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19 juin 2025
GUERRE EN UKRAINE, LA BANQUE MONDIALE ANNONCE DES MAUVAIS JOURS POUR LES ECONOMIES
L’impact de la guerre commence à se faire sentir. Si cette guerre perdure, l’économie mondiale pourrait en pâtir. C’est ce qu’a révélé un communiqué de la Banque mondiale rendu public ce 26 avril 2022 sur les tensions des prix alimentaires et de l’énergie
L’impact de la guerre commence à se faire sentir. Si cette guerre perdure, l’économie mondiale pourrait en pâtir. C’est ce qu’a révélé un communiqué de la Banque mondiale rendu public ce 26 avril 2022 sur les tensions des prix alimentaires et de l’énergie. Selon l’institution financière, cette tension pourrait durer encore des années.
« La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde. Selon la dernière édition du rapport Commodity Markets Outlook publiée par la Banque mondiale, les prix vont se maintenir à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024 », lit-on sur le communiqué de la BM. Qui note que : « la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis la crise pétrolière de 1973. Celle des matières premières alimentaires — dont la Russie et l’Ukraine sont de grands producteurs — et des engrais, dont la production dépend du gaz naturel, n’a jamais été aussi forte depuis 2008 ».
Cette tension, l’énergie va également la subir. Cette année, selon la BM, il y aura une augmentation de 50% des prix de l’énergie. De même que les biens non énergétiques, notamment les produits agricoles et les métaux, qui devraient augmenter de près de 20 % en 2022. « Globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970. Comme c’était le cas à l’époque, ce choc est aggravé par une recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais, explique Indermit Gill, vice-président de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finances et institutions. Il invite les décideurs politiques « à saisir toutes les occasions de stimuler la croissance économique au niveau national et éviter toute action néfaste pour l’économie mondiale. »
Par Yoro DIA
LE TROISÈME TOUR DE LA PEUR
Macron s’était engagé en 2017 à tout faire pour que les Français ne votent plus pour les extrêmes. Il a eu le contraire après son premier mandat. Pour le second, il devra s’inspirer de Roosevelt pour vaincre la peur des Français, quoi qu’il en coûte
La Vème République française a déjà survécu à deux grands défis : l’alternance et la cohabitation. Il faut qu’elle se prépare au troisième grand défi de son histoire : l’arrivée de l’Extrême droite ou de l’Extrême gauche au pouvoir. C’est juste une question de temps, vu la progression de l’Extrême droite de 2002 à 2022. L’ouragan Trump a été soluble dans les institutions américaines, l’Extrême droite ou gauche le sera aussi dans la Vème république. La France a toujours été gouvernée à Droite et les arrivées de la Gauche au pouvoir, comme ce fut le cas pour Mitterrand ou Hollande, ne sont que des parenthèses dans la longue histoire de la France.
Peut-être que l’arrivée de l’Extrême gauche ou l’Extrême droite au pouvoir va hâter l’avènement de la VIème République parce que la Vème, telle qu’elle fonctionne actuellement, n’est plus celle du Général De Gaulle, qui n’aurait jamais accepté la cohabitation, étant convaincu par principe qu’un Président désavoué par les électeurs doit démissionner. Il prêchera par l’exemple quand son referendum de 1969 sur la suppression du Senat fut rejeté.
La France va retrouver les urnes en juin pour des élections législatives que les extrêmes gauche et droite veulent transformer en un troisième tour, afin d’imposer à Macron une cohabitation. La première cohabitation Mitterrand/Chirac fut tendue, la deuxième, Mitterrand/Balladur, le fut moins et la troisième, Chirac/Jospin, la plus longue (5ans), fera penser à certains observateurs, que la France n’est jamais aussi bien gouvernée que sous la cohabitation. Cette dernière cohabitation, Chirac/Jospin, s’est déroulée à merveille parce que le Président Chirac avait compris qu’à défaut de démissionner, comme l’aurait certainement fait De Gaulle, il devait se contenter de changer de statut en passant de président de la République à «résident de la République», pour reprendre l’expression de Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde. Evidemment en cas de cohabitation, le président de la République est ravalé au rang de «résident de la République», par ce que le Premier ministre, chef de la Majorité, définit et conduit la politique de la Nation. Le président de la République reste le chef de l’Armée, mais il n’en a plus le commandement, qui dépend du Premier ministre et de son ministre de la Défense.
