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6 septembre 2025
WALLY SECK INTRONISÉ « BOROM SALOUM »
Comme une véritable bête de scène, le chanteur Wally Ballago Seck a offert un concert de haute facture, au stade Lamine Guèye de Kaolack, dans la nuit du lundi au mardi.
Comme une véritable bête de scène, le chanteur Wally Ballago Seck a offert un concert de haute facture, au stade Lamine Guèye de Kaolack, dans la nuit du lundi au mardi. « Le Bercy Saloum » acte 2 qui se tient chaque lendemain de Tabaski a été une confirmation pour le « Faramarène ». Le public, venu en masse, a voyagé sous les belles envolées de l’artiste qui a revisité son répertoire. Ce qui lui a valu le titre « Borom Saloum ».
Le lendemain de la Tabaski est aussi une fête. C’est un moment de retrouvailles. La structure Leila Event a initié « Bercy Saloum » pour rester dans cette ferveur de fête et regrouper tous les natifs de la région de Kaolack et environs. Après une première réussite, le « Bercy Saloum » est devenu un rendez-vous culturel attendu par les mélomanes. Pour cette deuxième édition, le choix est encore porté sur le « Faramarene », le chanteur du peuple, Wally Ballago Seck. Cet acte 2, qui s’est tenu au stade Lamine Guèye de Kaolack, a répondu à toutes les attentes. Bref, il y avait du monde en cette soirée du lundi 11 juillet autant à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade. Les tribunes, les chapiteaux des vips, ainsi que la fosse communément appelé « Guetou Beye » étaient noirs de monde.
Le public au rendez-vous
Déjà à 20 heures, la capitale du Saloum a commencé à bouillonner. Il y avait une file indienne au niveau des salons de beauté, à l’image de celui qui se trouve vers « bateau le Joola ». Deux heures plus tard, les avenues ont commencé à se boucher. Des Jakartas, taxis, véhicules particuliers en file, avancent en direction du stade Lamine Guèye. L’entrée est filtrée. Elle est surveillée comme du lait sur le feu par les forces de l’ordre pour éviter tout débordement. Le public cosmopolite était composé de gens de tout âge : jeunes, adultes, vieux... Personne ne voulait rater cet évènement dont le parrain est le directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitéye, un natif de la ville.
« Nous sommes des vieux, mais fans de Wally. Il adore Saloum », lance un couple confortablement assis dans leur voiture. Il était 23h30. La file indienne était toujours longue. Les inconditionnels du chanteur étaient dans leur 31. Ils brillaient de mille feux. Il y en avait de toutes les modes. Chacun avait son choix. Les grandes dames, papy et mamy, ont opté pour les tenues africaines, les tailles basses, avec la coupe « péplum » qui est tendance actuellement, robes longues, assorties avec des foulards de tête, des boubous trois pièces, ou encore des boubous demi-saison… Les moins jeunes se sont bien épinglés dans leur ensemble costume cravate ou pantalon assortie avec une chemise, comme à l’italien. Des jeunes filles sont emmitouflées dans des robes longues traîne avec des paillettes, mini-jupes, avec de hauts talons, des têtes bien coiffées avec de longs cheveux avec des cils débordants, des maquillages flashs leur donnant une allure de poupée Barbie. Par contre, avec la chaleur qui régnait à Kaolack, d’autres ont opté pour le style décontracté en s’habillant en jean simple ou déchiré, assorti soit avec un tee-shirt ou un body de couleur blanche, casquette bien vissée sur la tête. Mais aussi avec des bling-bling comme accessoire.
Wally casse la baraque
À 00 heure, le stade est bondé, le public surexcité. Toutes les contrées étaient représentées, mais le spectacle est loin de démarrer. Le Dj de la première partie de la soirée a été géré par Serigne Aliou Thiam. Des jeunes artistes comme Khadim Temps, Bilou, Galass, Ablaye Bongo, Shiffa, entre autres, ont tenu le public en haleine avant l’arrivée de la star du jour, le golden boy de la musique.
C’est à 3 heures 20 que le tonitruant animateur vedette, Dj Boubs, tout de blanc vêtu, chauffe le public, annonçant l’arrivée de l’héritier de Thione Seck. C’était l’extase. Les cris nourris. Les lumières s’éteignent. Seules celles des téléphones portables éclairent le lieu. Après avoir été galvanisé par l’animateur de Itv/Iradio, c’est à 3 heures 30 que le héros de la soirée est apparu sur scène.
