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6 septembre 2025
LA COSYDEP SE DÉSOLE DU FAIBLE TAUX DE 10% SUR UN DÉFICIT DE 45 000
Structure de veille, d'alerte et de propositions pour un système éducatif décentralisé, la COSYDEP alerte sur le recrutement des enseignants (sur un déficit de 45 000, seuls 5 000 enseignants ont été recrutés, à titre exceptionnel, sur la décision du Chef
La dernière réunion ordinaire de fin d’année tenue par le conseil d’administration de la Cosydep a été une occasion pour Cheikh Mbow et ses camarades de passer au peigne fin les différents problèmes qui ont secoué l’année scolaire 2021-2022. Il s’agit entre autres de la résurgence de la violence en milieu scolaire et de la problématique du recrutement des enseignants qui, selonlui, est très faible, malgré le recrutement exceptionnel de 5 000 enseignants, avoisinant un taux de 10% sur un déficit de 45 000.
Structure de veille, d'alerte et de propositions pour un système éducatif décentralisé, la Coalition nationale sénégalaise pour la défense de l'éducation (COSYDEP) estime que le taux de recrutement des enseignants pour l’année scolaire 2021-2022 est très faible.
En effet, sur un déficit de 45 000, seuls 5 000 enseignants ont été recrutés, à titre exceptionnel, sur la décision du Chef de l’Etat, représentant ainsi 10%. Une situation qui, de l’avis de Cheikh Mbow, n’est pas rassurante, d’autant plus que l'Etat avait pris l’engagement de résorber le déficit d’enseignants. « Sur la problématique du recrutement des enseignants et rappelant qu’à la différence d’un examen, le concours met en compétition des candidats pour un nombre de places fixé d'avance, la COSYDEP constate une baisse drastique sur le nombre d’enseignants recrutés cette année.
En effet, seulement 10% du nombre des recrutements antérieurs ont été́ pris. Cela n’est guère rassurant quant à la volonté́ de résorber le déficit en enseignants qu’une de ses études situait à près̀ de 45 000, tenant compte des enfants hors école, des classes spéciales, geléé s ou ferméé s faute de maitres et des effectifs pléthoriques », alerte le CA de la COSYDEP.
Sur ce, il invite l’Etat à privilégier une planification rigoureuse dans la dotation du system̀ e en enseignants bien formeś et en nombre suffisant. Mais aussi exhorte les autoritéś scolaires à revoir la situation des enseignants décisionnaires ou mis en position de stage ainsi que le processus de recrutement des élèves-maîtres pour que la formation puisse se faire d’octobre à juillet pour le respect des 9 mois et la disponibilité́ des nouveaux enseignants des̀ la rentréé d’octobre.
Outre le recrutement des enseignants, la question des élections législatives du 31 juillet prochain a aussi été au cœur des discussions de la dernière réunion du CA de la Cosydep. Et pour protéger les élèves en classe d’examen, Cheikh Mbow et Cie invitent les politiques à placer les lieux d’apprentissage et les apprenants à l’abri des jeux d’acteurs. Dans cette optique, il estime que les débats, discours et autres actes politiques devraient renforcer la paix et la sécurité́ requises par l’éducation, tout en respectant la neutralité́ politique de l’institution scolaire. Car pour lui, la date des élections coïncide avec le moment des évaluations de fin d’année.
Par conséquent, les élèves ont besoin de paix et de quiétude pour se concentrer sur leurs tâches pour des résultats probants. S’adressant aux acteurs, il les invite à penser aux inteŕ et̂ s des enfants porteurs d’avenir. « Les six (6) millions d’apprenants en quet̂e de perspectives nourrissent des attentes fortes àvotre endroit sur votre vision et vos ambitions pour le secteur», exhorte Cheikh Mbow.
BAT̂IR DES REṔ ONSES POUR UNE EĆOLE APAISEÉ, PROPICE AU RENFORCEMENT DE L’ED́UCATION AUX VALEURS….
Face à la résurgence de la violence en milieu scolaire, la COSYDEP, après avoir condamné fermement les actes de violence perpétréś par des élèves dans des établissements scolaires, invite les décideurs à approfondir la réflexion sur la persistance de la violence en vue de mieux maîtriser le phénomènè e et de bâtir des réponses pour une école apaisée, propice au renforcement de l’éducation aux valeurs, à la promotion du civisme, de la citoyenneté́ et de la paix. Et à privilégier la sanction qui corrige en sauvant l’homme mais pas celle qui compromet l’avenir de l’enfant. Des espaces de rencontres entre enseignants, parents et eĺev̀ es sur les reg̀ les de la vie scolaire doivent être formaliseś.
Par ailleurs, la Cosydep plaide pour la sécurisation des établissements scolaires avec des aménagements adapteś et un personnel de soutien conséquent. Mais aussi en s’inspirant de la discipline militaire, de nos valeurs traditionnelles et religieuses qui promeuvent le respect de l’autorité,́ des bonnes pratiques à travers le monde, des opportunitéś d’éducation qu’offrent les activitéś de vacances (navetanes, camps et colonies de vacances, visites de casernes militaires, mobilisations des mouvements de jeunesse, des daara, du service civique national...).