Ce sont ces règles imposées par la cohabitation Chirac/Jospin qui expliquent la non-intervention de l’Armée française lors du coup d’Etat du Général Robert Guei en Côte d’Ivoire le 24 décembre 1999, parce que le Premier ministre Jospin était contre ; et qui expliquera aussi a contrario la rapidité de l’intervention française pour arrêter les rebelles en marche vers Abidjan, lors de la rébellion armée lancée le 19 septembre 2002. Si Serval a pu être déclenché aussi rapidement en janvier 2013, c’est parce que Hollande avait les coudées franches, ce qui n’était pas le cas de Chirac en 1999, lors du coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Donc une éventuelle cohabitation politique en France aura forcément des répercussions sur les engagements politiques et militaires de la France en Afrique.
Avec un cumul des votes extrêmes qui dépassent 50% au premier tour, la France saborde son ambition universaliste et se renferme sur elle-même, pour devenir un pays normal et ordinaire. Quel dommage, car elle a donné au monde la Révolution française de 1789, qui est le meilleur héritage politique du siècle des lumières, alors que la montée des extrêmes est celui des frustrations, des peurs contre la mondialisation, contre l’Europe et contre l’islamisme. Le Président Macron s’était engagé, en 2017, à tout faire pour que les Français ne votent plus pour les extrêmes. Il a eu le contraire après son premier mandat. Pour le second mandat, il devra s’inspirer du Président Franklin D. Roosevelt pour vaincre la peur des Français, «quoi qu’il en coûte». Ça n’avait pas coûté grand-chose à Roosevelt, qui avait convaincu et rassuré les Américains en leur disant, dans son discours d’investiture, que «la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même». Débarrassée de la peur, l’Amérique de Roosevelt sortit de la Dépression des années 1930 et conduisit le monde à la victoire contre le fascisme et le nazisme, deux extrêmes droites qui s’étaient aussi appuyées sur les frustrations et la peur pour arriver au pouvoir, comme tente de le faire Madame Le Pen.
LA SORTIE DES HÔTELIERS CONTRE LE MINISTRE DU TOURISME ET L’AFFAIRE ASTOU SOKHNA À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur la sortie des hôteliers pour interpeller leur ministre de tutelle, le procès des sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord), poursuivies dans l’affaire Astou Sokhna
Dakar, 27 avr (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur la sortie des hôteliers pour interpeller leur ministre de tutelle, le procès des sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord), poursuivies dans l’affaire Astou Sokhna, récemment décédée en couches, dans cette structure sanitaire.
Le président du Syndicat patronal de l’industrie touristique et hôtelière du Sénégal (SPHS) a interpelé, mardi, lors d’une conférence de presse, le ministre du Tourisme et des Transport aériens, Alioune Sarr, sur la mise en oeuvre des directives du chef de l’Etat pour la relance de ce secteur.
’’Non-respect des directives présidentielles : les hôteliers découpent Alioune Sarr’’, dit WalQuotidien.
’’Leur ardeur longtemps retenue par leur président Mamadou Racine Sy, les hôteliers ont piqué une crise de nerfs et ont taillé en pièces Alioune Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens’’, écrit Walf.
Selon le journal, les hôteliers reprochent à leur ministre de tutelle de ’’tarder, depuis deux ans, à mettre en œuvre les mesures décidées par le chef de l’Etat pour appuyer l’industrie touristique et hôtelier fortement secouée par la Covid-19’’.
’’Ainsi, tour à tour, les patrons de réceptifs ont fustigé cette poudre aux yeux que leur jette le ministre qui fait fi des instructions de Macky Sall et lui a fait dire, à Pointe Sarène, que le secteur a bénéficié de 75 milliards de francs. Ce qu’ils ont démenti sans réserve’’, fait savoir la publication.
