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6 septembre 2025
LA SÉCURITÉ, À QUEL PRIX
La mort de François Mancabou supposé appartenir à la Force dite «spéciale» qui serait en lien avec une entreprise terroriste, remet sur la table le sort de citoyens arrêtés pour les mêmes faits
La mort de François Mancabou supposé appartenir à la Force dite «spéciale» qui serait en lien avec une entreprise terroriste, remet sur la table le sort de citoyens arrêtés pour les mêmes faits. Le constat est que malgré la gravité des faits visés, après procès, ils sont souvent condamnés à des peines de 3 mois avec sursis ou sont simplement acquittés alors qu’ils ont passé plusieurs années en prison.
Il est mort en détention au nom de la lutte contre le terrorisme. François Mancabou, arrêté pour son appartenance supposée à la « Force spéciale » a perdu la vie à l’hôpital Principal de Dakar. Depuis que la bataille contre le terrorisme est engagée, des citoyens sont arrêtés, mis en détention et libérés souvent sans aucune charge en relation avec cette accusation ou s’en sortent avec une peine assortie de sursis.
Le procès pour terrorisme plus connu sous le dossier d’Imam Aliou Badara Ndao en est un exemple. En juillet 2018, Imam Aliou Ndao a été acquitté de toute charge en lien avec le terrorisme. Il avait été auparavant décrit comme le cerveau de la bande. Il a été condamné pour détention d’une arme sans autorisation. Au départ les chefs d’accusations portées contre lui étaient « associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée, actes de terrorisme pour menaces et complot et apologie du terrorisme».
Le président de la chambre criminelle spéciale, Samba Kane, n’avait pas suivi ainsi le réquisitoire du parquet qui voulait qu’il soit condamné à 30 ans de prison. Et pourtant, il avait déjà purgé 21 mois de détention. A la barre de la chambre criminelle, Imam Ndao avait décrié les conditions de son arrestation et sa détention. En plus de lui, 13 autres inculpés parmi les 29 arrestations dans ce dossier furent libérés. La justice n’ayant retenu aucune charge à leur encontre. Parmi ces personnes accusées de terrorisme puis libérées figure Mor Baye Dème. Menuisier établi en Mauritanie au moment de son arrestation, il a soutenu à la barre être arrêté parce qu’il était venu s’enquérir de la situation de son compatriote, Mouhamed Ndiaye cité dans cette même affaire. Transféré au Sénégal, il a été détenu plus d’une année avant son procès qui a abouti à sa libération. Quelques semaines avant l’ouverture du procès de l’Imam Ndao et Cie, le jeune Assane Camara a été attrait à la barre pour les mêmes faits. Il a été libéré après son face à face avec le juge Samba Kane. Il était poursuivi pour associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et associations de malfaiteurs en vue du financement du terrorisme. Le parquet avait requis 5 ans de prison ferme.
Les arrestations pour terrorisme, c’est le cas aussi de l’étudiant Saer Kébé. Il a été interpellé en mai 2015 pour apologie du terrorisme après son post sur Facebook. Après son procès, Saer Kébé n’a été condamné qu’à 3 mois d’emprisonnement avec sursis. Il venait de passer 4 ans derrière les barreaux. C’était en avril 2019. L’étudiant en physique informatique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ousseynou Diop, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt après sa publication après l’attaque du Bataclan en 2015. Après 4 ans de prison, il a obtenu la liberté provisoire en 2019. A la sentence définitive, il a été condamné lui aussi à 3 mois avec sursis.
A signaler que la lutte contre le terrorisme a fait l’objet de plusieurs endurcissements. La loi n°2016-29 du 8 novembre 2016 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal corse la peine. L’accusé peut faire 96 heures de garde à vue sans l’assistance d’un avocat et ne peut être rendu visite par un proche.
MORT DE FRANÇOIS MANCABOU, DES ORGANISATIONS DE DROITS DE L’HOMME EXIGENT UNE ENQUÊTE IMPARTIALE
Décidément, la famille de feu François Mancabou n’est pas seule à douter de la « mention mort accidentelle » écrite dans son avis de décès, largement partagée dans les réseaux sociaux.
Des responsables d’organisation de défense des droits de l’homme rejettent la thèse d’une « mort accidentelle » mentionnée sur l’avis de décès de François Mancabou, présumé membre des «Forces spéciales », un groupe soupçonné de préparer un «complot contre l’autorité de l’Etat du Sénégal ». Réagissant hier, jeudi 14 juillet, quelques minutes après l’annonce de la mort de cet ancien militaire, reconverti dans la garde rapprochée, des activistes ont exigé l’ouverture d’une enquête impartiale et des « sanctions contre toutes les personnes impliquées dans les actes de torture » le cas échéant.
