L’avocat de la partie civile est en colère contre le procureur de Louga qui a décidé d’inculper seulement les sages-femmes pour non-assistance à Astou Sokhna décédée dans des conditions effroyables. Pour lui, les responsabilités de l’Etat et de la gynécologue sont engagées dans cette affaire.
Le décès tragique de Sokhna Astou à l’Hôpital régional de Louga continue à charrier toutes les interprétations. En dépit de l’inculpation de 6 sages-femmes pour non-assistance à personne en danger, l’avocat de la partie civile regrette «un mauvais règlement», qui aurait découlé «d’une pression». «Il y avait une pression maraboutique dans la ville. C’est cette pression qui a obligé le procureur à faire un règlement biaisé de l’affaire», assure Me Ousseynou Gaye. C’est ce qui a, dit-il, poussé le ministère public à «inculper les ¬¬sages-femmes pour non-assistance à personne en danger». Il explique : «Quand la ¬non-assistance à personne en danger aboutit à la mort, la moindre des choses c’est de faire le lien entre cette non-assistance à personne en danger et la mort, et inculper pour homicide.»
Ce qui n’a pas été fait par le Parquet de Louga laissant ainsi la «place à des soupçons», qui l’ont poussé à retenir contre les sages-femmes, le délit présumé de «non-assistance à ¬personne en danger» et non «d‘homicide volontaire». «Si le procureur l’avait fait, il n’aurait jamais déféré les sages-femmes devant le Tribunal des flagrants délits. Il veut apaiser la situation à Louga où il n’y a plus de soins dans les hôpitaux», regrette Me Gaye. Il promet une farouche opération au ministère public. «Le procureur a fait un mauvais règlement et on ne va pas lui faciliter la tâche», annonce le conseil de la famille de Mme Astou Sokhna.
La responsabilité de la gynécologue paraît «d’une évidence flagrante»
Par ailleurs, Me Gaye a du mal à suivre la démarche du procureur dans la gestion du dossier. Il trouve «à la limite injuste» que la gynécologue, «qui est d’astreinte», ne soit pas inquiétée dans cette affaire. Il dit : «Je ne peux pas comprendre que la gynécologue qui est d’astreinte, c’est-à-dire qui devrait rester à l’hôpital, se barre. Et puis elle vient, constate le décès, et se barre à nouveau. Et puis elle dicte le certificat de genre de mort en disant à la sage-femme de mettre mort naturelle. Ce que cette dernière a reconnu. Elle met le cachet et c’est sur la base d’un certificat de décès sans signature qu’on a enterré cette bonne dame.»
Selon l’avocat, «on les a obligés à le retirer pour éviter l’autopsie». Mais, la bataille n’est pas terminée. «Il n’est pas exclu qu’on fasse une autopsie, qu’on fasse l’exhumation parce qu’on veut comprendre de quoi cette dame est décédée», prévient-il. Pour l’avocat, la responsabilité de la gynécologue paraît «d’une évidence flagrante qui fait qu’on ne peut pas la laisser» en dehors de la procédure.
C’est pour cette raison que la partie civile a décidé de porter plainte contre elle pour installer l’Etat dans la cause. «C’est normal d’installer l’Etat parce que cette bonne dame ne travaille pas dans la rue ni dans une structure privée. Si elle travaille dans une clinique, la clinique répondra. Mais elle travaille dans un établissement hospitalier. C’est la structure hospitalière, qui sera installée dans la procédure pour répondre des conséquences financières de leurs actes», se justifie-t-il avant de déplorer le fait que le procureur n’ait pas aussi installé l’Etat dans la cause. «Ce qui n’est pas normal parce qu’il s’est précipité à engager une procédure bancale», dit-il. En promettant de déposer la plainte avant le 5 mai retenu pour l’ouverture du procès des 6 sages-femmes dont les 4 patientent encore en prison.
