Au cinquième jour de la campagne pour les élections législatives, les candidats commencent un peu à se départir des déclarations. tour à tour les candidats ont choisi leurs canaux de se présenter a l'électorat.
Au cinquième jour de la campagne pour les élections législatives, les candidats commencent un peu à se départir des déclarations. À l’exception de la coalition Bokk Gis Gis liguey de Pape Diop qui a enregistré son temps d’antenne dans les studios de la Rts, tous les autres candidats ont fait des tournées ou des visites de courtoisie. Adja Dioma Diaw et Fatou Gningue ont choisi le format d’un duo sur le plateau de la Rts. Elles ont présenté leur tête de liste nationale comme un « homme de paix œuvrant pour la cohésion sociale ». Ce, disent-elles, contrairement à « cette opposition qui prône la violence et veut brûler le pays ». Jetant une grosse pierre dans le jardin de la Coalition Yewwi askan wi, elles ont appelé les Sénégalais à faire « le bon choix, en votant la liste de Pape Diop ».
Très en verve, les deux dames, qui condamnent fermement le cumul de mandats maire-député, ont également mis en garde les femmes sur les financements qu’on leur octroie et qui, à la limite, sont « une façon de les humilier ».
Quant à la coalition Benno bokk yaakaar, elle s’est offerte un bain de foule à Saint-Louis, à Rosso et à Richard Toll. En compagnie de Mansour Faye, Aminata Touré qui est la tête de liste nationale de Bby a montré qu’elle sait aussi esquisser des pas de danse du haut de sa voiture. Une manière d’exprimer son satisfecit devant la forte mobilisation des militants et responsables de BBY du département de Dagana lors du meeting départemental de Richard Toll. Rebaptisant Saint-Louis, « la capitale du gaz », Mimi Touré a promis le développement à la vieille ville et l’autosuffisance en riz à Rosso.
À Touba et à Mbacké, l’inter-coalition Yewwi/Wallu Sénégal a procédé à des visites de courtoisie dans quelques familles religieuses. Une occasion pour Cheikh Abdou Bara Dolly de revenir sur son séjour carcéral. Il a ainsi dénoncé les longues détentions, en promettant des réformes pour que l’instruction ne dépasse pas trois ans, mais également des réformes sur le code électoral pour que Karim Wade et Khalifa Sall retrouvent leurs droits civiques. Il a aussi promis de porter la loi sur la criminalisation de l’homosexualité.
MULTIPLE PHOTOS
PREMIER ESSAI DU TRAIN DE BAMAKO À KAYES
Après plusieurs années d’arrêt, le train a sifflé, mercredi 13 juillet, dans la matinée, à la gare de Bamako. Il doit faire le trajet Bamako-Kayes pour un voyage test, après les essais effectués entre Bamako et Néguéla, dans le cercle de Kati.
Après plusieurs années d’arrêt, le train a sifflé, mercredi 13 juillet, dans la matinée, à la gare de Bamako. Il doit faire le trajet Bamako-Kayes pour un voyage test, après les essais effectués entre Bamako et Néguéla, dans le cercle de Kati. Selon la ministre des transports, l’objectif de ce voyage est d’évaluer les travaux de réhabilitation effectués, avant la relance du trafic proprement dit.
Gare ferroviaire de Bamako, mercredi 13 juillet, il est 8h. Sur les rails, une locomotive et une rame de plusieurs wagons sont positionnées. Selon studio Tamani qui donne l’information, à bord, des techniciens, mais aussi des responsables de la société du patrimoine ferroviaire. Le train doit quitter Bamako pour Kayes. Un voyage test, avant la relance de l’activité ferroviaire. Ce moment a été longtemps attendu selon la ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko. « Nous sommes là ce matin (mercredi 13 juillet, ndlr), à la gare ferroviaire de Bamako pour procéder au lancement de l’essai du trafic voyageur entre Bamako et Kayes. Depuis 2018, le chemin de fer du Mali est à l’arrêt », explique la ministre. Elle précise que, « ce sont les techniciens maliens qui ont eux-mêmes mis la main à la pâte sans aucune aide extérieure ».
