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19 juin 2025
AUTOPSIE DE LA CONTREPERFORMANCE DU TEUNGUETH FC
Seulement 20 points engrangés en 17 journées de Ligue 1, Teungueth Fc est bien loin des standards auxquels il avait dernièrement habitué ses supporters
A neuf journées de la fin de la Ligue 1, le champion en titre, Teungueth Fc, peine à s’imposer comme lors des deux saisons précédentes. Il est scotché à la 9ème place du classement, avec un total de 20 points engrangés en 17 journées. Le Quotidien surfe entre les départs de cadres enregistrés et la surcharge de fonctions pour le coach Youssouf Dabo, devenu Manager général, pour expliquer la situation.
Seulement 20 points engrangés en 17 journées de Ligue 1, Teungueth Fc est bien loin des standards auxquels il avait dernièrement habitué ses supporters. Pour les trois dernières saisons en effet, le club rufisquois s’est affirmé comme un acteur majeur du football local avec des résultats séduisants. Ça a démarré avec une Coupe du Sénégal remportée en 2019.
Coachés par Souleymane Diallo, le capitaine, Malickou Ndoye, et ses coéquipiers ont dominé Gorée (1 à 0) ce soir-là, marquant l’amorce d’une période faste pour le club rufisquois. Le président, Babacar Ndiaye, ne s’en était jamais caché d’ailleurs pour avoir annoncé, dès l’accession du club en L1, que son objectif était de monter une équipe qui joue les premiers rôles. Youssouf Dabo a ainsi été décroché pour hisser le club encore plus haut. Pour sa première saison sur le banc du Tfc (2019- 2020), les résultats ont été phénoménaux. Un seul revers subi et c’était à la série de penalties devant Jamono de Fatick (L2) en Coupe de la ligue.
En 13 journées de championnat cette année-là, l’équipe a remporté 10 victoires pour 3 matchs nuls concédés. Le championnat avait finalement été arrêté à cette dernière journée de la phase aller sans que le titre de champion, qui revenait de droit au Tfc, ne soit attribué. Le club pouvait toutefois se consoler du choix porté sur lui pour représenter le pays à la Ligue africaine des champions. La saison suivante, elle enchaîne avec une qualification historique en phase de poules de la prestigieuse compétition africaine et un tout premier titre de champion du Sénégal (52 points engrangés).
Malheureusement, la danse au sommet ne va pas durer, au constat des contreperformances en cascade étalées par l’équipe rufisquoise qui pointe à la 9ème place de la Ligue 1. D’où la question que tout le monde se pose : qu’est-ce qui ne marche pas alors cette saison chez le champion en titre ? Départs non comblés de joueurs majeurs Le processus de maturation a atteint son summum lors de la session 2019-2020. Celle qui avait vu l’équipe glaner 33 points sur 39 possibles.
Cette saison interrompue à la fin de la phase aller a aussi consacré les départs de cadres de l’équipe. La paire centrale, Mame Saer Thioune- Sounkar Tamba, et les attaquants Malick Sambou et Jr Bouly Sambou. Ainsi, la secousse s’est fait sentir à l’entame de la saison suivante. L’équipe a été moins incisive, mais s’est pour autant montrée compétitive. L’arrivée de Mamadou Sow et le retour en forme de Malickou Ndoye, pour combler les départs dans l’axe central, et l’arrivée de Pape Ousmane Sakho, parfait acolyte de Jibril Sillah sur le côté gauche, ont permis au Tfc d’imprimer sa marque sur la Ligue 1, avec au finish le titre de champion avec 52 points. Pour la saison en cours, Teungueth Fc a prématurément quitté la Ligue africaine des champions. Pape Ousmane Sakho et Jibril Sillah ont migré respectivement en Tanzanie et au Maroc. De grosses pertes après celles de la saison d’avant, qui se font durement ressentir sur l’animation offensive.
L’équipe se trouve actuellement à une moyenne de 0.9 but par match (16 buts en 17 matchs), contre une moyenne 1.5 but lors de la saison précédente (36 en 24 matchs). La moyenne était de 1.6 pour la saison 2019-2020, avec 22 buts en 13 journées. Les statistiques défensives viennent corroborer la perte de vitesse du club après le départ de joueurs clés. Le champion en titre a en effet encaissé 13 buts pour l’heure, soit une moyenne de 0.7 but par match. C’était 0.4 pour les deux saisons d’avant : 11 encaissés en 2020-21 et 6 pour les 13 matchs de la saison 2019-2020, correspondant à la première du coach Dabo sur le banc.
Le costume de Manager général trop ample pour Youssouf Dabo ?
