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18 juin 2025
LE CANNABIS SE VEND DÉSORMAIS EN PHARMACIE EN AFRIQUE DU SUD
L’Afrique du Sud a ouvert, la semaine dernière, sa toute première officine de vente de marijuana. L’initiative vise à mieux encadrer le recours à cette herbe dont l’industrie, prometteuse à bien des égards, opère encore à la marge malgré la dépénalisation
La structure dénommée THC Africa est placée sous l’autorité du pharmacien Kyle Brocklebank, dans la province de Gauteng au nord du pays.
Le principe consiste, comme dans toutes les officines, à fournir au public la fameuse herbe sur présentation d’une ordonnance. Car le cannabis a beau être une drogue, ses vertus thérapeutiques dans le traitement de la douleur entre autres sont désormais largement reconnues malgré l’existence de quelques voix dissidentes.
Long combat
C'est en septembre 2018 que la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a dépénalisé l'usage de la marijuana à des fins de consommation privée. Ce fut l’aboutissement d’un long combat aux relents parfois politiques, entamé par Myrte Clarke et Julian Stobbs, couple militant pour la levée du cadre restrictif autour du chanvre.
Cette décision avait contribué à stimuler le savoir-faire des acteurs du dagga – nom donné localement au cannabis – notamment à travers une foire à Pretoria, une première en Afrique.
Mais malgré cet enthousiasme renforcé par la libéralisation de la culture et de la commercialisation de la plante à titre thérapeutique, le vide législatif persistant laissait peu de place au rayonnement d’une filière au potentiel estimé pourtant à plus de 6,3 milliards de dollars en Afrique à l’horizon 2023, à en croire l’organisation Prohibition Partners.
Embrasser les opportunités
Il subsiste en effet un flou sur la question en Afrique du Sud. Fort d’une production d’environ 2,500 tonnes par an selon l’ONU citée par Prohibition Partners, le pays a vu fleurir ces dernières années toute une industrie dédiée au cannabis autour de clubs privés, de boutiques et même de dispensaires médicaux. Mais faute de cadre légal, les acteurs restent sujets aux humeurs de la police. Par ailleurs, obtenir une licence d’exploitation, même pour un usage thérapeutique, de la part du régulateur national de la santé reste une entreprise coûteuse et fastidieuse.
Plusieurs analystes estiment que le pays gagnerait à mieux organiser la filière afin de profiter des opportunités de ce nouvel or vert, notamment en produit d’exportation. Et cela d’autant que la Bourse de Johannesburg accueille plusieurs grandes firmes pharmaceutiques du secteur. Autre facteur stimulant pour cette industrie : la proximité avec le Lesotho voisin, pionnier de la dépénalisation de la culture de l’herbe en Afrique.
THC Africa réfléchit d’ores et déjà à étendre ses pharmacies dans d’autres pays africains tels que le Zimbabwe, le Kenya ou encore le Nigeria.
NOUS AVONS ÉTÉ VIOLEMMENT ATTAQUÉS APRÈS LA CRÉATION DE NOTRE COALITION
Au lendemain de la création de la nouvelle coalition « Alternative pour une Assemblée de Rupture », ses membres ont été attaqués dans les réseaux sociaux.
Au lendemain de la création de la nouvelle coalition « Alternative pour une Assemblée de Rupture », ses membres ont été attaqués dans les réseaux sociaux. Invité de l’émission Jury du Dimanche, Cheikh Omar Sy, ancien parlementaire et membre de ladite coalition a donné son avis sur ces attaques. « Si ce n’est pas les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi qui m’appellent pour me traiter de n’importe quoi, je le prends avec beaucoup de sérénité. Quand vous lisez certaines attaques non seulement elles sont insensées, très violentes mais c’est beaucoup d’indiscipline, de l’intolérance. Le Sénégal est un pays démocratique », a-t-il répondu.
