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18 juin 2025
JE NE REGRETTE PAS D’AVOIR FAIT CE CHOIX-LÀ
Interrogé sur son choix de rejoindre Marseille, le joueur de 23 ans indique qu’il a fait le bon choix de rejoindre l’effectif d’André Villas Boas, remplacé par Jorge Sampaoli
Pape Guèye s'est engagé librement avec l’Olympique de Marseille depuis l’été 2020. Performant depuis son arrivée, le milieu de terrain ne cesse de progresser dans l’entrejeu du club phocéen. Interrogé sur son choix de rejoindre Marseille, le joueur de 23 ans indique qu’il a fait le bon choix de rejoindre l’effectif d’André Villas Boas, remplacé par Jorge Sampaoli.
Recruté à l’été 2020 au terme de son contrat avec le Havre AC, Pape Guèye fait partie des hommes forts du système de jeu prôné par Jorge Sampaoli. Aujourd’hui, il est considéré comme l’un des joueurs les plus importants du dispositif du technicien argentin. Agé de 23 ans, l’international sénégalais s’est rapidement imposé comme une alternative sérieuse pour le poste de milieu de terrain. Avec 21 matchs joués sur 31 possibles en Ligue 1, le garçon de 23 ans bénéficie d’un temps de jeu assez conséquent.
Présent sur le plateau de l’émission Le vestiaire de «RMC Sport», le champion d’Afrique est revenu sur les coulisses de sa signature au sein de l’écurie phocéenne. «C’est un club où, étant plus jeune, je rêvais de jouer. Tout le monde connaît l’OM, que ce soit en France ou dans le monde entier, ça fait rêver. Quand l’OM t’appelle, il faut être fou pour refuser. On connaît les supporters, le Stade Vélodrome, il y a beaucoup de choses à dire sur ce club», a soutenu le milieu de terrain. Performant dans l’entrejeu, Pape Guèye bénéficie d’un temps de jeu assez conséquent.
Par conséquent, il ne regrette pas son choix de rejoindre le club phocéen. «Je ne regrette pas d’avoir fait ce choix-là, je suis très content d’être dans ce club avec ce type de joueurs». Même si sa venue fait toujours l’objet d’une bataille judiciaire entre l’OM et Watford (par rapport à un pré contrat signé par Guèye avec les Hornets), le choix de l’OM a nettement fait basculer le joueur dans une autre dimension.
PAR Malick Sy
ET SI LE DRAME DE L’HOPITAL DE LOUGA AVAIT RÉVELÉ LE NOUVEAU MACKY SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - C’est la deuxième fois en un peu plus d’un mois que le président réplique fort en limogeant quasi instantanément deux hauts fonctionnaires aux positions intenables. Et s'il avait mué pour enfin habiter la fonction présidentielle ?
Le statu quo n’était guère plus tenable après l’immense vague de tristesse et la rage qui ont accompagnées la mort tragique d’une femme enceinte à l’hôpital régional de Louga. Après donc l'émotion et l'indignation, l'action et la réaction. Face au choc et à l’onde de choc qui s’est propagée à travers tout le pays, le chef de l’État a procédé au limogeage express du patron de l’institution sanitaire et à la suspension de l’ensemble du personnel mis en cause dans cette histoire tragique.
Une vie sacrifiée sur l’autel de la négligence imbécile
La colère et surtout l’effet de souffle provoqués par les accusations de dysfonctionnement d’une rare gravité qui ont abouti à la mort dans une atroce agonie de Sokhna Astou ont poussé Macky Sall à réagir avec une célérité qu’on ne lui connaissait pas. Après avoir exigé un rapport d’enquête détaillé dans un délai de 48 heures, le président de la République n’a pas tremblé ni traîné pour limoger en personne, le directeur de l’hôpital dont de nombreux Sénégalais avaient réclamé la démission en clamant haut et fort, « plus jamais ça ! ».
La tentative maladroite du docteur Amadou Gueye Diouf de sauver sa peau et son poste n’y feront rien, face à une opinion publique complètement remontée pour qui, toutes les explications du monde ne pourront justifier qu’on ait pu sacrifier la vie d’une jeune femme de 30 ans et celle de son bébé sur l’autel de la négligence imbécile et la tragique inconscience coupable d’une petite bande de personnes totalement déshumanisée, dont la place n'est décidément pas dans un hôpital public. Parce que Sokhna Astou aurait pu être sauvée si elle avait été correctement prise en charge, leur responsabilité est absolument engagée.
Le message de Macky Sall à la haute administration sénégalaise
À travers ce drame, c’est tout l’hôpital sénégalais qui est aujourd’hui directement pointé du doigt et injustement mis en accusation. Car n’oublions pas que le système sanitaire sénégalais que nous envie de nombreux pays de la sous-région compte en son sein, une majorité de vaillants serviteurs de la santé publique dont nous nous devons de saluer le dévouement et le courage.
Seulement voilà, nos concitoyens n’en peuvent plus d’être négligés, maltraités, humiliés, harcelés, invectivés dans certaines structures sanitaires publiques où la cupidité et l’arrogance de certains personnels ont fini d’obscurcir l’image de tout un secteur. D’où l’urgence, au-delà du drame de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, de passer au scanner comme l’a ordonné le chef de l’État, l’ensemble du système hospitalier national.
La célérité avec laquelle le président a réagi en relevant de ses fonctions le directeur de l’hôpital est un premier pas qui est à saluer. C’est la deuxième fois en un peu plus d’un mois que le président réplique vite, fort, et ferme en limogeant quasi instantanément deux hauts fonctionnaires dont les positions n’étaient plus tenables.