Une équipe plus séduisante dans le jeu grâce à un renfort de l’effectif, un jeu plus porté vers l’avant .... Entraîneur d’envergure ayant fait ses preuves à Guédiawaye, Mbour Pc et en Equipe nationale avec la petite catégorie, Dabo a incontestablement insufflé du renouveau au Teungueth Fc. Les résultats ont suivi pour ses deux premières années sur le banc. Désormais Manager général, coach Dabo peine à rééditer les coups d’avant, quand il n’occupait que le poste d’entraîneur.
Directeur technique de l’équipe et en charge du Management sportif, Alassane Dia s’est éteint en février 2021 des suites d’une maladie. On se souvient que c’est lui qui était sur le banc lorsque Youssouf Dabo en avait été privé lors des compétitions africaines. Comme quoi, l’expertise était éclatée et le travail fait en collège pour un club qui travaille aussi sur la petite catégorie (l’Académie Teungueth Fc est fonctionnelle). Dabo a été propulsé Manager général en janvier 2021, du fait de l’indisponibilité du directeur technique. Le recrutement de l’effectif pour la saison en cours porte donc son empreinte et pour une première depuis trois ans, le rapport entre départs arrivées est très déséquilibré. A-t-il le background pour le poste bien que son talent de coach soit indiscutable ? Les moyens ont-ils été mis sur la table pour un bon recrutement ?
En tout état de cause, il veut terminer la saison de la meilleure des manières. «Je continue le travail avec l’ambition de terminer la saison le plus haut possible», avait récemment insisté coach Dabo dans un entretien avec l’Aps. «En début de saison, l’objectif était de conserver notre titre et de retourner en Afrique. On ne se décourage pas car rien n’est perdu. La saison se poursuit et on garde les mêmes objectifs qu’en début de saison», a posé dans un entretien avec Record Mountarou Baldé, capitaine de l’équipe.
L’équipe a, malgré les contingences qui la secouent présentement, les capacités pour, à défaut du championnat, remporter la Coupe nationale ou celle de la Ligue. Il faudra, le cas échéant, un déclic et celui-ci pourrait avoir lieu lors de cette 18ème journée, avec la réception de Cneps Excellence (13ème au classement) qui lui avait infligé sa première défaite de la saison.
LA FEDE «COACHE» LE NOUVEAU CUMUL DE TAPHA
Le cumul de Moustapha Gaye, en tant que Dtn et sélectionneur des Lionnes, refait débat. En reconduisant le même schéma, la fédération semble faire de Tapha Gaye un technicien «incontournable et indispensable» du basket sénégalais.
Le cumul de Moustapha Gaye, en tant que Dtn et sélectionneur des Lionnes, refait débat. En reconduisant le même schéma, la fédération semble faire de Tapha Gaye un technicien «incontournable et indispensable» du ¬basket sénégalais. Pourtant, ce ne sont pas les compétences qui manquent…
Le dossier du cumul du Directeur technique national, Moustapha Gaye, refait surface. Alors que la Fédération sénégalaise de basket avait promis de prendre une décision définitive sur ce dossier, au lendemain de l’échec des Lionnes à l’Afrobasket de Yaoundé avec une décevante quatrième place, on semble reprendre les mêmes pratiques, pour une nouvelle aventure.
Face à la presse jeudi, le Dtn a annoncé un stage pour juin prochain, à Dakar, avec 17 jeunes joueuses évoluant à l’étranger. Confirmant ainsi son maintien sur le banc des Lionnes.
«Je remercie le président (Me Babacar Ndiaye) qui me permet de continuer à travailler et à préparer une équipe compétitive pour 2023», ¬¬a-t-il confié en marge de la signature d’un partenariat avec la Lonase. Avant de tenter de rassurer : «Je suis un soldat et je vais foncer dans cet objectif. Il est temps de continuer ce rajeunissement, qui sera salutaire les années à venir.»
Au lendemain de l’échec des Lionnes, le président de la Fédération sénégalaise de basket n’avait pas souhaité trancher le débat. En guise de réponse, c’est du «ni oui ni non» qui a été servi à la famille de la balle orange.
Six mois après le «temps de réflexion», avancé à l’époque par le patron du basket sénégalais qui a laissé Tapha Gaye gérer ses «deux casquettes», rien n’a visiblement changé sous les tropiques.
