SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 juin 2025
ACCOUCHEMENT REUSSI POUR LE SHOW
Le projet Show (Strengthe-ning heal outcomes for women and chilren), lancé en 2016 pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile chez les femmes et les enfants vulnérables, a abouti à des résultats appréciables
Le projet Show (Strengthe-ning heal outcomes for women and chilren), lancé en 2016 pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile chez les femmes et les enfants vulnérables, a abouti à des résultats appréciables dans les zones d’intervention. Les initiateurs l’ont fait savoir jeudi dernier lors de l’atelier de clôture du projet sexennal mené sur une phase initiale de 4 ans et demi suivie d’une extension. «On a apporté notre part pour parvenir à apporter une touche vraiment importante pour réduire de manière drastique la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile», a indiqué Adama Touré Niang, Coordonnatrice nationale du projet lors de la cérémonie ayant regroupé acteurs et partenaires dans un hôtel au Lac Rose.
Les porteurs du projet ont égrené, au nombre des progrès obtenus avec le Show, le passage de 64.3 à 73.8% entre 2016 et 2021 du taux de mères ayant reçu quatre visites prénatales, 75.6 à 95.9% celui de femmes ayant reçu des soins post-natals durant les 2 jours ayant suivi l’accouchement pour la même séquence temporelle.
Par rapport à la politique de «l’utilisation des services, l’amélioration de l’offre de service et le renforcement de la gouvernance intégrant la promotion de l’égalité des sexes à travers une approche genre transformatrice», ont été, d’après le communiqué de presse présenté par les organisateurs, les trois leviers sur lesquels s’est appuyé le projet. Toute une panoplie de stratégies a été élaborée pour mieux impliquer les communautés, à en croire la Coordonnatrice nationale. «On a eu à mettre en œuvre des activités innovantes comme la stratégie grand-mère, l’école des maris, le club des pères», a relevé Mme Niang. D’une enveloppe budgétaire de 3 milliards francs Cfa, le Show a couvert sept régions pour neuf districts. «Le choix des districts a été fait par le ministère parce que le projet a été co-créé avec le ministère de la Santé et de l’action sociale mais aussi avec d’autres ministères comme le ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la protection de l’enfant et le ministère de l’Education nationale», a-t-elle indiqué, notant que l’objectif était d’attaquer les inégalités de genre tout en étant dans la santé maternelle, néonatale et infantile.
Dakar, Louga, Kaolack, Sédhiou, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou ont été les zones cibles. 943 mille 565 bénéficiaires dont 660 145 directs auprès des communautés ont été touchés par le projet exécuté par Plan international et le ministère de la Santé et de l’action sociale grâce à un financement d’Affaires mondiales Canada.
LES ARMEES ACCELERENT LA CADENCE DANS LE DJIBIDIONE
Voilà six jours que les armées ont enclenché des opérations de ratissage de grande envergure dans la zone de Djibidione où sont implantés plusieurs cantonnements rebelles favorables à l’homme fort de Kassolole, César Atoute Badiate
Entamées le jeudi dernier, les opérations de ratissage des armées se poursuivent et s’intensifient dans le Fogny, notamment dans la zone de Djibidione. Des opérations de grande envergure ponctuées, conformément à l’agenda des hommes du Colonel Ndour, par le démantèlement puis l’occupation des bases et postes avancés des combattants rebelles, la destruction des champs de cannabis et par la saisie d’une importante quantité de drogues.
Voilà six jours que les armées ont enclenché des opérations de ratissage de grande envergure dans la zone de Djibidione où sont implantés plusieurs cantonnements rebelles favorables à l’homme fort de Kassolole, César Atoute Badiate. Et les images et échos qui parviennent quotidiennement font toujours état de démantèlement des bases rebelles et de saisie d’importantes quantités de drogues ; la zone ratissée étant connue depuis plusieurs décennies comme un véritable lieu de production de chanvre indien ; produit qui a relégué dans le secteur au second plan toutes les autres cultures licites.
C’est dire que ces succès engrangés quotidiennement et ces avancées sur le terrain des opérations attestent de la détermination des armées à annihiler dorénavant toutes oppositions tendant à compromettre la libre circulation des personnes et biens et à mettre fin à une économie de guerre validée dans cette contrée longtemps assimilée à une zone de non-droits.
