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18 juin 2025
LE PLAN DE MACKY SALL POUR CALMER LE FRONT SOCIAL
Les grèves dans le secteur de la Santé et les menaces de perturbations dans les autres secteurs d’activités préoccupent au plus haut point le président
A l’approche de la fête du Travail et dans un contexte de grève du secteur de la santé, le chef de l’état a demandé et son gouvernement de privilégier le dialogue avec les syndicalistes. Macky Sall promet également la modernisation du système national de retraite.
Les grèves dans le secteur de la Santé et les menaces de perturbations dans les autres secteurs d’activités préoccupent au plus haut point le Président Macky Sall.
En conseil des ministres d’hier, le locataire du Palais a déployé sa stratégie pour pacifier le climat social. «Le Chef de l’Etat a abordé la nécessaire stabilité sociale durable dans le secteur de la santé et réitère son attachement à l’amélioration continue : (1)- de la qualité des offres de soins et des prestations dans les structures sanitaires ; (2)- des conditions de travail des agents de la santé, toutes catégories confondues», renseigne le communiqué faisant l’économie de la rencontre entre le chef de l’État et ses ministres. Selon le texte, le président de la République a ainsi demandé au gouvernement d’impliquer «davantage les Ordres professionnels (médecins, pharmaciens, sages-femmes etc.) dans l’administration et la régulation des activités du secteur de la Santé».
D’après le texte, «le Chef de l’Etat invite le gouvernement à poursuivre, d’une part le dialogue social avec les syndicats de la santé et les organisations professionnelles et, d’autre part à prendre les dispositions appropriées pour assurer la continuité et la qualité du service dans les structures sanitaires du pays».
C’est pourquoi, sur la célébration de la fête du Travail et sur la résilience des travailleurs, Macky Sall a saisi l’occasion du conseil pour adresser «ses félicitations et encouragements aux travailleurs, qui ne ménagent aucun effort, malgré la crise sanitaire et les chocs exogènes notés ces dernières années, pour renforcer la résilience économique et sociale du Sénégal». «Le Chef de l’Etat réaffirme son attachement à l’ancrage du dialogue social dans tous les secteurs et à la consolidation de la protection sociale à travers les dispositifs de solidarité en vigueur (couverture sanitaire universelle, bourses de sécurité familiale, carte d’égalité des chances, etc.)», explique le communiqué.
A ce titre, informe le document, le locataire du Palais demande au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du Dialogue social, d’intensifier «dans l’esprit du tripartisme (Gouvernement, Employeurs, Travailleurs), l’exécution du plan national de renforcement du dialogue social et d’assurer la mise en œuvre des conventions collectives et de la politique de santé et de sécurité au travail». «Le Chef de l’Etat réitère la priorité qu’il accorde à la modernisation du système national de retraite avec : (I)- la promotion de la retraite complémentaire ; (II)- les efforts soutenus et continus de l’Etat pour généraliser la revalorisation notable des pensions et assurer les prestations sociales destinées aux retraités. Le président de la République invite le ministre en charge du Travail à finaliser, dans le consensus, le projet de code unique de la sécurité sociale, texte fondateur qui permettra d’effectuer un saut qualitatif dans la gouvernance des relations de travail au Sénégal», lit-on dans le texte.
Le communiqué précise également que la traditionnelle rencontre entre le président de la République et les organisations syndicales prévenue chaque 1er mai se tiendra cette année le mardi 03 mai. «Le Chef de l’Etat informe enfin le Conseil qu’il recevra les centrales syndicales le mardi 03 mai 2022, dans le cadre de la journée internationale du travail», indique le texte.
LES POPULATIONS DE MAHMOUDA PRÉPARENT LEUR RETOUR AU BERCAIL APRES UN EXIL FORCE DE 30 ANS
Après le nettoyage de la forêt du Bayotte par les forces de défense, les populations de Mahmouda-Goundoumé, dans le sud-ouest du département de Ziguinchor, se mobilisent pour un retour au bercail.
