14 et 20 ans, ont été soustraits des mains des trafiquants qui s’étaient établis sur des sites d’orpaillage de ce village du département de Kédougou.
Sur place, ils recrutaient des jeunes filles et garçons en provenance des pays limitrophes, qu’ils contraignaient à des travaux et pratiques sexuelles forcés.
La gendarmerie a mis les jeunes victimes à la disposition du service de l’Action éducative et de la protection sociale en milieu ouvert (AEMO) de Kédougou. Celui-ci devrait les remettre à l’ONG "La Lumière", pour leur prise en charge et leur retour dans leur pays d’origine.
La gendarmerie a déployé des agents sur les différents sites d’orpaillage pour mettre fin aux activités des réseaux de trafic de traite de personnes.
Le groupe démantalé, dirigé par des ressortissants burkinabè, avait réussi à développer un vaste réseau de trafic et de traite de personnes entre le Burkina Fao et le Sénégal via le Mali.
Avec des ramifications dans ces différents pays, ce réseau était parvenu à convaincre de nombreux filles et garçons candidats à l’émigration à les rejoindre sur les sites d’orpaillage de Bantaco.
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MACRON, LA FRANCE PÉRIPHÉRIQUE A-T-ELLE PERDU ?
Reportage à la soirée électorale du président sortant Emmanuel Macron et vainqueur de la présidentielle de 2022, au Champ de Mars
Reportage à la soirée électorale du président sortant Emmanuel Macron et vainqueur de l’action présidentielle de 2022, au Champ de Mars.
C’est le 4ème président de l’histoire de la Cinquième République à être réélu après un second mandat et le premier à rempiler depuis l’instauration du quinquennat.
LES ÉLUS DE BBY À LA VILLE DE DAKAR DÉNONCENT LES PRATIQUES DE DIAS
Recrutements non conformes à la règlementation, virement de plus de 2 milliards de crédit, Les élus de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la ville surveillent Barthélémy Dias comme du lait sur le feu
Les élus de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la ville surveillent Barthélémy Dias comme du lait sur le feu. Hier, ils ont pondu un communiqué pour fustiger la gestion du maire de Dakar. D’après Ibrahima Fall, porte-parole des conseillers municipaux élus sous la bannière de la mouvance présidentielle à la mairie de Dakar, le fils de Jean Paul Dias a procédé à des «embauchements non conformes à la réglementation, un virement de crédit nébuleux à hauteur de 2 300 000 000».
«Les collectivités territoriales sont des démembrements de l’Etat, donc soumises aux lois en vigueur. Le décret n°2020 -30 du 08 janvier 2020 fixant les organigrammes types des collectivités territoriales ne prévoit pas ces postes ; ce que le maire Barthélémy DIAS n’ignore pas car il a reçu depuis le 18 février 2022 une lettre circulaire qui l’invite à appliquer ledit décret. Nous dénonçons ces actes fermement car non conformes à la loi, et nous lui demandons d’appliquer dans les meilleurs délais le nouvel organigramme», renseigne un communiqué parvenu hier à «L’AS».
En ce qui concerne la gestion des ressources de la mairie, les élus de BBY précisent que «la promptitude du maire à réaménager le budget primitif» les rend sceptiques». «Des virements à hauteur de 1 500 000 000 F plus une augmentation de la rubrique de la participation diverse 500 000 000 F et des dépenses diverses 300 000 000 F. Nous interpellons le préfet sur ces actes nébuleux qui ressembleraient plutôt à une mobilisation de fonds de campagne électorale», indique le document.
Poursuivant, Ibrahima Fall et Cie demandent à l’Etat d’agir pour faire appliquer l’annulation du bureau municipal de la ville de Dakar. «Suite à la saisine du réseau de veille et d’alerte et du conseil sénégalais des femmes, la cour d’appel de Dakar a prononcé le 19 avril 2022 l’annulation du bureau municipal de la ville de Dakar.
Par conséquent, le maire Barthélémy DIAS est attendu sur la formation d’un nouveau bureau qui respecte la parité dans la désignation des adjoints aux maires. Nous invitons le préfet du département de Dakar, le ministre en charge des Collectivités territoriales et le ministre des Finances à faire respecter la loi et à annuler toutes les délibérations votées lors de la séance du 21 avril 2022 dont l’ordre du jour a été fixé par un bureau municipal invalidé», informe le communiqué.
