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20 mai 2025
POURQUOI L’ÉTHIOPIE EST ENCORE EN 2016 ?
Comme c’est le cas en Arabie saoudite et dans certains autres pays, l’État éthiopien a deux calendriers officiels : le premier est le calendrier grégorien utilisé dans le monde entier et le second est le calendrier éthiopien.
Comme c’est le cas en Arabie saoudite et dans certains autres pays, l’État éthiopien a deux calendriers officiels : le premier est le calendrier grégorien utilisé dans le monde entier et le second est le calendrier éthiopien.
Le calendrier éthiopien est un solaire qui dépend aussi de la naissance du Christ, ainsi que du calendrier grégorien. Le 11 ou le 12 septembre 2025, la population éthiopienne fêtera en effet le début de l’année…2017. Le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique a un « retard » 8 ans sur le reste du monde, donc l’année en cours en Éthiopie est 2016.
Ce décalage ne date pas d’hier. « En Éthiopie, l’année de naissance de Jésus-Christ est décalée de sept ou huit ans par rapport au calendrier grégorien, ou « occidental », introduit par le pape Grégoire XIII en 1582 », explique CNN dans une production.
Selon les experts, l’Église romaine aurait ajusté son calcul en 500 de notre ère, tandis que l’Église orthodoxe éthiopienne a choisi de s’en tenir aux dates anciennes. Nous sommes uniques, confirme Eshetu Getachew, PDG de l’agence de voyages Rotate Ethiopia Tours And Travel : « Nous n’avons jamais été colonisés. Nous avons notre propre calendrier. Nous avons notre propre alphabet et nous avons nos propres traditions culturelles ».
L’année éthiopienne diffère de l’année grégorienne sur plusieurs points. Alors que celle-ci commence le 1er janvier, l’année éthiopienne débute le 11 ou 12 septembre. De plus, les Éthiopiens célèbrent la naissance du Christ, le 7 janvier, au lieu du 25 décembre comme dans le calendrier grégorien.
Ce jour est férié dans toutes les régions du pays et rappelle la manière dont Noël était déterminé dans l’ancien calendrier julien, avant l’adoption de la correction grégorienne. Comme dans le calendrier grégorien, l’année bissextile a lieu tous les 4 ans dans le calendrier éthiopien, qui comporte 13 mois. Enfin, le dernier mois compte 6 jours en année bissextile et 5 jours en année ordinaire.
Le calendrier éthiopien, qui est basé sur le Soleil est utilisé par l’État éthiopien dans toutes les affaires officielles en plus d’être un calendrier religieux. En Éthiopie, qui utilise également un système horaire différent, la journée commence à 06h00 et non à 00h00. Alors qu’une journée se compose de deux parties différentes de 12 heures, le premier fuseau horaire commence à 06h00 et le second à 18h00.
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ABDOU DIAW FAIT LE BILAN DE L’ANNÉE 2024
Dette publique, impacts de la rupture des accords de pêche avec l’Union européenne, exploitation des hydrocarbures…, le journaliste revient sur les grands bouleversements économiques durant l’année.
Situation économique du pays, dette publique, impacts de la rupture des accords de pêche avec l’Union européenne, le pétrole…, le journaliste économique Dr Abdou Diaw, revient sur les grands bouleversements économiques durant l’année 2024.
Il ne manque pas de revenir sur les points d’attention pour 2025. Rétro Économique sur Soleil Digital, c’est maintenant !
UN PLAIDOYER POUR LA DECENTRALISATION DES POLITIQUES
L’ouvrage, de Cheikh Oumar Sy Djamil, intitulé «A l'ombre du bénteñe: naissance d'une passion pour la ville», a été présenté au public.
L’ouvrage, de Cheikh Oumar Sy Djamil, intitulé «A l'ombre du bénteñe: naissance d'une passion pour la ville», a été présenté au public. Ce livre retrace le vécu de l’auteur, un responsable administratif et financier, dans la commune de Gueule tapée-Fass-Colobane.il prône une citoyenneté responsable ainsi que la nationalisation des politiques territoriales.
