SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 août 2025
UNE AFRIQUE QUI PROPOSE, ET NON QUI SE CONTENTE DE REAGIR
Célébration des 15 ans du monument de la renaissance africaine de Dakar, - Placée sous le signe de la réflexion et de l’engagement pour l’Afrique, cette journée a réaffirmé l’importance de la Renaissance africaine comme projet collectif.
L e Monument de la Renaissance Africaine a célébré le jeudi 3 avril ses 15 ans d’existence lors d’une cérémonie marquée par des allocutions inspirantes, un panel de haut niveau et une forte mobilisation des acteurs culturels, politiques et académiques. Placée sous le signe de la réflexion et de l’engagement pour l’Afrique, cette journée a réaffirmé l’importance de la Renaissance africaine comme projet collectif.
Le directeur général du Monument, Birame Mbarou Diouf, a ouvert les débats en soulignant le symbole que représente cette sculpture colossale : "Quinze années durant, ce monument a incarné notre résilience, notre audace collective et notre aspiration à un avenir lumineux pour l’Afrique." Il a insisté sur la nécessité de "reconquérir notre souveraineté narrative", en s’appuyant sur les savoirs ancestraux et la créativité de la jeunesse.
Le ministre secrétaire aux Industries Culturelles et Créatives, Bacary Sarr, a renchéri en appelant à une "Afrique qui propose, et non qui se contente de réagir". Il a annoncé le lancement d’un cycle de conférences itinérantes sur la Renaissance africaine, visant à mobiliser les intellectuels, artistes et citoyens autour des défis continentaux.
Panel "L’Afrique dans le monde" : Entre héritage et défis contemporains
Modéré par l’historien Babacar Diop, le panel a réuni des voix emblématiques de la pensée africaine :
Pour sa part le Professeur Théophile Obenga en visioconférence, a rappelé l’importance de "l’unité culturelle précoloniale" comme fondement de la Renaissance.
L’ambassadeur de la République du Congo a salué la solidarité panafricaine, évoquant les liens historiques entre son pays et le Sénégal.
En outre le professeur Bouba Diop a analysé les dynamiques géopolitiques, plaidant pour une "intégration économique par et pour les Africains".
L’enseignante à la retraite de l’Université Cheikh Anta Diop, Penda Mbow, historienne et militante, a insisté sur le rôle des femmes et des jeunes dans la réinvention des sociétés africaines.
S’agissant des obstacles au développement, Mamadou Bodiang, sociologue à l’IFAN a interrogé les "fatalismes" qui entravent le progrès, appelant à une "décolonisation des mentalités".
Les échanges ont mis en lumière la nécessité de valoriser les universités africaines, de protéger le patrimoine culturel et naturel, et de faire entendre "une parole africaine audible" dans un monde en crise..
La cérémonie s’est achevée par un appel solennel à "transformer l’espoir en actes". Les participants ont unanimement salué l’initiative sénégalaise, soulignant que le Monument de la Renaissance reste un phare pour "une Afrique fière, innovante et maîtresse de son destin".
LA COOPERATION MONETAIRE SEMBLE ETRE LA SOLUTION LA PLUS PRAGMATIQUE
Le projet de création d’une monnaie unique pour les quinze pays de la CEDEAO, initié en 1983, a connu de nombreux rebondissements. Ndongo Samba Sylla, directeur de la région Afrique de l’International Development Economics Associates (IDEAs) diagnostique
Le projet de création d’une monnaie unique pour les quinze pays de la CEDEAO, initié en 1983, a connu de nombreux rebondissements. Relancé dans les années 2010, son lancement a été maintes fois reporté, la dernière échéance étant fixée à 2027. Cependant, cette ambition semble compromise en raison d’un manque manifeste de volonté politique, de critères de convergence inadaptés et d’une monnaie potentiellement dominée par le Nigéria, diagnostique Ndongo Samba Sylla, directeur de la région Afrique de l’International Development Economics Associates (IDEAs).
S’attardant sur l’absence de volonté politique, le spécialiste du développement durable souligne que les États membres ne manifestent pas un engagement ferme en faveur du projet. Il rappelle que le Nigéria, principal acteur économique de la région, privilégie la résolution de ses propres défis internes plutôt que l’intégration monétaire. Comme l’affirmait le président Muhammadu Buhari en 2017 : « Une monnaie unique régionale ne saurait voir le jour tant que le franc CFA demeure sous la tutelle du Trésor français. » Or, selon Sylla, « les pays utilisant le franc CFA n’ont pas manifesté une volonté réelle de rompre avec cette tutelle ».
