Qui pour diriger la tête de liste de la coalition de l’opposition Yewwi Askan pour les Législatives ?
Le choix n’est pas encore à l’ordre du jour. C’est du moins ce qu’a déclaré le député-maire de Ziguinchor.
Selon M. Sonko, il n’y a « aucune décision officielle qui ait été prise dans ce sens. C’est des ballons de sonde, des anticipations, ou alors c’est prêcher pour avoir le vrai. Ce débat n’est pas encore posé. Et, Ce qui est sûr est que Yewwi Askan Wi fera tout pour se doter de la meilleure liste possible ».
Au-delà de la tête de liste qui est importante, poursuit-il, « nous considérons que chaque place dans les listes présentées au niveau national comme au niveau des départements, devra être mûrement réfléchie et choisie par rapport à des profils qui devront avoir la capacité de porter la coalition et de la faire gagner… »
SADIO CAMARA, L'HOMME DE MOSCOU À BAMAKO
Il est aussi secret que puissant. Le ministre de la Défense malien, que beaucoup décrivent comme le véritable homme fort de la transition, est aussi celui qui a ouvert les portes de son pays aux mercenaires de la société russe Wagner
Jeune Afrique |
Benjamin Roger |
Publication 03/05/2022
Leur voyage n’a fait l’objet d’aucune communication officielle. Pas question de trop attirer l’attention. Ce 6 mars, il est environ 2 heures du matin quand Sadio Camara et Alou Boï Diarra prennent place en business class sur le vol TK551 de la Turkish Airlines. Derrière les hublots, la nuit est tombée depuis longtemps sur l’aéroport de Bamako. À 3h50, le Boeing 737 Max 8 décolle enfin, direction Istanbul. Mais le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée de l’air ne s’arrêtent pas sur les rives du Bosphore. Ils embarquent à bord d’un deuxième vol, cette fois à destination de Moscou.
Les deux hommes n’en sont pas à leur premier voyage en Russie. Ils s’y sont déjà rendus à plusieurs reprises en 2021. Mais le timing de ce nouvel aller-retour interroge. Deux semaines plus tôt, Vladimir Poutine envoyait ses avions, ses chars et ses soldats en Ukraine, une offensive faisant de lui un paria aux yeux de la grande majorité de la communauté internationale.
Le déploiement de Wagner
Pour le colonel Camara et le général Diarra, peu importe les lourdes sanctions contre Moscou ou les innombrables condamnations de cette guerre contre le peuple ukrainien : ce 6 mars, en fin d’après-midi, ils débarquent à l’aéroport international de Vnoukovo comme si de rien n’était.
Que sont bien venus chercher ces hauts gradés maliens dans un tel contexte ? Difficile de le savoir précisément. Seule une courte vidéo postée par le ministère russe de la Défense, le 11 mars, permet d’en savoir un peu plus. On y voit le colonel-général Alexandre Fomine, le vice-ministre russe de la Défense, recevoir Sadio Camara dans une grande salle de réunion. Poignée de main, échanges courtois. En commentaire, ce message : « Les parties ont discuté en détail des projets de coopération de défense existants, ainsi que des questions de sécurité régionale en Afrique de l’Ouest. » Parmi les pistes explorées, de nouvelles livraisons d’équipements militaires russes aux Forces armées maliennes (Fama), à l’instar des quatre hélicoptères Mi-171 acquis par Bamako le 30 septembre dernier.
Voilà pour cette réunion au ministère. Pour d’autres sources, il n’y a guère de doute sur le fait que Camara et Diarra ont aussi profité de leur séjour moscovite pour travailler sur un autre dossier : la poursuite du déploiement des mercenaires de Wagner au Mali. Partisan du rapprochement stratégique avec Moscou, Sadio Camara est en effet le principal artisan de l’arrivée de la nébuleuse de l’oligarque Evgueni Prigojine, un proche de Poutine, dans le pays. Alou Boï Diarra, qui connait le ministre de la Défense depuis leur enfance sur les bancs du Prytanée militaire de Kati (PMK), en est le principal exécutant.
