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9 septembre 2025
LES MÉDIAS ET LA MIGRATION AU CŒUR D'UN FORUM LANCÉ À DAKAR
Un forum des parties prenantes sur les médias et la migration au Sénégal, s’est ouvert lundi à Dakar, à l’initiative de l’UNESCO en partenariat avec l’ambassade de l’Italie au Sénégal
Un forum des parties prenantes sur les médias et la migration au Sénégal, s’est ouvert lundi à Dakar, à l’initiative de l’UNESCO en partenariat avec l’ambassade de l’Italie au Sénégal, a constaté l’APS.
Cette rencontre de deux jours entre dans le cadre du projet "Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication" mis en place par cette institution spécialisée internationale de l’Organisation des Nations unies.
Elle a enregistré la participation de plusieurs acteurs œuvrant dans le secteur de la migration notamment l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Direction des sénégalais de l’extérieur, le ministère de la Culture et de la Communication, la presse, etc.
"C’est souvent le côté dramatique de la migration qui est relayé par les médias, hors cette dernière comporte beaucoup d’aspects positifs aussi bien sur le plan social qu’économique’’, a déclaré, le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Abib Léon Ndiaye.
Il a rappelé que le Sénégal compte beaucoup plus des migrants qui sont des modèles de réussites et d’intégration.
"Nous comptons également des milliers de sénégalais dont certains sont rentrés avec diverses expériences qui méritent d’être connues et partagées, mais malheureusement ne sont pas toujours pris en compte par la presse’’, a-t-il déploré.
Selon lui, la pauvreté demeure l’une des causes principales qui pousserait les jeunes, femmes et pères des familles à emprunter le chemin de la migration.
D’où pour lui, l’intervention des organisations des nations unies pour assurer la prévention, l’assistante et la réintégration.
Il a déploré le fait que malgré les efforts consentis de part et d’autre, les candidats à la migration irrégulière par exemple, tentent toujours l’aventure.
C’est pourquoi, il a souligné l’importance de mettre un accent sur la sensibilisation pour permettre aux jeunes d’avoir "la bonne information" et d’opérer "des choix éclairés" sur cette question.
"La migration est un phénomène de société qui relève des situations heureuses ou malheureuses et d’intérêts pour les médias, cependant force est de connaître que l’influence du traitement de l’information a conduit à la prolifération des stéréotypes et la prédominance des descriptions d’analyses superficielles", a soutenu Michel Kenmoe, le conseiller régional pour la communication et l’information au bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.
Il a ajouté que ces derniers ne rendent pas toujours compte de la complexité et la multi- dimensionnalité de la migration. Selon lui, c’est la raison pour laquelle les médias relayent une information parcellaire sur ce phénomène social.
A l’en croire, une information crédible et fiable sur la question permet aux citoyens d’être bien informés et d’être capables de prendre des décisions avisées.
Dans un tel contexte, a-t-il poursuivi, la manière par laquelle les médias traitent l’information sur la migration impacte sur la population en général et les jeunes en particulier.
"Les médias se doivent de fournir des informations vérifiées ainsi que des récits équilibrés, une représentation diversifiée et exclusive permettant une meilleure compréhension de la complexité du phénomène migratoire", a-t-il indiqué.
Le premier secrétaire de l’ambassade de l’Italie au Sénégal, Bernado Frederico, a de son côté soutenu que, pour cette année en cours, son pays a décidé de fixer des plafonds pour l’entrée à 60 milles personnes. Une forte hausse selon lui, par rapport aux 31 milles de 2021.
"Le Sénégal a été retenu parmi les pays dont les citoyens peuvent bénéficier de l’entrée en Italie comme travailleurs saisonniers et non saisonniers", a-t-il laissé entendre.
Pour lui, c’est à partir de cette politique centrale que l’Italie mène un effort spécifique au Sénégal, d’abord à travers le travail des plusieurs décennies visant à lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière en soutenant le secteur privé et la création d’emplois pour les jeunes.