A l’occasion de la cérémonie de dédicace, l’auteur indique qu’il a retracé son parcours dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane. Il a également parlé de Seydi Djamil qui estle fils aîné de Serigne Babacar Sy qui, dit-il, n’est pas connu du grand public comme Serigne Mansour Sy (Borom Daara J) et Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy (Al Maktoum), alors que c’est lui, le frère aîné, qui a vécu pendant plus de 40 ans à Dakar et son dernier est resté à Fass.
L’auteur plaide, en outre, pour la délocalisation des moyens de l’État pour donner plus d’autonomie aux collectivités. C’est, à son avis, le seul moyen de développer les terroirs. L’ouvrage retrace, au fil des 165 pages, l’évolution de cet espace, Gueule Tapée-Fass-Colobane. Il s’est agi aussi de décliner, dans les sept chapitres, les ambitions par rapport à la localité située au cœur de la capitale et qui paradoxalement «manque de presque tout». «On ne peut pas comprendre que cet espace situé entre le Plateau, la Médina et Point E, lorsqu’il y a des inondations, que ce quartier qui est bordé par deux canaux, canal 4 et canal Gueule Tapée, qu’il y ait des inondations urbaines et des femmes restent pendant 15 jours dans leurs chambres pour faire la cuisine sur des lits.... Ça existe à Fass, il faut y remédier», lance l’auteur. La commune est, ajouta-t-il, dans la ceinture scolaire la plus développée du pays, avec les lycées Kennedy, Delafosse, Blaise Diagne, Jean De La Fontaine... en plus de 13 écoles primaires, les universités. Paradoxalement, il y a un très grand taux de rupture scolaire dans la commune, les enfants ne vont pas à l’école et c’est dramatique, déplore Cheikh Oumar Sy Djamil. «Quand vous circulez dans les rues le matin, les enfants traînent alors qu’il y a des infrastructures qui devaient faire de ce quartier le quartier latin de la capitale», ditil. Tous ces paradoxes, sur le plan politique, sont listés dans l’ouvrage. La commune, haut lieu de toutes les manifestations politiques, est, de l’avis de l’auteur, oubliée lorsque les politiques accèdent au pouvoir. Le livre fait ainsi une évaluation de chaque domaine, sport, culture, éducation, santé, cadre de vie, emploi des jeunes et des femmes, sécurité. Ce, avant d’élaborer un programme estimé à «20 milliards» et qui sera présenté aux populations pour qu’elles l’adoptent et en fassent un programme de société.
L’auteur pense que le digital n’est pas en mesure de supplanter le livre physique. Le titre de l’ouvrage est, dit-il, inspiré par le Bénteñe qui trône à Fass de Lorme, qui est le symbole de tout le quartier. Quant à la naissance d’une passion pour la ville, c’est dit-il, un clin d’œil aux projets pour la localité, discutés sous l’arbre centenaire. D’autant qu’il croit à la nationalisation des politiques territoriales. Il serait bien, prône l’auteur, qu’il y ait une réforme budgétaire à l’endroit des collectivités. «À l'ombre du bénteñe: naissance d'une passion pour la ville est un tour d'horizon détaillé de l'histoire politique du Sénégal indépendant, en choisissant une commune de Dakar, celle de Gueule Tapée-Fass-Colobane, comme observatoire et laboratoire. Récit de vie d'une famille dont le parrain s'écarte de tout engagement politique alors que les enfants s'y lancent, le livre de Cheikh Oumar Sy Djamil est aussi un manifeste pour une citoyenneté active pour alimenter et soutenir les institutions locales. C'est aussi un plaidoyer pour une citoyenneté responsable qui décline droits et devoirs solidairement, y compris de s'acquitter de ses impôts», a résumé la quatrième de couverture.
SONKO A MONTRE DE L'AMBITION, DE LA FOI ET DU VOLONTARISME
Alioune Tine encense le premier ministre après sa Dpg «réussie» devant le parlement
Le premier ministre a mené de main de maître sa déclaration de politique générale (DpG) vendredi dernier devant les députés nouvellement installés de la 15e législature. un exercice à travers lequel Ousmane Sonko a dévoilé sa posture d’homme d’Etat capable d’assumer une rupture paradigmatique avec les régimes précédents. Le fondateur du think tank Afrikajom Center, Alioune Tine, estime d’ailleurs que le leader des patriotes a montré de l’ambition, de la foi et du volontarisme.
