Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prévenu, lundi, qu’il n’accepterait plus qu’un seul arbre ‘’soit abattu’’ en Casamance pour être exporté.
‘’La défense de nos forêts, c’est justement l’une des missions principales actuellement en cours pour défendre la forêt de Casamance. Mes instructions ont été très claires, nous ne pouvons plus accepter qu’un seul arbre soit abattu en Casamance pour être exporté hors de nos frontières’’, a-t-il martelé.
Le président de la République, Macky Sall, s’exprimait à la fin de la cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale à la place de l’Indépendance, à Dakar.
Il a jugé ‘’impeccable’’ le défilé à pied d’écoles de formation, de troupes militaires et paramilitaires, qui a marqué la cérémonie. Selon lui, le format réduit avec la prise d’armes n’a rien enlevé à la solennité et à la symbolique de la célébration de la fête nationale.
‘’En ma qualité de chef suprême des armées, je suis satisfait et rassuré par cette belle parade qui traduit le haut niveau d’engagement et de cohésion des unités. Les pas sont alertes, l’allure est martiale, ce qui montre l’engagement de nos forces de défense et de sécurité, à toujours remplir leur mission avec efficacité’’, s’est réjoui le chef de l’Etat.
Il a félicité l’ensemble des unités pour leur brillante prestation.
Il considère que la ‘’ sécurité est devenue une demande majeure des citoyens’’. ‘’C’est pour cela, je me suis engagé à dégager plus de moyens pour les forces de défense et de sécurité, à toujours améliorer le moral des personnels, pour que le Sénégal soit toujours plus en sécurité’’, a ajouté le président Sall.
Cette année, la fête de l’Indépendance a été célébrée avec une plus grande ampleur qu’en 2020 et 2021, années où une des prises d’armes de format plus réduit avait été organisée au palais de la République.
Cette année, la Place de l’Indépendance a accueilli une prise d’armes devant, entre autres, les plus hautes autorités civiles, militaires, politiques, diplomatiques.
Outre un défilé à pied d’écoles de formation, de troupes militaires et paramilitaires, la cérémonie a été marquée par une remise de décorations.
MALI : L'ARMÉE ET WAGNER ACCUSÉS D'AVOIR COMMIS UN MASSACRE À MOURA
Selon des sources concordantes, entre 200 et 400 personnes auraient été tuées la semaine dernière dans ce village du centre du Mali par des militaires maliens et des mercenaires russes de Wagner
Jeune Afrique |
Benjamin Roger |
Publication 04/04/2022
En dix ans de guerre, jamais l’armée malienne n’avait été accusée d’exactions d’une telle ampleur. Selon des ONG locales et des sources onusiennes, entre 200 et 400 civils auraient été tués du 27 mars au 1er avril par l’armée malienne et par des mercenaires du groupe Wagner dans le village de Moura, situé dans le cercle de Djenné, dans le centre du Mali. « Si ces chiffres macabres se confirment, il s’agirait du pire massacre causé par les Fama [les forces armées maliennes] », déplore une source diplomatique occidentale.
Dans un communiqué diffusé le 1er avril, l’armée malienne évoque, elle, « une opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure » dans la zone de Moura, menée du 23 au 31 mars, qui a permis la neutralisation de 203 « combattants des groupes armés terroristes ». « Le respect des droits de l’homme de même que le droit international humanitaire reste une priorité dans la conduite des opérations », poursuit l’état-major général des armées.
Zones d’ombre
Que s’est-il vraiment passé à Moura ? Une semaine après les faits, des zones d’ombre persistent mais des témoignages de survivants commencent à émerger. Fin mars, les Fama et les hommes de Wagner qui les accompagnent en opération dans cette zone depuis janvier auraient été informés que des membres de la katiba Macina, liée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), étaient présents à Moura.
« Ce village se situe au cœur de la zone inondée, contrôlée depuis plusieurs années par les hommes de la katiba Macina. Mais cela ne veut évidemment pas dire que tous ses habitants sont jihadistes ou qu’ils sont liés aux groupes jihadistes », précise un bon connaisseur de la zone.
