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18 juin 2025
LA POLITIQUE ET LES PROCHAINES LÉGISLATIVES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les quotidiens parvenus samedi à l’APS traitent de thématiques se rapportant à divers sujets d’actualité dont la politique et la perspective des prochaines législatives prévues dans trois mois.
Dakar, 30 avr (APS) - Les quotidiens parvenus samedi à l’APS traitent de thématiques se rapportant à divers sujets d’actualité dont la politique et la perspective des prochaines législatives prévues dans trois mois.
"Mercato politique", affiche à ce sujet le journal Le Quotidien, pour désigner non sans euphémisme la pratique très controversée de la transhumance politique, qui bat son plein à l’approche des prochaines législatives prévues le 31 juillet.
"Dans le match des législatives, écrit Le Quotidien, pouvoir et opposition cherchent à contrôler le jeu. Dans un mercato animé, les deux camps veulent se renforcer. C’est la période des transferts", ironise le journal.
L’Observateur, sur le même thème, renseigne que le chef de l’Etat, Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBBY) regroupant le pouvoir et ses alliés, a renvoyé ses émissaires politiques à la base, avec une "nouvelle mission".
Celle-ci consiste à vulgariser les nouvelles règles édictées par le président Sall, à savoir que les responsables de BBY qui voudraient siéger à l’Assemblée nationale devront déposer leur candidature à la candidature auprès des commissaires politiques départementaux.
L’As note que les émissaires politiques envoyés par le président Sall "dans les différentes localités du pays pour faire passer son message aux responsables et militants de Benno Bokk Yaakaar (BBY) après les locales, étaient jeudi dernier au Palais pour faire le point au chef de l’Etat".
"Lors de sa prise de parole, les locataires du Palais les a incités à se donner corps et âme pour assurer la victoire de la mouvance présidentielle aux prochaines législatives. A l’en croire, une défaite aux joutes électorales du 31 juillet équivaut à une perte du pouvoir", ajoute le même journal.
Un peu dans le sens des sujets politiques, Sud Quotidien constate que les experts ont des avis "divergents" concernant la "controverse" née de la décision du maire de Dakar, Barthélémy Dias, de nommer Guy Marius Sagna et l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré conseillers techniques.
Le débat porte sur "les conditions de validité de cette décision controversée du maire Barthélémy Toye Dias", indique Sud Quotidien.
Des sujets autres que la politique font le menu du reste des quotidiens.
Vox Populi, par exemple, affirme que le Fonds monétaire international est "sur la même longueur d’onde que le Sénégal", en ce qui concerne la subvention des prix des denrées et de la protection des populations les plus vulnérables.
Le journal, citant cette institution, prévient que le choc sur les marchés mondiaux des produits de base "va alimenter l’inflation, frapper les ménages les plus vulnérables et risque d’attiser les tensions sociales".
"Il sera difficile de négocier cette trajectoire complexe, si bien que de nombreux pays auront besoin d’une aide internationale. Le FMI est prêt à apporter son aide", selon Vox Populi.
Sur un tout autre sujet, L’Observateur alerte et annonce qu’il n’y a "presque plus de sang dans le pays". "Les hôpitaux (sont) en dessous du seuil de sécurité depuis plusieurs jours", indique le journal.
Le Soleil annonce que le gisement d’hydrocarbures dénommé Grand tortue/Ahmeyim, que partage le Sénégal et la Mauritanie, a foré son premier puit de production.
"Il reste trois autres puits de développement de la phase 1 à forer à environ 120 Km des côtes et sous 2850 m de hauteur d’eau", relève le journal. Il ajoute que le gaz extrait sera acheminé via des conduites et traité à bord d’une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), avant d’être renvoyé vers le hub-terminal à environ 10 km des côtes.
Par Vieux SAVANE
UN HYMNE À LA COMPASSION
Le roman "De purs hommes" nous installe au cœur des relations complexes entre la société sénégalaise et l’homosexualité. Déterrer un cadavre. Le couvrir d’insultes. Lui refuser une sépulture. N’est-ce pas interpellant dans un État démocratique et laïc ?
Parce que la rumeur lui était parvenue sur son orientation sexuelle présumée, l’iman avait refusé qu’Amadou puisse être enterré au cimetière du village. En manque d’argent, ne pouvant même pas le faire garder à la morgue, voilà sa mère confrontée à la difficulté de veiller sur sa dépouille. Seule, dans un tête-à-tête livide avec son fils unique, elle s’est retrouvée à lui donner le bain mortuaire, à essayer de le protéger des morsures de l’étouffante et suffocante chaleur qui faisait que son cadavre commençait à se décomposer.