La prestation de Ousmane Sonko à l'hémicycle, vendredi dernier, à l’occasion de sa déclaration de politique générale (DPG), a séduit plus d’un. Parmi ceux-là, on peut relever l’une des principales figures de la société civile sénégalaise en l'occurrence Alioune Tine. Dans une note parvenue à “L’AS”, le fondateur d’Afrikajom Center a soutenu que cet événement politique était très attendu et le principal acteur en l'occurrence Ousmane Sonko en était vraiment conscient. Et cela se voyait, dit-il, par sa mise et sa mise en scène de soi: “tout de blanc vêtu, grand boubou blanc et bonnet blanc.”
Mieux, Alioune Tine indique que le Premier ministre avait une attitude d’humilité et de respect qui a contribué à créer un moment de gravité, de sérieux et de sérénité des interactions sociales et des débats à l'intérieur du Parlement. Selon lui, les députés toutes tendances et toutes sensibilités confondues ont assuré leur fonction avec succès. Et que cela n’avait rien à voir avec le désordre et l'anarchie qui régnaient et qui discréditent les précédentes législatures. Si cette tendance se poursuit, dit-il, on peut dire que c'est l'amorce d'une rupture à l'intérieur du Parlement.
Toujours, selon Monsieur Tine, la DPG a manifesté une grande ambition pour le développement du pays, pour un changement structurel et systémique à tout point de vue: “la transparence dans la gestion des affaires et des finances publiques, la lutte contre l'impunité avec le projet d'abrogation de la loi d'amnistie, la rupture avec l'Etat partisan, la fermeture de toutes les bases militaires, l’application de la réciprocité en matière de visa, la modernisation de l'administration avec le numérique”.
Ce qui rassure le plus le droit de l’hommiste, c'est la conscience que Sonko a des nouveaux paradigmes économiques contemporains avec les Nouvelles Technologies du numérique, des Big Data et de l'intelligence artificielle.“On est en train de basculer dans une nouvelle économie de la connaissance, l'ère de la cognification. Ce n'est plus le pétrole et les ressources minérales qui mènent le monde”, a expliqué l’ancien Secrétaire général de la RADDHO qui souligne dans la foulée que Sonko a montré de l'ambition, de la foi et du volontarisme.“Il est dans l'état d'esprit de Yes we can. À mon avis, s'il réalise 50% du PROJET en 5 ans, ce sera déjà un succès”, souligne-t-il.
En définitive, Alioune Tine a félicité Ousmane Sonko en lui demandant de continuer la mise en scène de l'image de la force tranquille : “agir en homme de paix, un homme qui rassemble et qui réconcilie le peuple sénégalais. Pour que tous se réapproprient avec succès le PROJET de rupture systémique, de développement endogène et souverain”.
CES DEFIS QUI FREINENT L’AFRIQUE DE L’OUEST
Menaces sécuritaires, terrorisme, migration, coup d’etat constitutionnel, L'Afrique, et en particulier l'Afrique de l'Ouest, se trouve à la croisée des chemins dans un contexte de bouleversements géostratégiques mondiaux.
Les résultats de l’audit diligenté par le conseil d’administration ont été présentés à l’assemblée générale du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscoa) qui s’est tenue hier, à Dakar. Cet audit fait suite à la récente crise qui a secoué l’institution. Elle s’est penchée aussi sur les défis de l'Afrique de l'Ouest.