Aujourd’hui au-delà des positions de Niambalong, de Madiediame déjà occupées par les armées, c’est la position avancée d’Oupeut qui est aussi tombée et la base de Kouregue qui est en ligne de mire. Kouregue ! Une position rebelle également contrôlée par les hommes de César Atoute Badiate qui a été d’ailleurs pilonnée ce lundi matin par l’Armée. Des bombardements confirmés par sources civiles et qui ont de quoi contraindre là également l’évacuation ce jour des femmes et des enfants de ces villages situés à quelques encablures de la Gambie voisine.
FRONDE AU PARTI SOCIALISTE, WANE JOUE LES PROLONGATIONS
Secrétaire national à la Vie politique du Parti socialiste, Mamoudou Wane, était absent du Bureau politique de samedi
Secrétaire national à la Vie politique du Parti socialiste, Mamoudou Wane, était absent du Bureau politique de samedi. Bouclier de Serigne Mbaye Thiam, le patron de la coordination des Par¬celles Assainies s’attaque à la direction du Ps, un «parti en léthargie». Dans cet entretien réalisé via WhatsApp hier, M. Wane dit regretter Ousmane Ta¬nor Dieng et s’attaque à la gestion de Aminata Mben¬gue Ndiaye.
Quelle appréciation faites-vous de la réunion du Bureau politique samedi dernier ?
Je me réjouis, enfin, que le Bureau politique du Parti socialiste se tienne après plus de 2 ans de mutisme, de black-out. Pour un parti comme le Ps, ne pas régulièrement convoquer cette instance est une hérésie. Cette situation avait fini de créer un réel malaise dans le parti. Lors des dernières réunions du Secrétariat exécutif national, j’avais demandé au parti la convocation du Bureau politique et du Comité central. Le prétexte du Covid-19, à mon sens, est un non-sens. Il a très bon dos. De grands rassemblements se sont tenus dans ce pays ces dernières semaines sans aucun problème. Je trouve, donc, qu’évoquer cette pandémie de Covid-19 pour justifier la non-convocation de cette instance est déplacé et injustifié. Ce n’était qu’un manque de volonté politique de réunir cette instance voire même une peur de convoquer les militants du parti pour débattre de la vie du parti et de la situation politique et internationale. Maintenant, à l’évidence, un grand vide s’est créé et les militants étaient désemparés car on a noté une absence de cadre de dialogues, d’échanges comme cette instance du Bureau politique. Comme vous le savez aussi bien que moi, la nature a horreur du vide, des responsables ont essayé de pallier en créant des groupes de discussions WhatsApp, d’autres des groupes comme Iras, etc. A l’absence d’une bonne prise en charge des préoccupations des camarades qui se sont sentis négligés, bafoués, de nouvelles positions ont vu le jour. Aussi le nombre d’orateurs et la durée des débats démontrent à suffisance que les camarades avaient un besoin incompressible de parler, de se voir, de débattre.
Pour des responsables, Serigne Mbaye Thiam est le problème du Ps ?
En quoi faisant ? J’aimerais bien que l’on me le démontre. D’abord sur la forme, je trouve dégueulasse et irresponsable que la direction du parti, en l’absence d’un éminent membre du Parti socialiste, qui plus est le Secrétaire national aux Elections de notre formation, que de laisser Aly Mané, pour le nommer, s’attaquer au ministre Serigne Mbaye Thiam. Les hommes d’honneur ne s’attaquent pas à des personnes qui ne peuvent pas répondre. Ce n’est pas loyal ni élégant. C’est même très lâche, je trouve. Notre Secrétaire générale par intérim, Aminata Mbengue Ndiaye, aurait dû rappeler un principe élémentaire. Pour revenir à Aly Mané, c’est un mercenaire à la solde de personnes bien connues et identifiées. Un repris de justice et un maître chanteur qui veut dicter sa loi. C’est le nègre de service qui accepte les sales besognes. Je connais son parcours et son dessein. Nous y reviendrons. Pour finir, Serigne Mbaye Thiam est un militant modèle à qui on ne peut rien reprocher. Il est endurant, stoique, juste et républicain. L’avez-vous déjà entendu ou vu répondre des attaques sournoises de ce genre? Il n’a pas le temps de répondre à ces manigances et manœuvres de bas étage. Pour la petite histoire, c’est toujours à la veille d’élections ou de remaniement, qu’il s’active.