De surcroît, la réforme monétaire annoncée en 2019 par Emmanuel Macron et Alassane Ouattara s’est révélée purement symbolique. Bien que le compte d’opérations ait été supprimé, les dépôts correspondants ont été convertis en titres de dette libellés en euro, se résumant ainsi à un simple transfert de fonds d’une poche à l’autre. De plus, l’annonce, en 2020, d’un changement de nom du franc CFA en ECO, sans consultation des autres pays de la CEDEAO, a engendré confusion et méfiance, notamment du côté nigérian. En l’absence de confiance mutuelle, la mise en place d’une union monétaire efficace demeure incertaine.
DES CRITERES DE CONVERGENCE INADAPTES
Les critères de convergence exigés pour l’adoption de l’ECO constituent un obstacle de taille. Directement inspirés des standards de la zone euro, ils se révèlent difficilement applicables aux États africains, dont les économies reposent largement sur l’exportation de matières premières. L’incapacité des pays de la CEDEAO à remplir durablement ces exigences, exacerbée par la crise de la dette, complique davantage la situation. Comme le souligne Sylla, « en économie, la règle n’est pas la convergence, mais plutôt la divergence ». Imposer ces critères comme condition préalable à l’unification monétaire reviendrait ainsi à condamner le projet d’avance.
UNE MONNAIE SOUS INFLUENCE NIGERIANE ?
Si l’ECO venait à voir le jour, il refléterait inévitablement la prédominance économique du Nigéria, ce qui soulève des interrogations quant à l’équilibre régional. « Une éventuelle monnaie ECO ne serait qu’un naira rebaptisé », estime Ndongo Samba Sylla, qui a coordonné en 2021 un bulletin du Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA) sur l’intégration monétaire en Afrique de l’Ouest. Or, le naira souffre d’une inflation galopante et d’une forte dépréciation. Si l’ECO avait été instauré en 2020, il aurait vraisemblablement subi le même sort, compromettant ainsi la stabilité économique de la région.
VERS UNE ALTERNATIVE PLUS REALISTE ?
Face à ces défis, l’unité monétaire apparaît de plus en plus comme une chimère. Selon Sylla, « une monnaie unique n’a de sens que dans le cadre d’un système politique fédéral ». À défaut d’une telle structure, la coopération monétaire demeure la solution la plus pragmatique. Un système de paiements inter-africain permettrait aux États de commercer sans recourir aux devises occidentales, tout en préservant leur souveraineté monétaire.
Ainsi, loin de constituer un levier d’intégration régionale, l’ECO risque de rester une illusion pour les populations ouest africaines. Le véritable enjeu réside désormais dans l’élaboration d’une coopération monétaire mieux adaptée aux réalités économiques et politiques du continent.
ENTRE ASPIRATIONS MONÉTAIRES ET RÉALITÉS POLITIQUES
Pour que l’ECO devienne une réalité tangible, un dialogue approfondi entre les principales puissances économiques et les autres États membres s’impose
L’instauration d’une monnaie unique, baptisée « ECO » – acronyme dérivé de l’ECOWAS en anglais – demeure une problématique centrale au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Récemment, cette initiative a occupé une place prépondérante dans les débats menés lors d’une réunion des États membres de cet espace communautaire. Toutefois, sa concrétisation se heurte à de multiples entraves, aussi bien d’ordre économique que politique, en raison des réticences exprimées par les principales puissances économiques de la région.
Bien que l’intégration monétaire suppose un engagement collectif, les économies dominantes de la CEDEAO – en particulier le Nigéria, la Côte d'Ivoire et le Ghana – manifestent certaines réserves. Le Nigéria, en tant que moteur économique de la région, craint de voir son influence s’amoindrir en intégrant une monnaie qui ne refléterait pas exclusivement ses priorités économiques. De même, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont, par le passé, ralenti le processus, compromettant ainsi les espoirs d’une mise en œuvre rapide. Tant que ces nations clés ne clarifieront pas leur position en faveur du projet, la concrétisation de l’ECO restera hypothétique. Ensuite, la CEDEAO fait face à des tensions internes qui complexifient davantage ce projet. La scission induite par le retrait des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, constitue un frein majeur à l’unité régionale. En imposant des sanctions à ces Etats, la CEDEAO a creusé un fossé qui compromet ses ambitions d’intégration monétaire et politique. De surcroît, des États à l’image du Togo adoptent une posture ambivalente vis-à-vis de leur relation avec l’AES, rendant incertaine l’adhésion pleine et entière de tous les membres de l’organisation.
Une intégration des peuples encore lointaine
Si la monnaie unique devrait incarner un symbole d’unité, force est de constater que la CEDEAO des peuples demeure une utopie. Les disparités économiques entre les pays restent considérables, et la mobilité des populations ainsi que les échanges intra-régionaux sont encore trop limités. Sans une véritable convergence des politiques économiques et sociales, l’adoption de l’ECO risquerait d’exacerber ces disparités plutôt que de renforcer l’intégration régionale.
