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18 juin 2025
LA FLAMBÉE DE LA DETTE PRIVÉE ENTRAVE LA CROISSANCE
Reprise économique, Bon nombre d’Etats ont réussi à atténuer le choc économique de la pandémie en fournissant des liquidités abondantes aux ménages et aux entreprises frappés par la crise.
L’augmentation record de la dette privée pourrait ralentir la reprise économique. Cependant, le frein à la croissance va varier entre les pays et à l’intérieur même des pays. C’est ce que renseigne une étude du Fonds monétaire international (Fmi), rendue publique en avril dernier.
Bon nombre d’Etats ont réussi à atténuer le choc économique de la pandémie en fournissant des liquidités abondantes aux ménages et aux entreprises frappés par la crise. Et ce, via des garanties de crédits, des prêts concessionnels et des moratoires sur les paiements d’intérêts. Or, si ces politiques ont efficacement soutenu les bilans, elles ont également entraîné une flambée de la dette privée, en prolongeant l’augmentation soutenue de l’endettement que les conditions financières favorables en place depuis la crise financière mondiale de 2008 avaient jusque-là alimenté. La dette privée mondiale a bondi de 13 % du produit intérieur brut mondial en 2020, plus vite qu’elle ne l’avait fait pendant la crise financière mondiale, et presque aussi vite que la dette publique. D’après nos estimations, au regard des récents niveaux d’endettement, l’effet de frein cumulé sur la reprise pour les trois années à venir pourrait se chiffrer, en moyenne, à 0,9 % du PIB dans les pays avancés et à 1,3 % dans les pays émergents.
UN FREIN PLUS IMPORTANT À LA CROISSANCE EN RAISON DE LA DETTE
Les chiffres globaux ne disent cependant pas tout. L’impact de la pandémie sur les finances des ménages et des entreprises varie d’un pays à l’autre et à l’intérieur même des pays, en fonction des politiques qu’ils ont mis en œuvre et de la composition sectorielle de leurs économies. À titre d’exemple, les services qui nécessitent de nombreux contacts interpersonnels (comme les loisirs et divertissements) ont vu leur activité se contracter, car les gens sont restés chez eux ; à l’inverse, la production et les exportations d’ordinateurs, de logiciels et d’autres biens ont augmenté, étant donné que les consommateurs ont dépensé davantage pour l’acquisition d’équipements domestiques et informatiques.
L’impact sur les bilans des consommateurs et des entreprises (en particulier sur ceux qui étaient le plus exposés à la pandémie) a également beaucoup varié en fonction des dispositifs de soutien mis en place par les pouvoirs publics. Notre analyse montre que le frein à la croissance en période post-pandémique pourrait être beaucoup plus puissant dans les pays où d’abord l’endettement est plus concentré sur les ménages en difficulté financière et les entreprises vulnérables ; ensuite l’espace budgétaire est restreint ; puis le régime d’insolvabilité est insuffisant et enfin la politique monétaire doit se durcir rapidement. Les ménages à faibles revenus et les entreprises vulnérables (sociétés très endettées et non rentables qui ont du mal à payer les intérêts sur leurs emprunts) sont en général moins capables de supporter un niveau d’endettement élevé.
Par conséquent, ils sont susceptibles de réduire plus fortement leurs dépenses de consommation et d’investissement à l’avenir. Le frein à la croissance future devrait donc être plus important dans les pays où les ménages modestes et les entreprises vulnérables ont vu leur endettement augmenter le plus pendant la pandémie. Parmi les pays pour lesquels on dispose de données détaillées, ce sont la Chine et l’Afrique du Sud qui ont connu les plus fortes augmentations du ratio d’endettement des ménages. Mais les ménages ont connu des situations très différentes d’un pays à l’autre : en Chine, c’est la dette des ménages à faibles revenus qui a le plus augmenté, alors qu’en Afrique du Sud, ce sont les ménages plus aisés qui concentrent la majeure partie de ce surcroît d’endettement. Parmi les pays avancés, l’endettement des ménages à faibles revenus a davantage augmenté aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni qu’en France et en Italie, où la dette des ménages les plus pauvres a même diminué.