Le 27 mars, une foire avait lieu à Moura. Ce jour-là, selon une de nos sources, plusieurs hommes armés appartenant à la mouvance jihadiste étaient bien présents dans le village pour se ravitailler. En fin de matinée, des hélicoptères de l’armée malienne survolent le village et se mettent à tirer indistinctement sur les habitants. Puis les appareils se posent au sol. Plusieurs militaires maliens et mercenaires de Wagner en sortent, pénètrent dans le village et tirent à leur tour sur des civils. Des renforts viennent ensuite les assister. S’en suivent trois jours d’encerclement et d’occupation du village.
Bilan terrible
Les habitants, essentiellement ceux issus de la communauté peule, sont arrêtés et interrogés. « Ils ont rassemblé une partie des gens et ont commencé à procéder à des fouilles. Ceux qui avaient de la poudre à canon sur eux ou chez eux étaient assimilés à des jihadistes, mis sur le côté et tués sur le champ », explique une de nos sources.
Nous qui aimons tant préciser avec la gourmandise du parfait dévot, que nous sommes un peuple musulman, allons donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges…
En théorie, nous devrions vivre à partir de ce dimanche, 30 jours de bonheur, de félicité, de tranquillité, de partage et de fraternité. Nous qui aimons tant, au détour de chaque phrase, préciser avec la gourmandise du parfait dévot, que nous sommes un peuple musulman, allons donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges… Mon Dieu ! Quelle torture ! Et puis surtout nous rencontrerons des hommes et des femmes qui ne se plaindront pas à tout bout de champ du jeun, de sa dureté, avachis dans des bureaux climatisés, naviguant sur Facebook ou WhatsApp, alors que le prophète lui, PSL, s’est affranchi de l’épreuve sous 50°. Un peu de décence dans la complainte de l’affamé tout de même…
D’ailleurs, comme l’a écrit mon frère Jean Charles Faye, comme pour nous donner exemple à suivre et à célébrer, « Dieu nous accorde de vivre ensemble 15 jours durant, une grande intimité avec lui dans la prière. Cette période, nous devons faire en sorte qu'elle lui plaise et qu'Il l'agrée. Pour cela nous devons parfaire nos bonnes relations, faire qu'elles soient excellentes. Simplement d'abord en respectant la forme et la particularité du culte de chacun, en recherchant et en cultivant tout ce qui nous rapproche. En acceptant nos différences, en reconnaissant qu'elles appartiennent à Dieu et qu'elles nous identifient ».
On peut rêver durant ces 30 jours, de réseaux sociaux sans vulgarités ni injures, avec des acteurs sociaux qui privilégient une des recommandations majeures de l’Islam, à savoir la circonspection et la prudente retenue, qui empêchent d’avoir à proférer d’insoutenables conneries…Astafiroulah ! Je m’égare…
C’est aussi, si j’ai souvenance, un mois de pardon et de rejet des injustices, et peut-être qu’en plus la Grâce inspirera certains à sortir des kiffs du pouvoir, des ressentiments et des doutes qui autorisent parfois d’inconscients excès. Ces 30 jours pourraient habiter des consciences quelques fois désinvoltes et les inspirer à mieux considérer les risques possibles qu’il y aurait à dévoyer une mission qui leur aura été confiée. Le Sénégal aspire à plus de sincérité de la part des hommes qui nourrissent le projet de diriger ses citoyens. Suivez mon regard…
Ces 30 jours doivent nous redonner espoirs, au vu de la solidarité dont ont su faire preuve nos Lions du football, solidarité qui les a portés sur le toit de l’Afrique.
Ce sont aussi 30 jours durant lesquels nous serions bien inspirés de nous interroger sur les catastrophes et accidents en cascades qui s’abattent parfois sur le Sénégal. Et de nous demander si dans l’émission des prières que l’on envoie à Dieu à longueur de prêches, d’émissions de radio, de chants religieux nocturnes et perturbant la mobilité et la quiétude des citoyens, d’évocation pour jurer, de tous les Saints Hommes de Dieu qui peuplent notre spiritualité, de nous demander donc pourquoi, Dieu souvent ne nous entend pas. Y’a comme un problème de réception… Y’a un truc qui cloche…
Profitons de ces 30 jours bénis pour réapprendre à envoyer des prières à Dieu… Si notre pays est propre, nickel chrome, il n’y a aucune raison que ses grâces ne nous mènent pas vers un vrai redressement, que notre jeunesse surtout, quémande de tout son désespoir.