Pour que l’ECO devienne une réalité tangible, un dialogue approfondi entre les principales puissances économiques et les autres États membres s’impose. Une plus grande flexibilité dans les critères de convergence, couplée à une coopération monétaire progressive, pourrait encourager l’adhésion des nations réticentes. Il est également impératif de restaurer la confiance entre les États membres en recherchant une solution politique aux tensions opposant la CEDEAO à l’AES.
Vers une coopération monétaire pragmatique ?
À défaut d’une adoption imminente de l’ECO, une alternative consisterait à renforcer les mécanismes de coopération monétaire au sein de la CEDEAO. La mise en place d’un système de paiement régional permettant de faciliter les transactions sans recourir aux devises occidentales pourrait amorcer une transition vers une monnaie unique plus stable et inclusive. En définitive, si l’ambition d’une monnaie unique demeure vivace, sa concrétisation dépendra de la capacité des dirigeants à faire preuve de pragmatisme et de solidarité. L’intégration monétaire ne saurait être un succès sans une véritable intégration des peuples et une harmonisation des politiques économiques régionales.
L’INTEGRATION DES PEUPLES AU SEIN DE LA CEDEAO DEMEURE UN DEFI MAJEUR
Mamadou Mignane Diouf, coordonnateur du forum social sénégalais, s’interroge sur l’incidence de la diversité linguistique dans l’espace communautaire ouest-africain et se demande si elle constitue un obstacle à l’intégration
L’on pourrait légitimement s’interroger sur l’incidence de la diversité linguistique dans l’espace communautaire ouest-africain et se demander si elle constitue un obstacle à l’intégration. Toutefois, « une telle perception relève d’une appréhension erronée, dans la mesure où elle tend à assimiler la pluralité des langues à une entrave, alors qu’elle constitue, au contraire, l’essence même des sociétés humaines », analyse Mamadou Mignane Diouf, coordonnateur du Forum Social Sénégalais.
Certes, l’humanité est une et indivisible, mais elle se distingue néanmoins par une mosaïque de cultures et d’idiomes qui façonnent son identité et son histoire.
Partout dans le monde, les communautés se définissent par leur langue. Même au sein d’un État, la coexistence de plusieurs idiomes est une réalité indéniable, certains bénéficiant d’un statut officiel, tandis que d’autres conservent un usage vernaculaire. Dans l’espace communautaire de la CEDEAO, « certaines langues transcendent les frontières étatiques et sont partagées par plusieurs peuples, à l’instar du mandingue, du peul, du soninké ou encore du wolof », précise M. Diouf.
Ainsi, loin d’entraver le processus d’intégration, « cette diversité linguistique s’impose comme un atout inestimable », soutient-il. Il serait illusoire de croire qu’une langue unique favoriserait davantage l’unité des peuples, car c’est bien cette pluralité qui constitue une richesse à préserver et à valoriser. Elle encourage les échanges interculturels et contribue à l’essor harmonieux des sociétés.
En outre, certaines langues nationales pourraient être érigées en vecteurs privilégiés de communication et d’échange au sein de l’espace CEDEAO. Illustrant son propos, M. Diouf affirme : « Le mandingue et le peul, par exemple, sont parlés dans une pluralité de pays, du Burkina Faso au Niger, en passant par le Mali, le Sénégal, la Gambie, le Nigeria, la Sierra Leone, la Guinée-Conakry et la Guinée-Bissau. Cette interconnexion linguistique atteste que la diversité ne saurait être perçue comme un facteur de division, mais bien comme un levier de rapprochement et de cohésion entre les peuples.»
DES ENTRAVES PERSISTANTES A LA LIBRE CIRCULATION
Cependant, en dépit de l’adoption par la CEDEAO d’un protocole garantissant la libre circulation des personnes et des biens, force est de constater que les populations continuent de se heurter à de multiples entraves dans leurs déplacements transfrontaliers. Ce constat, unanimement partagé par les observateurs, s’explique par divers facteurs.
En premier lieu, bien que les États membres aient signé et ratifié ce texte, « ils ne lui confèrent pas la primauté requise sur leurs législations nationales », souligne M. Diouf. Par conséquent, tant que ce protocole ne sera pas élevé au rang de norme contraignante, prévalant sur les législations souveraines des États, « il restera lettre morte, vidé de toute portée juridique », déplore-t-il.