LA CNTS/FC LISTE SES DOLÉANCES DANS LA PERSPECTIVE DE LA FÊTE DU TRAVAIL
Mais pour Cheikh Diop, un mouvement syndical responsable ne doit pas attendre le 1er mai pour défendre la revendication. «La revendication, on la défend tout de suite et maintenant, compte tenu de l’urgence»
A la veille du 1er mai, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc) a listé ses doléances. Cette année, il n’y aura pas de défilé, mais un meeting syndical qui va regrouper les 5 centrales les plus représentatives, avant de rencontrer le chef de l’Etat le 3 mai pour la remise des cahiers de doléances.
Le 1er mai est une journée de revendication et de mobilisation des travailleurs. Mais pour le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), Cheikh Diop, un mouvement syndical responsable ne doit pas attendre le 1er mai pour défendre la revendication. «La revendication, on la défend tout de suite et maintenant, compte tenu de l’urgence», a déclaré Cheikh Diop. Qui, en outre, a invité le monde du travail et les syndicats à rester «ensemble» et «vigilants» sur leurs points de revendication cruciaux, qui tardent à trouver solution.
De ces points, il s’agit notamment de «la crise dans le secteur de la presse, la restauration de l’équilibre financier de la Poste, la non application de décisions de Justice, l’achèvement du processus de dématérialisation et de modernisation de l’administration publique, le respect strict des engagements pris dans les secteurs de l’éducation, l’aboutissement des négociations entamées dans le secteur de la santé, la réouverture du corridor Dakar/Bamako pour un retour à la normalité conformément aux attentes des deux peuples et des travailleurs, la poursuite inclusive du processus de réforme des codes du travail et de la sécurité sociale, l’harmonisation des projets structurants pour la mobilité urbaine ainsi que l’amélioration de la gouvernance dans le secteur du transport (Ddd, Ter, Brt, Chemins de fer du Sénégal), la révision des conventions collectives dans les secteurs miniers et enfin dans le domaine de l’économie pétrolière et gazière», liste le Secrétaire général de la Cnts/Fc lors de la conférence de presse tenue hier par les centrales syndicales.
Cette année, la célébration du 1er mai survient dans un contexte particulier marqué, au plan international, par un ralentissement de la croissance dû notamment à une pandémie durable et handicapante, la guerre en Ukraine engendrant, entre autres, une flambée du prix du baril du pétrole et du blé, mais aussi des difficultés dans la préservation des emplois. «On a enregistré énormément de pertes d’emploi. Nous avons également noté des violations des droits et libertés des travailleurs, no¬tamment dans les secteurs de la presse, des mines et de la construction, des industries alimentaires, de l’hôtellerie et de la restauration, ainsi que de nombreuses entreprises en difficulté avec de sérieuses menaces sur les emplois», note M. Diop.
Il ajoute qu’avec la fin du Ramadan, il n’y aura pas de manifestation pour ce 1er mai, mais un meeting syndical sera organisé au Complexe Serigne Abass Sall pour donner la parole aux syndicats. «Nous avons fait un cahier de doléances commun au niveau de la Coalition de centrales syndicales composées de 5 centrales, que nous allons déposer le mardi 3 mai», a-t-il signalé.
Dans la foulée, il n’a pas manqué de saluer les efforts et réponses positives de l’Etat à l’endroit des travailleurs. Toutefois, il demande à l’Etat et aux employeurs de mettre en oeuvre le Plan de renforcement du dialogue social de restitution de ceux de l’ex-Sias, d’Ama Sénégal et d’Air Afrique car, dit-il, ce type de dialogue social actuel n’est pas porteur de progrès. «Tout comme nous, travailleurs, devrons assumer notre part de responsabilité collective pour contribuer à la stabilité et la cohésion sociales, tout en veillant par le dialogue et la concertation en milieu de travail, à assurer notre rôle de défense des intérêts des travailleurs et de l’entreprise», poursuit le syndicaliste.
Par ailleurs, la Cnts/Fc réitère sa volonté de continuer à «contribuer au renforcement de l’unité des travailleurs et à la réorganisation des luttes par la mise en place d’une Plateforme de lutte et d’unité syndicale (Plus), qui aura comme vocation de rassembler les forces syndicales et peser de tout son poids pour une plus grande efficacité de l’action syndicale, de construire une dynamique collective pour un sursaut national et trouver des solutions consensuelles, susceptibles d’impacter de manière décisive la préservation des conditions de production et de performance dans tous les secteurs d’activités», explique Cheikh Diop.