LA DÉFENSE VA INTERJETER APPEL
Sur les quinze accusés dans le massacre de Boffa Bayotte qui a fait 14 bucherons tués dans la forêt de Boffa, à Ziguinchor, trois ont été condamnés à la prison à perpétuité. Me Ciré Clédor LY avocat de la défense annonce qu'il va interjeter appel.
Sur les quinze accusés dans le massacre de Boffa Bayotte qui a fait 14 bucherons tués dans la forêt de Boffa, à Ziguinchor, trois ont été condamnés à la prison à perpétuité. Il s’agit de René Capain Bassène, Oumar Ampoi Bodianet César Atoute Badiate, jugé par contumace. Si un mandat d’arrêt a été lancé contre ce dernier, l’avocat des deux premiers annonce qu’il va interjeter appel. La défense a quinze jours pour joindre l’acte à la parole.
Me Ciré Clédor LY dénonce « une injustice criarde »
« Nous avons toutes les raisons de frissonner et d’avoir peur, a-t-il dit, au micro de notre correspondant. Pour les trois, ce sont des personnes cataloguées comme étant des éléments politiques. César Atoute Badiate qui a été condamné par contumace, un chef de guerre et René Capain Bassène, qui en fait travaillait pour la paix, en Casamance. Il avait la chance de pouvoir parler à tous les chefs de guerre et enfin Ampoi Bodian, qui lui, était dans les structures reconnues par l’État qui faisait des réunions avec les organes de l’État, et avait été en rapport avec toutes les Institutions et les Ong. Alors la conclusion que je tire, c’est une injustice criarde. Je suis un mandataire, il n’y a que deux : Ampoi et René. Pour ce qui est d’Ampoi, il m’a demandé de faire appel immédiatement. Pour ce qui est de René, tout le monde avait appris qu’il voulait se suicider parce qu’il s’estimer fondamentalement innocent. Je viens de parler à son épouse, nous ferons tout pour qu’il renonce à ce projet. Il y a encore des voies de recours et que nous pouvons rencontrer des juges qui pourraient encore écouter et entendre ».
FAIRE MIEUX RAYONNER LE DAK’ART
Le peintre sénégalais Viyé Diba préconise "une réflexion sérieuse" pour connecter davantage la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar à la population, en vue de donner à cette manifestation un cachet encore plus populaire
Le peintre sénégalais Viyé Diba préconise "une réflexion sérieuse" pour connecter davantage la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) à la population, en vue de donner à cette manifestation un cachet encore plus populaire.
"Il y a une réflexion sérieuse à mener pour" la "dimension populaire" du Dak’art, dont l’édition 2022, qui se déroule depuis le 19 mai dernier, prend fin le 21 juin prochain, a dit l’artiste dans un entretien avec l’APS.
"C’est très important", dit-il au sujet de cette réflexion à mener, ajoutant : "Le futur de la Biennale doit être de la connecter à la population, sinon cela n’a pas de sens".
Il estime que s’il y a eu "beaucoup de gens" pour cette 14e Dak’Art, c’est parce qu’il y a une édition sautée, celle de 2020, à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus.
"Au niveau de l’attraction internationale, c’est vraiment le sommet du point de vue de la présence des gens et des spécialistes venant de partout", fait observer l’artiste visuel.
Il note que "du côté populaire, il y a un engouement senti, mais ils (les organisateurs) peuvent faire mieux. Ils ont fait un pas avec la musique qui a attiré pas mal de gens surtout les étrangers, qui voulaient voir les concerts".
Des concerts avec de grands groupes et des musiciens tels que l’Orchestra Baobab, Xalam 2, le jazzman Alune Wade ou le Malien Sidiki Diabaté ont été organisés à l’ancien palais de Justice du cap Manuel, où se déroule la sélection officielle.
Viyé Diba estime que malgré tout, le Dak’art doit être "une Biennale des populations parce que c’est un espace d’éducation".