L'Afrique, et en particulier l'Afrique de l'Ouest, se trouve à la croisée des chemins dans un contexte de bouleversements géostratégiques mondiaux. L'Afrique de l'Ouest est confrontée à une multitude de défis. Les principales préoccupations sont les suivantes : les menaces sécuritaires, le terrorisme, l'insurrection et la piraterie qui menacent la stabilité régionale, en particulier au SAHEL et dans le Golfe de Guinée, l’instabilité économique, la dépendance aux matières premières, la diversification économique limitée et la vulnérabilité aux fluctuations des marchés mondiaux qui entravent la croissance, le changement climatique avec la hausse des températures, les sécheresses et les inondations qui aggravent l'insécurité alimentaire, les déplacements et les conflits. Selon le directeur exécutif de Foscoa, Komlan Messi, l'espace civique est extrêmement restreint aujourd'hui dans plusieurs pays. «L’espace civique que nous vivons au Sénégal n'est pas le même dans tous les pays. Et donc le FOSCAO, comme organisation régionale, doit prendre ses responsabilités pour faire des plaidoyers, pour que l'espace civique soit bien protégé», souligne-t-il. M. Messi affirme que certains pays font face à des coups d'État constitutionnels et la société civile doit se lever pour mettre fin à ces pratiques qui sont des changements constitutionnels imposés aux différents pays. «La FOSCAO est là pour pouvoir faire en sorte que la voix des citoyens soit bien écoutée», soutient-il. Il promet qu’ils vont continuer les plaidoyers pour qu'on ait une Cedeao des peuples «et qu'on ait un espace qui soit libre de circulation. Donc, le FOSCAO est là pour défendre les gens qui sont en position de vulnérabilité et de faire en sorte que la société civile soit la plus vigoureuse possible».
Par ailleurs, l’assemblée n’a pas occulté la crise au sein de le Foscoa. «Elle a été artificiellement créée en avril 2022 par des personnes qui n’ont pas voulu partir parce qu'elles étaient élues en 2016 pour deux ans. Nous organisions en ce moment une assemblée générale et ils ont créé une crise artificielle pour accuser ma gestion, pour dire qu'il y avait eu des malversations. Donc, l'audit d'aujourd'hui vient éclaircir tous ces points-là, pour dire qu'il n'y a pas eu de malversations, que la gestion était parfaite, les projets étaient bien gérés, et donc c'était sur la base de ces allégations, de fausses allégations, qu'ils ont créé une crise vraiment artificielle qui a fait reculer l’organisation», a-t-il dit. En effet, le Foscoa dénombre 1 000 organisations membres et constitue le réseau faîtier de la société civile en Afrique de l'Ouest, couvrant 18 domaines thématiques, avec une représentation dans les 15 pays de la CEDEAO.
«ON NE PEUT PAS AVOIR UNE SOCIETE CIVILE TOTALEMENT INFEODEE A L'INSTITUTION…»
Membre du Foscoa, Penda Mbow estime que tel qu'on voit l'évolution des choses en Afrique et surtout au sein de la Cedeao, le moment est venu pour le FOSCAO de prendre plus d'autonomie et d'indépendance par rapport à l'organisation en tant que telle.
Penda Mbow est d’avis que le renouvellement ou le renouveau de la Cedeao passera nécessairement par une société civile dynamique, forte, bien offerte des réalités et capable de peser sur la marche de l'institution et de l'organisation. «On ne peut pas avoir une société civile totalement inféodée à l'institution et vouloir participer à ce que je pourrais considérer comme une véritable révolution de la sous-région», a-t-elle déclaré
Revenant sur la création de l’AES, Penda Mbow se demande s'il est normal que ces États sortent de la Cedeao sans passer par un référendum. «Est-ce que les citoyens de ces trois pays sont aujourd'hui d'accord sur le fait qu'il faut absolument rompre les amarres, faire comme l'Angleterre. Même l'Angleterre pour le Brexit était obligée d'aller vers un référendum. Sans convoquer le Parlement, sans qu'il y ait un véritable débat au Parlement ouest-africain, c'està-dire que les institutions démocratiques ne fonctionnent pas, les chefs décident toujours pour les citoyens. C'est à ça qu'il faut mettre un terme», clame-telle. Elle est d’avis que l’on ne peut pas dire que le Mali, le Burkina Faso, le Niger vont sortir de la Cedeao. «Si demain, par exemple, on instaure ou on change la possibilité d'entraide et de la libre circulation, qui estce qui va en souffrir le plus si ce n'est le citoyen ? Qui va souffrir le plus s'il y a blocus si ce ne sont les citoyens ? S'il y a un problème de circulation ou tout simplement de marchandises dans la région, l'utilisation des médicaments, qui va en souffrir le plus si ce n'est le citoyen ? Donc on ne peut pas prendre, à mon avis, des décisions aussi graves, aussi importantes, sans que le citoyen ne donne son point de vue et dise qu'il est d'accord ou pas d'accord. C'est la raison pour laquelle, à mon avis, la société civile doit s'organiser autrement», déclare-t-elle. A l’en croire, l’un des objectifs primordiaux de cette organisation, c'est conquérir son autonomie. «Comment aller de telle sorte qu'elle se développe et qu'elle puisse influer sur les décisions que vont prendre à la fois nos chefs d'État, à la fois les commissaires. Je pense que le FOSCAO doit être aujourd'hui plus puissant même que les institutions qui structurent l’Assemblée, dit-elle.