Décidément, la famille de feu François Mancabou n’est pas seule à douter de la « mention mort accidentelle » écrite dans son avis de décès, largement partagée dans les réseaux sociaux. En effet, quelques minutes après l’annonce de son décès hier, jeudi 14 juillet, à l’hôpital Principal de Dakar, plusieurs responsables d’organisations de défense des droits de l’homme sont montés au créneau pour exiger des autorités sénégalaises non seulement une «enquête impartiale» mais aussi « des sanctions contre toutes personnes impliquées dans les actes de torture » dont le défunt a été victime lors de son interrogatoire dans les locaux de la Police centrale de Dakar.
Arrêté le 17 juin dernier chez lui dans le cadre de la procédure d’enquête visant les membres présumés des «Forces spéciales», un groupe soupçonné de préparer un complot contre l’autorité de l’Etat, François Mancabou aurait succombé, selon sa femme et ses avocats, à des actes de tortures de la part des policiers qui voulaient l’obliger à signer le procès-verbal d’enquête pendant sa garde à vue. Dans un message publié sur son compte tweeter, l’ancien Président de la Rencontre africaine des droits de l’homme, Alioune Tine, déclare que « les tortionnaires n’ont pas leur place dans la police nationale ». « La Constitution du Sénégal protège les citoyens contre la torture. Le Procureur doit ouvrir une enquête conformément aux engagements internationaux du Sénégal et juger tous ceux qui sont responsables de cette barbarie », insiste-t-il encore dans ce même message.
Réagissant lui aussi sur cette mort de François Mancabou, le coordonnateur du Forum civil, section sénégalaise de Transparency internationale, Birahim Seck s’est indigné de la banalisation de la mort au Sénégal. « Nous avons l'impression que dans ce pays, nous banalisons la mort. Il faut impérativement une enquête indépendante et une autopsie sérieuse pour déterminer les causes de la mort de Mancabou ».
Pour sa part, Seydi Gassama de la section sénégalaise d’Amnesty international a prévenu que « si le dossier médical et l’autopsie qui ne doit en aucun cas être pratiquée par un médecin désigné par le seul parquet, révèlent qu’il a été torturé, les tortionnaires et l’État du Sénégal rendront des comptes ». Par ailleurs, Seydi Gassama n’a pas manqué de dénoncer les manœuvres des autorités qui, selon lui, ont empêché le médecin mandaté par sa famille d'avoir accès à Mancabou et à son dossier médical avant sa mort.
À côté de la journée du 20 décembre pour Léopold Sédar Senghor, le 15 juillet est l’autre date particulière pour le Parti socialiste (Ps) qui va commémorer, cette année, le 3ème anniversaire du rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng.
À côté de la journée du 20 décembre pour Léopold Sédar Senghor, le 15 juillet est l’autre date particulière pour le Parti socialiste (Ps) qui va commémorer, cette année, le 3ème anniversaire du rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng. Mais dans un contexte marqué par la campagne électorale pour les Législatives du 31 juillet, Aminata Mbengue Ndiaye et ses camarades ont décidé de se souvenir de leur ancien Secrétaire général dans la sobriété. Dans un communiqué, le Ps dit avoir pris cette décision « en accord avec sa famille biologique et, en raison d’un contexte politique ».
Pour cela, des cérémonies de prières et de récitals de coran, pour le repos de l’âme du disparu, seront organisées, dans la journée, à travers différents daaras et lieux de culte de Nguéniène, de Tivaouane et de Dakar. « A cette occasion, Madame Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire générale du Parti socialiste, appelle tous les militants et responsables, partout où ils se trouvent, à se souvenir, dans une même communion de prières, du président Ousmane Tanor Dieng (paix à son âme) », mentionne le communiqué.
Aux commandes du Parti socialiste depuis la défaite du Président Abdou Diouf en 2000, après son élection comme Premier secrétaire du Ps en 1996 lors du fameux congrès « sans débats », Ousmane Tanor Dieng a été élu secrétaire général en 2007.
KÉDOUGOU ENREGISTRE 80,73% AU CFEE
La région de Kédougou (Sud-est) affiche un taux de réussite de 80, 73% à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a annoncé, jeudi, l’Inspecteur d’académie, Mamadou Niang.
Kédougou, 14 Juil (APS) - La région de Kédougou (Sud-est) affiche un taux de réussite de 80, 73% à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a annoncé, jeudi, l’Inspecteur d’académie, Mamadou Niang.
L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Saraya a fait un bond de 22 points par rapport à l’année dernière avec un taux de réussite de 88, 79%.