À eux deux, ils ont organisé et supervisé la venue au Mali du millier de combattants de Wagner, aujourd’hui essentiellement déployés dans le Centre. Pour l’instant, hormis un contingent d’environ 150 hommes à Tombouctou et des repérages effectués à Gao, le Nord ne semble pas faire partie de leurs priorités. Mais l’idée de reprendre la main sur le septentrion – et en particulier de régler le cas de Kidal, bastion des rebelles touaregs – serait partagée par plusieurs faucons de la junte, dont Camara. « Il est sûrement allé en Russie pour évoquer la suite des opérations de Wagner dans le pays, notamment dans le Nord », estime une source française.
Fibre russe
Sa fibre russe, Sadio Camara a commencé à la nouer en 2019. À l’époque, il dirige le PMK, prestigieuse école militaire qui forme les enfants de 12 à 18 ans et qu’il a lui-même intégrée au début des années 1990. Dans sa promotion figurait un certain Assimi Goïta, ainsi qu’un garçon qui deviendra un de ses plus proches frère d’armes : le colonel Modibo Koné, actuel patron de la redoutée Direction générale de la Sécurité d’État.
PARIS PROTESTE CONTRE LA DÉCISION DU MALI DE DÉNONCER LES ACCORDS DE DÉFENSE BILATÉRAUX
La décision de la junte malienne de dénoncer les accords de défense avec Paris est "injustifiée", a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères, précisant que la France poursuivrait son retrait militaire "en bon ordre" comme prévu
"Informée, le 2 mai, de la décision unilatérale des autorités de transition maliennes de dénoncer" ces accords, la France "considère cette décision injustifiée et conteste formellement toute violation du cadre juridique bilatéral qui serait imputable à la force Barkhane", souligne la porte-parole du Quai d'Orsay dans une déclaration écrite.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé lundi soir rompre les accords de statut des forces (Status of Force Agreements, ou Sofa) fixant le cadre juridique de la présence au Mali des forces française Barkhane et européenne Takuba, ainsi que le traité de coopération en matière de défense, conclu en 2014 entre le Mali et la France.
Le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, a invoqué "l'attitude unilatérale" de la France lorsqu'elle a suspendu en juin 2021 les opérations conjointes avec les forces maliennes, l'annonce en février -- "encore sans aucune consultation de la partie malienne" -- du retrait des forces Barkhane et Takuba, ainsi que les "multiples violations" de l'espace aérien par les appareils français malgré l'instauration d'une vaste zone d'interdiction aérienne au-dessus du territoire.
La semaine dernière, la junte avait par ailleurs accusé l'armée française d'"espionnage" et de "subversion" après la diffusion par l'état-major français de vidéos tournées par un drone à proximité de la base de Gossi (centre), restituée en avril par la France, montrant selon lui des mercenaires russes en train d'enterrer des corps en vue de faire accuser la France de crimes de guerre. Paris a pour autant écarté toute répercussion sur le calendrier du délicat retrait en cours de Barkhane, annoncé en février et censé s'échelonner sur six mois.
Le Quai d'Orsay assure qu'elle "poursuivra le retrait en bon ordre de sa présence militaire au Mali, conformément aux engagements pris à l'égard de ses partenaires et dans un souci de coordination et de dialogue respectueux avec les forces armées maliennes".
Par ailleurs, Paris "réaffirme sa vigilance à l'égard de toute tentative de manipulation de l'information" et "rappelle sa détermination à assurer la sécurité de ses soldats et des soldats européens engagés à ses côtés au cours de cette phase de désengagement".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu mardi, à la demande de la Russie, une réunion informelle à huis clos sur le Mali, selon des diplomates.
Dans une lettre adressée fin avril à l'ONU, obtenue par l'AFP, Bamako avait dénoncé des "violations répétées et délibérées de l'espace aérien national par des aéronefs étrangers, notamment par les forces françaises, à des fins d'espionnage, d'intimidation et de subversion".
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LE THIEP ROUGE, LE THIEP BLANC ET NOUS
Huit ans après leur passage à Dakar, le duo du groupe Eden était de retour ce weekend à Dakar, invitées de leur compatriote A.Koffi qui passait une nouvelle étape dans sa carrière artistique missionnaire. A l’occasion, elles ont répondu à nos questions
Larissa & Marina, le duo du groupe Eden (Côte d'Ivoire), étaient à Dakar ce weekend, invitées spéciales du chantre Armand Koffi, qui a donné son premier concert live, le samedi 30 avril 2022, au théâtre national Daniel Sorano, à l'occasion de la sortie de son premier album "ReconnaiSens".