L’impact de la pandémie sur les entreprises n’a pas non plus été le même partout. Les entreprises vulnérables, très concentrées dans les services nécessitant beaucoup de contacts interpersonnels, ont souvent contracté des dettes pour survivre à la chute de leurs revenus provoquée par la pandémie ; il est donc probable que les investissements futurs soient plus limités dans les pays où les secteurs les plus dépendants des contacts interpersonnels représentent une part plus importante de l’activité.
POUSSÉE INFLATIONNISTE ET HAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT
Alors que les pays voient leur activité se redresser et que l’inflation s’accélère, les pouvoirs publics, au moment d’organiser le retrait des dispositifs d’aides exceptionnels qu’ils ont mis en place, doivent prendre en compte les conséquences d’un resserrement des politiques budgétaire et monétaire sur les ménages et les entreprises les plus fragiles sur le plan financier Ainsi, nous estimons qu’un resserrement brutal de 100 points de base ralentirait l’investissement des entreprises les plus endettées de 6,5 points de pourcentage en cumul sur deux ans, soit quatre points de pourcentage de plus que pour les entreprises les moins endettées. Là où la reprise est bien engagée et où les bilans sont en bonne santé, l’aide budgétaire pourrait être réduite plus rapidement, ce qui faciliterait la tâche des banques centrales. Pour le reste, il convient que les autorités concentrent l’octroi d’aides budgétaires sur les plus vulnérables jusqu’à ce que la reprise soit solidement établie, tout en respectant un cadre budgétaire à moyen terme crédible.
Afin d’éviter qu’un durcissement rapide de la politique monétaire ne provoque des perturbations importantes et prolongées, les décideurs doivent accorder une attention particulière à toute évolution défavorable dans le secteur financier. Cela vaut particulièrement pour les pays qui risquent de voir une vague de faillites dans les secteurs particulièrement touchés par la pandémie affecter par contagion l’ensemble de l’économie. Les pouvoirs publics pourraient alors inciter à la restructuration des dettes plutôt qu’à la liquidation des entreprises et, si nécessaire, étendre les dispositifs de soutien à la solvabilité.
RÉGIMES D’INSOLVABILITÉ ET DE RESTRUCTURATION
Les autorités doivent également renforcer les mécanismes de restructuration et d’insolvabilité (par exemple en mettant en place des procédures de restructuration extrajudiciaires spécifiques), afin de faciliter une réaffectation rapide du capital et de la main d’œuvre vers les entreprises les plus productives. De même, si l’endettement élevé des ménages menace la reprise, les gouvernants devraient envisager des programmes de restructuration de dettes à moindre coût visant à transférer les ressources aux personnes relativement vulnérables qui sont plus susceptibles de dépenser leurs revenus. Ces programmes devraient être conçus dans l’optique de réduire autant que possible l’aléa moral.
En résumé, la récente flambée de l’endettement des ménages et des entreprises n’est pas sans risque pour le rythme de la reprise, mais ce risque n’est pas réparti de manière homogène. Un suivi attentif et en temps réel des finances des ménages à faibles revenus et des entreprises vulnérables est essentiel pour organiser de manière pondérée le retrait des dispositifs de soutien. Cela pourrait éviter que ces agents économiques ne plongent brutalement dans le surendettement ou la faillite lorsque les conditions financières se durciront.
