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20 mai 2025
CINQ MILLIARDS DE COLÈRE ET DE RÉPROBATION
L'indemnisation annoncée de 5 milliards de FCFA aux 1 875 victimes, identifiées jusque-là, des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 suscite un tollé
L'indemnisation annoncée de 5 milliards de FCFA aux 1 875 victimes, identifiées jusque-là, des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 suscite un tollé. Déjà, la transparence dans le traitement des dossiers a été remise en cause. Face à l'écho, la société civile demande un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable.
Ça crie haro sur le baudet ! Déjà que le traitement des dossiers en vue de l'indemnisation des victimes des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 vient de démarrer, une folle polémique enfle. Sur les réseaux sociaux, des proches du régime actuel se crêpent les chignons. Sur sa page Facebook, Mamadou Diop Seck, qui se définit comme ex détenu politique, a dit avoir appris le début des traitements des dossiers comme tous les Sénégalais avec le ministre des Finances, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi de finances rectificative.
“Je n'étais pas au courant que les opérations pour les indemnisations avaient débuté. Je l'ai appris par le biais du ministre des Finances. Je demande aux responsables de clarifier les choses. On doit pouvoir savoir qui en a bénéficié et sur quel critère ? L'indemnisation des victimes doit se faire dans la transparence. Nous avons fait 9 mois de prison à cause de notre opposition contre le régime de Macky Sall. Et en prison, nous avons été victimes de maladie. Donc, on n'acceptera pas qu'une commission mise en place pour indemniser les victimes se fasse dans des conditions sombres”, a-t-il déclaré dans une vidéo disponible sur sa page Facebook, jusqu'à hier dans la nuit.
Dans un live, Assane Fall, plus connu sous le nom d’Azura Fall, a fait savoir qu'il a été contacté par Diop, sans plus donner d'informations sur l'identité, au sujet de l'indemnisation des victimes des manifestations préélectorales. “ Diop m'a appelé pour me demander si j'ai été indemnisé. Je lui ai dit que je suis allé rencontrer d'autres victimes qui ne peuvent pas se lever de leurs lits. C'est pourquoi je vous demande d'arrêter ce débat malsain. Ousmane Sonko sait ce qu'il faut faire et il le fera. Cela ne vaut pas la peine de s'acharner sur Maïmouna Dièye”, a-t-il déclaré pour décharger celui dont il se dit être proche.
Sous le même registre, Azoura Fall tonne : “ Maimouna Dièye n'est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire dont on veut lui faire porter le chapeau. Si la polémique a connu toute cette ampleur, c'est à cause de Mollah Morgun qui met du feu sur l'huile. Je vous demande d'arrêter de filer des informations à Mollah Morgun pour qu'il attaque les ministres”
Comme cela ne suffisait pas, il s'est livré à une série de déballages accusant même Mollah Morgun d'avoir simulé une attaque de la maison de son père lors des manifestations. “ Qui a brûlé la maison de ton père ? C'est toi qui a payé des jeunes pour qu’ils mettent du feu sur la maison de ton père pour faire porter le chapeau à l'Apr”, a-t-il déclaré dans sa vidéo.
Dans un live de plus d'une heure, le rappeur membre du groupe Keur Gui qui se fait appeler lanceur d'alerte, Mollah Morgun, s'est étonné d'un système de partage de deniers publics en catimini aux antipodes de la bonne gouvernance. “J'ai été contacté par Diop Taïf qui m'a fait savoir que de l'argent a été dégagé et quelques patriotes se sont partagés les fonds en catimini. Après mes investigations, il m'a été confirmé que 108 millions ont été alloués à certaines victimes sur la base de la base de la présentation d'un dossier médical complet, d’une pièce d'identité, d’un numéro de téléphone et des éléments de traçabilité. Dégager 108 millions de Fcfa de nos deniers publics pour des gens sans aucune transparence ne rentre pas dans la ligne de conduite du triptyque Jub, Jubal, Jubanti”, clame l'activiste.
PROCESSUS D'INDEMNISATION INCLUSIF, TRANSPARENT ET EQUITABLE
Il a aussi souligné une différence de montants perçus. “ Des gens ont reçu 2 millions pendant que d'autres ont reçu 500 000 FCFA. Quels sont les critères qui ont été utilisés pour la répartition des fonds ? Qu'est-ce qui explique la différence sur les montants ?” s’interroge Mollah Morgan qui n'a pas manqué de mouiller la Direction générale à la Solidarité et à la Protection sociale logée au ministère de la Famille, de la Femme et des Solidarités.
Plus loin, dans un autre post, s'adressant au gouvernement, il a écrit : “ Sortez-nous la liste des bénéficiaires et les sommes reçues ou nous retiendrons que la ministre Maïmouna Dièye et sa bande ont détourné l’argent du contribuable sénégalais et nous doivent des explications plausibles de bonne gouvernance et une bonne gestion des finances publiques. Que justice soit faite au nom de la démocratie et de la transparence ! Le Sénégal avant tout. La patrie avant le parti. JUB JUBAL JUBANTI”.