Confirmer Tapha Gaye chez les Lionnes et chercher un autre Dtn
En guise de rappel, les textes régissant les fonctions de Directeur technique national interdisent toute forme de cumul. Le décret présidentiel portant création des Directions techniques nationales et fixant les modalités de fonctionnement, est assez clair en son article 9 qui dit : «Le Directeur technique national ne peut être ni entraîneur ni pratiquant…» Avant d’ajouter : «…sauf dérogation exceptionnelle accordée par le ministre des Sports.» Mieux encore, le terme «dérogation exceptionnelle» a son importance dans ce cas précis de cumul qui concerne Tapha Gaye. En clair, la situation de cumul doit être provisoire. Mais apparemment, ce «provisoire» continue de durer.
Donner la chance à Khady Diop, Mborika Fall, Astou Ndiaye…et autres
Au finish, pour ne pas continuer à indisposer la famille de la balle orange très gênée par cette situation de cumul, la fédération doit : soit confirmer Tapha Gaye comme coach des Lionnes et chercher un autre Dtn. Soit trouver un nouveau coach pour les filles en confirmant l’ancien entraîneur de l’As Ville de Dakar au poste de Dtn.
Car on voit mal Tapha Gaye, qui veut le beurre et l’argent du beurre, préparer une équipe durant une année et la laisser à un autre technicien local ou étranger pour l’Afrobasket 2023. Et d’ailleurs, l’argument de l’absence d’entraîneurs formés est balayé d’un revers de la main par de nombreux techniciens et observateurs.
En fait, tout est lié à la volonté de l’instance fédérale qui, suite à sa volonté d’écarter toute piste étrangère, doit donner la chance à d’autres prétendants au niveau local, qui peuvent apprendre et s’aguerrir dans la durée. On pense à Parfait Adjivon qui est assez outillé, et aussi à d’anciennes Lionnes, comme Khady Diop, Mborika Fall, Astou Ndiaye… qui ont un certain vécu et ont beaucoup travaillé dans l’ombre.
Dénicher les compétences «cachées» !
Sur ce chapitre, Me Babacar Ndiaye et son équipe ont largement le temps de trancher définitivement le débat, pour ne pas être contraints à demander à une nouvelle «dérogation» qui pourrait polluer l’ambiance dans la Tanière à l’approche de l’Afrobasket féminin 2023. Comme cela a été le cas au lendemain du double échec de Kigali et de Yaoundé, où le cumul de Tapha Gaye a été le «fil rouge» de l’actualité. Indisposant même certains fédéraux et aussi l’opinion, qui ont mal digéré le fait que le Dtn lâche sur place son équipe, en plein regroupement pour aller au Rwanda.
La balle reste dans le camp des Fédéraux et du ministère des Sports, qui doivent savoir que nul n’est indispensable au sein de ce basket sénégalais qui regorge de compétences «cachées».
L’ARTP REDUIT LA FACTURE
L’Artp a revu les sanctions qu’elle avait infligées aux opérateurs de téléphonie au mois de décembre dernier. L’autorité de régulation a décidé de privilégier les investissements sur le réseau.
L’Artp a revu les sanctions qu’elle avait infligées aux opérateurs de téléphonie au mois de décembre dernier. L’autorité de régulation a décidé de privilégier les investissements sur le réseau.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) est revenue à de meilleurs sentiments concernant les sanctions infligées aux trois opérateurs pour manquement des cahiers de charge en décembre dernier. L’Artp informe, dans un communiqué, avoir «procédé à la modification des pénalités initiales de manière à privilégier les investissements sur le réseau au bénéfice des utilisateurs». Le service de communication de la structure renseigne que «les opérateurs ont été amenés à s’engager, en plus des investissements qui étaient prévus dans leur plan d’investissement, à consacrer une enveloppe spécifique destinée à améliorer de manière significative la qualité des services offerts aux consommateurs, en se conformant aux meilleurs standards internationaux».
Ainsi, précise l’Artp dans son document, «la nouvelle décision de sanction aura pour effet de mettre à la charge des opérateurs : -pour Sonatel : une pénalité de 2 milliards 509 millions 156 mille 863 francs Cfa versée au Trésor public, assortie d’un engagement d’investissement complémentaire de 20 milliards de francs Cfa, pour améliorer la couverture et la qualité de service de son réseau sur une période maximale allant jusqu’au mois de décembre 2023». Et de poursuivre : «Pour Saga Africa holdings limited : une pénalité de 436 millions 540 mille 113 francs Cfa versée au Trésor public, assortie d’un engagement d’investissement complémentaire d’1 milliard 699 millions 677 mille 14 francs Cfa, pour améliorer la couverture et la qualité de service de son réseau sur une période maximale allant jusqu’au mois de décembre 2023 ; -Pour Expresso Sénégal : une pénalité de 191 millions 980 mille 403 francs Cfa versée au Trésor public, assortie d’un engagement d’investissement complémentaire d’1 milliard 191 millions 904 mille 44 francs Cfa, pour améliorer la couverture et la qualité de service de son réseau sur une période maximale allant jusqu’au mois de décembre 2023.»
