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6 septembre 2025
Par Hamidou ANNE
LA VEILLÉE DES LAMES
La fête dans notre pays n’est pas un moment de douceur et de tendresse. Elle porte en elle beaucoup de souffrance chez des pères et mères de famille qui expérimentent le manque, voire le chagrin, mais doivent faire face
Tabaski 2022. Je me rappelle l’excitation qui me gagnait à la veille de cette fête phare du calendrier musulman. Quand j’étais enfant, à Pikine, la Tabaski était une sorte de pause pour toutes ces familles qui castagnent avec un quotidien âpre. Tout était urgent pour ces milliers de familles recluses derrière l’autoroute, coincées entre l’exigence de la dignité et le besoin de crier la souffrance que secrète le manque.
Le petit garçon que j’étais appréciait la Tabaski plus que toute autre fête. C’était un moment agréable, le meilleur de tous, celui d’une joie indescriptible. Chaque année, nous sacrifiions à un cérémonial millimétré. Je passais une partie de la nuit fiévreuse d’avant à admirer notre bélier, le comparant à ceux du quartier, notamment à celui de la famille seerer, nos voisins d’en face. Au réveil, l’excitation était à son comble. Le boubou. La mosquée. Puis le rite du sacrifice du mouton.
La journée était ensuite ponctuée de victuailles, de retrouvailles entre la famille et les amis, et remontait dans l’atmosphère un parfum de joie et de partage. L’après-midi, nous faisions la tournée des étrennes avant de conclure cette journée par la fameuse «nuit blanche», moment des légèretés qui venait fermer la fenêtre religieuse dans nos sociétés imbibées de profane.
Nous étions des enfants insouciants et perméables aux choses d’adultes, à ce qui les tiraille et les rend souvent subitement silencieux sans que nous ne comprenions pourquoi. Les enfants sont égoïstes et ne se soucient que de ce qui nourrit leur petit cœur de potache. Ils ne peuvent imaginer la douleur et les sacrifices des ascendants pour faire de la Tabaski un rituel de célébration dans l’abondance.
Un enfant n’a aucun compte à rendre, ni à Dieu ni aux hommes. Il a son monde à lui, une vaste aire où rien n’est impossible.
Nous ne pouvions imaginer le drame pour nos parents lors de la veillée des larmes. J’imagine à présent les larmes qu’ils ont réprimées afin de paraître forts et invincibles. Un parent se veut puissant, insubmersible, pour honorer la figure du héros qu’il incarne aux yeux de sa progéniture.
Plus tard, j’ai compris que la fête dans notre pays, n’est pas un moment de douceur et de tendresse.
Elle porte en elle beaucoup de souffrance chez des pères et mères de famille qui expérimentent le manque, voire le chagrin, mais doivent faire face. Les héros ordinaires des quartiers populaires de mon enfance doivent relever la tête et éviter la honte de n’avoir pas attaché devant leur domicile un bélier aux cornes enroulées.
Un jour, je devais avoir sept ans, j’ai perdu mon innocence. Un tonton proche n’avait pas pu acquérir le mouton de Tabaski. Je découvrais ainsi qu’il était possible de passer la fête de Tabaski sans mouton. J’ai compris que la fête n’était pas qu’une belle symphonie de tenues, de somptueux repas, de rires et de joie, ponctuée de demandes mutuelles de pardon formulées dans la tradition musulmane qui sacralise les relations de bon voisinage.
Il y avait, comme en tout, la dialectique du manque et de l’avoir ; la cohabitation entre ceux qui possèdent et ceux qui sont dans l’impossibilité de se procurer le minimum.
Depuis j’appréhende les fêtes différemment, avec davantage de circonspection voire de mélancolie. A vrai dire, je ne les aime plus. Je souhaite qu’elles arrivent et passent vite pour que ceux qui n’ont pas les moyens de célébrer ne subissent pas trop longtemps les regards de compassion, de pitié ou de moquerie.
Je voudrais que les fêtes passent comme une bonne nuit de sommeil. Très vite. Comme si l’avant et l’après-Tabaski étaient contenus dans la même minute. Par la magie de l’anesthésie du sommeil qui dessine ses traits sur la nuit dont le Coran nous dit qu’elle a été conçue pour être un voile de pudeur.
Je me couche tôt les soirs de fête pour ne pas éprouver jusqu’au bout, dans sa longueur, ces journées que ceux qui n’ont pas les moyens de célébrer voient traverser de manière interminable. C’est une façon d’être solidaire des miens de ma position égoïste de transfuge de classe. Je n’ai pas le choix : quand j’écris, je ne peux parler que des miens, ceux avec qui je partage la même émotion douloureuse des origines.