Réagissant à la polémique, le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a demandé à l’État de travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable. “L'État doit tout mettre en œuvre pour que sa volonté d'indemniser au plus vite les victimes ne soit entachée de controverses et de contestations”, a appelé Seydi Gassama.
LE VISA H-1B DIVISE DANS LE CAMP TRUMP
La question de l'immigration suscite toujours des débats au sein du camp de Donald Trump, président récemment élu.
La question de l'immigration suscite toujours des débats au sein du camp de Donald Trump, président récemment élu. Tandis qu'Elon Musk propose d'élargir le visa H-1B pour attirer des talents étrangers dans des domaines spécialisés, des figures de l'extrême droite, comme Laura Loomer, dénoncent une contradiction avec l'agenda "l'Amérique d'abord".
L’immigration choisie semble être une option séduisante pour une partie du camp de Donald Trump. Au sein du cercle du nouveau président élu des États-Unis, la question de l’immigration reste un sujet clivant, avec des positions variées.
Selon Elon Musk, propriétaire de X et grand soutien de Donald Trump lors de l’élection présidentielle, les frontières américaines sont souvent ouvertes à une certaine élite intellectuelle. Le milliardaire propose ainsi un élargissement du visa H-1B, permettant aux entreprises américaines de recruter les plus grands talents dans des domaines tels que la technologie, l’ingénierie ou la médecine. "Il y a une pénurie grave d’ingénieurs extrêmement talentueux et motivés en Amérique", a-t-il déclaré. Pour rappel, Musk, originaire d’Afrique du Sud, avait lui-même bénéficié de ce type de visa à son arrivée aux États-Unis en 1992.
Toutefois, Laura Loomer, figure controversée de l'extrême droite américaine, critique cette proposition qu’elle considère comme contradictoire avec l’agenda "l’Amérique d’abord" promu par Donald Trump. Ce débat illustre les divisions persistantes au sein du camp du président élu sur la manière d’aborder la question de l’immigration.
HAUTE COUR DE JUSTICE, LES MAGISTRATS ENTRENT EN SCENE…
Après les politiques, les 8 magistrats titulaires et suppléants de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice (CI-HCJ) seront désignés le 8 janvier 2025 lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue dans la salle de réunion de la Cour..
Après les politiques, les 8 magistrats titulaires et suppléants de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice (CI-HCJ) seront désignés le 8 janvier 2025 lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue dans la salle de réunion de la Cour d’appel de Dakar. C’est le secrétaire général de la dite juridiction, El Hadji Ibrahima Seck, qui a lancé l’appel dans une note rendue publique par « Ma revue de presse » et datée du 30 décembre 2024. Seuls les magistrats du siège (hors parquet) sont concernés par les procédures de désignation.
La Commission d’instruction de la HCJ, composée donc de magistrats strictement professionnels, est dirigée par le Premier président de la Cour d’appel de Dakar. Elle est composée de 4 membres titulaires et de 4 membres suppléants. Son président est suppléé en cas de besoin par le Président de la Chambre d’accusation de la même Cour d’appel.
i 28 décembre 2024
Selon l’article premier de la Loi organique relative à la Haute cour de justice, la HCJ comprend le Premier président de la Cour suprême qui en est le président, et 8 juges titulaires. Elle comprend aussi un Président suppléant, en l’occurrence le Président de la Chambre pénale de la Cour suprême ainsi que 8 juges suppléants. Le Président suppléant remplace automatiquement le Président titulaire en cas de nécessité.
« Tout juge titulaire absent ou empêché est remplacé par un suppléant désigné par tirage au sort public parmi les suppléants élus », selon l’article 8 de la Loi organique.
Samed, l’assemblée avait réactivé la Haute cour de justice et élu en son sein les 16 membres dont 8 titulaires qui doivent la composer.
Les députés élus membres titulaires de la HCJ sont Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Amadou Ba n02, Youngar Dione, Rokhy Ndiaye, Mohamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow.
Leurs suppléants sont : Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabé Mbaye et Fatou Sow.
L’ancien DG du FERA à la gendarmerie aujourd’hui
La traque des anciens dignitaires de l’ancien régime a repris après une courte pause. Maintenant que tout le dispositif judiciaire est en place, la machine est déclenchée contre les responsables du régime de Macky dont la gestion est en cause. C’est dans ce sens que Papa Ibrahima Faye, ancien Directeur général du Fonds d'entretien routier autonome (FERA), est convoqué aujourd’hui à la section de recherches de Saint-Louis. Il sera interrogé sur sa gestion dudit fonds. Sans doute d’autres convocations vont tomber dans le cadre de la reddition des comptes.