Expliquant les bienfaits de «cette nouvelle réorientation des sanctions initiales», l’Artp estime qu’elle «a le mérite de réparer directement le préjudice subi par les consommateurs, de faire valoir la responsabilité sociétale morale des opérateurs, en plus de leurs obligations règlementaires intrinsèques et surtout de présenter une variation globale positive de 28,32%, soit en valeur absolue nette, 5 milliards 744 millions 971 mille 480 francs Cfa». En outre, l’autorité de régulation informe que pour s’assurer du respect strict des engagements des opérateurs, elle «mettra en place un dispositif de suivi et de contrôle, notamment par le recours à un expert choisi par elle-même et dont les honoraires seront à la charge des opérateurs».
Dans la même veine, le service de communication fait savoir qu’à travers «cette nouvelle décision et le dispositif qui l’accompagne, l’Artp s’est fixée comme objectif tout en maintenant un niveau de sanction conséquent contre les opérateurs, de contraindre ces derniers à accroître substantiellement les investissements consacrés à la modernisation et la performance de leurs réseaux de télécommunication, en vue de satisfaire les besoins et intérêts de l’ensemble des consommateurs, sans discrimination fondée notamment sur la localisation géographique».
Pour rappel, l’Artp avait prononcé, le 9 décembre 2021, à l’encontre des trois opérateurs, des sanctions pécuniaires suite à une étude qui avait révélé des manquements dans la qualité du service. Ainsi, l’autorité de régulation avait décidé de faire payer à la Sonatel une pénalité de 16 milliards 727 millions 712 mille 422 francs Cfa, une pénalité de 2 milliards 528 millions 108 mille 92 francs Cfa à Saga Africa holdings limited, et à Expresso Sénégal, 1 milliard 28 millions 466 mille 443 francs Cfa. A la suite de ces sanctions, les trois opérateurs avaient saisi l’Artp d’un recours gracieux, «conformément à l’article 223 du Code des communications électroniques, qui leur accorde cette faculté». L’Artp souligne par ailleurs que dans le traitement desdits recours, «en sa qualité d’institution investie d’une mission d’intérêt général», elle a «principalement mis en avant, au-delà des arguments présentés par les opérateurs, les intérêts des consommateurs qui avaient exprimé le souhait de voir les produits des sanctions bénéficier aux utilisateurs».
LA SONES AUDITE LE SYSTEME DE FACTURATION
Beaucoup de populations se plaignent de la cherté des factures depuis l’installation de la Sen’Eau en janvier 2022, alors que le prix de l’eau n’a pas officiellement connu de hausse.
Beaucoup de populations se plaignent de la cherté des factures depuis l’installation de la Sen’Eau en janvier 2022, alors que le prix de l’eau n’a pas officiellement connu de hausse.
L’endroit grouille de monde. Le vigile, dans ce contexte de pandémie, est obligé de sortir certains. A l’agence de la Sen’Eau de Yoff, située à côté de l’aéroport militaire, le débat est axé sur la cherté des ¬factures. «Je vis seul, je n’ai pas de femme et je prends un bain par jour. Je payais au maximum 2000 francs mais cette fois-ci, on m’amène une facture de 22 500. C’est du vol», accuse Pape Amadou Seck, habitant à Nord Foire. Comme devant la barre, chacun exhibe son papier pour dénoncer le prix de l’eau.
Lors de leur passage à l’Assemblée nationale le 9 décembre dernier, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’assainissement, et la directrice de la Sen’Eau, Jany Arnal, ont essuyé la colère des députés. «Madame la directrice, je suis désolée mais ça ne marche pas. Je signe et persiste que ça ne marche pas. Les Sénégalais souffrent à cause de l’augmentation abusive des factures d’eau. J’habite seule dans ma maison. Avant je payais 3000 francs. Mais maintenant, je paye 17 500 francs. Ce n’est pas normal. Il y a un ¬problème. Il faut revoir votre manière de faire et respecter les consommateurs», avait protesté la députée Mame Diarra Fam.