Le signe que Macky Sall est en train de démontrer qu’il ne transige plus avec sur les écarts avérés dans la haute administration. Une première détonation avait retenti le 9 mars dernier avec le débarquement brutal de Pape Amadou Sarr, tout puissant ex-Délégué Général à l’Entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes. En virant sans ménagement et presque coup sur coup deux hauts responsables de l’administration sénégalaise, Macky Sall veut envoyer un message clair. Plus question de protéger ceux qui ont une responsabilité politique et morale dans l’exercice de leur fonction. Comme s’il avait à cœur, à deux ans de la prochaine élection présidentielle, d’effacer cette image partisane, cette perception d’homme d’un parti, d’un clan et d’une clique au-dessus des lois et des exigences d’exemplarité républicaine.
Les habits neufs du président
Alors question. Et si Macky Sall avait mué pour enfin habiter la fonction présidentielle. En intervenant directement dans le scandale tragique de l’hôpital de Louga impliquant une « modeste » femme, épouse d’un « simple » chauffeur de taxi dans une région loin de la capitale, le chef de l’État veut se reconnecter au Sénégal d’en bas, au pays réel. Fini le président autoritaire, psychorigide, vertical, austère. Place au Macky Sall, transgressif pour célébrer les victoires sénégalaises, humain, proche de son peuple et résolument placé au-dessus de la ligne de flottaison partisane. Place au père de la Nation rassembleur, au président du peuple au chevet des Sénégalais, au chef qui fait désormais montre d’une extrême attention sur le sort de la troupe. Cette stratégie de l’émotion, maillon manquant de 10 ans d’une gouvernance tout en muscles, a tout l’air d’un nouveau contrat de confiance que le chef de l’exécutif tente de réécrire avec les Sénégalais.
Le président aura passé un mandat et demi avant d'enfin trouver le chemin qui pourrait le mener dans le cœur des Sénégalais. Un mandat et demi pour comprendre que ses concitoyens ont changé et qu’ils sont de plus en plus exigeants dans la gouvernance de leur pays. Que la donne a surtout changé dans ce que les Sénégalais jugent comme immoral et inacceptable, supportable et tolérable.
Il suffit de voir leurs réactions outrées et indignées à la diffusion sur les réseaux sociaux, d’images de « l’hôtel particulier » de l'ancien ministre Amadou Ba, un « simple fonctionnaire » dont la maison pourrait être classée au rang de patrimoine insolent et historique de luxe dans un pays où beaucoup de nos concitoyens ont du mal à joindre les deux bouts, pour comprendre qu’il y a des choses qui ne passent plus dans l’opinion.
Et ça, le président de la République semble l’avoir enfin compris. Son mode de gouvernance, son rapport aux citoyens, son apparence et sa communication ont incontestablement changé depuis quelque temps. Derrière ce « Macky Sall nouveau » semble se profiler et pardon pour l’outrance, l'allégorie d'un Abdoulaye Wade à l’apogée de son pouvoir et dans son rapport fait de proximité et d’empathie envers le peuple du Sénégal. Alors, à l’attention de tous ceux qui en doutaient encore, Macky Sall a bel et bien changé de costume. Comme s’il s’apprêtait pour un nouveau rendez-vous.
Malick Sy est journaliste
RETOUR SUR LA ROCAMBOLESQUE AFFAIRE DE RADIATION DE 6665 POLICIERS
Il y a 35 ans, le Sénégal se réveillait sans police
Les 13 et 14 avril 1987 sont deux dates qui marquent à jamais la Police nationale du Sénégal. En effet, il y a 35 ans jour pour jour, le président de la République d’alors, Abdou Diouf, avait pris la décision de radier tous les éléments de la Police nationale, soit 6665 agents. Aujourd’hui, le pays se souvient notamment du commissaire divisionnaire Cheikh Saad Bou Ndiaye mort dans des circonstances douteuses.
Les 13 avril et 14 avril 1987, un véritable séisme a secoué la Police nationale du Sénégal, avec l’enclenchement d’une série de sanctions par le gouvernement socialiste du Président Abdou Diouf, qui avait finalement abouti à la radiation de 6665 agents, tous corps confondus. C’était à la suite d’une marche organisée à Dakar, Thiès et Diourbel par des policiers pour dénoncer le traitement subi par certains des leurs, consécutivement à la mort d’une personne en garde-à-vue. A la suite des journées des 13 et 14 avril, le gouvernement a décidé de suspendre tous les personnels de la Police nationale, avant que ne tombe le 28 avril de la même année la loi 87-14 portant radiation de tous les agents de police. Cheikhna Keita, brigadier-chef des gardiens de la paix à la retraite et président du Mouvement national des policiers à la retraite tous corps confondus, estime que les raisons de cette mesure sont incompréhensibles. «Tous les policiers ont été jetés dans la rue, humiliés, injuriés. Des familles ont volé en éclats, des divorces consommés», dit-il. Pour survivre, il révèle que des policiers ont eu à exercer le métier de vidange de fosses septiques, tandis que d’autres erraient dans les rues pour avoir de quoi manger. Leurs enfants se sont retrouvés à la rue, parce qu’ils n’étaient plus acceptés dans les classes. «Dans les quartiers, les boutiquiers ne faisaient plus confiance aux familles des policiers, la situation était intenable et les voisins se moquaient parfois d’elles», se souvient Cheikhna Keita. A l’en croire, la date des 13 et 14 avril doit être dédiée au commissaire divisionnaire Cheikh Saad Bou Ndiaye, Directeur de la Sécurité Publique à l’époque. Il avait