Face à ce corps en putréfaction, fruit de la chair de sa chair, l’odeur fétide qui embaumait l’atmosphère cauchemardesque participait à alourdir la désespérante solitude de la maman éplorée. Dans la moiteur de cette nuit obscure visitée par l’horreur, elle se voyait condamnée à dormir, ou plutôt, à veiller le cadavre de son enfant, étendu à même la natte, dans une pièce dépouillée, envahie par l’odeur de la mort, à la merci de parasites de toutes sortes. Des milliers d’asticots, à l’assaut du cadavre, rivalisaient avec une multitude de mouches nécrophages. Y flottait une odeur de charogne.
La mort plastronnait avec une insolence qui s’était délestée de toute humanité, piétinant les espoirs qu’une mère nourrissait à l’ endroit de son fils et qui avaient fondu comme karité au soleil. Désormais, il ne lui serait plus d’aucun secours. Et elle se devait de lui assurer une sépulture. Acculée, sachant que« l’argent rachète tout, même le dégoût », elle s’était résolue à s’attacher les services de fossoyeurs cupides pour enterrer clandestinement son fils au cimetière.
De ses bijoux confidentiels, elle devait alors se défaire, pour les brader à vil prix. Seulement, tout se sachant, s’entendant, dans un village, même la plus petite toux de l’étranger de passage, elle a été victime de vociférations menaçantes. Au petit matin de ce jour funeste, une foule surexcitée s’était approchée de son domicile, la bouche en feu, déversant des insultes et autres insanités. Au-dessus de leurs épaules était exhibé un cadavre, celui d’Amadou, extrait violemment de son éternité.
Ivre d’elle-même, toute à sa folie furieuse, portée par une audace qui bouscule les limites, la horde sauvage lui a servi cette injonction, cruelle et définitive : « Va enterrer ton goor-jigeen de fils ailleurs ». Un bannissement ! Au fait, Amadou aimait-il les hommes ? Aimait-il les femmes ? Sa maman n’en savait rien. Ce dont elle était sûre par contre, c’était la fierté qui l’habitait. Exemplaire, son fils l’était. Il l’aidait. Elle l’aimait.
Peu lui importait alors l’emballement de la rumeur, inquisitrice, au-delà de la frontière de l’intime. Elle retenait simplement qu’Amadou avait été très tôt confronté à la disparition de son père qui avait déserté la vie alors qu’il n’avait que 3 ans. Qu’elle a élevé seule ce fils unique, se consacrant entièrement à sa réussite sociale. Au moment où ce dernier s’apprêtait à boucler cette année là son cycle universitaire, le malheur s’était invité chez elle par effraction, privant son garçon de cette sépulture et des rites cultuels qui font humanité.
Après avoir refermé la dernière page « De Purs Hommes », continue de nous tarauder cette profanation d’un cadavre soustrait des entrailles de la terre. Puisant son déroulé dans l’actualité brûlante, la construction narrative du roman nous installe ainsi au cœur des relations complexes que la société sénégalaise entretient avec l’homosexualité. Déterrer un cadavre. Le couvrir d’insultes. Lui refuser une sépulture. Nourrir un tel sentiment de puissance et de haine. Toiser ainsi les forces tutélaires. N’est-ce pas interpellant de s’offrir un tel pouvoir dans un Etat démocratique et laïc ? Tel est le nœud de la problématique qui travaille ce troisième roman de Mohamed Mbougar Sarr.
Bien loin d’une quelconque promotion de ceci ou cela, dans le sillage de ses aînés, « Terre Ceinte (2014)», « Silence du Chœur (2017) », il invite à refuser de s’abîmer dans des certitudes mortifères. Il convie plutôt à une introspection, un retour sur soi, sans lesquels n’est possible aucun recul critique, gage de savoir, d’ouverture, de liberté. D’humanité donc. Ce qui oblige assurément à interroger l’homo senegalensis et à méditer notamment sur les propos du philosophe béninois, Paulin Hountondji, pour lequel en effet : celui ou celle « qui sait, qu’il ne faut pas tuer, qu’il ne faut mentir, qu’il ne faut pas voler ni faire du tort à son voisin, et qui fait de son mieux pour se rendre utile aux autres et à sa société, selon ce que lui dicte sa conscience , vaut mieux qu’une personne qui parlerait tout le temps de Dieu pour chanter ses louanges et prêcher sa parole, mais qui n’aurait aucun scrupule à mentir, à voler, à tuer et à léser autrui de mille manières ».
Porté par la subtilité et la délicatesse d’une écriture touchante et bouleversante, fouetté par l’irruption soudaine et incontrôlée d’une violence bestiale, « De Purs Hommes » est un hymne à la mesure, à la compassion. Un hymne au vivre ensemble. On n’en sort pas indemne.