BENNO SANS LEADER
Des problèmes de leadership risquent d’entamer toute chance de victoire de BBY aux législatives. C’est le constat des 198 missionnaires envoyés par Macky Sall à travers le pays. Ils annoncent des investitures très compliquées au sein de la majorité
Des problèmes de leadership risquent d’entamer toute chance de victoire de Benno bokk yaakaar (Bby) aux élections législatives. C’est le constat des 198 missionnaires envoyés par Macky Sall à travers le pays. Ils annoncent des investitures très compliquées au sein de la majorité.
Avis de tempête dans la majorité présidentielle ! La date d’ouverture des dépôts de candidatures s’approche (du 3 au 8 mai) et les querelles de leadership subsistent toujours au sein de Benno bokk yaakaar. Le président de la coalition présidentielle s’en est rendu compte hier. Lors d’un ndogou organisé hier au Palais, Macky Sall a reçu les 198 missionnaires envoyés à travers le pays au début du mois de mars. Ces tournées, au lendemain des élections locales du 23 janvier, visaient à remobiliser les troupes en direction des élections législatives du 31 juillet 2022. Même si ça varie d’un département à un autre, le constat global n’a pas été toujours favorable au camp du pouvoir.
«Les investitures s’annoncent compliquées»
Le Quotidien a appris de sources concordantes que l’objet de ce méga-dîner était d’écouter les rapports des missions des 46 départements. «Tour à tour, les chefs de missions ont fait le point sur les problèmes de leadership au sein de la coalition Bby, les forces en présence en vue de préparer les investitures qui s’annoncent compliquées pour la coalition présidentielle», déclinent nos interlocuteurs. Cette rencontre, qui a aussi enregistré la présence des délégués régionaux au parrainage, devrait permettre à Macky Sall d’identifier les forces de la majorité présidentielle afin de cerner le profil des potentiels candidats pour chaque département et de faire les combinaisons gagnantes.
Dans leurs conclusions, c’est comme si Bby s’attendait à perdre certaines villes importantes comme lors des Locales. La mobilisation est plus que jamais prêchée. «Les partisans de Macky Sall souhaitent maximiser leurs gains dans leurs bastions pour participer «à la tontine» de la liste nationale. Ce qui, en d’autres termes, comblerait les pertes éventuelles dans les départements de Dakar, Mbacké ou de Ziguinchor perdus lors des dernières élections municipales», rapporte-t-on.
Abdoulaye Baldé de retour, Bby à l’écoute de Macky pour les investitures
Désormais, tout le monde reste à l’écoute du Président Macky Sall qui a annoncé qu’il va, sur la base des données présentées, constituer les listes. Un exercice assez délicat quand on connaît les frustrations qui risquent de naître après les investitures. Les dernières Locales ont rappelé combien les dissidences pouvaient fragiliser Bby. Macky Sall, qui a interdit catégoriquement les listes parallèles, n’est pourtant pas à l’abri de rébellion. A noter que Abdoulaye Baldé, ex-maire de Ziguinchor, a assisté à la rencontre et signe son retour dans Bby.
COURSE AU BALLON D'OR : KLOPP JOUE LA CARTE DE LA PRUDENCE POUR SADIO MANÉ
Buteur mercredi dernier contre Villarreal lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions, Sadio Mané continue d’écrire sa propre histoire sur le rectangle vert
Sadio Mané a été une nouvelle fois auteur d'une énorme prestation lors de la victoire de Liverpool sur Villarreal en demi-finale de la Ligue des Champions (2-0). Grâce à ses performances, le joueur de 30 ans est encore cité parmi les favoris pour remporter le titre du Ballon d’Or européen. Interpellé sur les chances de son attaquant de remporter ce trophée, Jürgen Klopp a préféré jouer la carte de la prudence.