Que pensez de l’initiative de réflexion et d’actions socialistes ?
J’ai été ampliataire de leur mémorandum, en ma qualité de Secrétaire national à la Vie politique du Parti socialiste, n’en déplaise à certains. De toute façon, le Bureau politique de notre formation a acté ce cadre d’initiatives et de ré¬flexion et a pris en charge toutes leurs préoccupations.
Mieux, le Bp les a mandatés, en collaboration avec la structure des cadres, d’organiser un séminaire. Fallait-il en arriver là ? Je pense que non si on avait pris le soin de convoquer régulièrement nos instances et d’écouter la base. Certains camarades, malhonnêtes, ont essayé de semer le trouble en affirmant que Serigne Mbaye Thiam était derrière ce cadre. Il n’en est rien et je puis vous l’affirmer sur l’honneur. C’est manquer de respecter à des camarades qui ont mis en place ce cadre de réflexions que de le dire.
Chaque fois que des camarades prennent leurs responsabilités, on cherche des bouc-émissaires. Nous manquons de courage que de voir la réalité en face. Elle est implacable et têtue : le parti est en léthargie. Le Comité central n’est plus convoqué, les renouvellements du parti sont incertains, les mouvements et structures du parti sont en veilleuse. Main¬tenant, face à cette situation, on préfère s’auto-glorifier, bomber le torse. Honnêtement, aujourd’hui, j’ai beaucoup de mal à reconnaître mon parti. Je regrette feu Ousmane Tanor Dieng
Par Hamidou ANNE
UN PEUPLE SANS COUTURE
Le Sénégal d’hier disparaît sous les coups de politiques, d’activistes et d’une pelletée de conspirationnistes. Les républicains cèdent par lâcheté devant la vague brutale qui veut éteindre tout discours de liberté et d’ouverture au profit de la morale
Je suis allé le week-end dernier acheter «Le super-héros» (Neas, 2022), le dernier recueil de nouvelles de mon ami Magueye Touré, brillant et discret directeur de la Francophonie du Sénégal. Magueye fait partie de ces fonctionnaires de l’Etat qui allient à leur responsabilité publique une belle carrière d’écrivain. Il est d’ailleurs regrettable que des gens comme lui, ne reçoivent pas le minimum de la reconnaissance due à leur talent devenu du reste rare dans la haute administration.
Arrivé à la librairie Clairafrique, je tombe sur le vigile qui me manifeste une certaine courtoisie, tranchant avec l’abord glacial, s’il n’est pas discourtois voire empreint de vulgarité, devenu la norme dans les lieux publics de notre capitale. Bureaux, commerces, restaurants, galeries, tout y passe. On a même l’impression que les «maîtres» des lieux se sont lancé un défi de qui sera le plus désagréable vis-à-vis du visiteur. Mon histoire d’amour avec les vigiles de Dakar est tumultueuse, ponctuée de regards méprisants, de défiance voire parfois d’hostilité non feinte. Mon «visage de pauvre», ce sac éternellement couché sur mon dos me donne sûrement un air d’écolier en errance que rien ne devrait conduire à des lieux dédiés aux adultes respectables. Le vigile du jour est différent : il était sympathique. De courte taille, teint clair, il flottait dans un polo vert usé, trop large pour ses frêles épaules. Les rudesses du Ramadan se reflétaient sur son visage éprouvé par une journée de privation.
Après une demi-heure de vagabondage dans la librairie, j’ai pris le livre de Magueye et me suis décidé à payer pour rentrer. Et là, le maître des lieux, seul parmi les livres, décida d’écouter bruyamment un audio reçu sur WhatsApp. Les versets du Coran ont fusé dans ce lieu du savoir et du silence de manière à répandre la parole d’Allah dans toute la salle. Clairafrique est une librairie catholique fondée en 1951 à Dakar. C’est un établissement diocésain, dont le directeur est nommé par l’archevêque de Dakar, chef de l’Eglise catholique sénégalaise. Dans cette succursale du catholicisme sénégalais, le Coran résonnait sans que cela n’émeuve grand-monde. Je n’ai noté aucune voix discordante. Cette scène, qui serait lunaire dans d’autres pays et pour des millions de gens ailleurs, est normale dans un pays dont j’aime à rappeler qu’il est la patrie de Dieu. C’est cela le Sénégal : pays de tolérance et de métissage, où laïcité ouverte ne signifie pas le rejet du religieux, la confrontation des confessions ou encore la tentative hégémonique de quelques grognards anticléricaux.