L’IA a ajouté que l’IEF de Salémata arrive en seconde position avec 84, 67% et celle de Kédougou 76, 33%.
’’Nous avons un bond en avant comparativement aux résultats que nous avons obtenus l’année dernière avec un pourcentage de 57,39%’’, s’est-il félicité.
DES ABEILLES EMPÊCHENT DES CANDIDATES DE COMPOSER
Des candidates au BAC inscrites au centre d’examen Idrissa Diop de Thiès ont subi la furie des abeilles. Conséquence : elles n’ont finalement pas pu continuer leurs compositions.
Thiès, 14 juil (APS) - Trois candidates au baccalauréat ont été piquées, jeudi dans l’après-midi, par des abeilles au centre d’examen de l’école élémentaire Idrissa Diop de Thiès, a appris l’APS.
Les candidates attaquées par des abeilles dans l’après-midi, ont été évacuées au poste de Sainte-Anne, de l’autre côté de la route.
C’est vers les coups de 14 heures 32, que la première candidate est arrivée au poste de santé, elle a été rejointe par la suite par les deux autres, selon Hyacinthe Marcel Ndione, le responsable des soins.
Le personnel leur a prodiguées les premiers soins, en attendant l’arrivée de leurs parents, a-t-il dit.
L’une des filles a été libérée peu de temps après. L’état des deux autres est ‘’stable’’, a rassuré Hyacinthe Ndione, avant d’ajouter : ‘’en ce moment, elles ne peuvent pas retourner (en salle d’examen). Nous espérons que d’ici demain leur situation va s’améliorer’’.
L’Inspecteur d’académie, El Hadji Mamadou Diouf a accouru sur les lieux, après avoir saisi les autorités territoriales qui ont fait le déplacement, tout comme la brigade d’hygiène.
Selon lui, des filles se sont approchées d’une ruche, provoquant un mouvement d’abeilles, dont quelques-unes ont piqué trois filles. Le chef de centre a dû interrompre ses ablutions pour les évacuer au poste de santé Sainte-Anne, situé de l’autre côté du boulevard, à une centaine de mètres, a-t-il dit.
"Nous avons veillé à ce que l’examen continue, après avoir sécurisé le centre et nous sommes venus assister les enfants’’, a-t-il noté.
"Si elles sont dans les dispositions de poursuivre les épreuves, elles pourront le faire. A défaut, une session de remplacement est prévue’’, a-t-il fait savoir.
C’est finalement vers les coups de 18 heures que les deux filles en observation ont été libérées par le poste de santé
LE KHALIFE MONDIAL DE LA TIDIANIYA ATTENDU AU SÉNÉGAL
Seydina Cheikh Sidi Ali Tijani Bel Arabi, basé à Aïn Madhi ou Aïnoumadi, en Algérie, sera en visite au Sénégal à partir de ce Jeudi 14 Juillet 2022. C’est un communiqué signé par Thierno Madani Tall, Serviteur de la communauté oumarienne
Seydina Cheikh Sidi Ali Tijani Bel Arabi, basé à Aïn Madhi ou Aïnoumadi, en Algérie, sera en visite au Sénégal à partir de ce Jeudi 14 Juillet 2022. C’est un communiqué signé par Thierno Madani Tall, Serviteur de la communauté oumarienne qui informe ainsi l’ensemble des musulmans du Sénégal de cette grande actualité spirituelle.
Thierno Madani, à travers le communiqué cité plus haut annonce que le Saint Homme de Aïnoumadi qui va séjourner au Sénégal jusqu’au 25 juillet, lui a fait l’honneur de venir présider la prière du ASR (Takussan) le Samedi 16 Juillet 2022 à la Mosquée oumarienne à partir de 16 heures 30 minutes.
Ainsi, le Serviteur de la communauté oumarienne convient tous les disciples à venir participer à la prière.
Cette visite a pour objectif, selon le texte parvenu à Emedia, de "renforcer les liens entre toutes les familles, les disciples et les adeptes de la Tariqa au Sénégal. Il mettra également à profit son séjour au Sénégal pour encourager et soutenir les pôles de la confrérie qui œuvrent pour la transmission du message de l’islam appelant à "la fraternité, la cohabitation, la tolérance, la sagesse, le dialogue et la paix".