LES MUSULMANS À L’ÉPREUVE DU NOUVEAU CROISSANT
A l’image du scénario du démarrage du jeûne du mois béni, la fête de l’Aïd-al Fitr ou Korité, marquant la fin du Ramadan, risque d’être célébrée à plusieurs vitesses par les communautés musulmanes
A l’image du scénario du démarrage du jeûne du mois béni, la fête de l’Aïd-al Fitr ou Korité, marquant la fin du Ramadan, risque d’être célébrée à plusieurs vitesses par les communautés musulmanes du monde entier. Cette année, cette fête religieuse de fin du Ramadan 2022 (1443H) est prévue le 2 mai 2022, plus au moins un jour, selon les pays et les régions.
Le monde musulman observe les dernières 24h, 48h ou 72 de jeûne du Mois béni de Ramadan, c’est selon. Pour ceux qui ont démarré le Ramadan le 2 avril dernier, ce samedi 30 avril est la nuit du doute. C’est le cas par exemple pour une partie de la communauté musulmane Sénégal dont les plus en vue sont les membres de la Coordination des musulmans du Sénégal dont la Commission d’observation du croissant lunaire va siéger ce soir à Pikine pour scruter la nouvelle lune. Tout comme plusieurs pays de la sous-région, du Golfe, d’Europe etc. Si le nouveau croissant lunaire venait à être aperçu quelque part dans le monde, ces musulmans fêteront la Korité le lendemain, dimanche 1er mai 2022. Une décision qui sera motivé par ce Hadth Authentique du Prophète Mouhamed (PSL) qui dit, à propos du croissant lunaire : «Jeûnez à sa vision et rompez le jeûne à sa vision. Et si vous êtes empêchés (par des nuages) alors complétez le nombre de jours de Cha'ban à 30 jours».
Et, au nom de cette même tradition prophétique, la majorité des musulmans Sénégalais, faisant foi à la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), ayant entamé le Ramadan le 3 avril, va observer la nouvelle lune le lendemain dimanche 1er mai, correspondant à la nuit du doute pour eux. Ce qui qui fait la Korité ne sera célébrée par ces derniers qu’à partir du lundi 2 mai prochain.
LA FRANCE PRIE LUNDI 2 MAI PROCHAIN
En attendant, certains pays prenant en compte des calculs scientifiques (astronomiques) ont déjà annoncé la couleur. C’est le cas de la France dont le Conseil théologique musulman (de France – CTMF) a déjà programmé, depuis le lundi 25 avril, l’Aïd-al Fitr pour le lundi 2 mai prochain. «Compte tenu des données scientifiques les plus précises, en ce qui concerne le mois de Chawwal : la conjonction (nouvelle lune) aura lieu, incha-Allah, le samedi 30 avril 2022 à 20h28 GMT (22h28 : heure de Paris) ; les conditions nécessaires à la vision oculaire du nouveau croissant de Chawwal dans le monde seront réunies incha Allah le lendemain, dimanche 1er mai, à partir de 13h23 GMT (15h23 : heure de Paris)», a indiqué le CTMF. Et de préciser : «Compte tenu de ces éléments, le premier jour du mois de Chawwal, correspondant à la fête d'Al-Fitr, sera inchaAllah le lundi 2 mai 2022», a conclu l’instance théologique. Même si la nuit du doute a été confirmée par la Grande Mosquée de Paris pour ce samedi 30 avril. Donc, pour ces partisans des calculs astronomiques visant à déterminer en avance le début et la fin des mois du calendrier islamique, la période de jeûne 1443H s'étale ainsi sur 30 jours.
Alors que les adeptes de l’observation oculaire directe (à l’œil nu ou par télescope) préféreront, en revanche, attendre le dernier moment, ce samedi soir pour certains et dimanche pour d’autres, pour être fixés sur la date de l’Aïd al-Fitr.
PREVISIONS DES CALCULS ASTRONOMIQUES
Déjà, l’Association sénégalaise pour la promotion de l'Astronomie (ASPA) dirigée par Maram Kaïré, se prononçant en début de semaine sur la visibilité du croissant lunaire a souligné : «La conjonction qui correspond au moment précis où la lune se trouve entre le soleil et la terre, aura lieu le samedi 30 avril à 20h29mn UTC, après le coucher du soleil. Ce moment marque la fin d’un tour de la Lune autour de la Terre et le début d’un nouveau tour. Samedi 30 avril : la conjonction se produisant à 20h29, soit 1h après le coucher du soleil à 19h26, la lune se couchera avant le soleil quasiment partout à travers le monde et ne sera pas observable dans ces conditions. Dimanche 1er mai : la lune se couchera à 20h09, soit 45mn après le Soleil qui se couche à 19h26. Elle sera alors âgée de 23h et sa surface éclairée sera de 0.95%. Le croissant sera très faible mais observable à l’œil nu (assez difficilement) partout à travers le Sénégal où le ciel est bien dégagé. Lundi 2 mai : la lune se couchera à 21h00, soit 1h33 mn après le Soleil qui se couche à 19h27. Elle sera alors âgée de 2 jours après la conjonction, ce qui est tardif pour un premier croissant. Important : le croissant lunaire du dimanche 1er mai sera très fin tenant compte de la faible surface éclairée et de l’éloignement de la lune qui sera à 401.946 km de la terre. Il sera nécessaire d’avoir de bonnes conditions atmosphériques pour l’observer à l’œil nu mais cela est possible. Le lendemain, lundi 2 mai, le croissant sera âgé de 2 jours !», lit-on dans le communiqué de presse de l’ASPA.