Buteur mercredi dernier contre Villarreal lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions, Sadio Mané continue d’écrire sa propre histoire sur le rectangle vert. Grâce à sa réalisation, Liverpool a pris une bonne option pour la manche retour prévue la semaine prochaine. Utilisé comme attaquant de pointe lors de cette rencontre, le joueur de 30 ans a répondu présent dans l’ensemble de la partie. En conférence de presse, Jurgen Klopp a été interrogé sur la prestation du joueur de 30 ans, notamment sur la possibilité de le voir soulever le trophée du Ballon d’Or. Mais Jürgen Klopp a tenu à jouer la carte de la prudence. Pour le technicien allemand, c’est encore trop tôt pour se prononcer sur cette question. «Sadio (Mané) est un joueur exceptionnel qui fait une saison extraordinaire. Je n’ai rien à voir avec le Ballon d’Or et ce genre de choses. Je ne comprends pas cela à 100%. C’est un joueur de classe mondiale. Il a encore fait un très bon match pour nous ce soir. Mais je ne comprends pas comment vous pouvez me poser cette question, alors que la saison n’est pas terminée», a déclaré le technicien qui a prolongé son contrat avec les Reds jusqu’en 2026.
Alors que le joueur formé à Génération Foot est en concurrence directe avec Karim Benzema et Kevin De Bruyne, l'entraîneur de Reds estime que pour remporter ce sacre, il faut nécessairement gagner quelque chose. «Historiquement, il faut gagner quelque chose pour remporter le Ballon d’Or. C’était comme cela la plupart du temps. Si tu n’es pas Messi ou Ronaldo, tu dois probablement gagner la Ligue des champions, ce que nous n’avons pas encore fait. Donc, donnez-nous quelques semaines et nous verrons. Sadio veut aider l’équipe et c’est ce que j’aime», a conclu le tacticien allemand.
NASRI MISE SUR SADIO MANÉ ET BENZEMA
Les noms de Sadio Mané et de Karim Benzema sont cités pour remporter le titre de Ballon d’Or cette saison. Grâce à ses prestations, le joueur de 30 ans est le candidat le plus sérieux contre l’ancien joueur de Lyon, de l’avis de Samir Nasri. «Je pense que Sadio Mané est le concurrent le plus sérieux de Benzema pour le Ballon d’Or. Sadio Mané a déjà gagné la Coupe d’Afrique des Nations avec le Sénégal, il a qualifié son pays pour la Coupe du Monde et il peut potentiellement faire un quadruplé historique avec Liverpool», a-t-il indiqué
UN FONCTIONNAIRE DU MINISTÈRE DES FINANCES POURSUIT SON AMI POUR 250 MILLIONS FCFA
Ce dernier lui a réclamé le titre foncier de sa maison (R+5) sise à la Cité Keur Gorgui pour qu’il puisse recevoir la ligne de crédit que devaient lui octroyer la Sococim et la Bimao.
Voulant aider son ami Mor Diop à décrocher un prêt de 250 millions FCFA étalé sur 30 ans, Ababacar Diop n’a pas hésité une seconde à remettre à ce dernier les papiers de sa maison en guise de garantie à la banque. Par la suite, considérant qu’il a été grugé, Ababacar Diop a décidé de poursuivre en justice Mor Diop et Modou Dieng pour escroquerie. Seulement, ces derniers ont été purement et simplement relaxés.
Homme généreux et ayant la main sur le cœur, Ababacar Diop n’hésite jamais à aider son prochain. Malheureusement, ce bon caractère lui a causé de gros ennuis, d’autant plus qu’il risque de perdre à tout moment sa maison R+5 située à la Cité Keur Gorgui et d’une valeur de 250 millions Fcfa.
Fonctionnaire au ministère des Finances et du Budget, Ababacar Diop raconte que son ami Mor Diop l’a sollicité pour qu’il le dépanne financièrement. Ce dernier lui a réclamé le titre foncier de sa maison (R+5) sise à la Cité Keur Gorgui pour qu’il puisse recevoir la ligne de crédit que devaient lui octroyer la Sococim et la Bimao. Dans un premier temps, le plaignant indique qu’il a refusé. Mais poussé par sa générosité, il a fini par accéder à la requête de son ami.