On devrait penser à endormir les enfants des familles modestes les veilles et jours de fête. J’aimerais qu’ils ne se rendent compte de rien, qu’ils ne sachent pas qu’ils n’ont pas de mouton aux longues cornes, qu’ils ne posent pas des questions gênantes à leurs parents, qu’ils n’aillent pas chez les voisins demander pitance, qu’ils ne développent pas une rage qui les consume et nourrit des complexes qu’une société inégalitaire génère.
C’est pour les garçons qui n’ont pas eu de mouton à la Tabaski et pour d’autres choses plus profondes et plus dures encore qui sont le quotidien des miens, que j’écris. La République doit conférer justice et dignité à ces millions d’enfants de familles pauvres afin d’honorer sa promesse de transformer la vie des opprimés et des précaires.
LA CPI REJETTE LA PLAINTE DE SONKO
Le leader de Pastef, en déclarant publiquement que les Sénégalais d’ethnie Diola seraient discriminés par le régime de Macky Sall, ne faisait que poursuivre une entreprise de démolition qu’il avait déjà portée jusqu’à la CPI
Le leader de Pastef, en déclarant publiquement que les Sénégalais d’ethnie diola seraient discriminés par le régime de Macky Sall, ne faisait que poursuivre une entreprise de «démolition» qu’il avait déjà portée jusqu’à la Cpi.
Le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, lors d’une cérémonie de présentation de condoléances à la famille d’un manifestant tué à Bignona, accusait le Président Macky Sall d’ostraciser les Diolas. Ce n’était pas la première fois qu’il tenait un discours régionaliste et «ethniciste» mais, cette fois-ci, la déclaration avait été plus explicite et avait provoqué un grand tollé. Ainsi, d’aucuns pensaient qu’il trouverait le moyen de se raviser. Oh que non ! Le jour de la fête de la Tabaski, il a encore fait une nouvelle déclaration, disant persister dans ses propos. En réalité, Ousmane Sonko a de la suite dans les idées et avec ses sorties récurrentes, il cherche à faire avancer le dossier d’une plainte qu’il avait déposée devant la Cour pénale internationale (Cpi) contre le Sénégal pour actes de discrimination, de génocide et d’ostracisme contre les peuples de Casamance, en particulier les personnes d’ethnie diola.
La plainte de Sonko qui a scandalisé l’Onu
Ousmane Sonko avait déposé une série de plaintes contre l’Etat du Sénégal au niveau du Bureau de la Cpi. La première plainte demandait une enquête sur la mort de 14 civils à l’occasion des manifestations de mars 2021, quand il s’était agi pour ses partisans de s’opposer à la comparution de Ousmane Sonko devant le Justice sénégalaise pour répondre des griefs de sévices sexuels portés contre lui par Adji Sarr. La plainte a été annulée car la Cpi a vite considéré que les autorités légitimes de l’Etat du Sénégal avaient le droit d’assurer le maintien de l’ordre dans une situation où un leader politique appelait publiquement à l’insurrection et au renversement des institutions démocratiquement élues. Aussi, la plainte de Ousmane Sonko n’était accompagnée d’aucun élément de preuve pouvant étayer l’incrimination ou attester d’une action illégitime des forces de sécurité. Il faut dire que Ousmane Sonko avait communiqué sur l’objet de cette plainte et que la Cpi, par la voix de Fatou Bensouda et de son successeur Karim Khan, avaient indiqué être en train de mener des investigations. On connaît la suite.
L’autre plainte était relative à des allégations de Ousmane Sonko que l’Etat du Sénégal chercherait à le tuer et cela «anéantirait les espoirs de la Casamance». Il ne fournira aucun élément pour appuyer sa plainte qui sera également déclarée infructueuse. La réponse de la Cpi était donc de faire invalider les différentes plaintes parce qu’elles n’apportaient aucune preuve préalable pour le déclenchement d’une enquête, à part des vidéos de nervis et d’hommes en civil qui tiraient sur d’autres civils.
Seulement, c’est la plainte déposée contre l’Etat du Sénégal et les Sénégalais pour discrimination qui a suscité le plus d’émoi dans les couloirs des institutions onusiennes. Ousmane Sonko s’est bien gardé de communiquer sur cette nouvelle plainte de sept pages, en date du 4 février 2022, et dans laquelle il accuse «l’Etat du Sénégal et les Sénégalais de discriminer les Casamançais : les Diolas, Mandingues, Soninkés et Manjaques, et qu’ils ne sont pas traités comme le reste de la population, que les Sénégalais ont des préjugés les empêchant d’accéder à des postes importants». Ousmane Sonko soutient également que le Président Macky Sall méprise singulièrement les populations «diolas». Il pousse les allégations de stigmatisation jusqu’à écrire que le chef de l’Etat du Sénégal considère ce peuple «comme des paresseux, qui passent leur temps à boire de la bière à base de riz».