ANTÓNIO GUTERRES PORTE LA VOIX DE L’ONU À DAKAR
Gouvernance et démocratie au Sénégal, crises au Mali, au Burkina et en Guinee, le Secrétaire général des Nations unies António Guterres a tenu à saluer les efforts du Sénégal en matière de gouvernance et de démocratie
En visite à Dakar, le Secrétaire général des Nations unies António Guterres a tenu à saluer les efforts du Sénégal en matière de gouvernance et de démocratie. Le patron de l’institution onusienne qui était en point de presse conjoint avec le président Macky Sall, dimanche, a aussi plaidé pour des transitions «dans les plus brefs délais» au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
L e Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a vivement salué les efforts du Sénégal en matière de gouvernance, de démocratie et d’Etat de droit. C’était lors de son point de presse conjoint avec le président Macky Sall, dimanche. « Le Sénégal représente un exemple en matière de gouvernance, de démocratie et d’Etat de droit. Je salue les efforts du gouvernement dans ce sens », a-t-il dit lors d’un point de presse conjoint.
Antonio Guterres, qui revenait d’un déplacement en Russie et en Ukraine, était arrivé samedi soir à Dakar pour une « visite de solidarité pour le Ramadan ». Il devait se rendre ensuite au Niger et au Nigeria. A Dakar, il a été reçu par le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine, avec lequel il a partagé un repas de rupture de jeûne, au Palais de la République, avant d’animer un point de presse conjoint. « Votre pays est un partenaire important des Nations Unies. Plus que jamais, nous devons poursuivre et approfondir cette coopération afin de contribuer ensemble à la paix et au développement durable au Sénégal, en Afrique et dans le monde », a souhaité le chef de l’Onu.
Se prononçant par ailleurs sur les cas du Mali, du Guinée et du Burkina Faso, où des coups d’Etat ont renversé les pouvoirs en place, Antonio Guterres a tenu à relever que la communauté internationale doit poursuivre le dialogue pour un retour, « dans les plus brefs délais », de l’ordre constitutionnel dans ces pays de l’Afrique de l’Ouest.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a ainsi dit : « Nous avons convenu de l’importance de poursuivre le dialogue avec les autorités de facto des trois pays, afin d’accélérer le retour à l’ordre constitutionnel dans les délais les plus brefs». Le secrétaire général de l’Onu n’a pas aussi éludé la situation sécuritaire prévalant actuellement au Sahel et qui, selon lui, « demeure préoccupante ». Il a promis de continuer à plaider « pour des opérations africaines de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme robustes, mises en œuvre par l’Union africaine et appuyées par l’Onu». Antonio Guterres a demandé à la communauté internationale de continuer à apporter son soutien aux pays du Sahel, pour qu’ils soient « à la hauteur des enjeux sécuritaires » de leur région.
Pour sa part, le président Macky Sall a qualifié la coopération avec les Nations unies d’ «ancienne, confiante et très positive ». Le Chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal est depuis 1960 un pays « contributeur » aux missions de paix des Nations unies. Il faut relever par ailleurs qu’en marge de sa visite à Dakar, le Secrétaire général des Nations unies a visité, en compagnie du président Sall, le chantier du nouveau siège des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, à Diamniadio. L’infrastructure va accueillir les 34 agences du système des Nations unies présentes à Dakar. Antonio Guterres a souligné que cette infrastructure « extrêmement belle » est le « nouveau symbole de la coopération » entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies.
SOURCE APS
CHEIKH DIOP DE LA CNTS/FC PROPOSE «PLUS»
Relance du mouvement syndical face a la concurrence des altermondialistes, consuméristes, droit-de-l’hommistes…Cheikh Diop tire la sonnette d’alarme sur la situation du mouvement syndical au Sénégal
Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), Cheikh Diop, a présenté, le dimanche 1er mai, un diagnostic alarmant de la situation du mouvement syndical au Sénégal qui est, selon lui, à la croisée des chemins. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), il a ainsi annoncé le lancement dans les prochains jours par la Cnts/Fc d’un projet de manifeste intitulé «Plus» (Plateforme de lutte syndicale) dont la mission est de travailler à reconstruire l’unité du mouvement syndical.
Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), tire la sonnette d’alarme sur la situation du mouvement syndical au Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), le dimanche 1er mai dernier, Cheikh Diop puisque c’est de lui qu’il s’agit a indiqué que le mouvement syndical est tout simplement à la croisée des chemins, voire en train de s’essouffler dans notre pays. En effet, selon lui, le mouvement syndical dont la mission consiste à « travailler pour une redistribution équitable et juste des richesses, une production juste et équitable des richesses mais également un monde gouverné par l’équité et la justesse», fait aujourd’hui face à l’éclatement de cette mission par la naissance de beaucoup d’autres acteurs qui portent la revendication.
Citant, entre autres, les altermondialistes, les consuméristes, les droit-de-l’hommistes et les activistes, Cheikh Diop a indiqué que tout ce beau monde revendique aujourd’hui une partie des missions du mouvement syndical. Ainsi, pour faire face à cette situation marquée par la présence de nouveaux acteurs dans le domaine de la revendication, le Secrétaire général de la Cnts/Fc assure que le défi du mouvement syndical est aujourd’hui de se ressaisir pour voir « comment concilier ces mouvements qui sont nés et qui portent une partie de notre mission au mouvement syndical ». « Comment concilier le mouvement syndical avec ces entités qui sont, aujourd’hui, éclatées et la forte dispersion des forces syndicales ». Ou encore « Comment également adapter le mouvement syndical au contexte de l’économie numérique ».
Poursuivant son propos, le Secrétaire général de la Cnts/Fc a toutefois annoncé que sa centrale, la Cnts/Fc, après une longue analyse va proposer au mouvement syndical sénégalais un projet de manifeste. Intitulé « Plus » : Plateforme de lutte syndicale, celle-ci aura selon lui pour mission de travailler à rapprocher et à reconstruire l’unité du mouvement syndical, «de travailler à réorganiser les luttes du mouvement syndical autour d’une plateforme. Ça ne sera pas une centrale mais une plateforme avec ses conditionnalités pour que si un secteur est en lutte, tout le monde s’engage ».
ARRESTATION DE MADEMBA SOCK DU SUTELEC SUITE AU BLACK- OUT DE 1998 : «C’est la Cnts qui a donné le feu vert au gouvernement de Diouf»
De passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), le dimanche 1er mai dernier, le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), Cheikh Diop a fait une révélation de taille sur l’arrestation de l’ancien Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) à la suite de la grève qui avait entraîné une coupure d’électricité générale (Black- out) en 1998.
Face à notre confrére Baye Oumar Guèye, Cheikh Diop a affirmé que Mademba Sock a été trahi par les responsables d’alors de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). Selon lui, c’est eux qui ont donné le feu vert au gouvernement (du président Diouf) pour l’emprisonnement du leader de Sutelec. « Un camarade syndicaliste même s’il n’est pas du même cadre, il reste un camarade. Sous ce rapport, on ne peut pas organiser une conférence de presse pour condamner sa grève, son action et relever les effets négatifs de sa grève », a-t-il dénoncé.
DÉGRADATION DES VALEURS ET CHERTÉ DE LA VIE, LE «SERMON» DE MACKY
Après deux ans d’absence, en raison de sa fermeture à cause de la pandémie de la Covid-19, le président Macky Sall a assisté hier, lundi 2 mai 2022, à la prière de la fête de l’Aïd-Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar.