Pour plus d’assurance, la partie civile a proposé à son ami que la procédure se fasse dans le cabinet du notaire Me Aliou Ka. Toutefois, sur le papier que les deux parties ont signé apparaît le nom de Modou Dieng. «Mor Diop m’avait promis de louer ma maison à 12 millions Fcfa par an. Au bout d’un an, il ne versait plus normalement. Par la suite, je l’ai perdu de vue, de même que son ami Modou Dieng. J’ai donné ma maison en gage pour un an et non pour 30 ans. Durant la première année, ils ont pris 330 millions FCFA en ciment», a déclaré le plaignant devant la barre.
A l’en croire, il ne savait pas que l’acte qu’il a signé faisait état de 30 ans. Traduit en justice pour escroquerie, Mor Diop soutient que la partie civile est son ami et qu’il l’avait mis en rapport avec Modou Dieng. «Ce dernier est un vendeur de ciment et de fer. Ils se sont associés par la suite», affirme monsieur Diop.
Poursuivi pour les mêmes faits, Modou Diop dira que la banque lui a accordé un prêt de 250 millions Fcfa. «J’ai donné en gage le titre foncier de la partie civile. Il me l’a accordé sans contrainte. On s’est rendu ensuite chez son notaire, Me Aliou Ka, pour signer l'acte», dit-il. L’avocat de la partie civile, Me Ameth Fall, a réclamé la somme de 300 millions en guise de dédommagement.
Pour le parquet, le plaignant a remis son titre foncier sur la base de la confiance. «Au moment de la signature du protocole, il a constaté le nom de Modou Dieng, mais il est revenu à de meilleurs sentiments suite aux assurances de Mor Diop. Les actes notariés valent jusqu’à inscription de faux», a indiqué le parquetier avant de requérir la relaxe en faveur des prévenus. La défense a suivi le réquisitoire du parquet.
Ainsi, Mor Diop et Modou Dieng ont été relaxés purement et simplement.
L’école Diacksao Fass 01 vandalisée
L’école élémentaire publique Diacksao Fass 01 (Ex École 05) de la Commune de Pikine-Nord a été vandalisée. Les dégâts matériels sont importants. Les tables-bancs sont saccagés, des arbres arrachés, des toitures et des fenêtres détruites, d’autres emportées. La direction de l’école dénonce un sabotage. D’après la directrice de l’école, Salamata Tall, les élèves et les enseignants ont été choqués. A l’en croire, 10 tables-bancs qui étaient dans la cour sont cassés et tous les arbres plantés dans la cour ont été arrachés. Fustigeant ces actes de vandalisme qui ne sont pas nouveaux dans son école, Madame Tall exige que la lumière soit faite et que les auteurs de ces actes soient arrêtés. D’après Mme Tall, à chaque fois qu’ils investissent, des personnes mal intentionnées viennent saboter. De retour des vacances, elle avait constaté le sabotage des installations électriques de l’école et la disparition des robinets. Salamata Tall a porté plainte à la police de Pikine contre X pour que justice soit faite. En attendant que les malfaiteurs soient arrêtés, la directrice de l’école demande au maire de Pikine-Nord, Amadou Diarra, de les aider à assurer la sécurité de l’école en recrutant un vigile.
Usage de chanvre indien
Marchand ambulant de profession, A. Sylla ne badine pas avec sa dose quotidienne de yamba. A chaque pause, il se rend aux Hlm Patte d’Oie, lieu de prédilection des drogués. Toutefois, A. Sylla ne se doutait pas que les hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff étaient en patrouille dans la zone. Ces derniers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien. Suffisant alors pour qu’il soit jeté dans le panier à salade et conduit à la police de Grand-Yoff pour être placé en garde à vue. Il sera présenté au procureur pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Le plombier voleur pulvérise sa victime
Cynique, Malick S. l’est. Plombier de profession, cet habitant de Keur Massar s’est introduit dans une maison à Grand-Yoff et a pulvérisé une dame avec une pompe à gaz avant de lui arracher son téléphone portable. Après son forfait, Malick S. a tenté de prendre la fuite. La dame a ameuté les occupants de la maison en criant de toutes ses forces. Et ce fut une course poursuite. Mais Malick S. a été rapidement rattrapé et conduit à la Police de Grand-Yoff où il a été gardé à vue avant d’être présenté au parquet pour vol.
