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20 mai 2025
108 MILLIONS FCFA MOBILISÉS EN SOUTIEN AUX VICTIMES DES ÉVÉNEMENTS PRÉ-ÉLECTORAUX
Le gouvernement a mobilisé ce fonds pour répondre aux besoins médicaux urgents des victimes des manifestations politiques de 2021 à 2024, en attendant les 5 milliards prévus dans la Loi des Finances Rectificative.
Le gouvernement, dans une démarche de solidarité nationale, a pris des mesures concrètes pour accompagner les victimes des événements pré-électoraux survenus entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. Ces mesures s’inscrivent dans un cadre global d’appui aux ex-détenus et autres victimes de cette période, marquée par des manifestations politiques ayant entraîné des blessures et des traumatismes graves.
En attendant la disponibilité effective des cinq (5) milliards de FCFA prévus dans le projet de Loi des Finances Rectificative 2024, adopté par l’Assemblée nationale le 28 décembre 2024, le ministère de la Famille et des Solidarités a mobilisé des ressources de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN). Cette action proactive a permis de répondre à des besoins urgents, notamment pour les soins médicaux des blessés.
Jusqu’à présent, un montant de cent huit millions (108 000 000) FCFA a été alloué à la gestion de cent douze (112) dossiers médicaux validés par le Comité interministériel institué par Arrêté ministériel N°17 450 MFS/SG/CAJ du 30 juillet 2024. Ces dossiers concernent des cas d’extrême urgence, notamment des blessures graves et des traumatismes, traités sur la base de justificatifs fournis à la DGPSN. Cette mise à jour, datée du 10 décembre 2024, témoigne de l’engagement du gouvernement envers les victimes.
Le gouvernement réitère son engagement à accompagner toutes les personnes touchées par ces événements. Au-delà des soins médicaux, les fonds prévus dans le projet de Loi des Finances Rectificative seront alloués en fonction des critères établis par le Comité interministériel pour assurer une prise en charge équitable et efficace des ex-détenus et des victimes.
CHEIKH OUMAR DIAGNE EMPORTÉ PAR SES PROPRES MOTS
Le désormais ex-directeur des Moyens généraux de la présidence paie le prix de ses récentes déclarations polémiques sur les tirailleurs sénégalais. Il est remplacé par Papa Thione Dieng via un décret présidentiel ce mardi 31 décembre 2024
(SenePlus) - Dans un communiqué publié ce mardi 31 décembre 2024, la présidence de la République a annoncé le remplacement de Cheikh Oumar Diagne par Papa Thione Dieng, en qualité de directeur des Moyens généraux. Cette nomination intervient au terme d'une séquence politique particulièrement houleuse, déclenchée par les propos controversés de l'ancien directeur Oumar Digne.
Lors d'un entretien accordé à Fafa TV, celui-ci avait qualifié les tirailleurs sénégalais de "traîtres qui se sont battus contre leurs frères pour des miettes", provoquant une onde de choc dans l'opinion publique nationale et internationale.
La timing de cette déclaration n'aurait pu être plus malheureux, intervenant quelques semaines à peine après les cérémonies solennelles du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, présidées par le chef de l'État lui-même. Cette commémoration nationale, symbole fort de la réappropriation de l'histoire coloniale par le Sénégal, s'est vue ainsi brutalement éclipsée par la polémique.
Le limogeage d'Oumar Diagne apparaît ainsi comme l'épilogue d'une crise qui a mis en lumière des divergences profondes au sein même de l'appareil d'État. Le porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, avait d'ailleurs clairement exprimé le "total déphasage" entre les positions du ministre et la ligne officielle du gouvernement, qualifiant ses propos de "très malheureux" et rappelant avec force que les tirailleurs demeurent des "héros de la nation".
PLAIDOYER POUR UNE APPROCHE STRATÉGIQUE ET RESPECTUEUSE DE LA REPRESENTATION DES FEMMES DANS LES MEDIAS
Dans une récente intervention sur l’émission « Salam Sénégal » de Radio Sénégal, le Dr Abdou Khadre Sanogo, psychologue renommé, a partagé ses réflexions sur la représentation du corps féminin dans les médias et le marketing
Lors de son passage à l’émission « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal, le Dr Abdou Khadre Sanogo, psychologue, a abordé plusieurs sujets d’actualités liés à la société et à la santé mentale. Parmi ses propos marquants, il a émis une réflexion profonde sur le traitement du corps de la femme dans les médias et le marketing, tout en appelant à une revendication féministe ancrée dans les valeurs culturelles.