clairement indiqué au tout puissant Jean Collin et au Président Abdou Diouf que la décision était inacceptable. Revenant sur les circonstances qui avaient occasionné l’ire des policiers, Monsieur Keita souligne que sous le diktat du Fonds Monétaire International (FMI), le gouvernement était dans un projet de diminution des effectifs de la fonction publique. Ne sachant pas quoi faire, le Président Abdou Diouf avait commencé par une politique de départs volontaires. Mais comme les fonctionnaires n’étaient plus tentés par ce mécanisme, il y avait un gap de 1 000 agents à combler. «C’est ainsi que le gouvernement a d’abord visé la douane, mais les agents ont menacé en disant que si un seul élément du corps est touché par un quelconque dégraissage, la douane ne participera plus au budget. Devant une telle situation, le Président Abdou Diouf a reculé et Jean Collin a pris le dossier en main. Cela a coïncidé avec l’affaire Bara Ndiaye, connu comme un grand délinquant qui s’attaquait aux bijouteries et les plaintes s’accumulaient contre lui, à la sécurité urbaine. Il a été interpellé après une traque de 45 jours. Entendu et déféré au parquet en 1982, il est malheureusement décédé 15 jours après. Et les gens ont dit qu’il a été victime de sévices», explique Cheikhna Keita. Il souligne que la victime était un colosse et s’était battue avec les policiers et le médecin commis pour statuer sur les circonstances de la mort avait clairement établi la cause d’un malaise. Malgré cela, les éléments qui l’avaient interpellé et les enquêteurs ont été entendus, et justice avait été rendue par un non-lieu. Pour tendre un piège à la police, ditil, l’ordre a été donné à la justice en 1987 de remettre le dossier judiciaire au goût du jour
LE COMMISSAIRE CHEIKH SAAD BOU NDIAYE, LA CONVOCATION AU PALAIS ET LA MORT
Ce qui avait entraîné la marche de certains éléments du commissariat central de Dakar, quelques éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès et du commissariat de Diourbel. Des esprits malsains au sein de l’élite dirigeante ont fait croire que les policiers ont voulu faire un coup d’Etat. C’est ainsi que la décision de suspension a été prise les 13 et 14 avril, et le 28 avril, la loi portant radiation est tombée. Ce jour-là, il indique qu’il y a eu même des heurts entre policiers et gendarmes quand les policiers ont voulu se rendre au Palais de justice et le pire a été évité de justesse du fait de l’intervention du Colonel Mbaye Guèye. Pour Cheikhna Keita, le commissaire Cheikh Saad Bou Ndiaye, qui n’était pas d’accord sur les mesures prises par le gouvernement, s’apprêtait à aller faire ses approvisionnements avec son épouse quand il a été appelé d’urgence à la Présidence de la République pour trouver des solutions définitives. Il s’est aussitôt rendu ce dimanche-là au Palais et, selon lui, il n’est plus revenu. Il souligne que son véhicule a été retrouvé après dans les falaises, pour faire croire à un accident ou un suicide mais en réalité, sa tête portait trois blessures qui semblaient provenir de coups de feu. Tel est le sort réservé à un commissaire de renom, qui s’est sacrifié pour la bonne cause des policiers et c’est pourquoi, ajoute-t-il, le jour de l’inhumation, les autorités ont été éconduites par son fils. « Les policiers tous corps confondus, qu’ils soient en exercice ou à la retraite, sont interpellés pour dédier ces journées des 13 et 14 avril à la mémoire de ce commissaire divisionnaire émérite, Cheikh Saad Bou Ndiaye. Il s’y ajoute qu’une correspondance a été adressée au Chef de l’Etat pour lui demander de le réhabiliter. Et dans ce cadre, il serait logique que le Commissariat Central de Dakar puisse porter désormais son nom », plaide Cheikhna Keita.
LE RENDEZ-VOUS MANQUE ENTRE DABAKH ET LE PRESIDENT ABDOU DIOUF
Avec cette radiation, dit-il, le Président Abdou Diouf a commis la plus grosse erreur de sa vie. A l’époque, il rappelle que le regretté Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh avait reçu les policiers qui lui avaient expliqué de fond en comble ce dossier et c’est ainsi qu’il avait pris un rendez-vous avec le Président Abdou Diouf pour discuter avec lui sur ce dossier. Mais l’entourage du Président Abdou Diouf a fait en sorte qu’il ne puisse pas voir le Chef de l’Etat. En lieu et place, une audience avec Jean Collin lui avait été proposée, ce qu’il avait catégoriquement décliné. Il est d’avis qu’avec cette donne totalement créée par le pouvoir d’alors, les policiers ont été humiliés, injuriés à longueur de journée dans la rue et les voisinages et cela a été d’ailleurs le point de départ de l’insécurité, des agressions qui se comptent aujourd’hui à la pelle. C’est parce qu’avant, les policiers étaient totalement respectés et même parfois craints, mais tout cela s’est écroulé comme un château de cartes. « Aucun Président dans ce monde ne peut gouverner son pays sans la police et Abdou Diouf l’a su à ses dépens », note-t-il. C’est pourquoi, une semaine après la radiation, il a demandé à la BMS de reprendre service, parce qu’il n’avait plus de renseignements et de ce point de vue, il gouvernait les yeux fermés. A l’en croire, même Thomas Sankaré, alors Président du Faso, lui avait demandé de revenir sur cette décision. Et en voulant faire la même chose en 1962, car ayant eu des bisbilles avec Mamadou Dia alors que les décisions sécuritaires venaient de Valdiodio Ndiaye ministre de l’Intérieur, il avait été empêché par le Général De Gaulle.