Une « immense » joie pour les cheminots
Les derniers réglages finis, le train siffle et démarre pour Kayes à 8h 45. L’attente aura été longue. Après quatre années d’arrêt, des cheminots jubilent. « Une joie immense en ce qui me concerne, et en ce qui concerne l’État parce que le train fait partie de l’économie du Mali », souligne Abdoulaye Berthé, ancien secrétaire général des syndicats du chemin de fer. Il espère que ce voyage test sera la reprise définitive du trafic ferroviaire « Nous leur souhaitons bonne chance et bon courage pour la bonne continuité de la circulation du train qui va dans l’intérêt national et dans l’intérêt de certains villages qui en souffre beaucoup ».
Plusieurs travaux ont précédé ce redémarrage, selon la ministre des Transports. Parmi ceux-ci : le renforcement de la voie ferroviaire, la rénovation de 19 gares, et la réhabilitation des ponts de Galouko, Mahina et Toukotoko. La ministre annonce aussi l’arrivée prochaine de 3 nouvelles locomotives.
Des populations émerveillées
À Kita, c’est une population en liesse qui a accueilli le train le mercredi 13 juillet. Le sifflement de la locomotive a émerveillé des kitois nostalgiques du train voyageur. Ceux-ci s’impatientent de voir la reprise effective du trafic ferroviaire.
LES INCULPÉS RESTENT EN PRISON
Inculpés et placés sous mandat de dépôt depuis juin dernier, Fodé Dione, chef du service chargé de la maintenance des installations au niveau de l’hôpital de Tivaouane avec ces deux collègues Awa Diop, une sage-femme et l’aide-infirmière stagiaire
Inculpés et placés sous mandat de dépôt depuis juin dernier, Fodé Dione, chef du service chargé de la maintenance des installations au niveau de l’hôpital de Tivaouane avec ces deux collègues Awa Diop, une sage-femme et l’aide-infirmière stagiaire Coumba Mbodj avaient introduit une demande de liberté provisoire avant la Tabaski.
Selon une source judiciaire proche du dossier, si le juge avait, certes, ordonné la libération des 2 dames, c’est le Procureur de la République qui s’est opposé à cette décision en interjetant appel. Le caractère suspensif dudit appel fait les 2 dames (la sage-femme et l’aide-infirmière), mises en cause, restent donc en détention à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès.
Le trio est écroué pour exposition et délaissement d’enfants dans un endroit solitaire ayant entraîné la mise en danger d’autrui, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de l’hôpital de Tivaouane qui a causé la mort de onze bébés .
L’Observateur renseigne que Coumba Mbodj, qui est étudiante en troisième année, doit bientôt passer son examen pour obtenir sa licence d’infirmière d’Etat
MINUSMA, L'EGYPTE EN RETRAIT
Après plusieurs attaques meurtrières contre son contingent, l’Égypte a décidé de suspendre temporairement la participation de ses soldats à la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, à partir du 15 août pour une durée indéterminée.
Après plusieurs attaques meurtrières contre son contingent, l’Égypte a décidé de suspendre temporairement la participation de ses soldats à la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, à partir du 15 août pour une durée indéterminée. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi 15 juillet la Minusma. Le Caire a « exprimé en début de semaine » au cours d’une réunion de l’ONU à New York, selon l’Afp « son inquiétude face à la multiplication des attaques contre ses Casques bleus ». « Nous avons été informés qu’en conséquence, le contingent égyptien suspendrait temporairement ses activités au sein de la Minusma », écrit la Minusma dans un communiqué repris par l’AFP, sans préciser la durée de la suspension.
SORTIE DE LA 40 ÈME PROMOTION DE L’ENSOA DE KAOLACK
Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a présidé, vendredi, la cérémonie de sortie de la 40 ème promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 74 élèves sous-officiers
Kaolack, 15 juil (APS) - Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a présidé, vendredi, la cérémonie de sortie de la 40 ème promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 74 élèves sous-officiers, a constaté l’APS.
’’Cette 40 ème promotion est constituée de 74 élèves sous-officiers dont 70 sénégalais et quatre stagiaires issus des pays amis que sont la Guinée Bissau, la République du Mali et la Côte -d’Ivoire", a fait savoir le commandant de l’ENSOA, le Colonel Badara Ndiaye, en présence du chef d’état major des Armées, Cheikh Wade, du gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, entre autres autorités
’’Durant deux ans, ces sous-officiers ont suivi une formation organisée autour de l’acquisition d’aptitude morale, physique, intellectuelle et technique nécessaire à la tenue du premier emploi de sous-officiers ", a indiqué le colonel Badara Ndiaye, rappelant que six fémmes figurent dans cette 40 ème promotion de l’ENSOA.