Après le nettoyage de la forêt du Bayotte par les forces de défense, les populations de Mahmouda-Goundoumé, dans le sud-ouest du département de Ziguinchor, se mobilisent pour un retour au bercail. Ces populations qui vivent depuis 30 ans hors de leur terroir posent les jalons de leur retour et sollicitent l’accompagnement des pouvoirs publics.
Après un exil forcé de 30 ans à cause du conflit armé en Casamance, les populations de Mahmouda-Goundoumé, situé dans l’arrondissement de Nyassia, préparent leur retour au bercail. «Nous avons quitté en 1992, laissant derrière nous nos maisons, nos vergers, le bétail et la volaille, à cause des accrochages entre l’armée et les combattants du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc)», indique Sitapha Diédhiou, habitant du village. Celui-ci renseigne que ces violents affrontements ont dispersé les populations. « Certaines se sont retrouvées à Ziguinchor, d’autres ont traversé la frontière pour aller en Guinée Bissau et d’autres sont parties en Gambie. Nous avions quitté la belle vie que nous menions pour être dans des conditions difficiles dans ces endroits. Et pour certains même, ça frôlait la misère», dit-il.
La plus grande envie de ces déplacés était de faire le chemin inverse. Mais l’accalmie qui règne depuis quelques années dans le sud du pays n’avait pas réussi à vaincre la peur des populations dont les vergers étaient occupés et exploités par les combattants du mouvement irrédentiste contrôlé par le chef de guerre César Atoute Badiate. “Les conditions d’un retour n’étaient pas réunies parce que le village se trouvait non loin des bases du mouvement des forces démocratiques de la Casamance », glisse l’honorable Demba Keita, député à l’Assemblée nationale et natif de Mahmouda. Il a fallu attendre l’opération de sécurisation menée en juin 2021 par les hommes du colonel Souleymane Kandé, alors commandant de la zone militaire numéro 5, pour susciter de l’espoir chez les populations déplacées. Ces opérations avaient permis aux soldats sénégalais de nettoyer la forêt du Bayotte, en chassant les bandes armées de leurs cantonnements de Djiléor, Bazéré, Ahinga, Bougnak, Bagam, entre autres.
LES PREMIERS PAS DU RETOUR
C’est au début de l’année 2022 que les déplacés originaires de Mahmouda ont posé les premiers actes manifestant leur désir de rentrer au bercail. «Avec les ratissages engagés par l’armée sénégalaise dans cette zone frontalière avec la Guinée Bissau, la confiance est revenue. Nous avons tenu beaucoup de réunions à Ziguinchor et on rendait compte aux déplacés qui sont à Dakar, en Guinée Bissau et en Gambie.
Un désir de retour s’est dégagé et nous avons décidé de passer à l’acte», note le député Keita. Le travail sur le terrain a démarré. «Nous avons commencé par le déblayage de la piste qui mène au village, à partir de Dar Salam. C’est l’occasion d’ailleurs pour moi de remercier les jeunes qui se sont fortement mobilisés pour accompagner la dynamique. Nous avons aussi nettoyé le site devant servir de lieu d’abri pour les premières populations qui vont rentrer. En ce moment, nous sommes en train de faire des briques. Nous en sommes à 3 000 briques et l’objectif est de réaliser 6 à 10 maisons avant le début de l’hivernage », explique Sitapha Diédhiou.
Aussi ajoute-t-il, nous serons tous dans une seule concession pour mieux harmoniser notre réinstallation. Ensuite, dit-il, chaque famille prendra progressivement ses repères. «Parce que nous revenons dans un endroit qui est devenu sauvage. On ne parvient même pas à voir les limites de nos plantations. Nous sommes dans une forêt dense qu’on doit dompter progressivement», poursuit M. Diédhiou. Cette dynamique encouragée par les autorités administratives et locales est accompagnée par quelques bonnes volontés. Mais à Mahmouda, tout est à refaire.