« J’ai l’habitude de dire qu’on a trop joué du corps de la femme partout : dans les publicités, le cinéma, le théâtre, le marketing, » a déclaré Dr Sanogo. Il a dénoncé cette tendance à exploiter le corps féminin comme simple objet de consommation, occultant la sacralité que Dieu a conférée à la femme et le rôle essentiel qu’elle joue dans la société. « Le développement ne peut pas être unijambiste. Cela demande que la femme marche à côté de l’homme pour aller de l’avant, » a-t-il affirmé.
Réagissant à des formes de revendications féministes marquées par des sit-in où les participantes s’affichent nues, Dr Sanogo a souligné le paradoxe de ces actions. Selon lui, bien que ces initiatives traduisent la gravité du problème, elles risquent de détourner l’attention de l’objectif principal.
« Dans nos sociétés, même si vous organisez un sit-in en étant nu, l’information que vous vouliez passer va être le contraire. Les gens passeront tout leur temps à commenter les corps qu’ils ont vus. » Il a appelé à des formes d’engagement plus stratégiques, à travers des plaidoyers, des campagnes de sensibilisation et un militantisme réfléchi.
« Lorsque l’on revendique, il est crucial de ne pas perdre de vue la culture et le peuple auxquels nous appartenons. Ces actions devraient être enracinées dans nos valeurs tout en adressant des messages qui résonnent à l’échelle internationale. » Il reconnaît toutefois la volonté de ces femmes de provoquer un électrochoc et les encourage à poursuivre leurs combats de manière différente.
Le Dr Sanogo a élargi son analyse en appelant à une introspection collective sur les valeurs perdues et les changements sociétaux. Il a plaidé pour une éducation des enfants basée sur des principes de respect, de justice et de responsabilité, tout en rappelant l’importance de la santé mentale.
Pour lui, la création de centres d’écoute, de guidage et d’accompagnement dans chaque département est indispensable pour aider les individus à surmonter les traumatismes et à exprimer leurs souffrances. « Les gens ont besoin d’être écoutés. Souvent, le malade n’est pas loin, mais il reste silencieux jusqu’à ce qu’il soit trop tard, » a-t-il averti.
Dr Sanogo a terminé en appelant à un retour aux valeurs fondamentales incarnées par des figures historiques comme Cheikh Ibrahima Niass, Cheikh Ahmadou Bamba et El Hadji Malick Sy. Il a exhorté la société à mettre en place des mécanismes pour prévenir les dérives et à encourager une co-construction équilibrée entre hommes et femmes pour un développement harmonieux.
L’ANSFES APPELLE À L’APPLICATION DE LA LOI
L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) a exhorté, lundi à Dakar, les autorités à appliquer la loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens, adoptée depuis le 20 janvier 2017.
L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) a exhorté, lundi à Dakar, les autorités à appliquer la loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens, adoptée depuis le 20 janvier 2017. Cet appel vise à garantir des soins de qualité dans le secteur sanitaire et à renforcer la régulation de cette profession essentielle.
La présidente de l’ANSFES, Bigué Ba Mbodj, a dénoncé l’absence du décret d’application permettant l’organisation et le fonctionnement de cet ordre professionnel. « Il est indispensable de mettre en place cet ordre doté d’une personnalité juridique. Une fois opérationnel, il permettra d’assurer des soins de qualité », a-t-elle déclaré lors d’un atelier d’orientation destiné à sensibiliser les journalistes sur l’importance de ce cadre réglementaire.
Mme Mbodj a souligné que la mise en place de l’ordre est cruciale pour plusieurs raisons, notamment la régulation de la formation, la gestion des carrières, et le contrôle des recrutements dans le corps des sages-femmes. Elle a également évoqué l’importance de l’ordre dans l’ouverture et la réglementation des écoles de formation, afin d’harmoniser la profession avec les normes mondiales et de garantir la sécurité du public.
L’ANSFES appelle également à la signature d’un décret portant sur un code de déontologie pour encadrer les pratiques et à l’adoption d’un arrêté ministériel définissant une nomenclature des actes autorisés pour les sages-femmes et maïeuticiens.