Entre autres solutions, Cheikh Mbow propose une utilisation optimale des vacances scolaires comme la campagne « Nos vacances pour l’Ecole », lancée en 2018. Ainsi, il invite l'Etat à accélérer la mise aux normes des établissements scolaires. En mettant un accent particulier sur l’amélioration de l’environnement des apprentissages avec un minimum essentiel de services intégréś (1 école, 1 point d’eau, 1 bloc sanitaire, 1 personnel d’appui). Mais aussi, il les exhorte à poursuivre la restauration de la confiance nécessaire à l’apaisement durable du secteur en mettant à profit le fonctionnement du comité́ de suivi des accords mis en place après̀ des efforts.
Serigne Mansour SY Diamil et ses camarades de parti ne sont plus membres de la coalition Yéwi Askan Wi. Dans le communiqué ci-dessous, ils indiquent avoir pris la décision après une réunion du Directoire National de Bes Du Ñakk.
L’An Deux Mil Vingt-Deux et le Onze Juillet, le Directoire National de Bes Du Ñakk s’est réuni en son siège pour se prononcer sur la situation politique à la veille des élections législatives dont la campagne vient de démarrer le 10 juillet 2022.
CONSIDERANT
a) L’élimination des militants de Bes Du Ñakk dans la confection des listes départementales de la coalition Yéwi Askan Wi (YAW) ;
b) La disqualification de la liste nationale du fait de l’amateurisme des personnes chargées de l’établissement des listes des candidats de la coalition YAW ;
c) La non-prise en compte du poids électoral de Bes Du Ñakk dans l’établissement des listes départementales dans des localités où Bes Du Ñakk serait suffisamment représentatif pour mériter d’y figurer notamment : Dakar, Pikine, Rufisque, Dagana, Louga, Kébémer, Nouakchott, et l’Afrique du Nord ;
d) Les prises de décisions unilatérales au sein de YAW par un groupuscule de leaders parmi la trentaine que compte la Coalition YAW.
Le Directoire National de Bes Du Ñakk, à l’unanimité de ses militants présents ce onze juillet 2022, compte tenu de cette situation qui relève que d’une injustice gratuite à l’endroit de ses militants, situation condamnée par de nombreux sénégalais, a décidé des résolutions suivantes :
1. Démissionner de la coalition Yéwi Askan Wi ;
2. Ne pas voter YAW : le parti Bes Du Ñakk invite ses militants, ses électeurs, et tous les citoyens épris de transparence et de démocratie d’en faire autant ;
3. Continuer la réflexion pour choisir l’alliance la plus adéquate pour déjouer la tentative de mise à mort politique du parti Bes Du Ñakk et lui permettre de jouer pleinement le rôle que le peuple sénégalais attend de lui.
La tension monte entre Yamoussoukro et Bamako
Une cinquantaine de militaires ivoiriens ont été interpellés ce lundi 11 juillet à leur arrivée au Mali, indique un communiqué du gouvernement de Transition. Ils sont arrivés la veille à l’aéroport de Bamako par un vol spécial. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga, a indiqué qu’il « a été établi que les quarante-neuf militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation ». Selon lui, « le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel ».
Crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire
Hier, la Présidence ivoirienne a réuni un conseil national de sécurité extraordinaire puis publié un communiqué affirmant qu’aucun militaire ivoirien n’était en possession d’armes et de munitions de guerre. Selon Abidjan, la présence de ces soldats, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma), est « bien connue des autorités maliennes ». Cependant, le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq a expliqué que les militaires interpellés ne faisaient pas "formellement partie de la Minusma" mais qu'ils étaient des "Eléments nationaux de soutien (NSE)", c'est-à-dire des effectifs déployés par les pays contributeurs de troupes "en soutien à leurs contingents".
Adji Sarr ne lâche pas Sonko Revoilà Adji Sarr !
La masseuse la plus célèbre du Sénégal, qui participait à un live du très célèbre Kaliphone à l’occasion de la fête de Tabaski, menace de publier des vidéos compromettantes d’Ousmane Sonko, si la justice ne fait pas son travail. Elle a ainsi réitéré son souhait pour la tenue d'un procès. Par ailleurs, Adji Sarr a appelé les femmes du Sénégal, en particulier celles de Pastef, à faire entendre raison à Ousmane Sonko. D'après elle, les femmes du Sénégal l'ont abandonnée à son sort. Elle continue d’accuser le leader de Pastef de l’avoir violé avant de proférer des menaces pour qu’il n y’ait pas de procès.
Bara Diop tourne le dos à Bby
La bataille risque d’être âpre aux Législatives dans l’arrondissement de Rao qui constituait le bastion de la mouvance présidentielle. Outre la défection au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) avec le gel des activités de la mouvance de l’ancienne ministre de la Ld, Khoudia Mbaye dans la commune de Gandon, un autre départ vient d’être enregistré. Il s’agit de Bara Diop, la tête de liste de la coalition «Defar Sa Gox» qui a annoncé son adhésion à l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal. Il l’a officialisé en présence de Abba Mbaye, la tête de liste départementale.