Ousmane Sonko considère notamment que «le système est organisé de sorte que les populations de Casamance n’ont pas accès aux plus hautes fonctions de l’Etat du Sénégal et que ces mêmes populations n’ont pas un accès aux ressources et infrastructures publiques au même titre que les autres populations du pays». Le procureur de la Cpi, Karim Khan, ne pouvait croire en de telles accusations qui n’étaient accompagnées d’aucune preuve de faits précis ou même d’un enregistrement d’une déclaration du Président Macky Sall allant dans ce sens. Aussi, le procureur, qui semblait bien connaître le Sénégal, ne pouvait s’imaginer que des «populations sénégalaises soient traitées comme des Rohinjyas ou des Ouighours, par exemple». En outre, l’image positive du Sénégal à travers le monde n’autorise pas à croire à ces allégations. Karim Khan demanda à différents experts de l’Onu leur avis sur le sujet et, de façon unanime, ces derniers lui indiquèrent que les accusations sont fallacieuses. La question a même provoqué une empoignade entre des agents de nationalité sénégalaise.
En effet, certains experts sénégalais étaient outrés d’entendre rapporter de pa¬reilles ignominies sur leur pays alors qu’un autre de leur concitoyen, proche de Ousmane Sonko et qui travaille au département humanitaire de l’Onu à Genève, tenait coûte que coûte à amener la Cpi à instruire la plainte. La plainte sera ainsi invalidée à l’instar des autres, d’autant que le bureau du procureur n’a pas pris les plaintes au sérieux et n’a même pas jugé utile de les communiquer au Sénégal.
Mais Ousmane Sonko ne lâchera pas pour autant ses actions devant l’Onu. C’est ainsi que le vendredi 17 juin 2022, le jour de la marche interdite de la coalition Yewwi askan wi (Yaw), ses soutiens dans les artères de l’Onu avaient réussi à faire convoquer une réunion extraordinaire par zoom, pour suivre en direct les péripéties du refus que lui avait opposé la police d’aller prendre part à la prière du vendredi comme il disait vouloir le faire. L’allé-gation de l’empêcher à exercer son culte religieux a été évoquée et on aura compris que Ous¬mane Sonko, en décidant d’aller prier ce jour-là, n’était pas moins dans une mise en scène pour vilipender le Sénégal et se poser en victime d’ostracisme.
Un coup d’épée dans l’eau
Ousmane Sonko n’a pas réussi à faire admettre ses allégations de crimes contre l’Humanité. La Cpi n’a pas jugé opportun, pour différentes raisons, d’ouvrir une procédure de présomption de crimes contre l’Humanité sur le cas d’espèce. Au regard de l’article 13 du Statut de Rome instituant la Cpi, seuls les Etats parties au Statut de Rome et le Conseil de Sécurité de l’Onu peuvent demander la mise en œuvre de la Justice pénale internationale. Le procureur de la Cpi, organe indépendant, en vertu de ses pouvoirs propres, peut aussi ouvrir une enquête, de sa propre initiative, après avoir obtenu l’autorisation des juges. Pour ce faire, le procureur doit être convaincu de la crédibilité des allégations entre autres critères. Tel n’est pas le cas concernant la plainte de Ousmane Sonko et le procureur Karim Khan l’a invalidée ; dans le droit positif sénégalais, la terminologie appropriée est de dire que la plainte a été classée sans suite. Au demeurant, la Cpi est saisie de tout, même de demande de divorce ou de paiement ou des affaires les plus ordinaires à travers le monde. Le cas échéant, la Cour, qui ne se voudrait pas dupe, procède à un filtre. Les services du procureur de la Cpi n’ont pu communiquer sur cette dernière affaire de plainte pour crime contre l’Humanité, discrimination ra¬ciale contre les peuples de Casamance, car la règle impose au bureau du procureur de n’évoquer les procédures en public que si et seulement si la partie demanderesse le fait. Encore une fois, Ousmane Sonko a caché aux Sénégalais et au monde sa démarche d’avoir porté plainte contre chacun des Sénégalais qui discriminerait les populations de Casamance. Il reste qu’on peut bien se demander si Ousmane Sonko a porté plainte contre lui-même, si tant est qu’il se reconnaît être sénégalais ?
LE MALI ACCUSE DES SOLDATS IVOIRIENS DE MERCENARIAT
Les 49 soldats interpellés dimanche à l'aéroport de Bamako, étaient en possession d'armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation, selon le gouvernement malien
Les autorités du Mali ont arrêté 49 militaires ivoiriens dimanche à l'aéroport de Bamako. Ils sont considérés comme "des mercenaires" arrivés "illégalement sur le territoire", a annoncé lundi le porte parole du gouvernement, précisant que le dossier a été "transmis aux autorités judiciaires compétentes".