Revenant sur la coalition fondée par le Président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la république (Agir), Thierno Bocoum, l’ancien porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, l’ancien ministre de l’Energie et président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, l’ancien magistrat, Ibrahima Hamidou Dème et lui-même Cheikh Omar Sy, a indiqué qu’ils n’ont pas dit seulement qu’ils sont contre Macky et il faut qu’il quitte le pouvoir (…). « Ce n’est pas un combat frontal pour que juste Macky quitte parce que les mêmes causes vont produire les mêmes effets. C’est non seulement de nous assurer si le président de la République est dans une posture de vouloir avoir un troisième mandat que nous nous regroupons en tant qu’opposition pour dire non à un troisième mandat. Mais aussi de nous assurer s’il y’a un président issu de l’opposition qu’il soit sûr et certain qu’il devra respecter sa parole vis-à-vis du peuple », a déclaré Cheikh Omar Sy.
Interrogé sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, il estime qu’à 70% que Macky ne fera pas un troisième mandat. « Qu’on le veuille ou non, Macky a fait des réalisations dans ce pays. On peut débattre sur les coûts, on peut débattre sur les questions de corruption, on peut débattre sur beaucoup de choses. Mais vous ne pouvez pas dire qu’il n’a pas fait des infrastructures. Il a fait des réalisations et il doit se dire qu’il passe le témoin à un autre parce que ses réalisations sont concrètes. Il ne doit pas donc regarder le Sénégal sombré dans une violence pour ses propres intérêts », pense l’invité du Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio.
AFRIQUE, EPICENTRE DE LA ROUGEOLE
Selon l’OMS, les cas de rougeole ont augmenté de 400% sur les 3 premiers mois de l’année par rapport a la même période l’année dernière. Cette forte hausse est due au retard de la vaccination des enfants du fait de la pandémie de Covid 19.
Selon l’OMS, les cas de rougeole ont augmenté de 400% sur les 3 premiers mois de l’année par rapport a la même période l’année dernière. Cette forte hausse est due au retard de la vaccination des enfants du fait de la pandémie de Covid 19.
Le Nigéria a entamé une politique de retour volontaire pour ses ressortissants réfugiés dans le nord-est du Niger. les organismes humanitaires craignent un retour prématuré qui conduirait à davantage de victimes et de déplacés.
Enfin la folie des NFT (Non fungible Token) touche l’héritage sud africain. Un collectionneur a acheté fin mars aux enchères les droits NFT du mandat d’arrêt de Nelson Mandela de 1961 pour plus de 113000 euros.
MACKY GRACIE 424 DETENUS
A l’occasion de la fête de Korité (Aïd El Fitr), le chef de l’État Macky Sall, a gracié 424 personnes détenues. « Ces personnes définitivement condamnées pour des infractions diverses, étaient incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires
A l’occasion de la fête de Korité (Aïd El Fitr), le chef de l’État Macky Sall, a gracié 424 personnes détenues. « Ces personnes définitivement condamnées pour des infractions diverses, étaient incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Les bénéficiaires de la grâce sont par ailleurs ‘des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de soixante-cinq (65) ans, des individus gravement malades et des mineurs’ », lit-on dans un communiqué.
MACKY S'ADRESSE AUX TRAVAILLEURS
A l’occasion du 1er mai, le chef de l’Etat a adressé un message aux travailleurs. C’est à travers le réseau social Facebook que le Chef de l’État a adressé des meilleurs vœux aux Sénégalais.
A l’occasion du 1er mai, le chef de l’Etat a adressé un message aux travailleurs. C’est à travers le réseau social Facebook que le Chef de l’État a adressé des meilleurs vœux aux Sénégalais.
« A l’occasion du 1er mai, marquant la Fête internationale du Travail, j’adresse mes meilleurs vœux à l’ensemble des travailleurs de notre pays et leur souhaite une bonne fête de travail » dit Macky Sall.
Pour rappel, cette fête remonte à 1890. Le 1er mai 1884, les syndicats de travailleurs américains se donnent deux années pour obtenir la journée de travail de huit heures.
Le 1er mai 1886, 200 000 travailleurs américains obtiennent gain de cause. Mais nombreux sont les laissés-pour-compte. De grandes manifestations sont alors organisées partout dans le pays.
La situation tourne au drame à Chicago : le 3 mai, trois ouvriers sont tués. Le 4, une bombe explose et fait plusieurs morts parmi les policiers, selon Ouest-France.