Mansour Sy Djamil lâche Yewwi
On le savait fâché depuis bien longtemps. Mais c’est hier que le patron de Bes Du Gnak a officialisé la rupture avec la coalition drivée par Sonko. En autre griefs le manque de considérations vis à vis de ses militants et responsables zappés lors des investitures. Même s'il ne le dit pas tout porte à croire que Serigne MAnsour Sy Diamil va faire voter pour la mouvance.
La Dic fait tomber deux trafiquants de drogue
I. Wilane et P. Ndiaye, respectivement mécanicien et commerçante, reposent actuellement à la citadelle du silence pour détention et trafic de chanvre indien. Le duo a été alpagué au quartier Sefa de la commune de Djidah Thiaroye Kaw par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic). Les hommes du Commissaire Adramé Sarr qui ont été mis au parfum d’un vaste trafic de chanvre indien, ont fait une descente au quartier indiqué. Ce qui a permis l’interpellation du mécanicien I. Wilane avec 04 blocs de chanvre de 1,5 kg chacun, soit au total 06 kilogrammes. Interrogé sur le propriétaire de la drogue, I. Wilane déclare qu’elle lui a été confiée par la commerçante P. Ndiaye. Lors d’une perquisition chez eux, les limiers ont découvert encore 03 autres kilogrammes de chanvre indien. Ce qui porte au total à 09 kilogrammes de chanvre indien. Interpellée à son tour sur la provenance de la drogue, la commerçante soutient l’avoir acquise auprès d’un ami de son ex-mari, mais elle ignore son adresse. Suffisant pour que I. Wilane et P. Ndiaye soient déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien. Les 09 kilogrammes de chanvre indien ont été mis sous scellés.
Le récidiviste Mor D. arrêté avec 15 cornets et 125g de drogue
Déféré à deux reprises pour détention et trafic de chanvre indien, le dealer Mor D. âgé de 55 ans ne peut pas se passer de ses activités illicites. A peine sorti de prison, le mis en cause est à nouveau alpagué par les éléments de la Dic. Il écoulait son produit dans les gares des taxis (Clando) dans la banlieue. Les hommes du Commissaire Adramé Sarr, informés de son business, effectuent une descente inopinée à son quartier général pour le cueillir avec 15 cornets de chanvre indien, 125 grammes et une somme de 15 mille francs qui ont été mis sous-scellés. Placé en garde à vue, Mor D. a été déféré pour offre et cession de chanvre indien.
Grogne chez les éleveurs de Malika
Les jeunes éleveurs du Foirail de Malika (cité Sonatel) ruent dans les brancards. Ils dénoncent la gestion de l’aliment de bétail subventionnée par l’État pour les besoins de la Tabaski par un groupe de personnes. Leur porte-parole Serigne Ba ne comprend pas pourquoi l’aliment de bétail destiné à leurs équipements marchands est embarqué à bord de véhicules pour une destination inconnue. Pour une bonne maîtrise de la question des noyades, selon le ministre de l’Intérieur, la proposition pertinente et déjà mise en œuvre par la ville de Dakar à la plage de la BCEAO a été retenu ainsi qu'une troisième voie qui consistera à voir dans quelle mesure baliser les plages interdites et assurer la présence effective des sapeurs-pompiers.
Campagne de l'intercoalition Yewwi-Wallu de Dakar
A l’instar des autres localités du pays, la campagne électorale pour les élections législatives a démarré timidement dans la capitale. La première journée de campagne de la tête de liste de l'inter coalition Yewwi-Wallu du département Dakar a été marquée par des visites aux chefs religieux pour recueillir des prières pour la paix pendant cette période électorale. Barthélemy Dias a conduit une délégation des investis du département de Dakar ainsi que des responsables de l'inter-coalition Yewwi-Wallu chez Serigne Maodo Sy, Thierno Madani Tall, Mouhamadou Lamine Laye et Mame Mbaye Laye afin de solliciter des prières pour un Sénégal de paix, des élections sans violence et une belle victoire de l'inter coalition Yewwi-Wallu.
Campagne de Benno bokk Yaakaar de Dakar
Restons sur la campagne électorale à Dakar pour souligner que la tête de liste départementale de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Alioune Ndoye, a entamé des visites de proximité. A la tête d’une forte délégation de responsables de partis de la mouvance présidentielle à Dakar, Alioune Ndoye a sillonné la commune de Dakar-Plateau. L’édile de Dakar-Plateau a effectué des visites de proximité à Niayes Thioker en compagnie du ministre Abdou Karim Fofana non moins directeur de campagne, ainsi que Amadou Bâ, deuxième sur la liste nationale et Demba Diop Sy, député à l’Assemblée et maire de la commune de Tivaouane. Le cortège de la coalition présidentielle a fait un tour également à la rue Armand Angrand et à Reubeuss.
Accident du cortège du gouverneur de Tamba
Cinq blessés graves. C'est le bilan de l'accident du cortège du gouverneur de la région de Tamba, survenu hier sur la route nationale n°1 entre Goudiry et Tambacounda. Vers 15 heures, sur le chemin du retour, après avoir procédé à la cérémonie d'installation du nouveau préfet de Goudiry, Awa Ndiaye Diop, un des véhicules du cortège du gouverneur de la région orientale, Oumar Mamadou Baldé, a dérapé avant de se renverser sur le bas-côté gauche de la chaussée. Tous les 05 blessés ont été acheminés au centre hospitalier régional de Tambacounda, d’après Seneweb.