En second lieu, les pratiques administratives aux postes frontaliers sont souvent marquées par un excès de zèle de la part des agents chargés du contrôle. « Ces comportements se traduisent par des tracasseries inutiles et favorisent la prolifération de pratiques illicites, contraignant parfois les voyageurs à s’acquitter de pots-devin pour franchir les frontières », regrette le coordonnateur du Forum Social Sénégalais. L’absence de mécanismes de contrôle rigoureux de ces abus ne fait qu’exacerber les difficultés auxquelles sont confrontées les populations.
Enfin, l’insécurité croissante aux frontières et la méfiance persistante entre certains États contribuent à la consolidation d’un climat de suspicion généralisée. Dans un contexte marqué par des tensions régionales récurrentes, « les forces de l’ordre adoptent parfois des postures excessivement restrictives, en totale contradiction avec les principes édictés par le protocole sur la libre circulation », s’indigne-t-il.
UN FREIN A L’INTEGRATION EFFECTIVE DES PEUPLES
En définitive, l’intégration des peuples au sein de la CEDEAO demeure un défi considérable. Ce ne sont pas les autorités politiques qui subissent ces entraves, mais bien les populations elles-mêmes. Qu’il s’agisse de commerçantes sénégalaises acheminant du poisson séché vers le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, ou encore de vendeuses maliennes écoulant du beurre de karité et des mangues au Sénégal, toutes sont confrontées à des lenteurs bureaucratiques et à des pratiques corruptives qui entravent leur activité économique. À cette situation s’ajoute une méconnaissance généralisée des droits fondamentaux garantis par la CEDEAO. Par ignorance, de nombreux citoyens se conforment aux exigences arbitraires de certains agents de contrôle et s’acquittent de paiements indus. Il n’est pas rare d’observer, dans les gares routières, des voyageurs contraints de verser des sommes injustifiées, faute d’informations sur la gratuité du passage aux frontières.
Ainsi, les entraves à la libre circulation des personnes et des biens trouvent leur origine dans une conjonction de plusieurs facteurs : la reconnaissance insuffisante du protocole par les États membres, les abus récurrents des agents en charge des contrôles frontaliers et le déficit d’information des citoyens. Ces obstacles, pris dans leur globalité, instaurent un climat d’incertitude et de défiance qui ralentit considérablement le processus d’intégration tant espéré au sein de la CEDEAO.
BOUBACAR COULIBALY DE L’UGB, SOUKEYNA COLY ET ALIMA DIOP AU-DESSUS DU LOT
Les cadets et juniors ont rivalisé d’explosivité et de technicité aux championnats du Sénégal individuel par catégories de poids disputés dans les différentes catégories garçons et filles ce samedi 5 avril sur les tatamis du stade Marius Ndiaye.
Les cadets et juniors ont rivalisé d’explosivité et de technicité aux championnats du Sénégal individuel par catégories de poids disputés dans les différentes catégories garçons et filles ce samedi 5 avril sur les tatamis du stade Marius Ndiaye. Les compétitions non-stop se sont achevés avec des beaux duels.
Sorti vainqueur dans la catégorie des moins de 50 Kg devant Gorgui Pape Ndiaye (JCP), Heldrik Mouvi a été désigné meilleurs combats chez les cadets. Dans la catégorie des cadettes Alima Diop a été primée comme la meilleure combattante après ses quatre victoires mais surtout par la rapidité de ses mouvements dans les combats.
Chez les juniors, la palme de la meilleure combattante est allée à Soukeyna Coly de l’As Douanes qui s’est emparée de la médaille d’or de la catégorie des moins de 57 kg. Alors que chez les juniors garçons, c’est Boubacar Coulibaly de l’UGB qui sort du lot comme meilleur tireur.
En plus de la médaille d’or, ces jeunes judokas ont reçu en guise de récompenses des cadeaux et une enveloppe financière de la part de la Fédération sénégalaise de judo. C’était en présence de Gilbert Mbengue directeur des activités physiques et sportives du ministère des Sports, du vice-président de la Fédération gabonaise de judo, des acteurs du judo sénégalais et du président de la Fédération des judo Me Ababacar Ngom.