LA GUINEE PREND LE CONTRE PIED DE LA CEDEAO
Le chef de la junte militaire à Conakry a annoncé samedi avoir opté pour une durée de transition « de 39 mois » avant de rendre le pouvoir aux civils, défiant ainsi les partenaires régionaux de la Guinée, qui demandent un délai bien plus court.
Le chef de la junte militaire à Conakry a annoncé samedi avoir opté pour une durée de transition « de 39 mois » avant de rendre le pouvoir aux civils, défiant ainsi les partenaires régionaux de la Guinée, qui demandent un délai bien plus court.
Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée, a annoncé, samedi 30 avril, avoir opté pour une durée de transition « de 39 mois » avant de rendre le pouvoir aux civils. « De toutes les consultations engagées à tous les niveaux (…), il ressort une proposition médiane d’une durée consensuelle de la transition de 39 mois », a déclaré le colonel Mamady Doumbouya dans une adresse télévisée à la Nation.
L’officier, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre et s’est fait proclamer chef de l’État depuis lors, a tenu ces propos après la clôture, vendredi, de deux consultations politiques contestées, une conférence dite de réconciliation et « un cadre de concertation inclusif », toutes deux boudées par un grand nombre de partis politiques. « Le CNRD [Comité national du rassemblement et du développement, l’organe dirigeant de la junte, NDLR] et le gouvernement à leur tour soumettront au CNT [Conseil national de transition, NDLR], qui tient lieu de Parlement, cette proposition qui est consécutive à de larges et patientes consultations », a déclaré le colonel-président.
Fin mars, s’impatientant devant leur refus manifeste d’annoncer une date pour des élections destinées à rendre le pouvoir aux civils, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait sommé les autorités de Conakry de lui présenter « au plus tard le 25 avril » un calendrier de transition « acceptable », sous peine d’une extension des sanctions économiques décidées contre le pays après le coup d’État. Mais la junte a laissé passer le délai et demandé à « avoir davantage de temps par rapport à l’échéance du 25 avril », afin de « permettre la poursuite des consultations », selon un communiqué de la Cédéao publié mercredi.
En septembre, après le putsch à Conakry, les chefs d’État de la Cédéao avaient « insisté pour que la transition soit très courte » et que des élections soient organisées dans un délai ne dépassant pas « six mois ». En clôturant le « cadre de concertation inclusif », le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, avait déclaré vendredi que l' »ensemble des acteurs » ayant accepté d’y participé avaient « proposé des durées allant de 18 à 52 mois » pour la transition, sans préciser à partir de quelle date. Comme au Mali ou au Burkina Faso, deux autres pays de la région où les militaires ont pris le pouvoir, la junte guinéenne semble faire peu de cas des exigences de la Cédéao.
Mardi, au lendemain de l’expiration de l’ultimatum de l’organisation régionale, le porte-parole du gouvernement mis en place par la junte, Ousmane Gaoual Diallo, s’était livré à une violente attaque contre la Cédéao.
LE TER SERA SOUS PERFUSION ET NE SERA JAMAIS, JE DIS BIEN JAMAIS RENTABLE
Le Train Express régional a fait trois milliards de francs Cfa de recettes en 100 jours d'exploitation. Un chiffre qui ne rassure pas l'économiste, Khadim Bamba Diagne a déclaré dans une tribune que nous vous proposons ici, que le Ter ne sera pas rentabl
Le Train Express régional a fait trois milliards de francs Cfa de recettes en 100 jours d'exploitation. Un chiffre qui ne rassure pas l'économiste, Khadim Bamba Diagne a déclaré, dans une tribune que nous vous proposons ici, que le Ter ne sera pas rentable.
"Parlons du TER en finance facile
Le Directeur de SENTER Abdou Ndéné Sall et le Directeur de l’APIX Mountaga Sy soutenaient mordicus que le TER fera une rentabilité de 12%. Ça veut dire quoi une rentabilité de 12%?
