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18 juin 2025
ENCORE DES VICTIMES PAR ARME À FEU AUX ÉTATS-UNIS
René Lake évoque sur VOA, l'attaque intervenue mardi dans une rame de métro de Brooklyn, avec pour bilan 23 blessés et dont l'auteur a été appréhendé ce mercredi par la police
René Lake évoque sur VOA, l'attaque intervenue mardi dans une rame de métro de Brooklyn, avec pour bilan 23 blessés et dont l'auteur a été appréhendé ce mercredi par la police. Intervnetion à suivre dès la 14e minute du journal.
PREMIÈRES SANCTIONS APRÈS LA MORT D'ASTOU SOKHNA
Le directeur de l'hôpital de Louga, Amadou Guèye Diouf a été remercié et le personnel de garde suspendu à titre conservatoire par le ministère de la Santé
Les autorités sénégalaises ont limogé le directeur d'un hôpital public et suspendu le personnel de garde le jour où une femme enceinte est morte après avoir vainement attendu une césarienne pendant des heures.
Ce sont les premières sanctions prises après ce décès qui a suscité un tollé. Une responsable du ministère de la Santé a confirmé sans plus de détail des informations selon lesquelles le directeur Amadou Guèye Diouf avait été remercié. "Le personnel de garde est suspendu. Ce sont des mesures conservatoires prises par le ministère", avait-elle dit peu auparavant à l'AFP. Les agents concernés "sont à la disposition de l'enquête et de la police", a-t-elle ajouté. Elle n'a pas précisé le nombre et le profil des personnes suspendues, ni la durée de la suspension.
Selon la presse sénégalaise, Astou Sokhna, la trentaine, mariée et enceinte de neuf mois, est décédée le 7 avril à l'hôpital de Louga (nord) après avoir demandé en vain une césarienne. Les circonstances de son décès telles que rapportées par la presse citant ses proches ont suscité une émotion considérable. Le personnel de l'établissement aurait refusé sa demande de césarienne, arguant que son opération n'était pas prévue, et aurait menacé de la chasser si elle insistait. Elle aurait vainement attendu une intervention dans de grandes souffrances pendant une vingtaine d'heures.
Le président Macky Sall lui-même avait publié lundi soir un message de condoléances à sa famille sur le réseau social Snapchat, très populaire parmi les femmes sénégalaises. Il avait donné pour instruction de "faire toute la lumière sur les causes du décès afin de situer toutes les responsabilités".
Le ministère de la Santé a indiqué mardi soir dans un communiqué avoir envoyé des missions dans l'hôpital.
LA FIFA SUSPEND DEUX PAYS AFRICAINS
C’est désormais officiel, deux pays africains ne prendront pas part aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Il s’agit du Zimbabwe et du Kenya, tous deux suspendus par la FIFA pour ingérence politique.
C’est désormais officiel, deux pays africains ne prendront pas part aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Il s’agit du Zimbabwe et du Kenya, tous deux suspendus par la FIFA pour ingérence politique.
Annoncé depuis plusieurs mois, c’est désormais officiel. D’après les informations rapportées par Foot Africa, la FIFA a confirmé la suspension du Kenya et du Zimbabwe. Ces deux pays ne prendront donc pas part au tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2022.
Il y a quelques mois, en conférence de presse, le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait évoqué cette suspension. « Nous avons dû suspendre deux de nos membres ; le Kenya et le Zimbabwe, tous deux pour ingérence du gouvernement dans les activités des associations de football. Les associations sont suspendues avec effet immédiat », avait lancé Gianni Infantino.
A noter que le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023 se déroulera le mardi 19 avril à 17 heures 30 GMT.
NOTRE PAYS A UNE EXCEPTIONNALITE COMPARATIVEMENT A D'AUTRES PAYS DE LA SOUS REGIONS
Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre la violation des droits de l'Homme évalués par département d'État américain, selon Dr Bakary Samb, sont "très importants".
Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre la violation des droits de l'Homme évalués par département d'État américain, selon Dr Bakary Samb, sont "très importants".