COUPE DU SÉNÉGAL, DES CHOCS EN PERSPECTIVE POUR LES 32ème DE FINALE
Deux chocs entre équipes de Ligue 1, le parcours remarquable de l’Académie Darou Salam et des duels inédits entre outsiders annoncent une compétition intense et riche en suspense.
La Fédération sénégalaise de football a organisé, ce lundi, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe du Sénégal de football senior. La cérémonie, tenue au siège de la fédération, a dévoilé des affiches prometteuses qui marqueront ce tour de la compétition.
Parmi les rencontres les plus attendues, deux chocs entre équipes de Ligue 1 retiennent l’attention. L’AS Pikine affrontera l’US Gorée, tandis que Dakar Sacré-Cœur sera opposé à AJEL de Rufisque. Ces confrontations s’annoncent particulièrement disputées et devraient captiver les amateurs de football.
L’Académie Darou Salam, auteur d’un exploit retentissant en éliminant le tenant du titre, Mbour Petite Côte, au tour précédent, se prépare à un nouveau défi face à Génération Foot, l’un des sérieux prétendants à la victoire finale.
Le Jaraaf de Dakar, club le plus titré de la compétition, aura pour adversaire Karack FC, une équipe ambitieuse qui tentera de bousculer la hiérarchie.
Dans d’autres duels à suivre, le leader de la Ligue 2, Essamaye FC de Bignona, croisera le fer avec Guédiawaye FC, tandis que le champion du Sénégal en titre, Teungueth FC, affrontera le DUC dans une rencontre à haut enjeu.
Cette édition de la Coupe du Sénégal promet déjà son lot de surprises et de spectacles. Les amateurs de football sénégalais attendent avec impatience le coup d’envoi de ces 32es de finale, qui marqueront une nouvelle étape dans la quête du prestigieux trophée.
MACKY SALL PREND SES DISTANCES AVEC L’APR
La décision a été confirmée par le principal concerné à la presse. Macky Sall va se contenter d’un rôle honorifique et souhaite se concentrer sur ses activités à l’étranger. L’Apr va organiser un congrès pour acter cette décision.
Macky Sall ne va plus diriger l’Alliance pour la République (Apr). La décision a été confirmée par le principal concerné à la presse. Macky Sall va se contenter d’un rôle honorifique et souhaite se concentrer sur ses activités à l’étranger. L’Apr va organiser un congrès pour acter cette décision.
Macky Sall a-t-il tiré un trait sur la politique ? C’est bien la question que beaucoup d’observateurs se posent, après l’annonce de Confidentiel Dakar. Ainsi, selon la revue, l’ancien président de la République a décidé de geler ses activités au sein de l’Apr. Désormais, quand on parlera de lui, le «désormais ancien leader de l’Apr» sera de mise.
Seulement, la revue ne connaît pas si cette décision est définitive ou temporaire. La seule certitude est que Macky Sall aurait demandé à être déchargé des tâches quotidiennes et va devenir président d’honneur de l’Apr. Une réunion a été même convoquée à cet effet. Un petit comité restreint est chargé de préparer son remplacement. L’option choisie est de mettre en place un secrétariat chargé de conduire les destinées du parti. Ce secrétariat aura à sa tête une personne qui va se charger de coordonner les activités de l’Apr.
Macky Sall, pour sa part, va continuer à dérouler ses activités internationales. En attendant d’y voir plus clair, un congrès est prévu en début 2025 pour acter le retrait de Macky Sall.