Désignation des magistrats instructeurs de la Haute Cour de Justice
Restons dans la justice pour dire que ça bouge pour que tous les maillons soient en place. A la suite de la désignation des députés membres de la Haute cour de justice, le secrétaire général de la cour d’Appel de Dakar convoque tous les magistrats du siège de ladite Cour en Assemblée générale extraordinaire, le 08 janvier 2025 à 11 heures à la salle de réunion. Il s’agira de désigner les membres titulaires et suppléants de la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice.
Une fillette de 3 ans périt dans un incendie à Darou Khoudoss
Un incendie d'une rare violence s'est déclaré hier au quartier Santhie Wakhal de Darou Khoudoss, commune du même nom, dans le département de Tivaouane. Selon les témoins, le feu s'est déclaré aux environs de 7 heures alors que beaucoup de membres de la famille étaient déjà partis au travail. Les flammes ont très vite pris en otage la chambre où était la fillette qui a péri dans l'incendie. Malgré les appels de détresse de la maman et le secours des voisins, le feu avait déjà fait beaucoup de dégâts matériels, en plus d'emporter cette vie humaine. Les sapeurs-pompiers de Tivaouane ont ensuite débarqué sur les lieux, tardivement évidemment, vu la distance qui sépare Tivaouane et Mboro et l'état de dégradation de la route départementale. C'est pourquoi les populations de Mboro ont encore posé une vieille doléance, celle de l'installation d'un camp de sapeurs-pompiers. Pour le moment, ce sont les soldats du feu de Tivaouane qui interviennent dans toute la zone, jusqu'à la route des Niayes, mais très souvent, ce n'est que pour constater les dégâts. Le drame d'hier s'est abattu sur le domicile de Pape Cheikh Ndiaye, journalier aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS).
Sit-in des travailleur licenciés de King Fahd Palace
Le député Guy Marius Sagna s’est joint aux travailleurs « arbitrairement licenciés » de l’hôtel King Fahd Palace. Ces derniers étaient en sit-in devant le réceptif hôtelier pour réclamer leur réintégration, la suppression des équivalences du 26 juin 1953 ; deux jours de repos ; respect des accords signés avec le patron ; augmentation des salaires ; révision de la convention collective hôtelière et respect des libertés syndicales.
Le tapissier en flagrant délit de vol
Tapissier de son état et habitant l’Unité 24, A. Faye est actuellement dans les liens de la détention. Il a été déféré par la Police des Parcelles assainies, pour avoir subtilisé le téléphone du commerçant K. Dieng qui priait dans un magasin au marché Dior. Et croyant avoir fait une bonne affaire, le tapissier ne s’imaginait pas que le magasin du commerçant était équipé d’une caméra de surveillance. Après avoir visionné les images, il a vu A. Faye en flagrant délit de vol. Sans tarder, il s’est rendu à la police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le tapissier indélicat A. Faye. Ce dernier qui ne savait pas qu’il était recherché par la police a commis l’imprudence au marché. C’est ainsi qu’après l’avoir l’aperçu, Dieng a crié au voleur. Le tapissier est interpellé et conduit à la police. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour vol.
Macky demeure le président et secrétaire national de l'APR
Le député-maire des Agnam est monté au créneau pour démentir l’information selon laquelle le président Macky Sall s’est déchargé de ses fonctions de Secrétaire national de l'Alliance pour la République (APR). Dans un communiqué de sa cellule de communication, Farba Ngom dit que l’information est erronée. A l’en croire, Macky Sall demeure le président et secrétaire national de l'APR.
Livre : «La jeunesse prend le pouvoir»
Notre confrère de Walfadjri, Mame Birame Wathie, a sorti un livre intitulé : « LA JEUNESSE PREND LE POUVOIR » en faisant allusion à l'avènement du Président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au pouvoir. Le journaliste est revenu sur les méthodes de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall pour éliminer ses opposants. «L'énergie consacrée à démolir sa réputation a été quadruplée pour, à défaut de le rendre aussi lisse qu'un miroir, en faire un présidentiable. La CREI qui l'avait jugé a été décrédibilisée avant d'être supprimée. Son nom réinscrit sur les listes électorales, Wade fils allait mettre un terme à son séjour doré qatarien pour rentrer tranquillement se saisir du pouvoir que Macky Sall lui tendait sur un plateau d'argent. Ce dernier, après avoir annoncé qu'il ne briguerait pas un autre mandat, avait choisi, sans le regarder, Amadou Bå pour défendre les couleurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar éclatée en plusieurs morceaux », écrit notre confrère. Tout comme Yewwi Astion Wi, dit-il, «la principale coalition de l'opposition, qui n'avait pas résisté au dialogue que le leader de l'APR avait improvisé pour acter la division de ses adversaires ». A l’en croire, pour l’ancien chef de l’Etat, Karim Wade pouvait ainsi avec Wallu Sénégal resté uni, s'engouffrer entre ces deux coalitions fissurées et au pire des cas, se qualifier au second tour de la présidentielle qu'il était chargé d'organiser. Et son ancien Premier ministre, Amadou Bå pouvait, autant sinon mieux que lui, entraîner ce qui restait du Parti socialiste et de ses démembrements vers la débâcle/
Livre : «La jeunesse prend le pouvoir» (bis)
Seulement, écrit le journaliste de Walfadjri, « si tout semblait être comme sur des roulettes, c'est que Macky Saill avait fini de poser les derniers actes menant à la liquidation systématique de la principale force de l'opposition, la seule à même de déchirer sa feuille de route maculée de sang ». Mais Ousmane Sonko résista, se montrant plus endurant que persévérant. Ainsi, entraînant toute une jeunesse percevant en lui le symbole de la délivrance, le leader charismatique de Pastef impulsa la Révolution, écrit-il
Projet de transfert d'eau douce vers Touba
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a signé, hier à Diamniadio, le mandat d'exécution par lequel l'État confie à la Sones la réalisation du projet de transfert d'eau douce vers Touba en provenance du lac de Guiers. Ainsi la SONES aura comme missions essentielles la structuration et le suivi du grand chantier de l’accès à l’eau potable de la ville Sainte de Touba à partir d’un Transfert depuis le Lac de Guiers. Ce projet constitue une priorité pour le régime de Diomaye qui ambitionne d’assurer un accès durable à l'eau potable pour l'ensemble des habitants de la ville Sainte, tout en modernisant le réseau de distribution.