Nous prenons dattes…
Bon Ramadan…
FÊTE DU 4 AVRIL, FIN DE LA CÉRÉMONIE DE PRISE D’ARMES
La cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale vient de prendre fin à la place de l’Indépendance.
Dakar, 4 avr (APS) – La cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale vient de prendre fin à la place de l’Indépendance.
Environ 1.867 militaires et paramilitaires, hommes et femmes, ont participé au défilé qui a suivi cette prise d’armes présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall.
Accompagnées par la musique principale des Forces armées, des écoles de formation et des troupes militaires et paramilitaires ont défilé à pied.
A son arrivée sur les lieux, le président Sall a été accueilli par 21 tirs de canon exécutés par le bataillon de train, à l’aide d’un simulateur de tir. Puis, il a passé en revue les troupes à pied avant de rejoindre la tribune officielle et remettre ensuite des décorations.
Le président de l’’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales(HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, ont assisté à la manifestation.
Le ministre des Forces armées, Maître Sidiki Kaba, le Chef d’Etat-major des forces armées, le général Cheikh Wade, le Haut Commandant de la Gendarmerie national, le général Moussa Fall, le Grand Chancelier, le général Meissa Niang, ont également assisté aux festivités.
Les membres du gouvernement, des personnalités politiques, ainsi que de hautes autorités civiles, diplomatiques, administratives et militaires étaient aussi présents.
Ce 62e anniversaire est célébré sur toute l’étendue du territoire national, à travers le thème : "Forces de défense et de sécurité et résilience nationale".
L'HISTOIRE DU 4 AVRIL POUR L'INDEPENDANCE DU SENEGAL
Le Sénégal devient une République le 15 novembre 1958. Le 20 août 1960, le pays accède à l’indépendance sous la direction du Président Léopold Sedar Senghor. Pourquoi donc le choix du 4 avril pour célébrer l’indépendance ? Que représente le 4 avril ?
Le Sénégal devient une République le 15 novembre 1958. Le 20 août 1960, le pays accède à l’indépendance sous la direction du Président Léopold Sedar Senghor. Pourquoi donc le choix du 4 avril pour célébrer l’indépendance ? Que représente le 4 avril ? Retour sur une partie de l’histoire moderne et contemporaine du Sénégal.
L’accession à l’indépendance du Sénégal s’est faite selon un processus moins linéaire que celui de la plupart de ses voisins ouest-africains. De fait, la création d’un État fédéral avec le Soudan voisin avait été mise en chantier à partir de 1958-1959, mais s’était soldée par un échec en août 1960. Le Sénégal proclame son indépendance le 20 août 1960, dissociant désormais son destin de celui du Soudan.
Le 4 avril 1960 a été une journée calme à Dakar. Léopold Sédar Senghor, alors président de l’assemblée fédérale de la Fédération du Mali, accompagné de sa famille, arrive le matin par avion régulier d’Air France à l’aéroport de Dakar. Il revient de Paris où il a assisté aux négociations franco-maliennes sur l’indépendance de la Fédération du Mali, réunissant le Sénégal et le Soudan. À sa descente d’avion, de nombreuses personnalités l’accueillent. Dans la salle de réception de l’aéroport, il annonça l’indépendance de la Fédération du Mali pour le mois de juin suivant. Ensuite il déclara : « Et l’Indépendance ne nous sera pas offerte, c’est nous qui proclamerons l’Indépendance du Mali et la France sera la première à nous reconnaître. »
Au même moment, le Premier ministre français, Michel Debré, Modibo Keïta, chef du gouvernement de la Fédération du Mali et premier ministre du Soudan, ainsi que Mamadou Dia, vice-président de la Fédération et premier ministre du Sénégal, signent les accords de transfert de compétences de la Communauté française à la République du Sénégal et à la République soudanaise, groupée au sein de la Fédération du Mali.