Après avoir enflammé la salle en imprimant leur marque à l'événement, elles ont accordé une entrevue à AfricaGlobe Tv, en marge de l'événement. Au menu, l'accueil à elles réservées par le public, le gospel en Côte d’Ivoire, la place des femmes dans le gospel, mécénat, leurs projets en vue. Elles ont répondu sans détour à toutes nos questions. Regardez !
MULTIPLE PHOTOS
OUSMANE BOUSSO REMPORTE LE 1ER PRIX « TAARTILA »
Tout est bien qui finit bien. L’émission Iftaar, dirigée par Imam Birame Pouye, Boubacar Diallo et coordonnée par le journaliste Cheikh Sall, a été clôturée, samedi dernier, avec un public qui s’est déplacé en masse.
Tout est bien qui finit bien. L’émission Iftaar, dirigée par Imam Birame Pouye, Boubacar Diallo et coordonnée par le journaliste Cheikh Sall, a été clôturée, samedi dernier, avec un public qui s’est déplacé en masse.
Dj Boubs et Cie sont encore sortis des sentiers battus. Ils ont mis les petits plats dans les grands. L’esplanade des deux voix de Niarry-Tally où se tenait l’édition 2022 des nuits du Ramadan de iTv, « Iftaar », malgré la fraîcheur du soir, a été encore prise d’assaut très tôt, samedi dernier, pour la soirée de clôture. Des invités et un public venus nombreux ont été tenus au chaud avec les « Café Touba » et autre « Thé Wass » au nana-gingembre-menthe fraîche de la grande dame, Sokhna Awa Djily Mbacké. Et pour cette apothéose, le plateau a été riche ; la musique spirituelle résonnait de partout. Pour la première partie, c’est le ministre de l’Urbanisme, par ailleurs vice-président de la Fédération sénégalaise de football et maire de Kaffrine, qui a abordé les questions liées au Cadre de vie, à la problématique du logement, ainsi que la préparation de la Coupe du monde par les « Lions » et ses grands projets pour Kaffrine.
Un concours « Taartila » très serré
Puis, dans une deuxième partie 100% religion, les causeries ont été entrecoupées par une séance de récital de Coran des finalistes de la rubrique « Taartila ». Fatima Ba et les autres ont fait frissonner le public qui scandait par moment « Allahou akbar ». Ils étaient en effet trois finalistes à faire face au jury dirigé par imam Makhtar Sylla. Des jurés qui ont eu du mal à départager les candidats. En effet, les notes ont été très serrées, en raison du niveau très élevé. Mais pour cette édition 2022, le premier prix est revenu au jeune Ousmane Bousso de Dakar, avec une moyenne de 19,82. Il empoche ainsi plus d’un million de francs, un salon en cuir et d’autres présents. Le tout est évalué à un 3 millions de FCFA. Arrivé en 2e position, El Hadj Cheikh Dia de Touba, avec une note de 19,80, avait terminé récemment 2e au Concours international de récitation du Saint Coran de Dubaï. Cheikh Diallo ferme le podium avec une moyenne de 19,70. Une délibération du « Taartila » qui fut un moment émouvant, avec un public qui a crevé l’applaudimètre pour exprimer sa joie à ces enfants qui récitent si merveilleusement les versets du Coran.
La partition de Oustaz Taïb Socé
Le public de Niarry-Tally avait réclamé Oustaz Taïb Socé. Ce dernier a répondu à la demande et aux attentes. Ils sont venus de Dakar, de Thiès, de Rufisque, de Niacourab, de Keur Massar, entre autres, juste pour pouvoir écouter religieusement le célèbre prêcheur. Ainsi, le clou de la soirée aura été le duo imam Birame Pouye et Oustaz Taïb Socé pour assurer le « Tafsir 2.0 », avec le public qui a interagi. Fidèle à sa réputation, le religieux n’a pas mâché ses mots lors de sa causerie sur la thématique « Le Coran est la solution absolue ». Oustaz Taïb Socé a rappelé, en effet, la dimension sociale du Coran, la dimension économique de l’Islam et expliqué comment Youssouf a redressé l’économie en son temps. Pour la dimension politique dans l’Islam, il dira : « Ici, au Sénégal, si tu veux faire de la politique, tu es diabolisé. Or le Prophète (PSL) était un politicien. La politique est quelque chose de noble, c’est l’art de bien gérer la cité dans la transparence et la tolérance. Le problème, au Sénégal, c’est que nous avons une crise morale. On ne fait pas une enquête de moralité sur la personne avant de lui confier des fonctions. C’est pourquoi on entend toujours des malversations. La politique, ce n’est pas choquer pour attirer, elle est noble. » Sous les ovations du public, Oustaz Taïb Socé de marteler : « Ce qui a retardé le développement du Sénégal, c’est l’enseignement français, alors que tout est dans le Coran, l’Islam a tout prévu. Car, pour certains, les intellectuels sont ceux qui ont étudié en français. Pour que nous puissions être indépendants, il faut que nous consommions ce que nous produisons. L’Islam l’a réglé depuis. » Il a terminé son propos par un plaidoyer pour les hommes de « Daaras ». « Il faut essayer les hommes religieux, si on veut que la donne change », a-t-il insisté.