Ce dernier n’a pas manqué de réjouir de l’organisation de la compétition selon les normes édictées par l’Union africaine de judo et la Fédération internationale de judo. « Je rends grâce à Dieu d’avoir finir aujourd'hui les compétitions cadettes et juniors sans aucun accident, c'est extrêmement important. Nous avons organisé depuis 2 à 3 mois ces championnats du Sénégal. Je peux vous dire aujourd'hui que nous avons fait un championnat réglé millimétré dans les normes édictées par l'Union africaine des Jeux et la FIJ. Je peux vous dire aujourd'hui, nous avons fait un championnat réglé millimétré dans les normes édictées par l'Union africaine des Jeux et la FIJ », s’est félicité Me Ngom,
RESULTATS
JUNIORS
(-60kg) : 1e Boubacar Djiméra Coulibaly, 2e Diméfia Seydou Bacary ( JKM) 3e :
(-66kg) : 1er : Géraume Boubacar ( SC), 2e : Jean Marie Boulos ( KLS) ; 3e : Eric Wialam ( DUC)
(-73 kg) : 1er : Hyacinte Bassène (As Douanes) ), 2e : Babacar Camara ( CFA)
(-100 kg) : 1er : Nounou Seyni SALL (DMD), 2e : Seyni Bahloul ( DMD) ; 3e : Alainde Fall ( ASP)
(+100 kg)1er : Diale Fall ( JAD) 2e : Ousseybou Sidibé ( JKS) JUNIORS FILLES
(-52 kg) 1e; Rokhaya Ndao (ASD) 2e Coulmba Youm 3e : Yacine Ndiaye (-57 Kg) :1e; Soukeyna Coly (ASD) 2e Morisset Cassandre 3e! Ndèye Marème Sall ( DMD)
(-63 kg) ; Maelys Mafay ( Duc) 2e; Ndack Cissé ( ISS)
( -70kg) : Koulamono Cassandre (DMD) ; 2e Germaine Corréa ( SNT) CADETS
-50 kg ;1er Haldrick Mussavou ( CFA) 2e : Gorgui Pape Ndiaye ( JCP) . 3e: Mamadou Niang ( JKM )
(-55 kg ) : 1er : Albert Sambou (ASD) 2e : François Yoba Mendy ( DUC) . 3e: Warren Mezui (CFA )
(-60 kg) :1er : Beni Eya Ella ( JAD) 2e : Matar Bassène ( EJC)
(-66 kg):1er : Mamadou Seydou Diallo (AMA) 2e : Charles Ngoulou ( KLC) . 3e: Maguete Diop (JSB )
(-90 kg) :1er : Mohamed Mendoza ( JCM) 2e : Herwin Leboulou (JCP)
CADETTES
44 KG :1e: Yandé Diouf (JCP) 2e : Khady Fall (PDD) . 3e: Aïcha Diop (PDD )
48 KG :1er : Aby Diouf (JCP) 2e : Anne kaling ( BCN) . Sabine Mendu 3e: ( PDD)
52KG : 1er : Mame Arame Mbaye (PDD) 2e : Sara Meye ( JCP)
57 kg :1er : Alima Diop (ESC) 2e : Rokhaya Ndiaye (ASP) . 3e: Saiefou Diédhiou(JSB )
63 Kg :1er : Marie Agnes Diatta ( KIS) 2e Astou Fall ( DUC) ()3e: ( Astou Okome)
70 kg :1er : Aissatou Faye(DMD )2e : Jeanne Odette Mansal (AMA)
VIDEO
LA VIE CONJUGALE APPAUVRIT LES FEMMES
Pour l’ex-première dame du Tchad, il serait utile de former les femmes sur les choix qu’elles font en matière de gestion de l’argent dans le couple, car après des années de travail, elles se retrouvent souvent sans patrimoine, contrairement aux hommes.
La gestion de l’argent dans le couple est une question cruciale que les femmes pourraient mettre au cœur des manifestations organisées à l’occasion du 8 mars. Selon l’ancienne première dame du Tchad, Fatimé Raymonne Habré, il s’agit là d’un véritable enjeu qui pèse lourdement sur les épaules des femmes.
Dans la plupart des couples, quelle que soit la formule adoptée par les conjoints, la femme finit souvent par contribuer davantage que l’homme. Résultat : après de nombreuses années de travail, beaucoup de femmes se retrouvent sans patrimoine, tandis que leur conjoint, lui, a pu épargner et réaliser des investissements.
Pour Madame Fatimé Raymonne Habré, il est urgent de former les femmes sur cette problématique, afin qu’elles puissent prendre de meilleures décisions concernant la gestion de leur argent et leur contribution dans le foyer.
UN NUL POUR LE MONDIAL
L’équipe nationale du Sénégal amorce un virage décisif ce lundi à 19h avec le duel qui l’oppose à l’équipe de la Somalie pour le compte de la 3e et dernière journée de la phase de poule de la CAN U17.
L’équipe nationale du Sénégal amorce un virage décisif ce lundi avec le duel qui l’oppose à l’équipe de la Somalie pour le compte de la 3e et dernière journée de la phase de poule de la CAN U17. Accrochés par la Tunisie (0-0) et relégué à la deuxième place, les Lionceaux ont besoin d’un match nul pour valider leur qualification en quart de finale.