"+Doxantu+, une exposition ouverte tout au long de la corniche ouest de Dakar et dont l’ambition est un plaidoyer pour un art plus présent dans l’espace public, a fait un pas essentiel" dans cette perspective, a souligné l’artiste. Il regrette d’autant plus qu’il y ait eu "un problème de communication autour de ce projet qui pouvait attirer plus de monde".
"Les gens de la Biennale n’ont pas créé l’évènement autour de Doxantu pour attirer les populations à travers la communication, pour qu’il y ait une rencontre entre les artistes et la population, parce que le travail des artistes parle à la société", explique Viyé Diba, "Grand prix Léopold Sédar Senghor" de la Biennale de Dakar en 1998.
D’après lui, le statut de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar "n’est pas à la hauteur de son audience".
Le statut du Dakart, vu son "envergure" et "l’organisation’’, "n’est pas à la hauteur de cette audience. Il y a un retard entre l’évènement lui-même, son statut et son mode d’organisation", fait remarquer l’artiste peintre, dont le voeu est de voir maintenu le caractère public de la manifestation.
"La Biennale de Dakar doit rester une biennale publique, elle ne doit pas être une biennale privée, parce que l’expérience des biennales privées, on l’a vue en Afrique du Sud, cela ne marche pas", contrairement à ce qu’on voit des biennales publiques, a-t-il fait valoir.
"Il y a un statut juridique de droit privé, cela existe. Il faut qu’on aille vers un conseil d’administration. Le secrétariat général est un travail administratif. L’art ne s’administre pas, cela s’accompagne. Il faut des initiatives appuyées par l’Etat dont le rôle est de soutenir", argumente Viyé Diba.
PLUS DE 90% DES FLUX COMMERCIAUX ET DES DONNÉES TRANSITENT PAR LES OCÉANS
Le président de la République, Macky Sall, a inauguré, ce lundi, l’École de la Marine nationale située au cœur du Camp général Mountaga Diallo de Bel Air. Le chef de l’État estime que nous devons poursuivre la mise à jour de nos capacités humaines
Le président de la République, Macky Sall, a inauguré, ce lundi, l’École de la Marine nationale située au cœur du Camp général Mountaga Diallo de Bel Air. Le chef de l’État estime que nous devons poursuivre la mise à jour de nos capacités humaines et matérielles pour exercer pleinement notre souveraineté sur l’espace maritime relevant de notre juridiction nationale.
A cette occasion, le chef suprême des armées a rappelé qu’avec une façade côtière longue de plus de 700 km, notre territoire marin, soit plus de 212 000 km2, est plus étendu que notre territoire terrestre. En outre, a-t-il déclaré, nombre de nos compatriotes doivent leur existence à des activités halieutiques diverses. Il s’y ajoute l’aspect télécommunication notamment la pose de câble sous-marin. Non sans oublier la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures offshores qui renforcent la vocation maritime de notre économie.
C’est la raison pour laquelle, il a soutenu que notre sort est lié à la mer au regard des zones et des ressources à surveiller, à exploiter et à gérer. « Ainsi, plus de 90% des flux commerciaux et des données informatiques transitent aujourd’hui par les océans. Malheureusement, a t-il regretté, tout cela nous expose aussi aux risques et périls liés à la situation de notre notre pays côtier. Je pense à la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, à la piraterie, aux réseaux d’émigration clandestine, à la pollution marine, au trafic de drogue, d’armes, et j’en passe », a-t-il dit.
Selon toujours le président de la République, il tient à la montée en puissance de notre marine nationale. C’est le sens des importants moyens budgétaires qu’ils ont consentis en vue d’acquérir des navires dotées des systèmes de combat de dernière génération. « Au regard des enjeux, ce renforcement considérable de capacités matérielles et logistiques de notre marine est un acte de souveraineté de première importance pour protéger notre sécurité et notre économie. (…) Il n’y a d’armée sans hommes et femmes qui incarnent son âme, sa force et son intelligence stratégique et tactique », a dit le président pour qui, cette école vient à son heure pour répondre au besoin pressant de formation de marins militaires compétents capables d’opérer convenablement et d’entretenir la flotte militaire moderne que nous sommes en train de bâtir.
