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20 juin 2025
LE HCDS MILITE POUR UN PACTE DE STABILITÉ DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION
Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) assure de son engagement à travailler à asseoir et consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable à travers la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale.
Mbour, 2 avr (APS) – Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) assure de son engagement à travailler à asseoir et consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable à travers la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale.
Dans une résolution rendue publique à l’issue de sa 25e assemblée plénière tenue à Saly-Portudal (Mbour, ouest), les membres du HCDS ont réitéré "l’engagement" de leur institution "à œuvrer en synergie avec le gouvernement ainsi que les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation dans la perspective d’asseoir et de consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable par la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale conformément à la directive du président de la République du Sénégal Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 2 mars 2022".
A l’issue de cette assemblée plénière tenue fin mars, ils ont préconisé "le fonctionnement régulier du comité de suivi chargé de veiller à la mise en œuvre correcte" de l’accord ayant a mis fin, en février dernier, à la grève qui a secoué pendant plusieurs semaines le secteur de l’éducation.
Ils disent "saluer le sens du dialogue des parties prenantes, permettant la signature" de cet accord qui a mis fin à quatre mois de grève pour les professeurs.
Les enseignants s’estimaient lésés par un système de rémunération jugé inéquitable. Ils réclamaient du gouvernement l’application du protocole d’accord signé par les deux parties en 2018 et qui porte principalement sur l’amélioration de la rémunération des enseignants, à travers le relèvement du montant de plusieurs indemnités relatives au logement, à l’enseignement, au contrôle et à l’encadrement.
L’Etat a dû mettre sur la table une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards de FCFA pour satisfaire les doléances des syndicats d’enseignants qui portaient notamment sur l’augmentation de certaines de leurs indemnités.
Les membres du HCDS disent féliciter le gouvernement, les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation, le comité du dialogue social du secteur de l’éducation et de la formation (CDS/SEF) ainsi que les organisations de la société civile actives en éducation "pour le sens du dialogue et les efforts consentis qui ont permis la signature de l’Accord du 26 février 2022".
Le HCDS, dans sa résolution, "encourage également les organisations syndicales de travailleurs du secteur public de la santé et le gouvernement à consolider leurs actions dans une dynamique continue d’amélioration des performances du système de santé’’.
Il les appelle "à privilégier le dialogue avec les autorités de tutelle pour préserver le climat social durant la période consacrée aux rencontres sectorielles, conformément à l’agenda retenu d’un commun accord le 10 mars 2022 à l’occasion de la séance d’ouverture des négociations qui vont se poursuivre dans la première quinzaine du mois d’avril 2022".
LA FFF AU BORD D'UN SCANDALE FINANCIER
Selon des révélations du « Monde », la Fédération française de football se serait, ces dernières années, éloignée de sa réputation d’institution vertueuse.
Selon des révélations du « Monde », la Fédération française de football se serait, ces dernières années, éloignée de sa réputation d’institution vertueuse.
C’était il y a bientôt quatre ans. Un soir de juillet 2018, à Moscou, l’équipe de France remportait la finale de la Coupe du monde de football, en battant la Croatie 4 buts à 1. Une deuxième étoile qui avait précipité des millions de Français dans les rues… et des millions d’euros sur les comptes de la Fédération française de football. Un afflux massif d’argent qui semble avoir quelque peu déréglé le fonctionnement, jusque-là plutôt vertueux, de la célèbre 3F, selon une enquête du Monde.
Parmi les pratiques douteuses qui semblent s’être installées au sein de la FFF, Le Monde cite notamment un recours immodéré aux prestataires. Ainsi, entre 2018 et 2019, la fédération – qui dispose d’une délégation de service public – a déboursé 17,4 millions d’euros. Une somme rondelette, parfois difficilement justifiable. C’est notamment le cas d’une série de factures réglées à l’agence de communication 2017, pour un total de 20 000 euros. Une série de prestations qu’ont peinées à justifier la Fédération et la présidence de 2017 auprès du Monde.