La satisfaction de la direction de Emedia
La fête a été rehaussée aussi par l’intervention de l’imam Moussa Fall et de Sala Bigué Ndiaye, mais également par la présence de la direction du groupe de Emedia-Invest, à travers Mamadou Ndiaye et Alassane Samba Diop, qui ont marqué leur grande satisfaction. Tous ont salué la belle initiative de sortir des plateaux pour aller à la rencontre du public et être au contact de la population. C’était aussi un moment pour l’équipe, surtout le service commercial représenté par Malick Diagne, de remercier tous les sponsors qui leur « ont fait confiance ». « C’est un travail d’équipe, nous sommes satisfaits des résultats », s’est-il réjoui. « A l’année prochaine avec d’autres nouveautés, d’autres surprises », a ponctué Dj Boubs.
MALI, BAKHANE, TAKUBA, LE DIVORCE TOTAL
Dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement de la Transition, Abdoulaye Maïga, Bamako annonce avoir rompu les accords de défense avec Paris.
Le Mali n’en peut plus de voir les soldats européens, particulièrement français sur son territoire. Il avait déjà exigé le départ des forces européennes il y a quelques semaines. Mais hier, dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement de la Transition, Abdoulaye Maïga, Bamako annonce avoir rompu les accords de défense avec Paris. Il s’agit des « Accords de statut des forces (Status of Force Agreements, ou Sofa) qui fixent le cadre juridique de la présence au Mali des forces française Barkhane et européenne Takuba », et du « traité de coopération en matière de défense conclu en 2014 entre le Mali et la France ».
Le Mali met sur la balance de sa décision, entre autres, « l’attitude unilatérale » de la France lors de la suspension en juin 2021 des opérations conjointes entre les forces françaises et maliennes, l’annonce en février 2022, « encore sans aucune consultation de la partie malienne », du retrait des forces Barkhane et Takuba, et les « multiples violations » de l’espace aérien malien par les appareils français. Les Européens s’étaient donné un délai. Mais là, c’est une autre pression.
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«CETTE ANNÉE, JE LANCE MA CARRIÈRE SOLO»
Artiste musicien, philippe Coly est l’une des figures de la musique gospel au Sénégal. A ans 15 ans d’expérience au compteur, il prépare un concert se prépare à lancer sa carrière solo.
Il était l’un des principaux guests de cette grande première d’Armand Koffi, au théâtre national Daniel Sorano, ce samedi 30 avril 2022. En marge de l’événement Philippe Coly nous livre ses impressions. Pour lui, c’était tout simplement glorieux de voir le succès de ce concert voulu par Dieu et accepté par son peuple.
Philippe Coly est l'un des visages du gospel au Sénégal. Après un quart de siècle de parcours dans la mission, il veut passer à une autre étape. Face à AfricaGlobe, ce basse à la puissance vocale frémissante, annonce la mise en orbite de sa carrière solo cette année 2022, avec un album en vue et en concert en cours de préoaration. Le détail dans cette vidéo sur AfricaGlobe Tv.