A en croire le directeur de Timbuktu Institute, ces rapports jouent un rôle important en termes d'anticipation.
"Notre pays a certes une exceptionnalité comparativement à d'autres pays de la sous-région. Un système démocratique plus ou moins viable malgré ses insuffisances. Ce rapport et les conclusions doivent être prises au sérieux pour nous améliorer. On ne sera jamais assez démocrate, respectueux des droits humains. C'est des principes fondamentaux auxquels nous devons tenir compte. L'État comme la société civil doivent y veiller. Nous devons constamment ne pas dormir sur nos lauriers mais essayer d'aller de l'avant", à assuré Dr Samb.
Ainsi, il faudra toujours parfaire le modèle démocratique sénégalais qui a ses insuffisances mais qui reste quand même un exemple dans la sous-région.
LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DE L’AFRIQUE VA CHUTER DE 0,4% EN 2022
La croissance économique en Afrique va baisser de 4% en 2021 à 3, 6% en 2022, en raison notamment de plusieurs facteurs exogènes, a indiqué, mercredi, l’économiste en chef de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, Zeufack Albert.
Dakar, 13 avr (APS) – La croissance économique en Afrique va baisser de 4% en 2021 à 3, 6% en 2022, en raison notamment de plusieurs facteurs exogènes, a indiqué, mercredi, l’économiste en chef de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, Zeufack Albert.
"La croissance économique de l’Afrique durant 2022 va décroître, passant de 4% en 2021 à 3,6% en 2022", a-t-il déclaré.
Albert Zeufack s’exprimait à la cérémonie de présentation du rapport Africa’s Pulse, une publication semestrielle du bureau de l’économiste en chef de la BM sur les perspectives économiques en Afrique.
Selon Zeufack, les prévisions indiquaient un ralentissement de la croissance de l’Afrique subsaharienne pour cette année, dans un environnement mondial marqué par des chocs multiples et nouveaux.
Parmi les facteurs limitant cette dynamique de croissance figurent le ralentissement de l’activité économique mondiale, la persistance des difficultés d’approvisionnement, l’apparition de nouveaux variants du virus de la Covid-19.
Une inflation élevée, des risques financiers croissants dus à des niveaux d’endettement élevés et de plus en plus préoccupants et la crise en Ukraine sont également des facteurs à prendre en compte.
La guerre en cours en Ukraine va "certainement" impacter les économies de l’Afrique. Mais contrairement à ce qui est redouté, dit-il, elle "n’aura aucune incidence majeure sur la croissance économique globale de l’Afrique", à l’exception de "pays importateurs nets."
Il estime qu’"on est loin de la catastrophe connue en 2020 avec le Covid-19". Mieux, "les pays riches en ressources naturelles dont la croissance est tirée par les exportations peuvent en tirer profit, même dans la durée", en surfant sur "la vague de l’inflation des prix", prédit-il.
Pour Zeufack Albert, pour avoir une économie beaucoup plus résiliente, en mesure de faire face à de pareilles situations, les Etats africains devront procéder à la "transformation systématique de leurs ressources naturelles, au renforcement du système de protection sociale, mais aussi et surtout, aider les populations à investir dans des activités génératrices de l’économie."
Le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale est une analyse semestrielle des perspectives macroéconomiques à court terme de l’Afrique subsaharienne.
LE COÛT DE LA RECONSTRUCTION DE L’HÔPITAL ARISTIDE-LE-DANTEC ÉVALUÉ À 60 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Le coût de la reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar est estimé à 60 milliards de francs CFA, a indiqué, mercredi, le professeur Madieng Dieng.
Dakar, 13 avr (APS) - Le coût de la reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar est estimé à 60 milliards de francs CFA, a indiqué, mercredi, le professeur Madieng Dieng.
Ce montant inclut les coûts de la reconstruction proprement dite, des équipements, du suivi et de l’évaluation des travaux, a-t-il précisé en présentant un projet d’établissement de l’hôpital, lors d’une conférence de presse de sa commission médicale.