Macky Sall a effectué hier, lundi 2 mai, la prière de l’Aid-Al Fitr ou Korité à la Grande Mosquée de Dakar. Le chef de l’Etat, qui s’est réjoui de l’unité et de la cohésion notées au terme du mois de Ramadan, a saisi l’occasion pour adresser un message à la communauté musulmane et au peuple. Un message qu’il a axé sur la préoccupante crise des valeurs dans la société mais ensuite sur la cherté de la vie qu’il a expliquée par les contrecoups de la conjoncture mondiale, marquée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Après deux ans d’absence, en raison de sa fermeture à cause de la pandémie de la Covid-19, le président Macky Sall a assisté hier, lundi 2 mai 2022, à la prière de la fête de l’Aïd-Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar. Une occasion que le président Macky Sall a saisie pour délivrer son traditionnel message. D’abord, pour réitérer et solliciter ses prières aux guides religieux du pays. Mais aussi pour fustiger les tares et la dégradation des valeurs qui, selon lui, doivent interpeller toute la société. Ce, conformément au prêche de l’imam Alioune Moussa Samb dont il salué à son tour la portée de son message. «Nous avons bien écouté la Khutba (prêche) de l’Imam que nous félicitons. Je dois dire qu’aujourd’hui, nous assistons à une société où la dégradation des valeurs risque d’affecter nos comportements de tous les jours. Mais il est important pour les parents de renforcer l’éducation des enfants à la base, avant même que l’école ou encore la société puisse contribuer à son éducation», a déclaré le président de la République. Avant d’exprimer, par la suite, la solidarité du Sénégal aux pays frappés par le terrorisme. «L’Aïd-Al Fitr est un mois de pardon et de communion, valeurs portées par notre peuple dans sa culture propre et sa longue histoire. Ce sont ces vertus qui cimentent notre communauté de destin et font de notre Nation une terre de bon voisinage et de tolérance, de paix et de solidarité», a souligné le chef de l’Etat.
La question de la cherté de la vie et des produits de première nécessité est également revenue dans le discours du chef de l’État. Une situation à laquelle est venu s’ajouter la pandémie de Covid-19. Le président Sall trouve l’explication dans la conjoncture mondiale qui, selon lui, est marquée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. «Ce qui se passe en Ukraine ne concerne pas seulement le Sénégal. Il faut savoir que c’est toute l’Afrique qui en souffre et même le monde. Donc, nous devons prier pour que cette paix revienne afin que le monde retrouve sa stabilité économique et social», a-t-il déclaré. Même s’il reconnaît que des efforts ont été consentis, il a rassuré que l’État fera le maximum possible pour soulager les ménages.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé lundi soir dénoncer les accords de défense avec la France et ses partenaires européens, fustigeant les "atteintes flagrantes" de la part des forces françaises présentes dans le pays à la souveraineté nationale
Cette dénonciation, mettant à exécution une menace agitée depuis des semaines, constitue une nouvelle manifestation de la dégradation des relations entre les autorités dominées par les militaires arrivés au pouvoir par la force en août 2020 et les anciens alliés du Mali dans le combat contre les jihadistes.
Les autorités maliennes rompent les Accords de statut des forces (Status of Force Agreements, ou Sofa) fixant le cadre juridique de la présence au Mali des forces française Barkhane et européenne Takuba, ainsi que le traité de coopération en matière de défense conclu en 2014 entre le Mali et la France, a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, sur la télévision nationale. "Depuis un certain temps le gouvernement de la République du Mali constate avec regret une détérioration profonde de la coopération militaire avec la France", a-t-il expliqué. Il a notamment cité "l'attitude unilatérale" de la France lors de la suspension en juin 2021 des opérations conjointes entre les forces françaises et maliennes, l'annonce en février 2022, "encore sans aucune consultation de la partie malienne", du retrait des forces Barkhane et Takuba, et les "multiplies violations" de l'espace aérien malien par les appareils français malgré l'instauration par les autorités d'une zone d'interdiction aérienne au-dessus d'une vaste partie du territoire.
La dénonciation de ces accords soulève des questions quant à ses répercussions sur le retrait en cours notamment de Barkhane, annoncé en février en point d'orgue à des mois d'escalade des tensions. Cette importante et dangereuse opération, après neuf ans d'engagement depuis 2013, est censé s'échelonner sur quatre à six mois.