AVIS DIVERGENTS D’EXPERTS EN DÉCENTRALISATION SUR LES RÉCENTES NOMINATIONS DE BARTH À LA MAIRIE DE DAKAR
La controverse autour des nominations de l’activiste Guy Marius Sagna et de l’ex-capitaine, Seydina Oumar Toure au poste de conseillers techniques par le nouveau maire de la ville de Dakar est loin de connaitre son épilogue
Des experts en décentralisation livrent leur part de vérité sur la polémique autour de la nomination de Guy Marius Sagna et de l’ex-capitaine, Seydina Oumar Toure au poste de Conseillers techniques par le nouveau maire de la ville de Dakar. Interpellés par Sud quotidien, le Secrétaire général du Gradec, Ababacar Fall, Galo Samody Mbengue, consultant en décentralisation et l’expert en décentralisation, Amadou Séne Niang ont posé les conditions de validité de cette décision controversée du maire Barthélémy Toye Dias.
La controverse autour des nominations de l’activiste Guy Marius Sagna et de l’ex-capitaine, Seydina Oumar Toure radié du corps des officiers de la gendarmerie nationale au poste de conseillers techniques par le nouveau maire de la ville de Dakar est loin de connaitre son épilogue. Depuis le mercredi 20 avril dernier, date de l’officialisation de la signature du contrat d’embauche du militant anti-impérialiste et leader du mouvement Frapp-France Dégage !, Guy Marius Sagna, le maire Barthélémy Toye Dias ne cesse d’essuyer des critiques des gens du pouvoir en place et même de la part de certains opposants. Pour beaucoup, ces nominations violent les dispositions des décrets d’application du Code général des collectivités territoriales notamment le décret relatif à l’organigramme type des collectivités qui n’a pas prévu de postes de conseillers techniques dans la nomenclature des fonctions rattachées au cabinet du maire de la ville. Des arguments rejetés naturellement par les proches du premier magistrat de la ville de Dakar qui brandissent le principe de libre administration des collectivités territoriales instauré par l’article premier du Code général des collectivités territoriales. Toutefois, interpellés par Sud quotidien, des spécialistes de la décentralisation partant des dispositions du Code général des collectivités territoriales ont posé les conditions de validité de cette décision controversée du maire Barthélémy Toye Dias.
Premier à donner son avis, sur cette question, Ababacar Fall, Secrétaire général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec) citant l’article premier du Code général des collectivités territoriales a indiqué que cette disposition consacre le « principe de libre administration des collectivités locales ». Loin de s’en tenir là, le membre de la société civile a, par ailleurs, ajouté que l’article 171 de ce même Code général des collectivités territoriales, «donne également au maire de la ville le pouvoir de nommer à tous les emplois de la ville».
Pour sa part, Galo Samody Mbengue consultant en décentralisation a fait remarquer que nonobstant l’existence de ces dispositions évoquées par le Secrétaire général du Gradec, le maire Barthélémy Toye Dias ne peut pas à lui seul entériner les contrats de nominations de l’activiste Guy Marius Sagna et de l’ex-capitaine, Seydina Oumar Toure qui selon lui, sont soumis à deux conditions obligatoires pour leur validité. «Si les recrus émargent au budget de la ville, le maire est obligé de présenter leurs nominations en Conseil municipal de la ville pour son approbation. Le Conseil municipal de Dakar doit impérativement se prononcer sur ces recrutements sinon ça ne passera pas. Car, cela est susceptible d’influencer sur le budget de la ville. C’est le maire qui doit présenter la requête au Conseil municipal en donnant les raisons de leur recrutement et donner les gages de leur prise en charge financière sur le plan salarial. Ensuite, si le Conseil municipal de la ville confirme ces nominations, le compte rendu doit être maintenant approuvé par le préfet de Dakar».
