Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine. Sur le papier, l’armée russe compte quatre fois plus de soldats, trois fois plus de chars et dix fois plus de budget que celle de son voisin. Tout semble donc permettre à Vladimir Poutine de s’imposer en quelques jours. Pourtant, dès les premières semaines, les troupes russes peinent à avancer dans le nord et dans l’est du pays. Après cinq semaines de conflit, elles se retirent finalement de toute la région de Kiev, pour se concentrer sur le Donbass.
Pour comprendre les raisons de cet échec, il faut s’intéresser aux spécificités du territoire ukrainien, aux faiblesses tactiques et logistiques de l’armée russe et comprendre ce qui a motivé la résistance ukrainienne.
APRES LE SENEGAL ET L'EGYPTE, ALGERIE, LA RDC ET D'AUTRES PAYS AFRICAINS AUSSI SANCTIONNES
Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique.
iGFM (Dakar) Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique.
Un match à huis clos aussi pour la RDC pour «jets d’objets, envahissement du terrain, manquement au maintien de l’ordre dans le stade et à la bonne organisation du match» face au Maroc. En raison du comportement de leurs supporters à l’aller et au retour, les Léopards écopent d’un total de 125 000 francs suisses d’amende. Qualifiés pour le Mondial, les Marocains devront eux s’acquitter de 30 000 francs suisses d’amende pour «jets de projectiles, utilisation de feux d’artifice et escaliers bloqués» au retour.
Après l’élimination face au Ghana et l’envahissement du terrain qui s’en est suivi, et qui a causé le décès d’un officiel de la Confédération africaine de football, le Nigeria n’échappera pas à un match à huis clos lui non plus ainsi qu’à une amende de 150 000 francs suisses d’amende.
Les Fennecs attendent une autre décision de la FIFA…
Alors qu’elle attendait une toute autre décision de la FIFA, l’Algérie écope elle aussi de 3 000 francs suisses d’amende en raison du comportement de ses supporters à Blida face au Cameroun («jets de projectiles et utilisation de feux d’artifice»). Rappelons que les Fennecs ont saisi la commission d’arbitrage suite à «l’arbitrage scandaleux» de Bakary Gassama dixit la Fédération algérienne, et cet organe n’a pas encore rendu son verdict.
CHEIKH MODOU KARA NOMME CONSEILLER PERSONNEL DE MACKY
Le président Macky Sall vient de nommer le Guide et Président Fondateur du PVD, Cheikh Ahmadou KARA Mbacké aux titres d’Ambassadeur international de la Paix et de Conseiller Personnel du Président de la République.
Le président Macky Sall vient de nommer le Guide et Président Fondateur du PVD, Cheikh Ahmadou KARA Mbacké aux titres d’Ambassadeur international de la Paix et de Conseiller Personnel du Président de la République. L’information relayée par la cellule de communication de la présidence de la République illustre, encore une fois que le numéro un de la coalition Benno Bok Yaakaar est plus que jamais déterminé à conserver sa majorité au sein de l’hémicycle.
SANCTIONS FINANCIÈRES ET MATCH À HUIS CLOS CONTRE LE SÉNÉGAL
La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs et d’une rencontre à huis clos à la suite des incidents qui ont émaillé le match éliminatoire de la Coupe du monde 2022 ayant opposé les Lions aux Pharaons d’Egypte
Dakar, 2 mai (APS) – La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs et d’une rencontre à huis clos à la suite des incidents qui ont émaillé le match éliminatoire de la Coupe du monde 2022 ayant opposé les Lions aux Pharaons d’Egypte, le 29 mars dernier au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Dans un courrier publié sur son site officiel, l’instance dirigeante du football mondial a évoqué ‘’la non-application des régles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade’’.
La Fifa a aussi pointé du doigt ‘’l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante’’.
Pour toutes ces raisons, la Fifa a infligé une amende de 175.000 francs suisses soit (112 millions de francs) et un match à huis clos.
L’Egypte quant à elle doit payer une amende de 6000 francs suisses.
La Fédération égyptienne de football selon son président, avait demandé que les Lions qui se sont qualifiés sur le terrain soient disqualifiés au profit de Pharaons selon les médias locaux.