LA FÊTE DE TABASKI LA PLUS TRISTE
Même après la décision de radiation, les 6 665 policiers percevaient le salaire à la fin du mois, mais la tabaski de 1987 a été la plus triste pour les policiers sénégalais. En effet, le salaire de ce mois avait coïncidé avec le versement de l’avance tabaski et tous les policiers qui ont perçu étaient ceux qui étaient retenus ; les autres ont été radiés définitivement sans aucune notification. Et finalement, 1 265 policiers ont subi ce sort et ont passé ainsi leur première fête de tabaski de malheur. De l’avis de Cheikhna Keita, c’est quelques années après, précisément en 1993, et sachant qu’il avait eu tort, que le Président Abdou Diouf a mis en place la police municipale pour caser les radiés, et les mairies étaient incapables d’assurer les salaires car certains agents restaient plusieurs mois sans salaires. Durant son règne, indique Monsieur Keita, le Président Me Abdoulaye Wade n’a rien fait pour les policiers radiés. Au moment de prendre en charge cette question, se désole-t-il, le pouvoir libéral ait pris l’option de l’admission en lieu et place de la réintégration. Par contre, il soutient que le Président Macky Sall a posé un acte historique, allant dans le sens d’une indemnisation à hauteur de 2 milliards de Fcfa. Il s’y ajoute la décision de faire en sorte que ces policiers aient une pension complète. «C’est un courage historique et nous demandons au Président Macky Sall d’avoir ce même courage, pour baptiser le commissariat central de Dakar au nom du Commissaire Divisionnaire Cheikh Saad Bou Ndiaye. Et à défaut du commissariat central, que la cité Malick Sy où il habitait avec sa famille et d’où il est parti ce fameux dimanche pour aller répondre à une convocation au Palais pour ne jamais revenir, puisse porter son nom », plaide Cheikhna Keita.
LES INJONCTIONS DE MACKY SALL À CHEIKH OUMAR HANNE
Le chef de l’État a demandé hier à Cheikh Oumar Hanne de mettre en œuvre les 13 décisions retenues lors de sa rencontre avec les acteurs de l’enseignement supérieur.
Le chef de l’État a demandé hier à Cheikh Oumar Hanne de mettre en œuvre les 13 décisions retenues lors de sa rencontre avec les acteurs de l’enseignement supérieur. Macky Sall a également souligné la nécessité, pour le gouvernement, d’accompagner l’émergence de l’enseignement universitaire en langue arabe.
Pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, le Président Macky Sall a donné des instructions fermes à Cheikh Oumar Hanne, lors du conseil des ministres d’hier. « Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de mettre en œuvre les treize (13) décisions qu’il a retenues à l’issue de cette rencontre. Le président de la République souligne particulièrement la nécessité de procéder à l’évaluation de l’application du système LMD et de renforcer la fonction de régulation de l’ANAQ SUP, pour assurer la qualité académique du secteur », renseigne le communiqué faisant état de la rencontre entre le locataire du Palais et son gouvernement.
Selon le document, Macky Sall a invité le ministre de l’Enseignement supérieur et son collègue chargé des Finances et du Budget à accélérer la finalisation de toutes les infrastructures pédagogiques et sociales en cours ou programmées, afin d’améliorer les capacités d’accueil et le cadre de vie des Universités.
D’après le texte, le chef de l’État a aussi souligné « l’importance de lancer, cette année, les classes préparatoires aux grandes écoles, et d’assurer la fonctionnalité des Ecoles supérieures et des ISEP (Institut supérieur d’Enseignement professionnel), entités essentielles pour favoriser l’employabilité des étudiants et le dynamisme du marché du travail». «Le Chef de l’Etat indique également la nécessité d’accompagner l’émergence de l’Enseignement universitaire en langue arabe et de soutenir les initiatives de formation professionnelle et d’insertion socioéconomique des diplômés en langue arabe.
Le Chef de l’Etat insiste, par ailleurs, sur l’importance de faire de la recherche et de l’innovation un catalyseur de l’industrialisation du Sénégal », souligne le communiqué. Le document fait savoir aussi que Macky Sall a demandé « à ce titre, au ministre de la Recherche et de l’Innovation, de finaliser, avant le 30 juin 2022, la stratégie nationale de développement de la Recherche et de l’Innovation, intégrant la préfiguration d’un Fonds national de la Recherche et la mise en place d’un Conseil national de la Recherche et de l’Innovation ».
DJIBRIL WADE VOUÉ AUX GÉMONIES PAR LE PDS BISCUITERIE
La Section communale du Parti démocratique du Sénégal (PDS) de Biscuiterie vit mal le ralliement de Djibril Wade à la mouvance présidentielle. Dans tous ses états, elle a tiré à boulets rouges sur le maire de la commune.
La Section communale du Parti démocratique du Sénégal (PDS) de Biscuiterie vit mal le ralliement de Djibril Wade à la mouvance présidentielle. Dans tous ses états, elle a tiré à boulets rouges sur le maire de la commune.
Le Pds Biscuiterie n’est ni de près ni de loin impliqué à la décision de sa tête de liste lors des élections locales du 23 janvier dernier de rejoindre les prairies marrons beiges. Assimilant le ralliement de Djibril Wade à l’Alliance Pour la République (Apr) comme un couteau dans le dos, les Libéraux de Biscuiterie se sentent trahis.
Dans une déclaration reçue à «L’As», la section communale du Pds de biscuiterie a indiqué que « le ralliement du maire de la commune de Biscuiterie élu sur la liste de la Grande coalition Wallu Sénégal lors des élections locales du 23 janvier 2022, à l’Apr, a suscité un véritable émoi et une grande déception au niveau des populations, militants et sympathisants du PDS et de ses alliés, qui avaient bien l’opportunité de porter leur choix sur les listes du pouvoir en place, mais qui, ont préféré celle de l’opposition incarnée par M. Mouhamed Djibril Wade».
Cette décision du maire de Biscuiterie, au-delà du caractère répréhensible de sa décision, fulminent les membres de la section communale de Biscuiterie du Pds, «remet au goût du jour la question de l’éthique des hommes politiques qui, à peine élus, et sans se soucier de la volonté exprimée par les électeurs retournent leurs vestes, au gré de leurs intérêts. «Les militants et sympathisants de la section communale du Parti Démocratique Sénégalais de Biscuiterie, conscients de la gravité de la situation, réaffirment leur attachement et leur fidélité sans faille, au secrétaire général national du Parti, Me Abdoulaye Wade et s’engagent résolument à reconquérir les bases fidèles au parti, pour porter la candidature de notre frère Karim Wade, à la magistrature suprême de notre pays aux prochaines élections présidentielles de 2024».