Incendie à Sambrambougou
Un violent incendie s’est déclaré, mercredi dernier aux environs de deux heures du matin, à Sambrambougou, localité située dans la commune de Missira Sirimana, dans le département de Saraya. Plus d’une centaine de cases, de boutiques, des magasins, des points de vente de services ont été réduits en cendres. Les dégâts sont énormes puisqu’ils sont estimés à plusieurs centaines de millions, informe Seneweb. Pour l’heure, les causes de l’incendie sont inconnues. Toutefois, des rumeurs qui circulent dans le village font état d’une altercation qui aurait eu lieu dans le même site entre une prostituée et un de ses clients sur le prix de la passe de 10.000 F Cfa que ce dernier aurait trouvé élevé. Quoi qu’il en soit, une enquête est ouverte par les éléments du poste de gendarmerie de Sabodala pour déterminer les circonstances exactes qui ont causé ce malheureux incendie qui a ravagé la moitié du village.
Nexter va livrer 08 canons 105 LG à l’armée sénégalaise
Toujours aux prises avec les éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) dans le cadre d’un conflit qui est l’un des plus anciens du continent africain, l’armée sénégalaise va bientôt pouvoir renouveler une partie de ses capacités dans le domaine de l’artillerie, d’après le site opex360.com. Actuellement, celles-ci reposent sur 14 canons de 155 mm ainsi que sur au moins 6 obusiers de 105 mm de facture américaine et 6 lance-roquettes multiples BM21 Grad-U, de conception soviétique. A priori, l’intention de l’armée sénégalaise est de remplacer ses canons de 105 mm. A travers un communiqué publié hier, le groupe français Nexter a fait savoir qu’il va livrer huit canons 105 LG ainsi que les munitions associées. Mais le montant du contrat n’a pas été précisé. Pour rappel, le 105 LG est un canon tracté de 105 mm pouvant être mis en batterie en moins de 30 secondes par cinq artilleurs et tirer jusqu’à 12 coups par minute. Sa portée maximale est de 17 km, grâce aux obus de 105 mm, fournis par Nexter Arrowtech. Il peut échapper à la détection par les radars de trajectographie grâce à la flèche très basse de ses trajectoires en tir tendu, ce, jusqu’à une portée de 11 km. Il est par ailleurs capable d’effectuer des tirs directs jusqu’à 2 km. En outre, aérotransportable, ce canon peut être tracté par tout type de véhicule.
Transports routiers et modernisation du sous-secteur
Le Conseil Economique, Social et Environnemental(Cese) était en séance plénière consacrée à l’examen et à l’adoption du projet d’avis sur le thème : «Transports routiers et Modernisation du sous-secteur». A l’issue du débat général, le projet d’avis a été adopté à l’unanimité par les conseillers, d’après un communiqué reçu à «L’As». D’après la même source, le transport routier est le moyen de déplacement le plus important et constitue également un puissant vecteur d’inclusion et d’aménagement du territoire. Selon le président du Cses, Idrissa Seck, eu égard à l’actualité dominée par la récurrence de meurtriers accidents routiers, ce thème a été jugé « opportun et pertinent». Lors de la séance, il a été beaucoup question de la dynamique de modernisation du secteur des transports terrestres engagée ces dernières années, avec notamment le Ter et le Brt qui consacrent l’avènement des transports capacitaires, le développement fulgurant du réseau autoroutier et des infrastructures de désenclavement. Le permis à points le facteur humain dans les causes d’accidents de la route, la sanction des délinquants routiers, la gestion des corridors inter-états, ont, entre autres points, fait l’objet de larges échanges et recommandations. Le gouvernement était représenté par le ministre du Travail, du Dialogue Social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, Samba Sy, le Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Jules Marcel Sagna, du Directeur des Routes, Mamoudou Alassane Camara, et du Directeur des Transports routiers, Cheikh Oumar Guèye.