Des candidats à l’émigration clandestine arrêtés à Kayar
La gendarmerie nationale ne laisse aucun répit aux candidats à la migration irrégulière et à leurs convoyeurs. Les pandores de la région Thiès surveillent régulièrement les points d'embarcation. Les gendarmes de la brigade de Kayar ont déjoué le plan d’une embarcation nocturne suite à l'exploitation d'un renseignement relatif à l'imminence de départ de migrants clandestins. Ils ont investi le quai de pêche de Kayar où la patrouille est tombée vers 3 h du matin sur un groupe de candidats à l'émigration clandestine. Il s'en est suivi une course-poursuite au cours de laquelle les gendarmes de Kayar ont réussi à neutraliser deux candidats malheureux. Une fouille corporelle a permis de retrouver par devers eux deux passeports, selon des sources de Seneweb. Par contre, les autres migrants se sont volatilisés dans la nature. Interrogés par les enquêteurs, les deux candidats malheureux ont confié avoir quitté Mbour pour venir à Kayar où ils s'apprêtaient à embarquer dans une pirogue pour rallier l'Europe. Ils ont révélé l'identité de l'organisateur du voyage clandestin.
Saisie de 1,4 million F Cfa en faux billets à Mbacké
Fin de règne pour les membres du réseau de faux-monnayeurs qui s'activaient entre Dakar et Mbacké. Quatre présumés faussaires sont tombés dans les filets des éléments du commissariat urbain de Mbacké. Ayant reçu une information relative à la présence, à Darou Salam, d'un détenteur de faux billets de banque, les hommes du commissaire Camara ont rappliqué sur les lieux indiqués. Ainsi, les limiers ont surpris le suspect K. F. dans un point de transfert d’argent, en possession de 750 000 FCFA en billets non authentiques. Interrogé par les enquêteurs, le présumé faussaire âgé de 41 ans avait refusé de coopérer, dans un premier temps. Le prétendu jardinier a fini par passer aux aveux et a balancé l'identité de son fournisseur, sous le feu roulant de questions des enquêteurs. Il dit avoir acquis les faux billets à Rufisque auprès de S. F. Mb. par le biais d'A. D., contre un montant de 200 000 F Cfa authentiques. Des limiers sont dépêchés à Dakar pour interpeller S. F. Mb. Le faussaire F. K. aurait passé une commande auprès de lui. Ainsi, un rendez-vous a été fixé au rond-point dit «Case-ba». Ne se doutant de rien, le marabout en possession de 650 000 F Cfa en faux billets a débarqué sur les lieux où les policiers lui ont passé les menottes. S. F. Mb. a déclaré avoir acquis les faux billets auprès de ses deux amis A. D. etNg. I. D. Ces derniers ont été interpellés à Dakar puis embarqués pour Mbacké, selon des sources de Seneweb. Au terme de l’enquête, les quatre faussaires ont été déférés hier au parquet de Diourbel pour association de malfaiteurs, détention et tentative de mise en circulation de faux billets de banque, et pour complicité de tentative de mise en circulation de faux billets de banque.
VIDEO
TEMPÊTE A AIR SENEGAL ET LES LEGISLATIVES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 13 juillet 2022 mettent en exergue le malaise au sein de Air Sénégal suivi d limogeage de son directeur ainsi que les sujets politiques relatifs à la législative du 31 Juillet prochain.
Les parutions de ce mercredi 13 juillet 2022 mettent en exergue le malaise au sein de Air Sénégal suivi d limogeage de son directeur ainsi que les sujets politiques relatifs à la législative du 31 Juillet prochain. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
L’équipe féminine du Sénégal a une nouvelle page à écrire dans l’échiquier du football africain en affrontant ce mercredi 13 juillet à Casablanca, les Coppers Queens de la Zambie en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les Lionnes vont tenter de créer l’exploit en se qualifiant pour la première fois le Sénégal à une demi-finale de CAN féminine mais aussi à la Coupe du Monde prévue en Australie et en Nouvelle Zélande en 2023.
L’équipe nationale du Sénégal aborde ce mercredi 13 juillet les quart de finale de la CAN féminine en affrontant celle de la Zambie. En cas de succès, les Lionnes se qualifieront non seulement pour les demi-finales mais valident en même temps la qualification à la Coupe du monde. Ce qui est historique pour une sélection qui tarde jusqu’ici à jouer les premiers rôles dans l’échiquier du football féminin africain. Après la phase de groupe bouclée avec deux succès et une courte défaite contre le Maroc, pays organisateur, les Lionnes ont sans doute pris la compétition par le bon bout.