Les populations sollicitent un accompagnement des pouvoirs publics. «Il va falloir que l’Etat nous aide dans la construction d’infrastructures sociales de base, parce qu’il n’y a rien ici à part le puits réalisé par des partenaires. C’est celui-ci qui nous permet de démarrer ce travail», plaide Sitapha Diédhiou. Aussi, demande-t-il aux organisations non gouvernementales d’apporter leur concours dans l’appui en intrants comme le ciment et les matériaux de construction, la fourniture de tôles et la relance des activités économiques et sociales de Mahmouda en particulier et de tous les villages de l’arrondissement de Nyassia, devenus fantômes à cause des crépitements des armes qui ont bouleversé le Bayotte dans les années 90.
L’OMS ET L’UNICEF ALERTENT SUR UNE EXPLOSION DES CAS DE ROUGEOLE DANS LE MONDE
Au cours des deux premiers mois de l’année 2022, les cas de rougeole ont explosé de près de 80% dans le monde. C’est ce qu’ont annoncé hier (mercredi 27 avril) l’organisation Mondiale de la Santé (oms) et l’Unicef.
Au cours des deux premiers mois de l’année 2022, les cas de rougeole ont explosé de près de 80% dans le monde. C’est ce qu’ont annoncé hier (mercredi 27 avril) l’organisation Mondiale de la Santé (oms) et l’Unicef.
L’Oms n’a eu de cesse, ces derniers mois, de sonner l’alerte sur les risques de catastrophe absolue si le dangereux retard pris dans la vaccination des enfants à cause de la pandémie de Covid-19 n’est pas rattrapé, et si les restrictions sanitaires sont levées trop vite. Comme l’Oms, l’Unicef craint désormais l’apparition de graves épidémies de rougeole, une maladie virale hautement contagieuse qui pourrait toucher des millions d’enfants en 2022. D’ores et déjà, les deux agences de l’Organisation des Nations Unies (Onu) soutiennent que le nombre de cas de rougeole a bondi de 79% au cours des deux premiers mois de 2022, en comparaison avec la même période l’an dernier.
Pour l’instant, quelque 17.338 cas de rougeole ont été signalés dans le monde en janvier et février 2022, contre 9.665 au cours des deux premiers mois de 2021. Mais les chiffres sont probablement plus élevés, car la pandémie de Covid-19 a perturbé les systèmes de surveillance. La rougeole étant très contagieuse, les cas ont tendance à apparaître lorsque les niveaux de vaccination diminuent. Les deux agences onusiennes craignent que les épidémies de rougeole soient un signe avant-coureur d’épidémies d’autres maladies qui se propagent plus lentement.
«RÉSURGENCE DE MALADIES MORTELLES»
«La rougeole est plus qu’une maladie dangereuse et potentiellement mortelle. C’est aussi un des premiers signes qu’il y a des lacunes dans la couverture vaccinale mondiale », a souligné la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell. Selon l’Oms et l’Unicef, un nombre trop élevé d’enfants n’ont pas pu bénéficier de vaccins contre la rougeole en raison notamment des perturbations des systèmes de santé, liées à la pandémie de Covid-19. En 2020, dit-elle, 23 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu les vaccins infantiles de base par le biais des services de santé de routine. «C’est le nombre le plus élevé depuis 2009 et 3,7 millions de plus qu’en 2019, selon l’Oms et l’Unicef. La pandémie de Covid-19 a interrompu les services de vaccination, les systèmes de santé ont été débordés et nous assistons maintenant à une résurgence de maladies mortelles, dont la rougeole. Pour de nombreuses autres maladies, l’impact de ces interruptions des services de vaccination se fera sentir pendant des décennies», a averti le patron de l’Oms, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
LE SÉNÉGAL OBTIENT UNE AUGMENTATION DE PLUS DE 73 MILLIARDS DE LA PART DE LA BANQUE MONDIALE
Cette décision a été actée à l’occasion d’une rencontre réunissant Abdoulaye Daouda Diallo, le Vice-président et le Directeur général de l’institution financière.
L’appui budgétaire de la Banque mondiale pour le Sénégal va augmenter de plus de 73 milliards de francs CFA. Cette décision a été actée à l’occasion d’une rencontre réunissant Abdoulaye Daouda Diallo, le Vice-président et le Directeur général de l’institution financière.