Détenus depuis deux jours par les autorités maliennes pour vérification, 49 militaires ivoiriens interpellés dimanche à l'aéroport de Bamako sont désormais considérés comme "des mercenaires", a affirmé, lundi 11 juillet, le porte parole du gouvernement.
"Il a été établi que les quarante-neuf militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali (...) en possession d'armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation", a déclaré le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga dans un communiqué lundi soir à la télévision nationale.
"Le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l'ordre constitutionnel", a-t-il affirmé.
Le Mali, pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en août 2020 et en mai 2021. Il a récemment adopté un calendrier de transition devant permettre un retour des civils au pouvoir en mars 2024.
La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis le déclenchement, en 2012, d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord.
Versions contradictoires
Le porte-parole de la mission des Nations unies au Mali (Minusma) Olivier Salgado avait laissé entendre plus tôt que les militaires interpellés faisaient partie d'"éléments nationaux de soutien" (NSE) logistique à la Minusma.
Les NSE, a précisé Olivier Salgado sur son compte Twitter, sont "des effectifs nationaux déployés par les pays contributeurs de troupes, en soutien à leurs contingents", "une pratique communément appliquée dans les missions de maintien de la paix".
"D'après nos informations, leur relève du 10 juillet aurait été préalablement communiquée aux autorités nationales", avait-il aussi affirmé.
Les autorités maliennes relèvent pour leur part que leur ministère des Affaires étrangères n'avait pas été informé par les canaux officiels.
Le gouvernement malien a aussi noté une "violation flagrante" du code pénal malien "incriminant les atteintes à la sûreté extérieure de l'État dont l'atteinte à l'intégrité du territoire".
Une partie des militaires ivoiriens retenus sont venus au Mali sur la base d'une convention pour travailler sur la base logistique de la société Sahelian Aviation Services (SAS) pour le compte de la Minusma, avait déclaré à l'AFP un diplomate ivoirien sous couvert de l'anonymat.
Le gouvernement malien affirme de son côté que quatre versions différentes ont été avancées par les militaires interpellés pour justifier leur présence sur le territoire malien : "la mission confidentielle, la rotation dans le cadre de la Minusma, la sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services et la protection du contingent allemand".
Contenir la propagation jihadiste
Il a ainsi décidé "de mettre fin, avec effet immédiat, à l'activité de protection de la compagnie aérienne "Sahelian Aviation Services" par des forces étrangères et exiger leur départ immédiat du territoire malien".
L'information de "l'arrestation" de militaires ivoiriens a commencé à être diffusée dimanche sur les réseaux sociaux avant de devenir virale, certains accusant ces soldats d'être "des mercenaires" venus au Mali "faire un coup d'Etat".
Lundi soir les autorités ivoiriennes n'avaient pas encore officiellement réagi.
En janvier, la junte avait demandé au Danemark de retirer ses troupes tout juste arrivées mais déployées "sans son consentement". Copenhague avait dénoncé "un jeu politique sale".
La junte au pouvoir à Bamako s'est détournée de la France et de ses partenaires, et s'est tournée vers la Russie pour tenter d'endiguer la propagation jihadiste qui a gagné le centre du pays ainsi que le Burkina Faso et le Niger voisins.
Ces violences ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés.
Avec ses quelque 13 000 soldats, la Minusma – créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien – a été prolongée d'un an le 29 juin.
Par Mamadou Ndiaye
CAUTIONS
La scène politique du Sénégal s’anime. En une semaine, deux faits majeures ont jailli pour donner de l’éclat à un échiquier qui pâlissait à vue d’œil.
La scène politique du Sénégal s’anime. En une semaine, deux faits majeures ont jailli pour donner de l’éclat à un échiquier qui pâlissait à vue d’œil.
La sortie de Khalifa Sall à Emedia et Ousmane Sonko, reçu par Emballo, président de Guinée-Bissau. Les deux images presque concomitantes, même si leur simultanéité ajoute de l’effet, bouleversent quelque peu, les données politiques en cours.
Dans un fringant habillement de jeune branché, Khalifa Ababacar (auquel il tient, utile précision) apparaît pour la première fois dans les lumineux studios de iTV au siège de E-Media. Il était jovial, détendu, souriant, mordant, taquin même par moment, allant jusqu’à s’excuser d’être moins conventionnel alors que le rendez-vous s’avère solennel.
Il retrouve des visages familiers. Invité de "L’Entretien Spécial" qu’ animent Antoine Diouf et Khalifa Diakhaté sur iRadio et iTV donc, il livre le fond de sa pensée politique, décortique une récente actualité, donne des clés de compréhension d’une série d’actes posés et entrevoit une perspective inédite avec un rôle pivot taillé pour lui.
Sans détours, il a mené la "bataille", sabre au clair, s’offrant même le luxe de convoquer le passé pour railler le présent et donner des gages pour un futur d’affirmation.