«Inexistence de règles claires de vente de l’eau»
Officiellement, le tarif de l’eau n’a pas connu de hausse depuis l’année 2015 et est fixé par arrêté ministériel. A noter qu’il existe 3 tranches pour la facturation de l’eau potable des clients domestiques-particuliers. D’après la Sen’Eau, qui a succédé à la Sénégalaise des eaux (Sde) pour une durée de 15 ans, il s’agit de la tranche sociale qui est de 202 francs Cfa le m3 pour les villes assainies et 188,5 francs Cfa le m3 pour les villes non assainies, pour un volume compris entre 1 et 20 m3 pour 60 jours de consommation. La tranche pleine qui est de 697,97 francs Cfa le m3 pour les villes assainies et 636, 34 francs Cfa le m3 pour les villes non assainies, pour un volume compris entre 21 et 40 m3 pour 60 jours de consommation. Et la tranche dissuasive qui est de 878,35 francs Cfa le m3 pour les villes assainies et 778,87 francs Cfa le m3 pour les villes non assainies, pour un volume supérieur à 40 m3 pour 60 jours de consommation.
Dans un article réalisé par le sociologue Moussa Diop en mai 2011, il est mentionné un manque de transparence dans le mode de calcul sur la fixation des tarifs de revente, leur diffusion et affichage publics pour que nul usager n’en ignore les niveaux et les unités de mesures utilisées (bassine de 25 litres, seau de 10 litres, fût de 40 ou 200 litres, etc.). «Il est impossible pour l’usager de la borne-fontaine d’effectuer un autocontrôle, en raison de l’inexistence de règles claires de vente de l’eau dans ces endroits. Ce défaut montre l’absence notoire de contrôle des tarifs appliqués et de la qualité du service offert», ¬souligne-t-il.
Par Lanciné CAMARA
QUE FAUT-IL ATTENDRE DE L’ÉPOPÉE MILITARO-POLITIQUE DU SOLDAT MAMADI DOUMBOUYA ?
OUI bâtir une Guinée nouvelle, debout pour tous les progrès et toutes les espérances est enfin possible.
Bien sûr nous retenons, pour le moment, sa volonté de lutter contre la corruption, de renouveler la classe politique guinéenne et naturellement, d’ériger la bonne gouvernance en commençant par l’équipe qui l’entoure.
De ce point de vue, son bras de fer et de mise en examen de bon nombre de dirigeants de la vieille classe politique ayant pris goût de confisquer le pouvoir pour le pouvoir, tout cela mérite notre soutien, un soutien qui n’est nullement un chèque en blanc, car tout grand soldat est-il,il est loin d’avoir la science infuse.
Par exemple, pour nous autres de la diaspora guinéenne, la date de fin de la transition doit être limitée comme au Burkina Faso qui a limité sa transition à trois ans. En ce sens qu’après le long règne du Général Lansana CONTÉ, suivi du bref et tumultueux règne du Colonel Moussa Dadis CAMARA, nous préférons les militaires dans les casernes qu’au pouvoir.
Nous qui militons pour une nouvelle ère politique en Guinée, nous serons bientôt une fois de plus à Conakry, pour continuer nos débats et nos conférences sur l’utilité d’une transition réussie, efficace et crédible tant pour les militaires que pour les civils.
Si en 2009, le Soldat Moussa Dadis CAMARA avait pris au sérieux nos conseils et nos propositions, il avait une occasion en or pour sortir par la grande porte et la tête haute.
Ceux qui, comme hier dans l’entourage de Moussa Dadis CAMARA, induiraient le grand Soldat Mamadi DOUMBOUYA dans l’erreur, sont invités à lire attentivement ce petit texte en guise de mise en garde.
En effet, le Président Alpha CONDÉ qui s’est transformé en diable pour son pays, lui aussi n’entendait ni nous voir, ni bénéficier de nos conseils en matière de bonne gouvernance, de démocratie et de lutte contre le danger de la montée de l’esprit ethnique en Guinée.
Espérons que le Soldat Mamadi DOUMBOUYA se montrera plus intelligent, plus accessible et plus ouvert à tout dialogue constructif venant d’une diaspora guinéenne qui sait de quoi elle parle.
OUI bâtir une Guinée nouvelle, debout pour tous les progrès et toutes les espérances est enfin possible.
Le match Linguère-Casa Sports prévu ce samedi à Saint Louis sera en vedette de la 18e journée du championnat de Ligue 1 qui se joue le week-end. Leader avec 32 points, les Ziguinchorois chercheront à conforter leur fauteuil de leader. Mais, il s’agit en même temps, de tenir à bonne distance ses poursuivants et surtout son dauphin, Génération foot, qui le talonne au classement (30 points).
Le match qui va opposer la Linguère au Casa Sports sera en vedette lors de la 18e journée qui se joue ce samedi. Les Ziguinchorois (1er, 32 points) iront chercher à SaintLouis les trois points de la victoire et conforter un peu plus leur fauteuil de leader. Une victoire devrait permettre à l’équipe ziguinchoroise de tenir à bonne distance son poursuivant immédiat notamment Génération Foot, son dauphin, qui les talonne au classement (2e ; 30 points). La tâche ne sera toutefois pas simple devant la Linguére (8e ; 24 points).