L’équipe nationale du Sénégal U17 va affronter ce lundi la Somalie pour le compte de la 3e et dernière journée de la phase de poule de la CAN U17. Une rencontre qui sera décisive pour les Lionceaux. Après avoir concédé le match nul blanc lors de sa deuxième sortie ce vendredi contre la Tunisie, les Lions ont été relégués à la deuxième place du groupe C. Avec ce nul, les Sénégalais et les Tunisiens comptent quatre points. Ils ont une grande chance de disputer les quarts de finale. Et dans ce élan, les coéquipiers de Ibrahima Sory Sow et de Vincent Mendy ont besoin d’un match nul pour valider la qualification en quart de finale.
Un objectif largement à leur portée. Surtout devant ce dernier adversaire considéré comme l’équipe la plus faible de la poule C voire de la compétition. La Somalie a ainsi enregistré deux défaites en autant de sorties. L’autre affiche ne sera pas aussi dénuée d’intérêt pour les cadets sénégalais au vu du résultat qui sera déterminant pour la première place du groupe. Elle opposera la Tunisie à une équipe de la Gambie qui avait laminé la Somalie sur la marque (5-1). Battus lors de la première journée par les Lionceaux, les ‘’ Baby scorpions’’ se sont ainsi relancés pour la qualification pour les quarts de finale.
Avec 10 places en jeu pour la Coupe du Monde U-17 prévue au Qatar en novembre, il faut rappeler que les deux premiers de chaque groupe se qualifieront directement pour les quarts de finale. Alors que les quatre équipes qui ont fini troisièmes s’affronteront pour les deux dernières places restantes.
19h : Gambie-Tunisie (Groupe C)
19h : Sénégal-Somalie (Groupe C
MOUSTAPHA CISSE, NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNPICS
De sa création à nos jours, dix (10) Secrétaires généraux se sont succédé à la tête du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale du Sénégal
Moustapha Cissé est désormais le dixième (10e) Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Le technicien à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a été élu, à l’issue du 11e Congrès ordinaire du SYNPICS, tenu samedi 5 avril 2025, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
Moustapha Cissé, technicien à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) est élu nouveau Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). C’est à l’issue du 11e Congrès ordinaire du SYNPICS tenu à la Maison de la Presse Babacar Touré, le samedi 5 avril 2025.
M. Cissé devient désormais le dixième (10e) Secrétaire général du SYNPICS et succède ainsi à Ahmadou Bamba Kassé, journaliste à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ce dernier qui n’était pas candidat, dirigeait l’organisation syndicale des journalistes et techniciens de la communication du Sénégal, depuis janvier 2019.
Moustapha Cissé était en compétition avec Ndiol Makka Seck, journaliste au quotidien national «Le Soleil». A l’issue du scrutin, M. Cissé a été crédité de 28 voix, sur 47 suffrages, devant son challenger, M. Seck. Le nouveau Secrétaire général du SYNPICS dirige déjà la section SYNPICS de la Radio Télévision Sénégalaise depuis 12 ans.
LE SYNPICS D’HIER A AUJOURD’HUI - LES IDENTITES DES DIX SECRETAIRES GENERAUX
De sa création à nos jours, dix (10) Secrétaires généraux se sont succédé à la tête du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale du Sénégal (SYNPICS). Le dixième (10e), Moustapha Cissé de la RTS, vient d’être élu à l’issue d’un Congé ordinaire, tenu à la Maison de la Presse Babacar Touré, le samedi 5 avril 2025
A travers un dossier intitulé «Le SYNPICS d’hier a aujourd’hui : Regards croisés d’acteurs sur les conquêtes, enjeux et défis», paru dans «Sud Quotidien» n°7818 du vendredi 7 juin 2019, par devoir de mémoire et pour les archives, le journal avait travaillé sur les différents Secrétaires généraux qui se sont succédé à la tête du SYNPICS, avec l’appui de Abdou Aziz Bathily, formateur en Photojournalisme au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI, à la retraite) et Ass Mademba Ndiaye, alors responsable du service communication de la Banque mondiale au Sénégal. Il en ressortait que, de sa création à cette date, le SYNPICS avait connu neuf (09) secrétaires généraux. Le mandat était alors de deux (02) ans renouvelables, avant d’être portés actuellement à trois (03) ans (renouvelables).