Confortant cette position de Galo Samody Mbengue, l’expert en décentralisation, Amadou Sène Niang a souligné que ces «recrutements ne sont pas conformes au décret portant organigramme type des collectivités territoriales qui lui-même n’est pas conforme à la réalité dans les collectivités territoriales». «Dans le décret fixant le nouvel organigramme type des collectivités territoriales, le cabinet du maire a entre autres, le directeur de cabinet, l’inspecteur des services municipaux, le chargé de la communication et des relations publiques et en dernier lieu, l’assistant ou assistante du maire. Il n’y a que ces quatre postes au niveau du cabinet du maire», a martelé l’expert en décentralisation qui déplore toutefois, un décalage entre les dispositions du nouvel organigramme type et la réalité qui existent au sein des villes comme Dakar et Rufisque. «Le but du décret portant organigramme type des collectivités territoriales était de mettre de l’ordre dans le fonctionnement des collectivités territoriales ou on avait autant d’organigrammes que de collectivités. Il fallait réorganiser et harmoniser tout cela», a-t-il renseigné avant de faire remarquer. «Seulement, cela n’a pas été le cas puisque, dans le cadre du décret portant organigramme type des collectivités territoriales, on a donné à certaines villes comme Dakar et Rufisque des organigrammes qu’elles ont dépassé depuis longtemps».
Poursuivant son explication, Amadou Sène Niang affirme qu’au niveau de l’organigramme type de la ville de Dakar, «on parle de division de la santé alors que la ville de Dakar a déjà une direction de l’action sociale et de la santé». «Il en est de même pour Rufisque qui a déjà une direction de la culture au moment où on parle dans le nouvel organigramme type de division de la culture», a-t-il insisté encore avant de plaider la réforme du décret portant organigramme type pour l’adopter à la réalité des villes.
GREENPEACE AFRIQUE EXHORTE LE SÉNÉGAL À PUBLIER LES ACCORDS ET CONVENTIONS DE PÊCHE, À L’IMAGE DE LA MAURITANIE
Greenpeace Afrique vient de donner raison aux acteurs de la pêche et ceux de la société civile sénégalaise qui ne cessent de réclamer la publication des accords et conventions de pêche que le Sénégal signe avec ses partenaires.
Greenpeace Afrique vient de donner raison aux acteurs de la pêche et ceux de la société civile sénégalaise qui ne cessent de réclamer la publication des accords et conventions de pêche que le Sénégal signe avec ses partenaires. Dans un communiqué rendu public et repris par nos confrères de Pressafrik.com, l’ONG cite l’exemple de la Mauritanie frontalière au Sénégal qui a intégré l’Initiative pour la transparence des pêches (FiTI). « Le vendredi 22 Avril 2022, la Mauritanie a procédé au lancement de son 2e Rapport de l’initiative pour la transparence des pêches (FiTI) qui couvre les années civiles 2019 et 2020.
Ce rapport traite en effet des informations relatives aux douze exigences de transparence du Standard de la FITI (Ref) et démontre les efforts mis en œuvre par la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries », déclare Abdoulaye Ndiaye, chargé de campagne Océans pour Greenpeace Afrique qui n’a pas manqué de donner les informations contenues dans ledit rapport. « Ce rapport met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Ces données sont indispensables et cruciales pour informer les citoyens sur le secteur de la pêche dans leur pays », estime-t-il, non sans faire la comparaison avec le Sénégal pour s’en désoler. « Contrairement à la Mauritanie, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la FiTI.
Pourtant, les professionnels du secteur de la pêche artisanale du Sénégal ont manifesté à maintes reprises, leur souhait de voir se concrétiser l’engagement public de son excellence, Monsieur le président de la République du Sénégal à faire adhérer le Sénégal à l’initiative FiTI », déplore M. Ndiaye. Ainsi donc, le chargé de campagne Océans pour Greenpeace Afrique pense que si Sénégal avait intégré le FITI, la demande des acteurs de la pêche et la société civiles, celle de la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher dans la Zone économique exclusive (ZEE), serait un vieux souvenir.
Greenpeace Afrique rappelle au gouvernement du Sénégal que la bonne gouvernance prônée par les autorités débute par une « transparence dans la gestion des ressources halieutiques du pays et l’accès aux informations fiables et à jour sur la gestion de ces ressources pour les professionnels du secteur de la pêche. »
KIX AFRIQUE 21 AU DÉFI DE LA QUALITÉ DE L’ÉDUCATION POUR TOUS
Le Centre régional Kix Afrique 21 a clôturé l’atelier régional de partage de connaissances et d’innovations dans le domaine de l’éducation, réunissant 21 pays d’Afrique avant-hier, jeudi 25 avril 2022 à Dakar.
Le Centre régional Kix Afrique 21 a clôturé l’atelier régional de partage de connaissances et d’innovations dans le domaine de l’éducation, réunissant 21 pays d’Afrique avant-hier, jeudi 25 avril 2022 à Dakar.