Après avoir réussi à mettre fin à la traversée du désert du football Sénégal absent pendant dix ans des phases finale de Can, il reste à la bande à la gardienne Tening Séne et Mbayang Sow d’écrire encore une nouvelle page du football sénégalais en le hissant dans le dernier carré. Il suffit cependant de sortir les griffes devant une équipe de Zambie. A la fois conquérante et séduisante d’entrée de compétition, les Copper Queens, absentes également de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) depuis 10 ans, ont pu frapper fort dans la poule B. Après avoir contraint le Cameroun au nul (0-0), les Zambiennes avaient réussi à dominer la Tunisie (1- 0) et le Togo (4-1). Ce qui leur permettront de s’emparer d’autorité de de la première place de son groupe.
« NOUS ALLONS ABORDER CE MATCH DANS UN ÉTAT D’ESPRIT DE ZEN ATTITUDE »
Vers cette confrontation, le sélectionneur Mame Moussa Cissé, n’attend pas moins à un match de haut niveau où sont équipe devra élever un peu plus le niveau de jeu. « Il faut qu’on se qualifie à la Coupe de Monde. Nous allons aborder ce match dans un état d’esprit de zen attitude et tout en gardant nos principes. On est dans une phase d’apprentissage, mais à ce niveau, il faudra qu’on élève notre jeu. L’adversaire sera de taille, il nous qu’on soit à la tailler, les pousser à la faute pour gagner ce match là », a-t-il analysé sur Africatopsport. « C’est un match de quart de finale, c’est sûr que ça va être un match de haut niveau. La Zambie n’est pas une petite équipe, je rappelle qu’elle n’a pas encore perdu. Elle est sortie première une poule où il y avait entre autres le Cameroun et la Tunisie.
En matches de préparation, j’ai eu la chance de jouer contre ces deux dernières équipes, donc c’est une équipe à prendre très au sérieux. C’est une équipe qui marqué 5 buts et n’a en encaissé qu’un seul, qui a beaucoup de valeurs collectives notamment son engagement et sa solidarité. C’est une équipe qui a de très belles individualités notamment Grace Chanda », informe le technicien avant de poursuivre : « C’est une équipe qu’on a bien regardé bien étudié, mais nous ne sommes pas ici par hasard et nous avons des ambitions très fortes on est à un match d’une coupe du monde, ça va être un moment très important pour le développement du football féminin sénégalais. Ce sera très important pour ses filles de se qualifier dans ce là parce que c’est ça qui sera le parachèvement du processus de formation et d’apprentissage dans lequel nous sommes .Donc nous serons là pour apporter la réplique à la Zambie, nous jouerons sur nos valeurs et nos qualités qui nous permis d’arriver à ce niveau et il y a pas de craintes. On donnera tous les éléments pour s’en sortir avec un résultat positif demain Insha-Allah”
Par Cheikh TIDIANE GADIO
CONTRE LES DÉRIVES DU COMMUNAUTARISME
Face à la levée de boucliers, il n’a trouvé comme parade que la récidive en répétant sa phrase caractéristique du discours des « identités meurtrières » : « Macky Sall n’aime pas la Casamance ». Est-ce à dessein ou par mauvais calcul politique ?
L’alerte est sérieuse et gravissime. Elle étonne venant d’un acteur politique qui avait réuni autour de son nom et de son projet de société une frange significative d’électeurs lors de la dernière présidentielle de 2019. Cet acteur, qui a beaucoup de partisans dans le peuple des réseaux sociaux, chez certaines franges importantes de notre jeunesse et chez certains de nos cadres (adeptes du changement à tout prix), a fait récemment une sortie tragique et décevante, d’abord pour son propre camp et ensuite pour le peuple sénégalais tout entier.
Face à une levée massive de boucliers, venue de partout (majorité, opposition société civile, personnalités indépendantes), il n’a trouvé comme parade que la récidive plutôt défensive en répétant sa terrible phrase caractéristique du discours des « identités meurtrières » : « Macky Sall n’aime pas la Casamance et les Casamançais ! » Est-ce à dessein ou par mauvais calcul politique que cet acteur politique a décidé de tomber le masque et de révéler une face jusque-là pas très connue de sa personnalité politique? Le plus grand mérite du Président poète Léopold Sédar Senghor, dit-on souvent, est de nous avoir fait dépasser le statut de « terre de tolérance ethnique et religieuse », pour nous octroyer le statut si privilégié et si enviable en Afrique de « terre d’harmonie ethnique et religieuse ». Ce statut trouve ses fondements dans les liens millénaires, structurels, indestructibles et inaliénables qui ont soudé les régions, les espaces linguistiques et les royaumes et terroirs d’antan de notre beau pays.
RAFFERMIR LA COHÉSION SOCIALE
Les Présidents Diouf, Wade et Macky Sall, viscéralement attachés à de tels acquis, ont tous incontestablement veillé à cette belle harmonie de notre société et à ce statut privilégié de notre pays en Afrique. Senghor, Sérère bon teint, revendiquait haut et fort ses liens avec les « Bocoum » Haal Pulaar de par sa mère « Bakhoum ». Son alter-ego, l’illustre Mamadou Dia, est un pur métis, de père Pulaar et de mère Sérère. Le Président Abdou Diouf est lui resté une belle énigme sénégalaise. De nom patronymique typiquement sérère, de parents Haal Pulaar et Wolof, il est resté simplement un « Sénégalais par excellence » à l’ethnie presque indéfinissable.