Sur le sujet, Vox Populi affiche à la Une : ’’Blocage du crédit hôtelier, de la mise en œuvre du mémorandum remis au chef de l’Etat : Racine Sy charge le ministre Alioune Sarr’’.
La publication rapporte ces propos de Racine Sy : ’’Nous avons aujourd’hui, l’impression qu’il n’y a plus de ministre du Tourisme. Nous demandons à la tutelle de se ressaisir et de nous faciliter la tâche’’.
L’Info souligne que ’’les professionnels du Tourisme qui ont traversé deux années difficiles à cause de la pandémie du Covid-19, ont procédé hier, à l’évaluation du mémorandum d’octobre 2020 et portant sur six points’’.
Selon L’As, ’’le patronat du Tourisme tire sur Alioune Sarr’’. Le Quotidien est aussi allé dans le même sens en titrant : ’’Crise du secteur du tourisme : Tour des lamentations’’.
D’autres journaux se sont intéressés à l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord).
Quatre sages-femmes de cette structure sanitaire ont été placées sous mandat de dépôt ’’pour non-assistance à personne en danger’’. Elles seront jugées ce mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Louga en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté.
’’Louga, affaire Astou Sokhna : la pression accouche du pardon’’, affiche à Une le quotidien Bës Bi Le Jour.
La publication signale que ’’tous les ingrédients semblent réunis pour une baisse de la tension à la veille du procès des agents de santé de l’hôpital de Louga’’.
En effet, ’’la famille omarienne a réuni hier les parents de la défunte, l’intersyndicale et l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Gueye Diouf. Cet apaisement pourrait donner un verdict… d’apaisement, même si les acteurs de la santé ont annoncé une forte mobilisation devant le Tribunal’’, écrit le journal.
Selon La Tribune, ’’le sursis se dessine pour les sages-femmes incriminées’’.
’’C’est ce mercredi que s’ouvre devant le Tribunal de grande instance de Louga, le procès de l’affaire dite Astou Sokhna. Mais avec la médiation entreprise la veille par Serigne Cheikhou Tall de la famille Omarienne de Louga, les parents de la victime qui ont accordé le pardon aux sages-femmes vont retirer leur plainte et permettre au tribunal de prononcer le sursis contre les prévenus’’, indique la publication.
Le Soleil a mis le focus sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau mondial marqué par les tensions consécutives à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
’’Prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau international : la grosse alerte de la Banque mondiale’’, titre le journal, notant que c’est ’’le plus grand choc sur les produits de base depuis les années 1970’’.
’’Les prix de l’énergie devraient grimper, cette année, de 50% et ceux du blé de 40% du fait de la guerre en Ukraine’’, signale la publication.
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PROCES DES SAGES-FEMMES AU TRIBUNAL DE LOUGA ET LES ELECTIONS LEGISLATIVES DE JUILLET 2022 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 27 avril informent sur le procès des sages-femmes incriminées dans l'affaire Astou Sokhna, cette jeune femme décédé en couche à l'hopital régional de Louga et les questions politiques liées aux prochaines législatives.
Les quotidiens parus ce mercredi 27 avril informent sur le procès des sages-femmes incriminées dans l'affaire Astou Sokhna, cette jeune femme décédé en couche à l'hopital régional de Louga et les questions politiques liées aux prochaines législatives. Suivez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
«LE SENEGAL EST LE QUATRIEME PAYS QUI ENGRANGE LE PLUS D’INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE»
C’est l’avis de Papa Ndiaye, PDG Afrif Founds et membre du Conseil d’administration de l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque
Le sénégalais Papa Ndiaye, membre du Conseil d’administration de l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque et Président Directeur Général d’AFIG Founds a soutenu que le Sénégal est le quatrième pays à engranger le plus d’investissements dans toute l’Afrique. Un classement du a plusieurs facteurs dont l’environnement infrastruturel, le développement des affaires et celui des télécoms.