Recrutement familial et paiement introuvable
D’autres éléments interrogent sur la rigueur supposée de la FFF. Ainsi, Le Monde évoque une certaine générosité de Noël Le Graët, 80 ans et président de la 3F, vis-à-vis de ses proches. En 2018, deux de ses petits-enfants ont ainsi été embauchés par la FFF. L’année précédente, c’est le compagnon d’une autre petite-fille qui avait obtenu un CDI avantageux. Auprès du Monde, la Fédération évoque pourtant « une procédure de recrutement régulière » sans intervention de Noël Le Graët.
Autre bizarrerie : en 2019, une facture de plus de 6 000 euros a été réglée par le service marketing de la FFF au club de canoë-kayak de Guingamp. Une somme massive, pour ce petit club opportunément situé à quelques dizaines de mètres du groupe agricole Le Graët, mais dont l’unique employé assure… n’en avoir jamais vu la couleur. « Une telle somme serait monumentale pour notre club, mais nous ne l’avons jamais touchée de la FFF. J’ai vérifié dans les comptes », explique-t-il au Monde. De son côté, la Fédération ne semble pas pouvoir fournir d’explications.
L'ARABIE SAOUDITE, LE QUTAR ET 13 AUTRES AUTRES PAYS ONT DEBUTE LE JEUNE
Dans plusieurs pays, le Ramadan débute ce samedi 2 avril 2022. C’est le cas dans 13 pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis.
Dans plusieurs pays, le Ramadan débute ce samedi 2 avril 2022. C’est le cas dans 13 pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis.
En effet, des annonces ont été faites dans ces pays arabes, par les instances locales chargées de confirmer le début du mois sacré. Les autorités religieuses en Arabie saoudite ont annoncé que le samedi 2 avril correspond au premier jour du mois saint de Ramadan de l’année 1443 de l’hégire, après l’observation du croissant lunaire, selon un communiqué de la Cour suprême, repris par l’Agence de presse officielle SPA.
Le mois du jeûne débutera également samedi au Qatar et aux Émirats arabes unis, selon deux communiqués officiels distincts publiés par le ministère qatari des Awkaf et des affaires islamiques et la commission émiratie chargée de l’observation du croissant lunaire.
Le samedi 2 avril sera également le premier jour du mois béni au Koweït, au Bahreïn, en Irak et au Yémen, après que le croissant lunaire a été observé dans ces pays, selon des communiqués distincts rendus publics par les commissions koweïtienne et bahreïnie d’observation du croissant lunaire, le bureau du Waqf sunnite d’Irak et le ministère yéménite des Dotations et de l’Orientation religieuse.
Les représentants des autorités religieuses en Égypte, en Palestine, au Liban, au Soudan, en Libye, et en Syrie, ont confirmé l’observation du croissant lunaire et annoncé le début du Ramadan pour samedi.
Au Sénégal, la CONACOC (Commission nationale pour l’observation du croissant lunaire au Sénégal) débute le Ramadan ce dimanche 3 avril, alors que la CMS (Coordination des Musulmans du Sénégal) a annoncé débuter ce samedi 2 avril, après avoir observé la lune à Dakar (Yeumbeul).
SUR LE PLAN PSYCHOLOGIQUE, LES LIONS N'ONT PLUS PEUR DE PERSONNE
Le Professeur Abdoulaye Sakho est Agrégé des facultés de droit et Directeur du Master Droit et Economie du Sport de l’Institut EDGE. C’est surtout un grand passionné de sport et de football, en particulier.
Le Professeur Abdoulaye Sakho est Agrégé des facultés de droit et Directeur du Master Droit et Economie du Sport de l’Institut EDGE. C’est surtout un grand passionné de sport et de football, en particulier. Seneweb a évoqué avec lui la qualification épique des lions à la phase finale de la coupe du monde.
Le Sénégal s’est qualifié pour sa troisième participation à la coupe du monde, mardi dernier, au terme d’une folle séance de tirs au but. Pensiez-vous que ce serait aussi difficile ?