M. Dieng assure que sa rénovation contribuera à la ‘’sécurité sanitaire’’ du pays et au ‘’leadership’’ sénégalais en matière de formation médicale.
‘’La seule solution reste la reconstruction de l’hôpital centenaire, sur son site actuel’’, a-t-il souligné
Les travaux de reconstruction peuvent se dérouler en même temps que l’hôpital continuera à recevoir des patients, selon Madieng Dieng.
‘’La maquette a été présentée en 2014 au président de la République, Macky Sall (…) Mais il n’y a pas d’avancée jusqu’à présent’’, a-t-il relevé, assurant que l’établissement de santé aspire à offrir des soins de santé, à contribuer à la formation des médecins et à demeurer un centre de recherche ‘’de haut niveau technique’’ à la fois.
Le projet de reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec a été élaboré par son personnel depuis 2012, puis ‘’révisé’’ en 2020 et ‘’mis à jour’’ en 2022, selon le professeur Alain Ndoye, qui en dirige la commission médicale.
‘’Nous quémandons le soutien de tous les Sénégalais, car l’hôpital appartient à tous les Sénégalais’’, a-t-il dit.
‘’Nous ne sommes plus en mesure d’exercer correctement notre profession’’ en raison de l’état dans lequel se trouve l’établissement de santé, s’est alarmé M. Ndoye, rappelant que l’hôpital Aristide-Le-Dantec a fêté son centenaire depuis 2012.
LA FAO DENSIFIE LA FORET CLASSE DE MBAO
Au total, 200 pieds d’espèces différentes ont été offerts à l’Arboretum de la Forêt classée de Mbao (banlieue de Dakar) par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre de son initiative ’’Villes vertes’’
Dakar, 13 avr (APS) – Au total, 200 pieds d’espèces différentes ont été offerts à l’Arboretum de la Forêt classée de Mbao (banlieue de Dakar) par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre de son initiative ’’Villes vertes’’ (Green Cities Initiative), annonce un communiqué reçu à l’APS.
‘’Aménagé sur un espace de cinq hectares (ha), l’Arboretum a reçu 200 pieds d’espèces différentes dont 25 pieds de cocotiers, 50 pieds de corossoliers, 50 pieds de citronniers, des anacardiers, des plants d’eucalyptus sur 3 ha et des pieds de Moringa oleifera sur 0,5 ha’’, souligne l’agence onusienne.
Le texte précise que la FAO appuie la Direction des eaux et forêts dans la mise en œuvre d’activités de reverdissement de l’agglomération dakaroise, la redynamisation de l’Arboretum de la Forêt classée de Mbao.
L’arboretum est une sorte de ‘’Sénégal en miniature’’ découpé en six parties représentante les zones éco géographiques (ZEG) : zone du littoral et des Niayes, zone du Bassin arachidier, zone forestière du Sud, zone sylvopastorale du Ferlo, zone agrosylvopastorale du Centre-est et du Sud-est et zone de la Vallée du fleuve Sénégal.
Pour renforcer la biodiversité dans ce site, qui accueille des élèves et étudiants lors de sorties pédagogiques, une septième zone dite internationale est prévue pour les espèces provenant d’autres pays.
‘’Le Sénégal est l’un des pays de la région ouest africaine bénéficiaire des activités pilotes de l’Initiative Ville verte. A travers cet appui, la FAO veut aider à renverser la tendance en promouvant l’aménagement d’espaces verts à travers des actions de reboisement", a expliqué dans le communiqué Mignane Sarr, point focal du projet à la Représentation de la FAO au Sénégal.
’’Avec la pression foncière nous constatons que notre patrimoine vert est en train de disparaitre alors que l’arbre est très essentiel dans nos villes et dans nos vies’’, a de son côté déclaré le Colonel Sidiki Diombana Diop, coordonnateur du projet d’aménagement de la Forêt classée de Mbao (PAFCM).