La république héritée de Senghor et des pères fondateurs sacralise le vivre-ensemble, la rencontre des cultes au service d’une foi commune : la république. Celle-ci œuvre au renforcement de la démocratie, de la laïcité et de l’égalité pour se conformer à la Constitution et aux principes qui régissent son acceptation en tant que norme supérieure s’imposant à tous.
C’est la république qui permet cette scène de la librairie. Elle, qui unit ce vigile musulman et son employeur, l’Eglise, est le rempart contre les extrémismes morbides et le ferment du vivre-ensemble.
C’est la république, ciment du Sénégal malgré les changements politiques et les contradictions sociales, qui est aujourd’hui menacée par diverses velléités extrémistes. Ces courants représentés notamment par les bigots d’And Samm Jikko Yi et de Jamra et par de curieux prêcheurs relayés par des médias qui ont déserté leur responsabilité afin de verser dans le racolage de toutes les idées saugrenues dans l’espace public.
Il y a une tentation de la guerre civile dans notre pays. Le Sénégal d’hier disparaît sous les coups non coordonnés d’hommes politiques, d’activistes islamistes et d’une pelletée de conspirationnistes du net. Il est tragique de poser un regard sur un pays qui s’étiole devant les vents affreux de la démagogie et du populisme autoritaire. Les républicains cèdent de jour en jour par lâcheté et par couardise devant la vague brutale qui veut éteindre tout discours de raison, de principe, de liberté et d’ouverture au profit de la posture morale, de l’intolérance religieuse, de l’enfermement identitaire et du populisme démagogique.
Parce qu’ils sont les veilleurs précieux de notre maison commune, les républicains doivent faire face pour être à la mesure des mots sacrés de notre hymne national : demeurer un peuple sans couture tourné vers tous les vents du monde.
Deux homosexuels pris la main dans le sac à Thiès
Une affaire d’homosexuels est sur toutes les lèvres au quartier Médina Fall, dans la zone nord de Thiès. En effet, dans la nuit du samedi au dimanche aux environs de 23 heures, deux hommes ont été surpris en pleins ébats dans un véhicule en stationnement au terrain de football. Selon nos sources, le témoin qui est tombé sur cette rocambolesque scène a ameuté tout le voisinage après avoir bien jeté un coup d’œil dans le véhicule. Avant l’arrivée de la police, la foule, certainement choquée par cet acte obscène fait en plein mois de ramadan, a lynché les deux amants qui ont passé un mauvais quart d’heure. Le fameux «couple» est constitué d’un sans-emploi de 22 ans et d’un homme de 40 ans se disant mécanicien. Les témoignages recueillis renseignent que la police a trouvé dans le véhicule un préservatif. Les deux gars ont été acheminés au commissariat central de Thiès.
Défection dans les rangs de Yaw
La coalition Yewwi Askan wi (Yaw) a enregistré un départ à quelques mois des élections législatives. Le président de la Convergence pour la Démocratie et la République (Crd/Fonk sa kaddu), Déthié Faye, a adressé une lettre de démission au président de la conférence des leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi. Déthié Faye a décidé de se retirer de la coalition Yewwi Askan Wi pour, dit-il, rester fidèle à la ligne qui a construit son identité. A l’en croire, l‘action politique, pour être au service exclusif du peuple, doit être portée par des valeurs et des principes tels que le respect du principe d’égale dignité des formations politiques ; le refus de l’alignement, de la soumission et du diktat ; le bannissement du terrorisme verbal et de la stratégie de caporalisation et l‘attachement à la transparence dans les prises de décision.
Défection dans les rangs de Yaw (bis)
Restons avec le président de la Convergence pour la Démocratie et la République (Crd/Fonk sa kaddu) qui n’a pas été tendre avec désormais ses ex-compagnons. Déthié Faye décrie la manière dont la coalition fonctionne et déplore l’absence d’équité entre les membres. Il indique que c’est suite à des discussions en interne que le constat d’une divergence fondamentale est fait. Il est apparu clairement, selon M. Faye, que les leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw) se trompent lourdement sur la contradiction principale pour rendre service à notre pays. Il estime que le fonctionnement démocratique et la transparence dans les modes de prise de décision sont des normes qui doivent être respectées si on veut assainir l’espace politique. Mais le constat fait à Yaw, affirme-t-il, renforce sa conviction que le Sénégal a besoin d’une nouvelle voie pour échapper aux dangers qui plombent notre démocratie par une manipulation permanente de l’opinion. Déthié Faye annonce, par ailleurs, que la Cdr/Fonk sa kaddu prendra part aux élections législatives dans le cadre d’une coalition qui respecte les valeurs et principes indiqués plus haut. Il va prendre des initiatives pour la matérialisation de cette décision. M. Faye invite toutes les forces attachées aux valeurs de la démocratie, de la transparence à se joindre à cette dynamique.