Je crois que difficile n’est pas le mot approprié. Mon avis est que c’était plutôt stressant pour le public et les fans sénégalais. Mais très sincèrement, au-delà de l’aléa propre à toute rencontre sportive, ce n’était pas très difficile. D’ailleurs, j’avoue avoir été moins stressé que lors de la finale. En effet et pour parler comme les économistes, les indicateurs de performance d’une équipe de football étaient beaucoup plus verts du côté du Sénégal que de l’Egypte. Sans compter l’avantage psychologique d’avoir remporté le dernier match décisif même si c’était à l’ultime moment avec des tirs au but
Les joueurs sénégalais ont longtemps eu la réputation d’avoir des lacunes sur le plan de la force mentale. Pourtant, les lions viennent de remporter deux séances de tirs au but successives, un exercice qui ne nous réussissait pas. Comment expliquez-vous cette métamorphose ?
Pour moi, ce n’est rien d’autre que l’installation de la culture de la gagne depuis quelques années au sein de cette équipe nationale. A y regarder de près, on se rend compte que le Sénégal perdait très peu de matchs et surtout arrivait à être présent dans toutes les compétitions concernant le football. Cela rassure et fait reculer la pression et la peur de perdre. Donc, du point de vue psychologique, cette équipe n’a plus peur de personne. Vous avez dû vous en rendre compte, c’est plutôt elle qui fait de plus en plus peur. Rappelez-vous, elle a fait match nul avec le Brésil puis, sur la route de la coupe du monde, elle a fait trembler la Croatie, futur finaliste de cette même coupe du monde et durant la coupe du monde elle a battu la Pologne de Lewandowski qui était 7eme au classement FIFA. Par la suite, nous nous sommes installés sur le toit de l’Afrique depuis près de 4 ans. Je crois qu’avec de telles caractéristiques, vous gagnez en assurance.
“Nos joueurs sont parmi les tops players de niveau mondial”
D’autant plus que du point de vue effectif, nos joueurs sont parmi les tops players de niveau mondial. Ainsi, le mental en bandoulière, un collectif avec des talents mais surtout très soudé parce qu’une ossature en place depuis les JO de Londres 2012 et un apport inestimable de joueurs de caractère formés en France, tout ceci a produit ce cocktail qui fait de l’équipe nationale du Sénégal un groupe dans lequel les joueurs ne jouent pas seulement ensemble mais aussi et surtout un groupe dans lequel, les joueurs se font confiance mutuellement. Il devient donc facile d’atteindre le haut niveau, dans la haute performance dont les caractéristiques sont : constance et régularité dans la performance.
Les Égyptiens, après le match, ont déposé une plainte après ce qu’ils qualifient de “racisme et de comportement hostile” du public sénégalais. Ces récriminations sont-elles légitimes ?
J’avoue que je ne connais pas la teneur de leur plainte, de quoi ils se plaignent mais si c’est ce que vous venez de me dire, je crois qu’il n’y a aucune chance pour que ce genre de plainte prospère suite à un match de foot. Je suis d’ailleurs étonné que l’on évoque le racisme concernant les sportifs sénégalais. En tout état de cause et dans tous les pays, les autorités ont des difficultés avec les supporters car, avec eux, la passion l’emporte souvent sur la raison. Toutefois, les autorités sénégalaises du foot et la fédé en particulier ne se laisseront pas intimider. Ceci dit, il faut aussi que nous arrêtions de relayer des choses qui me paraissent farfelues pour nous faire peur. Je crois qu’il ne faut accorder aucun crédit à cette plainte.
“J’ai suivi l’indignation sélective de certains grâce à la presse et je ne peux pas la partager”
En tant que passionné de football et amoureux du fair-play, avez-vous été gêné par l’utilisation des lasers par les supporters sénégalais ?
Le fair-play, c’est comme la liberté, c’est comme la justice : une et indivisible. Ce ne doit pas et, ça ne peut pas être à géométrie variable. J’ai suivi l’indignation sélective de certains grâce à la presse et je ne peux pas la partager. J’espère que ces faits vont inciter les autorités sportives mondiales à prendre des mesures radicales pour que les rencontres sportives se déroulent dans l’équité la plus totale. S’indigner au point de demander à rejouer un match et ne rien dire lorsqu’un joueur est victime de racisme dans certains championnats. L’utilisation du sport comme arme de lutte contre les actes antisportifs ne peut être sélective.