Indemnisation transparente des victimes des violences politiques
Depuis l’annonce de l'indemnisation des victimes des violences politiques, chacun y met son grain de sel. Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international pense que l'État doit travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable. Pour Seydi Gassama, l'État doit tout mettre en oeuvre pour que sa volonté d'indemniser au plus vite les victimes ne soit pas entachée de controverses et de contestations.
LES LIONS DU BEACH EN MATCH AMICAL FACE AUX EAU A DUBAI
L’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer va livrer deux matchs amicaux face aux Emirats Arabes Unis (EAU) à Dubai, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).
L’équipe nationale du Sénégal de Beach soccer va livrer deux matchs amicaux face aux Emirats Arabes Unis (EAU) à Dubai, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Cette double confrontation est prévue les 8 et 9 janvier à Dubai, indique la FSF dans un communiqué.
Champions d’Afrique en titre, les Lions du Beach soccer préparent la prochaine Coupe du Monde de Beach Soccer »Seychelles 2025 ».
Les protégés de l’entraîneur Ngala Sylla sont en regroupement en régime internat depuis lundi jusqu’ au 3 janvier.
L’équipe nationale de Beach soccer va s’envoler pour Dubai, le 3 janvier. Le retour des Lions à Dakar est prévu le 10 janvier.
2024, UNE ANNEE DE LUTTE EPIQUE ET DE GLOIRE POURLE PASTEF
L’année 2024 restera une année inoubliable pour le Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité
L’année 2024 restera une année inoubliable pour le Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Alors que le chemin vers le Palais semblait être balisé pour Amadou Bâ, le candidat de la mouvance présidentielle (Bby), la libération de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko rend faux les calculs aux échecs. Et rabat les cartes. Les patriotes déroulent alors leur plan d’action tout en s’affirmant dans leur « Projet » comme une force politique incontournable.
2024, une année d’alternance patriotique, de grand choix et de changement, mais également une année riche en retournement de situation. Qui aurait espéré un vent de changement si rapide ? Peut-être personne ! Qui aurait imaginé un Diomaye Faye président de la République, Chef suprême des armées et un Ousmane Sonko Premier ministre et Chef du gouvernement ? Personne, personne ! Même le pastefien le plus fanatique n’aurait jamais vu le duo Diomaye-Sonko en rêve. En effet, la stratégie de la répression systématique de l’opposition a créé un vide qui s’est retourné contre le président Macky Sall. Sans oublier « La doctrine de la force restera à la loi » qui s’est essoufflée face à des sénégalais engagés, déterminés et prêts à mourir pour le changement.
Au départ, une année tendue !
Dans le sillage de la répression des manifestations contre l’arrestation et la condamnation d’Ousmane Sonko, le Pastef est dissout par arrêté du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, le bourreau à tout faire ! Une forfaiture dénoncée parles organisations de défense des droits de l’homme. Vous conviendrez avec nous que le début de l’année 2024 n’a pas été facile pour les partisans d’Ousmane Sonko. Il est marqué par le prolongement de la crise politique de 2023 sur fond de barbarie d’Etat. Résultats des courses sanguinaires : Un Pastef presque décapité. Les militants les plus engagés sont embastillés ou condamnés à…mort. Privé de son leader Ousmane Sonko et de son lieutenant Bassirou Diomaye Diakhar Faye emprisonnés, le Pastef devient un mouvement apatride, convoité par les autres candidats en lice pour la magistrature suprême, notamment Khalifa Sall et Malick Gackou. Malgré tous les soubresauts, les patriotes intensifient leurs activités, en dépit de l’interdiction officielle de ses manifestations. Un esprit de résilience qui consolide le parti comme la seule alternative au régime de Macky Sall.