Pour la première fois depuis l’apparition de la pandémie liée au Coronavirus, l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque (AVCA) tient sa conférence annuelle. Et pour la 18ème édition, c’est sur Dakar que le choix des organisateurs a porté. Pendant une semaine, la ville sera la capitale africaine de la finance et de l’investissement. Avant le début des travaux prévus ce mardi, une conférence de lancement a été organisée par les organisateurs. Notre compatriote Papa Ndiaye est l’un des trois participants. Ce dernier qui dirige AFIG Founds, l’un des plus gros fonds d’investissement opérant en Afrique et basé au Sénégal, explique que notre pays est le quatrième dans toute l’Afrique à engranger le plus d’investissements. ‘’Le Sénégal est le quatrième pays qui engrange le plus d’investissements dans toute l’Afrique. Cela est dû au nombre de transactions. C’est ici qu’on a vu pour la première fois en Afrique ce qu’on appelle Unicorn. Ce qui veut dire que sur le plan technologique, il y a eu beaucoup d’avancées’’, a-t-il dit, hier lors de la conférence de presse.
Selon lui, dans le secteur de l’investissement en Afrique de manière globale, il y a eu une période de semi-stagnation dans les années 2000, mais, la donne a changé. Pour lui, il y a une recrudescence de la croissance, ainsi que la présence d’un bon nombre de gestionnaires de fonds qui s’est plus que doublée durant ces dernières années. ‘’Tout ce qui est volet technologique, infrastructurel et digital est en plein essor dans ce pays. Le Sénégal a un rôle important à jouer dans cela. Les participants à cette conférence ont été unanimes par rapport à la qualité de l’infrastructure et des ressources technologiques’’, a fait savoir Ndiaye.
Télécoms, infrastructures, environnent des affaires
Ces facteurs, d’après lui vont faire de Dakar la capitale de l’investissement et de la finance mondiale pour l’Afrique durant cette semaine. Plusieurs facteurs expliquent ce classement de notre pays. Il en vite trois qu’il considère comme les plus marquants. Il s’agit, selon lui de l’environnement infrastructurel, du développement des télécommunications, de l’environnement des affaires, mais aussi et surtout de la paix sociale. ‘’Sur le volet des télécoms, on au Sénégal la fibre optique, la 4G et autres. L’infrastructure de base donne beaucoup de facilitations aux personnes, et leurs biens. Il y aussi un capital humain très développé avec une ressource humaine très bien fournie’’, a détaillé celui qui siège au Conseil d’administration de l’AVCA depuis une douzaine d’années. Il note également un environnement des affaires très développé avec la présence de nombreuses banques étrangères comme celles venues du Nigéria, de l’Europe, mais aussi locales, précisant que le ‘’cadre légal aussi participe à faire venir les investisseurs avec des contrats en bonne et due forme’’. Il a cependant suggéré aux autorités d’améliorer l’environnent financier, juridique et fiscal. Cette conférence qui prend fin vendredi aura pour thème : ‘’Résurgence, résilience et résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins’’. Il est attendu un nombre record de participants entre 500 et 700 personnes.
«LE SENEGAL EST UN PAYS ATTRACTIF POUR LES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL»
Un choix qui s’explique, selon le ministre Amadou Hott, par la stabilité et la situation géographique du Sénégal.
A l’occasion de la 18ème conférence annuelle de l’Association africaine du Capital investissement et du capital-risque (AVCA), Dakar sera durant cinq jours la capitale de la Finance mondiale pour l’Afrique. Un choix qui s’explique, selon le ministre Amadou Hott, par la stabilité et la situation géographique du Sénégal. Un pays attractif pour les investissements en capital.
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a expliqué le choix de l’Association africaine du Capital-investissement et capital-risque (AVCA) de venir à Dakar et d’y tenir sa conférence annuelle par la stabilité, la situation géographique du Sénégal et tout le travail que fait le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires et des réformes. L’AVCA, qui regroupe des professionnels des fonds d’investissement, tient dans la capitale sénégalaise sa 18ème conférence annuelle jusqu’à vendredi. « Le Sénégal est un pays attractif pour les investissements en capital, mais aussi pour les sociétés d’investissement en capital et leurs professionnels.