On a vu que ces barrages en zone Afrique ont donné lieu à des polémiques et des incidents graves, notamment lors de Nigeria-Ghana à Abuja. Quelles leçons en tirez-vous ?
C’est dommage, c’est désolant et c’est triste. Mais parlons d’abord des causes avant les leçons. Je trouve sur le premier point que ce sont les enjeux qui justifient tout ce qui entoure ces matchs. Il s’agit de la coupe du monde quand même. Les équipes nationales participent du rayonnement des nations et sont dans le circuit des relations économiques et diplomatiques internationales. Donc c’est plus qu’un jeu comme aurait dit le regretté Pape Diouf. Par ailleurs, il se développe de plus en plus une sorte de nationalisme débordant dans cette période de difficultés économiques et souvent, la jeunesse cherche un exutoire pour exprimer ses frustrations. En conséquence, un match perdu est souvent l’occasion de débordements qui n’ont rien à voir avec le match lui-même…
“Des défaites ou des déceptions ne devraient pas conduire à ces débordements. C’est méconnaître ce qu’est le sport que de croire qu’on doit toujours et obligatoirement gagner”
Sur le deuxième point maintenant, je ne sais pas s’il y a une solution à ce phénomène que beaucoup de sénégalais ont redouté ces derniers temps. La principale leçon que j’en tire est qu’il faut demander aux autorités du sport de préparer les supporters à toutes les éventualités et à continuer à éduquer les jeunes sur ce qu’est le sport. J’espère que les Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui se profilent, permettront de donner une autre dimension au sport chez nous et surtout de montrer que les rencontres sportives sont aussi des moments de fête pour un pays. Donc des défaites ou des déceptions ne devraient pas conduire à ces débordements. C’est méconnaître ce qu’est le sport que de croire qu’on doit toujours et obligatoirement gagner.
Pour en revenir au Sénégal, pensez-vous que l'équipe outillée pour une longue épopée au Qatar ?
(NDLR : l’entretien a été réalisé avant le tirage au sort de la coupe du monde)Bien sûr. Je crois que le coach a dit que le Sénégal a de l’ambition pour cette coupe du monde. On a tout ce qu’il faut pour tenir la dragée haute à tout adversaire que nous rencontrerons. Il y a quelques mois de préparation qui devront permettre de peaufiner des stratégies et de renforcer la cohésion du groupe en vue d’objectifs que le groupe lui-même se fixera. Les matchs de coupe du monde ne sont pas les matchs couperets qui se déroulent sur le continent. J’ai vraiment confiance en notre équipe qui est d’une constance et d’une régularité énorme sous l’ère Aliou Cissé.
Est-ce que ce genre de victoires (Can, qualification au mondial) ont une influence sur la consommation, et plus généralement la croissance ?
Le sport est aujourd’hui l’un des secteurs économiques les plus dynamiques au monde. Vous avez la croissance passe soit par la consommation soit par l’investissement. Cette qualification consécutive à une première victoire en CAN est l’occasion de booster ces deux variables (consommation et investissement) et d’arrêter de faire de notre sport, particulièrement du football, un fournisseur de matières premières pour les championnats européens. Notre sport est, en effet, tourné vers une exportation qui ne semble pas rapporter grand-chose à notre football local qui peine à exister en Afrique. Donc permettre à la fédération et à son unité marketing de faire consommer en masse le produit qu’est l’équipe nationale et ses dérivés tout en ouvrant des perspectives d’investissement et d’emplois dans le secteur du foot pour l’Etat et le secteur privé. Si cela est fait ce sera une grosse contribution au développement dans notre pays…
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COALITION BENNO BOKK YAAKAAR COMMUNE SICAP LIBERTE
La coalition BBY de Sicap Liberté, s’est réunie ce vendredi 1er Avril 2022 au siège de la coalition, sis à liberté2, sous la Présidence du Ministre Zahra Iyane THIAM DIOP, Coordonnatrice de ladite coalition, pour partager les orientations
La coalition BBY de Sicap Liberté, s’est réunie ce vendredi 1er Avril 2022 au siège de la coalition, sis à liberté2, sous la Présidence du Ministre Zahra Iyane THIAM DIOP, Coordonnatrice de ladite coalition, pour partager les orientations de la conférence des leaders et de son Président, son Excellence Monsieur Macky SALL relativement à la campagne de parrainage et sonner le rappel de tous les responsables pour donner à la coalition une victoire éclatante pour les prochaines élections législatives du 31 juillet 2022.