Le procès de l’Acsif contre la Cbao renvoyé
L’audience du procès en assignation de la Cbao contre la suppression du guichet unique a été renvoyée jusqu’au 09 mai prochain. L’annonce a été faite par le président de l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (Acisf), Famara Ibrahima Cissé. Le président de l’Acisf qui a traduit en justice l’institution financière estime qu’elle est en porte-à-faux avec l’article 49 de la réglementation du système de paiement dans l’espace Uemoa.Il prévient que si la mesure de la Cbao passe, toutes les autres banques vont suivre, au grand dam des populations. Famara Ibrahima Cissé souhait que la justice condamne la Cbao pour que cela serve d’exemple aux autres banques.
Loi d’orientation sur le système national de planification
L’Assemblée nationale a adopté hier en plénière la loi d’orientation relative au système national de planification. C’est l’aboutissement d’un long processus qui permet à notre pays de se doter, pour la première fois, d’un cadre réglementaire et unificateur en matière de planification du développement économique et social. Les principales innovations de ce texte sont : la prise en compte des documents budgétaires dans un cadre de cohérence globale ; le passage de lettres de politique de développement à périmètre sectoriel ; le renforcement de la synergie entre la planification socio-économique et la planification spatiale ; l’institutionnalisation du PSE comme étude prospective ; l’institution d’un cadre propice d’harmonisation des interventions au niveau territorial avec des Commissions Territoriales de Planification et de Suivi-Evaluation (Ctpse). A cela s’ajoutent l’instauration d’un schéma de cohérence territoriale (SCOT), la création d’un conseil supérieur de la planification en lieu et place du conseil supérieur du plan et l’érection du plan d’actions prioritaires comme instrument de planification.
Les cadres du département de Linguère
Les cadres du Djolof estiment que la nouvelle reconfiguration politique qu’ils ont imposée dans leur fief mérite une reconnaissance du président Benno Bokk Yakaar, si la coalition veut s’inscrire dans une dynamique unitaire gagnante. Dr Moussa Sow (Dahra), Me Daouda Ka (Thiarny), Ousseynou Ka (Gassane) et Mafou Ba (Tessekere) l’ont fait savoir au ministre Mamadou Talla qui a conduit une délégation envoyée par le Président Macky Sall pour réconcilier les différents responsables. En effet, ces têtes de liste de la coalition «And liggéy sunu gokh» dans le département de Linguère ont rencontré Mamadou Talla et compagnie. A l’entame de leurs propos,Dr Moussa Sowet Cie ont rappelé la force politique que constituent les 25 listes parallèles de «And liggéy Sunu Gokh» dans le département qui ont engrangé plus de 25 000 voix lors des élections locales. Ils ont exprimé leur regret de voir que ce type de dialogue n’ait été initié qu’après les élections. Les cadres du Djolof ont confié à la délégation que les listes parallèles ont été décidées pour pallier la non considération de tous les membres de partis présents dans le département au profit de cumul de mandats et de la reconduite de maires sortant sans une réelle évaluation de leurs bilans. Au terme de la rencontre, ils ont remis à la délégation un mémorandum.
Le Président Sall reçoit un appel de Zelensky
Président en exercice l’Union Africaine, Macky Sall a reçu hier, un appel du Président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Selon le chef de l’Etat, leurs échanges ont porté sur l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale et la nécessité de privilégier le dialogue pour une issue négociée du conflit. Le Président Zelensky a demandé également au Président Sall de faire une communication à l’Union Africaine. En réponse au tweet du chef de l’Etat, Alioune Tine président de Afrikajom pense que l’Union Africaine doit aussi compter et sa voie/voix doit être bien tracée et bien audible sur la marche du monde. A l’en croire, tous les gens épris de justice souffrent terriblement avec les populations ukrainiennes dont les droits sont violés. C’est pourquoi, il demande l’arrêt immédiat des hostilités.