Le Sénégal a été logé dans le groupe A avec les Pays Bas, le Qatar et l’Equateur.
LA GRANDE MAJORITÉ DES MUSULMANS AU SÉNÉGAL CELEBRE L'AID-EL-FITR CE JOUR
L’Aïd-el-fitr ou Korité, la fête marquant la fin du jeûne musulman, a été célébrée ce lundi par la grande majorité des musulmans sénégalais. A Dakar, Macky Sall a assisté à la prière organisée à cet effet à la Grande Mosquée de Dakar
L’Aïd-el-fitr ou Korité, la fête marquant la fin du jeûne musulman, a été célébrée ce lundi par la grande majorité des musulmans sénégalais.
A Dakar, le chef de l’Etat, Macky Sall, a assisté à la prière organisée à cet effet à la Grande Mosquée de Dakar, qui était restée fermée pendant deux ans, à cause du Covid-19. Cette prière s’est déroulée sous la direction de l’imam El Hadj Moussa Samb.
A son arrivé dans le lieu de culte, le président Sall a été accueilli par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome, le ministre de la Pêche et maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassane Sall, et les responsables de la Grande Mosquée.
Plusieurs autres personnalités, dont le Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Mactar Diop, ont aussi assisté à la prière.
La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire a annoncé, dimanche soir, que ce lundi a été retenu pour célébrer la fête de la Korité. Selon la CONACOC, la lune a été aperçue dans plusieurs localités du pays.
Dimanche, une partie des fidèles musulmans sénégalais a célébré l’Aïd, à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal.
La prière de la Korité a été accomplie à cette occasion, dans plusieurs villes du Sénégal, dont Dakar, la capitale, où cet office religieux a été dirigé à l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) par l’imam Omar Sall.
BOXE, L'ULTIME DÉFI DE FRANCIS NGANNOU
Le Camerounais, roi de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), veut s’affirmer dans le monde de la boxe en détrônant le Britannique Tyson Fury, un des meilleurs athlètes de la discipline
Après l’UFC, Francis Ngannou va-t-il conquérir la boxe ? Le double-champion du monde en titre d’arts martiaux mixtes (MMA) rêve de s’illustrer sur le ring. Et son adversaire désigné n’est autre que Tyson Fury, champion du monde en titre des poids lourds.
Le Britannique de 33 ans qui a brillamment conservé sa couronne en WBC, samedi 23 avril 2022 à Wembley contre Dillian Whyte, n’a jamais perdu en 33 combats disputés sur le ring.
Ce palmarès retentissant n’effraie pas le Camerounais qui a réitéré sa détermination à en découdre avec lui. "Il y a 70% de chances que ce soit mon prochain adversaire et pour lui, 90% de chances que ce soit moi", a-t-il pronostiqué dans l’émission "The MMA Hour", prenant ainsi date pour l’année prochaine.
Vieille rivalité
Ce choc dont les contours restent à définir – les MMA n’obéissant pas aux mêmes règles que la boxe anglaise – sera peut-être l’occasion de trancher enfin la vieille rivalité que nourrissent les deux hommes. Depuis plusieurs années, en effet, le natif de Batié, dans l’Ouest du Cameroun, et celui de Wythenshawe se lancent des piques à travers les réseaux sociaux.
Ngannou avait même indiqué en 2019, sur Twitter, qu’il s’entraînerait avec son idole Mike Tyson en perspective de cet affrontement qui promet déjà d’être une des plus alléchantes affiches de combat. Le Camerounais est déterminé à gagner le pari de faire chuter Tyson Fury surnommé "Gypsy King" dans son arène. Lui qui rêvait plus jeune d’une carrière dans la boxe. Seulement, c’est plutôt grâce à l’UFC, la plus prestigieuse ligue de MMA, qu’il a pu montrer la force de son poing en se débarrassant de ses adversaires un par un depuis ses débuts en 2013.
Jusqu’au titre suprême de champion du monde des poids lourds décroché en mars 2021 à Las Vegas face à l’Américain Stipe Miocic, qui l’avait battu trois ans plutôt. Il a depuis réaffirmé sa suprématie le 23 janvier 2022 en infligeant au Français Ciryl Gane, la première défaite de sa carrière.