En clair, Khalifa Sall a changé pour rester le même sur fond d’une analyse percutante des enjeux politiques avec une habileté non feinte qui montre le nouveau visage de l’ancien ministre et ancien Maire de Dakar. Il récuse d’être "faiseur de roi" quand Antoine Diouf l’accule et se révèle d’une étonnante pugnacité pour s’affirmer, sans l’ombre d’une hésitation dans un "je aimable" en "roi à faire".
En clair, que personne ne compte sur lui pour "jouer les seconds rôles" à la Poulidor alors qu’en politique tout peut être déterminant, la conjoncture, les circonstances, les forces, les faiblesses, les failles, les acteurs, les facteurs, le mental, le détail et...la chance.
Il a l’avantage d’être le grand frère écouté voire entendu dans son spectre politique sur lequel naviguent de jeunes loups aux dents longues.
L’arrivée du Nouveau Khalifa doit s’apprécier à cette aune. Il fait tout pour qu’il en soit ainsi. Il raréfie son discours pour permettre à l’opinion de bien mieux le digérer.
Enfant biberonné au socialisme et bourré d’expériences tant dans le parti senghorien qu’au sein de l’appareil d’État, il sait que le temps politique ne se livre pas aisément. Pas plus qu’il ne se délivre ni ne se dénoue facilement. La patience, voilà le socle des réussites par une agrégation de gains et de passifs le long d’un parcours jalonné d’aléas.
Le sien propre en est un exemple. Apprenti dans les épreuves de vie, le voici à l’âge mature, tacticien, stratège, prospectif, économe et redoutable polémiste lorsque les circonstances le dictent.
Feint-on de l’ignorer qu’il se rebiffe avec subtilité pour étouffer les rodomontades. Oublie-t-on qu’il est un acteur de premier plan et non un spectateur, il déjoue les grossièretés et devient l’ultime recours en cas de nécessité absolue pour sortir son camp d’une impasse si ce n’est d’une mauvaise passe.
L’invalidation de la liste titulaire de son alliance constitue une erreur, donc une responsabilité qu’il s’impute et assume sans autre forme de procès. Néanmoins, la lucidité aidant, il parvient à convaincre ses alliés qu’en élection la "politique de la chaise vide" est inopérante, inefficace voire même contreproductive.
D’aucuns chuchotent que les suppléants l’adoubent puisqu’ils voient en lui le "sauveur" pour avoir évacué toute idée de boycott des prochaines législatives dont la campagne a démarré en trombe ce week-end précédent.
Plus de cinquante ans de vie politique active, cela forge un homme qui plus est de l’opposition pour introduire une dose de nuance (et de mesure) dans ses propos (surtout ceux tenus en public) et ne jamais se départir de sa lucidité pour cerner les enjeux et les forces connues et certainement méconnues.
Parfois, le sourire narquois qu’il affiche en dit long sur la gravité des situations, la naïveté des hommes et la puissance insoupçonnée (à ses yeux) de l’État et de ses incarnations. Comment dès lors va-t-il survivre face aux écueils, aux obstacles, connaissant son intrépidité devant les dangers ? Son habileté en politique entre en ligne de compte
Cette invite à plus de clairvoyance a-t-elle été bien acceptée par Ousmane Sonko, son allié dans Yewwi Askan Wi et non moins leader attitré du Pastef ?
Il a été reçu jeudi dernier à Dakar par le Président Umaru Sissoko Emballo. Lequel agissait également en sa qualité de président en exercice de la Cedeao. Ainsi, il avait prévenu son homologue Macky Sall de son intention de recevoir l’opposant sénégalais Sonko à sa demande.
Macky n’objecte pas. Et Sonko le sait. En outre, il découvre petit à petit les vertus du système, au demeurant incontournable, au niveau régional notamment.
Il épouse la logique du réalisme et comprend mieux maintenant (et de plus en plus) que la géopolitique imprègne les questions domestiques.
Peu importe les démarches entreprises par les uns et les autres pour s’attribuer les mérites, l’essentiel est ailleurs.
La décence voudrait que leurs auteurs plutôt que de se précipiter sous les lambris des médias, daignent garder le silence. Autres temps, autres mœurs...
Combien d’événements tragiques ont été déjoués dans ce pays sans que les artisans ne l’ouvrent bien des décennies plus tard. Mais l’empressement des acteurs d’aujourd’hui n’est qu’un indicateur muet des impatiences qui nous gouvernent.
Le jeune Sonko donc, pour revenir à lui, sait que Bissau a, historiquement, une influence notable sur les événements déterminants dans le sud.
Rien de ce qui se passe en Casamance n’est étranger au voisin bissau-guinéen. Il partage avec notre pays bien des complicités et des intelligences pour être négligé dans la recherche de solutions viables et pérennes.