SANCTION FIFA CONTRE LE SENEGAL, UN SPÉCIALISTE DU DROIT DU SPORT CONSEILLE À LA FSF DE FAIRE APPEL
L’avocat Moustapha Kamara, spécialiste du droit du sport, suggère à la Fédération sénégalaise de football (FSF) de faire appel des sanctions prises à son encontre par la Fifa, à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre Sénégal-Egypte
Dakar, 3 mai (APS) - L’avocat Me Moustapha Kamara, spécialiste du droit du sport, suggère à la Fédération sénégalaise de football (FSF) de faire appel des sanctions prises à son encontre par la Fifa, à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre Sénégal-Egypte du 29 mars dernier, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
"Moi, je conseillerais à la Fédération d’interjeter appel parce qu’elle peut brandir beaucoup de circonstances atténuantes dans cette affaire", a dit Me Kamara, auteur de plusieurs ouvrages sur les questions du droit du sport.
La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’une rencontre à huis clos, à la suite des incidents ayant eu lieu au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, à l’occasion de la manche retour du dernier tour de qualification au Mondial 2022.
La manche aller, jouée au Caire, avait été remportée (1-0) par l’Egypte. Le Sénégal a pris sa revanche sur le même score, à Dakar, avant de se qualifier à l’issue de la séance des tirs au but (3-1).
L’instance dirigeante du football mondial a invoqué, à l’appui de sa décision, "la non-application des règles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade", lors de cette manche retour à Dakar.
Elle a aussi pointé "l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante".
Me Kamara considère que le Sénégal peut invoquer des circonstances atténuantes liées au fait que cette enceinte sportive flambant neuve accueillait pour la première fois une compétition officielle.
"Nous savons que la Fédération avait essayé de tenir une rencontre test, un match Guédiawaye FC-AS Pikine pour se tester mais finalement, ça n’a pas pu se tenir", a-t-il argumenté, sans compter que le Sénégal n’est pas connu selon lui comme "une destination à problèmes" pour les adversaires.
Me Moustapha Kamara pense que la Fédération aurait dû se plaindre après les incidents du match aller, quand les spectateurs égyptiens avaient fait usage de lasers et avaient copieusement insulté les joueurs sénégalais.
"On aurait des sanctions moins lourdes", a-t-il commenté, estimant que le public a réagi par rapport à ce qui s’est passé au Caire (Egypte).
Il reste selon lui que les sanctions écopées par le Sénégal "sont très lourdes", a poursuivi Me Moustapha Kamara, insistant sur la nécessité de faire appel de cette décision de la FIFA.
Il note toutefois qu’une telle décision peut être de nature à "perturber la préparation de l’équipe nationale", d’autant qu’à part les sanctions pécuniaires et le match à huis clos, la Fifa a validé le résultat acquis sur le terrain.
Il laisse entendre que l’essentiel réside dans le fait que Sénégal s’est qualifié à la Coupe du monde 2022, et les sanctions prises ne remettent pas en question le résultat acquis sur le terrain.
Me Moustapha Kamara, avocat au barreau de Marseille, prévient qu’en cas d’appel, "la sanction peut être réduite mais elle peut aussi être majorée".
Me Moustapha Kamara enseigne le droit du sport à l’Ecole des agents de football (EAJF) de Paris, à l’institut EDGE et à l’Ecole des métiers du sport (EMS) de Dakar.
Il est diplômé en droit privé et sciences criminelles de l’université de Reims Champagne (France) depuis 2006, avec comme spécialité les opérations de transfert des footballeurs professionnels.
FAFA MAG DÉCERNE LE PRIX DE LA BEST AFRO MANAGER DE L’ANNÉE, LE 21 MAI PROCHAIN À PARIS
FaFa Mag, un magazine basé en France, compte lancer le 21 mai prochain à Paris, un prix dont l’ambition est de promouvoir et mettre en lumière le travail des femmes entrepreneures de la diaspora africaine.
Dakar, 3 mai (APS) - FaFa Mag, un magazine basé en France, compte lancer le 21 mai prochain à Paris, un prix dont l’ambition est de promouvoir et mettre en lumière le travail des femmes entrepreneures de la diaspora africaine.
La première édition de ce prix va désigner "la meilleure afro entrepreneure parmi les 7 afro managers" accompagnés par FaFa mag "tout au long de l’année 2022", indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Le public et le jury auront l’opportunité de choisir la lauréate, qui sera désignée comme "la Best Afro Manager de l’année".
"Par cette initiative, peut-on lire, FaFa Magazine souhaite mettre en avant des projets entrepreneuriaux remarquables et favoriser le réseautage grâce à la présence de nombreux entrepreneurs, coachs en business et personnalités afro-descendantes", peut-on lire.