LES 53EME JOURNEES D'AHMADOU MBAYE MAODO CELEBREES CE 14 MAI
El Hadj Mansour Mbaye, Khalife de Ahmadou Mbaye Maodo et toute la famille se commémore du rappel à Dieu Ahmadou Mbaye Maodo le samedi 14 mai 2022.
El Hadj Mansour Mbaye, Khalife de Ahmadou Mbaye Maodo et toute la famille se commémore du rappel à Dieu Ahmadou Mbaye Maodo le samedi 14 mai 2022.
Sous la bénédiction de Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, de Serigne Maodo Sy Dabakh et de toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy RTA, les 53e journées « Ahmadou Mbaye Maodo », père de El Hadj Mansour Mbaye seront célébrées ce 14 mois de mai prochain à Tivaouane.
Comme chaque 1er Mai, El Haj Mansour Mbaye organise une grande cérémonie de prières dédiée à son défunt père Ahmadou Mbaye Maodo qui a consacré́ toute sa vie au service du vénéré́ Seydil Hadj Malick Sy.
Mais cette année, l’évènement religieux sera repoussée jusqu’au 14 mai prochain, a-t-on appris de la famille Mbaye.
Donc, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la capitale de la Tidiania sera le sanctuaire de convergence de toutes les confréries du Sénégal.
Et Touba ne sera pas en reste dès lors que notre Hadj Mansour Mbaye national a reçu la bénédiction du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké́.
Outre la marraine, Adjaratou Ndèla Wade, ces journées « Ahmadou Mbaye Maodo » sont placées sous le haut patronage du Président de la République, Macky Sall et de la Première Dame Marième Faye Sall.
L’évènement religieux est également placé sous la présidence de la présidente du Haut conseil des collectivités locales, Aminata Mbengue Ndiaye et du président du Cese, Idrissa Seck.
Sokhna Baly Mountakha est la présidente d’honneur de l’évènement religieux.
Parmi les parrains, on peut également citer Papa Racine Sy, maire de Podor et Pca de l’Ipres.
A signaler que le père de ce dernier était un ami de El Hadji Mansour Mbaye. Collègues au ministère de la Communication, ils ont tissé des liens très forts.
Plusieurs autres personnalités politiques, religieuses et économiques font également partie des invités d’honneur.
Au programme, il y aura à partir de 9h 30 : une visite au cimetière, des lectures de Saint-Coran présidées par Serigne Babacar Sy Abdou et des prières pour nos illustres disparus: El Hadj Tafsir Sakho, El Hadji Ousmane Diagne, El Hadj Ousmane Sène Bley, Ousmane Tanor Dieng etc…
A 19h 30, il y aura la cérémonie officielle. La causerie sera animée par Oustaze Pape Hann.
Les chants religieux seront animés par Abdoul Aziz Maye et la famille Moussa Alé Mbaye.
SANCTIONS FIFA CONTRE LE SENEGAL, LE PLAN D'ACTION DE LA FEDERATION
Lourdement sanctionné, le Sénégal devrait faire appel, mais cela passe d'abord par une concertation des membres du Comité Exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
iGFM (Dakar) Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique. Lourdement sanctionné, le Sénégal devrait faire appel, mais cela passe d'abord par une concertation des membres du Comité Exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Selon un membre fédéral contacté par IGFM, "à l'heure actuelle, rien n'est encore décidé. Vous savez avec la fête, il n'y a pas encore de concertation. Mais nous sommes au courant de cette sanction", a-t-il fait savoir, avant de préciser que l'instance devrait faire appel au niveau de la FIFA afin que ces sanctions jugées lourdes, soient allégées.
