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10 septembre 2025
DÉCÈS DE MAMADOU MOUSTAPHA TOURÉ, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CENA
L’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Mamadou Moustapha Touré, n’est plus. Il a passé 44 ans de sa vie à servir la justice avant de se retirer pour une retraite qui n’est pas totale
L’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Mamadou Moustapha Touré, n’est plus. Il a passé 44 ans de sa vie à servir la justice avant de se retirer pour une retraite qui n’est pas totale, car il est depuis 1996 président de chambre honoraire de la cour de cassation.
Entré dans la justice en 1952, à la faveur d’un concours peu après avoir quitté l’armée au grade de sergent, Mamadou Moustapha Touré est tout d’abord secrétaire des greffes à Dakar. L’année suivante et ce jusqu’en 1953, il est secrétaire des greffes à Gao (Mal), puis revient au Sénégal où il est secrétaire des greffes à Kaolack avant d’être greffier du tribunal de cette ville, de 1957 à 1960. Après un stage effectué à l’Institut des hautes études d’outre-mer de France, Mamadou Moustapha Touré est successivement juge de paix à Podor (1961-1962), juge d’instruction et président du tribunal de travail de Ziguinchor (62-64), juge d’instruction et président du tribunal de Ziguinchor (1964-1966), juge d’instruction et président du tribunal de Kaolack (1966-1969) et président du tribunal de Tambacounda (1969-1972).
Nommé Doyen des juges d’instruction à Dakar, de 1972 à 1974, il est ensuite, dix ans durant, conseiller à la cour et président du tribunal du travail. Passé secrétaire à la cour en 1984, il y reste huit ans avant d’être secrétaire à la cour de cassation. Un poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1996. Une retraite qui ne tient pas Mamadou Moustapha Touré éloigné des prétoires, car celui qui, entre autres distinctions, est toujours Commandeur dans l’ordre national du Lion, est président de chambre honoraire de la cour de cassation.
MULTIPLE PHOTOS
NON AU RASSEMBLEMENT DE YAW
Après avoir mobilisé du monde le 8 juin à la Place de la Nation, la coalition de l’opposition avait prévu de manifester à nouveau pour protester contre le rejet de sa liste de candidats à la proportionnelle des élections législatives
Le préfet de Dakar a interdit le rassemblement que la coalition de l’opposition Yewwi askan wi projetait d’organiser, vendredi, à la Place de la Nation.
’’Est interdit le rassemblement projeté, le vendredi (….) de 15h à 19h à la Place de la Nation par messieurs Déthié Fall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Youm au nom de la coalition Yewwi askan wi pour menaces de troubles à l’ordre public et violation de l’article L.61 du Code électoral’’’, indique l’arrêté d’interdiction consulté par l’APS.
Après avoir mobilisé du monde le 8 juin à la Place de la Nation, la coalition de l’opposition Yewwi askan wi avait prévu de manifester à nouveau pour protester contre le rejet de sa liste de candidats à la proportionnelle des élections législatives du 31 juillet.
Les leaders de la coalition ont prévu une conférence de presse ce mercredi à partir de 19H au siège du PRP sis sur la VDN.
SI NOUS NE NOURRISSONS PAS LES PEUPLES, NOUS NOURRISSONS LE CONFLIT
L'assureur Allianz Trade dans une étude estimant que onze pays, surtout en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, présentent un risque élevé de tensions sociales en raison de la flambée des prix alimentaires.
"Si nous ne nourrissons pas les peuples, nous nourrissons le conflit", affirme l'assureur Allianz Trade dans une étude estimant que onze pays, surtout en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, présentent un risque élevé de tensions sociales en raison de la flambée des prix alimentaires.
"Le choc sur les prix alimentaires mondiaux représente une inquiétude particulièrement grande pour les pays qui sont importateurs nets d'aliments ou de certains aliments devenus rares en raison de la guerre en Ukraine, à l'instar des grains", écrit l'assureur dans une étude publiée mardi, selon l'Afp.
Ce choc alimentaire réduit l'accès aux ressources "et pourrait même entraîner la chute de certains gouvernements comme lors des printemps arabes", prévient l'assureur, en référence aux mouvements de contestations populaires au tournant des années 2010 ayant été à l'origine de la chute de plusieurs régimes tels qu'en Tunisie et en Egypte, et dont une des composantes était la misère sociale.
A l'époque, les prix alimentaires avaient augmenté de 50%, rappelle Allianz Trade. Or le prix du blé est désormais supérieur aujourd'hui à son niveau de 2012.
L'assureur estime que onze États sont particulièrement à risque de voir émerger des conflits sociaux dans les prochaines années de ce fait. Il s'agit de l'Algérie, la Tunisie, la Bosnie-Herzégovine, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines, la Turquie, et le Sri Lanka, ce dernier pays déjà traversant sa pire crise économique depuis son indépendance.