Saisie de faux médicaments d’une valeur de 230 millions
Les Douanes ne baissent pas les bras dans la croisade contre le trafic de faux médicaments. En effet, les agents des Douanes du poste de Nganda (Kaffrine) ont saisi, vendredi dernier, une importante quantité de faux médicaments sur une Berline de type Peugeot 504. Les gabelous ont effectué la saisie lors d’une patrouille sur l’axe Diamagadio - Ndiao Bambaly - Ndiobène dans la région de Kaffrine, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. D’après le communiqué des Douanes, ladite Berline a été immobilisée à la suite d’une course-poursuite après le refus du conducteur d’obtempérer. La marchandise frauduleuse est composée de divers types de faux médicaments dont des antalgiques, des vitamines, des aphrodisiaques, des antibiotiques et des contraceptifs. La contre-valeur des médicaments est estimée à 228 millions de francs Cfa par le Dr Mamadou Fall Niang, pharmacien établi à Kaffrine. Le conducteur de la berline a été appréhendé et placé en garde à vue.
Le croissant lunaire visible dimanche
Comme à l’accoutumée, l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (Aspa) donne des indications sur la fin du ramadan. Dans un communiqué, le président de l’Aspa, Maram Kaïré, souligne que la conjonction qui correspond au moment précis où la lune se trouve entre le soleil et la terre, aura lieu le samedi 30 avril à 20h29mn qui marque la fin d’un tour de la lune autour de la terre et le début d’un nouveau tour. Ce jour, la lune se couchera avant le soleil, quasiment partout à travers le monde et elle ne sera pas observable dans ces conditions. Toutefois, le dimanche 1er mai, précise la même source, la lune se couchera à 20h09, soit 45mn après le soleil qui se couche à 19h26. Ainsi le croissant lunaire sera alors âgé de 23h et sa surface éclairée sera de 0.95%. Le croissant sera très faible mais observable à l’œil nu (assez difficilement) partout à travers le Sénégal où le ciel est bien dégagé. Sans doute, le lundi 02 mai, la lune se couchera à 21h00, soit 1h33 mn après le soleil qui se couche à 19h27. Elle sera alors âgée de deux jours après la conjonction, ce qui est tardif pour un premier croissant.
Décès de l’ancien gouverneur Thierno Birahim Ndao
L’ancien gouverneur Thierno Birahim Ndao a été rappelé à Dieu hier. Informé de la nouvelle, le chef de l’Etat se dit peiné d’appendre le décès de Thierno Birahim Ndao, ancien gouverneur, ancien maire et magistrat à la retraite. Le Président Macky Sall salue la mémoire d’un grand commis de l’Etat qui a servi avec dévouement son pays. Il présente ses condoléances émues à sa famille.
Le Sénégal invité à suivre l’exemple de la Mauritanie
La Mauritanie est en avance sur le Sénégal par rapport à la transparence sur les licences de pêche industrielle. Greenpeace Afrique se félicite du lancement de la Mauritanie de son 2e rapport de l’Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI). Ainsi le chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique, Abdoulaye Ndiaye, exhorte le Sénégal à suivre l’exemple de la Mauritanie dans la transparence sur les licences de pêche industrielle. Ce rapport traite en effet des informations relatives aux 12 exigences de transparence du standard de la FITI et démontre les efforts mis en œuvre par la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries. Le document met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Contrairement à la Mauritanie, se désole le chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la FITI.
Le maire de Sindia auditionné dans le fond
Le juge du premier cabinet du tribunal de grande instance de Mbour s’est penché hier sur le dossier du maire de Sindia, Thierno Diagne, sous mandat de dépôt. Le magistrat instructeur a entendu hier dans le fond l’édile de Sindia impliqué dans une affaire d‘arnaque et d’expropriation de terres. Pour rappel, Thierno Diagne a été placé sous mandat de dépôt depuis le 15 mars.