Pour rappel, la sanction infligée au Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier pour le Mondial 2022 au Qatar, est d'un match à huis clos et d'une amende de 175 000 francs suisses (environ 112 millions FCFA) pour «non-application des règles de sécurité existantes et absence de maintien de l’ordre dans le stade, envahissement du terrain, jet de projectiles, allumage de feux d’artifice, utilisation de pointeurs laser et utilisation d’objets destinés à transmettre un message non approprié à un événement sportif (bannière offensante).»
Quant à l’Egypte, qui réclamait sa qualification sur tapis vert en raison de ces incidents, elle repart donc bredouille mais n’échappe pas à une amende de 6 000 francs suisses en raison du comportement de ses joueurs à l’aller. Du coup, la qualification du Sénégal est confirmée.
NOUS NOUS ATTENDIONS À UNE SANCTION, MAIS PAS AUSSI LOURDES
Suite à la lourde sanction que la FIFA a infligé au Sénégal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor n'a pas tardé à réagir.
Suite à la lourde sanction que la FIFA a infligé au Sénégal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor n'a pas tardé à réagir.
Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique. L'instance mondiale a lourdement sanctionné le Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier (1-0, TAB 3-1) pour le Mondial au Qatar. Le patron du football sénégalais a réagi sur la RFM.
Des manquements reconnus même si l'Egypte avait utilisé des lasers à l'aller
"On nous reproche des jets de projectiles, l'utilisation de banderole qu'on a considéré comme étant déplacée. Mais aussi l'utilisation de lasers et un comportement inaceptable de la part du public. Donc, nous savions qu'il y avait eu quelques manquements notamment aussi l'envahissement du terrain à la fin du match. Nous avions plaidé que nous étions dans un contexte particulier et aussi nous devions bénéficier de circonstances atténuantes du fait que le Sénégal n'est pas habitué d'avoir ce comportement. Nous avions mis en relation le fait que l'Egypte avait le même comportement à l'aller."
Une possibilité de faire appel
"Nous nous attendions plus ou moins à une sanction, mais estimons que la sanction est assez lourde. Nous allons analyser avec notre département juridique les possibilités de faire un appel ne serait-ce que partiel pour que les sanctions soient allégées."
Pour rappel, la sanction infligée au Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier pour le Mondial 2022 au Qatar, est d'un match à huis clos et d'une amende de 175 000 francs suisses (environ 112 millions FCFA) pour «non-application des règles de sécurité existantes et absence de maintien de l’ordre dans le stade, envahissement du terrain, jet de projectiles, allumage de feux d’artifice, utilisation de pointeurs laser et utilisation d’objets destinés à transmettre un message non approprié à un événement sportif (bannière offensante).»
Quant à l’Egypte, qui réclamait sa qualification sur tapis vert en raison de ces incidents, elle repart donc bredouille mais n’échappe pas à une amende de 6 000 francs suisses en raison du comportement de ses joueurs à l’aller. Du coup, la qualification du Sénégal est confirmée.
VIDEO
POURQUOI L'ARMÉE RUSSE A-T-ELLE TANT DE MAL À PROGRESSER EN UKRAINE ?
Les troupes russes sont plus nombreuses et mieux équipées que celles de l’Ukraine. Pourtant elles peinent à s’emparer du pays. Explications
Le Monde |
Nicolas Benoît, Marceau Bretonnier et Adrien Vande Casteele |
Publication 02/05/2022
Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine. Sur le papier, l’armée russe compte quatre fois plus de soldats, trois fois plus de chars et dix fois plus de budget que celle de son voisin. Tout semble donc permettre à Vladimir Poutine de s’imposer en quelques jours. Pourtant, dès les premières semaines, les troupes russes peinent à avancer dans le nord et dans l’est du pays. Après cinq semaines de conflit, elles se retirent finalement de toute la région de Kiev, pour se concentrer sur le Donbass.
Pour comprendre les raisons de cet échec, il faut s’intéresser aux spécificités du territoire ukrainien, aux faiblesses tactiques et logistiques de l’armée russe et comprendre ce qui a motivé la résistance ukrainienne.