Le colonel Diop a insisté sur la nécessité de ‘’reconstruire notre le forestier en collaboration avec les communautés locales’’, relevant que ‘’l’appui de la FAO est très important pour le renforcement de la foresterie urbaine et péri-urbaine à Dakar’’.
Le communiqué indique que l’appui de la FAO a été étendu à des opérations de reverdissement d’autres sites dans la capitale sénégalaise notamment sur des axes routiers où les arbres sont quasi inexistants, citant la bretelle de Petit Mbao, la route nationale n°1 à Mbao trois kilomètres ont été reboisés dans les deux sens.
A Keur Massar, diverses espèces bordent certaines artères de la ville sur une distance d’un kilomètre. Des cocotiers et des filaos ont été aussi plantés dans les périmètres de restauration et de reboisement sur un kilomètre et sur 500 mètres respectivement à Malika et à Guédiawaye, indique-t-on dans le texte.
L’initiative Villes vertes, lancée en 2020 par la FAO, vise à garantir l’accès à un environnement sain et à une alimentation salubre, à améliorer le bien-être des habitants des villes (…).
VERS UNE VASTE CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Au total, 590 279 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vont être distribuées aux populations des huit districts sanitaires de Fatick dans le cadre d’une inititive sénégambienne de lutte contre le paludisme
Fatick, 13 avr (APS) - Au total, 590 279 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vont être distribuées aux populations des huit districts sanitaires de Fatick dans le cadre d’une inititive sénégambienne de lutte contre le paludisme, a annoncé le docteur Habib Ndiaye, médecin-chef de cette région du centre du Sénégal.
Cette initiative sénégambienne entre dans le cadre de campagne de distribution de masse de MILDA mise en œuvre par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et Plan international’’, a précisé M. Ndiaye.
Il s’entretenait mardi avec des journalistes au terme d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la Revue annuelle conjointe (RAC) 2021 de la région médicale de Fatick et à la préparation de la prochaine campagne de distribution de masse de MILDA au Sénégal et en Gambie.
‘’Pour exécuter cette opération de distribution de masse de MILDA entre avril et mai 2022, la région médicale de Fatick va bénéficier d’un financement de ses partenaires à hauteur de 262 654 533 francs CFA’’, a-t-il ajouté.
La région médicale de Fatick compte huit districts sanitaires : Fatick, Sokone, Gossas, Dioffior, Passy, Diakhao, de Foundiougne, et Niakhar.
Le docteur Ndiaye, a rappelé que cette campagne de distribution gratuite de MILDA était une initiative sénégambienne de lutte contre le paludisme lancée depuis 2019.
Fatick, une région frontalière à la République de la Gambie, fait partie des régions cibles de l’axe centre avec celles de Kaffrine, Kaolack et Diourbel.
‘’A cet effet, la région de Fatick a été retenue pour organiser le lancement officiel de cette campagne 2022, prévu le 14 mai prochain, à Karang, une commune frontalière de la Gambie’’, a-t-il fait savoir.
‘’Des comités de suivis seront mis en place, des relais seront mobilisés pour le recensement des ménages bénéficiaires’’, a-t-il ajouté.
Cette campagne va cibler des villages sur environ 2 kilomètres du côté de la frontière de la Gambie et 5 kilomètres de celle du Sénégal, a-t-on appris d’un document remis à la presse.
Les objectifs de régionalisation de la lutte contre le paludisme visent à atteindre 100% des ménages des districts sanitaires ciblés, à distribuer les MILDA à 100% des ménages recensés, à amener au moins 80% de la population à utiliser les MILDA, indique la même source
LA PRODUCTION INDUSTRIELLE A CRÛ DE 16, 1 % EN FÉVRIER
La production industrielle a enregistré en février un bond de 16, 1 % comparativement à son niveau du même mois de l’année 2021, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Dakar, 13 avr (APS) – La production industrielle a enregistré en février un bond de 16, 1 % comparativement à son niveau du même mois de l’année 2021, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
‘’En février 2022, la production industrielle hors égrenage de coton a augmenté de 16, 1% relativement à celle de la même période de 2021’’, rapporte la structure dans un rapport rendu public mercredi.