Anna Sarr, membre de l’ANSFES, a présenté les objectifs du projet « Twin to Win » (Jumeler pour gagner), qui vise à renforcer les connaissances et la réglementation de la profession. Ce projet s’inscrit dans le cadre du curricula harmonisé de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), auquel le Sénégal est affilié. Il permet notamment de superviser la formation des sages-femmes et infirmiers tout en garantissant une réglementation stricte des écoles de formation. Mme Sarr a rappelé que sur les 17 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes en Afrique francophone (FASFEF), 11 disposent d’un ordre fonctionnel, dont le Mali depuis 1986.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les sages-femmes parmi les quatre professions médicales fondamentales, aux côtés des médecins, des chirurgiens-dentistes et des pharmaciens. Pour l’ANSFES, doter le Sénégal d’un ordre des sages-femmes est une étape essentielle pour garantir des services de santé de qualité et conformes aux standards internationaux.
VENTE DE LA RESIDENCE DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE : MACKY PERDU DANS LA MAISON
Il est difficile de croire que l’ancien chef de l’Etat ait pu ignorer une affaire aussi grosse, et qui impliquait une personne ayant des liens proches avec sa famille.
Il est difficile de croire que l’ancien chef de l’Etat ait pu ignorer une affaire aussi grosse, et qui impliquait une personne ayant des liens proches avec sa famille.
Les développements de l’affaire de la résidence officielle du président de l’Assemblée nationale tendent à renforcer le sentiment que la Gouvernance du Président Macky Sall, surtout à ses derniers mois de pouvoir, a été des plus erratiques, si l’on veut rester poli. Il n’est pas possible que ce patrimoine de l’Etat ait pu être aliéné de manière aussi arbitraire, sans que le chef de l’Etat n’en ait pu être informé.
Ce sentiment est d’ailleurs conforté par la déclaration officielle de Alioune Badara Diouck, Conseiller technique de Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale. Ce dernier, qui a voulu battre en brèche les tentatives de justification du député Abdou Mbow, écrit que «le président Moustapha Niasse a opposé une fin de non-recevoir à un projet visant à aliéner un bien de l’Etat avec des procédures et des conditions pour le moins saugrenues». En indiquant que «cette affaire a débuté en 2017 par une procédure engagée par le ministre du Budget et le directeur du Patrimoine bâti de l’Etat, sans en informer le président de l’Assemblée nationale», il a précisé que le président Moustapha Niasse avait rendu compte au chef de l’Etat Macky Sall, et qu’il en avait aussi informé son successeur Amadou Mame Diop, à son départ du Perchoir. Donc si la transaction s’est faite, elle a dû se dérouler après son départ des affaires. A entendre Abdou Mbow à la radio, l’ancien Président Sall était plus blanc que le savon Omo dans cette histoire…
Ce qui est aberrant est que des témoignages concordants font état d’une fin de non-recevoir préalable, de cet accord d’échange entre la Sci Ding Ding, propriété de l’homme d’affaires Tahirou Sarr, et la Dgid par le Président Macky Sall quand il a été informé de cette proposition de transaction. Aujourd’hui, personne ne comprend plus ce qui a motivé ce revirement de sa part. Cette affaire n’aurait évidemment pas pu aboutir sans son aval. Des motifs d’ordre familial auraient même été invoqués. Il est toutefois certain que le régime précédent ne sortira pas grandi de cette affaire qui ressemble plus à une forfaiture.
ÉLECTION DE L’ASSESSEUR DE LA FAC DE MEDECINE : UN DOSSIER EN BALANCE
Un processus électoral pour la désignation de l’Assesseur du Doyen de la Faculté de médecine n’a pu aller à son terme, en n’appliquant pas les règles établies depuis des décennies, afin de bloquer une candidate qui avait des chances d’être élue.
Un processus électoral pour la désignation de l’Assesseur du Doyen de la Faculté de médecine n’a pu aller à son terme, en n’appliquant pas les règles établies depuis des décennies, afin de bloquer une candidate qui avait des chances d’être élue. La patate chaude a été renvoyée au Rectorat. Mais on peut parier que cette affaire ne manquera pas de laisser des séquelles.
Une chose inédite s’est déroulée, le samedi dernier 28 décembre, à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). L’élection du Vice-doyen de la Faculté n’a pu aboutir, et l’affaire a été renvoyée à l’arbitrage du Recteur. Une chose jugée totalement incompréhensible par tous les anciens dirigeants de l’Ucad.