L’idée, c’est non seulement d’attirer du capital pour les Petites et moyennes entreprises (PME), les entreprises, les projets publics/privés, mais aussi d’attirer les professionnels d’industries pour qu’ils soient basés au Sénégal avec leurs familles », a dit Hott. Le ministre, qui présidait la cérémonie d’ouverture officielle de cet événement, a soutenu que le Sénégal veut permettre aux professionnels du capital management de travailler à partir du Sénégal où ils peuvent rayonner un peu partout en Afrique.
Ils pourront aussi, selon lui, bénéficier des infrastructures de transport, le Train express régional (TER), le Bus rapide transit (BRT) et Air Sénégal qui pourra transporter tous ces professionnels qui voyagent beaucoup. « Ces travailleurs gèrent des milliards, dès fois même des milliers de milliards de dollars pour certains. C’était important de leur donner un message d’espoir et de leur dire que le Sénégal est prêt à les accueillir avec leurs entreprises », a fait savoir Amadou Hott.
Cette conférence annuelle a pour thème : «Résurgence, résilience et résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins». Des panels et des conférences, qui seront animés par des acteurs du secteur, vont rythmer cette conférence au cours de laquelle sont attendus entre 500 et 700 participants. Un nombre record selon les organisateurs
LE MINISTRE DE LA SANTE A TOUT FAUX
L’abrogation de l’arrêté de Madame Aïcha Goundiam par le Ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) va à l’encontre de l’Arrêt de la Cour Suprême rendu dans cette affaire
L’abrogation de l’arrêté de Madame Aïcha Goundiam par le Ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) va à l’encontre de l’Arrêt de la Cour Suprême rendu dans cette affaire. Quand le ministre et la directrice de la nouvelle agence de régulation pharmaceutique disent à tour de rôle que Mme Goundiam n’a pas de bail de l’Ipres propriétaire des locaux, on ne peut que s’inscrire en faux contre de telles affirmations mensongères et malhonnêtes car l’Ipres est doublement dans l’illégalité sous influence politique du Msas :
1- Après la fin des travaux de réfection, Mme Aïcha Goundiam avait son droit de priorité pour obtenir un bail.
2- Ce droit de priorité lui a officiellement été confirmé par courrier de réservation du bail le 17 décembre 2018 (Voir ci-contre). Elle y a favorablement répondu en janvier 2019.
Mais l’Ipres n’a pas respecté ses engagements ! Il a donné le bail à une autre pharmacienne cousine du Chef de l’Etat et épouse d’Abdoulaye Baldé, « allié » de Macky Sall. Contrat frauduleux signé par Mme Aminata Gassama en août 2020. Or l’Ipres c’est quasiment l’Etat, puisque c’est en majorité l’Etat ! Cela veut dire qu’un document officiel signé par le Dg de l’Ipres engage l’Ipres donc l’Etat, puisqu’il y a continuité de l’Etat !
Seulement voilà, l’Ipres a donné le local à Mme Aminata Gassama en lui faisant cosigner un contrat de bail frauduleux comportant une clause de responsabilité qui dit que : « Le preneur s’engage à prendre en charge la réparation de tous dommages et le règlement de toutes indemnités auxquelles l’institution pourrait être condamnée et qui soient consécutifs à l’attribution de ce bail à son profit. « Il peut s’agir notamment du paiement d’une éventuelle indemnité d’éviction au profit d’une structure qui bénéficiait d’une priorité relativement à ce bail, en application des dispositions de l’Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général relatives au bail commercial ».