Le Président Abdoulaye Wade a fièrement affiché son socle Wolof et ses origines peules et mandingues. Le Président Macky Sall, de famille Haal Pulaar, mais authentique fils de Fatick, est pétri de culture sérère, maniant parfaitement la langue des Buur Sine, la langue de Kocc, de même que celle de ses ancêtres Fulbé. L’opposant, communautariste affiché et désormais assumé, est parfaitement conscient de cette beauté majestueuse du peuple sénégalais, peuple de symbiose (un vrai melting pot) qui absorbe avec fierté les apports fécondants de tous bords, en étant fondamentalement pluriethnique et profondément métissé.
Comment alors ce Monsieur, qu’on savait du reste très peu enclin au langage courtois, mesuré et déférent, si caractéristique de la finesse et de la retenue de l’ADN de nos compatriotes de tout bord et de toute origine, a-t-il pu se lancer dans cette dérive langagière rarement égalée chez les hommes politiques sénégalais ? Nous sommes certain que beaucoup de ses partisans, eux-mêmes éminents patriotes sénégalais, sont restés bouchebée devant la terrible diatribe contenue dans sa sortie outrancière et ouvertement communautariste. Ce sont là les raisons que expliquent que nos compatriotes toutes tendances confondues sont unanimement choqués, déçus et outrés par ses accusations très graves et absolument non fondées contre le Président Macky Sall.
CONSOLIDER L’UNITÉ NATIONALE
Sans surprise, les accusations de cet acteur politique hors du commun en disent plus sur lui et son état psychique que sur le Président Macky Sall. Il puise désormais dans sa capacité à fabriquer sa propre réalité qui devient sa « réalité alternative », nouveau courant politicophilosophique incarné de façon grotesque par un certain Trump qui chaque jour citait des « faits et des réalités » qui n’étaient connus que de lui et qui n’existaient que dans son imaginaire si fertile ! Quand Macky Sall est salué par les populations casamançaises pour ses réalisations infrastructurelles massives et sans précédent dans l’histoire de la Casamance et de la région de Ziguinchor en particulier, cet opposant fabrique une perception qui lui est personnelle et qui est contraire à celle de l’écrasante majorité des populations du Sud de notre pays. Macky Sall, en vérité, ne « rivalise » qu’avec un certain …
Sadio Mané, parmi les Sénégalais qui ont le plus honoré récemment la Casamance en portant son nom très haut ou en la comblant de discrimination positive en matière de réalisation d’infrastructures (routes, bateaux, ponts, aéroports, divers projets d’aménagements agricoles et projets d’équité territoriale, etc.)! Bien sûr si beaucoup a été fait, il reste encore à approfondir et à élargir les acquis comme pour la région naturelle de Tambacounda (qui fait presque le tiers du Sénégal) ou la région du Fleuve dont l’immense potentiel est encore à valoriser pleinement. Plus étonnant encore est le fait qu’un acteur politique qui fait souvent référence au « Panafricanisme », donc en principe résolument opposé à la balkanisation de l’Afrique, puisse sans retenue surfer sur le discours du communautarisme et des « identités meurtrières » promu par tous les séparatistes africains. Ces discours sont limpides et identiques : « ma région est délaissée et méprisée! », « mon ethnie est stigmatisée et combattue !», « ma langue est ostracisée et marginalisée !»
Cet acteur politique est-il conscient que les doléances et récriminations de toutes les régions périphériques des états africains sont presque identiques. Elles portent toutes sur la lenteur de leur développement infrastructurel et leur faible prise en compte par les politiques publiques dans la délivrance des services de base (sécurité alimentaire et agriculture, éducation et santé, énergie et industrialisation, environnement et protection de la nature…), contrairement à la capitale qui, dans certains pays, concentre l’essentiel des réalisations étatiques et parfois plus de 80% des richesses nationales, y compris celles produites dans les régions les plus éloignées du centre. Si adossé à une telle frustration, au demeurant légitime, certains leaders politiques choisissent d’activer « leurs réalités alternatives » et d’attiser la haine ethniciste ou régionaliste, le résultat serait à terme l’hyper-balkanisation de l’ Afrique.
En plus des nombreux états déjà existants que l’illustre savant panafricaniste Cheikh Anta Diop accusait déjà d’être « non viables », l’Afrique serait bientôt composée de 70 à 80 états difficilement viables. Ce qui équivaut à une condamnation à mort de tout « grand destin pour l’Afrique » qui passe évidemment par les États-Unis d’Afrique ! Le meilleur acte de contrition et de rédemption pour cet opposant serait de demander pardon au peuple sénégalais, à la Casamance et à la classe politique dans toutes ses composantes. Ce faisant, il donnerait un signal fort à ses partisans pour qu’ils renoncent à la nouvelle culture politique que lui-même a introduite au Sénégal, faite essentiellement de « containers d’injures », de menaces et de terrorisme du Net. Tous les leaders politiques qui ne partagent pas sa vision en ont fait l’amère expérience. Ses partisans s’intéressent peu à vos idées ou à votre vision. Ils pensent les freiner ou les détruire par des insultes et menaces contre votre personne.