Une initiative conjointe du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) et du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), visant à contribuer à l’amélioration de la qualité des apprentissages grâce à des politiques d’éducation pertinentes et efficaces.
Selon Anaclet Niamayoua, point focal Kix de la République du Congo, les quatre journées de travail ont permis de faire des échanges entre pays. Parmi ces derniers, il y en a qui sont un peu plus avancé dans le programme Kix, certains se trouvant à mi-parcours et d’autres au point de démarrage. «Il était important de repréciser les objectifs assignés et les résultats attendus», a-t-il avancé.
Avant de poursuivre : «vu que c’était la première réunion en présentiel, toutes les initiatives pensées et réfléchies visent à amener tous les pays à faible revenus, afin de partager les expériences entre partenaires pour améliorer leur système éducatif». Pour ce qui est des recommandations, il a fait savoir à ce niveau qu’elles font partie des difficultés rencontrées par les pays.
Mieux il ajoutera que, dans la mesure où ils sont dans une évaluation à mi-parcours, les grandes recommandations seraient que toutes les structures, les 21 pays se mettent au même niveau des objectifs fixés, «par exemple, la mise en place des équipes nationales de coordination du Kix, tout le monde doit être à ce niveau-là, et préparer ensuite des projets qui pourront être soumis à l’éligibilité du Partenariat Mondial pour l’Education», a-t-il renseigné.
Poursuivant sa communication, Anaclet Niamayoua a tenu à faire remarquer que les difficultés sont de plusieurs ordres. Pour lui la première difficulté était d’abord la compréhension ; ce qui est dictée en premier lieu dans cette activité est la communication et la sensibilisation. «Etant donné que c’est un nouveau projet, il fallait communiquer et sensibiliser, cela a eu un retard dans les pays ; d’où des difficultés de démarrage.
Par contre, certains pays comme le Sénégal ont bénéficié des avantages d’avoir des informations au moment opportun, mais d’autres sont en retard», a-t-il informé. Il a par ailleurs noté les défis à relever, en précisant que parmi les 21 pays faisant partie de l’atelier, 8 sont déjà éligibles, et les 13 pays restants doivent l’être également. «Le défi à relever est l’éligibilité de tous les 21 pays retenus par le Kix. Et les défis à relever au niveau de l’éducation sont multiformes et ces derniers dépendent de chaque pays. Les défis sont l’éducation pour tous, tout élève aura la possibilité de faire la lecture, d’écrire, et que tout le monde, ainsi que les enseignants, soient aussi qualifiés», a-t-il conclu.
Par YOHANN C. RIPERT
COMMENT LE SÉNÉGAL A DÉCOLONISÉ SA DIPLOMATIE
Dans sa lutte pour se libérer de la France, le peuple sénégalais a parfaitement compris qu’obtenir son indépendance ne suffirait pas. La véritable victoire serait d’obtenir une indépendance durable
Dans sa lutte pour se libérer de la France, le peuple sénégalais a parfaitement compris qu’obtenir son indépendance ne suffirait pas. La véritable victoire serait d’obtenir une indépendance durable.
Soixante-deux ans plus tard, l'un des jalons les plus significatifs est ce que j'appelle la « diplomatie décolonisée » du Sénégal. En effet, on ne peut s’empêcher de se demander si la célèbre stabilité politique du Sénégal est le résultat de sa diplomatie ou sa cause.
De ses transitions présidentielles sans heurt à un réseau d'ambassades, qui rivalise avec celui d'États-nations bien plus grands et plus riches, ce pays doit son succès à une gouvernance politique fondée sur une complicité distinctive entre les politiques intérieure et extérieure. Cette complicité a été forgée dans le cadre d'une approche fortement « présidentialiste » de la diplomatie – tout comme la France, son ancienne autorité coloniale.
Cependant, la diplomatie sénégalaise a été, en grande partie, mis à l'abri des préférences personnelles de ses chefs d'Etats. Cette norme a subsisté, même après la révision de la constitution en 1963, qui a donné à son premier président, Léopold Sédar Senghor, un pouvoir quasi exclusif sur les affaires internationales.
Dans un article publié l'année dernière, j'ai analysé la décolonisation de la diplomatie de ce pays sur une période de deux ans – de 1961 à 1963 – et la relation entre Senghor et son homologue américain John F. Kennedy. Bien que l'Afrique n'ait jamais été d'un intérêt politique primordial pour les États-Unis, Kennedy a pris un virage très médiatisé vers le continent. Il a invité plus d'hommes d'État africains à la Maison Blanche qu'aucun autre président avant lui ou depuis. Il a nommé des diplomates de premier ordre pour gérer les affaires africaines dans le pays et à l'étranger. Mon article porte sur une brève période pendant laquelle les dirigeants du Sénégal et des États-Unis ont travaillé ensemble pour développer une relation sans précédent, loin du cadre hérité du colonialisme.