40,750 milliards pour le service de la dette + les charges de fonctionnement prenons 10 milliards (carburant, électricité et entretien pour les wagons+ budget de fonctionnement des agents)+ la masse salariale et autres charges.
Alors une rentabilité de 12% ça veut dire :
40,750 millards + 10milliards = 50,750 milliards et on fait 50,750 milliards + 12%X 50,750 milliards qui va donner 56,84 milliards de FCFA de résultat net ( bénéfice) différents du chiffre d’affaires.
Après 100 jours, le chiffre d’affaires (NB: vente de tickets est différent de bénéfice encore une fois) est égal à 3milliards donc l’année ça va être approximativement 13 milliards de chiffre d’affaires, au meilleur des cas, le résultat net serait de 13millards - 50,750 milliards= - 37,75 milliards soit une perte de 37,75 millards.
Comme Air Sénégal, le TER aussi sera sous perfusion et ne sera jamais rentable. Je dis bien jamais. Quand les ressources sont rares la gestion doit être optimale. Un jour, le peuple exigera plus de sérieux et de respect à ceux qui nous gouvernent. Soyez plus rigoureux dans vos études, vous gérer l’argent d’un pays pauvre et très endetté."
POLEMIQUE AUTOUR DU TER, LE DG DU SEN TER ROMPT LE SILENCE
Depuis jeudi dernier, la question de la rentabilité du Train Express Régional fait débat. Abdou Ndéné Sall, le Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Ter (Sen Ter) est monté au créneau.
Depuis jeudi dernier, la question de la rentabilité du Train Express Régional fait débat. Abdou Ndéné Sall, le Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Ter (Sen Ter) est monté au créneau.
Lors de la conférence de presse du gouvernement, tenue le jeudi dernier, le ministre des transports avait révélé que le Train Express régional a généré 3 milliards de francs Cfa en 100 jours d’exploitation. Un chiffre qui, après calculs, a suscité débat. Car pour certains de nos concitoyens, le Train express régional est loin d’être rentable et risque de ne jamais l'être.
«Après 100 jours, le chiffre d’affaires (NB: vente de tickets est différent de bénéfice encore une fois) est égal à 3milliards donc l’année ça va être approximativement 13 milliards de chiffre d’affaires, au meilleur des cas, le résultat net serait de 13millards - 50,750 milliards= - 37,75 milliards soit une perte de 37,75 milliards. Comme Air Sénégal, le TER aussi sera sous perfusion et ne sera jamais rentable. Je dis bien jamais», a déclaré l’économiste Khadim Bamba Diagne dans une tribune.
Mais, pour le Directeur général de la Sen Ter, il faut voir les choses sous un autre angle. Il a expliqué, sur la Rfm, que dans notre pays, «la congestion à Dakar et ses externalités négatives font 100 milliards de pertes, annuellement sur l’économie du pays.» Le Ter va, selon lui, contribuer à compenser au mois de 50 milliards ces pertes induites par les bouchons à Dakar. «Si tu mets 50 milliards de profits annuels sur le Ter ça compense l’ensemble des dépenses du Ter», indique-t-il.
Et d’ajouter : «Dans le secteur des transports, dans le monde entier, même dans les pays très avancés, les recettes ne couvrent que 30% du trafic.»
LES TRAVAILLEURS DU SÉNÉGAL LISTENT LEURS DOLÉANCES
Dans leur manifeste du 1er mai rendu public ce samedi 30 avril,veille de fête du Travail, il est exigé du Gouvernement « des négociation sérieuses et fructueuses » pour « éviter aux populations la privation récurrente de l’accès au service de soins vitaux
La paralysie du secteur de la Santé et de l’Action sociale inquiète la Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et travailleurs du Sénégal (CCSS). Dans leur manifeste du 1er mai rendu public ce samedi 30 avril, veille de fête du Travail, il est exigé du Gouvernement « des négociation sérieuses et fructueuses » pour « éviter aux populations la privation récurrente de l’accès au service de soins vitaux, comme celui de la santé publique. »
A cet effet, revendiquent-ils, « à l’instar de ce qui s’est passé dans le secteur public éducatif », le Gouvernement devra signer « au plus vite des accords d’augmentations salariales substantielles avec les syndicats en lutte », pour d’une part « corriger les injustices, et les iniquités liées au système indemnitaire actuel dans la Fonction publique », d’autre part, « réajuster les salaires par rapport au coût de la vie. » La revendication concerne les travailleurs de la Poste, « fortement marqués » au plan social.