Désormais, ils sont dix (09) hommes et une (01) femme à marquer l’histoire de l’organisation syndicale des professionnels des médias. Il s’agit de Abdourahmane Cissé, élu Secrétaire général en 1984, pour un mandat de 3 mois. Il était chargé durant ce trimestre de tout mettre en œuvre pour avoir le récépissé de reconnaissance du SYNPICS qui venait d’être créé sur les cendres de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (UNPICS) ; ce qui est fait. Mais il sera, par la suite, nommé Directeur de la Communication, ce qui a précipité son départ et son remplacement par Mamadou Diop (1984-1987) à la tête du SYNPICS, avait rappelé Abdou Aziz Bathily, formateur en Photojournalisme au CESTI (à la retraite). Ensuite viendra Abdoulaye Ndiaga Sylla (Sud Communication), élu de 1987 à 1991. M. Sylla a piloté la Convention collective qui a été adoptée le 27 décembre 1990 et est entrée en vigueur le 30 janvier 1991, précise M. Bathily. M. Sylla cédera le fauteuil de Secrétaire général, à l’issue du congrès de 1991, à Ass Mademba Ndiaye (1991-1994) à qui il a été assigné la mission de travailler pour l’application effective de cette Convention collective qui venait d’entrer en vigueur, explique notre interlocuteur, témoin de ces étapes de la lutte syndicale dans le secteur des médias.
Puis, ce sera autour de Mame Less Camara de prendre le témoin pour deux mandants (1994-1996 et 1996 à septembre 1997). Cependant, il n’a pas terminé son deuxième mandat puisqu’il a été porté, entre temps, à la tête de la radio Walfadrji. C’est feu Alpha Abdallah Sall qui achèvera le mandat de Mame Less Camara, avant que la corporation lui renouvelle sa confiance, lors d'un congrès organisé après l’alternance de 2000, jusqu’en 2006
Diatou Cissé, la seule femme jusque-là à diriger le SYNPICS, a fait deux mandats (2006- 2012). Elle est suivie d’Ibrahima Khaliloulah Ndiaye qui a eu droit à un mandat prolongé, à cause de la négociation du nouveau Code de la presse, y compris la Convention collective et la Carte nationale de presse (2012- 2019). Et l’ère de son successeur, Ahmadou Bamba Kassé (Secrétaire général du SYNPICS depuis l’assemblée générale du 26 janvier 2019, organisée à l’ENDSS, jusqu’à celle du 05 avril 2025, tenue à la Maison de la Presse Babacar Touré) sera marquée par l’entrée en vigueur de la nouvelle Convention collective des journalistes publiée dans le Journal officiel n°7202 du 9 novembre 2019 et effective depuis le 1er janvier 2021 et la nouvelle Carte nationale de presse lancée en mars 2021 et appliquée depuis le 1er septembre.
Moustapha Cissé de la RTS, nouvellement élu Secrétaire général du SYNPICS, à l’issue du 11e Congrès ordinaire tenu à la Maison de la Presse Babacar Touré, le samedi 5 avril 2025, aura entre autres tâches, de travailler à l’effectivité du respect de cette Convention collective par nombre d’organes et d’entreprises de presse qui piétinent encore cette loi désormais applicable à tous.
Par Fadel DIA
MAMADOU DIA, L’ICONOCLASTE
Avec lui, nous aurions été contraints à l'effort, mais guéris de nos maux : indiscipline, laisser-aller, tortuosité... Il a marqué notre histoire plus que quiconque ayant exercé les plus hautes responsabilités dans notre pays
En ces temps de sécheresse éthique et de doutes, tout hommage rendu à l’ancien président du Conseil du Sénégal, Mamadou Dia, est une opportunité pour réveiller l'espérance et rassurer les cœurs meurtris des Sénégalais.
Oui, il y a bien eu un Sénégalais, un fils de ce pays qui avait une foi inébranlable, un patriote qui, pour reprendre les mots de Mark Twain, prenait fait et cause pour son pays à toutes les occasions, et pour ses amis et sa famille seulement quand ils avaient raison. Cet homme-là a résisté à la griserie du pouvoir, a gardé intacts son engagement et sa probité, a refusé de répondre à l'appel des sirènes des démagogues, avant et après l'alternance. Sa très longue vie est parsemée de gestes qui sont autant d'actes de défi : aux compromissions sociales, aux pouvoirs occultes, aux puissances tutélaires visibles ou sournoises.
Son parcours politique, son automne et son hiver d'homme libre, sa vie tout simplement, resteront parmi les plus belles pages de notre histoire.
Rebelle et entier, il l'était déjà avant d'entrer en politique. A une époque où la règle était de se plier aux us et coutumes, de se soumettre au diktat des convenances, il avait décidé, tout jeune homme, de choisir librement sa compagne, quitte à se faire jeter sur le banc des réprouvés, et plus de soixante-dix ans de vie commune prouvent qu'il avait eu raison contre ses détracteurs.
A une époque où l'on refusait les droits les plus élémentaires à des "sujets" comme lui, nés hors des 4 Communes, il fit de son métier d'enseignant le symbole de la lutte contre l'injustice et le mépris, n'hésitant pas à bousculer, de la parole et de la main, les représentants de l'administration coloniale qui tentaient de maintenir ces iniquités...