La coalition félicite l’honorable député, Maire sortant de la commune de Liberté Mr Santi SENE HAGNE, pour sa présence et son engagement à battre campagne au sein de Bennoo pour les prochaines joutes électorales. Elle invite ainsi l’ensemble des camarades à suivre la dynamique unitaire et solidaire qui se construit, se consolide et s’élargit avec la présence de tous les partis, mouvements, associations et personnalitésindépendantes.
La coalition réitère son engagement à suivre les directives d’animation et de mobilisation soutenues à la base et s’engage à remplir pleinement sa part du parrainage. Enfin elle se fait l’écho de la fierté de tout un peuple suite à la qualification de nos chers gaindés à la coupe du monde et reste mobilisée derrière les lions
« mankowatt woutiwatt ndamli rek ! »
MACKY ETABLIE LA VERITE SUR SA POLITIQUE A L'ENDROIT DE LA JEUNESSE
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a procédé, ce samedi, au lancement de la semaine départementale de la jeunesse. faisant le point sur sa politique en faveur des jeunes, il en a profité pour adresser un message aux détracteurs de son régime.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a procédé, ce samedi, au lancement de la semaine départementale de la jeunesse. faisant le point sur sa politique en faveur des jeunes, il en a profité pour adresser un message aux détracteurs de son régime. Quelques extraits.
«Quand certains parlent, qu’ils parlent de ce qui existe, qu'ils parlent de la réalité, sur des chiffres. Il faut parler sur le réel, sur les choses, sur la réalité du pays, sur son évolution, sur le bilan de l’action du gouvernement et de l’Etat. On ne juge pas un pouvoir sur la base de wax sa xalaat et sur la base de rien du tout. Car les populations doivent être éclairées. Si on n’a pas travaillé, il n’ont qu’à chercher des gens meilleurs.
Si on a travaillé, il ne faut pas qu’ils jettent du sable sur notre travail et qu’ils trompent les gens sur la réalité du niveau d’avancement du pays. Et chaque domaine sur lequel ils nous interpelleront, de 1960 à nos jours, nous leur montrerons que nous avons largement doublé ce que nous avons trouvé ici. Dans n’importe quel domaine.
Vous prenez la santé, les types d’hôpitaux que nous avons bâtis il n’y en avait jamais eu au Sénégal. Kédougou, Sédhiou, Kaffrine, Touba et actuellement à Ourossogui, des hôpitaux ultra modernes en un laps de temps. Le centre des maladies infectieuses bâti par le Sénégal, personne ne l’a fait en Afrique. C’est cela la réalité. (…)
Idem dans le domaine de l'éducation, de l'Enseignement supérieur, de la Formation, et même de l’agriculture. L’année dernière 400 000 tonnes d’arachide ont été exportées en Chine. Quand est ce que le Sénégal a une fois exporté 400 000 tonnes d’arachide? Demandez à nos parents agriculteurs s’ils ont maintenant des bons impayés.»
121 MILLIONS DE GROSSESSES SONT NON INTENTIONNELLES.
Près de la moitié des grossesses dans le monde sont non intentionnelles, soit au total 121 millions chaque année. C’est ce qui ressort du nouveau rapport de l’Agence des nations unis pour la santé sexuelle et reproductive (Unfpa).
Près de la moitié des grossesses dans le monde sont non intentionnelles, soit au total 121 millions chaque année. C’est ce qui ressort du nouveau rapport de l’Agence des nations unis pour la santé sexuelle et reproductive (Unfpa). La cérémonie s’est déroulée hier, au Musée national des civilisations noires. Ce rapport intitulé « Comprendre l’imperceptible : agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles » alerte sur les graves conséquences de la crise des droits fondamentaux pour les sociétés, les femmes, les filles et la santé mondiale. « Le choix qui a été fait de poser le curseur sur la grossesse précoce ou intentionnelle est pertinent, au regard des données fournies par le rapport.