Par conséquent, les militants et sympathisants du Pds de Biscuiterie ont lancé un appel à tous ceux qui sont attachés aux principes et valeurs incarnés par leur leader charismatique, Me Abdoulaye Wade, de se mobiliser et de faire bloc, pour relever le défi des parrainages, en vue de la préparation des élections législatives du 31 juillet 2022. «Les militants et sympathisants du Pds de Biscuiterie informent les populations qu’une assemblée générale extraordinaire est programmée dès la fin du Ramadan, pour renouveler leur engagement de fidélité au Pds et à son secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade», ont indiqué les membres de la section communale du Pds de Biscuiterie.
XAAR YALLA, LE RENDEZ-VOUS DES CHERCHEURS D’EMPLOIS JOURNALIERS
A Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, des jeunes ont rendu célèbre un coin dénommé Xaar Yalla (Attendre Dieu). Ils s’y regroupent tous les matins, nourrissant l’espoir de décrocher un travail journalier dans les métiers du bâtiment.
Au moment où beaucoup de jeunes déposent des demandes au niveau des entreprises ou dans l’administration avec l’espoir d’étrenner leur premier emploi bien rémunéré, certains d’entre eux se regroupent quelque part dans un coin perdu de la capitale et sa banlieue pour chercher de quoi vivre ou survivre. La préférence de ces jeunes porte sur des secteurs dont la réputation est d’employer des journaliers qui seront payés au terme d’une journée de labeur. A Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, des jeunes ont rendu célèbre un coin dénommé Xaar Yalla (Attendre Dieu). Ils s’y regroupent tous les matins, nourrissant l’espoir de décrocher un travail journalier dans les métiers du bâtiment.
L’un des bus de la marque Tata vient juste de stationner devant une boulangerie de Keur Massar. Beaucoup de passagers sont ainsi obligés de descendre et poursuivre le trajet à pieds. En effet, à cause des travaux de construction de l’autopont de Keur Massar, ce bus qui quitte Liberté 6 pour ce populeux département, doit changer d’itinéraire. Tout ce beau monde est ainsi obligé de longer une étroite ruelle dont des zincs protègent les piétons et les magasins qui font face à d’éventuels dangers du chantier. Il faut marcher à la queue leu leu ou bousculer des gens pour se frayer un passage. Élèves, ouvriers, commerçants et autres sont devenus des habitués de ce long tronçon de plus d’un kilomètre. A quelques mètres de l’un des tunnels qui jalonnent cette infrastructure devant rendre la circulation plus fluide dans cette ville très fréquentée, le piéton doit se résoudre à marcher lentement. Un véritable embouteillage humain s’y crée, le passage étant trop étroit. Juste à droite de ce couloir, un groupe de jeunes a pris possession d’un espace de ce périmètre. C’est le lieu de rendez-vous d’une quarantaine d’ouvriers évoluant dans tous les secteurs du bâtiment. Ils sont menuisiers, maçons, ferrailleurs, plombiers etc., D’autres cependant sont sans qualification. Tous s’y retrouvent pour avoir un travail journalier dans un chantier de la zone ou ailleurs dans la capitale. Sac noir sur le dos, les yeux rivés sur les voitures qui circulent devant lui, Khadim Top fait partie de ces ouvriers qui squattent les lieux tous les matins avec l’espoir de trouver un boulot. Ici, c’est Xaar Yalla (on attend Dieu). Un haut lieu de recrutement d’ouvriers prêts à travailler dans des chantiers partout dans la capitale. « Chaque matin, je quitte Médina Fass Mbao dans la commune de Diamaguène Sicap Mbao pour ce coin perdu de la ville dénommé Xaar Yalla avec l’espoir de trouver un emploi journalier et régler mes besoin et ceux de ma famille », a expliqué cet adulte au visage juvénile que trahissent des cheveux blancs sur une partie qui couvre la tête.
Rémunération comprise entre 8 500 et 10 000 francs CFA
Dans un brouhaha énorme, toutes les langues y sont presque parlées. Le sac à presque le sol pour certains, et au dos pour d’autres, ils sont tous prêts pour n’importe quel boulot. Devant son matériel, composé d’une puissante cisaille et d’un marteau, Abdoulaye Seck attend comme tous les autres un entrepreneur à la recherche d’ouvriers. « Je viens ici depuis plusieurs années en quête d’un travail dans un chantier. Notre métier n’est pas aussi structuré au point d’avoir un contrat avec un entrepreneur. C’est pour cette raison que nous venons tous les jours en espérant être embauché par les nombreux gérants de chantiers qui cherchent de la main d’œuvre », explique cet ouvrier ferrailleur. Dans cet endroit, le principe est simple. Les personnes détentrices de chantiers viennent pour embaucher des ouvriers en mesure de servir dans des domaines précis. Alors que la fraîcheur s’accentuait en cette veille du mois de ramadan, les premières voitures, avec à leur bord des chefs de chantier, débutent leur défilé. Les discussions se font à partir des fenêtres des véhicules. Elles sont sont souvent longues, chacun cherchant à tirer parti de cette collaboration. Ce qui ait que les négociations tirent en longueur. Moustapha Diop tient un chantier aux Almadies. Xaar Yalla est son lieu préféré pour trouver des travailleurs motivés et qualifiés. « C’est un endroit bien réputé qui répond aux critères que nous cherchons pour le bon déroulement de nos chantiers », a-t-il lancé dans une ambiance indescriptible. Selon lui, les offres sont souvent chères. Les habitués de Xaar Yalla ne cessent de faire monter les prix. « Souvent, un ouvrier peut décliner une paie journalière de 8 000 francs CFA. Certains exigent une journée de travail moyennant 10 000 francs CFA », nous confie Top, toujours dans l’attente de trouver un ouvrier. Avec les travaux sur l’autopont, ce lieu de rendez-vous a été délocalisé du rondpoint de Keur Massar, juste en face du centre commercial, pour le bas du tunnel de ce chantier. Peu avant dix heures, la presque moitié du groupe avait déjà trouvé un point de chute dans différents chantiers de la ville. Quant à Moustapha Seck, il va devoir patienter encore. A défaut d’être pris, il devra rentrer jusqu’au lendemain.