Aménagement numérique du territoire
Le ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications a présidé hier une rencontre de haut niveau sur l’aménagement numérique du territoire conformément aux instructions et orientations du chef de l’Etat. Cette rencontre qui a réuni tous les opérateurs et acteurs centraux de l’écosystème a été, selon le ministre Yankhoba Diattara, un moment fort pour passer en revue les différentes réalisations du Sénégal pour réussir le pari de l’équité territoriale en matière de connectivité et de télécommunications. Les acteurs ont relevé des manquements, malgré les efforts déployés par le gouvernement et les opérateurs de télécommunications pour l’accès aux services de télécommunications à un coût abordable. Car, il ressort que certaines localités restent encore faiblement connectées. Mais, le ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications souligne que des améliorations et les corrections seront apportées le plus rapidement possible grâce aux recommandations formulées par les acteurs.
04 morts enregistrés dans un accident à Diass
Un accident s’est produit hier à Bentenier (Diass). Il s’agit d’un violent choc entre un camion frigorifique et un véhicule clando de marque Renault 21. D’après nos confrères de Sentv, le bilan est de 04 morts et plusieurs blessés. Le conducteur du camion était en état d’ébriété.
Fillette tuée à Bargny : L’autopsie écarte la thèse du viol
Du nouveau dans l’affaire Anta Ndiaye, du nom de la fillette de 8 ans qui a été tuée puis abandonnée lundi dernier dans un bâtiment inachevé à Bargny. Selon des sources de Seneweb, l’autopsie a écarté la thèse du viol. D’après le médecin légiste de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, Anta Ndiaye est décédée à la suite d’une asphyxie mécanique par étranglement associé à des lésions de coups et blessures par objet contondant. Toutefois, Dr Thiam a mentionné dans le document médical «l’absence de signes d’agression sexuelle». Pour rappel, le corps d’Anta Ndiaye a été découvert hier par des jeunes qui cherchaient de la ferraille. La police de Bargny a ouvert une enquête pour interpeller le meurtrier.
L’Armée menace
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) attire l’attention de la presse sur les risques et les conséquences de divulguer les secrets et les informations concernant la défense nationale et la sûreté de l’Etat. Dans un communiqué reçu à «L’As», le lieutenant-colonel Saliou Ngom, chargé de l’expédition des affaires courantes de la Dirpa, rappelle que la protection du secret relatif à la défense nationale relève d’un régime juridique strict. Ainsi, il est applicable aux civils, aux militaires et aux étrangers qui, sans en avoir la qualité, procèdent à la divulgation ou diffusion malveillante ou non, des informations y relatives. D’après la même source, les crimes et délits pour atteinte à la défense nationale sont sanctionnées par le Code pénal. A en croire l’officier supérieur de l’armée, tous les documents ayant trait à la préparation et à la conduite des opérations, non rendus publics par l’Etat-major général des Armées, entrent dans cette catégorie. Par conséquent, leur diffusion ou divulgation tombe sous le coup de la loi. Aussi, la Dirpa rappelle-t-elle aux intervenants dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de se garder de diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils l’ont acquis.
Trois employés de C3S volent 78 millions à la boîte
Deux ans de prison ferme, c’est la peine requise par le ministère public contre Cheikh Diop, Pape Omar Ly et Fallou Ngom poursuivis pour abus de confiance et falsification ou suppression de données dans un système informatique. Relevant dans ce dossier une coaction et le délit d’association de malfaiteurs, le parquet estime que les faits ne souffrent d’aucune contestation. D’après les débats d’audience, dans le courant du mois de janvier 2022, Sokhna Ngoné Ndiaye a constaté une manipulation de données informatiques dans l’ordinateur de Fallou Ngom, gestionnaire du dépôt de la compagnie Serigne Seck Sénégal de la Sodida. Pour en avoir le cœur net, les dirigeants de la boîte ont commandité un audit qui a dévoilé un trou de 78 millions Fcfa. Aussitôt, l’entreprise a saisi la justice pour faire la lumière sur ce trou. Au terme de l’enquête, Cheikh Diop, Pape Omar Ly et Fallou Ngom ont été interpellés. Attraits hier devant la barre, les prévenus ont tous contesté les accusations. Selon Fallou Ngom, c’est l’administrateur de la boîte qui lui a donné son code d’accès pour qu’il le remette au contrôleur Pape Omar Ly qui assure la relève en son absence. Il ajoute que trois autres personnes ont accès à cette machine. Entendue à titre de témoin, l’auditrice renseigne que lorsque les prévenus veulent voler le matériel, ils font recours aux bons de 2016 auxquels ils ajoutent un surplus pour ensuite l’ajouter à un bon daté de 2022. La partie civile réclame 100 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. La défense a plaidé la relaxe en faveur des mis en cause qui seront édifiés sur leur sort le 3 mai prochain.