Un tel contrat de bail avec une telle clause frauduleuse ne doit pas passer, car cela voudrait dire que n’importe quel propriétaire d’un local ou d’un quelconque bien immobilier pourrait faire sortir un locataire à tout moment au profit d’un locataire fortuné qui accepterait cette clause
LA PSYCHOSE S’INSTALLE A BARGNY
C’est l’émoi et la consternation chez la famille de A. Ndiaye du nom de la petite fille de sept ans retrouvée morte ce lundi à Bargny Kipp Barrage
24 heures après la mort atroce d’une petite fille du nom de A. Ndiaye au quartier Kipp Guinaw Rail de Bargny, la maison de la famille éplorée ne désemplit toujours pas. Les supputations vont bon train sur les conditions du drame. Amis, voisins et autorités font le déplacement pour présenter leurs condoléances. L’enquête ouverte par les policiers suit son cours pour faire la lumière sur cette mort tragique et identifier le ou le(s) auteurs.
C’est l’émoi et la consternation chez la famille de A. Ndiaye du nom de la petite fille de sept ans retrouvée morte ce lundi à Bargny Kipp Barrage. A Darou 2, chez la famille éplorée, les visages groggy en disent long sur la nuit pénible traversée à l’annonce de la triste nouvelle. Dès les premières heures de la matinée d’hier, la maison mortuaire était déjà prise d’assaut par le voisinage. Tous sont venus s’enquérir des circonstances de ce drame et présenter les condoléances comme il est d’usage.
Moussa Ndoye est un oncle de la petite fille. Stoïque, il essaie tant bien que mal de parler à l’assistance. « Nous nous en remettons en Dieu mais triste est de constater que notre nièce nous a quittés en plein mois de Ramadan dans des conditions si douloureuses», a-t-il dit avant de réclamer justice. « Nous demandons que justice soit faite et que le ou les auteurs de ce crime odieux sont traduits devant la justice pour que plus jamais pareille situation ne se reproduise », a pesté le jeune réparateur de téléphones portable.
A Kipp, localité située dans la partie nord de la commune de Bargny, les commentaires vont bon train sur la mort atroce de Anta Ndiaye. Chacun y va de sa version. Habitant dans les environs immédiats du lieu où le corps de la petite Anta a été découvert, Serigne Khouma nous explique dans quelles circonstances il a vu le corps. « Je venais juste de déposer un client dans le quartier Kipp Carrière. C’est ainsi que j’ai vu les gens prendre d’assaut le bâtiment en construction. Une fois à l’intérieur, j’ai pu apercevoir le corps allongé sur le dos.
La victime était inerte et son corps ne présentait pas des lésions apparentes. Certains avancent la thèse du viol mais à mon niveau je ne peux me prononcer la dessus » témoigne l’homme. A Guinaw Rail, comme partout ailleurs à Bargny, le drame alimente les débats. La psychose est palpable. Beaucoup de parents se sentent tourmentés rien qu’à l’idée qu’un tueur en série ou un prédateur sexuel soit en liberté. Selon les proches du maire Djibril Faye, une délégation de l’institution municipale devait se rendre chez la famille de la victime hier.
A noter que le quartier Kipp Barrage et ses environs connaissent une insécurité grandissante du fait de la situation insalubre et du manque d’éclairage. Les autorités communales profitent de l’occasion pour plaider pour l’érection d’un poste de police à Guinaw Rail pour pallier à cette situation. Du côté de la police, on assure que l’enquête se poursuit sans entrer dans les détails. Le rapport d’autopsie va certainement donner des indications sur la mort tragique de la petite Anta Ndiaye.
200 FAMILLES SOMMEES DE QUITTER DES MAISONS ILLÉGALEMENT OCCUPÉES AUX PARCELLES ASSAINIES JAXAAY
Ces logements, dans lesquels des pères et mères de famille habitent, seront donnés à des personnes victimes d’inondations
Au total, 200 familles risquent de se retrouver dans la rue à partir du 15 mai prochain si elles ne trouvent pas un logement d’ici cette date fatidique. Elles ont été sommées de quitter les maisons inachevées et non attribuées qu’elles occupent depuis près de dix ans pour certaines et moins pour d’autres. Ces logements, dans lesquels des pères et mères de famille habitent, seront donnés à des personnes victimes d’inondations et relogées à Jaxaay et Tawfex et qui voudraient bénéficier d’autres maisons. C’est du moins ce que soutiennent nos malheureux interlocuteurs.