Solidarité
« Cela arrive souvent qu’on ne trouve pas de boulot parce que ce n’est pas notre jour de chance. Parfois aussi, on nous prend sans même avoir passé une heure ici », souligne le jeune homme habillé d’un blouson de couleur bleu, une tasse de café à la main. En plus de se réunir dans le but de trouver un travail, les habitués bénéficient souvent d’un grand élan de solidarité. Rares sont ceux qui achètent à manger le petit déjeuner. Pour Khadim Top, il arrive que de bonnes volontés viennent leur offrir du café, du pain ou encore des beignets pour ceux qui restent à attendre. Il ajoute que dans la plupart des cas, le bienfaiteur se veut anonyme. Ce qui renseigne, selon le jeune Adbou Sagna de Malika, sur la solidarité et la générosité qui règnent à Xaar Yalla. Pour lui, ce ne sont pas seulement des maçons ou autres ouvriers qui squattent cet endroit. « Nous y rencontrons des élèves et des étudiants en quête d’un petit boulot pour pouvoir gérer certaines dépenses comme se procurer des livres fournitures », a expliqué Abdou. Ce jour n’étant pas son jour de chance, il devra rentrer bredouille. Il n’a pas voulu la somme que lui proposait un chef de chantier. « La tendance, c’est minimum 8 500 F Cfa la journée de travail, mail il n’a pas accepté de payer cette somme », se justifie-t-il. Demain, il sera encore au rendez-vous souhaitant une journée meilleure à Xaar Yalla.
Retour à la formation politique au sein des partis
Le directeur de Timbuktu Institute, Bakary Sambe, préconise un retour à la formation politique des militants pour renforcer leur culture démocratique et leur sens civique, pour les amener à notamment faire face aux nouvelles manifestations de violence. «Il est vrai que la nature de la violence politique a changé bien qu’elle continue à être une réalité inhérente à la vie politique au Sénégal», a-t-il fait observer à l’ouverture d’un séminaire-débat sur le thème : «Engagement citoyen et prévention de la violence politique». Cette rencontre se tient à Saly Portudal, à l’initiative de Timbuktu Institute, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung. Bakary Sambe a fait remarquer que de plus en plus, des modes d’engagement citoyen et d’autres émergent au sein de l’espace public, lesquels ne reflètent pas l’esprit démocratique dans le sens où, traditionnellement, les partis politiques donnaient une certaine importance à la formation dans les écoles de partis, à la culture de l’esprit citoyen, au débat démocratique. Avec les réseaux sociaux et la démocratisation de l’accès à l’outil numérique, dit-il, on assiste à la manifestation de nouveaux types de violence qui seraient d’ordre symbolique et qui détruisent des familles et des réputations.
Une mineure surprise en train d’envoyer des photos intimes…
Le père de F. Fall est tombé des nues lors qu’il a surpris sa fille en train d’envoyer ses photos intimes à son petit-ami. Traumatisé par ce qu’il vient de découvrir M. Fall a porté plainte contre Omar Mbengue, le copain de sa fille. Ce dernier a comparu hier au tribunal de Dakar pour détournement de mineure sur une fille de 17 ans. En effet, il ressort des débats d’audience que les deux tourtereaux se sont connus via Snapchat. De cette connaissance est née une relation amoureuse. D’après la mineure F. Fall, un jour, en allant chez son père en compagnie de son petit frère, Omar Mbengue lui a proposé de les ramener. Comme le scooter ne pouvait pas transporter trois personnes, Omar Mbengue a demandé au frère de sa dulcinée de prendre un bus. Seul avec M. F. Fall, le jeune homme a changé d’itinéraire en cours de route pour se rendre chez un de ses amis. Dans la chambre de ce dernier, Omar Mbengue a déshabillé F. Fall avant de vouloir faire l’amour avec elle. Mais F. Fall a refusé. Quelques jours après, M. Mbengue demande à sa copine d’acheter des «bine bine». Ensuite, il lui propose de les porter et de poser nue et de lui envoyer les photos. Une proposition à laquelle elle accède favorablement. Mais c’est au moment où elle s’apprêtait à poser nue qu’elle a été surprise par son père. Cependant, Omar Mbengue nie cette version des faits. Selon lui, il n’a jamais était en intimité avec sa petite amie. En plus, il dit ignorer l’âge de la plaignante. Ainsi, le juge a renvoyé le dossier au 22 avril prochain pour l’exploitation du téléphone qui a été scellé par la police scientifique.
Sadio : Les 08 manifestants toujours en garde à vue
Les huit manifestants contre la privatisation de la gestion du forage de la commune de Sadio (Département de Mbacké, Ndlr) attendent toujours d’être édifiés par le parquet de Mbacké. Arrêtés mardi dernier lors de leur protestation par la gendarmerie, ils sont toujours en garde-à-vue. Le secrétariat exécutif national du Frapp dénonce la répression dont les habitants de Sadio ont été victimes en défendant leur eau et exige la libération des 8 otages. Il s’agit de Ibra Dieng, Ass Niang, Modou Diop, Saliou Diack, Pape Mor Marone, Ameth Top, Abdoulaye Ly et Aliou Top. Le Frapp avait dit que le Forum Mondial de l’Eau - opposé au Forum alternatif mondial de l’eau - n’était pas le forum des peuples, des paysans et des modestes gens. Dix jours après la clôture de l’avènement, des paysans et fils de paysans sont arrêtés parce qu’ils font face au processus de marchandisation de leur forage avec Aquatech. Pour les activistes, il n’y a pas d’autres solutions que de se battre pour refuser que les forages soient accaparés par des entreprises qui ne sont mues que par leurs intérêts.