Sauts d’obstacles
À 35 ans, bientôt au crépuscule de sa carrière, "The Predator" (le Prédateur) espère une réussite aussi impressionnante sur le ring que dans l’octogone. Le basculement sans être inédit, reste délicat. Et l’adversaire qu’il s’est choisi pour la circonstance est l’un des plus redoutables de sa génération. Les bookmakers le donnent d’ailleurs d’ores et déjà perdant dans ce duel.
C’est peut-être sous-estimer la force de résilience de ce combattant de 119 kg, dont la vie se résume à une succession de sauts d’obstacles. De son enfance douloureuse hors du cocon familial à sa traversée du désert en tentant, sans papiers, de rallier l’Europe. Il lui reste cependant trois préalables à régler avant de se lancer dans l’aventure : sa situation contractuelle avec l’UFC, son rétablissement de sa blessure du genou contractée lors de son dernier combat et surtout convaincre Fury de retarder sa retraite.
DES DANSES ENTRE PERVERSION ET ÉVOLUTION
La danse, comme toutes les formes et pratiques artistiques, a subi par les temps plusieurs perversions. Ceci, avec les faits de la mondialisation et l’ouverture des jeunes générations
La danse, comme toutes les formes et pratiques artistiques, a subi par les temps plusieurs perversions. Ceci, avec les faits de la mondialisation et l’ouverture des jeunes générations. Toutefois, ces influences ne viennent pas souvent avec grand bonheur. Certains observateurs et critiques populaires indexent une malheureuse agression de nos mœurs et le déni de l’héritage culturel. D’autres, plutôt avisés, y voient une évolution qui répond bien au principe du geste artistique, sans non plus défendre l’aliénation.
La danse est l’une des pratiques les plus populaires au Sénégal. Et c’est sans nul étonnement qu’elle a, à plusieurs épisodes, défrayé les plus folles chroniques. Celles des voyeurs ont souvent été bien servies. On a connu la sulfureuse histoire de « Guddi Town », en 2005, avec la danseuse Ndèye Guèye et sa clique. Durant une soirée privée dans une discothèque, elles ont trémoussé à une telle frénésie qu’elles ont, pour certains prudes, déchiré le pagne de la pudeur et se sont dénudées pour le spectacle. Il n’aura d’ailleurs pas fallu grand geste, tant les pagnes dont elles s’étaient couvertes n’avaient voilé que ce qui devait nécessairement l’être. Le fait divers fera grand bruit et la Division des investigations criminelles (Dic) les arrêtera pour outrage et atteinte aux bonnes mœurs.
Trois décennies plus tôt, c’était Youssou Ndour qui titillait les gentilles mœurs. Par son tube « Saf safati », dans l’album « Diongoma », il popularisait la fameuse danse « ventilateur-climatiseur ». Chantez « Ventilaateur, kiliimatizeur » ! La concupiscente mélodie était distillée par une lascive voix féminine. Aux deux époques, les vertueux n’ont pas manqué de crier au scandale. Selon eux, c’étaient là des exercices qui portaient une sournoise atteinte à la morale et ne reflétaient en rien « nos » danses. Par ce reproche, ils illustraient par certaines danses comme le « ndawrabine », le « gumbé », le « diambodong », le « wango », le « fital », etc. « Ce qui caractérise nos danses sont leur proximité aux sources de nos patrimoines », définit Dr Aïssatou Bangoura, ancienne pensionnaire de Mudra Afrique. En cela, elle soutient bien également que nos danses sont le reflet de nos cultures et de nos valeurs.
La danse reste très prisée. Sur le réseau social Tik Tok, sur presque chaque capsule, l’internaute se prête à une danse. Souvent, c’est pour mettre en valeur les formes (ou rondeurs) et l’allure du cadre. La même observation intervient au visionnage de clips vidéo ou autres séances de « tannbeer » moderne. « Ubbil Mbarka Ndiaay » et les tenues aguicheuses gardent, en effet, leur meilleure cote. Comment en est-on arrivé à ces formes de danse qui violeraient les valeurs en partage du Sénégal ?