Données à caractère personnel et parrainage
La Commission de protection des Données Personnelles (Cdp) prévient encore les acteurs politiques sur le traitement des données à caractère personnel issues du système de parrainage. Mais la présidente de ladite commission, Awa Ndiaye, continue de recevoir des plaintes, pétitions et signalements, malgré la sensibilisation. Elle invite les partis politiques et acteurs politiques à prendre toutes les mesures et les garanties appropriées afin de mettre en œuvre la sécurisation et la confidentialité des données à caractère personnel, à l’occasion des élections législatives. A ce propos, Awa Ndiaye demande la sécurisation des formulaires de collecte de données afin d’empêcher que des personnes non habilitées puissent y accéder. Elle exhorte aussi les acteurs politiques de veiller à ce que les données ne puissent être lues, modifiées, copiées ou effacées de façon non autorisée, lors de leur communication aux instances de vérifications et de validation.
Détention de produits cellulosiques
Surpris au pont de l’Emergence par une patrouille des éléments de la brigade de recherches de la Police de Grand-Yoff avec des produits cellulosiques qu’ils voulaient inhaler, El. H. Thiam, M. Mbaye et B. Souaré sont en train de méditer sur leurs actes en prison. Ils ont eu du mal à convaincre les limiers sur les motifs de leur présence au pont. Ils ont été déférés au parquet.
Drôle de voleur à Grand-Yoff
Peintre de profession, S. Diallo, d’origine bissau-guinéenne âgé de 32 ans, a vraiment du culot en s’adonnant au vol. Mais, ce voleur n’est pas comme les autres. D’autant que M. Diallo qui parcourt les quartiers de Grand Yoff s’est introduit dans une maison où régnait le calme plat. Mais dès qu’il a soulevé le rideau d’une chambre, il est tombé nez à nez sur un jeune qui l’a interpellé sur les raisons de sa présence dans la maison. Et le peintre répond être à la recherche d’une lingère. Un argument qui n’a pas convaincu l’occupant des lieux qui l’a tout bonnement conduit à la police de Grand-Yoff où il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet.
Inauguration de la mosquée Blanchot
L’emblématique mosquée Blanchot sise à la rue Moussé Diop sera inaugurée aujourd’hui par le Président Macky Sall. Première grande mosquée de Dakar, par son âge, non moins monument historique, la mosquée Blanchot est en réhabilitation depuis quatre ans, pour un coût de 1.177.705.489 FCFA, dans le cadre du programme spécial du chef de l’Etat pour les sites religieux. D’après la Présidence, la réhabilitation a permis de passer d’une capacité d’accueil de 3500 à 6500 personnes. D’après la même source, les travaux sur le site ont consisté́ à réhabiliter l’ensemble de la mosquée en respectant son statut de monument historique avec une attention particulière à la conservation des éléments qui la caractérisent. La mosquée d’origine encerclée par l’extension de 1930, les rosaces et les mosaïques en façade, les claustras, les modénatures, les grilles de protection, les balustrades ou encore l’horloge d’origine qui date de 1907 et qui était encore apparente en façade avant les travaux d’extension. A souligner que la mosquée Blanchot est un édifice qui a connu un certain nombre de modifications importantes depuis sa construction vers 1907.
Renvoi du procès du crash de l’avion Sénégal Air
L’affaire du crash de Sénégal Air sera vidée le 30 juin prochain en audience spéciale. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur Jacob Lèye étaient inculpés par le doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire. Tout ce beau monde sera attrait devant la barre le 30 juin 2022.
Le maire Sindia dépose une demande de liberté provisoire
Après près de deux mois passés à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour, le maire de Sindia Thierno Diagne a déposé une demande de liberté provisoire. Placé sous mandat de dépôt depuis le mois de mars dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière présumée, l’édile de Sindia est passé mardi dernier devant le juge d’instruction du premier cabinet. Sa demande de mise en liberté provisoire est déposée depuis le jour où le Président Macky Sall est venu procéder à l’inauguration de l’hôtel Riu à pointe Sarène. D’après nos confrères de Seneweb, le juge d’instruction va décider de son sort très bientôt.