Soutien de Marième Faye Sall aux femmes de Bby
La Première Dame assiste les populations des 17 communes du département de Fatick. La coordination départementale des femmes de Bennoo Bokk Yakaar (Bby) a procédé, dimanche dernier, à la distribution du don offert par Marième Sall Faye aux 17 communes. Fidèle à son habitude, rapporte un communiqué parvenu à «L’As», Marième Faye Sall a choisi le mois de ramadan et de carême pour apporter un soutien de 50 tonnes de riz, 05 billets Mecque, de moulins et des marmites aux femmes de la mouvance présidentielle de Fatick. La distribution s’est déroulée dans le respect des orientations de la Première Dame fondées sur les principes d’inclusion et d’équité. D’après la même source, les femmes de la coordination départementale de Fatick ont remercié Marième Faye Sall et renouvelé leur engagement sans failles aux côtés du chef de l’État. Elles ont promis d’investir le terrain pour collecter le maximum de parrains et préparer les prochaines élections législatives, en vue de garantir la victoire de la mouvance présidentielle.
Les étudiants de l’UGB décrètent 72 heures de grève
La coordination des étudiants de Saint-Louis (Cels) a décrété un mot d’ordre de 72 heures de cessation de toutes les activités pédagogique, 72 heures sans tickets et trois mois de non-paiement de l’hébergement à compter ce mois d’avril. D’après un communiqué parvenu à «L’As», le président du Cels, Ousmane Guèye et ses camarades dénoncent entre autres la non effectivité des paiements des bourses, les lenteurs des chantiers en cours dans les universités, le non-respect des engagement pris par les autorités de l’université depuis le mois de mars 2021, le mutisme des autorités administratives sur l’insécurité au sein du campus social ainsi que le manque criard de l’eau dans l’université.
Le Graphe à la recherche d’alliés pour les législatives
Le Groupe des Alliés de la Première Heure (Graphe) du Président Macky Sall s’est réuni dimanche dernier pour échanger sur sa participation aux élections législatives du 31 juillet 2022. Constitué des partis Nina, Synergie Républicaine, Renaissance citoyenne, Sen Askan, Modem, Kissal, 3 Mp, Dl, Adr, Crac, Ufc, Atak et Pnc, le Graphe réaffirme son engagement d’y participer activement. Par conséquent, il envisage de rencontrer dans un bref délai les coalitions «And Nawlé And Ligueey», Benno Bokk Yakaar et «Bunt bi» afin de discuter avec elles des conditions d’alliance aux prochaines élections législatives. Par ailleurs, les leaders déplorent les pénuries orchestrées par certains distributeurs (gaz, sucre) et demandent au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour qu’une pareille situation soit évitée surtout dans un contexte où l’inflation mondiale a atteint un niveau élevé́ à cause de la guerre en Ukraine. Ainsi, ils exhortent le gouvernement à ne pas renoncer au combat contre la cherté́ des loyers et à veiller à sa régulation au grand bonheur des locataires.
Colère des travailleurs de la mairie de Kaolack
Des travailleurs de la mairie de Kaolack ont déploré, lundi, lors d’un sit-in, les retards notés dans le paiement de leurs salaires, depuis l’arrivée de la nouvelle équipe municipale issue des dernières élections territoriales du 23 janvier passé. «Ce lundi, tous les services de la mairie de Kaolack ont été paralysés, du fait d’un mouvement d’humeur. Nous avons décidé de ne pas travailler tant que les salaires n’auront pas été payés par la nouvelle équipe municipale», a indiqué leur porte-parole, Mamadou Ba, lors du sit-in. Il a précisé que c’est la troisième fois que le paiement des salaires enregistre un retard depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe municipale. Arborant des brassards rouges, les agents municipaux ont aussi demandé la réouverture de laRadio Municipale de Kaolack (RMK FM) qui, selon eux, ne fonctionne plus depuis près de trois mois. Selon la première adjointe au maire de Kaolack, Ndiaya Mbow Tall, la responsabilité du maire Serigne Mboup n’est pas engagée dans cette situation. L’édile a, ditelle, “signé les salaires à temps échu”, ajoutant que “ces retards de salaires sont surtout occasionnés par le fait qu’il y a beaucoup de demandes de la part de la perception municipale, suite aux nouvelles règles de comptes qui ont été éditées par l’État”. Il y a aussi l’utilisation d’un nouveau logiciel qui pose problème à toutes les communes du Sénégal, a ajouté Ndiaya Mbow Tall. «Nous avons discuté avec» les agents protestataires «pour les amener à de meilleurs sentiments. Et les salaires seront payés d’un moment à l’autre», a assuré la première adjointe au maire de Kaolack selon l’APS.