Habillé dans un style décontracté avec une chemise africaine de couleur blanche, des chaussures vans de la même couleur, assortie d’un jeans bleu délavé, Wally fait une entrée spectaculaire, sous les feux d’artifice. L’ambiance était à son paroxysme. Il embraye aussitôt par une belle balade musicale pour remercier ses fans. Le public scande : « Yaye borom Saloum », « Fi ya fi nek », « tu es le meilleur ». Et c’était parti pour plus de 3 heures de spectacle non-stop.
Comme à son habitude le fils du regretté Thione Seck n’a pas forcé son immense talent pour émerveiller le public venu très nombreux. Après cette entrée en matière bien réussie, Wally, en véritable bête de scène, en complicité avec son public, enchaîne avec le percutant titre « Tidiane-Yi ». Il se sent à l’aise, car il est bien soutenu par son armada de musiciens aguerris, tous habillés en tenue traditionnelle de couleur blanche.
Code couleur : blanc
En tout cas, la couleur blanche était en vogue lors de ce concert. C’est à la fin du 3e titre qu’il consent à saluer chaleureusement le public. Une occasion saisie pour exprimer toute sa joie de se retrouver devant le public de son pays. Il a surtout relevé toute sa fierté d’animer le « Bercy Saloum » pour la 2e année consécutive. Conscient d’avoir bien tâté le pouls du public, il se libère et fait monter le tempo. Le morceau « Mirna » était le clou du spectacle. Le public l’entonne en chœur et s’en donne à cœur joie avec des pas de danses endiablés. Avec la danse sensuelle de Awa, ses reins entourés des cristaux de perles, le public s’exclame. Avant de poursuivre avec la chanson « Yobanté » en duo de feu avec Am Bongo. Avant d’enchaîner avec « Bamba », « Wurus » le single qui cartonne, et de boucler la boucle avec « Didiakh », en complicité avec Benjamin adulé par le public. C’est vers 6 heures que le show a pris fin. Il a fallu des heures après pour que le public puisse sortir du stade à cause d’un embouteillage monstre. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. C’était une réussite pour la promotrice, Mme Moreau de la Leila Events.
par Mary Teuw Niane
LE TEMPS DES LAUDATEURS
Les Sénégalais, silencieux, vaquent à leurs occupations. Beaucoup vous disent sereins : ñu ngi xaar. Le comportement des laudateurs ne fera qu’exacerber ce sentiment fatal à tous les régimes au Sénégal : jeppi
Comme en 2010-2011, les laudateurs avaient parlé très fort pour convaincre le président de la République d’alors, maître Abdoulaye Wade, à se représenter pour un troisième mandat. Le président Wade avait des résultats importants mais les Sénégalais ne voulaient pas d’un troisième mandat.
De plus ils soupçonnaient un stratagème pour la transmission du pouvoir à son fils. Les laudateurs avaient promis au président de la République d’alors son élection au premier tour. Ils avaient oublié qu’ils n’étaient pas les Sénégalais, ils n’étaient pas l’âme du Sénégal. En fait, ils ne travaillaient que pour eux-mêmes, pour leur survie.
Aujourd’hui encore, à vingt mois des élections présidentielles de février 2024, les laudateurs ressurgissent avec de nouveaux renforts. Ils appellent pudiquement à une troisième candidature du président de la République, à un deuxième mandat de cinq ans. Ils ont un nouveau lexique qui abolit le troisième mandat de leur vocabulaire.
Ils ont oublié toutes les explications données par les juristes rédacteurs de la nouvelle Constitution sur l’interprétation des dispositions de la Constitution sur le renouvellement du mandat du président de la République, les promesses faites durant les campagnes électorales du référendum à maintenant. Ils prêchent urbi et orbi pour une troisième candidature. Ils appellent à une violation de la parole donnée qui est le ciment de notre confiance mutuelle, qui est plus forte que les contrats signés des Européens.
Les Sénégalais, silencieux, vaquent à leurs occupations. Beaucoup vous disent sereins : ñu ngi xaar. Le comportement des laudateurs ne fera qu’exacerber ce sentiment fatal à tous les régimes au Sénégal : jeppi. Car si la population intériorise ce sentiment, su nu la jeppèe, loo mën def du ñu ko gis, tout ce que le régime réalisera ne sera pas visible à ses yeux donc n’aura aucun impact sur le vote des citoyens.