Il y a presque neuf ans que la dame Sokhna Fatou Diop habite dans une villa inachevée de l’unité 21 des Parcelles Assainies de Jaxaay, dans le département de Keur Massar. A l’époque, elle avait des problèmes pour payer la location de la maison où elle habitait avec sa famille. A l’origine de ses problèmes, l’hospitalisation de son fils qui devait subir une opération coûteuse. N’ayant pas les moyens, après avoir réglé les frais d’hospitalisation, de payer le loyer, le bailleur lui demande de quitter pour cause d’arriérés. Après avoir reçu cette sommation, elle s’est mise à la recherche d’un toit. « Partout où j’allais, on me demandait deux ou trois mois d’avance, une somme que je n’avais pas », se rappelle la femme de ménage. Et à force de chercher, elle tombe sur une maison en construction et non attribuée qui servait à la fois de dépotoir d’ordures et de repaire de malfrats. Elle souligne avoir mis 15 jours à enlever les ordures. C’est ainsi qu’elle a occupé la maison avec sa famille. D’autres la suivront et en feront de même dans les maisons voisines si bien qu’à la fin tout le quartier a été occupé par des gens de même condition que la dame Sokhna Fatou Diop. C’étaient tous des squatteurs. « J’ai ensuite mis des rideaux, des portes et des fenêtres pour être plus à l’aise. Quelques mois après, mon fils, qui était hospitalisé, a recouvré la santé », poursuit la dame.
Dans cette cité que l’on pourrait comparer à un camp de réfugiés, en fait un gigantesque squatt, 200 familles logent depuis presque dix ans, une partie grâce à la dame Sokkhna Fatou Diop. En effet, après s’être installée, elle décide de regrouper les différents occupants pour faire des démarches dans le but de devenir propriétaires de ces maisons qui appartiennent à l’Etat. On aura deviné que notre interlocutrice accepte qu’elle et les autres familles occupent illégalement ces maisons dont elles sont sur le point d’être expulsées.
« Des victimes des inondations déjà relogées veulent bénéficier encore d’une deuxième maison »
C’est ainsi qu’ils sont allés voir les différentes autorités administratives comme le sous-préfet de Jakhaay et le gouverneur de la région de Dakar. « Nous avons adressé plusieurs correspondances aux autorités, même le chef de l’Etat en a reçu quelques-unes, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu de réponses de leur part», s’inquiète Sokhna Fatou Diop interrogée par téléphone. Ces démarches n’ayant pas abouti, ces mères et pères de famille doivent faire face à un autre problème. Il y a quelques semaines, elles ont reçu des sommations leur demandant à quitter les habitations qu’elles occupent d’ici le 15 mai.
Selon elle, la raison officielle invoquée est que les maisons doivent être octroyées à des ayant droits victimes d’inondations. Seulement voilà, d’après notre interlocutrice, cette justification serait fausse. Car, les familles victimes d’inondations ont tous été relogées à Jaxaay et, par la suite, à Tawfex. Ce qui fait que les maisons qu’elles occupent n’avaient plus de preneurs. C’est pourquoi elles seraient restées jusque-là non attribuées. « C’est quand les familles victimes des inondations ont su que ces maisons étaient construites pour recaser certaines d’entre elles qu’elles se sont concertées et sont allées voir des autorités afin qu’on leur octroie chacune une deuxième maison », soutient la dame. Ce qui la conforte dans cette thèse, c’est une découverte faite concernant les papiers de ces logements inachevés et non attribués.
Selon la dame, le gouverneur, après vérification, les a informés que certaines maisons étaient déjà vendues, d’autres en location moyennant des sommes comprises entre 50 000 et 75 000 francs CFA le mois. Certaines personnes, bien que sachant que ces maisons squattées n’ont pas été attribuées, sont allées trouver des papiers et les ont mises en vente. Une rocambolesque affaire qui mérite d’être élucidée au plus vite par les autorités.