VERS UN REBOISEMENT MASSIF LE LONG DE L’AUTOROUTE ILA TOUBA
La Direction nationale des Eaux et forêts , chasse et de la conservation des Sols (DEFCCS), en partenariat avec l’Agence de travaux et de gestion des routes au Sénégal (AGEROUTE), a prévu "un important programme de reboisement massif"
Kaffrine, 12 avril (APS) - La Direction nationale des Eaux et forêts , chasse et de la conservation des Sols (DEFCCS), en partenariat avec l’Agence de travaux et de gestion des routes au Sénégal (AGEROUTE), a prévu "un important programme de reboisement massif" le long de l’autoroute Ila Touba, a appris l’APS.
’’Au niveau national, nous sommes prêts à satisfaire la demande en plants concernant les axes routiers. Et ,c’est dans cette perspective qu’avec l’AGEROUTE, nous avons prévu un important programme de reboisement massif le long de l’autoroute Ila Touba", a dit le Directeur des Eaux et forêts.
Il s’exprimait lundi après une visite des pépinières à Malem Hodar, Koungheul et Kaffrine dans le cadre de la campagne nationale de reboisement.
Le colonel Baïdy Ba s’est dit satisfait du taux de production des différentes espèces de plants.
Il a déclaré avoir constaté que les capacités de production ont doublé par rapport à l’année dernière dans toutes les pépinières de la région, grâce au programme Xëyi Ndaw Ñi.
Selon lui, l’apport de ce programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes a permis de passer de 5 manœuvres à près de 300 à Kaffrine. "Ce qui se traduit par l’augmentation de la quantité de plants produits dans la région", a-t-il salué.
La région compte 333 pépinières dont des pépinières communautaires, villageoises et privées, a fait savoir le directeur des Eaux et forêts.
"Au niveau de la production contrôlée par les Eaux et forêts, nous sommes presque à 1,5 millions de plants en terme d’objectifs et nous sommes à 45 % du taux d’exécution’’, a précisé M. Ba.
Il a en outre évoqué de "très belles initiatives" à Koungheul avec de nouvelles variétés produites en pépinière, notamment avec la greffe de baobab qui va enrichir la biodiversité.
"Il y a aussi le focus sur les essences locales comme le Ndimb et d’autres destinées à reverdir et enrichir la forêt classée de Kaffrine", a-t-il ajouté.
De même, il a salué le partenariat entre les Eaux et forêts et l’ONG "Tree for the future" qui a permis de produire des millions de plants à Kaffrine depuis plusieurs années.
La représente des femmes forestières de Kaffrine, Néné Gallo Diallo, a de son côté plaidé pour un appui financier plus conséquent à leur organisation qui depuis plus de 25 ans s’active dans la production de plants, le reboisement et la lutte contre les feux de brousse.
Mme Diallo a souhaité un appui du directeur dans la recherche de partenaires afin d’atteindre l’objectif de faire de Kaffrine une ville verte.
VIDEO
LE DÉCÈS EN COUCHES D’ASTOU SOKHNA ET L'ADOPTION DE LA LOI SUR LA GOUVERNANCE DES RECETTES ISSUES DE L’EXPLOITATION DES HYDROCARBURES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
Les parutions de ce mardi 12 avril 2022 évoquent dans leur ensemble, le décès en couche d'Astou Sokhna qui a payé le prix fort d'une présumé négligence à la maternité Amadou Sakhé Mbaye de Louga et la gestion des ressources issues des hydrocarbures.