Dr Aïssatou Bangoura, la première et unique auteure de thèse de doctorat sur la danse au Sénégal, semble relativiser. Elle signifie déjà que la danse est thérapie, passion et divertissement. Au vu de l’environnement des réseaux sociaux qui sont espace d’exubérance et de lutte contre la timidité, le recours à ces danses pourrait être toléré. De suite, la danse, au Sénégal notamment, accepte bien les emprunts culturels.
De plus, note Dr Aïssatou Bangoura, l’intérêt des Sénégalais pour la danse est la résultante de sa politique culturelle qui a toujours reposé sur l’enracinement et l’ouverture. « Ceci permet de définir l’identité de nos danses, qui est justement l’affirmation de soi et l’acceptation de l’autre ; l’identité impliquant toujours l’altérité. Cette politique avait amené à la création d’établissement comme Mudra Afrique », rappelle l’enseignante à l’Isac (Institut supérieur des arts et des cultures). Cette antenne de Mudra Bruxelles, qui était soutenue par le poète-président Léopold Sédar Senghor et dirigée par Germaine Acogny, avait pour mission de créer une nouvelle gestuelle inspirée de nos valeurs et ouverte à la modernité. Cette pratique devait cependant tenir compte de nos identités et de ce qui caractérise proprement nos danses. Mais, qu’est-ce qui définit nos danses ?
Dr Aïssatou Bangoura croit d’abord bon de préciser qu’on danse partout au Sénégal, et que tous nos évènements sont accompagnés par la danse. La danse permet d’exprimer ce qui est ressenti, avec un rythme qui suscite des émotions et des émotions qui entretiennent le rythme. C’est une expression par le geste de nos patrimoines, de notre culture, de nos identités et de nos personnalités communes. Il faut ainsi comprendre ce qui nous définit pour le traduire en mouvements corporels, et donc définir nos danses. Outre cela, nos danses sont véhicules de (nos) valeurs. À ce propos, Dr Bangoura s’inquiète du risque de la disparation des danses traditionnelles, si on ne les conserve et ne s’y intéresse pas. « On risque de rejoindre la préoccupation de André Malraux qui disait, lors du Festival mondial des arts nègres en 1966, que « l’Afrique a changé la danse dans le monde, … mais sa danse séculaire est en train de mourir et il appartient aux gouvernants de la sauver », considère l’enseignante. Cette marque identitaire de nos danses a été portée notamment par le Ballet La Linguère et le Ballet Sirabadral de la Compagnie nationale Daniel Sorano.
Elle estime par ailleurs que cet objectif est un impératif social. Elle fait constater que toutes les valeurs qui tournent autour de la danse sont des valeurs humanistes.
La première voie vers le modernisme de nos danses
La première rupture est intervenue avec la création du premier ballet africain, en 1958, par le Guinéen Fodéba Keita. « Les Ballets africains Keïta Fodéba avaient la particularité d’être montés sur des scènes à l’italienne. Ce qui était inédit car, dans nos cultures, nos danses se déroulaient sur les grandes places de nos villages au milieu d’un public circulaire qui participaient à l’action autant que les batteurs, danseurs et musiciens. La collaboration était proche », renseigne Dr Aïssatou Bangoura. Ce changement d’espace a d’abord soulevé l’ire des critiques européens à l’époque. Dr Bangoura se souvient d’ailleurs que c’est à cette époque que le préjugé caricatural du Noir ayant le rythme dans le sang a été largement propagé. Fodéba Keita avait répliqué, à travers l’article intitulé « La danse africaine et scène », en défendant vigoureusement l’authenticité de nos danses, « qui ne relevaient ni du folklore encore moins de l’exotisme », et posait le problème de leurs identités ».
DE KOLDA À DAKAR, LA SAISON DES EXILÉS FUYANT LA CHALEUR
Les personnes âgées surtout, en "saisonniers temporaires du climat", rejoignent en masse Dakar ou les lieux de villégiature de la petite côté sénégalaise pour profiter du climat généralement plus clément
La vague de chaleur qui s’est emparée du Sénégal a provoqué un exode d’un genre particulier de Kolda (sud) vers Dakar, la capitale, vers laquelle convergent de nombreuses personnes pour profiter des fraîcheurs du littoral sénégalais et mieux vivre les rigueurs du jeûne par exemple.