Laudateurs, arrêtez ! Vous rendez un mauvais service à l’autorité que vous faites semblant de servir. Faudrait-il rappeler l’élégance chevaleresque de rendre le pouvoir au peuple qui vous a investi et l’insigne noblesse du respect de la parole donnée ? Les généalogistes, les bammbaado, ont le droit de dire aux rois les vérités que ne peuvent leur exprimer leurs propres aristocraties.
Alors vivement que la parole des laudateurs s’évanouisse et que fortement s’élèvent les voix des généalogistes chantres de l’éthique de la parole donnée.
PAPE MATAR SARR PORTERA UN NOUVEAU DOSSARD
Le milieu de terrain sénégalais de Tottenham, Pape Matar Sarr, portera le numéro 29. Arrivé en Angleterre cet été après avoir effectué un prêt d’une saison au FC Metz, il devrait rester cette saison chez les Spurs.
Le milieu de terrain sénégalais de Tottenham, Pape Matar Sarr, portera le numéro 29. Arrivé en Angleterre cet été après avoir effectué un prêt d’une saison au FC Metz, il devrait rester cette saison chez les Spurs. PMS devrait même débuter avec ce numéro ce mercredi lors de la rencontre amicale face aux « Allstars » du Championnat sud-coréen (11h00 GMT).
VIDEO
LE MALI EN VEUT À LA CÔTE D'IVOIRE PAR RAPPORT AUX SANCTIONS DE LA CEDEAO
Après l'arrestation de 49 soldats ivoiriens dimanche à l’aéroport de Bamako, que la junte au pouvoir qualifie de mercenaires, c'est le bras de fer entre la Côte d'Ivoire et le Mali. nalyse d'Arthur Banga, professeur à l'université Félix-Houphouët-Boigny
Après l'arrestation de 49 soldats ivoiriens dimanche à l’aéroport de Bamako, que la junte au pouvoir qualifie de mercenaires, c'est le bras de fer entre la Côte d'Ivoire et le Mali. Abidjan assure de son côté que ce sont bien des soldats de l'armée régulière qui venaient sécuriser des sites de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Mais rien à faire, Bamako ne veut rien entendre.
Analyse d'Arthur Banga, historien et professeur à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan.
LÉGISLATIVES : L'AUTRE CHALENGE DE AHMED AIDARA
Guédiawaye sera l’une des attractions des Législatives du 31 juillet. De Aliou Sall à Malick Gakou en 2017 le duel de cette année mettra aux prises le maire Ahmed Aïdara (Yewwi askan wi) qui a renversé Aliou Sall en janvier dernier
Guédiawaye sera l’une des attractions des Législatives du 31 juillet. De Aliou Sall à Malick Gakou en 2017, le duel de cette année mettra aux prises le maire Ahmed Aïdara (Yewwi askan wi) qui a renversé Aliou Sall en janvier dernier à Néné Fatoumata Tall, un proche de l’ex édile (Benno bokk yaakaar).
La mise en garde est à la hauteur du camouflet subi par Benno bokk yaakaar à Guédiawaye. « Gérer une mairie, ce n’est pas faire de la revue de presse », a lancé Racine Talla. Tout le monde a compris : c’est Ahmed Aïdara qui est visé. Ce 23 janvier 2022, le journaliste du groupe D-médias a créé l’une des grosses surprises de ce scrutin en venant à bout de Aliou Sall, qui régnait en maître dans ce département depuis 2014. Ahmed Aïdara a réussi là où Malick Gakou, rival historique de Aliou Sall, a toujours échoué.
Grande gueule assumée, Ahmed Aïdara a su tracer sa voix dans le journalisme à travers la revue de presse. À 44 ans, le fondateur de la télévision en ligne 2 A tv a su forcer le destin pour se donner une part au soleil. Ahmed a longtemps côtoyé les politiques, a commenté leurs actions et s’est résolu finalement à faire partie de leur cercle. Pas toujours avec la reconnaissance de la classe politique. D’ailleurs avant l’élection locale, Aliou Sall semblait le regarder de haut et Ahmed n’a pas manqué de le lui rappeler lors de sa bouillante passation de service en février dernier. « C’est ce petit journaliste, animateur, qui vous a déboulonné. Ayez le courage de sortir par la grande porte ! », a-t-il asséné à son prédécesseur.