Pour contextualiser les faits, il faut indiquer que l’élection a opposé les Professeurs Fatou Samba Ndiaye, spécialiste en hématologie clinique, chef du service d’hématologie clinique de l’hôpital Dalal Jamm, et Massamba Diouf, épidémiologiste, spécialiste en santé publique.
Le scrutin, à bulletin secret, n’a pu départager les deux concurrents, et contre toute attente, le dossier a été transmis au Recteur pour une décision quelconque. Ce qui est une première. Deux enseignants qui ont pris part au vote ont exprimé leur indignation devant cette manière de faire. L’un d’eux a indiqué au journal Le Quotidien que cela était une première.
«Chacun des candidats a obtenu 145 voix. La tradition académique de l’université a toujours été qu’il n’y a pas d’élection à deux ou plusieurs tours. Les candidats ont toujours été élus au premier tour», explique l’une des personnes qui ont accepté de parler au journal. Elle va ajouter pour préciser que pour départager les parties, on met en avant les critères des diplômes. «La personne qui a été la première à obtenir le grade le plus élevé est choisie. Si cela ne suffit pas, on regarde aussi la personne la plus âgée à avoir le grade le plus élevé.»
Si ces deux critères de grade et d’ancienneté étaient respectés, le Professeur Fatou Samba Ndiaye aurait été désignée haut la main comme Vice-doyen de la Faculté. Ses partisans ne comprennent pas pourquoi, une première dans l’histoire de l’Ucad, cette tradition n’a pas été respectée. La concernée ne se l’explique pas non plus, elle qui se contente de rappeler que, selon elle, elle aurait dû bénéficier de la tradition, et ne comprend pas pourquoi ses pairs ont décidé, en ce moment, de faire fi de cette manière de procéder.
Interpellé, le Doyen de la Faculté, le Pr Bara Ndiaye, a exprimé sa volonté de ne pas répondre aux questions. Il a signalé que cette affaire n’était plus de son ressort, le dossier étant transmis au Rectorat. «Ce n’est pas moi qui organise les élections. Même pour le poste de doyen, ce n’est pas moi qui organise. Je n’ai à répondre à aucune question.» Un son de cloche presque identique à celui du Pr Massamba Diouf. Ce dernier, non satisfait de voir un journaliste posséder son contact téléphonique, a au préalable voulu récuser l’argument de la protection des sources. Semblant se raviser, il a voulu s’abriter derrière «les textes qui régissent l’université», en nous renvoyant au décret 2021-1500 du 16 novembre 2021.
Malheureusement, ce texte, s’il parle de l’élection du Doyen et de son Assesseur, qui «se déroule en un seul tour», précise seulement que «le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est désigné vainqueur». La tradition du choix des critères de diplômes et d’ancienneté, étant de l’ordre de l’oralité et de la coutume, n’est pas indiquée. Mais ni le Doyen ni le Pr Diouf ne l’ont pas contestée. Quelle qu’en soit l’issue, on peut craindre que cette élection ne creuse un fossé partisan au sein de la Faculté. Du fait des critères partisans.
COUPE DU SÉNÉGAL, DES CHOCS EN PERSPECTIVE POUR LES 32ème DE FINALE
La Fédération sénégalaise de football a organisé, ce lundi, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe du Sénégal de football senior. La cérémonie, tenue au siège de la fédération, a dévoilé des affiches prometteuses qui marqueront cette compétition
La Fédération sénégalaise de football a organisé, ce lundi, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe du Sénégal de football senior. La cérémonie, tenue au siège de la fédération, a dévoilé des affiches prometteuses qui marqueront ce tour de la compétition.
Parmi les rencontres les plus attendues, deux chocs entre équipes de Ligue 1 retiennent l’attention. L’AS Pikine affrontera l’US Gorée, tandis que Dakar Sacré-Cœur sera opposé à AJEL de Rufisque. Ces confrontations s’annoncent particulièrement disputées et devraient captiver les amateurs de football.
L’Académie Darou Salam, auteur d’un exploit retentissant en éliminant le tenant du titre, Mbour Petite Côte, au tour précédent, se prépare à un nouveau défi face à Génération Foot, l’un des sérieux prétendants à la victoire finale.