Touba : Une bande d’agresseurs démantelée
Le taximan A. K. Sène a frôlé la mort ! Il a été agressé, nuitamment à Touba, par trois faux clients. Selon des sources de Seneweb, le taximan a reçu un violent coup de machette avant de perdre connaissance. À la suite de leur forfait, les agresseurs ont pris la fuite à bord du véhicule de la victime. Quelques instants plus tard, le taximan reprend ses esprits. Il se rend compte que son taxi a été emporté par ses agresseurs. Ainsi M. Sène dépose une plainte à la police de Touba. Ayant eu écho de l’agression à Touba, les éléments du commissariat central de police de Diourbel ont retrouvé le taxi volé dans un atelier de tôlerie, au cours d’un contrôle de routine. Ainsi les hommes du commissaire Mor Ngom ont mis la main sur le maître des lieux, M. Mar. Ce dernier était chargé de repeindre le taxi d’une autre couleur. Interrogé sur la provenance de la voiture, le tôlier est passé aux aveux avant d’accepter de collaborer avec les limiers. Ainsi le tôlier câble B. Mboup et B. Camara, deux membres dudit gang et leur donne rendez-vous à l’atelier. Une fois sur les lieux, B. Mboup soupçonne une présence policière. Il prend la poudre d’escampette. Moins chanceux que son acolyte en cavale, B. Camara a été interpellé par les limiers. Déférés au parquet pour association de malfaiteurs, vol avec violence commis la nuit, en réunion, M. Mar et B. Camara ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Diourbel. Le fugitif est activement recherché par la police.
LES SÉNÉGALAIS DE METZ DANS LE DUR !
Le Fc Metz file tout droit vers la Ligue 2. Et sa colonie sénégalaise n’y peut rien. A l’image de Opa Nguette, Papa Ndiaga Yade, Ibrahima Niane, Pape Matar Sarr… tous dans le dur.
Le Fc Metz file tout droit vers la Ligue 2. Et sa colonie sénégalaise n’y peut rien. A l’image de Opa Nguette, Papa Ndiaga Yade, Ibrahima Niane, Pape Matar Sarr… tous dans le dur.
L’image a dû choquer certains. Lors du match comptant pour la 33e journée de Ligue 1, le Fc Metz s’était incliné sur la pelouse du Fc Lorient (0-1), Opa Nguette, qui a démarré sur le banc des remplaçants, avait effectué son entrée en jeu à la 73e. Mais quelques instants plus tard, à la 84e, l’ailier sénégalais a été sorti par son entraîneur. Une décision qui frise l’humiliation et qui a occasionné un accrochage entre le joueur et Frédéric Antonetti. En conférence de presse, le technicien français a évoqué ce sujet. «Vous avez vu le match qu’il fait ? On ne peut pas faire des rentrées comme ça. Opa, je l’adore, c’est un type super, mais à un moment donné, il faut qu’il se réveille. Ce que j’ai fait, je l’assume !», a lâché Antonetti. Cette altercation entre le joueur et son coach résume en fait la situation assez compliquée des Sénégalais du Fc Metz qui filent tout droit, avec leur club de cœur, vers la Ligue 2.
«Opa Guette et Ibrahima Niane doivent se réveiller»
Et justement, le cas de Opa Guette est le même que celui de son compatriote, Ibrahima Niane. Freiné dans son élan par une rupture des ligaments croisés, l’avant-centre messin n’arrive pas à retrouver son niveau de jeu, au point de perdre la confiance de son entraîneur qui ne cesse de le sermonner. Auteur de seulement trois petits buts en 22 matchs depuis le début de la saison, celui qui devait être l’homme providentiel des Grenats ne semble être devenu que l’ombre de lui-même.
Son entraîneur, Frédéric Antonetti, lui, cherche encore les raisons : «Avec Niane, j’ai tout essayé. Je ne m’explique pas sa saison…», s’est plaint le tacticien corse suite à la défaite de ses troupes face à l’Om (1-2). Gardé au chaud par le Fc Metz jusqu’à son éclosion, Ibrahima Niane n’a pas mis longtemps à éclabousser les pelouses de Ligue 1 de son talent. Nous étions alors au début de la saison dernière et, après six journées, il trustait la première place du classement des meilleurs buteurs du championnat.