Au Sénégal, la question a toujours été au centre des préoccupations des pouvoirs publics, qui déploient des stratégies adaptatives tenant compte de l’intégrité physique et morale, consacrée par la constitution. Cette volonté politique est illustrée par un cadre législatif et règlementaire comme la loi interdisant l’excision de 1999 et récemment celle de 2020, pénalisant les actes de viols et de pédophilie », a rappelé Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme de la famille, de la protection de l’enfant et du genre. Ainsi, à l’échelle mondiale, le rapport montre que chaque année, la moitié des grossesses, soit 121 millions, ne serait pas le fruit d’un choix délibéré. Il ajoute que plus de 60% des grossesses accidentelles se soldent par un avortement et 45% des interruptions volontaires de grossesse sont non médicalisées et à l’origine de 5 à 13% des décès maternelles. « Le nombre effarant de grossesses non intentionnelles prouve l’incapacité de la communauté internationale à garantir le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles. Pour les femmes concernées, le choix de porter la vie, susceptible de bouleverser durablement leur existence, n’en est pas véritablement un. En confiant directement aux femmes et aux filles le pouvoir de prendre cette décision absolument primordiale, la société peut faire de la maternité une aspiration et non une fatalité », a estimé Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’Unfpa. Elle ajoute que cette situation a également un impact majeur sur la capacité à atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) à l’échelle mondiale d’ici 2030.
Prévention des grossesses non intentionnelles
Le rapport montre avec quelle facilité les droits les plus fondamentaux des femmes et des filles sont relégués au second plan en période de paix comme en temps de guerre. Il appelle les décideurs et les responsables de systèmes de santé à faire de la prévention des grossesses non intentionnelles une priorité en améliorant l’accessibilité, l’acceptabilité, la qualité et la diversité des moyens de contraception, tout en étendant sensiblement la prestation des soins et la dispense d’informations de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. Il invite les responsables politiques, les dirigeants communautaires et les particuliers à permettre aux femmes et aux filles de faire valoir leurs décisions en matière de sexualité, de contraception et de procréation. A encourager également la société à reconnaître leur valeur en tant qu’individus. Ainsi, les femmes et les filles pourront participer activement à la vie de la société et disposeront des outils, des informations et des capacités nécessaires pour prendre elles-mêmes cette décision fondamentale : donner ou non la vie.
ENGOUEMENT AUTOUR DE L'EXPOSITION DES OEUVRES DE PICASSO
Le peintre et sculpteur, Picasso est à Dakar après un demi-siècle. Un retour très symbolique. Pour cause, le Sénégal abrite une exposition de ses œuvres. Le vernissage, ouvert avant-hier, se poursuit jusqu’au 30 juin prochain
Le peintre et sculpteur, Picasso est à Dakar après un demi-siècle. Un retour très symbolique. Pour cause, le Sénégal abrite une exposition de ses œuvres. Le vernissage, ouvert avant-hier, se poursuit jusqu’au 30 juin prochain. Les amoureux des arts plastiques sont émerveillés des pièces de cet artiste aux multiples facettes. La grande salle du Musée des Civilisations Noires a refusé du monde avant-hier. Le public est venu nombreux prendre part au vernissage de l’artiste multidimensionnel, Pablo Picasso. Les œuvres de ce dernier sont à Dakar 50 ans après. Les visiteurs et les officiels ont été sublimés par les pièces de celui qui est considéré comme l’un des artistes les plus marquants du 20e siècle. Picasso était à la fois peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Ses œuvres attirent les curieux et continuent à passionner le monde. A cette exposition, il y a des sculptures et des peintures réalisées par des artistes africains. Il y a aussi des masques et des bustes. Sur les cimaises fièrement accrochées, un tableau attire l’attention.