REPENSER LA POLITIQUE AU SÉNÉGAL
Ceci nous amène à plaider la nécessité de « Repenser la politique au Sénégal ». Le style de monsieur Sonko et de ses partisans a cassé tous les codes de la bienséance politique, de la tenue et de la retenue dans la confrontation politique et citoyenne. Le regretté Amath Dansokho nous a pourtant laissé un legs politique et éthique inestimable: « adversaires oui, ennemis jamais ! ». En effet, comment peut-on conquérir le cœur et l’esprit de nos compatriotes en jetant dans la bataille politique une armée d’insulteurs, de véritables miliciens qui, pour l’instant n’utilisent pas des machettes, mais des claviers d’ordinateurs contre toute pensée divergente. Leur leader les a surement inspirés et encouragés par ses terribles déclarations récentes : « Nous pouvons mobiliser 200.000 jeunes et aller au Palais déloger Macky Sall ! », « Si vous cassez leurs maisons vous trouverez les milliards volés ! »
Ces excès, symptomatiques d’un naufrage indéniable de pans entiers de la classe politique contemporaine, ont beaucoup à voir avec les « responsabilités désertées » que dénonçait fort justement Feu le grand philosophe et politologue Hamidou Dia. Ces dérives ont aussi à voir avec le silence assourdissant des Intellectuels (avec un I majuscule), à côté des grandes renonciations à l’engagement politique ou citoyen d’hommes et de femmes pétris de valeurs et dont regorge en abondance la patrie de Cheikh Anta, Senghor, Mamadou Dia, Majmout Diop, Alioune Diop, David Diop, valdiodio, Doudou Thiam, Émile Badiane, Obeye Diop, Ousmane Socé, Abdoulaye Ly, Mactar Mbow, Assane Seck, Cheikh Hamidou Kane, Birago Diop, Aline Sitoe Diatta, Adja Rose Basse, Mariama Ba, Annette Mbaye, Omar Blondin, Sembène Ousmane, Douta Seck, Doudou Ndiaye Rose, Bocar Diongue, Ibou Diouf, Ousmane Sow, Djibril Mambéty, Laba Socé, Abdoulaye Wade, Amadou Aly Dieng, Iba Der, Sémou Pathé, Amath Dansokho, Babacar Sané, Mbamba Guissé, Babacar Sine, Babacar Touré, Hamédine Racine, Moussa Seck et bien d’autres illustres fondateurs du prestige politique et intellectuel de notre belle nation (encore en construction)…
On n’oublie pas bien sûr la longue liste de nos illustres guides religieux, intellectuels hors pairs, Princes incontestés de l’Islam ouest-africain et mondial. Dans les années 80 et 90, nous avions participé à beaucoup de confrontations politico-intellectuelles de très haut niveau. Dans mes échanges de textes, parfois vigoureux, avec mes ainés : le respecté Doyen Amadou Aly Dieng, l’éminent Professeur Iba Der Thiam ou avec le grand Technocrate Ousmane Tanor Dieng (tous les trois devenus par la suite des amis, des aînés et même des protecteurs), il n’a jamais été question d’attaques ou d’insultes contre leur personne mais d’une opposition à certaines de leurs idées jugées problématiques par nous..
En conclusion, nous invitons cet acteur politique à garder à l’esprit que son pays, le Sénégal, est un pays envié, convoité et surtout scruté par les Mouvements Jihado-Terroristes. Ces derniers tapent à la porte de tous les pays de la façade maritime de notre région. Seul un sursaut de cohésion sociale, d’attachement sans faille à l’unité nationale et la volonté de repenser la politique et de refonder le débat intellectuel de qualité, peuvent constituer un rempart inexpugnable contre les menaces du terrorisme et les manœuvres insidieuses des multinationales du pétrole, du gaz, des ressources minières et contre tous les autres spécialistes de la déstabilisation de nos états. Autrement, cet acteur politique, accepté comme « leur leader » par des ténors respectés de l’opposition, risque de subir la sentence solennelle de l’académicien Maurice Druon : « Les tragédies de l’Histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les médiocres qui les provoquent ! » A lui de choisir « le camp des médiocres » prêts à la tragédie des machettes et des guerres civiles pour assouvir leur appétit brûlant du pouvoir ou bien « le camp des grands hommes » bâtisseurs du vivre ensemble, de la cohésion sociale et nationale, dans la perspective d’une Afrique unie. Prions qu’ils optent sans hésitation pour le bon camp !
Dr. Cheikh Tidiane Gadio est président du Mpcl- luy jot jotna, membre de la coalition BBY
LE COLLECTIF DES AMICALES OPPOSE UN NIET CATÉGORIQUE À LA FERMETURE DU CAMPUS DE L'UCAD
Le torchon brûle entre responsables universitaires et étudiants autour du campus universitaire à Dakar
Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), étant la structure qui regroupe en son sein l’ensemble des amicales de l’UCAD pour la défense des droits et libertés des étudiants, s’est indigné de la décision prise par les autorités universitaires de fermer l'établissement d'enseignement supérieur à compter du 23 juillet prochain. Par conséquent, le collectif avertit dans un communiqué rendu public le 11 juillet 2022, qu'il n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de « meilleurs sentiments ».