Dans une approche géostratégique, Ziguinchor dont il est le maire doit nourrir une ambition nodale de hub pour capter toutes les opportunités d’émergence en phase avec la stratégie nationale d’expansion du Sénégal.
Cette vision, Sonko devrait la faire sienne et par ce biais, se rapprocher du Président de la République, Macky Sall, pour ne pas le nommer, qui doit, lui aussi, davantage s’ouvrir au remuant opposant au nom des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise.
À eux deux (et à tous) d’agir ensemble pour l’aspiration du flanc sud à l’éclosion de ses vrais atouts. Chacun d’eux gardant avec justesse sa trajectoire, sa personnalité et son caractère, tout en se montrant disposé à transcender les égos au grand bonheur de la fierté nationale. Là aussi les circonstances et la conjoncture le dictent amplement.
La donne géopolitique reste invariable. En revanche, la modification des règles de jeu est du ressort de dirigeants clairvoyants. A eux de construire dans la durée des dynamiques progressives en posant des actes qui, plus tard, plébiscitent leur passage aux affaires à tous les échelons de responsabilité. Tous les pouvoirs sont finissants. Être tête de file de l’opposition est aussi un pouvoir envié y compris dans son entourage immédiat.
De récents propos du leader du Pastef, mêmes sortis de leur contexte, comme semble le préciser Khalifa Sall ne plaident pas en faveur de la concorde nationale. Face aux épreuves et devant des assistances affligées, un dirigeant doit avoir des nerfs solides et ne pas envenimer des situations déjà complexes, délicates et emmêlées.
Embalo sert-il de caution à Sonko dans la gestion de la crise sur laquelle le jeune leader reste tout de même circonspect ? Khalifa Sall est-il, à ses côtés, la promesse d’une éclaircie, d’une projection apaisée des rapports politiques, d’une adversité rompue aux subtilités ?
Wait and see : les semaines à venir seront édifiantes à plus d’un titre.
LA BANQUE MONDIALE A DÉCAISSÉ PLUS 586 MILLIARDS DE FCFA
Pour soutenir une reprise verte, résiliente et inclusive
Le rapport annuel 2021 de la Banque mondiale renseigne que la Banque des banques au compte de son exercice 21 a accordé à 17 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale 903 millions de dollars, soit environ plus de 586 milliards de FCFA de financements afin de les accompagner dans leur riposte immédiate à la situation sanitaire, et plus particulièrement les aider à renforcer la prévention, multiplier les tests, fournir du matériel médical et améliorer les systèmes de santé et la coordination.
Pour aider les pays de la région de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale à faire face à la crise de la covid-19, la Banque investit dans la santé et élargit la couverture des dispositifs de protection sociale pour leurs habitants les plus vulnérables. Elle soutient également la reprise en contribuant à consolider le contrat social entre les citoyens et les pouvoirs publics, à soutenir la création d’emplois et la transformation économique, à améliorer le capital humain, à autonomiser les femmes et à renforcer la résilience climatique.
Dans ledit rapport couvrant la période allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, les administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) et de l’Association internationale de développement (Ida), deux institutions que constitue la Banque mondiale ont rédigé un rapport dénommé : De la crise à une reprise verte, résiliente et inclusive. Lequel rapport renseigne que pour sauver des vies dans le contexte de la crise sanitaire planétaire au compte de l’exercice 21, la Banque mondiale a accordé 903 millions de dollars, soit environ plus de 586 milliards de FCFA de financements à 17 pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale aux fins de les accompagner dans leur riposte immédiate à la situation sanitaire, et plus particulièrement les aider à renforcer la prévention, multiplier les tests, fournir du matériel médical et améliorer les systèmes de santé et la coordination. Alors que la vaccination contre la covid-19 se déploie dans beaucoup de pays, « nous travaillons sans relâche à consolider les systèmes de santé et à donner la plus haute priorité à la production de vaccins et à leur distribution avec toute la sécurité et l’efficacité nécessaires », souligne le rapport.
Durant l’exercice 21, « nous avons approuvé 15 projets pour un montant total de 622 millions de dollars de financements d’urgence destinés à l’achat de vaccins, notamment au profit des pays suivants : Bénin, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie, Niger, République du Congo, Sénégal, Sierra Leone et Togo, et quatre autres sont en préparation », précise ledit rapport. Tirant les leçons de l’épidémie de fièvre Ebola survenue en 2014 en Afrique de l’Ouest, « nous avons engagé plus 200 millions de dollars en faveur du Programme régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies afin de prêter mainforte à 16 pays face à la covid-19 et à former des étudiants en médecine dans le cadre du Programme de formation avancée en épidémiologie de terrain et techniques de laboratoire », mentionnent les administrateurs de la Banque mondiale.