Face à un avenir incertain et des obstacles qui se multiplient, le Pastef renforce les mouvements de la société civile engagés dans la lutte contre la troisième candidature de Macky Sall. Les patriotes n’hésitent pas à gonfler les rangs de certains meetings. La présence médiatique est également renforcée. Le slogan est simple : déconstruire juridiquement les arguments des partisans de Bby qui légitimisent la troisième candidature du président Macky Sall. Tous les arguments sont bons pour maintenir la présence des patriotes. Le Pastef soutient les mouvements sociaux inspirés par ses idéaux. Les réseaux sociaux sont utilisés comme un levier principal pour mobiliser et sensibiliser l’opinion.
Diomaye, le choix gagnant!
Alors que l’Etat-major du Pastef est orphelin d’Ousmane Sonko, les patriotes sont obligés de recourir à une autre alternative. Plusieurs candidats sont parrainés avec comme objectif de sauver le Projet. C’est Bassirou Diomaye Faye, le lieutenant fidèle de Sonko qui sera plébiscité. Le Pastef mute en coalition Diomaye 2024. La formation devient la nouvelle attractivité. Elle se positionne comme une force incontournable. Plusieurs formations politiques rejoignent la coalition, notamment des ténors de l’opposition comme Abdourahmane Diouf, Moustapha Guirassy, Aida Mbodj, pour ne citer que ceux-là. Les élections sont repoussées, les critiques fusent de partout. La cause est inconnue. Il est fort probable que le Conseil constitutionnel ait faussé les plans du président Macky Sall qui consistait à épurer tous les candidats proches de Sonko. Mais, il est contraint de revenir sur sa décision face à une opinion internationale mobilisée. Ousmane Sonko et Diomaye sont libérés le 15 mars 2024. Sur quelle base ? Quels sont les accords passés avec Macky au prix du sacrifice de la candidature d’Amadou Bâ ? Pour l’instant, on n’en sait absolument rien. Les patriotes se réorganisent pour affiner le Projet. Un programme ambitieux centré sur des principes de bonne gouvernance, de justice sociale, de lutte contre la corruption et d’éthique est mis sur pied. Les sénégalais sont séduits par ce discours de rupture. Là où Diomaye et Sonko passent, les foulent se massifient. Ils n’en restent pas là, les deux hommes proposent une refonte des institutions et annoncent la reddition des comptes. L’opposant sénégalais Bassirou Diomaye Faye remporte largement au premier tour la présidentielle du 24 mars avec 54,28% des voix, loin devant le candidat du pouvoir, Amadou Ba (35,79%), selon les résultats définitifs proclamés parle Conseil constitutionnel.
Une victoire éclatante aux législative
Le triomphe du Pastef, lors des récentes élections législatives, marque un tournant décisif dans le paysage politique sénégalais. Avec une majorité confortable de 132 députés, ce succès témoigne de la force stratégique du parti et d’un large soutien populaire. Cette victoire, fruit d’une campagne intense et bien orchestrée, illustre l’adhésion massive des électeurs aux idéaux et propositions des Patriotes. De fait, cette domination écrasante redéfinit les rapports de force politiques du pays.
Sous la direction d’Ousmane Sonko, le Pastef a su s’imposer comme la formation politique incontournable de ces législatives. En s’appuyant sur des campagnes de proximité et une stratégie numérique audacieuse, notamment via les réseaux sociaux, le parti a réussi à mobiliser efficacement la jeunesse, souvent laissée de côté par les méthodes traditionnelles. Cet engagement sur le terrain, associé à une communication claire et accessible, a permis d’établir un lien direct avec les électeurs, renforçant ainsi la popularité du parti, particulièrement dans les grands centres urbains comme Dakar, Thiès, Mbour et Touba. Ces régions stratégiques, riches et densément peuplées, jouent un rôle déterminant lors des scrutins nationaux.
Le succès du Pastef ne s’arrête pas aux métropoles. Pour la première fois, des régions traditionnellement fidèles à la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby),telles que Fatick, Linguère et Tambacounda, ont massivement voté pour le parti. Cette percée inédite témoigne de l’attractivité du programme du Pastef, axé sur des thématiques majeures telles que la reddition des comptes, la justice sociale, les réformes économiques et institutionnelles. Ces priorités ont trouvé un écho favorable auprès de nombreuses franges de la population, consolidant l’image d’un parti engagé pour le changement.
Un jalon historique…
Le Pastef a également démontré une capacité remarquable à préserver son capital politique, malgré une baisse générale du taux de participation. Huit mois après les élections présidentielles, le parti reste largement soutenu, ce qui confirme sa solidité et son ancrage durable. La popularité intacte de son programme, couplée à une organisation redoutablement efficace, a permis de transformer les aspirations des citoyens en un véritable raz-de-marée électoral.