Le Jaraaf de Dakar, club le plus titré de la compétition, aura pour adversaire Karack FC, une équipe ambitieuse qui tentera de bousculer la hiérarchie.
Dans d’autres duels à suivre, le leader de la Ligue 2, Essamaye FC de Bignona, croisera le fer avec Guédiawaye FC, tandis que le champion du Sénégal en titre, Teungueth FC, affrontera le DUC dans une rencontre à haut enjeu.
Cette édition de la Coupe du Sénégal promet déjà son lot de surprises et de spectacles. Les amateurs de football sénégalais attendent avec impatience le coup d’envoi de ces 32es de finale, qui marqueront une nouvelle étape dans la quête du prestigieux trophée.
LA DOUANE PULVERISE LA BARRE MYTHIQUE DES 1.500 MILLIARDS CFA
En dépit de la crise politique provoquée par le forcing d’un troisième mandat et conjuguée à la diminution des importations et exportations des marchandises, la Douane sénégalaise a atteint la barre mythique des 1.500 milliards CFA de recettes douanières
En dépit de la crise politique provoquée par le forcing d’un troisième mandat et conjuguée à la diminution des importations et exportations des marchandises, la Douane sénégalaise a atteint la barre mythique des 1.500 milliards CFA de recettes douanières en 2024. Si les gabelous ont battu le record historique, c’est grâce à la politique d’orientation économique du Président de la République Bassirou Diomaye Faye suivie des directives du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba. Au-delà de cette belle moisson fiscale, les soldats de l’économie se sont également distingués tout au long l’année 2024 dans les « Halte Douane » avec près de trois (03) tonnes de cocaïne saisies pour une valeur de plus de 200 milliards CFA
Compte tenu de la crise politique qui a paralysé le Sénégal au début de l’année 2024 et la hausse mondiale des prix à l’importation, certains analystes économiques avaient juré que nos recettes douanières ne pouvaient atteindre la barre mythique des 1.500 milliards qu’en 2025 ou 2026. Et pourtant, les hommes du Dr Mbaye Ndiaye l’ont fait cette année 2024 même ! Hier « Le Témoin » quotidien a appris qu’à la date du 20 décembre 2024, la Douane a pulvérisé la barre mythique des 1.500 milliards CFA en matière de liquidations. Non contents de ce record historique, les soldats de l’économie ont procédé, entre temps, à d’autres liquidations estimées à une cinquantaine (50) de milliards CFA. Donc tout porte à croire qu’à l’heure du bilan définitif, les liquidations dépasseront les 1.500 milliards CFA. Un glissement très positif est attendu !
Selon un conseiller technique du ministère de l’Economie et du Budget, cette performance remarquable de la Douane est le fruit des nouvelles orientations du Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye misant sur une croissance endogène et inclusive. Une politique économique et financière soutenue par les directives du Premier ministre Ousmane Sonko et de l’argentier de l’Etat Cheikh Diba. Pour la mise en œuvre de cette politique d’orientation en matière de dédouanement, le directeur général des douanes Dr Mbaye Ndiaye a fait exécuter à la lettre sa matrice d’actions prioritaires, une sorte de feuille de route 2024 reposant sur une anticipation rationnelle et une approche inclusive. Juste pour dire que ces résultats ressortent d’un meilleur affinage du contrôle en entreprise et de la surveillance des opérations financières
De même, au niveau des unités de première ligne, le contrôle sur les éléments de taxation de même que celui exercé sur les régimes suspensifs a été accentué. Ce qui laisse croire que les liquidations et les recouvrements traduisent les efforts déployés par le service en vue d’une meilleure maitrise de l’assiette sur certains produits comme les véhicules et les importations du secteur dit informel. Ils découlent principalement de l’opérationnalisation du programme d’inspection à destination et des mécanismes de gouvernance de la valeur en douane mis en œuvre par la Direction générale des douanes. Donc sur le plan directionnel et opérationnel, le patron des douanes s’est appuyé sur des collaborateurs aux compétences avérées et des soldats infatigables qui ont joué pleinement leur partition dans la mobilisation des recettes.
La Douane à l’épreuve du pouvoir d’achat des sénégalais
En dehors de sa mission fiscale consistant à renflouer les caisses de l’Etat à partir des liquidations des droits et taxes à l’importation, et de protection de l’économie nationale de façon générale, les douaniers se sont bien distingués tout au long de l’année 2024 dans les « Halte-Douane » à haut risque.