Après avoir remporté la Ville de Guédiawaye, même s’il n’a pas la majorité des conseillers dans sa mairie, Ahmed Aïdara repart à la conquête des voix dans ce département créé en 2022. Il pourrait bénéficier de l’apport de Wallu Sénégal qui n’a pas présenté de liste au nom leur alliance. Entre les deux élections, le maire aura passé 10 jours en prison du 17 au 27 juin pour avoir bravé l’interdiction préfectorale en participant à la marche de Yaw.
Ce séjour carcéral n’a pour autant pas entamé le moral de celui qui est passé de Disso Fm à Oxyjeune de Pikine avant d’atterrir à la Radio futurs médias (Rfm). « L’intimidation ne passera pas. Nous sommes déterminés à faire face à ce régime liberticide qui instrumentalise la justice pour briser les opposants, en se servant des Forces de défense et de sécurité dont les méthodes sont dignes de la Gestapo salazariste », a-t-il cogné au lendemain de sa sortie de prison. En tout cas, le premier essai aux élections a été couronné de succès. La deuxième va définitivement le placer dans la cour des grands ou celle de la « haute politique » pour reprendre Me Wade. Après le maire Ahmed Aïdara, on pourrait entendre le député-maire de Guédiawaye.
SAMUEL ETO'O, UN HOMME DE RÉSEAUX
Du président turc à l’émir du Qatar, le nouveau président de la Fecafoot entretient un épais carnet d’adresse, qui lui assure des connexions dans le football, la politique et les milieux économiques
Jeune Afrique |
Georges Dougueli |
Publication 13/07/2022
Depuis 2013, ces journées sont organisées à Bordeaux par l’ex-adjoint au maire, le juppéiste Pierre de Gaétan Njikam, par ailleurs président du Fonds Pierre Castel, fondé par le patron du groupe du même nom. Ce dernier est aussi l’actionnaire majoritaire de SABC, la filiale camerounaise du groupe, mais également sponsor le plus important dégotté par le nouveau président de la Fédération camerounaise de football. Samuel Eto’o a beau n’avoir jamais joué en France, il s’attache à y travailler ses réseaux.
Proche de plusieurs chefs d’État
À cause de sa relation compliquée avec le président de la Fifa, Gianni Infantino, et avec Patrice Motsepe de la Coupe africaine de football (CAF), c’est depuis la loge de l’entreprise TotalEnergies, aux côtés de Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, que Samuel Eto’o a regardé les matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Ce compagnonnage a suscité des interrogations jusqu’au Palais d’Etoudi.
À l’instar de l’Espagnol Xavi, du Brésilien Cafu, du Français Zinédine Zidane, de l’Anglais David Beckham et de l’Australien Tim Cahill, Samuel Eto’o a été désigné en avril 2019 ambassadeur de la Coupe du monde au Qatar, prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022. Le quadruple Ballon d’or africain soigne ses relations avec le Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et cet entregent lui vaut d’être sollicité, y compris par Kigali. Eto’o a facilité dans l’ombre le partenariat commercial qui lie depuis, le 4 décembre, le Rwanda au club français Paris Saint-Germain, propriété de l’émir du Qatar.
Chelsea met les bouchées doubles pour recruter le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly. Le défenseur central sénégalais est la priorité de l’entraîneur Thomas Tuchel et une offre de 40 millions d’euros est parvenue sur la table des dirigeants de Naples
Chelsea met les bouchées doubles pour recruter le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly. Le défenseur central sénégalais est la priorité de l’entraîneur Thomas Tuchel et une offre de 40 millions d’euros est parvenue sur la table des dirigeants de Naples pour lequel le joueur est lié jusqu’en juin 2023. Ces derniers, malgré leur volonté affichée de garder Koulibaly au sein de leur effectif tout en lui promettant monts merveilles, ne devraient pas tarder à trouver un accord avec Chelsea. Pour Koulibaly, il s’agit d’une opportunité immanquable pour changer d’air après huit ans sous les couleurs napolitaines.
Âgé de 31 ans, le capitaine des Lions s’offrirait ainsi un dernier challenge dans un championnat majeur. Un contrat de quatre ans l’attend à Londres. Il y retrouvera son coéquipier en sélection, le gardien de but Edouard Mendy. A 31 ans, il lui reste un an de contrat avec Naples, où il évolue depuis 2014 (8 ans) en provenance de Krc Genk, en Belgique. Sa dernière prolongation de contrat date de septembre 2018.