Sortis d’une victoire à l’extérieur, les Saint Louisiens pourront, en cas de nouveau succès, grimper au classement et se retrouver sur le podium. Délogée de son fauteuil par le Casa, Génération foot mènera le duel à distance à domicile en ayant une oreille tendue sur le résultat de Saint Louis. Les Grenats accueilleront au stade Djibril Diagne de Déni Biram Ndao, l’AS Pikine (3e, 26 pts). Au sortir d’une belle victoire devant le Jaraaf (2-0), les Pikinois voudront enchaîner et confirmer le succès obtenu devant son adversaire du jour lors de la phase aller (2-1). Ce qui lui permettra de se maintenir sur le podium et creuser l’écart si minime qui le sépare avec ses suivants immédiats.
A l’affût, les Académiciens de Diambars (6e ; 24 points) se déplaceront au stade Caroline Faye, pour le derby de la Petite Côte qui l’opposera à Mbour Petite Côte, lanterne rouge (14e ; 14), qui n’a plus gagné depuis la 10e journée. Dans une bonne dynamique après quatre victoires d’affilée, l’AS Douanes (5e ; 25 points) va aller défier le Jaraaf (7ème, 24pts) au stade Iba Mar Diop. Mal en point depuis le début du championnat et sortis d’une défaite essuyée lors de la précédente journée devant Ndiambour, les Rufisquois de Teungueth FC (9e ; 20 points) sont attendus par leur public du stade Ngalandou Diouf où ils recevront, le CNEPS, premier relégable (13e ; 15 points).
Les champions en titre ont impérativement besoin de victoire pour pouvoir relever la tête et s’éloigner de la zone rouge. Ce sera le même combat qui animeront les protagonistes du stade Alassane Djigo où Dakar Sacré-Cœur (11e, 17 pts) accueillera l'Us Gorée (10e, 20 pts). Après son précieux succès décroché devant Teungueth FC lors de la journée écoulée et qui avait permis de sortir de la zone rouge, le Ndiambour tentera de maintenir le bon rythme enclenché depuis le début de la phase. Les Lougatois effectuent un déplacement sur la pelouse de Guédiawaye FC ( 4e, 27 points).
PROGRAMME 18ÈME JOURNÉE LIGUE 1
SAMEDI 16 AVRIL 2022
17 h 00 : Teungueth Fc-CNEPS
17h 00 : Génération Foot-AS Pikine
17 h 00 : Dakar Sacré-Cœur-US Gorée
17 h 00 : Jaraaf- AS Douane
17 h 00: Mbour PC-Diambars
17 h 00: Linguère-Casa Sport
17 h 00 : Guédiawaye-Ndiambour
LES DIFFICULTÉS MISES EN EXERGUE
Promotion du tourisme au Sénégal, Pour soutenir le secteur garantir sa relance, le journaliste-consultant en tourisme, El Hadj Ndary Guèye propose de larges concertations ouvertes à tous les acteurs
Le secteur du tourisme a été durement frappé par la crise sanitaire. Aujourd’hui, face à la baisse des nouvelles contaminations, l’activité est en train de reprendre et le gouvernement du Sénégal a mis en œuvre un plan de relance du secteur. Selon le journaliste-consultant en tourisme, El Hadj Ndary Guèye, il faut de larges concertations ouvertes à tous les acteurs du tourisme mais aussi miser sur le tourisme local en sensibilisant les populations.
La crise sanitaire a marqué un coup d’arrêt sans précédent du tourisme. L’arrêt du transport aérien, la fermeture des frontières et le confinement ont touché de plein fouet le secteur. Mais pour certains acteurs, la pandémie de covid-19 n’a fait qu’empirer les difficultés du secteur qui était déjà en crise au Sénégal. «Il y avait des stratégies à développer bien avant la covid-19 pour booster la destination Sénégal qui souffre de beaucoup de maux». «On n’a pas un package attractif. On a toujours les mêmes produits qui sont toujours de mise et qu’il faudrait à mon avis rénovés. Je pense par exemple au festival de jazz de Saint-Louis qui était un plateau riche à ses débuts et qu’on a laissé tomber en déliquescence. Nous n’avons pas de calendrier d’évènements. On aurait, à l’instar de plusieurs pays, organisé le carnaval de Dakar ou de Saint-Louis ou imaginé ce qui peut attirer les touristes », a expliqué le journaliste-consultant en tourisme, El Hadj Ndary Guèye.