Le torchon brûle entre responsables universitaires et étudiants autour du campus universitaire à Dakar. La décision des autorités de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de fermer l'établissement d'enseignement supérieur à compter du 23 juillet prochain a provoqué l'ire du Collectif des amicales de l’UCAD, pour ne pas dire la structure qui regroupe en son sein l’ensemble des amicales de ce temple du savoir en vue de la défense des droits et libertés des étudiants.
Ainsi, le Collectif avertit dans un communiqué rendu public le 11 juillet 2022, qu'il n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de «meilleurs sentiments ». « En effet, vendredi 08 juillet le conseil restreint de l’UCAD sous la présidence du Recteur s’est réuni. Au sortir de cette réunion, il a été décidé la fermeture de l’université à compter du 23 juillet 2022 », informe la note.
Ainsi, le Collectif dénonce de cette «forfaiture et condamne avec la dernière énergie cette décision unilatérale et irresponsable des autorités universitaires », lit-on dans le document. « Nous tenons à préciser que cette décision intervient à un moment où la presque totalité des facultés, écoles et instituts de l’université sont en période d’examens », précise la même source. Non sans juger que « cette décision non concertée et irréfléchie de ce soi-disant conseil restreint n’a d’autre motivation que politique ».
Dans la même veine, le collectif « met en garde ce corps de décision dans lequel certains ont démissionné de leurs missions d’universitaires que l’étudiant sénégalais ne paiera pas les frais de cette fermeture purement politique de l’Université ».
Par conséquent, l'organisation « prend à témoin toute l’opinion pour dire qu’il rejette purement et simplement cette décision et n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de meilleurs sentiments », réitérant ainsi son engagement à « défendre l’intérêt exclusif de l’étudiant ».
Faut-il rappeler que sauf changement de dernière minute, la période des vacances est fixée du « 23 juillet à 12h au 03 octobre 2022 à 08h » à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour l'année académique 2021-2022.
LES PAYS ÉMERGENTS SOUS LE COUP D’UN RENCHÉRISSEMENT DES PRIX
En ces temps déjà difficiles, la parité euro-dollar n’augure rien de bon pour les pays émergents comme le Sénégal
Les pays africains dépendant de presque tout pourraient subir gravement les effets exogènes de la parité euro-dollar qui redonne ainsi de facto à la monnaie américaine son statut de valeur-refuge. Ce qui est susceptible d’amplifier l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur l'économie européenne, singulièrement dites émergentes.
En ces temps déjà difficiles, la parité euro-dollar n’augure rien de bon pour les pays émergents comme le Sénégal. Esseulées depuis plus de deux ans par la pire crise sanitaire mondiale et les tensions Russo-Ukrainiennes, les économies dites émergentes risquent de vivre le pire avec la morsure du dollar. Une parité connue pour la dernière fois en 2002, soit au plus bas depuis 20 ans. L'euro frôle ainsi la parité avec le billet vert. De quoi amplifier l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur l'économie européenne et par-delà les économies dites émergentes.
A regarder de près, la zone euro va devenir une destination touristique intéressante pour certains pays et l'été pourrait battre des records. A l’avenant, les entreprises en territoire européen, exportant en dehors de l’espace Schengen vont profiter de la faiblesse de l’euro. De facto, leur compétitivité en sera accrue même si les pénuries de composants vont, dans le même temps, les pénaliser. La difficulté étant la hausse déjà existante des carburants avec la crise Ukrainienne qui a fini de compromettre toutes perspectives des économies mondiales de surcroît, elle va se doubler du renchérissement de la monnaie. Même tendance est notée du côté des matières premières. Alors que l’euro fête ses 20 ans d’existence, cette situation n’arrange en rien les économies européennes durement éprouvées par l’invasion de la Russie impactant l’ensemble des économies mondiales, notamment le ralentissement de la croissance et de l’accélération de l’inflation.
En effet, depuis le début de 2022, la monnaie européenne accuse une perte de plus de 10 % de sa valeur face au dollar. Elle rejoint ainsi la parité avec la devise américaine prise dans une convergence des conjonctures, alors qu’elle fête ses vingt ans. Une situation à laquelle les marchés anticipent déjà l'impact sur l'économie européenne de la guerre en Ukraine et optent dans ce climat d'incertitude pour la valeur refuge qu'est le dollar.
DES TENSIONS GRADUELLES COMPROMETTANTES
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix de l’énergie, des céréales et des métaux ont connu une hausse vertigineuse. Avec cette nouvelle donne, une augmentation imminente des taux d’inflation n’est pas à écarter dans les jours à venir. Ce qui n’arrangerait rien les pays directement exposés aux risques dans les secteurs commerciaux, touristiques et financiers. D’ailleurs, ils subiront des pressions supplémentaires. Les pays qui dépendent des importations des produits pétroliers comme le Sénégal risquent de creuser davantage leurs déficits budgétaires et commerciaux voire la pression inflationniste s’accentuer. Cette énième déconvenue sur les économies dites émergentes risque d’aggraver les pressions socioéconomiques, la vulnérabilité des dettes publiques aux effets négatifs de la crise sanitaire qui ont durement impactées des millions de ménages et d’entreprises.