La cérémonie était placée sous le thème : ’’Jeunes sergents, maillons importants de l’unité dans l’exercice du commandement".
Serge Bocar Faye est sorti major de la 40 ème promotion de l’ENSOA
Le Sergent Ousmane Faye de la 26 ème promotion de l’ENSOA, disparu le 21 février 2011 en Casamance, est le parrain de ladite promotion.
"Jeunes Sergents de la 40 ème promotion, le courage, la solidarité et l’esprit de sacrifice, tels sont les principes moraux et les valeurs cardinales que vous devez vous approprier pour jouer pleinement votre rôle", a lancé le ministre des Forces armées, Sidiki KabA.
Il a invité les élèves sous-officiers à s’inspirer de leur parrain, ajoutant : ’’Vous devez puiser dans ce que vous avez de meilleurs pour convaincre et rassurer en faisant preuve en permanence d’une discipline sans faille et d’un engagement personnel à l’épreuve de toute contingence matérielle ou morale".
Il a rappelé que le sergent Ousmane Faye est né le 30 mai 1988 à Saint Louis (Nord).
Il a suivi son destin pour s’engager dans les Armées en intégrant la 26 ème promotion de l’Ensoa le 1 er septembre 2006.
A sa sortie d’école avec des brillants résultats, il est nommé à titre définitif au grade de Sergent le 1er août 2008 et affecté au troisième bataillon d’infanterie de 2008 à 2011.
Ousmane Faye sera très tôt remarqué pour ses qualités exceptionnelles de chef de groupe de combat.
Il obtient son brevet d’arme numéro 1 d’infanterie en 2010 et sera plus tard désigné pour entrer dans le 8 eme bataillon sénégalais au Darfour.
En attendant son déploiement au Soudan, il est engagé en opération intérieur où son destin devait s’accomplir. Le Sergent Ousmane Faye disparu le 21 février 2011 lors d’un accrochage avec les bandes armées au cours d’une opération de sécurisation en zone militaire numéro 5 (Casamance).
GRAND CONCERT DE CASSEROLES DANS LES RUES DE ZIGUINCHOR DIMANCHE
Le candidat de l’inter-coalition Wallu-Yewwi Askan Wi (opposition) dans le département de Ziguinchor (sud) Guy Marius Sagna a annoncé l’organisation d’une grande caravane sur fond de concert de casseroles, dimanche
Ziguinchor, 15 juil (APS) - Le candidat de l’inter-coalition Wallu-Yewwi Askan Wi (opposition) dans le département de Ziguinchor (sud) Guy Marius Sagna a annoncé l’organisation d’une grande caravane sur fond de concert de casseroles, dimanche, pour dénoncer notamment ’’les morts de François Mancabou, d’Alexis Diatta et d’Idrissa Goudiaby’’.
’’Nous allons utiliser le même itinéraire que lors de la dernière manifestation interdite du 17 juin dernier. Nous allons prendre départ au terrain Diatir, jusqu’au rond-point Aline Sitoé Diatta en passant par Néma et plusieurs autres quartiers de Ziguinchor’’, a déclaré M. Sagna
Au cours d’un point de presse organisé vendredi à Ziguinchor, Guy Marius Sagna, candidat départemental de l’inter coalition Wallu-Yewwi, a appelé les populations à ’’sortir massivement avec les marmites et autres ustensiles pour assurer un concert de casseroles retentissant qui fera reculer le régime (…)’’.
’’Les enjeux dépassent l’inter-coalition, c’est un enjeu national. La mauvaise politique du régime affecte tout le monde. C’est pourquoi nous invitons tout le monde à cette caravane qui sera animée par un concert de casseroles’’, a dit le célèbre activiste.
Au cours de son face à face avec les journalistes, Guy Marius Sagna est longuement revenu sur les morts d’Alexis Diatta et d’Idrissa Goudiaby dont les corps doivent faire l’objet d’une contre-expertise.
M. Sagna a aussi condamné le décès en détention préventive de François Mancabou. Ce dernier, mort, jeudi, à l’Hôpital Principal de Dakar est présenté par les autorités comme appartenant au groupe dit ’’Force spéciale’’.
Guy Marius Sagna multiplie les caravanes et les visites de proximité à Ziguinchor dans le cadre de la campagne électorale en vue des législatives du 31 juillet.