Le document d’analyse de l’Indice harmonisé de la production industrielle lie cette hausse, essentiellement à la bonne performance dans le secteur environnemental (+34, 3 %), manufacturier (+19, 2 %) et d’électricité, de gaz et d’eau (+17 %).
Sur la même période, la production des industries extractives a légèrement progressé (+0,3%), dans le sillage du premier bimestre 2022 caractérisé par une progression de 10, 8 % de la production, relève le rapport parvenu à l’APS.
En référence au mois correspondant de 2021, l’activité d’égrenage de coton s’est détériorée de 42,2% en février 2022 et de 14,0%, comparativement au cumul sur les deux premiers mois de 2021, souligne par ailleurs l’ANSD.
ENSEIGNEMENT À DISTANCE, LA PLATEFORME ‘’IMAGINECOLE’’ RÉCOMPENSE NEUF ENSEIGNANTS
La plateforme de ressources pédagogiques ‘’Imaginecole’’ a récompensé neuf enseignants des cycles préscolaire, primaire, moyen et secondaire du Sénégal, pour leur participation à la création de contenus transférables sur cette base de ressources éducative
Diamniadio, 12 avr (APS) – La plateforme de ressources pédagogiques ‘’Imaginecole’’ a récompensé neuf enseignants des cycles préscolaire, primaire, moyen et secondaire du Sénégal, pour leur participation à la création de contenus transférables sur cette base de ressources éducatives et numériques destinées à l’enseignement à distance, a constaté l’APS, mardi, à Diamniadio (ouest).
Les lauréats, qui ont reçu des ordinateurs en guise de récompense, ont été sélectionnés parmi des centaines de candidats au terme d’un concours dénommé ‘’Créathon’’.
L’Unesco, l’Organisation internationale de la francophonie, le Partenariat mondial pour l’éducation et la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen), partenaires de cette plateforme, ont salué la contribution des lauréats à la création de ressources éducatives numériques de qualité conformes aux programmes de formation des élèves.
Ils encouragent les enseignants distingués à ‘’continuer à alimenter la plateforme’’ dédiée à l’enseignement à distance.
Les lauréats venus de Diourbel, de Fatick (centre), de Keur Massar, de Thiaroye (ouest) et de Tambacounda (est) ont reçu leur distinction lors d’une cérémonie qui s’est tenue au ministère de l’Education nationale.
La plateforme ‘’Imaginecole’’ a été créée pour permettre aux élèves de continuer à apprendre tout en restant chez eux, à la suite de la fermeture des écoles en raison de la pandémie de Covid-19.
Ses partenaires estiment qu’elle peut être utilisée en guise de riposte à toute autre crise de cette nature.
‘’Imaginecole’’ est une ‘’réponse des acteurs de l’éducation à la crise sanitaire, économique et sociale’’ engendrée par le Covid-19.
La plateforme trouve ses racines dans la demande des Etats membres de la Confemen de renforcer les systèmes éducatifs en pleine pandémie de Covid-19 en avril 2020, a rappelé Ali Mohamed Sinane, qui représentait le directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest à la cérémonie de remise des prix.
‘’En septembre 2020, un consortium de trois partenaires (l’Unesco, l’Unicef et la Banque mondiale) a été créé pour répondre aux effets de la pandémie de la Covid-19 sur les systèmes éducatifs’’, a-t-il ajouté, concernant toujours l’origine d’‘’Imaginecole’’.
Cette plateforme est un outil en ‘’plein développement, qui a permis [aux élèves et aux enseignants] de se familiariser avec les ressources numériques’’, a dit l’un des lauréats, Babacar Guèye, venu de la région de Tambacounda.
Elle a l’avantage de ‘’pérenniser les acquis de l’enseignement à distance en donnant aux enseignants la formation nécessaire pour la création de contenus pédagogiques numériques’’, a expliqué M. Guèye.