Le technicien bosnien des Lions de l’Atlas cristallise les tensions à dix mois du Mondial pour lequel le Maroc nourrit de grandes ambitions. En cause, une brouille avec deux vedettes nationales
Le technicien bosnien des Lions de l’Atlas cristallise les tensions à dix mois du Mondial pour lequel le Maroc nourrit de grandes ambitions. En cause, une brouille avec deux vedettes nationales.
“Halihodzic, tête de mule”, “Halihodzic, remercié fin avril ?”, “Halihodzic règle ses comptes avec ses détracteurs” … Depuis peu, la presse marocaine de même que les réseaux sociaux bruissent d’infos, de rumeurs et autres actualités sur la situation du sélectionneur national Vahid Halihodzic.
À tel point que l’avenir du technicien bosnien sur le banc des Lions de l’Atlas qu’il vient pourtant de qualifier au Mondial, avec en prime des félicitations du roi Mohammed VI, n’est plus du tout assuré.
L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire n’est plus en odeur de sainteté dans l’opinion nationale sportive marocaine, malgré ses résultats encourageants avec les Rouges et Verts. Il est notamment crédité de 18 victoires, sept nuls et seulement deux défaites en 27 rencontres disputées depuis sa nomination en août 2019.
Accusations et contre-accusations
À la manette de cette épée de Damoclès désormais suspendue au-dessus de la tête de celui dont le contrat court jusqu’en 2023, figure la situation de Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui, respectivement joueur de Chelsea FC de Londres et de l’Ajax d’Amsterdam. Les deux sont écartés de la sélection depuis juin 2021 sur décision d’Halihodzic qui les accuse de manque de discipline. Le premier notamment coupable, selon l’entraîneur, d’avoir prétexté d’une blessure pour refuser de jouer lors d’un match de préparation à la campagne qualificative de la Coupe du monde.
Entre-temps, les deux indésirables, qui contestent les accusations du coach, ont renoncé à porter le maillot marocain jusqu’à nouvel ordre. Une décision inchangée malgré leur présélection en mars dernier pour la double-confrontation des barrages du Mondial contre la RDC.
Sorties polémiques
La qualification du Maroc pour cette échéance prévue au Qatar n’aura pas rendu caduc le problème Ziyech-Mazraoui. Au contraire, la situation a empiré avec une partie importante de l’opinion publique marocaine qui souhaite leur réintégration en vue de la compétition de novembre prochain. Qu’importe si Vahid Halihodzic a juré ne plus jamais parler d’eux. Le sujet est d’autant plus prégnant que le patron de la Fédération marocaine de football a récemment pris fait et cause pour les deux joueurs.
“L’équipe doit disposer du meilleur encadrement technique pour atteindre les objectifs fixés. Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui sont des joueurs de l’équipe nationale. Ils restent attachés à leur patrie”, a ainsi déclaré le président de la fédération Fouzi Lekjaa le 6 avril dernier, tout en ajoutant que le sélectionneur n’était pas indispensable.
Le sort de ce dernier serait-il déjà scellé ? L’intéressé, actuellement en vacances en France, affirme en tout cas ne rien craindre. “J’ai été fait en granit de Jablanica”, a lancé l’ancien attaquant connu pour son intransigeance à un média croate, le 16 avril 2022.
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LES IMPLICATIONS ET REVENUS DU TER ET LES QUESTIONS LIEES AU SYSTEME DE SANTE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi 29 avril 2022 touchent différents sujets de fonctionnement de la société en mettant en exergue les implications et les revenus générés par la mise en service du Train express régional
Les quotidiens parus ce vendredi 29 avril 2022 touchent différents sujets de fonctionnement de la société en mettant en exergue les implications et les revenus générés par la mise en service du Train express régional, ainsi que la réplique du ministre de la santé à ses détracteurs. Suivez la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.