C’est sur ces entrefaites qu’il a annoncé dès le début de l’année 2023, la livraison d’un navire dénommé le « Walo » doté de système extrêmement moderne et qui sera suivi de deux autres navires dans des séquences de six mois.
Pour sa part, le contre-amiral Oumar Wade, chef d’Etat-major de la marine nationale, évoquant un outil de défense crédible et moderne, a déclaré que l’EMAN, construite selon les normes internationales et dotée d’équipements modernes, aura pour mission d’assurer la formation militaire, technique, et maritime des marins dans les différentes spécialités de la Marine nationale.
JE SUIS À L’AISE AU MAROC
L’ancien entraîneur de Diambars, Pape Babacar Gadiaga, déclare qu’il se sent bien au Maroc, un pays qu’il a choisi de rejoindre pour notamment mettre sa famille à l’abri du besoin
Dakar, 13 juin (APS) - L’ancien entraîneur de Diambars, Pape Babacar Gadiaga, déclare qu’il se sent bien au Maroc, un pays qu’il a choisi de rejoindre pour notamment mettre sa famille à l’abri du besoin et où il a fait monter l’Union Touarga de Rabat (élite marocaine) au terme de la saison 2021-2022.
"Au Maroc, je suis venu pour un projet technique, mais je ne vais pas vous mentir aussi, c’est pour gagner ma vie, mettre ma famille, ma femme qui s’est beaucoup sacrifiée pour moi, à l’aise", a confessé le technicien sénégalais trouvé à Rabat.
Gadiaga, qui a quitté la France en 2003 pour intégrer l’institut Diambars comme "un pari", estime que s’il devait prendre sa retraite au Sénégal en tant que technicien, il aurait été obligé de "demander de l’argent pour joindre les deux bouts".
"Et c’est pourquoi, à un certain moment, j’avais décidé de quitter le Sénégal pour retourner en France, où mon épouse était déjà et reprendre le cours de ma vie", a-t-il dit.
Il explique que c’est à ce moment-là, après le début de la Covid-19 en 2020, que l’opportunité de rejoindre le Maroc s’est présentée.
L’ancien adjoint d’Alain Giresse en sélection nationale A a tenu à remercier le technicien sénégalais Demba Mbaye qui a joué un rôle dans l’aboutissement de ce projet.
"C’est un bon projet sur le plan technique, et je me retrouve en tant que travailleur dans la mesure où je peux mettre à l’abri ma famille", a précisé le technicien, qui a fait monter son équipe dans l’élite et a joué un quart de finale de la Coupe du Trône, perdu (1-3) contre le FUS de Rabat.
La qualité de vie au Maroc est meilleure qu’en Europe, estime le technicien sénégalais, qui a vécu pendant plusieurs années en France.
"C’est proche de la France et ma famille, notamment ma femme, vient me rendre visite tous les mois et j’ai l’opportunité d’aller à Fès à chaque fois pour le pèlerinage", a indiqué le natif du quartier de Bopp, à Dakar.
En tant que technicien, il considère que c’est un rêve de travailler au Maroc où les conditions sont réunies avec des infrastructures de très haut niveau pour les entraînements et la compétition.
"Pendant la saison, j’ai joué une compétition extrêmement compliquée où le mot d’ordre est la gagne, tout est fait pour atteindre les objectifs", a-t-il dit, soulignant qu’en cas de mauvais résultats, le technicien peut rapidement en faire les frais.
La pression du résultat est permanente, rappelle le technicien sénégalais, qui a eu un bilan de 15 victoires, 10 matchs nuls et cinq défaites en championnat.