Avec six réalisations en trois matchs, dont un triplé contre Lorient, il portait les Grenats, alors orphelins de Habib Diallo, sur ses jeunes épaules. Mais tout s’est subitement écroulé lors d’un entraînement du mois d’octobre 2020 avec cette méchante blessure qu’il peine à digérer. Le carton rouge écopé lors de la rencontre entre le Metz et Clermont, le dimanche 17 avril dans le cadre de la 32e journée de la Ligue 1 française, en est une preuve de cette période de doute que vit le Sénégalais que son coach ne manque pas de titiller à l’occasion. «Ibrahima est toujours par terre en train de pleurer, de réclamer la faute. Ça devient très pénible. Si on veut être avant-centre, il faut être au combat et il ne l’est pas du tout», a pesté le technicien, comme pour résumer le manque d’efficacité de son buteur.
Seul Pape Matar Sarr…
Quid de son coéquipier et compatriote Pape Matar Sarr ? Le nouveau champion d’Afrique semble le plus «chanceux» au sein de cette communauté sénégalaise. En effet, «PMS» a gagné, depuis quelques matchs, un statut de titulaire. Mais le jeune milieu de terrain semble impuissant face à la grosse vague qui est en train d’envoyer les Grenats au purgatoire. Dans la même situation avec des bouts de matchs, Papa Ndiaga Yade aussi broie du noir. Le joueur passé par Génération Foot et arrivé en 2019 à Metz, est aussi dans le dur. Et peut-être pourrait prendre le même chemin que son ancien coéquipier, Lamine Guèye. Ce dernier a été en janvier dernier, pour la deuxième partie de saison, au Paris Fc.
Formé aussi à Génération Foot, Lamine Guèye, le natif de Mbour, tente de se relancer en division inférieure. Quant au plus jeune du groupe, le défenseur Amadou Salif Mbengue (20 ans), (titulaire contre Brest et sorti après 30 mn), il est en plein apprentissage. Avec cette nouvelle défaite à domicile (0-1) dimanche face à Brest, le Fc Metz, partenaire du club sénégalais Génération Foot, a touché le fond. De quoi nourrir des inquiétudes du côté des Grenats à seulement quatre journées de la fin du championnat de Ligue 1.
UNE SAISIE ESTIMÉE A PRES DE 230 MILLIONS DE FCFA
Un lot de faux médicaments d’une valeur de près de 230 millions de francs Cfa a été saisi dans la région de Kaffrine, précisément à Nganda.
Un lot de faux médicaments d’une valeur de près de 230 millions de francs Cfa a été saisi dans la région de Kaffrine, précisément à Nganda. La Douane, qui poursuit ses opérations « bouclage » sur l’étendue du territoire national, vient ainsi de faire une belle prise, après celles menées « avec succès » le long du Littoral, selon un communiqué. Les agents des Douanes du Poste de Nganda, ont saisi, le vendredi 22 avril 2022, une importante quantité de faux médicaments sur une Berline de type Peugeot 504.
La saisie a été effectuée lors d’une patrouille sur l’axe Diamagadio-Ndiao Bambaly-Ndiobène dans la région de Kaffrine, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Ladite Berline a été « immobilisée à la suite d’une course-poursuite après le refus du conducteur d’obtempérer à la sommation d’arrêt des agents des Douanes », lit-on. La marchandise frauduleuse saisie a permis de découvrir divers types de faux médicaments dont des antalgiques, des vitamines, des aphrodisiaques, des antibiotiques et des contraceptifs. La valeur totale desdits médicaments est estimée à 228 millions de francs CFA par le Dr Mamadou Fall Niang, pharmacien établi à Kaffrine. Le conducteur de la berline a été appréhendé et placé en garde à vue.
LE PROCÈS DU CRASH DE SENEGAL AIR S’OUVRE JEUDI EN AUDIENCE SPÉCIALE
Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique
Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.
Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire.
Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain.
A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris.
Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française. Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda.
L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale. Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil.
A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène. Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737- 800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba.
Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.