C’est avec le parti Alliance pour la République (Apr) qu’il a créé le 1er décembre 2008 que l’ancien président de la République, Macky Sall, est arrivé au pouvoir, le 25 mars 2012, à l’issue d’un scrutin présidentiel qu’il a remporté au second tour devant le chef de l’Etat sortant d’alors, Abdoulaye Wade, avec un taux de plus de 65% des suffrages valablement exprimés. Soutenu par les 13 autres candidats à l’élection présidentielle, Macky Sall s’était ainsi défait de son ancien mentor politique, qui l’avait défenestré de l’Assemblée nationale, par le biais de sa majorité parlementaire d’alors.
Après 12 ans de règne sur le Sénégal, le quatrième Président du pays a quitté ses fonctions le 1er avril, après avoir renoncé à un troisième mandat et conduit un processus électoral plein de rebondissements, du fait de décisions hasardeuses qu’il a eu à prendre.
Depuis son départ du Sénégal, l’ancien Président Macky Sall s’est installé dans la ville marocaine de Marrakech d’où il mène ses activités sur le plan international.
SUR LES TRACES D"ALINE SITOE DIATTA, L’HEROÏNE DE LA RESISTANCE
A Nialou, un petit village paisible de Cabrousse, le souvenir de Aline Sitoé Diatta reste vivace. Là, dans son fief natal, l’histoire de cette figure emblématique de la résistance contre la colonisation continue de se transmettre, de génération en générat
Par Ousmane SOW (Envoyé Spécial) |
Publication 30/12/2024
A Nialou, un petit village paisible de Cabrousse, le souvenir de Aline Sitoé Diatta reste vivace. Là, dans son fief natal, l’histoire de cette figure emblématique de la résistance contre la colonisation continue de se transmettre, de génération en génération.
Lieu historique plus que symbolique, Nialou, ce petit village de Cabrousse, loin des tumultes des grandes villes, des visiteurs ont pris d’assaut les lieux pour découvrir ace lieu chargé d’histoire. Ce voyage touristique s’inscrit dans le cadre du programme Eductour du festival annuel Koom-Koom qui se tient du 16 au 22 décembre 2024 à Ziguinchor. Parfois présentée comme une reine, la prêtresse Aline Sitoé Diatta, née en 1920 à Nialou, est une héroïne de la résistance casamançaise. Surnommée parfois la «Jeanne d’Arc d’Afrique» pour la petite histoire, Aline Sitoé Diatta, à l’instar des filles de la région de Ziguinchor, migre à Dakar à l’âge de 14 ans, où elle travaillait chez les colons. Lamine Diop Sané, président des guides touristiques de la région de Ziguinchor, se fait le narrateur de cette mémoire collective. «Nous sommes à Nialou, le quartier où Aline Sitoé Diatta a grandi avant d’être capturée et déportée à Tombouctou. Elle était la reine-prêtresse de Cabrousse, investie d’une mission divine pour défendre son peuple contre les oppressions coloniales», raconte-t-il. A seulement 14 ans, Aline Sitoé, qui travaillait à Dakar, affirme avoir été appelée par des voix des ancêtres. Elle revient alors en Casamance, déterminée à s’opposer à l’ordre colonial. «Elle a exhorté son peuple à rejeter les activités imposées par les Européens notamment, le paiement des impôts, la culture de l’arachide au détriment du riz et l’enrôlement forcé pour la guerre. Elle prônait également un retour aux traditions, notamment la réhabilitation de l’ancienne semaine diola de six jours», ajoute Lamine Diop Sané.
Un héritage méconnu
Devant la tombe de la fille aînée de Aline Sitoé, Assonelo Diatta, Charles Diatta, responsable de la troupe théâtrale qui porte son nom, revient sur le parcours hors norme de l’héroïne. «L’histoire de Aline Sitoé Diatta, on en parle beaucoup. Mais ce que nous savons, ici à Cabrousse, vient directement de nos parents et grands-parents. Aline Sitoé s’est d’abord mariée ici, avant de divorcer et de partir à Dakar. Elle y a été poursuivie par les esprits des ancêtres qui l’ont appelée à revenir en Casamance pour soutenir son village, Cabrousse, alors en grande difficulté», explique-t-il. Cependant, Charles Diatta déplore une méconnaissance persistante de cette histoire : «A l’école, on apprend des choses sur Aline Sitoé, mais quand on en parle à nos parents, des éléments manquent ou sont flous. Pendant longtemps, nos grands-pères évitaient de parler d’elle, peut-être par peur ou par honte d’avoir laissé son sacrifice leur échapper. Mais aujourd’hui, la jeunesse est passionnée et veut découvrir la vraie histoire.»