Grâce à Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget, qui a conduit la délégation sénégalaise aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale tenues à Washington du 19 au 23 avril 2022, le Sénégal a obtenu une augmentation de son appui budgétaire de plus de 73 milliards. Cette décision a été actée à l’occasion d’une rencontre de haut niveau qui s’est tenue avec le Vice-président et le Directeur général de la Banque mondiale. «Notre pays a obtenu de cette institution une augmentation de son appui budgétaire, au titre de l’année 2022, qui va passer de 180 millions de dollars US à 300 millions de dollars, soit une hausse de 120 millions de dollars représentant environ 73,2 milliards de francs CFA», renseigne une note du ministère des Finances et du Budget.
Selon le texte, «en outre, la Banque mondiale a magnifié la tenue prochaine à Dakar, d’une part, du lancement du cycle de IDA 2020 couvrant une période de trois (3) ans (2022-2023, 2023-2024 et 2024-2025), et d’autre part, d’une rencontre sur une transition énergétique juste et concernée».
Avec le FMI, informe la note, il a été loué les performances économiques et sociales réalisées ces dernières années par notre pays dans un contexte de pandémie de la COVID-19. «Pour permettre au Sénégal de faire face aux difficultés induites par la crise ukrainienne avec ses conséquences sur le renchérissement des prix des denrées de premières nécessité et de l’énergie, l’embargo sur le Mali, le FMI s’est engagé à accompagner notre pays par le relèvement du besoin de financement de l’année 2022 et l’accès au Fonds de résilience et de durabilité du FMI», ajoute le texte.
Marche avortée
Le collectif pour la libération de Cheikh Oumar Diagne a été stoppé net par les forces de l’ordre hier sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Les membres du collectif, qui ne sont pas tombés d’accord avec le préfet sur l’itinéraire de leur marche, avaient décidé de braver l’arrêté préfectoral interdisant la procession. Attendus devant l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à 9h pour marcher jusqu’à la prison de Rebeuss, les manifestants se sont pointés vers 14h. Dès qu’ils sont arrivés devant l’Ucad, ils ont essuyé les jets de grenades lacrymogènes des policiers qui ont interpellé certains membres du collectif dont Thierno Sall, Ousmane Sarr, Beyna Guèye, Baye Niass, Modou Mbaye, Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xax et Poulo bou Foumou Fala. Mais, ils ont été libérés plus tard. Le collectif indique qu’il communiquera ses plans d’action dans les jours à venir.
Projet de construction d’un nouveau restaurant à l’Ucad
Un nouveau restaurant universitaire d’une capacité de 2500 places sera bientôt construit au campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). A ce propos, la Directrice d’Amsa Realty a présenté le premier draft du projet au Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (Coud), Maguette Sène, en présence des délégués des amicales d’étudiants. Les étudiants ont apprécié positivement le projet. Néanmoins, ils n’ont pas manqué d’apporter leurs observations pour une meilleure prise en compte de leurs préoccupations.
Décès de l’artiste Rudy Gomis
Le chanteur sénégalais, Rudy Gomis, lead vocal de l’Orchestra Baobab, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, à Ziguinchor (Sud), a appris l’ «Aps» de source médiatique. Rudy Gomis, auteur de multiples tubes, chantait dans plusieurs langues. L’Orchestra Baobab, un groupe de musique sénégalais lancé dans les années 1970, était animé par de grands noms tels que Balla Sidibé, Ndiouga Dieng, Issa Cissokho, Rudy Gomis et le guitariste togolais Attiso Barthélémy, tous les cinq désormais décédés. Ce groupe mythique avait renoué avec le succès à l’échelle internationale au début des années 2000, après une interruption d’une dizaine d’années. Il est surtout reconnu pour son style musical alliant sonorités latines, notamment cubaines, rythmes africains (wolofs et sérères, harmonies casamançaises, mélodies traditionnelles d’Afrique subsaharienne ou du Maghreb) et des airs de blues ou jazz par moments.