Pour soutenir le secteur garantir sa relance, il propose de larges concertations ouvertes à tous les acteurs. «Ces concertations doivent être élargies au niveau de tous les professionnels. On doit recueillir leur avis. Ceux qui investissent dans le secteur, ont droit à la parole. La promotion du secteur ne peut pas uniquement être l’apanage d’une agence. La promotion doit être une affaire consensuelle et non un bureau», soutient El Hadj Ndary Guèye.
En effet, face aux méfaits de la covid-19, l’Etat avait mis en place une stratégie pour promouvoir la destination Sénégal. Toutefois, le journaliste-consultant pense qu’il y a des préalables pour atteindre les objectifs. «Avant de faire la promotion de certaines activités ou de certains produits, retournons à la base et éduquons nos populations sur l’importance du tourisme et ses enjeux. Il faut inculquer dans le tissu social une culture touristique hôtelière. Vous ne pouvez pas demander à ce que les gens viennent sans pour autant expliquer aux gens l’importance du tourisme dans l’économie nationale», a déclaré El Hadj Ndary Guèye. Sur ce, il plaide la sensibilisation des populations sur l’importance du tourisme. « Il faut leur faire comprendre que le tourisme est un pan important dans l’économie nationale et que chacun peut y jouer son compte mais à condition d’être accueillant vis-à-vis des gens qui viennent visiter. Ensuite, il faut définir des produits, des stratégies. C’est en ce moment que la stratégie du gouvernement pourrait avoir un effet», soutient le journaliste-consultant en tourisme. Selon lui, il faut aussi valoriser le patrimoine local. C'est-à-dire faire connaitre les richesses culturelles, naturelles, religieuses des régions. Pour ainsi booster le tourisme local, il invite les structures hôtelières à baisser les prix pour attirer des clients.
LA MAJORITÉ RÉTROPÉDALE À PROPOS DU PROJET D'AUGMENTATION DU NOMBRE DE DÉPUTÉS
La hausse programmée des députés par le pouvoir en place, de 165 à 172, ne s’appliquera pas à la prochaine législature
La hausse programmée des députés par le pouvoir en place, de 165 à 172, ne s’appliquera pas à la prochaine législature. Et pour cause, convoqués en séance plénière hier, vendredi 15 avril, les parlementaires ont finalement adopté une version édulcorée du projet de loi N°04/2022 modifiant la loi n°2021- 35 du 23 juillet 2021 portant sur le Code électoral. Du coup, le statu quo reste en l’état pour le nombre des députés qui est maintenu à 165, mais réduit à 53 sur la liste nationale.
L ’Assemblée nationale du Sénégal a vécu hier, vendredi 15 avril 2022, l’une de ses rares plénières où un projet de loi porté par la majorité parlementaire n’a pas été adopté, dans son objectif principal. Comme pour le cas du ticket présidentiel et/ou du quart bloquant de 2011, le projet de loi modifiant le Code électoral pour l'augmentation du nombre de députés n'est pas passé comme l'on pouvait le penser. En effet, après de vives polémiques sur la question de l'augmentation du nombre de députés, la majorité a proposé ses amendements pour maintenir le nombre de députés à 165, afin de se démarquer des accusations des députés de l'opposition.
Pourtant, selon le député Seydou Diouf, Président de la Commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée Nationale, l’augmentation du nombre de députés de 165 à 172 se destinait exclusivement à pourvoir en sièges le nouveau département de Keur Massar et à corriger les disparités territoriales dans la représentation nationale, nées d'une forte augmentation de la population dans certaines localités. Elle n’a pas cependant emporté l'adhésion d'une partie de la classe politique qui souhaitait, selon lui, remettre en cause le consensus issu des concertations initiées par le ministère de l'Intérieur sur le sujet.
Suite à de vives récriminations de la part des députés de l’opposition, il fera aussi savoir qu’ «afin d'éviter toute polémique sur la question, les présents amendements proposent de maintenir le nombre de députés à 165 et de diminuer le nombre de députés élus sur la liste nationale pour, à la fois, maintenir les 165 députés et répondre à l'obligation de pourvoir le département de Keur Massar en siège, d'octroyer un siège supplémentaire à ceux ayant atteint 170.000 habitants et corriger les disparités territoriales sus évoquées».