La lecture de la correspondance récemment déclassifiée entre Senghor et Kennedy m'a permis de décrire un projet politique inachevé qui, dans son essence, envisageait la possibilité de regarder le monde dans une perspective décolonisée. La « politique africaine » de Kennedy n'a été ni un succès ni un échec dans l'élaboration des politiques. Il s'agissait plutôt d'un terrain sur lequel les deux hommes combattaient les idéologies ethnocentriques et coloniales héritées du passé et de la guerre froide, à tel point que la résistance aux idéologies était devenu le nouvel objectif diplomatique. Il s'agissait de décoloniser les politiques.
ESPOIRS ET LACUNES
Il faut considérer la correspondance Senghor-Kennedy non pas comme un document politique qui fournit des données factuelles, mais plutôt comme un texte littéraire qui s’ouvre sur un monde fictif. Leur correspondance représente à la fois un programme réel que les deux dirigeants auraient pu mettre en œuvre et une représentation imaginaire d'un monde idéal qu'ils souhaitaient voir émerger.
La correspondance échangée était celle de deux dirigeants nouvellement élus qui partageaient une foi catholique non partagée par une large majorité de ceux qui les avaient élus. Ils ont tous deux utilisé les instruments traditionnels de la politique étrangère, à savoir : la coopération, le commerce, les sanctions économiques, la force militaire et l'aide étrangère. Ils se sont appuyés sur ces leviers pour faire l'art un instrument destiné à combattre les idéologies coloniales.
Les politiques en coulisse du Festival mondial des arts nègres Festival des arts nègres en sont une parfaite illustration en sont un bon exemple. Senghor et Kennedy ne se sont pas tournés vers ce que l'on appelle parfois la diplomatie «douce» ou «culturelle» ce qu'on appelle parfois la “diplomatie d'influence” ou “culturelle”. L'art a plutôt été utilisé comme une nouvelle façon, à part entière, d’élaborer des politiques et comme un moyen de résistance aux idéologies. L'art a plutôt été utilisé comme une nouvelle façon d’élaborer des politiques à part entière, comme un moyen de résister aux idéologies héritées.
La brièveté du mandat de John F. Kennedy à la Maison Blanche rend difficile l’évaluation de sa volonté de « décoloniser la diplomatie». Néanmoins, j'invite tout le monde à considérer ses limites… Je nous invite, néanmoins, à considérer ses limites et ses ratés non pas comme des échecs, mais comme des symptômes de l'omniprésence de l'idéologie coloniale. Et de la nécessité d'y résister avec persévérance. Pendant les trois années qui se sont écoulées entre la dernière correspondance Senghor-Kennedy et la date d'ouverture du Premier Festival Mondial des Arts Nègres qui s'est tenu à Dakar en avril 1966, les deux parties ont peu collaboré.
Et la nouvelle ère des relations africaines a été reléguée de nouveau à la marge des intérêts américains après la mort de Kennedy, le 22 novembre 1963. Néanmoins, cet héritage a subsisté dans un des domaines politiques les plus insoupçonnés, celui de l'idéologie. Il y avait bien sûr des limites. Cela s'est manifesté par l'incapacité de Kennedy à assouplir les conditions des prêts américains ainsi que par l'échec de Senghor à se départir de l'influence de la Grande-Bretagne et de la France. Mais, à mon avis, cela n'est pas le signe d'un échec diplomatique. Il démontre plutôt un engagement soutenu au service d'une réorientation idéologique..
CONTINUITE
Au cours des années qui ont suivi, le Sénégal a subi d'importantes transformations liés à la nature de son régime présidentiel et en matière d'approches de la coopération internationale. Il a, par exemple, constamment renégocié les relations établies de longue date avec la France, sur les plans politique, économique, culturel et militaire. Les présidents suivants ont certes adopté une approche différente de celle de Senghor, mais ils ont poursuivi une diplomatie qui conciliait les intérêts nationaux et internationaux.
En 1991, par exemple, le président Abdou Diouf a rejoint la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre l'Irak. Il ne s'agissait pas tant de s’attirer les faveurs des États-Unis que de régler une question géopolitique plus locale : la fourniture par Saddam Hussein d'équipements militaires à la Mauritanie, voisine du Sénégal au nord. La même année, Diouf a accueilli l'Organisation de la coopération islamique à Dakar – une première en Afrique subsaharienne. Cette initiative a été réitérée par Abdoulaye Wade en 2008. Plus récemment, le président Macky Sall a envoyé des troupes sénégalaises en Arabie saoudite en 2015, malgré des obstacles linguistiques et logistiques considérables. Officiellement, l'objectif était de «protéger les lieux saints de l'Islam».