Une année auparavant, le 4 avril 1959, le gouvernement de la Fédération du Mali avait été investi par l’assemblée fédérale à Dakar. Par la suite, la Fédération avait adhéré à la Communauté française, créée par le referendum de septembre 1958 (ROCHE, 2001 : 115). Elle avait déclaré son indépendance le 20 juin 1960, après la ratification des accords du 4 avril. De grandes festivités sont programmées pour le 17 janvier 1961 mais celles-ci n’eurent jamais lieu car la Fédération du Mali ne dura pas.
À la veille du 20 août 1960, la Fédération éclata et le Sénégal proclama son indépendance (ROCHE, 2001 : 229-230). Le gouvernement français reconnut la République du Sénégal peu après. La République indépendante du Mali (ancien Soudan) est proclamée, elle, le 22 septembre et reconnue ensuite par le Sénégal et la France. Le Sénégal prévoit une fête officielle de commémoration de l’indépendance pour le 4 avril 1961, premier anniversaire de la signature des accords sur le transfert des compétences.
C’est dans ce contexte particulier – et selon ce calendrier paradoxal – que sont organisées les réjouissances du 4 avril 1961 à Dakar. Senghor, président de la jeune république, y apparaît comme l’homme fort aux côtés de Mamadou Dia (vis-à-vis de qui, pourtant, il commence à exprimer de premières divergences).
Les dignitaires français se sont pressés à Dakar pour honorer le poète-président : on aperçoit ainsi dans la tribune officielle André Malraux, ministre de la Culture, et Gaston Monnerville, président du Sénat français, aux côtés de divers chefs d’État ouest-africains, à l’exemple de Félix Houphouët-Boigny. Le vice-président américain Lyndon Johnson fait également partie des hôtes de marque. Au total, 82 délégations venues de 72 pays ont été reçues en grande pompe.
La place de l’Indépendance est officiellement baptisée à cette occasion. Offices religieux, manifestations sportives et populaires se succèdent, ainsi que des réceptions officielles. On assiste toute la journée à des défilés des troupes, des saint-cyriens, des enfants des écoles, des mères de famille, des anciens combattants, des dignitaires musulmans, des employés municipaux, des ouvriers métallurgistes, des athlètes, des agriculteurs, etc. C’est toute la société sénégalaise qui est mise en scène dans une chorégraphie bien rodée. Le parti du président, l’UPS (Union Progressiste sénégalaise), a œuvré pour que la mobilisation populaire se fasse à grande échelle.
Très réussie, la fête de l’indépendance sénégalaise se caractérise donc par un faste tout particulier et par la dimension internationale que les autorités, Léopold Sedar Senghor en tête, ont voulu lui donner « dans un décor global pensé par le pouvoir » (cf. Susan Baller, « Fêtes célébrées, fêtes supprimées [...] », in Odile Goerg, J.-Luc Martineau et Didier Nativel (dir.), Les indépendances en Afrique. L’événement et ses mémoires, Rennes, PUR, 2013, p. 293-316).
A cet égard, et malgré le caractère paradoxal de la date retenue, la fête du 4 avril 1961 constitue un moment de cristallisation nationale de première importance.
Durant son magistère, le Président Senghor avait d’organiser une fête tournante entre Dakar et les capitales régionales. Abdou Diouf, arrivé au pouvoir dans une conjoncture moins favorable marquée par l’ajustement structurel, a mis fin à cette politique. Tout en permettant aux capitales régionales d’organiser la fête sous la présidence du Gouverneur, lui reste à Dakar pour célébrer la fête. Son successeur, Abdoulaye Wade a voulu adopter la démarche de Senghor, avec Thiès 2004. Un choix qui a fait long feu. Toutefois, jusqu’à Macky Sall, la fête du 4 avril s‘est organisée selon les contextes, soit sous la fortme d’un défilé civil et militaire ou tout simplement, comme cette année 2022, sous la forme d’une prise d’arme réservée aux militaires.