Et de présenter dans la foulée les ajustements apportés par la majorité parlementaire : « Amendement n°1 à l'article L. 148, au lieu du nombre de députés à l'Assemblée nationale est fixé à 172, le nombre de députés à l'Assemblée nationale est fixé à 165». S’agissant de l’amendement n°2 à l'article L.150 alinéa premier, il a par ailleurs indiqué qu’au lieu de « Les députés à l'Assemblée nationale sont élus à raison de 112 députés dont 97 pour l'intérieur du pays et 15 pour l'extérieur au scrutin majoritaire à un tour dans le ressort du département et 60 députés au scrutin proportionnel sur la liste nationale », le nouveau texte notera que « Les députés à l'Assemblée nationale sont élus à raison de 112 députés dont 97 pour l'intérieur du pays et 15 pour l'extérieur au scrutin majoritaire à un tour dans le ressort du département et 53 députés au scrutin proportionnel sur la liste nationale». Du coup, sur la dictée de la majorité mécanique, l’amendement n°1 a été voté avec 75 voix pour, 12 contre et 0 abstention. L’amendement n°2, quant à lui, a été adopté avec 97 pour dont 20 par procuration, 12 contre et 0 abstention. Après près de huit tours d’horloge, la treizième législature conservait son effectif de 165 membres quoique rééchelonnés entre liste proportionnelle et liste majoritaire.
ECHO…
Suspension à deux reprises des discussions
Les débats ont été suspendus deux fois successivement à l’Assemblée nationale hier, vendredi. Les raisons sont simples, la majorité parlementaire avait proposé ses amendements pour la réduction du nombre de députés de la liste proportionnelle nationale. Dans ce document qui était proposé aux députés, la majorité parlementaire imposait la diminution du nombre de députés élus sur la liste nationale et maintenait le statu quo pour les 165 parlementaires. Ce qui a fait l’objet de vives polémiques de part et d’autre, poussant ainsi le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse à suspendre à deux reprises le débat pour des concertations entre les différents groupes parlementaires.
REACTIONS…
AYMEROU GNINGUE, PRESIDENT GROUPE MAJORITAIRE
« Nous prenons l'opinion nationale à témoin. Il n'y aura pas une augmentation du nombre de députés à l’Assemblée nationale. Les amendements que nous avons introduits vont mettre fin aux polémiques et à la manipulation. Car les sept sièges seront maintenant répartis dans le scrutin proportionnel sur la liste nationale », a tenu à souligner Aymérou Gningue.
AIDA MBODJ, DEPUTEE DE L’OPPOSITION
Face au ministre de l'intérieur, la parlementaire Aida Mbodj a dénoncé vigoureusement la non-implication des populations dans le projet de loi relatif à l'augmentation du nombre de députés pour la prochaine législature. Pour cette dernière, les populations doivent être impliquées du début à la fin du processus. C'est dans ce cadre qu'elle a dit rejeter le projet de loi modifiant le code électoral qui a été soumis à l'Assemblée nationale...
LES OFFICINES BAISSENT LES RIDEAUX LE 22 AVRIL PROCHAIN
Affaire de la Grande Pharmacie Dakaroise, les pharmacies seront fermées. Une décision prise lors de leur dernière Assemblée générale et dont le syndicat a fait part hier, vendredi 15 avril au cours d’un point de presse.
L’affaire de la Grande pharmacie Dakaroise continue de faire parler d’elle. Pour manifester leur désaccord face à la direction de la Grande pharmacie nationale de retirer le droit de transfert à la propriétaire de la pharmacie Dakaroise sur son ancien site déjà occupé par une autre officine, les pharmaciens membres du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal ont décidé de baisser les rideaux le 22 avril prochain. A cet effet, de 08h à 15h, les pharmacies seront fermées. Une décision prise lors de leur dernière Assemblée générale et dont le syndicat a fait part hier, vendredi 15 avril au cours d’un point de presse.
Selon Ibrahima Élimane Kane, 2ème vice-président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps), «cette décision sera renouvelée autant de fois que nécessaire pour une durée de 24 heures et ceci jusqu’à satisfaction de leurs revendications». Et d’inviter tous les pharmaciens d’officine du Sénégal à être mobilisés, solidaires, et à respecter le mot d’ordre lancé pour le vendredi 22 avril, « afin de pousser l’État au respect des lois et règlements de la profession ». Si l’État ne fait rien pour rétablir Dr Aïcha Goundiam Mbodji, de la Grande Pharmacie dakaroise dans ses droits, les pharmaciens comptent poursuivre la lutte. « Seul le rétablissement de Dr Aïcha Goundiam Mbodji par l’autorité peut nous pousser à arrêter la grève », a-t-il averti.
Pour rappel, Dr Aïcha Goundiam Mbodji occupait le site appartenant à la Grande pharmacie Dakaroise depuis 1953. Mais en 2020, la Direction de la pharmacie et du médicament (Dpm) avait pris la décision jugée « illégale », selon les pharmaciens privés du Sénégal, d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie Nation sur le même site. Ce qui a suscité pas mal d’indignation.