Cette toile, intitulée « Le peintre et son modèle » a été réalisé en 1964. Il fait partie des nombreuses variations que Picasso a consacrées, au cours de sa vie, à un thème fondamental de l’histoire de la peinture. L’œuvre « Nu couché avec des personnages » attire l’attention des visiteurs. Selon une note de présentation, Picasso abandonne la perspective illusionniste pour se concentrer sur l’étude des volumes qu’il souhaite transcrire d’une façon à la fois profonde et plus exhaustive. Le tableau du « Jeune garçon nu » fait partie d’une série de portraits et d’autoportraits que Picasso a réalisés à l’été et à l’automne 1906. La palette est réduite à des tons gris et ocre pour privilégier une recherche formelle. En fait, Picasso effectue ici, un retour à la tradition grecque archaïque, notamment au type « kouros ». Il rappelle également les « Ignudi » de Michel Ange. Ce tableau est un jeune homme « imberbe » représenté de face, nu, aux épaules larges, un pied en avant, excluant tout trait individuel... Cette exposition gigantesque est l’œuvre de quatre institutions. On y note également des archives qui viennent de l’Ifan, en l’occurrence des journaux de Dakar Matin et des journaux du « Soleil » ainsi que le catalogue de l’exposition de Picasso de 72. Il y a aussi une grosse photo qui montre Picasso dans son contexte. C’est-à-dire dans son atelier, dans son espace entouré de ses œuvres.
« On a choisi de mettre ici des world peppers à dimension humaine pour immerger les visiteurs dans l’ambiance de l’atelier de Picasso. Picasso est de nouveau à Dakar. Car, c’est une exposition du retour de 1972 à 2022. C’est un demi-siècle. Il faut fêter ça », explique le commissaire de l’exposition Dr Malick Ndiaye par ailleurs directeur du Musée Ifan, Théodore Monod. A noter que le vernissage a été présidé par le ministre de la Culture, Abdoulaye, Diop, l’Ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot.
PAR Oumou Wane
LE SÉNÉGAL, CHAMPION D’AFRIQUE DU SOFT POWER
Personne ne parle plus de Kigali ou d’Abidjan, tous nos voisins veulent déménager ici. Notre pays est devenu une véritable marque grâce à sa diplomatie, à ses Lions, à sa jeunesse
Les Sénégalais ont décroché leur qualification pour le Mondial au Qatar en remportant la séance de tirs au but face à l’Egypte ce 29 mars 2022. Le même scénario qu’en finale de la CAN. Près de quelques semaines plus tard, Sadio Mané, en marquant le dernier tir au but, a validé le ticket du Sénégal pour le Mondial.
L’histoire s’est donc répétée pour les Lions de la Téranga, mais à la différence près que cette fois-ci, cela s’est passé à domicile, dans le splendide Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Dans ce stade impressionnant, monstre de construction aux incroyables prouesses architecturales, le chant des coéquipiers de Mohamed Salah est resté inaudible, recouvert par le vacarme des supporters sénégalais. Derrière les cris et les clameurs, le monde entier, les africains en particulier, ont été ébaubis de voir ce joyau flambant neuf, baptisé Abdoulaye Wade et illuminé de mille feux, et se sont mis à se demander mais comment diable Dakar fait…Oui, mon cher confrère Madiambal Diagne, dans son éditorial du 25 mars 2022, intitulé ‘’Les Africains nous envient Macky Sall’’ nous disait justement à quel point notre Macky national nous était envié en Afrique.
Personne ne parle plus de Kigali ou d’Abidjan, tous nos voisins veulent déménager au Sénégal, pour les différentes qualités qu’offre notre pays. Croissance économique, paix, stabilité et surtout l’espoir que la plupart d’entre eux ont perdu dans leur propre patrie.
Oui, Macky Sall a tout compris. Oui, parfois on ne le comprend pas et nous l’admettons il nous énerve souvent, mais il a compris le rôle crucial des infrastructures pour notre développement économique et social. Des systèmes de transport aux installations de production d’énergie, en passant par les réseaux d’alimentation en eau et d’assainissement, les services qui permettent à la société de fonctionner et de prospérer sont fournis grâce aux infrastructures.
Face à la mondialisation, l'Afrique est confrontée aux défis de la compétitivité et l’un des freins de cette compétitivité est le manque et la faiblesse des infrastructures d'innovation, ce qui entrave la croissance économique pour tout notre continent.