LE PROFIL DES DEPUTES QUE JE VEUX...
Le leader de la liste nationale de la coalition Les Serviteurs/MPR, Pape Djibril Fall, a présenté, mardi, à Fatick (centre), le profil du député apte à représenter convenablement les populations à l’Assemblée nationale.
Le leader de la liste nationale de la coalition Les Serviteurs/MPR, Pape Djibril Fall, a présenté, mardi, à Fatick (centre), le profil du député apte à représenter convenablement les populations à l’Assemblée nationale.
"Le député doit faire son travail de manière totalement libre pour contrôler l’action de l’exécutif", a dit Fall à l’étape fatickoise de sa campagne pour les élections législatives.
"Le député, a-t-il poursuivi, doit être techniquement compétent et bien outillé pour évaluer les politiques publiques (…) Tout ce que nous voulons, c’est renvoyer cette institution fondamentale à sa vocation première." Le leader national des Serviteurs/MPR et sympathisants juge l’Assemblée nationale sénégalaise "extrêmement budgétivore".
"On ne demande aux députés que de travailler. Si les députés de la dernière législature avaient fait leur travail, nous serions restés, aujourd’hui, là où nous étions. Aujourd’hui, c’est une nécessité pour nous de faire le pas, quels que soient les sacrifices à faire", a ajouté Pape Djibril Fall, assurant : "Nous allons nous battre jusqu’au bout pour que le Sénégal ait ce député qu’il mérite », soutien-t-il.
A Fatick, il a visité le marché central, la gare routière et l’hôpital régional. "Ces lieux sont des secteurs stratégiques, qui impactent le quotidien des habitants et portent le développement de toute une nation", a expliqué Fall.
QUI EST ALIOUNE BADARA FALL, DG D'AIR SENEGAL
Fils du défunt milliardaire, Yamar Fall, un riche homme d'affaires qui a investi dans les mines, Alioune Badara Fall est l'un des principaux gérants du legs de son papa, dont la Société africaine de sondage et d'injection de forage (Sasif).
Fils du défunt milliardaire, Yamar Fall, un riche homme d'affaires qui a investi dans les mines, Alioune Badara Fall est l'un des principaux gérants du legs de son papa, dont la Société africaine de sondage et d'injection de forage (Sasif). On peut aisément dire que l'homme est cousu d'or.
Parallèlement à la gestion de l'entreprise familiale, Alioune Badara Fall est rapporteur au Conseil économique social et environnemental (Cese) dans le domaine des mines et de la géologie. Le nouveau Dg d'Air Sénégal comptabilise plus de 30 années d'expérience dans le milieu de l'aviation civile. Il est membre fondateur et premier président du Syndicat des pilotes de ligne sénégalais, avec les pilotes à la retraite Emmanuel Badji, Emmanuel Ndongue et Cheikh Seck, actuel directeur exploitation Air Sénégal.
«C'est un fédérateur. Il a l'avantage de connaître tout le personnel et il n'est pas venu pour se faire de l'argent. Parce qu'il est issu d'une famille à l'abri du besoin. Il peut redresser la boîte en compressant le personnel, revoir certaines lignes, les contrats de location d'avion etc.», souhaitent ses nouveaux collaborateurs à la tête d'Air Sénégal.
LES LIONCEAUX EN DEMIE FINALE
L'équipe nationale locale du Sénégal a décroché sa qualification pour les demi-finales de la Cosafa Cup, en éliminant l'Eswatini, aux tirs au but, mercredi, en Afrique du Sud.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale locale du Sénégal a décroché sa qualification pour les demi-finales de la Cosafa Cup, en éliminant l'Eswatini, aux tirs au but, mercredi, en Afrique du Sud.
Conduits par Pape Thiaw, les Lions locaux ont réussi à passer l'épreuve fatidique qui a trop duré. Il a fallu que les dix joueurs sénégalais marquent et que l'adversaire rate un tir pour que le Sénégal passe en demi-finales. A l'issue du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité (1-1) avant que la séance des tirs au but ne le sépare (10 tirs contre 9). Les Sénégalais défieront, vendredi, la Zambie en demi-finales.
A noter que la Coupe COSAFA est une compétition de football annuelle organisée par la COSAFA, opposant les équipes nationales d'Afrique australe. Le Sénégal y est régulièrement invité.