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LE PARRAINAGE POUR LES PROCHAINES LEGISLATIVES ET LA RELANCE DU TOURISME AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI 4 AVRIL
Les quotidiens parus ce lundi 4 Avril 2022 évoquent dans leur ensemble les parrainages pour les législatives de juillet 2022 et la relance du secteur du tourisme après les impacts de la pandémie
Les quotidiens parus ce lundi 4 Avril 2022 évoquent dans leur ensemble les parrainages pour les législatives de juillet 2022 et la relance du secteur du tourisme après les impacts de la pandémie. Suivez dans cet élément, la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.
L'ASCL APPELLE A CONSOMMER LOCAL
Le président de l’Alliance sénégalaise du consommer local (ASCL), Serigne Djily Samb, a invité dimanche, à Nguidilé, l’Etat du Sénégal à aider les acteurs locaux à valoriser et à faire de la promotion des produits locaux, une priorité
Nguidilé (Louga), 4 avr (APS) - Le président de l’Alliance sénégalaise du consommer local (ASCL), Serigne Djily Samb, a invité dimanche, à Nguidilé, l’Etat du Sénégal à aider les acteurs locaux à valoriser et à faire de la promotion des produits locaux, une priorité en vue d’atteindre l’émergence au Sénégal.
"Nous disposons presque de toutes les variétés de fruits et de légumes. Chaque année, ce sont des quantités importantes de mangue, de carotte, et d’oignon qui sont jetés, parce que nous ne savons plus quoi en faire’’, a-t-il déploré.
Pour éviter ce gâchis, ‘’il nous faut juste trouver des moyens de les conserver et de les transformer pour les utiliser convenablement", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’installation de la cellule de l’Alliance sénégalaise du consommer local de la région de Louga. Il a indiqué que l’alliance prévoit d’en installer une dans chaque région du pays, afin de faire la promotion du consommer local.
Selon le président de l’ASCL, le Sénégal, à l’instar des autres pays, a les moyens de faire du consommer local une réalité.
"Nous avons la matière première, les compétences et l’intelligence qu’il faut. Toutefois, il nous faut de l’aide. Sans cela, nous ne pourrons pas y arriver. Les autorités étatiques doivent nous aider à disposer de machines, d’emballages adéquats et des formations, pour que nous puissions faire des produits de qualité et exportables", a-t-il dit.
Il a demandé à tous les acteurs du consommer local de s’impliquer davantage dans cette initiative.
Dans cette perspective, Serigne Djily Samb a annoncé l’organisation, le 25 mai prochain, à Nguidilé, d’une journée dédiée au consommer local.
"L’activité va regrouper les différents acteurs du secteur, pour qu’ensemble nous puissions réfléchir à des idées de transformation, proposer des solutions aux obstacles auxquels nous sommes confrontés, afin de faire du slogan du consommer local une réalité ", a-t-il expliqué.
Le secrétaire général adjoint de l’ASCL, Badara Cissé Seck, estime lui qu’’’il faut davantage de mobilisation, d’engagement, avoir la volonté, un encadrement et des moyens, pour en faire définitivement une réalité’’.
Il sollicite le soutien des autorités de la région de Louga de manière à mettre en place les mécanismes et stratégies nécessaires pour la réussite de la journée.
PRISE D’ARMES, ARRIVÉE DU PRÉSIDENT MACKY SALL À LA PLACE DE L’INDÉPENDANCE
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, est arrivé à la place de l’Indépendance, dans le centre-ville de Dakar, où il doit présider ce matin la prise d’armes marquant le 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, a constaté l’APS.
Dakar, 4 avr (APS) - Le Chef de l’Etat, Macky Sall, est arrivé à la place de l’Indépendance, dans le centre-ville de Dakar, où il doit présider ce matin la prise d’armes marquant le 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, a constaté l’APS.
Ce 62e anniversaire est célébré sur toute l’étendue du territoire national, à travers le thème : "Forces de défense et de sécurité et résilience nationale".
A son arrivée sur les lieux, le président Sall a été accueilli par 21 tirs de canon exécutés par le bataillon de train, à l’aide d’un simulateur de tir.