350 MILLIONS DANS LA MODERNISATION DE L’ECLAIRAGE PUBLIC EN 2024
La ville de Thiès a lancé un vaste chantier de modernisation de son réseau d’éclairage public devenu vétuste, pour un coût global de 350 millions de FCFA, durant l’année 2024, a appris l’APS du maire Babacar Diop.
La ville de Thiès a lancé un vaste chantier de modernisation de son réseau d’éclairage public devenu vétuste, pour un coût global de 350 millions de FCFA, durant l’année 2024, a appris l’APS du maire Babacar Diop.
‘’Cette phase 3 a pour objectif de moderniser l’éclairage au niveau des avenues principales de Thiès », a relevé l’édile de la Cité du rail.
Selon le maire de Thiès, l’éclairage de la ville était dominé par le réseau ‘’4-4-44’’ datant de plus de 20 ans.
‘’J’ai voulu moderniser ce réseau, pour qu’on bascule, du sodium vers le led, et cela nous a coûté 350 millions de francs’’, a affirmé Babacar Diop.
Cet investissement, dit-il, a permis de moderniser les avenues Jean Colin, Caen, Lat-Dior, Madame Béye, Aïnina Fall, Léopold Sédar Senghor, entre autres.
Jugeant « très appréciable » le niveau d’éclairage actuel de ces avenues, le maire a aussi fait remarquer que la ville s’est, comme l’année dernière, attelée à la décoration publique, à l’occasion des fêtes de Noël et de la Saint Sylvestre, poussant ainsi les Thiessois à sortir.
‘’C’est le seul moment où l’on voit les Thiessois réconciliés avec eux-mêmes, leurs familles, leur propre ville, (et) où les enfants, les jeunes, garçons et filles sortent massivement », ajoute-t-il.
Selon Babacar Diop, voir les Thiessois envahir les places publiques, le réconforte dans sa conviction quant à l’importance de réhabiliter, moderniser, éclairer ces et décorer ces endroits, au profit des populations.
« Aujourd’hui, j’ai vu que des gens quittent Saint-Louis, Dakar, pour venir passer la fête à Thiès, tant mieux », s’est-il réjoui.
LES JOURNEES DE NETTOIEMENT ET LES PHENOMENES CLIMATIQUES EXTREMES PARMI LES FAITS MARQUANTS 2024
Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la première édition de la Journée de nettoiement parmi les faits marquant 2024
Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la première édition de la Journée de nettoiement figurent parmi les faits qui ont retenu l’attention en 2024, une année marquée également par des phénomènes climatiques extrêmes.
Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril a été décidé lors d’une réunion du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, tenue le 24 juillet à New Delhi, la capitale de l’Inde.
Classé en 1981 dans le patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa biodiversité unique et ses écosystèmes exceptionnels, Le parc national du Niokolo-Koba, avait basculé en 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Dans son communiqué rendu public le même jour, le Comité du patrimoine de l’UNESCO a reconnu ‘’les efforts encourageants’’ déployés par le Sénégal pour améliorer l’état de conservation de ce site naturel.
Il a salué ainsi ‘’les résultats obtenus par le Sénégal et son engagement formel de repenser le développement et l’exploitation de cette aire protégée’’.
Le parc national d’une superficie de 913 000 ha était confronté ces dernières années à une série de menaces portant, entre autres, sur la diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines.
Cette situation avait fini de remettre en cause sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le comité du patrimoine mondial à l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial en péril.
La liste du patrimoine mondial en péril vise à informer des menaces pesant sur les valeurs mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial et à mobiliser la communauté internationale pour sa préservation. Elle ouvre droit à un appui technique et financier renforcé de l’UNESCO.
Ce retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l’Unesco permet la relance du tourisme et la diplomatie environnementale, redonne une nouvelle dimension à la gestion de cette aire protégée et un accès aux financements, avait déclaré le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom à l’APS.
Lancement de la journée nationale »sétal sunu réew »
Au-delà de la conservation de la biodiversité, l’année 2024 est marquée aussi par le lancement de la première édition mensuelle de la Journée nationale de nettoiement ‘’séétal sunu réw) une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye visant à engager activement les communautés aux cotés des structures de l’Etat dans la gestion et la préservation du cadre de vie
La première édition a été présidée par le président de la République, le 1er juin 2024 à Thiaroye Gare.
Concernant le changement climatique au Sénégal, des événements extrêmes ont été enregistrés, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de météorologie (ANACIM).
En mars, des houles gigantesques ont frappé les côtes sénégalaises, atteignant jusqu’à 3,5 mètres de hauteur.
Des températures record dépassant les 45°C ont été atteintes au nord-est et centre du pays en avril
Au cours de l’hivernage 2024, une pause pluviométrique a été notée dans les régions de Matam, Saint Louis, Louga, Diourbel et Thiès en fin juillet et une bonne partie du mois d’août.
Cependant en septembre, des pluies torrentielles ont causé des inondations dans plusieurs régions du Sénégal, causant particulièrement des dégâts considérables au sud du Sénégal à l’ile de Diogué où 189.3 mm ont été enregistrés et 181.5 mm à Guinguinéo.