Kaolack : Malick Gakou raille Bby
La coalition Yewwi Askan wi (Yaw) est de plain-pied dans la collecte de parrains. Le leader du Grand parti et coordinateur des opérations de collecte à Kaolack a réuni hier tous les responsables des partis de ladite coalition en vue de lancer l’opération dans la région. En marge de la rencontre, El hadji Malick Gakou a décoché des flèches à la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) dontles responsables à Kaolack disent avoir collecté plus de 100 mille parrains dans la région. Malick Gakou demande à la mouvance présidentielle de faire la différence entre électeurs et parrains. Car, à ses yeux, collecter 100 000 parrains alors que Bby a mordu la poussière le 23 janvier dernier est insensé. C’est dire que parrain n’est pas électeur, lance M. Gakou. A l’en croire, la coalition Yewwi Askan wi n’est pas impressionnés par ces chiffres faramineux qui sont totalement en porte-à-faux avec la réalité du terrain. Pour lui, leur coalition n’est pas dans une course au parrainage.
Ruée vers la glace vendue à 500 F à Kolda
Le ramadan 2022 n’est pas une exception. Ce sont les mêmes scénarii chaque année pendant le ramadan au Fouladou. Le business de la glace marche à merveille. C’est la ruée des vendeurs des localités environnantes de Kolda vers la capitale régionale pour s’approvisionner en glace afin d’aller les revendre dans les différentes communes. D’après nos confrères de Dakaractu, très tôt le matin durant ce mois de Ramadan, motos, véhicules, tricycles, vélos chargés de glacières prennent la direction de la ville. Ces rabatteurs revendent la barre de glace entre 300 et 500 FCFA, selon la zone alors qu’ils l’ont acquise à 100 FCFA. Ce business est florissant à cause de l’absence d’électricité dans plusieurs communes de la région. Il faut signaler aussi les pays limitrophes notamment la Guinée Bissau et la Gambie se ravitaillent à Kolda. En cette période, la glace occupe une place de choix dans la vie des musulmans.
Un Chinois braqué en plein jour à Gibraltar
C’était la stupeur hier à Gibraltar où un ressortissant chinois a été victime d’un braquage en plein jour par deux hommes sur un scooter. D’après Dakaractu, l’agression s’est passée derrière Auchan. Les braqueurs avaient visiblement des informations sur ce que transportait le ressortissant chinois. C’est ainsi qu’ils ont tiré sur le véhicule du Chinois pour écarter toute velléité de résistance. Le coup de feu a fait voler en éclats les vitres du véhicule. Cependant, aucun blessé n’a été enregistré, mais les braqueurs ont pu s’enfuir avec le butin.
Nominations d’ambassadeurs
Le président de la République a secoué hier la diplomatie. Macky Sall a procédé hier, en conseil des ministres, à des nominations de plusieurs ambassadeurs. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Tunisie, Ramatoulaye Ba Faye est nommée, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal de Libye, avec résidence à Tunis. Khare Diouf, ambassadeur du Sénégal au Cameroun, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en République Centrafricaine, avec résidence à Yaoundé. L’ambassadeur du Sénégal en République du Kenya, Ndongo Dieng est nommé, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur du Sénégal en Ouganda. Saliou Niang Dieng, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Iran, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur du Sénégal en République Islamique du Pakistan, avec résidence à Téhéran. Le Général d’Armée (2S), Cheikh Guèye ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Turquie, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur du Sénégal à Azerbaidjan, avec résidence à Ankara. Nouveau directeur de l’Action médicosociale Restons avec le chef de l’Etat qui a nommé Mamadou Moustapha Fall, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action social, au poste de Directeur de l’Action médico-sociale, en remplacement de Abdoulaye Fofana Dia, admis à la retraite. La pharmacienne, Dr Oumy Kalsoum Ndiaye Ndao, jusque-là coordonnateur de la Cellule d’Appui et de Suivi du Plan national de Développement sanitaire et social, est nommée Directeur général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP). Spécialiste en Développement et Coopération internationale, Banding Fossar Sabal Souané, est nommé président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO).
Réglementation de l’accès au marché de la publicité
Le juriste Macoumba Koumé a souligné, mercredi à Dakar, la nécessité d’aboutir à une meilleure réglementation de l’accès au marché de la publicité afin de sortir de la situation d’anarchie constatée dans le secteur. «En ce qui concerne l’accès dans ce secteur, une réglementation est nécessaire. Nous constatons tous qu’il règne une anarchie totale dans ce secteur», a-t-il notamment déclaré à l’ «Aps». Il intervenait à un atelier de validation de la loi portant code de la publicité auquel ont participé plusieurs représentants des différents ministères, des organes de régulation de la presse et des juristes. Koumé, par ailleurs personne ressource pour la loi portant Code de la Publicité, a ajouté que l’un de ses objectifs principaux était d’assainir et d’organiser le secteur. Sur la question encadrant l’accès, le juriste a estimé qu’il fallait conserver les points relatifs à la réglementation et l’accès. Sur ces aspects, il a souligné que l’accréditation sera matérialisée par une carte avec une durée de validité. «Cette loi sur la publicité (...) est un document de portée générale. Normalement tous les aspects de la publicité doivent être évoqués dans ce texte avant qu’il ne soit repris et précis dans la loi», a soutenu Koumé. L’ancien directeur général du journal «Le Soleil», Cheikh Thiam estime qu’on ne connaît pas exactement les chiffres réels, même si certains avancent des sommes comprises entre 10 et 20 milliards de francs CFA par année.