Annie Faye HUMAIR, fondatrice de Shea’Biscus (Suisse), Rokaya Ndiaye, fondatrice de Gdustyl (France) et Takine Camara, Fondatrice de Beauté Charismatij (France) sont parmi les candidates en lice.
De même que Aurelia Otto, fondatrice de accessoire maison afro ( France), Marguerite Correa, fondatrice de A New Wind (Etats-Unis), Awa Diagne, fondatrice de Chic and Glamour by Eva (France) et Koudieji Maguiraga, fondatrice de Okandi.
FaFa Mag se veut le premier magazine digital exclusivement dédié aux femmes et entrepreneures féminines de la diaspora africaine.
Ce média lancé en avril 2020, se donne pour vocation de "mettre en lumière les femmes d’ici et d’ailleurs en valorisant leur travail au travers d’articles savamment rédigés par une équipe de chroniqueuses qui partagent la même vision de l’entreprenariat féminin".
Ses promoteurs constituent un groupe de 15 femmes d’horizons professionnels différents, réparties à travers la France, les États-Unis, le Canada, l’Irlande et le Sénégal et "chez qui la magie des réseaux sociaux a opéré".
FaFa Mag mise sur l’innovation et compte une rubrique intitulée "Afro manager du mois", grâce à laquelle le magazine met en avant, à chacune de ses sorties, "le projet entrepreneurial mais surtout innovant d’une femme de la diaspora".
CAN 2027, LA CAF PRECONISE UNE CANDIDATURE UNIQUE BOTSWANO-NAMIBIENNE
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a encouragé le Botswana et la Namibie à réfléchir à une candidature unique pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) masculine en 2027.
Dakar, 3 mai (APS) - Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a encouragé le Botswana et la Namibie à réfléchir à une candidature unique pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) masculine en 2027.
Selon des médias locaux, le président de la CAF a encouragé les intéressés à s’inscrire dans cette perspective, lors d’une rencontre avec le ministre botswanais des Sports, du Genre, de la Jeunesse et de la Culture, Tumiso Rakgare, et des responsables de la Botswana Football Association (BFA).
Le Botswana et la Namibie, deux pays de la région australe de l’Afrique qui n’ont jamais organisé une phase finale de CAN, sont en concertation pour une candidature commune à l’organisation de la CAN prévue en 2027, selon les mêmes sources.
Patrice Motsepe, cité par les mêmes médias, pense que cette candidature a une chance d’être couronnée de succès, bien qu’elle soit
susceptible de faire face à des défis de la part de pays tels que le Burkina Faso, le Maroc et le Sénégal.
"Il n’y a absolument aucune raison pour que vous n’organisiez pas la phase finale de la CAN", a déclaré le président de la CAF.
De son côté, Papa Massata Diack, ancien conseiller marketing de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), suggère aux autorités sportives nationales sénégalaises de s’engager avec la Guinée pour une co-organisation de la CAN 2025, plutôt que de viser une candidature dans les années à venir.
Pour étayer sa thèse, Massata Diack avait avancé, dans un entretien avec l’APS, que "politiquement, il serait difficile pour la CAF d’accorder une organisation de la CAN dans les 10 ans à venir à un pays de la zone ouest-africaine et francophone".
Il rappelle qu’après le Cameroun, en 2022, la compétition est attendue en Côte d’Ivoire en 2023 et en Guinée en 2025, soit deux pays de la zone ouest-africaine et qui plus est francophones.
Massata Diack, présent au sein des comités d’organisation des CAN 1996 (Afrique du Sud) et 2000 (Nigeria), considère que le président de la CAN, Patrice Motsepe, va réfléchir plusieurs fois avant de désigner un candidat.
Sans compter que "politiquement, il n’est pas interdit que ce dernier pense à un pays de la zone de l’Afrique australe, qui a été son premier soutien lors de sa candidature à la présidence de la CAF", avait-il avancé.
La première, et jusque-là seule qualification du Botswana à la Coupe
d’Afrique des nations masculine remonte à 2012, alors que la Namibie compte trois participations dont la dernière date de 2019.
L’Afrique australe n’a plus organisé la Coupe d’Afrique des nations
depuis l’édition 2013, qui s’était déroulée en Afrique du Sud.