Les parutions de ce mardi 12 avril 2022 évoquent dans leur ensemble, le décès en couche d'Astou Sokhna qui a payé le prix fort d'une présumé négligence à la maternité Amadou Sakhé Mbaye de Louga et la gestion des ressources issues des hydrocarbures. Suivez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
LE DÉCÈS EN COUCHES D’ASTOU SOKHNA A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
La polémique née du décès en couches d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord) et le vote d’une loi portant sur la répartition des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures font le menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Dakar, 31 mars (APS) – La polémique née du décès en couches d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord) et le vote d’une loi portant sur la répartition des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures font le menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Astou Sokhna, arrivée au terme de sa grossesse, avait été admise à la maternité de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga, le 31 mars dernier. Elle y décède en couches plusieurs heures après son arrivée.
Sa famille met en cause la maternité de l’hôpital et l’accuse de négligence ayant conduit au décès de la victime dont la mère a fait part de son intention de saisir la justice d’une plainte contre l’établissement sanitaire.
’’Décès de Astou Sokhna à Louga, le Directeur de l’hôpital se disculpe, la famille porte plainte’’, souligne le quotidien Bës Bi Le Jour. ‘’La famille de la victime a déposé une plainte, hier, sur la table du procureur’’, selon la publication.
Elle ajoute : ‘’L’émoi suscité par le décès d’une femme enceinte pour négligence présumée a poussé le directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye à réagir. Le docteur Amadou Guèye Diouf précise qu’il n’a jamais été indiqué une quelconque césarienne d’urgence à Astou Sokhna, promettant toutefois qu’il y aura des sanctions s’il y a eu des manquements.
Libération signale qu’en mars 2019, Astou Sokhna avait perdu toujours dans le même hôpital sa fille née prématurément.
Le journal souligne que ‘’la tutelle +déchire+ le rapport de la direction de l’hôpital qui cherchait à noyer le scandale et envoie une inspection sur place ; une marche pacifique sera organisée vendredi à Louga’’.
Walfquotidien livre ‘’les témoignages glaçants’’ de la maman de la jeune femme.
‘’On en sait un peu plus sur comment la jeune femme enceinte, Astou Sokhna, a rendu l’âme à l’hôpital Amadou Sahir Mbaye de Louga. Face à la presse, hier, sa maman, Maïmouna Bâ est revenue largement sur les circonstances du décès dont elle impute la responsabilité aux sages-femmes qui, selon elle, ont tout simplement sacrifié sa fille’’, écrit Walf.
Suite à ce drame, le Vrai Journal s’intéresse à la prise en charge des urgences dans les hôpitaux où ‘’l’accueil rime avec écueil’’.
Le diagnostic ‘’sans complaisance’’ de L’Observateur fait état de ‘’laxisme, incompétence, vétusté du plateau médical….’’. Et le journal d’afficher à sa Une : ‘’La face monstrueuse des hôpitaux’’.
Dans Le Témoin, ‘’des parturientes racontent leurs misères dans les hôpitaux’’. La publication met en exergue ‘’les terribles confidences sur les douleurs des accouchements’’.
Pendant ce temps, d’autres quotidiens évoque le vote, lundi, du projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Ce projet de loi est ‘’pris en application conformément au Code pétrolier’’ adopté en 2019, a précisé le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, lors de la séance plénière consacrée à l’examen du texte.
’’Une loi verrouille la clé de répartition’’ de ces recettes, affiche à la Une Le Soleil.
’’’Le projet de loi relatif à la répartition de recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été adopté. Les recettes seront partagées entre le Budget général, un Fonds de stabilisation et un Fonds intergénérational. Avec la nouvelle loi, l’Etat anticipe les contrecoups d’un dérèglement du prix des ventes des hydrocarbures’’, explique Enquête.
En politique, Sud Quotidien analyse les opérations ‘’Jokoo ak Macky’’, une initiative lancée par le président Macky Sall pour échanger avec les populations. Sud note qu’en perspective des élections législatives, ’’le pouvoir drague les jeunes’’.
Walfadjri aussi s’intéresse aux ’’manœuvres politiques’’ de Macky Sall et parle de ‘’opérations remontada’’.
’’Déterminé à remporter les législatives du 31 juillet prochain, Macky est sur tous les chemins susceptibles de le conduire à la victoire. Il ne lésine sur aucun détail. Il va de la réconciliation de ses partisans, au débauchage dans l’opposition et les indépendants, en passant par la distribution des rôles’’, écrit Walf.
VIDEO
PEU D'INTÉRÊT POUR LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE AU SÉNÉGAL
La campagne et l'élection présidentielle française ont été très peu suivies, dans un contexte de guerre en Ukraine et de hausse de prix