Aux avant-postes de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les soldats de l’économie ont réalisé des performances très importantes. La preuve par les nombreuses saisies record en matière de drogues dures. Rien que pour la cocaïne, près de trois (03) tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de plus de 200 milliards CFA ont été saisies. Sans oublier les faux billets de banque dont la contre-valeur est estimée à plus de onze (11) milliards CFA. Les médicaments, le yamba et les autres marchandises prohibées, n’en parlons pas
Atteindre la barre des 1.500 milliards cfa n’était pas évident pour la Douane sénégalaise. Ce, compte tenu du contexte international des dernières années marquées par les tensions sur le commerce mondial induites par la pandémie à Covid-19, la guerre russo-ukrainienne, la crise au Moyen-Orient et en Mer rouge. Il s’en est suivi des poussées inflationnistes qui ont obligé le président de la République Bassirou Diomaye Faye dès son arrivée au pouvoir à mettre en œuvre des mesures de renonciation de recettes en vue de soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs. A ces difficultés, s’ajoute le contexte politique interne qui était source d’incertitude au niveau des opérateurs économiques, qui pour certains, ont différé ou modéré leur volume d’importation. Cette situation a été source de repli des volumes importés sur certaines périodes de l’année, occasionnant des moins-values de recettes.
En tout cas, « Le Témoin » est convaincu qu’avec la reprise de l’activité économique annoncée en 2025 ainsi que la perspective de rétablissement de la fiscalité sur les produits objets de mesures de soutien aux prix, pourront sans doute permettre d’exploiter de manière plus optimale le potentiel fiscal à tirer des importations. Comme quoi, des records de recettes douanières sont fait pour être battus. Bravo aux gabelous !
L'IA DE THIES MET LES PARENTS ET LES ENSEIGNANTS DEVANT LEURS RESPONSABILITES
De fortes recommandations ont marqué la clôture de la 2ème édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat tenu à Mboro, et regroupant 58 jeunes venus de 4 régions du pays.
De fortes recommandations ont marqué la clôture de la 2ème édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat tenu à Mboro, et regroupant 58 jeunes venus de 4 régions du pays. L'inspecteur d'Académie de Thiès a soulevé la problématique de l'utilisation d'internet par les enfants et il n'a pas manqué de mettre les parents et les enseignants devant leurs responsabilités
Pendant 10 jours, le Centre International de Formation Pratique (CIFOP) de Mboro a abrité la deuxième édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat, porté par l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) Jeunesse Et Développement (JED). Lors de la cérémonie de clôture, l'Inspecteur d'Académie de Thiès a évoqué la problématique de l'utilisation d'internet par les enfants, avant de mettre les parents et les enseignants devant leurs responsabilités.
Selon lui, il faut que tout le monde œuvre afin que les réseaux sociaux soient utilisés de façon bénéfique. "Nous appelons les parents et les enseignants à nous aider dans ce défi, étant entendu que l'Internet est très utile. Donc il ne s'agit pas d'interdire son utilisation aux enfants, mais d'attirer leur attention sur la nécessité d'une utilisation responsable pour eux-mêmes, leurs parents et pour leur nation", a indiqué Gana Sène IA de Thiès. Il a aussi insisté sur l'importance pour les enfants, une fois de retour dans les villages, les quartiers, de réinvestir les acquis de ce camp axés essentiellement sur le leadership et l'entrepreneuriat, conformément au Projet de Formation Professionnelle et d'Insertion (PFPI), de les partager avec les autres camarades.
Pour lui, il s'agit d'une initiative très salutaire, qui consiste à regrouper les meilleurs élèves, les meilleurs apprentis qui se sont distingués dans la mise en œuvre de ce projet. Et il s'est agi principalement de les regrouper, de les encadrer à travers des activités liées à l'entrepreneuriat, au leadership, mais aussi au sport, aux activités artistiques. Il est d'avis qu'au-delà des expériences et d'autres théories, l'occasion a permis aux apprenants et aux apprentis de pouvoir mutualiser, échanger de bonnes pratiques, de les mettre en situation, et de s'exercer à de futurs responsabilités, en tant que citoyens.