PROTÉGER LES PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES
Pour protéger les populations pauvres et vulnérables et permettre une reprise résiliente, des programmes de protection sociale adaptatifs fonctionnant bien ont été concoctés. Ainsi, la Banque mondiale, par le canal de l’Association international de développement (Ida), a apporté aux Etats précités 1,8 milliard de dollars destinés à étendre les dispositifs de sécurité sociale et à renforcer les mesures de protection sociale, les registres de bénéficiaires, les programmes de transferts monétaires et les mécanismes de distribution ; ces efforts profiteront à quelque 40 millions de personnes.
AIDER LES PASTEURS DU SAHEL CONFRONTÉS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le présent rapport indique que le Sénégal a également bénéficié du financement de la Banque dans le cadre d’appui aux pasteurs du Sahel. Selon les experts de la Banque mondiale, l’élevage fait vivre plus de 20 millions de Sahéliens qui migrent chaque année à la recherche d’eau et de pâturages pour leurs troupeaux. Ledit rapport de souligner que la « pandémie a entraîné des fermetures de frontières qui ont empêché la migration des animaux vers leurs territoires d’origine et menacé leur santé ». Les risques de conflit se sont également avivés entre agriculteurs prêts à planter et éleveurs immobilisés. Le Programme régional de soutien du pastoralisme au Sahel, doté de 600 millions de dollars, vise à préserver les systèmes pastoraux au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Il s’emploie à améliorer la gestion des ressources naturelles et la santé des animaux, à atténuer les conflits, à faciliter l’accès aux marchés et à assurer la préparation et la réponse aux crises. Depuis 2015, « plus de 2 millions de personnes dépendant principalement du pastoralisme ont bénéficié de ce projet », fait remarquer le rapport. La région a aussi enregistré une amélioration de la santé animale grâce à la « construction ou au réaménagement de près de 300 parcs de vaccination, où plus de 200 millions d’animaux ont été vaccinés, ainsi qu’à la construction de près de 70 cabinets vétérinaires et à des formations dispensées à plus d’une cinquantaine de vétérinaires », met en exergues les administrateurs.
QUAND L’ÉLECTEUR ÉTAIT AUTORISÉ À CHOISIR AU MOINS 5 BULLETINS
C’est donc au premier jour de la campagne qu’on s’est rendu compte que les listes de candidats aux Législatives ne sont pas nombreuses. Un journal de la campagne avec 4 listes en deux tranches
C’est donc au premier jour de la campagne qu’on s’est rendu compte que les listes de candidats aux Législatives ne sont pas nombreuses. Un journal de la campagne avec 4 listes en deux tranches. Contrairement aux élections de 2017 avec ses 47 listes, soit 24 par tranches. Une éternité à l’époque pour le téléspectateur.
C’est justement pour cela que face à cette pléthore de listes, les acteurs eux-mêmes craignaient déjà des confusions et des lenteurs dans les bureaux de vote. C’est ainsi que sur proposition de la Cena l’Assemblée nationale a adopté, le 6 juillet 2017, le projet de loi portant modification de l’article L78 du Code électoral. Cette disposition permet à l’électeur de choisir au moins 5 listes avant de se rendre dans l’isoloir aux élections législatives du 30 juillet 2017.
C’était l’une des élections les plus controversées par son organisation. Benno bokk yaakaar a obtenu 125 sièges sur les 165, après avoir remporté 42 des 45 départements du Sénégal. L’opposition a réuni un total de 40 députés, mais seules 14 des 47 listes en compétition ont été représentées à l’Assemblée nationale.
Pour cette élection du 31 juillet 2022, il y a deux particularités : le nombre de siège sur la proportionnelle est de 53 au lieu de 60. La liste nationale des suppléants de la majorité présidentielle a été invalidée, tout comme celle nationale des titulaires de Yewwi askan wi.
LES CANALISATIONS NE DOIVENT PAS ÊTRE DES DÉVERSOIRS DE DÉCHETS
La fête de la Tabaski, hier, a été une occasion pour le porte-parole du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Dabakh de prêcher la préservation des ouvrages d’assainissement.
La fête de la Tabaski, hier, a été une occasion pour le porte-parole du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Dabakh de prêcher la préservation des ouvrages d’assainissement. Le guide religieux a invité les fidèles à ne pas jeter des déchets dans les rues.
En effet, l’amélioration du cadre de vie a été au cœur du sermon du porte-parole du Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Dabakh. C’est ainsi qu’il a invité les fidèles à ne pas jeter les déchets dans les rues, et à ne pas transformer les canalisations en réceptacles d’objets solides. « Les canalisations ne doivent pas être des réceptacles de déchets. Si ces canalisations sont bouchées, l’eau ne pourra plus s’écouler et elles sortiront dehors », a prêché le guide religieux. Non sans oublier de demander avec insistance aux fidèles de changer de comportements. Autrement dit à se départir du cliché que la rue appartient à l’Etat en conséquence, il lui incombe d’assurer sa propreté.