Selon Mody Guiro et Cie, « les travailleurs des entreprises du secteur privé sont spoliés de leurs droits à appartenir à une organisation syndicale de leur choix » et « ils sont en activité dans la filière meunière, dans les usines de transformation de produits laitiers, dans le transport, dans la pêche et dans l’agroalimentaire. » Dénonçant ainsi « la méthode utilisé par ces entreprises de sous-traitante violant délibérément la législation sociale en occupant des travailleurs sur des postes permanents pour leur faire signer des contrats de types temporaires. »
Par ailleurs, pour les travailleurs du Sénégal, « il est impérativement temps de stopper » la guerre en Ukraine qui obstrue les perspectives de reprise économique après deux années d’une pandémie « aigue » de Covid-19 qui a provoqué l’une des plus graves crises économiques. En conséquence, ont-ils lancé, « il importe que notre internationale, la CSI se mette à l’avant-garde de la mobilisation populaire pour le combat contre l’éventualité d’une guerre mondiale. »
Au niveau régional, la CCSS considérant que « l’embargo sur le Mali pénalise davantage les travailleurs et le peuple que les responsable du régime de la Transition », exige « la levée inconditionnelle et sans délai » des sanctions de la CEDEAO.
Par contre, faisant le bilan, au total, des négociations collectives, la CCSS s’est réjouie « des acquis importants » obtenus par « la lutte acharnée et persévérante » des travailleuses et travailleurs dont l’adoption de la politique nationale en sécurité et santé au travail, entre autres points.
PLUS 22 VILLAGES DE LA ZONE CENTRE ELECTRIFIES
Un programme spécial mis en œuvre par Société nationale d’électricité depuis environ un mois a permis de raccorder à l’électricité 22 villages de trois départements de la zone centre du Sénégal
Thioyène Niombato (Foundiougne), 30 avr (APS) - Un programme spécial mis en œuvre par Société nationale d’électricité depuis environ un mois a permis de raccorder à l’électricité 22 villages de trois départements de la zone centre du Sénégal, a-t-on appris samedi le délégué régional zone centre-est de Senelec, Mame Aymérou Ndiaye.
"Ce programme spécial nous a permis de raccorder 22 villages des départements de Kaolack, Guinguinéo et Foundiougne, et d’installer 1000 compteurs depuis le début du mois de ramadan", a indiqué M. Ndiaye.
Il s’entretenait avec des journalistes, samedi, lors de la cérémonie de raccordement au réseau électrique de Thioyène Niombato, un des villages bénéficiaires de ce programme spécial.
Thioyène Niombato, un grand foyer religieux du Niombato, dans la commune de Keur Samba Guèye (arrondissement de Toubacouta), était sans électricité depuis l’indépendance du Sénégal.
Selon le délégué régional de Senelec, ce programme d’électrification s’inscrit dans le cadre des instructions du chef de l’Etat, qui a demandé à la Société nationale d’électricité "de tout faire, pour électrifier tous les villages du Sénégal".
"Ce programme spécial est une manière aussi pour notre pays d’atteindre l’objectif du gouvernement d’accès universel à l’électricité d’ici à 2025", a indiqué Mame Aymérou Ndiaye, en présence du maire de la commune de Keur Samba Guèye (Toubacouta), Abdoulaye Ndiaye.
La mise en service du réseau électrique à Thioyène Niombato devrait par exemple permettre aux habitants de ce village de "mener des activités génératrices de revenus dépendant de l’électricité (....)’’, a souligné M. Ndiaye.
Le maire de la commune de Keur Samba Guèye, Abdoulaye Ndiaye, s’est réjoui de voir la Senelec apporter une réponse à cette "vieille doléance".
Il a rappelé que 25 autres villages restent à être électrifiés "sur les 43 villages de la commune de Keur Samba Guèye".