D'autres pays importateurs nets de nourriture présentent selon l'assureur un risque de conflits sociaux, mais moins élevé, comme la Roumanie, Bahreïn, ou le Kazakhstan. L'Arabie Saoudite et la Chine sont aussi dans cette catégorie, mais les risques de conflits y sont encore un peu plus bas, ayant les reins financiers plus solides.
Le Fonds monétaire international a alerté fin avril sur "les risques de troubles sociaux" en Afrique subsaharienne en raison de la flambée des prix des aliments, et le directeur du département Afrique Abebe Aemro Selassie a confié à l'AFP être "inquiet" face à la situation.
Des mouvements de protestations plus ou moins violents avaient éclaté en 2008 dans une trentaine de pays, notamment au Sénégal et au Cameroun, ainsi qu'au Maghreb et dans les Caraïbes en raison d'une forte augmentation des prix des aliments de base.
L'Afrique sub-saharienne importe 85% de sa consommation de blé, avec des montants particulièrement élevés en Tanzanie, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, et au Mozambique, a indiqué le Fonds fin avril.
BLATTER ET PLATINI FIXÉS SUR LEUR SORT
Le parquet suisse a requis, ce mercredi matin, une peine d'emprisonnement d'un an et huit mois, assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve de deux ans, à l'encontre de Sepp Blatter et Michel Platini
iGFM (Dakar) Le parquet suisse a requis, ce mercredi matin, une peine d'emprisonnement d'un an et huit mois, assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve de deux ans, à l'encontre de Sepp Blatter et Michel Platini.
Le parquet suisse a requis une peine de un an et huit mois d'emprisonnement, assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve de deux ans, à l'encontre de Michel Platini et Sepp Batter, ce mercredi matin, dans l'affaire du paiement supposé déloyal de deux millions de francs suisses (1,8 M€, début 2011), qui a précipité la chute des deux ex-dirigeants du football international. Notamment accusés d' « escroquerie » par le parquet fédéral, le Lorrain (66 ans) et le Haut-Valaisan (86 ans) encourent théoriquement une peine d'emprisonnement de « cinq ans au plus ».
« Blatter et Platini ont agi par un mobile purement égoïste et pécuniaire », a expliqué le procureur Thomas Hildbrand dans les motivations de ses réquisitions, devant les trois juges de la cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone. Michel Platini, dispensé d'assister aux débats lors de la deuxième semaine de ce procès, était absent de la salle d'audience, au contraire de Sepp Blatter. Ce procès doit se terminer le 22 juin. Le jugement est attendu le 8 juillet.
LES GUINÉENS REPRÉSENTENT 43 % DES IMMIGRÉS VIVANT AU SÉNÉGAL
Le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, plaide pour la mise en place, au Sénégal, d’un réseau chargé de partager et d’échanger les informations liées à la question migratoire.
Le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, plaide pour la mise en place, au Sénégal, d’un réseau chargé de partager et d’échanger les informations liées à la question migratoire. « Nous avons discuté avec les médias et avons retenu la nécessité de la mise en place d’un réseau visant à partager et à échanger l’information relative à la migration, la mise en place d’un groupe de fact-checking, pour vérifier (…) les informations. Et le plus important, c’est la formation des journalistes et animateurs œuvrant dans ce domaine », a-t-il déclaré lors de la clôture d’un forum sur les médias et la migration au Sénégal, une rencontre organisée par l’Unesco dans le cadre du projet « autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication ».
Il a rappelé que ces assises ont permis de comprendre la nécessité d’inciter l’État à avoir une politique migratoire cohérente. « Nous nous sommes rendu compte, pendant ces deux jours, qu’il y a un autre regard vis-à-vis de la migration. En définitive, il s’agissait de travailler sur quatre axes thématiques, à savoir la gouvernance et la politique migratoire nationale, les risques de désinformation, la représentation du genre, la migration en Afrique et ailleurs’ », a-t-il indiqué.
Il estime qu’il est nécessaire pour les médias de ne plus se focaliser uniquement sur les drames, mais de montrer d’autres aspects liés à la migration, notamment la réussite de certains migrants.
Selon le deuxième rapport 2018 de l’Organisation internationale pour les migrations et de l’Agence nationale de la statistique et de démographie, la migration au Sénégal reste dominée par la Guinée’’, indique un document remis aux journalistes lors du forum de l’Unesco. Les ressortissants guinéens représentent 43 % des immigrés vivant au Sénégal, les Maliens 10 %, les Gambiens 7 %, et les Bissau-Guinéens 6 %, ajoute le même document. Il estime que 57 % des ressortissants de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et du Mali vivent à Dakar.