Commission d’observation du croissant lunaire
La fin du mois de ramadan approche. Et la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire informe dans un communiqué qu’elle se réunira dimanche prochain correspondant au 29e jour du mois de Ramadan. Les membres de la Commission vont observer le croissant lunaire à partir de 19 heures. Le même jour, les membres de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie se donnent rendez-vous à la corniche ouest pour une séance d’observation sur la corniche Ouest.
Préparation de la fête de Korité
Le chef de l’Etat veut une fête sans inflation des prix des denrées de première nécessité. En réunion de conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a demandé au ministre du Commerce, en rapport avec les acteurs économiques, de veiller, par une sensibilisation de proximité des commerçants, à l’approvisionnement normal des marchés en produits et denrées essentiels, accessibles aux populations. Par ailleurs, le président de la République a décidé, au regard du contexte géopolitique, de la mise en place d’un Comité interministériel de veille sur les impacts économiques et stratégiques de la crise internationale actuelle. Quant au ministre de l’Intérieur, il est invité à prendre les mesures idoines pour assurer le bon déroulement des célébrations de la fête de korité au niveau des mosquées et lieux de culte concernés.
L’Endss rattachée à l’Ucad
Le gouvernement vient de satisfaire une doléance des enseignants de l’École Nationale de Développement Sanitaire et social (Endss) et des syndicats du secteur de la Santé. En effet, le conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant rattachement de l’Ecole nationale de Développement Sanitaire et social(Endss) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Aussi, le gouvernement a adopté le projet de loi relatif au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés.
Mouvement des ambassadeurs
Restons en conseil des ministres pour souligner que le chef de l’Etat a secoué la diplomatie. En effet, l’Ambassadeur du Sénégal à Bruxelles, Nicolas Auguste Niouky, est nommé ambassadeur extraordinaire du Sénégal au Nigeria, avec résidence à Abuja. Il remplace à ce poste Babacar Matar Ndiaye. Le Directeur Europe, Amérique et Océanie au ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ousmane Diop, est élevé au rang d’ambassadeur. Quant à Habibou Tall, deuxième conseiller de l’ambassade du Sénégal en Mauritanie, il est promu Consul général du Sénégal en Zambie, en remplacement de Boubou Senghotte, admis à la retraite.
Nomination de professeurs titulaires
Ne quittons pas le conseil des ministres sans indiquer que plusieurs enseignants chercheurs sont devenus des professeurs titulaires des universités. A partir du 1er octobre, Abdoul Aziz Diouf devient Professeur titulaire à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Spécialité Droit privé). Idem pour son collègue Dieunedort Nzouabeth spécialisé aussi en Droit privé. Enseignant Chercheur à l’UFR des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de SaintLouis. Babou Diène est nommé Professeur titulaire de classe normale ainsi que Magatte Ndiaye enseignant Chercheur à l’UFR des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Mohamed Benmaaouia, enseignant Chercheur à l’UFR des Sciences Appliquées et de Technologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est nommé Professeur titulaire de classe normale. Abdoulaye Baïla Ndiaye est nommé dans les fonctions de Directeur de recherche titulaire de Biologie-Entomologie à l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’Ucad.
Le procès des six sage-femmes renvoyé au 5 mai
Le tribunal de grande instance de Louga (Nord) a renvoyé jusqu’au 5 mai prochain le procès des six sage-femmes poursuivies pour non-assistance à personne en danger après le décès, le 1er avril dernier, d’une femme en couches à la maternité du centre hospitalier régional, a appris l’ «Aps» sur place. Le tribunal des flagrants délits a donné une suite favorable à une requête introduite par la partie civile qui dit n’avoir pas eu accès au dossier. Le juge, a, dans la foulée, rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de la défense. Les quatre sage-femmes placées sous mandat de dépôt depuis le 19 avril resteront en prison. Les deux autres avaient été inculpées et remises en liberté. De nombreuses personnes s’étaient massées devant le tribunal de Louga aux premières heures de la matinée pour assister au procès. Il s’agit de dizaines de personnes visibles devant le tribunal et ses alentours. Parmi elles, de nombreux agents de santé, venus apporter leur soutien aux sagefemmes pointées du doigt dans cette affaire. Sur place, un impressionnant dispositif sécuritaire avait été déployé par la Police pour veiller au grain et filtrer les entrées. Seuls les témoins, proches des parties prenantes et journalistes avaient été autorisés à accéder à la salle d’audience.