Dans la ville sainte de Touba, la situation a été particulièrement critique avec un cumul de 140,1 mm enregistré les 16 et 17 septembre 2024. Les fortes précipitations ont provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments et faisant des victimes.
Et enfin en décembre, des pluies hors saison accompagnées d’une vague de fraicheur ont été relevées dans plusieurs régions du pays.
Chacun de ces phénomènes a eu des impacts considérables sur la population, les écosystèmes ainsi que sur le cadre de vie.
2024, l’année certainement la plus chaude jamais enregistrée, selon l’OMM
L’année 2024 devrait être la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, couronnant une décennie de chaleur sans précédent alimentée par les activités humaines, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle relève que les effets du changement climatique se sont fait sentir dans le monde entier au cours de cette année,
‘’Les effets du changement climatique se sont fait sentir partout dans le monde en 2024, avec des répercussions en cascade sur les communautés, les économies et l’environnement, depuis les sommets des montagnes jusqu’aux profondeurs des océans. La planète a ainsi assisté à des records de précipitations et d’inondations, ainsi qu’à de terribles pertes en vies humaines dans de nombreux pays’’, rapporte une étude publiée lundi sur le site d’ONU-INFO.
Tout au long de l’année 2024, une série de rapports des Nations unies ont mis en évidence la rapidité du changement climatique et ses incidences considérables sur tous les aspects du développement durable, ajoute le document.
LA RETROSPECTIVE DE L’ANNEE 2024 ET LA HAUSSE DES REVENUS DU SECTEUR MINIER AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce mardi font la rétrospective de l’année 2024 marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat et la hausse des revenus du secteur minier
La rétrospective de l’année 2024 marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat et la hausse des revenus du secteur minier sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’2024, l’année du basculement’’, selon Sud Quotidien. ‘’2024 a été une année particulièrement marquée au Sénégal sur le plan politique. Du premier report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky à la tenue des premières législatives anticipées de l’histoire du Sénégal, en passant par la position ferme du Conseil constitutionnel sur cette question et les tergiversations de l’Assemblée nationale, le Sénégal a frôlé de justesse le chaos’’, relève Sud.
Le journal revient également sur le ‘’parcours atypique’’ de Bassirou Diomaye Faye, élu président de la République le 24 mars 2024. ‘’Le parcours atypique de l’actuel chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui est passé en 11 jours d’intervalle d’un statut de prisonnier à celui de président de la République fait également partie des faits saillants qui ont marqué l’actualité politique de l’année 2024’’, estime la publication.
L’As parle d’une ‘’année de toutes les émotions’’. ‘’En 2024, le Sénégal a dansé au bord de l’abîme. Toutes les Forces vives de la Nation étaient sur le qui-vive, sachant manifestement que la moindre inattention pouvait être fatale à ce pays, fragilisé par des batailles politiques. 2024 a été épuisante à tous points de vue. Entre le report de l’élection présidentielle, les protestations incessantes qui ont suivi cette décision inédite et impopulaire de Macky Sall, les libérations des détenus politiques, l’élection sans équivoque à la magistrature suprême de Bassirou Diomaye Faye avec la bénédiction du célèbre leader du Pastef Ousmane Sonko, le pays est passé par toutes les émotions’’, écrit le journal.
‘’2024, une année avec Faye !’’, s’exclame Le Quotidien, notant qu’au soir du 24 mars 2014, ‘’Bassirou Diomaye Faye entre dans l’histoire en devenant le 5 ème Président du Sénégal. A 44 ans, il atteint le sommet de la hiérarchie de la République au bout d’un processus électoral chaotique et tendu. Après un report Jusqu’au 15 décembre par Macky Sall, la Présidentielle se tient le 14 mars à la suite d’un bras de fer avec le Conseil constitutionnel, qui avait fixé la date au 31 mars avant de s’aligner sur la date choisie par le Président sortant. C’est l’épilogue d’un imbroglio politico-judiciaire. Et le couronnement de BDF, élu au premier tour avec 54% des suffrages, qui ouvre une nouvelle ère dans ce pays’’.
Et ce 31 décembre, L’Observateur signale que le Président Bassirou Diomaye Faye ‘’s’apprête à gravir l’un des moments symboliques de son mandat : son premier discours de fin d’année à la Nation’’.
‘’Cette cérémonie, ancrée dans l’imaginaire collectif, est bien plus qu’un simple rituel républicain : il est une tribune où se cristallisent les attentes, les espoirs et les critiques des différentes couches de la population. Cette édition de 2024 s’annonce d’autant plus singulière qu’elle s’inscrit dans un contexte où la parole présidentielle doit rivaliser d’ingéniosité pour éviter les écarts de redondance. Quelques jours plus tôt, le 27 décembre, le Premier ministre Ousmane Sonko avait dévoilé devant l’Assemblée nationale les grandes orientations de la politique gouvernementale à travers la traditionnelle Déclaration de politique générale (Dpg). Un exercice qui, en théorie, devait avoir lieu dans les trois mois suivant sa nomination en juillet, mais qui, avec ce retard, s’est finalement tenu dans une ambiance marquée par des débats marathon en hémicycle’’, écrit L’Obs.