En effet, le Khalife va prier le vendredi à la Grande Mosquée de Dakar, avant de présider la Hadratoul Djumah à la Zawiya Tijani de Ouakam en présence de Chérif Abdoul Moutaleb Tijani. C’est le Samedi 16 Juillet qu’il va présider la prière et la Wazifa à la Mosquée Omarienne de Dakar, avant de visiter, le dimanche les fiefs de la Tidjaniya au Sénégal que sont Tivaouane et Louga. Du 18 au 20 juillet, le Cheikh se rendra à Kaolack et à Médina Gounass. Il sera l’hôte de la ville de Ourossogui le 21 avant de revenir le 22 juillet sur Dakar pour des visites et autres ziarras. Son retour en Algérie étant programmé pour le lundi 25 juillet, le Khalife général de la Tidianiya mettra à profit la journée du dimanche 24 juillet pour participer à la séance de Wazifa après la prière de l’Asr à la Zawiya El Hadj Malick Sy de Dakar.
AFFAIRE FRANCOIS MANCABOU, SES AVOCATS VEULENT LA LUMIERE
La mort de François Mancabou ne va pas rester impunie. C’est en substance l’engagement pris par ses avocats. Ils annoncent une série d’actes judiciaires qu’ils comptent mener au niveau des juridictions internationales.
La mort de François Mancabou ne va pas rester impunie. C’est en substance l’engagement pris par ses avocats. Ils annoncent une série d’actes judiciaires qu’ils comptent mener au niveau des juridictions internationales. Et même nationale. Me Ousseynou Gaye, qui demeure convaincu, que son client a été victime de torture, cause de son décès, révèle qu’il va user de toutes les voies judiciaires. « Ce qui est clair, c’est qu’au-delà, nous avons des actions à mener. Nous allons traduire tous ceux qui sont mêlés à cette histoire à la Cour pénale internationale (Cpi). Nous allons également saisir le Tribunal judiciaire de Paris compétent en matière de torture dans l’espace Schengen. Ce qui fait que, dès l’instant que ces gens incriminés mettent les pieds en Europe, ils seront entendus. Nous allons saisir la Cour africaine des Droits de l’Homme et la Cour de Justice de CEDEAO. Nous donnerons également des notes d’information à toutes les chancelleries et le Parlement européen », a annoncé Me Gaye.
Au niveau national, le Tribunal de grande instance de Dakar notamment le Cabinet du juge d’Instruction du Premier Cabinet sera aussi saisi d’une plainte pour torture avec constitution de partie civile.
Selon Me Ousseynou Gaye, le décès de Mancabou ne surprend pas. D’après l’avocat, celui qui est considéré comme membre des ‘’forces spéciales’’, a subi des sévices corporels qui ont fait qu’il était difficile qu’il survive. La raison ? « Il a juste refusé d’apposer sa signature sur le procès-verbal d’enquête, dans lequel on avait une audition différente de ce qui est dit. Il a refusé. On l’a torturé à mort. Ces tortures-là sont la conséquence et la cause efficiente de son décès. Il n’y a pas de doutes là-dessus », a souligné Me Gaye.
INDIGNATION APRÈS LA MORT EN DÉTENTION DE FRANÇOIS MANCABOU
La nouvelle du décès de cet homme arrêté le 17 juin en marge de la manifestation de YAW, pour actes de terrorisme entre autres, émeut l'opinion publique nationale
Le décès de François Mancabou suscite colère et indignation. Défenseurs des Droits de l’homme et hommes politiques sont outré par ce cas de décès en détention.
«La Constitution du Sénégal protège les citoyens contre la torture. Le procureur doit ouvrir une enquête conformément aux engagements internationaux du Sénégal et juger tous ceux qui sont responsables de cette barbarie», a plaqué Alioune Tine Sur le mur de son compte twitter.
Le président de Afrikajom Center estime qu’aujourd’hui, on doit entrer debout et en bonne santé dans un lieu de détention et en sortir debout. «Sur l’affaire Mancabou le procureur doit immédiatement ouvrir une enquête et arrêter toutes les personnes soupçonnées d’avoir commis des actes de torture. La torture est un crime international», fustige-t-il.
Même indignation du côté de Birahim Seck. «Nous avons l'impression que dans ce pays, nous banalisons la mort. Il faut impérativement une enquête indépendante et une autopsie sérieuse pour déterminer les causes de la mort de Mancabou», martèle le coordonnateur du Forum civil.
Pour Seydi Gassama et le forum civil, il faut une autopsie et une enquête sur la mort de François Mancabou survenue à l'hôpital Principal après une garde à vue à la police. «Les autorités ont agi pour empêcher au médecin mandaté par sa famille d'avoir accès au malade et à son dossier médical», dénonce-t-il.
Leader de l’Act, Abdoul Mbaye n’est pas resté aphone sur cette affaire. Lui aussi réclame une enquête : «Je la craignais pour sa famille, pour notre pays. La mort de François Mancabou est annoncée alors qu’il était en garde à vue puis hospitalisé. L’enquête libre et impartiale est indispensable. Le Sénégal approche du point de rupture, de l’absolu inacceptable.»