Le président Macky Sall a été précédé à la place de l’Indépendance par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales(HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.
Le ministre des Forces armées, Maître Sidiki Kaba, le Chef d’Etat-major des forces armées, le général Cheikh Wade, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, le Grand Chancelier, le général Meissa Niang, assistent également aux festivités.
Les membres du gouvernement, des personnalités politiques, ainsi que de hautes autorités civiles, diplomatiques, administratives et militaires sont aussi présents.
Le président Macky Sall va passer en revue les troupes à pied avant de rejoindre la tribune officielle et remettre ensuite des décorations. Il s’ensuivra alors un défilé des différents détachements des forces de défense et de sécurité, auquel prendront également part des civils.
Environ 1.867 militaires et paramilitaires, hommes et femmes, vont participer au défilé qui suivra cette prise
Il s’agit d’un défilé à pied d’écoles de formation, de troupes militaires et paramilitaires.
La cérémonie sera animée par la musique principale des Forces armées.
MACKY REND HOMMAGE AUX LIONS DU SENEGAL
Le Sénégal a 62 ans, ce 4 avril 2022, anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Dans son traditionnel message à la Nation, le chef de l’État, Macky Sall, a commencé par rendre hommage aux Lions du Sénégal
Le Sénégal a 62 ans, ce 4 avril 2022, anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Dans son traditionnel message à la Nation, le chef de l’État, Macky Sall, a commencé par rendre hommage aux Lions du Sénégal, sacrés pour la première de leur histoire, champions d’Afrique. Cerise sur le gâteau, ils ont décroché leur ticket qualificatif pour le Mondial Qatar 2022, à l’issue des barrages dans la zone Afrique.
« Je rends un vibrant hommage à nos vaillants Lions, qui nous ont offerts la première Coupe d’Afrique des Nations de notre histoire et la deuxième qualification consécutive de notre pays à la Coupe du monde de football, a-t-il déclaré. Merci à vous chers Lions, à votre coach, et votre encadrement, d’avoir porté si haut les couleurs nationales. »
Poursuivant, il ajoutera que « nos prières et vœux ardents de succès vous accompagnent sur la route du Mondial 2022 ». Avant de promettre : « comme toujours, l’État sera à vos côtés, pour vous apporter tout le soutien nécessaire ».
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L'ARMÉE ENGAGÉE À EN FINIR AVEC LA GUERRE EN CASAMANCE
Macky Sall a indiqué dimanche, dans son adresse à la nation en marge du 4 avril également marquée par le rappel de la nécessité d'une autosuffisance alimentaire, sa détermination à voir les opérations militaires en cours dans le sud aller à leur terme
SenePlus publie ci-dessous, le message à la nation du président Macky Sall à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
"Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2022, nous célébrons à l’unisson le 62e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
A toutes et à tous, chers compatriotes d’ici et de la diaspora, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Je rends un vibrant hommage à nos vaillants Lions, qui nous ont offert la première CAN de notre histoire, et la 2e qualification consécutive de notre pays à la Coupe du monde de football.
Merci à vous, chers Lions, à votre coach et votre encadrement d’avoir porté si haut les couleurs nationales.
Nos prières et vœux ardents de succès vous accompagnent sur la route du Mondial 2022. Comme toujours, l’Etat sera à vos côtés pour vous apporter tout le soutien nécessaire.
Au nom de l’Union Africaine, que notre pays a l’honneur de présider cette année, je salue nos frères et sœurs d’Afrique, et leur exprime mon engagement sans faille au service des intérêts de notre continent.
Par la grâce de Dieu, notre fête nationale se tient en période d’intense ferveur spirituelle, avec le ramadan et le carême.
Puisse l’esprit de foi et de concorde que porte ce temps béni raffermir notre vivre ensemble dans la paix, la stabilité et l’harmonie nationales.
En raison des travaux sur le chantier du BRT, le défilé marquant cette édition aura lieu à la place de l’Indépendance, en format réduit ; mais avec toute la solennité qui exalte notre commun vouloir de vie commune et la symbiose Armée-Nation.