En apportant de nouvelles aides pour les équipements sportifs et en plaçant les infrastructures en tête de son agenda, le président prépare le terrain d’un Sénégal plus fort et compétitif en vue de son objectif d’émergence. En 2026, le Sénégal accueillera les Jeux Olympiques de la Jeunesse et cela se prépare dès aujourd’hui avec comme fer de lance une jeunesse sénégalaise vectrice du soft power.
Des centres sportifs et éducationnels pourraient être créés dans toutes les disciplines à travers le territoire et pourquoi pas dans le cadre d’un partenariat public-privé et franchising de ces centres dans toutes les disciplines, ce qui permettrait de former et d’encadrer en cinq ans l’élite sportive et olympique. Oui, un esprit sain dans un corps sain, comme il se fait partout désormais. Amo Sano in Corpo Sano comme disent les italiens (ASICS).
De plus, nos autres jeunes dans les écoles et Daaras pourront aussi bénéficier de ces infrastructures pour organiser leurs tournois scolaires et activités sportives et culturelles après l’école, quitte à alléger leur planning scolaire. Inspirons-nous de ce qui se fait déjà !
Alors au travail et arrêtons ces polémiques internes stériles qui nous polluent…concentrons-nous sur l’essentiel !
À cet effet, souhaitons un bon résultat à nos Lions au Qatar, la meilleure façon de promouvoir l'attractivité du Sénégal à travers le monde.
Il n’est pas rare à la Coupe du monde de voir les grosses pointures se faire manger par les petites équipes. Et pourquoi pas dévorées par les Lions, car même si le tirage au sort nous fait affronter un pays ami comme le Qatar, nous devrons nous battre comme des Lions. Alors croyons en nous, arrêtons ces freins qui nous bloquent, profitons de cette vitrine mondiale qui nous est offerte pour renforcer notre marketing pays. Le Sénégal est devenu une véritable marque grâce à sa diplomatie, à ses Lions, à sa jeunesse vibrante et à ses innombrables atouts et talents. Faites un tour sur TikTok et Facebook et vous allez comprendre que nous sommes au dessus du lot en créativité !
Au moment où les crises sanitaires, les guerres ont rendu le monde hostile et invivable pour l’être humain, nous faisons partie de ces dernières terres saines. Oui, le Sénégal, l’une des dernières terres saines et saintes !
Alors au arésident Macky Sall de réfléchir et d’agir vite pour que le soft power dont bénéficie notre pays perdure. Ce n’est plus de la politique, c’est de la responsabilité. Les dizaines de milliers de Sénégalais qui se bousculent au palais après chaque victoire lui ont lancé un message très fort. Il est le père de la nation. Il le demeurera et devra lire entre les lignes. Tout un programme sur sa tablette !
CE N’EST PAS NORMAL QUE CISSÉ ET SES COLLÈGUES N’AIENT PAS DE STATUT
Après l’appel lancé aux ministres du Travail, Samba SY, des Sports, Matar BA, et au chef de l’État, Macky Sall, le coach du Jaraaf interpelle les députés.
Après l’appel lancé aux ministres du Travail, Samba SY, des Sports, Matar BA, et au chef de l’État, Macky Sall, le coach du Jaraaf interpelle les députés. « Il est temps que le statut de l’entraîneur soit débattu à l’Assemblée nationale », a plaidé Cheikh Gueye, arguant que « ce n’est pas normal qu’aujourd’hui, Aliou Cissé, et ses collègues n’aient pas de statut. » Surtout « après tout ce qu’ils ont fait dans ce pays cette année » avec le sacre historique du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) décroché au Cameroun, et la qualification, la troisième et la deuxième d’affilée à la Coupe du monde.
Ce faisant, « ils ont donné de la stabilité politique et sociale, une rentabilité économique, (plus de dix milliards F CFA dans les caisses de la FSF) », selon lui. Par conséquent, « ces gens qui tournent autour méritent un statut ».
L’entraîneur s’exprimait ce vendredi, en marge de la conférence de presse tenue en prélude de l’affiche phare de la 16e journée de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Jaraaf / Casa Sports, prévue ce samedi 2 avril.