Un phénomène qui s’est amplifié ces dernières semaines, à mesure que le thermomètre continue de grimper, pour des températures dépassant régulièrement 20° le matin à Kolda et plus de 40° dans la journée.
Les personnes âgées surtout, en "saisonniers temporaires du climat", rejoignent en masse Dakar ou les lieux de villégiature de la petite côté sénégalaise pour profiter du climat généralement plus clément dans ces zones.
"Chaque année, depuis maintenant 5 ans, je préfère quitter Kolda pour aller faire le jeûne à Dakar. Vous savez, avec l’âge, observer le jeûne dans des conditions de forte chaleur, constitue un risque pour la santé, surtout pour des personnes comme moi’’, explique le vieux Ousmane Ba.
’’Dans mon cas, renchérit la vieille Raby, la soixantaine, ce sont les enfants qui m’envoient à Dakar pour y rester pendant le mois de ramadan, puisqu’à Kolda actuellement, contrairement aux années 70, il est très difficile pour une vielle personne de jeûner avec la chaleur qu’il fait’’.
La capitale sénégalaise n’est pas la seule destination privilégiée, certains font aussi le cap sur la Petite-Côte sénégalaise, comme Secou Bâ, ils ont l’habitude de passer le ramadan à Mbour.
Depuis trois ans maintenant, M. Bâ se fait inviter par sa fille établi à Mbour pour y passer la période du ramadan. Il ne revient à Kolda que pour la Korité, refusant de passer cette fête sans sa grande famille dans la capitale du Fouladou.
Il ne reste aux autres qu’à regretter cette situation, de nombreuses personnes jugeant ce changement regrettable et imputable principalement selon eux à l’action néfaste de l’homme qui a contribué disent-ils au réchauffement climatique.
"On se souvient que Kolda avait l’un des meilleurs climats du Sénégal. Il y avait des arbres partout même dans le centre-ville, il pleuvait 5 à 6 mois, les eaux du fleuve regorgeaient de nombreuses espèces aquatiques. Mais hélas, nous souffrons actuellement à Kolda à cause de la chaleur, et c’est pourquoi beaucoup préfèrent quitter pour faire le ramadan ailleurs", à Dakar, par exemple, justifie Ibou Dème.
Hady Diallo, un ancien nostalgique, se souvient : "Il y avait un bon climat à Kolda jusque vers les années 70 à 80, dans la ville il y avait de grands caïlcédrats et d’autres grands arbres et une pluie abondante pendant 6 mois".
Il y avait aussi "un fleuve vivant (...), et cela jouer sur le climat, mais aujourd’hui, tout a été détruit par l’homme. Le fleuve est devenu un dépotoir d’ordures, des arbres sont abattus partout, et la conséquence, nous la vivons actuellement’’, déplore le vieux Hady.
A quelques heures de la célébration de la fête de l’Aïd-el-fitr ou Korité, un mouvement inverse est noté avec le retour au bercail des "saisonniers" qui ne voudraient pour rien au monde passer ailleurs la fête marquant la fin du ramadan. Sans doute le plus amusant dans cette affaire.
Il faut espérer pour eux que la chaleur qui règne toujours, avec une température dépassant régulièrement les 40 degrés, ne puisse pas leur réserver un retour et une réadaptation difficile, en attendant les premières pluies attendues vers juin pour les contenter.
VERS LA REVALORISATION DU CONTRAT D'ALIOU CISSÉ
Selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, le sélectionneur des Lions "mérite largement de la nation pour tout ce qu’il a fait"
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a engagé des discussions avec le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, pour le renouvellement et la revalorisation de son contrat a révélé son deuxième vice-président, Abdoulaye Sow.
"Oui, nous sommes en discussions avec lui. L’Etat et la Fédération de football, avec sa bonne santé financière, doit pouvoir faire quelque chose dans ce sens", a-t-il dit au cours d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée ITV.
Selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Aliou Cissé "mérite largement de la nation pour tout ce qu’il a fait".
"Il est bon que son salaire soit revalorisé à la hauteur du travail qu’il a fait", a insisté Abdoulaye Sow, en langue nationale wolof.
Le sélectionneur des Lions, en poste depuis mai 2015, "n’a jamais été demandeur d’une augmentation de son salaire. Il aurait pu le faire mais Aliou Cissé a un engagement patriotique à servir son pays", a ajouté le responsable fédéral.
"Nous sommes dans une dynamique de discussion et nous devons continuer dans ce sens", a poursuivi Abdoulaye Sow, par ailleurs ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Il a souhaité que la dynamique entourant depuis quelques temps la sélection nationale puisse se poursuivre.
Abdoulaye Sow a aussi invité le public à maintenir le soutien dont l’équipe nationale bénéficie de sa part, en perspective de la Coupe du monde 2022.
Les Lions du football, vainqueurs de la CAN 2021, joueront dans le groupe A de la Coupe du monde Qatar 2022 (21 novembre-18 décembre), en compagnie des Pays Bas, du Qatar et de l’Equateur.
VIVES CRITIQUES EN GUINÉE APRÈS L'ANNONCE D'UNE TRANSITION DE 39 MOIS
Pour le FNDC, l'"attitude des autorités [...] constitue une menace pour la paix et l'unité nationale" du pays. "Ce n'est plus une transition, mais un mandat", a ajouté, Édouard Zoutomou Kpoghomou
La décision de la junte guinéenne de pousser pour une transition de 39 mois avant de restituer le pouvoir aux civils a été vivement critiqué dimanche tant par le parti de l'ex-président déchu que par ceux qui l'avaient combattu.
Ce choix, "qui ne repose sur aucun fondement juridique", est "inopportun dans un contexte où les acteurs sociopolitiques exigent la mise en place d'un cadre de dialogue inclusif sous la supervision de la communauté internationale", écrit le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) dans un communiqué. Sa mise en oeuvre serait "inadmissible, inconcevable, et inacceptable", ajoute cette coalition d'organisations de la société civile et de partis politiques constituée contre l'ancien président Alpha Condé.
Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte militaire ayant renversé M. Condé en septembre, a annoncé samedi soir avoir opté pour une durée de transition "de 39 mois", défiant ainsi les partenaires régionaux de la Guinée qui demandent un délai bien plus court. L'officier, qui s'est fait proclamer chef de l'Etat, a présenté cette durée comme une "proposition médiane" et "consensuelle", fruit de "larges et patientes consultations", une allusion à deux forums politiques s'étant achevés vendredi et ayant été boudés par un grand nombre de partis politiques qui en contestaient le fonctionnement et la légitimité.
Pour le FNDC, l'"attitude des autorités [...] constitue une menace pour la paix et l'unité nationale" du pays. "Nous ne sommes pas d'accord" avec la décision annoncée par le colonel Doumbouya, "c'est une véritable moquerie, un mépris total", a réagi auprès de l'AFP Édouard Zoutomou Kpoghomou, président d'un parti membre de l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad), une composante du FNDC regroupant en son sein une vingtaine de formations politiques. "Ce n'est plus une transition, mais un mandat", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué distinct, l'Anad a dénoncé pour sa part une "volonté obstinée [de la junte] de conserver le pouvoir, au delà du temps requis pour l'organisation d'élections crédibles, par des manoeuvres et combines". Rejetant également "le chronogramme unilatéral" de transition annoncé par le colonel Doumbouya, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), ancien parti de M. Condé a dit son "inquiétude" et exigé, comme le FNDC, un "dialogue inclusif" sous médiation de la communauté internationale pour définir un calendrier "consensuel". Comme le Mali et le Burkina Faso, deux autres pays de la région où les militaires ont pris le pouvoir, la Guinée a été suspendue des instances de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
L'annonce du colonel Doumbouya sur la durée de la transition expose le pays à une extension des sanctions économiques décidées par la Cédéao, qui avait réclamé en septembre à la junte d'organiser des élections dans un délai de six mois.