En votre nom et au mien propre, je redis à nos chers anciens combattants nos sentiments de respect, d’affection et de gratitude.
Le souvenir impérissable de leurs sacrifices pour la défense de la liberté restera toujours gravé dans nos cœurs et nos esprits.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je réitère ma confiance et la fierté de la nation.
Je salue la mémoire de nos soldats tombés au champ d’honneur. Aux blessés, j’adresse mes vœux de prompt rétablissement.
Je renouvelle mon soutien à ceux et celles parmi vous qui sont déployés au service de la paix dans le monde, et en opérations pour la défense de l’intégrité territoriale, et la lutte contre la criminalité transfrontalière et le pillage de nos ressources naturelles.
J’ai donné ordre à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre sans répit ces opérations jusqu’à ce que tous les objectifs assignés soient atteints.
Les hommes et femmes qui ont choisi le métier des armes pour défendre les intérêts vitaux de la nation, au péril de leur vie, méritent notre soutien et notre gratitude.
C’est pourquoi je tiens à l’amélioration constante des conditions d’existence de nos soldats, l’efficacité opérationnelle de leurs missions et la quiétude de leurs familles.
Cette année, le thème de la fête de l’indépendance porte sur Forces de défense et de sécurité et résilience nationale.
Dans un contexte mondial agité et incertain, qui s’ajoute à la profonde crise sanitaire et économique née de la pandémie COVID-19, ce thème nous invite à persévérer dans nos efforts individuels et collectifs face aux épreuves de notre temps.
Nos Forces de défense et de sécurité, faisant corps et âme avec la nation, ont contribué de façon remarquable à la mise en œuvre de notre stratégie de riposte sanitaire et socio-économique, en plus de l’exécution des mesures régaliennes.
Dans le même esprit, devant la montée des périls et la complexité des menaces, le programme de renforcement des capacités opérationnelles de notre armée se poursuit, afin que nos Forces de défense et de sécurité soient prêtes, en tout temps et en tout lieu, à assurer leur mission de défense du territoire national.
En outre, 12 nouveaux escadrons de gendarmerie, 11 commissariats de sécurité publique et 3 postes avancés aux frontières ont été créés, en plus de l’acquisition de nouveaux moyens de lutte contre la grande délinquance et la criminalité organisée.
Ces efforts, parmi d’autres, seront maintenus et renforcés.
Mes chers compatriotes,
Dans mon message à la nation à l’occasion du nouvel an, je vous ai entretenu de nos politiques de développement économique et social, y compris la mise en œuvre des projets d’infrastructures indispensables à l’objectif d’émergence.
Depuis lors, nous avons :
inauguré le Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio et le pont Nelson Mandela de Foundiougne ;
mis en service l’autopont de Cambérène ;
et lancé les travaux de la 2e phase du TER ; pendant que l’exécution des projets du BRT et de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack progresse à un rythme satisfaisant.
En même temps, la formation aux métiers, l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes restent au cœur de mes priorités.
La mise en œuvre du Programme d’urgence Xëyu ndaw ñi, financé à hauteur de 450 milliards de FCFA sur trois ans, se poursuit au sein des Pôles-Emploi et Entrepreneuriat pour les Jeunes et les Femmes, et de la DER/FJ, de l’ANPEJ, de l’ADPME, du FONGIP, du FERA, du PROMOVILLES, de l’AGETIP, du 3FPTE et de la Convention nationale Etat-Employeurs privés.
Au total, dans différents secteurs différents secteurs tels que l’environnement et le cadre de vie, la santé, le tourisme, la sécurité, le service civique national et l’animation socio-éducative, le Programme d’urgence a généré 46 334 emplois, 12 200 bons de formation et financé 86023 bénéficiaires.
Des Centres de formation dans les filières de l’horticulture, de l’aviculture, de l’hôtellerie et de la restauration ont été réceptionnés à Diama, Thiepp, Diamniadio, Gandon et Ziguinchor ; et 12 Centres de proximité ouverts dans différentes localités des régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Diourbel et Fatick.