Au sujet d’un éventuel retour à Diambars où il a passé 17 ans de sa vie, Gadiaga a répondu qu’on ne peut jamais dire jamais.
"Mais actuellement, je suis vraiment bien au Maroc où je gagne bien ma vie et je suis bien sur le plan professionnel", a-t-il insisté, ajoutant cependant avoir l’ADN Diambars en lui.
"Je suis imbibé, marqué Diambars. Je ne reste pas un jour sans avoir des nouvelles de l’institut par les résultats du club où par le canal des anciens pensionnaires, ça restera à jamais", a-t-il assuré.
Il a rappelé avoir décidé de partir lorsqu’il a senti que ses ambitions de gérer les équipes nationales seniors et olympique, n’avaient pu être assouvies.
SALAH MET LES CHOSES AU CLAIR SUR SA RELATION AVEC MANÉ
Interrogé par France Football, Mohamed Salah assure qu'il y a aucune animosité entre lui et Sadio Mané, son coéquipier à Liverpool. L'Égyptien assure même le contraire
Sadio Mané et Mohamed Salah ne sont pas en froid. Malgré de nombreuses rumeurs concernant d'éventuelles tensions entre les deux joueurs de Liverpool, l'international égyptien assure que tout ce passe bien avec son coéquipier, sur le terrain comme en dehors.
"Si on parle de rivalité entre nous, d'égoïsme, je suis en total désaccord. Je ne sais pas d'où ça vient... J'ai une belle relation avec Sadio, nous échangeons normalement, nous sommes assis côte à côte dans le vestiaire. Notre intérêt est que Liverpool gagne tous les matchs, donc nous nous efforçons de nous passer le ballon pour inscrire le plus de buts possible. Cherchez un joueur de mon profil en Premier League, vous n'en trouverez aucun qui adresse autant de passes décisives que moi", explique-t-il dans les colonnes de France Football.
Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature au sein du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), pour la période 2023-2026 au titre de la région Afrique (Région D/UIT) à Kigali.
Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature au sein du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), pour la période 2023-2026 au titre de la région Afrique (Région D/UIT) à Kigali.
En perspective de la conférence de plénipotentiaires 2022 à Bucarest, la délégation du Sénégal, par les voix du Secrétaire général du Ministère des télécommunications et de l’économie numérique, Dr Isaac Sissoko, du Directeur général de l’ARTP, M. Abdoul LY, et de M. Modou Mamoune Ngom, Directeur des Télécommunications, a porté à la connaissance des participants la candidature du Sénégal au sein du conseil de l’UIT dont le Sénégal est membre depuis 1960 et élu pour la première fois en 1972, informe une note des services de de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).
La réception du Sénégal a vu la participation de plus de 100 officiels de pays membres de l’organisation Onusienne en charge du numérique et des grandes institutions africaines (Union Africaine des Télécommunications, SMART AFRICA etc.) et mondiales, précise la note.
VIDEO
LES PETITES MAINS DE L'OMBRE DE LA BIENNALE
Ils sont des acteurs non moins importants pour faire tourner la machine. Ils donnent un avant-goût aux visiteurs en l'absence des artistes ou des commissaires d’exposition. Assane Sall, un jeune de Thiès, fait partie d'eux. Il est médiateur culturel.
A la Biennale de Dakar, il y a des œuvres, des artistes, des visiteurs, des commissaires d’expo, mais il y aussi eux. Ils facilitent la fluidité, l’accueil et la visite des expositions. Ceux dont il s’agit, ce sont des médiateurs qui guident et orientent les visiteurs en donnant un aperçu des expositions en l'absence des créateurs.
Les médiateurs sont des acteurs non moins importants. Assane Sall est l’un d’entre eux. Nous l’avons rencontré au Cap manuel, l’un des sites officiels de cette 14è édition de l’art africain contemporain de Dakar. Il est diplômé en tourisme et médiation culturelle, il fait sa première expérience en tant que médiateur culturel à cette édition de la biennale.