Aline Sitoé Diatta fut arrêtée le 8 mai 1943. Trimballée de prison en prison, entre le Sénégal, la Gambie et finalement Tombouctou, au Mali, elle mourut dans des conditions obscures, probablement des suites de tortures et de privations, en 1944.
Aujourd’hui, pour ce jeune artiste-comédien, Charles Diatta, l’héritage de la reine-prêtresse va au-delà du passé colonial. Il représente une opportunité de développement. Malgré son potentiel historique et culturel, Cabrousse reste en marge du développement touristique qui anime la région. «Le tourisme au Cap Skirring bénéficie à une minorité. Nous aimerions que d’autres projets soient créés ici pour soutenir la jeunesse», plaide Charles Diatta
LES VOIX DE NIAYES
Le FRAPP exprime sa consternation face à la visite récente du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à Grande Côte Opérations (GCO), sans prendre en compte les préoccupations des populations des Niayes...
« Le FRAPP exprime sa consternation face à la visite récente du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à Grande Côte Opérations (GCO), sans prendre en compte les préoccupations des populations des Niayes, qui ont pourtant manifesté massivement ce samedi 28 décembre.
Il est inconcevable qu’un ministre se rende sur place pour recueillir uniquement la version de l’entreprise mise en cause, tout en ignorant celle des populations directement touchées par la destruction de leur écosystème. Cette démarche biaisée, guidée par l’entreprise elle-même, soulève de sérieuses questions sur la transparence et l’impartialité de nos autorités face aux enjeux environnementaux et sociaux.
La Constitution sénégalaise consacre le droit de tout citoyen à un environnement sain et la protection des ressources naturelles pour les générations présentes et futures. Ce droit fondamental, inscrit dans notre loi fondamentale, est bafoué lorsque les autorités donnent la priorité aux intérêts d'entreprises au détriment des populations et de l'écosystème.
Le FRAPP appelle le ministre à organiser une rencontre officielle avec les populations des Niayes pour écouter leurs doléances, à mettre en place une gestion réellement souveraine des ressources naturelles en accord avec les droits environnementaux des citoyens et à traduire en actes les engagements du Premier ministre Ousmane Sonko pour un gouvernement proche des populations. De plus, nous exhortons l’Assemblée nationale à jouer pleinement son rôle de représentant du peuple en interpellant le gouvernement sur cette situation et demandant l'arrêt du massacre de l'écosystème de Loumpoul.
Un gouvernement d’actions doit être au service du peuple, et non des intérêts privés. Le FRAPP réaffirme sa solidarité avec les habitants des Niayes et son engagement à lutter contre l’injustice environnementale et sociale. »
LA SONATEL VICTIME D'UNE PIRATERIE
Deux individus ont été arrêtés par la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) à la suite d’une plainte de la Sonatel pour intrusion dans son réseau.
Deux individus ont été arrêtés par la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) à la suite d’une plainte de la Sonatel pour intrusion dans son réseau.
L’un des suspects interpellés est un Djiboutien, renseigne Libération, qui donne la nouvelle ce lundi 30 décembre. «Lors de la perquisition effectuée chez lui, à la Médina, les enquêteurs ont saisi 59 cartes Sim Orange et 3 modem de connexion et 1 modem à puces», signale le journal.
De quoi s’agit-il ? La source rapporte que des individus auraient détourné des Sms de notification reçus par les clients lors d’opérations de réinitialisation de mot de passe ou provenant d’applications telles que Tik Tok, WhatsApp et Linkedin pour les facturer plus bas que le tarif légal. Les malfaiteurs utilisaient des Simbox et passaient par des opérateurs locaux, souligne Libération.
Les messages en question ont été facturés 10 francs Cfa au lieu de 65,565. «Entre mai 2023 et mai 2024, la Sonatel a enregistré ainsi un préjudice de 96 millions 954 mille 646 francs Cfa», renseigne le quotidien d’information.