La même année, Sall a également renégocié un contrat de près d'un demi-milliard de dollars avec le Saudi Bin Laden Group pour achever le monumental aéroport international Blaise Diagne. Le projet avait été initié par Wade près de dix ans auparavant. Aujourd'hui, l'aéroport est une porte d'entrée majeure pour les partenaires du Sénégal sur le continent, contribuant au développement de l'autre priorité de la politique étrangère du pays : l'intégration africaine. En effet, sa constitution contient un appel à ne ménager aucun effort pour la réalisation de l'unité africaine. En ce qui concerne la France, le Sénégal a essayé – et, à mon avis, a réussi – à rester souverain dans un processus décisionnel qui a évolué au fil du temps. Lorsque Paris a fermé sa base en 2010, certains ont déploré le maintien de 300 soldats à Dakar.
Pourtant, l'un des signes les plus évidents d'une diplomatie décolonisée est la capacité à disposer d'un éventail d'options, à ne pas être lié aux politiques héritées des administrations précédentes ou influencées par des acteurs néocoloniaux. Senghor a dit un jour que l'indépendance est un rêve dans un monde où l'interdépendance des peuples s'affirme de façon si manifeste. À en juger par son parcours diplomatique décolonisé, le Sénégal a dépassé le rêve pour réaliser quelque chose de plus grand : une indépendance durable.
LE DUEL CASA SPORTS–AS PIKINE EN VEDETTE
A sept journées de la fin du championnat de Ligue 1, la lutte pour les premières loges se poursuit de plus belle au sommet du classement.
A sept journées de la fin du championnat de Ligue 1, la lutte pour les premières loges se poursuit de plus belle au sommet du classement. Le duel à distance entre le Casa Sports, leader et son dauphin de Génération Foot sera en vedette de cette 20ème journée. Avec trois points d’avance, les Ziguinchorois tiennent à domicile une bonne occasion de conforter un peu plus leur fauteuil. Au bas du tableau, le suspense reste également entier dans le choc des mal classés entre Mbour Pc (14e ; 17 pts) et Ndiambour (12e, 19 pts) à cœur de se dégager de la zone rouge. Pour cause de la fête de Korité, la Ligue 1 sénégalaise a calé toutes ses rencontres ce samedi.
Leader, le Casa Sports (36 pts) accueille ce samedi 30 avril sur ses bases du stade Aline Sitoé Diatta l’AS Pikine (6e, 27 pts) pour le compte de la 20e journée de la Ligue 1. Après avoir repris les commandes du championnat de Ligue 1, les Ziguinchorois tiennent une occasion de conforter leur fauteuil et lancer idéalement sa course vers le titre. Ils doivent en même temps engagé le duel à distance avec son dauphin, Génération Foot qui ne pointe aujourd’hui qu’à trois points de retard seulement (2e, 33 pts) et qui guette le moindre faux pas des hommes de Ansou Diadhiou pour virer en tête.
Freinés lors de la précédente journée par l’As Douanes, les Grenats accueillent Diambars de Saly (8e, 24 pts). Dans ce duel des «Académiciens», la victoire sera tout aussi précieuse pour le club de Déni Biram Ndao puisqu’elle devrait lui permettra de rester au contact du leader et surtout de garder la distance sur ses poursuivants immédiats. Sur le podium, après deux victoires consécutives, le Jaraaf voudra de son côté, profiter du derby dakarois qui l’oppose au stade Iba Mar Diop, à l’Union sportive goréenne (9e, 23 pts) pour poursuivre sa bonne dynamique et mettre en même temps la pression sur le duo de tête.
Après avoir surpris Génération Foot, l’AS Douane (5e, 28 points) rendra visite à la Linguère (7e, 26 pts) au stade Mawade Wade. Au stade Alassane Djigo, Teungueth Fc (10e, 21 pts) sera à la recherche d’un second souffle et tentera de relancer avec le déplacement qu’il effectuera sur la pelouse de Dakar Sacré-Cœur (11e, 20 pts). A l’affut du podium, Guédiawaye Football club (4e, 30 pts) n’aura pas moins un bon coup à jouer à domicile face à l’équipe thiessoise du CNEPS Excellence, première relégable, (13e, 18 pts).
Le stade Caroline Faye abritera le choc des mal-classés entre Mbour Petite côte (14e, 17 pts) et Ndiambour de Louga (12e ,19 pts). Une bonne opportunité pour les deux formations de se s’éloigner de la zone rouge et espérer assurer le maintien dans l’élite à 6 journées de la fin du marathon.