Interrogé sur son lieu de travail, il explique en quoi consiste sa mission de médiateur, son intérêt à cette activité ainsi que la formation qui lui a permis de pratiquer cette activité. Les détails dans cette vidéo
LE DÉFENSEUR MOUSSA NIAKHATÉ VALIDE LE SÉNÉGAL
Entre l’équipe des Bleus ou la sélection sénégalaise, l’ancien U19, U20 et Espoir avec la France, Moussa Niakhaté a choisi la tanière des Lions du Sénégal.
Entre l’équipe des Bleus ou la sélection sénégalaise, l’ancien U19, U20 et Espoir avec la France, Moussa Niakhaté a choisi la tanière des Lions du Sénégal. D’après les informations de nos confrères de Sport News Africa, le défenseur central de Mayence, élu meilleur joueur de la formation allemande cette saison, pourrait venir renforcer le groupe d’Aliou Cissé dès la trêve internationale de septembre et la double confrontation face au Mozambique dans le cadre des éliminatoires de la Can 2023. Le natif de Roubaix a déjà fait part de son choix à des joueurs de l’équipe et informé le staff de la Fédération sénégalaise. Niakhaté va ainsi apporter une concurrence dans l’axe où la paire Kalidou Koulibaly-Abdou Diallo se dégage pour l’heure.
LES MAÎTRES CONTRACTUELS ROUSPÈTENT
Le Collectif des enseignants contractuels du Sénégal (Codecs) dénonce la posture du gouvernement concernant le respect des accords signés avec les syndicats représentés par le G7. Il exige le paiement « sans délai des reliquats des salaires du mois de mai
Le Collectif des enseignants contractuels du Sénégal (Codecs) dénonce la posture du gouvernement concernant le respect des accords signés avec les syndicats représentés par le G7. Il exige le paiement « sans délai des reliquats des salaires du mois de mai ». Après les accords entre le gouvernement et les syndicats sur la revalorisation des salaires des enseignants, le Codecs annonce, dans un communiqué, un point de presse dans les jours à venir.
« Le gouvernement prétend améliorer les conditions de vie des enseignants, mais nous estimons que c’est de la poudre aux yeux », a indiqué le comité technique dudit collectif. Qui rappelle que le 30 mai, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo avançait l’argument selon lequel, les calculs effectués lors des négociations comportaient des erreurs, qu’il reconnaît et compte rectifier. « C’est pourquoi, nous exigeons du gouvernement, qui avait maintenu le flou sur le tableau servant de référentiel, les paiements sans délai, des reliquats des salaires du mois de mai 2022 pour les Professeurs contractuels (Pc) qui devraient percevoir le minimum indiqué sur le tableau des accords, puisque les Pc sont assimilés à leur corps d’accueil. Par ailleurs, nous exigeons du gouvernement une émission spéciale à l’image des autres, du différentiel entre le minimum et les 30 000 FCFA reçus comme augmentation, indiqué dans une rubrique sur les bulletins de salaire », soutiennent les contractuels.
Le Codecs exige également l’alignement de l’indemnité de logement des contractuels au même titre que les fonctionnaires, la mise en examen automatique pour l’obtention du Cap après 9 mois de fonction pour les Maîtres contractuels (Mc), la suppression du corps des décisionnaires et la répartition des préjudices causés sur leur carrière, la titularisation automatique des Pc recrutés avec Bts, Bac +2 ou licence juste après la formation diplomante, la limitation de la durée de la contractualisation à 2 ans au maximum.
Sur la liste des doléances, il y a aussi « la mise en place sans délai des structures pour la formation diplomante des corps émergents tels que agents de santé ,de couture, de l’élevage, de la mécanique, du développement local, de la gestion, informatique, du froid-climatisation… ». Ainsi, le collectif dit « remettre en question les accords » portant sur l’augmentation de la rémunération des contractuels du Sénégal qui constituent un « maillon important » du système éducatif sénégalais.