Le guide religieux a démontré que l’insalubrité des rues influe sur la propreté des salles et des chambres. « Si les rues sont sales, les chambres et l’esprit le seront. Nous devons arrêter de jeter les déchets dans les rues », a lancé le guide religieux. Faudrait-il le rappeler, malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation, certains continuent à jeter des déchets dans les rues et dans les canalisations. Ces comportements contrarient les efforts déployés au cours de ces dernières années pour combattre l’insalubrité. Ils perturbent aussi les fonctionnements des systèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales. Le plaidoyer porté par des voix autorisées comme des religieux pourrait aider à l’émergence d’une nouvelle conscience.
SONKO REÇU PAR LE PRÉSIDENT ÙMARO SISSOCCO EMBALO
Le Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la Cedeao, Ùmaro Sissocco Embalo a reçu en audience le leader de Pastef, Oumane Sonko le vendredi 8 juillet à Dakar
Le Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la Cedeao, Ùmaro Sissocco Embalo a reçu en audience le leader de Pastef, Oumane Sonko le vendredi 8 juillet à Dakar. Cependant, quelques heures après la divulgation de cette rencontre par le leader de Pastef, une polémique s’enfle entre le patron du groupe de presse « Avenir communication » éditeur du journal « Le quotidien », Madiambal Diagne et le président fondateur du Think tank Africa jom center Alioune Tine autour de ses circonstances.
L’information relative à cette audience inattendue entre les deux hommes été rendue publique par l’ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle et qui incarne aujourd’hui, le statut de chef de l’opposition radicale au Président Sall. Dans un message posté sur sa page Facebook accompagné des images marquant les temps forts de leur entrevu, leader de Pastef et maire de Ziguinchor expliqué avoir « répondu aujourd’hui à l’invitation du Président Ùmaro Sissocco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la Cedeao ». « Nous avons eu des échanges très profonds et avons partagé nos préoccupations sur les situations politiques intérieures de la Guinée, du Sénégal et des grands chantiers de la Cedeao. Je me réjouis de cette discussion franche et directe et remercie le Président Embalo pour ses égards », a-t-il encore ajouté sans plus de détails sur cette première rencontre.
POLÉMIQUE S’ENFLE ENTRE MADIAMBAL DIAGNE ET ALIOUNE TINE SUR LES CIRCONSTANCES DE CETTE RENCONTRE
Cependant, quelques heures après la révélation de cette rencontre par le leader de Pastef, une polémique s’enfle entre le patron du groupe de presse « Avenir communication » éditeur du journal « Le quotidien », Madiambal Diagne et le président fondateur du Think tank Africa jom center Alioune Tine autour de ses circonstances. En effet, dans un message posté sur son compte tweeter, le patron de presse et proche de l’actuel chef de l’Etat renseigne : « Un détail tout aussi important : l’audience a été sollicitée par Alioune Tine au nom de Ousmane Sonko et le Président Emballo a préalablement informé son homologue Macky Sall qui lui a indiqué n’y être pas opposé. Une audience arrangée par Alioune Tine. Qu’est-ce que cela annonce ? » s’est-il demandé. Quelques minutes après, c’est autour d’Alioune Tine de monté au créneau pour apporter un démenti à Madiambal Diagne. « Avec tout le respect que j’ai pour toi. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Prendre mon avis pour la bonne information n’aurait pas été inutile », a réagi l’ancien président de la Raddho. Mais revenant à la charge, le patron du groupe de presse « Avenir communication » persiste et signe. « Qu’est-ce que Alioune Tine nie ou dément. Je persiste et signe et j’ajoute que l’audience a lieu au King Fahd Palace le jeudi 7 juillet vers 17h. Elle devait rester secrète mais Sonko était obligé de faire un tweet le vendredi matin quand il a reçu les photos l’interpellant ». Cependant, après nos recoupements, il est établi que, c’est l’homme fort de la Guinée Bissau qui est demandeur de cette rencontre avec le leader de Pastef Ousmane Sonko. Le patron du Think tank Africa jom center, Alioune Tine n’a fait que joué le rôle de facilitateur pour le compte du Président Sissocco Embalo.
LE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ELECTORALE ET L'EVASION DE MAMADOU SECK DES FORCES SPECIALES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
Les quotidiens de ce lundi 12 juillet 2022 évoquent le démarrage timide des campagnes électorales des législatives du 31 juillet prochain ainsi que l'évasion d'un détenu des forces spéciales évacué à l'hôpital Aristide Le Dantec.
Les quotidiens de ce lundi 12 juillet 2022 évoquent le démarrage timide des campagnes électorales des législatives du 31 juillet prochain ainsi que l'évasion d'un détenu des forces spéciales évacué à l'hôpital Aristide Le Dantec. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.