Ce n'est pas lui qui est allé à la politique, c'est la politique qui est allée le chercher et ce sont ses concitoyens qui lui ont imposé le devoir de les défendre et de les représenter. Dès lors, sa vie se confondra avec son engagement politique, marqué par un courage que lui reconnaîtront même ses ennemis et dont sa famille payera le prix. Son ambition, ce sera toujours de servir et non de se servir, et ce n'est pas lui qui comparera la fonction de chef d'Etat, le poste le plus élevé de la République, à un "plat de riz" et être président du Conseil du gouvernement fut pour lui un sacerdoce, certes exaltant, mais éprouvant et ingrat. La politique, il ne l'apprendra pas dans les livres, mais sur les routes et dans les veillées, au contact des paysans et des syndicats et sa carte de visite comporte plus de combats gagnés que de parchemins.
Cet homme-là, s'il savait récompenser, savait aussi sévir, ses proches en savent quelque chose. Il n'était pas du genre à projeter sa progéniture sur le devant de la scène, à lui accorder des prêts à échéance indéterminée, à imposer à son entourage de se soumettre aux fantaisies ou aux caprices de ses enfants ou à promettre le trône à son fils pour son 45ème anniversaire. Il tint tête aux puissances d'argent, aux chefs traditionnels, aux éminences religieuses, aux communicateurs et aux gourous : chacun à sa place et les vaches seront bien gardées ! Il agaça de Gaulle par son indépendance d'esprit et sa liberté d'expression, mais, lorsque le Général décida de rendre à l'Algérie son indépendance, il eut l'honnêteté de lui en livrer la primeur en reconnaissance de ses conseils judicieux.
Cet homme-là avait, verrouillées au corps, deux grandes forces : sa foi et son culte de l'amitié qui ne le quitteront pas jusqu'à la fin de sa vie. Il servit de bouclier à son ami Senghor, aussi bien contre les exigences de leurs alliés “Soudanais", avec lesquels pourtant il était plus proche au plan des idées, que dans les rapports avec l'ancienne métropole. C’est le cœur meurtri qu’il prit contre lui la tête de la fronde lancée par ceux qui avaient pris le parti de rester fidèles aux institutions de la République, puis il attendit calmement dans sa maison, désarmé mais confiant, que ses adversaires, qui avaient usé de moyens dont il n'avait pas voulu se servir, viennent s'emparer de sa personne.
Il fit face à ses juges, assumant sa pleine responsabilité, et, paradoxe de 'histoire, il a survécu, à une exception près, à tous les protagonistes du procès qui l'avait condamné à mort ! Dans sa geôle, coupé de tout, sauf de sa foi, douze ans durant, il restera fidèle à ses principes et refusera le marché consistant à lui accorder la liberté contre un renoncement à la vie politique. Mais toujours au nom de cet attachement à l'amitié, il n'hésitera pas à sa sortie de prison à tendre la main à son geôlier et à lui offrir son pardon. Il ne connaissait ni l'amertume ni la vengeance et jamais, jusqu'à la fin de sa vie, il n'accabla Senghor ni ne renia les années de braise qu'ils avaient passées côte à côte, quelquefois au grand dam de ses amis, ou à tenter de bâtir une nation et à éveiller la conscience populaire.
Au soir de sa vie, il sut résister au naufrage que de Gaulle avait prédit aux vieillards, par la parole, par l'écrit, par le souffle qui le tenait en vie. Il restera toujours le "Maodo", le "Grand", inébranlable, entier, plein de sève nourricière, de rêves et de projets...
Comment expliquer l’immense foule, dont beaucoup de jeunes, qui l'a accompagné jusqu’à sa dernière demeure, alors que depuis plus de 45 ans il n'exerçait plus aucune fonction publique ? En revanche le président de la République, Abdoulaye Wade n’assista pas à ses obsèques et le gouvernement ne prit aucune mesure pour l’honorer. Il y a des absences qui sont des fautes politiques et cellesci viennent d’être, partiellement, réparées.
Avec Mamadou Dia, nous aurions été sans doute contraints à l'effort et au sacrifice, mais nous aurions été guéris de nos maux que sont l'indiscipline, le laisser aller, la tortuosité...Il n'a été président du Conseil, donc véritable chef de l'Exécutif du Sénégal indépendant, que pendant moins de deux ans, mais il a laissé dans nos cœurs et dans notre histoire plus de traces que tous ceux qui à ce jour ont exercé les plus hautes responsabilités dans notre pays. Certains veulent durer, lui il restera...
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 7 AVRIL 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, WiwSport
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, WiwSport