‘‘La poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères »
Le même journal souligne que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie) a rendu public, lundi, son rapport 2023. ‘’Le document révèle un accroissement de la contribution du secteur extractif dans l’économie. Pour 2023, le total des revenus générés par le secteur s’élève à 380,03 mil- liards contre 277,36 milliards FCFA en 2022, soit une augmentation de 102, 67 milliards FCfa’’, rapporte L’Observateur.
‘’380,03 milliards F CFA. C’est le montant total des recettes versées par les compagnies du secteur extractif pour le compte de l’année 2023. L’information a été donnée par la présidente du Comité national ITIE, lors de la présentation de son onzième rapport annuel’’, écrit EnQuête.
Selon Le Soleil, ‘’le secteur a bonne mine’’. ‘’Le redressement fiscal de trois entreprises, l’impôt sur les sociétés ou encore les dividendes versés à l’État expliquent l’augmentation des revenus dans le secteur extractif qui, au cours de l’année 2023, a atteint 380,03 milliards de FCfa, soit une hausse de 102,67 de milliards par rapport à l’exercice 2022. C’est ce que révèle le rapport 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), rendu public hier au cours d’une conférence de presse’’, écrit le journal.
»Le total des revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2023 s’élève à 380,03 mil- liards de francs Cfa y compris les paiements sociaux et environnementaux, dont 346,19 milliards francs affectés au budget de l’Etat. Une misère. Car, ce montant correspond à moins de 2 % du Pib et 8 % des recettes de l’Etat’’, indique WalfQuotidien.
Et le journal d’ajouter: »Autant dire la poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères ».
LE PARCOURS ATYPIQUE DE DIOMAYE FAYE
Le parcours atypique de l’actuel chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui est passé en 11 jours d’intervalle d’un statut de prisonnier à celui de président de la République fait également partie des faits saillants qui ont marqué l’actualité politique de
Le parcours atypique de l’actuel chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui est passé en 11 jours d’intervalle d’un statut de prisonnier à celui de président de la République fait également partie des faits saillants qui ont marqué l’actualité politique de l’année 2024.
Secrétaire général et n°2 du parti Pastef, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de son identité complète à l’état civil, avait été interpellé et placé en garde à vue dans la soirée du 14 avril 2023. Présenté au Procureur de la République le 18 avril, il a été finalement placé sous mandat de dépôt pour « actes de nature à compromettre la paix publique », « outrage à magistrat » et « diffamation à l’encontre d’un corps constitué », à la suite de la publication d’un post sur les réseaux sociaux où il critiquait le comportement de certains magistrats.
Après six mois de détention préventive sans procès, Bassirou Diomaye Faye qui s’attendait à une libération conditionnelle a vu son dossier corsé par l’ancien doyen des juges, Maham Diallo à la suite à un réquisitoire supplétif du procureur de la République d’alors, Abdou Karim Diop. Cette décision du Parquet avait suscité la réaction de plusieurs défenseurs des Droits humains dont Alioune Tine, président d’Africajom center. « Le durcissement du cas de Bassirou Diomaye Faye est une surprise pour tout le monde, tant il prend le contrepied des attentes de l’opinion sénégalaise. Tout le monde s’attendait à la libération de Bassirou Diomaye Faye car son arrestation après son post sur Facebook a peu convaincu », avait-il décrié sur ses plateformes numériques. Il faut dire que cette incompréhension est liée au fait que Diomaye Faye était déjà en prison depuis plusieurs mois au moment de l’arrestation de Sonko. Toutefois, malgré cette tournure des choses, Ousmane Sonko qui semble être convaincu que les autorités d’alors feront tout pour l’écarter dans la course à la présidentielle, a décidé de faire de son codétenu de la prison du Cap manuel son plan B à sa candidature à côté d’autres responsables dont l’actuel ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, et Abib Sy qu’il avait également désigné candidats de substitution.
Au moment de la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour cette première élection présidentielle sans le président sortant de l’histoire du Sénégal, Diomaye Faye a été retenu contre toute attente. Cependant, malgré cette validation de sa candidature, il est maintenu par l’ancien régime dans les liens de détention. C’est à la faveur de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi d’amnistie qu’il a finalement été libéré le 14 mars à onze jours de la date du scrutin présidentiel. Le 24 mars, il a été élu dès le premier tour de scrutin à 54%, 5e président de la République à l’âge de 44 ans devenant ainsi non seulement le plus jeune chef d’Etat élu de l’histoire politique du Sénégal mais aussi de l’Afrique. A préciser que l’actuel chef de l’Etat partage ce parcours atypique avec plusieurs de ses camardes de parti dont l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.