Vers une plainte visant la gynécologue et l’ex-directeur…
Les avocats de la partie civile dans l’affaire Astou Sokhna, du nom de cette dame décédée en couche le 1er avril dernier à Louga, vont déposer, dans les prochaines heures, une plainte contre la gynécologue de la maternité et l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, a annoncé l’un d’eux, Me Ousseynou Gaye, mercredi. Cette plainte sera adressée au juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Louga, avec l’objectif de faire juger les deux personnes visées pour non-assistance à personne en danger et homicide. Les avocats de la famille de Astou Sokhna estiment que ce dossier ne devait pas aller en flagrants délits. «Nous voulons qu’un juge investigue dans cette affaire», a confié Me Gaye à l’ «Aps». A ses yeux, «régler une affaire pareille en flagrants délits pose problème. C’est un dossier d’information qui devait être ouverte», dit-il en notant que le procureur a requis le délit de non-assistance à personne en danger. «Une gynécologue qui se permet, depuis chez elle, de faire établir un certificat de mort, c’est un problème. Ils n’ont pas respecté le protocole sanitaire. Cette légèreté est coupable et ne doit pas être laissée», déclare le robe noire.
Hommage du ministre de la Culture à Rudy Gomis
Le ministre de la Culture et de la Communication a rendu hommage à une des figures de proue de la musique sénégalaise, Rudy Gomis rappelé à Dieu hier. Selon le ministre Abdoulaye Diop, le Sénégal perd un grand artiste, chanteur légendaire de l’Orchestra Baobab. A l’en croire, Rudy Gomis est l’auteur de plusieurs classiques de la chanson sénégalaise qui résisteront au temps des hommes, tels que «Gatax», Tante Marie, «Wanma ma guiss» ou «Yen say». Chantre de la culture créole casamançaise, devenu très éclectique dans l’inspiration, Rudy est resté pendant plus de 50 ans l’un des piliers du mythique Orchestra Baobab qui a marqué profondément l’histoire de la musique sénégalaise et africaine, témoigne AbdoulayeDiop. Pour le ministre de la Culture et de la Communication, Rudy rejoint Laye Mboup, Ndiouga Dieng, Barthelemy Atisso, Balla Sidibé, Issa Cissokho, Médoune Diallo ses compagnons de la grande épopée du Baobab auprès du Seigneur. Priant pour le repos éternel de leurs âmes au paradis céleste, le ministre de la Culture, exprime, au nom du président de la République, protecteur des Arts et des Lettres, du Gouvernement du Sénégal et en celui de la communauté artistique et culturelle, ses condoléances sincères à la famille éplorée et au peuple sénégalais.
HAUSSE DES PRIX DES DENREES ET LE PARRAINAGE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI
Les parutions de ce jour jeudi 28 avril 2022 informe de la pénurie des hydrocarbures et de la flambée des prix des produits ainsi que le parrainage pour les élections législatives de juillet prochain.
Les parutions de ce jour jeudi 28 avril 2022 informe de la pénurie des hydrocarbures et de la flambée des prix des produits ainsi que le parrainage pour les élections législatives de juillet prochain. Suivez la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
L’ÉCONOMIE ET LA POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Plusieurs journaux reçus jeudi à l’APS ont en mis exergue le Cash transfert de 43 milliards de francs CFA, annoncé, pour soulager 542 956 ménages, le Sukuk (obligation islamique) d’un montant de 330 milliards CFA émis par le Sénégal
Dakar, 28 avr (APS) – Plusieurs journaux reçus jeudi à l’APS ont en mis exergue le Cash transfert de 43 milliards de francs CFA, annoncé, pour soulager 542 956 ménages, le Sukuk (obligation islamique) d’un montant de 330 milliards CFA émis par le Sénégal et des questions liées à la politique.