Le Directeur de l’hôpital de Louga, un lampiste parfait
L’activiste Guy Marius Sagna pense que le système de santé au Sénégal est en putréfaction avancée depuis des années. Par conséquent, il est d’avis que le Directeur de l’hôpital de Louga est le bouc émissaire ou un lampiste parfait. Pour le dirigeant de Frapp, le limogeage du directeur de l’hôpital de Louga ne vise qu’à calmer la fureur, l’indignation et la mobilisation populaires contre cette transformation des structures de santé publique en mouroir. A l’en croire, le problème est plus grave, plus profond, plus structurel et dépasse la personne d’un directeur d’hôpital ou d’un hôpital. Selon lui, le fait de s’attaquer à un lampiste ne réglera rien. Et cela ne fait que montrer l’absence de volonté politique réelle de régler le grave cancer qui s’est emparé de tout notre système de santé et qui s’est métastasé dans toutes les structures de notre système de santé. Guy Marius Sagna estime que cette situation est le résultat de responsabilités partagées mais différenciées. La plus grande responsabilité dans ce naufrage de la santé au Sénégal étant celle du Président Macky Sall et de son ministre de la Santé, accuse-t-il.
ADJI SARR ET SA PATRONNE FACE AU JUGE
Ça risque de chauffer ce matin entre la patronne de Sweet-Beauty Ndèye Khady Ndiaye et Adji Sarr qui seront confrontées dans le bureau du Doyen des juges. Retour sur leurs différentes déclarations à la gendarmerie.
Ça risque de chauffer ce matin entre la patronne de Sweet-Beauty Ndèye Khady Ndiaye et Adji Sarr qui seront confrontées dans le bureau du Doyen des juges. Retour sur leurs différentes déclarations à la gendarmerie.
Ndèye Khady Ndiaye et son ex-employée à Sweet Beauty, Adji Sarr, qui accuse Ousmane Sonko de viol, seront devant le juge du premier cabinet ce matin. Le face-à-face aura lieu à 10 heures. Une confrontation très attendue et qui permettra au Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, d’écouter leurs deux versions. Il faut à ce propos rappeler que Adji Sarr et Ndèye Khady Ndiaye avaient servi une version différente des faits, lors de leurs dépositions devant les gendarmes de la Section de Recherches. Vont-elles maintenir leurs versions, leurs stratégies ? En tous les cas, cette confrontation sera très déterminante pour la suite de cette affaire qui traîne depuis février 2021, mais aussi pour l’audition prochaine de Ousmane Sonko.
Ndèye Khady Ndiaye : « Adji Sarr m’a dit qu’elle rentrait chez elle car elle était enceinte »
Placée sous contrôle judiciaire pour complicité, Ndèye Khady Ndiaye avait été entendue récemment dans le fond. On se rappelle que lorsque les gendarmes lui ont demandé si elle avait envoyé un message à Adji Sarr pour lui dire qu’Ousmane Sonko était à la porte d’entrée de l’institut, elle avait avoué l’avoir fait, mais s’était vite ressaisie en soutenant que ce n’était pas en réalité, pour Sonko. Selon elle, ce dernier est venu plutôt le lendemain, mardi, alors que ce jour, elle ne se sentait pas bien. « Il est venu vers 22h et c’est même mon mari qui m’a avisé. J’ai appelé Adji Sarr pour en avoir la certitude.
Elle a confirmé sa présence. Et lorsque je lui ai demandé quel genre de service voulait Sonko, elle m’a rétorqué un massage à quatre mains », avait-elle déclaré. La patronne de Sweet Beauty de poursuivre qu’après le départ de Sonko, Adji Sarr s’est précipitée pour lui dire qu’elle rentrait aussi chez elle, parce qu’elle était enceinte. « Elle m’a dit que c’est un Djakarta qui devait la conduire, mais mon mari m’a dit que c’est un véhicule noir qui l’attendait », avait-elle soutenu lors de leur confrontation à l’enquête préliminaire. Toutes choses qui font d’ailleurs que le mari de Ndèye Khady Ndiaye a été entendu dernièrement par le juge, à titre de témoin.
Adji Sarr : « Après le viol, je voulais aller à l’hôpital pour faire un prélèvement vaginal »
Et lorsque les gendarmes avaient demandé à Adji Sarr, si elle confirmait les déclarations de Ndèye Khady Ndiaye, elle s’est limitée à dire qu’elle est effectivement sortie à bord d’un véhicule, mais pour aller à l’hôpital et faire un prélèvement vaginal. « Je voulais avoir des preuves contre Ousmane Sonko qui m’a violée et éjaculé à l’intérieur », avait dit Adji Sarr dans le Pv. Alors, les enquêteurs la relance sur les raisons pour lesquelles elle avait menti à sa patronne. Adji Sarr a rétorque : « Je ne voulais pas qu’elle doute de moi, parce qu’elle pourrait penser que je pratique des massages à domicile avec certains clients, vu l’heure ». Sur l’arme de Ousmane Sonko dont a fait état Adji Sarr, la patronne de Sweet Beauty a expliqué qu’elle a eu à livrer des séances de massage pour Sonko à deux reprises, mais à aucun moment, elle ne l’a vu avec une arme. Mais Adji Sarr a été catégorique sur ce point : « Sonko détient deux armes et m’a menacée avec pour me contraindre à faire l’amour avec lui ».
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LE LIMOGEAGE DU DIRECTEUR DE L’HÔPITAL DE LOUGA LES QUESTIONS DE POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI
L'ensembles des parutions de ce jeudi 14 avril 2022 évoquent le limogeage du directeur de l’hôpital régional de Louga au devant de la scène suite au décès en couche de Sokhna Astou et les sujets politiques relatifs au parrainage en vue des législatives
L'ensembles des parutions de ce jeudi 14 avril 2022 évoquent le limogeage du directeur de l’hôpital régional de Louga au devant de la scène suite au décès en couche de Sokhna Astou et les sujets politiques relatifs au parrainage en vue des législatives prochaines. Suivez la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.