Ce soir, mes chers compatriotes, considérant le risque élevé de pénurie et de flambée des prix en raison de la crise mondiale, j’appelle à une mobilisation générale pour accroitre et valoriser davantage nos produits agricoles, d’élevage et de pêche.
Afin de soulager les ménages, j’ai fait baisser les prix des denrées de première nécessité, notamment le riz, le sucre et l’huile ; et augmenté la subvention du riz local.
Mais pour être à l’abri des aléas de la conjoncture internationale, nous devons, par un effort individuel et collectif sur nous-mêmes, faire preuve de résilience en gagnant au plus vite la bataille de la souveraineté alimentaire.
Car, à vrai dire, l’indépendance n’est pas l’acte isolé d’un jour, mais un combat permanent, qui se gagne également sur le front de la sécurité alimentaire. C’est ce qui ajoute à la souveraineté nationale un surcroit de liberté.
Il nous faut produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons.
C’est le sens des investissements massifs que l’Etat continue de consacrer à la modernisation et à la diversification des secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture.
De plus, pour la deuxième fois consécutive, le budget de la campagne agricole est revu à la hausse, et passe cette année de 60 à 70 milliards de FCFA.
Dans cette quête de l’autosuffisance alimentaire, j’engage les forces vives de la nation, en particulier les jeunes, les femmes et le secteur privé, à s’investir davantage dans les chaines de valeurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture.
L’expérience des Domaines agricoles communautaires (DAC) montre que nous pouvons relever ce défi, à l’image des belles moissons du DAC de Keur Momar Sarr, sept mois seulement après son lancement en juillet dernier.
Il en est de même du projet pilote d’Incubateur de Mboro, lancé par le Programme Sénégalais pour l’Entrepreneuriat des Jeunes, en partenariat avec le secteur privé, dans le cadre de l’initiative Xëyu ndaw ñi.
En moins d’un an, ce complexe multifonctionnel moderne, financé à plus de 5 milliards de FCFA, a réalisé d’excellentes performances en mettant sur le marché des produits de qualité.
En outre, l’incubateur a formé 1053 jeunes, plus de 22 000 membres de GIE, et assisté 500 jeunes entrepreneurs à accomplir les formalités administratives nécessaires à leurs activités.
Relever le défi de l’autosuffisance alimentaire, c’est aussi faciliter les échanges entre les zones de production et les marchés.
C’est l’objet du Programme spécial de désenclavement, portant sur plus de 2500 Km de routes en cours d’exécution.
S’y ajoute le lancement prochain du Programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles du nord et du centre, financé par l’Etat et soutenu par la Banque mondiale.
D’un coût global de 130 milliards de FCFA, ce nouveau programme mettra en place des infrastructures routières et de renforcement des capacités en matière de formation et de production.
Il permettra, entre autres, de faciliter l’accès aux zones de production agricole, de pêche et d’élevage, afin d’améliorer les conditions de transport et renforcer les échanges intérieurs et avec les pays voisins.
De plus, le volet rural du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal, (PACASEN-rural) financé à hauteur de 352 milliards de FCFA démarrera cette année, pour améliorer l’accès aux services sociaux de base dans 435 communes.
Je rappelle que la composante urbaine du PACASEN est déjà en cours d’activité.
Les politiques d’équité territoriale et de justice sociale resteront toujours au centre de mes préoccupations ; car du fond de mon cœur, je veux que chaque sénégalaise et chaque sénégalais ait sa part de bien-être, de dignité et de décence qu’une nation qui se veut solidaire, unie et indivisible peut offrir à tous ses citoyens.
Telle est la vocation de la nation sénégalaise. C’est le legs que nous ont laissé les anciens, et c’est l’héritage que nous devons aux générations futures.
Pour ma part, je resterai sans relâche le gardien vigilant de ce patrimoine national et des exigences attachées à nos valeurs de culture et de civilisation.
Ensemble, mes chers compatriotes, sur la voie tracée par nos anciens, continuons de bâtir cette nation riche de sa diversité ; cette nation chaleureuse et accueillante, qui nous couve et fait battre notre cœur à chaque instant de notre vie, pour donner vie et force à notre destin commun.