Le président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres, mercredi, a rappelé que les 542 956 ménages actuellement répertoriés sur le Registre national unique (RNU) vont recevoir de la part de l’Etat, un Cash transfert d’un montant global de 43 milliards de francs CFA.
’’Cash transfert exceptionnel : 43 milliards de FCFA à 542 956 ménages’’, affiche à sa Une Le Soleil, précisant que ’’l’enveloppe est destinée aux ménages répertoriés dans le Registre national unique’’ et que ’’l’opération sera lancée le 10 mai prochain, à l’occasion d’une cérémonie qui sera présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall’’.
C’est une ’’opération de solidarité inédite’’, note Vox Populi, soulignant que ’’Macky Sall va distribuer 43 milliards … à 542 956 ménages dans le registre national unique’’, le 10 mai ’’en présence des forces vives de la Nation’’.
’’Cash transfert de 43 milliards de francs CFA : Macky Sall au secours de 542 956 ménages’’, selon Kritik.
’’Avec la mise en place effective du RNU, instrument de pilotage pour consolider l’exhaustivité, la crédibilité et la transparence du système de solidarité nationale, sur des allocations des bourses de sécurité familiale, mais aussi sur le ciblage des priorités, l’Etat va procéder à une opération de Cash transfert pour soulager 542 956 ménages’’, écrit la publication.
Le Sénégal lève 330 milliards de Francs Cfa en Sukuk
D’autres journaux sont largement eux revenus sur le Sukuk d’un montant de 330 milliards CFA émis par le Sénégal sur le marché monétaire ouest africain (UMOA).
Par le biais de la société de gestion et d’exploitation du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA), le Sénégal a procédé mardi dernier à la mobilisation du premier emprunt obligataire (Sukuk) émis au sein de l’UMOA, en conformité avec les principes de la Finance islamique.
’’Marché financier : le Sénégal lève son premier +Soukouk+’’, selon Le Témoin, précisant que cette somme ’’servira à la prise de parts dans le port de Ndayane et l’autoroute à péage’’.
Concernant les finances toujours, L’As revient sur la ’’belle moisson’’ du ministre du Budget aux Assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale.
Le Sénégal obtient une augmentation de plus de 73 milliards en appui budgétaire, selon L’As non sans relever le ’’Sukuk record’’ de 300 milliards de francs CFA dans l’UMOA.
A propos du Sukuk, le journal Les Echos estime qu’il s’agit ’’de la plus grande opération de l’histoire du marché financier sous-régional. Le Sukuk, par rachat des contrats de crédit-bail, permet à l’Etat de simple locataire de passer à propriétaire des Sphères ministérielles de Diamniadio’’.
Elections législatives du 31 juillet 2022
D’autres publications se sont focalisées sur la politique notamment les élections législatives prévues le 31 juillet 2022.
L’Info s’est intéressé à la stratégie du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, et titre : ’’législatives, retour de Karim, reconquête du pouvoir : Le PDS prend les armes contre Macky’’.
La publication informe que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a installé officiellement, hier, son directoire de campagne. ’’Une équipe dirigée par Lamine Thiam, comme directeur de campagne’’, renseigne L’Info.
Le journal explique que ’’pour le maire de Kébémer, ces joutes de 2022 constituent une étape intermédiaire importante dans le cadre de la reconquête du pouvoir, d’où la nécessité pour eux d’engrener le maximum de députés’’.
WalfQuotidien s’intéresse à la collecte de parrainages et affiche à la Une ’’Benno et la stratégie de blocage’’.
’’La majorité présidentielle cherche plus que le nombre demandé de parrains pour les élections législatives. La volonté du pouvoir, à travers cette posture, est d’assécher le potentiel électoral pour empêcher les listes parallèles d’une part, et d’autre part, entraver l’accès à l’Assemblée nationale de petits partis politiques représentant d’importants courants d’opinion’’, explique Walf.