Alioune Gaye du projet PFP estime que le camp a été un prétexte pour célébrer l'excellence, la réussite, le mérite des apprenants et des apprentis, qui se sont distingués dans la mise en œuvre du projet. Il ajoute que le camp était aussi un espace pédagogique qui a permis aux élèves, de pratiquer les compétences qu'ils ont acquises, à travers les modules d’entrepreneuriat. Et au-delà de ces modules, il y a un programme d'accompagnement financier, pour permettre aux jeunes qui sont au niveau des centres de formatioan professionnelle, et ceux qui sont au niveau de l'apprentissage, de démarrer des activités génératrices de revenus. Le camp a regroupé 58 jeunes venus des régions de Thiès, Dakar, Ziguinchor, Kolda, accompagnés de leurs encadreurs, formateurs, professeurs, maîtres d'apprentissage. La sélection a été faite sur un certain nombre de critères comme l'excellence dans les études, la distinction à travers la mise en œuvre du projet PFPI. Les activités ont tourné autour de l'élaboration de projets d'animation artistique l'installation chez les enfants de compétences de comportements positifs comme la tolérance, l'engagement.
LE SECTEUR DES ASSURANCES SE DOTE D’UNE NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE
Le secteur de l’assurance est en pleine modernisation. Il vient de se doter une nouvelle convention collective remplaçant celle de 1977.
Le secteur des assurances sénégalais vient d’opérer un tournant décisif avec la signature de sa nouvelle convention collective. cette avancée majeure marque un renouveau dans les relations sociales et professionnelles, consacrant des acquis significatifs pour les travailleurs et les employeurs. La cérémonie officielle de signature s’est tenue hier sous la présidence du ministre du travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions, Abass Fall.
Le secteur de l’assurance est en pleine modernisation. Il vient de se doter une nouvelle convention collective remplaçant celle de 1977. La cérémonie s’est tenue hier, sous la présidence du ministre du travail. Abass Fall a salué un «moment historique» pour le secteur des assurances, tout en mettant en lumière le rôle crucial du dialogue social dans cette réussite. Il a exprimé sa gratitude envers les partenaires sociaux pour leur engagement, leur patience et leur capacité à faire des concessions dans l’intérêt commun.
Selon lui, cet accord reflète «le dynamisme de la négociation collective dans les relations professionnelles au Sénégal» et constitue une étape majeure vers un secteur des assurances plus humain et compétitif. Les négociations, menées sous la facilitation de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, ont permis d’aboutir à des avancées importantes. Parmi les acquis notables figurent la revalorisation des salaires catégoriels de 4 % à 6 %, l’amélioration des primes (technicité, bilan, logement, fonction), ainsi que l’actualisation des classifications professionnelles pour les rendre conformes aux évolutions du secteur. Cette nouvelle convention collective reflète une volonté de modernisation et d’adaptation aux réalités contemporaines.
En intégrant des dispositions novatrices, elle vise à renforcer non seulement la compétitivité des entreprises du secteur, mais aussi la protection sociale et le bien-être des travailleurs. Selon le ministre, cette signature s’inscrit dans la dynamique de l’Agenda national de transformation – Vision Sénégal 2050, qui place la qualité du capital humain au cœur du développement économique et social. Le dialogue social, reconnu comme un levier de cohésion et de performance, reste un pilier stratégique pour assurer une paix sociale durable et garantir une saine compétitivité des entreprises sénégalaises. Abbas Fall d’ajouter que la signature de cette convention collective constitue un exemple à suivre pour d’autres branches d’activité au Sénégal. Elle vient s’ajouter à celles récemment réactualisées ou nouvellement signées dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la boulangerie, ou encore du pétrole et du gaz. Ces accords témoignent de l’efficacité du Plan national de renforcement du dialogue social (PNRDS 2021-2024) et de la volonté des autorités de promouvoir des relations professionnelles harmonieuses et productives.
Pour conclure, il a rappelé que cette convention collective ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une ère de progrès continu et de collaboration renforcée. Il a exhorté les parties prenantes à honorer les principes de l’accord dans leur quotidien professionnel et à maintenir une dynamique de dialogue et d’innovation. Avec cette convention, le secteur des assurances sénégalais s’inscrit désormais dans une logique de transformation durable, au bénéfice des travailleurs, des employeurs et, plus largement, de l’économie nationale. Un bel exemple de ce que peut accomplir un dialogue social responsable et inclusif.