J’AI GUIDÉ SES PAS DANS REWMI
Yankhoba Diatara n’a pas loupé Déthié Fall. La conférence de Benno Bokk Yaakaar, organisée ce mardi, au siège de l’Apr, a servi de tribune au ministre de l’Économie numérique et des télécommunications pour revenir sur sa relation avec son ancien ‘’frère’’
Yankhoba Diatara n’a pas loupé Déthié Fall. La conférence de Benno Bokk Yaakaar, organisée ce mardi, au siège de l’Apr, a servi de tribune au ministre de l’Économie numérique et des télécommunications pour revenir sur sa relation avec son ancien ‘’frère’’ et actuel leader du Parti républicain pour le progrès (Prp). Diattara considère le mandataire de Yewwi Askan Wi comme un frustré. En terme clair, si Déthié Fall a dû quitter le Rewmi, c’est parce qu’il n’était pas content de ne pas être proposé par Idrissa Seck comme ministre.
« Si ses parents à Saint Louis le voient aujourd’hui s’opposer au président Idrissa Seck, ils vont s’interroger. J’ai guidé ses pas dans Rewmi (le parti d’Idrissa Seck). Son poste de député (en 2017) devait me revenir. Thierno Bocoum est témoin. À l’époque, sur instruction de notre leader, Idrissa Seck, nous avions discuté en privé, lui, Thierno Bocoum et moi. Et nous étions convaincus que ce poste devait me revenir. Nous sommes ensuite partis voir Idrissa Seck pour lui dire, mais il avait tranché en sa faveur. En bon militant, j’ai accepté cette décision. Si Déthié était reconnaissant, il devait mourir au côté du président Idrissa Seck », a laissé entendre le ministre Diattara.
LA VARIOLE DE SINGE, L'AUTRE PANDÉMIE?
L’Organisation mondiale de la santé (Oms) réunira, jeudi 23 juin prochain, son comité d’urgence. C’est pour voir si l’épidémie de variole du singe représente une urgence de santé publique de portée internationale.
L’Organisation mondiale de la santé (Oms) réunira, jeudi 23 juin prochain, son comité d’urgence. C’est pour voir si l’épidémie de variole du singe représente une urgence de santé publique de portée internationale. « L’épidémie mondiale de variole du singe est inhabituelle et préoccupante. C’est pourquoi j’ai décidé de convoquer le Comité d’urgence en vertu du règlement sanitaire international la semaine prochaine, pour évaluer si cette flambée représente une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré lors d’une conférence de presse le directeur général de l’Oms, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
En effet, 1.600 cas ont été confirmés et 1.500 cas suspects de variole du singe, dont 72 décès, ont été recensés dans 39 pays. Il s’agit de 32 pays nouvellement touchés, mais aussi sept autres pays endémiques où le virus a été détecté depuis des années, selon l’Oms. « Aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent dans les pays nouvellement touchés, bien que l’Oms cherche à vérifier les informations en provenance du Brésil faisant état d’un décès lié à la variole dans ce pays », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « il est essentiel que les vaccins soient disponibles de manière équitable partout où cela est nécessaire ».
LE TOGO EN ETAT D'URGENCE SÉCURITAIRE
Le gouvernement togolais a décrété lundi « l’état d’urgence sécuritaire » dans la région des Savanes, zone située dans l’extrême nord du pays ayant enregistré deux attaques terroristes, indique un communiqué officiel.
Le gouvernement togolais a décrété lundi « l’état d’urgence sécuritaire » dans la région des Savanes, zone située dans l’extrême nord du pays ayant enregistré deux attaques terroristes, indique un communiqué officiel.
« Le conseil des ministres a examiné et adopté un projet de décret instaurant l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes », annonce le communiqué lu sur les médias d’Etat.
L’état d’urgence sécuritaire est une « mesure d’exception et elle intervient pour une situation particulière. La région des Savanes est la cible d’attaques terroristes et l’Etat a besoin d’agir et d’agir vite et efficacement », a expliqué lors d’un point presse le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Akodah Ayewouadan.
Prévue pour une durée de « trois mois » conformément à la constitution, cette mesure peut être prorogée, sur autorisation de l’Assemblée nationale, a-t-il précisé.
Huit soldats togolais ont été tués et 13 autres blessés dans la nuit du 10 au 11 mai dans une attaque terroriste dans le nord du Togo. Une quinzaine d’assaillants avaient été tués lors de cette attaque par les militaires togolais, avait souligné le gouvernement.
Les autorités togolaises avaient affirmé qu’il s’agissait de la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo, où l’armée est déployée depuis plusieurs années dans le nord pour faire face à la menace d’un débordement de la violence des groupes jihadistes présents au Burkina Faso voisin.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque.