L’Observateur note que ’’Macky Sall engage la bataille des législatives’’. Le journal rapporte que le leader de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar a convoqué une rencontre au Palais aujourd’hui avec ses émissaires politiques.
Sud Quotidien aborde la présidentielle de 2024 et dresse ce constat : ’’Quand Macky brouille toutes les pistes’’.
’’A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle de février 2024, un mystère total entoure le profil des candidats à cette élection. En effet, pour avoir imposé à ses partisans un silence total sur la question de son 3ème mandat et maintenu l’épée de Damoclès de la Justice sur la tête de certains opposants, l’actuel chef de l’Etat semble aujourd’hui, être le seul maitre de l’agenda de ses élections’’, indique Sud.
LA JUNIOR PÉTROLIÈRE MAURITANIENNE STAR OIL AU SECOURS DE L’AÉROPORT BLAISE DIAGNE
La société pétrolière mauritannienne Star Oil, présente en Mauritanie, au Mali, en République de Guinée et récemment au Sénégal joue dans la cour des grands.
En raison de la situation critique de stock de kérosène sur Dakar, la junior pétrolière mauritanienne Star Oil a sauvé in extremis la plate-forme aéroportuaire Blaise Diagne de Dakar en mettant à sa disposition d’importantes quantités de Jet et des cuves de Senstock et particulièrement de SOS Petroles au niveau de Smcady. Détails exclusifs d’une intervention in extremis d’une entreprise qui tisse sa toile.
La société pétrolière mauritannienne Star Oil, présente en Mauritanie, au Mali, en République de Guinée et récemment au Sénégal joue dans la cour des grands. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, la junior mauritanienne dirigée par Tijani El Hussein a accepté de céder d’importantes quantités de kérosène pour sauver l’aéroport Blaise Diagne de la forte tension d’indisponibilité de Jet et de mettre dans les cuves de Senstock et de Pétrosen ce produit précieux.
Selon des informations de Confidentiel Afrique cette opération capitale de sauvetage s’est déroulée, sans bruits. Cette intervention discrète avec dextérité de Star Oil dans un contexte de tension critique d’indisponibilité de kérosène pour l’avitaillement sur la plateforme aéroportuaire de Diass, propulse l’entreprise mauritanienne qui ne cesse de tisser sa toile dans la sous-région ouest-africaine dans le cercle restreint des sociétés de distribution sur laquelle il faut désormais compter.
Défaillance des majors Total, Vivo et Oilybia.
D’après des sources autorisées parvenues à Confidentiel Afrique, Star Oil a été approché le samedi 16 avril 2022 par la compagnie Air Sénégal qui est en link avec la junior mauritanienne sur Conakry, Nouakchott et Bamako, mais pas sur l’escale de Dakar. Air Sénégal a émis selon nos informations un besoin ponctuel d’approvisionnement de 1 500 m3 de Jet A1. En raison de la situation critique de stock de kérosène sur Dakar, Star Oil a accepté de céder immédiatement cette quantité en attendant les formalités de paiement.
Des informations crédibles font état d’une acceptation par Star Oil le lundi 18 avril dernier de prêter au niveau de Senstock, 1 000 m3 de Jet (prélevé sur le stock destiné à Star Oil Mali) aux autres pétroliers Total, Vivo et Oilybia, sur demande de Mme Mama Ndiaye du CNH qui assure un suivi rigoureux de cette situation. Suite à la défaillance des majors qui a entraîné un Notam et une réduction ou suspension des avitaillements au niveau de l’aéroport de Dakar.
Confidentiel Afrique a appris de bonne source, que SOS Petroles a donc pu disposer de 1 300 m3 de Jet A1 au niveau de Smcady, soit plus de 70 % du stock actuellement géré par l’ANACIM. Pour contribuer à réduire la tension à l’aéroport de Dakar, un tanker affrété par la société pétrolière mauritannienne est en cours de route et devra décharger à Dakar 3000 m3 les jours à venir. Les autorités sénégalaises ont fortement bien apprécié ce soutien précieux de Star Oil qui, via sa société locale était la seule à disposer de Jet sur la place.