Le gouvernement mentionne aussi « une précédente tentative d’attaque, dans cette même partie du territoire national, vaillamment repoussée par les forces de défense et de sécurité dans la nuit du 10 au 11 novembre 2021 ».
18 JOUEURS RETENUS POUR LES ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL DE BASKET-BALL 2023
L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket-ball du Sénégal, Boniface Ndong, a présélectionné 18 joueurs pour la troisième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023 prévue du 1er au 3 juillet à Alexandrie (Égypte).
Dakar, 15 juin (APS) - L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket-ball du Sénégal, Boniface Ndong, a présélectionné 18 joueurs pour la troisième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023 prévue du 1er au 3 juillet à Alexandrie (Égypte).
Ndong a ratissé large en faisant appel au meneur américain naturalisé sénégalais Clevin Hannah, à Gorgui Sy Dieng et à Youssoupha Fall.
Leader du groupe D, le Sénégal a besoin d’une victoire pour se qualifier au prochain tour des éliminatoires.
L’équipe nationale sénégalaise partage le même groupe avec l’Égypte et la République démocratique du Congo.
- Voici la liste des joueurs convoqués :
- Meneurs : Alkaly Mamadou Ndour (AS Douane), Mamadou Faye (AS Douanes), El Hadji Omar Brancou Badio (Frankfurt, Allemagne), Jean-Jacques Boissy (Cornella, Espagne)
LES MEDIAS MIS AU COEUR DU PROCESSUS DE PACIFICATION DES RELATIONS PROFESSIONNELLES
Les médias doivent pouvoir devenir des acteurs du dialogue social et jouer pleinement leur partition dans l’œuvre de pacification des relations professionnelles dans tous les secteurs, a déclaré, mercredi, à Mbour, le secrétaire exécutif du HCDS
Les médias doivent pouvoir devenir des acteurs du dialogue social et jouer pleinement leur partition dans l’œuvre de pacification des relations professionnelles dans tous les secteurs, a déclaré, mercredi, à Mbour, le secrétaire exécutif du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Omar Fall
Selon M. Fall, "il incombe aux professionnels des médias (...) de veiller à ce que la manière de traiter les informations relatives aux conflits sociaux ne déteigne négativement’’ sur "la stabilité civile, sociale et même politique".
Il s’adressait à des journalistes prenant part à un atelier sur "la relation de travail, les institutions professionnelles pour la consolidation de la culture de dialogue social", une rencontre qui se tient à Saly-Portudal.
Le SG du Haut conseil du dialogue social relève que cette "posture de prudence" attendue des hommes des médias relativement aux domaines relevant du public devrait être aussi de mise concernant le secteur privé, "creuset de création des richesses et qui devrait par conséquent être préservé de turbulences pouvant compromettre sa productivité et sa compétitivité".
Il note que "l’exercice de cette conciliation du droit d’informer et du devoir de responsabilité est une gageure", une telle conciliation ne pouvant être "concluante qu’à condition que les partenaires sociaux, travailleurs et employeurs respectent les droits et obligations qui les lient dans les relations de travail".
M. Fall, inspecteur du travail de formation, estiment que les partenaires sociaux doivent faire "le pari d’emprunter la voie du dialogue social plutôt que le chemin sinueux de la confrontation dans le cadre de la résolution des différends collectifs de travail qui peuvent les opposer".
Pour ce faire, les institutions et cadres de dialogue social ainsi que des structures comme le Réseau des journalistes pour le dialogue social (REJDIS) "ont un rôle crucial à jouer dans la promotion et la consolidation de la culture du dialogue social dans le monde du travail".
Pour le représentant du directeur de l’équipe d’appui technique au travail décent de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Dakar, Faustin Akoué Amoussou, les médias sont considérés comme des acteurs incontournables pour la construction d’une culture de dialogue et de concertation au Sénégal.
Par leur rôle dans la formation, l’éducation et la mobilisation populaire, "les médias sont à même de semer les graines pour une paix sociale durable et porteuse de prospérité et de progrès", a-t-il indiqué.
A l’initiative de cet atelier organisé de concert avec l’appui du Bureau international du Travail (BIT) à Dakar, le président du REJDIS, François Xavier Thiaw considère qu’une "forte implication des journalistes dans la gestion des relations de travail et les institutions professionnelles peut être de nature à réduire les incompréhensions et les tensions sociales".
Il juge que "compte tenu de la complexité de ces relations de travail et du nouvel environnement économique du Sénégal, il est nécessaire de renforcer les aptitudes de l’ensemble des journalistes afin de leur permettre de cerner le sens et la portée des techniques du dialogue social".
Une approche qui devrait permettre aussi aux journalistes de mieux assumer leur statut de travailleur de même que leur mission de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Une trentaine de journalistes participent à une session de formation de trois jours organisée après celle de l’année dernière axée sur la gestion des crises et la prévention des conflits.