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20 juin 2025
LES HANDICAPES DIPLOMES EXIGENT UN REGARD SUR LEUR SITUATION
L’association des handicapés diplômés du Sénégal ont organisé une marche, ce vendredi, pour demander l’application de la loi d’orientation sociale votée depuis 2010 par l’assemblée nationale.
L’association des handicapés diplômés du Sénégal ont organisé une marche, ce vendredi, pour demander l’application de la loi d’orientation sociale votée depuis 2010 par l’assemblée nationale. Prenant la parole à cette occasion, le vice-président de l’association nationale des personnes vivant avec un handicap interpelle les autorités sur leur situation qui, dit-il, est « plus que difficile pour certains ».
"Il ne s’agit pas de mettre la pression sur qui que ce soit. Si la situation est prise au sérieux, sa résolution pourra ne pas prendre trop de temps", a déclaré Abass Dramé selon qui, ils ont attendu des décennies et la patience des personnes vivant avec un handicap ne doit pas être mise en cause pour une personne de bonne foi.
Il a rappelé au secrétaire général de la présidence de la République son devoir d’exécution de la recommandation du chef de l’État sur la situation des personnes en situation d’handicap. "Plusieurs milliers de personnes handicapées vivent au Sénégal dans des conditions très difficiles. Même si bien vrai, que les difficultés sont partout", reconnait-il.
J’EVITE DE PLUS EN PLUS DE ME JUSTIFIER
Point final de la polémique sur l’apologie de l’homosexualité : Mbougar Sarr est formel
Les petites vidéos de lui qui circulaient à sa consécration au Goncourt, le décrivaient comme quelqu’un de discret. Et c’est un coup d’œil discret qu’il a jeté avant de pénétrer la salle Amadou Aly Dieng de la maison d’édition Harmattan. L’écrivain n’aura pas de mal : la salle n’est pas pleine. Mais elle le sera, progressivement, et comme on pouvait l’espérer. La cérémonie de présentation du roman, qui trône en ce moment sur la littérature en langue française, a tenu ses promesses.
Ce sont Mbougar Sarr, Souleymane Gassama dit Elgas, la professeure Penda Mbow, Seneplus, entre autres, qui invitent : ça ne pouvait que drainer du monde. Et des demandes de photos et d’autographes. C’est «un travail sérieux» qui a suscité la réussite de La plus secrète mémoire des hommes, a annoncé Abdoulaye Diallo, directeur de Harmattan Sénégal. Les éloges n’ont pas manqué envers le Goncourt. Ce dernier, meilleur élève du Sénégal en 2009, est connu de tous. Et «il faut débarquer de la planète mars ou de plus loin, pour ne pas le connaître», a dit son ami Elgas qui n’a pas manqué de le défendre. Car, bien sûr, Mbougar, depuis peu, est un nom qui a «polémique» pour synonyme. Apologie de l’homosexualité, lui accole-t-on. Toute la furie après consécration sera balayée d’un revers de main par Souleymane Gassama : «Il a fallu qu’il y ait le Goncourt pour que toutes ces choses souterraines, ces frustrations accumulées ressortent, comme ça, en flots incendiaires, alors que justement sur ce sujet-là, il a eu un propos mesuré. Il a capté l’état de la société sénégalaise à laquelle il a pu tendre un miroir.» De purs hommes (ouvrage publié avant celui qui a remporté le Goncourt), somme toute, «a suscité des tensions irrationnelles».
Rétrécissement de l’espace du débat
Cette rencontre du 31 mars à la maison d’édition Harmattan de Dakar, selon la perspective de Elgas qui retraçait l’itinéraire littéraire de Mbougar, aide «à désamorcer les bombes» et à «ramener les choses à leur proportion». Parce qu’«un romancier n’est pas un dogmatique. Il n’est pas dans l’injonction, ce n’est pas un manipulateur». L’accusé lui-même ne manquera pas de dire un mot sur le livre pointé du doigt. Parlant d’engagement, de co-construction du sens d’un roman, entre lecteur et auteur, il dira que «ce n’est jamais un auteur que vous êtes en train de juger, c’est vous que vous dévoilez». Ce propos n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. L’assistance semblait guetter une telle phrase. Des applaudissements l’accompagnent alors. Par ailleurs, il soutiendra : «Tout ce que j’ai tenté de dire, de faire, se trouve dans les livres. C’est la raison pour laquelle j’évite de plus en plus de m’exprimer. J’évite de plus en plus de donner des explications. J’évite de plus en plus de me justifier, parce que je crois que je n’ai pas à le faire.»
Eloges, applaudissements, enthousiasme : à la salle Aly Dieng se sont rencontrés des hommes et des femmes, jeunes et autres d’âge plus avancé, pour célébrer un fils du pays. L’ambiance bienveillante a aussi mis en évidence une convergence d’idées entre les différents intervenants. Les professeurs Penda Mbow, Felwine Sarr et Abdoulaye Bathily se sont accordés à dire qu’il s’installe au Sénégal un rétrécissement de l’espace du débat. Felwine Sarr, co-éditeur de La plus secrète mémoire des hommes, a d’ailleurs fustigé l’émergence de «censeurs» qui s’arrogent le droit de s’opposer à la diffusion de telle ou telle œuvre artistique. «Obscuran¬tisme» et «intolérance», décriera M. Bathily.
CE QUE PROPOSE L'UE POUR CONTRÔLER LES SIGNATURES
Dans l’Union européenne, la plupart des pays pratiquent le parrainage citoyen. Donc, l'UE ne s’oppose pas à ce principe. Beaucoup de pays qui ont adopté le parrainage ont des difficultés, quand ils introduisent.
Dans l’Union européenne, la plupart des pays pratiquent le parrainage citoyen. Donc, l'UE ne s’oppose pas à ce principe. Beaucoup de pays qui ont adopté le parrainage ont des difficultés, quand ils introduisent. Sur le mode de vérification, ils ont beaucoup de problèmes d’équité. Ici, au Sénégal, on a choisi un système dans l’ordre de dépôt. J’étais au niveau du Conseil constitutionnel, en 2019, et j’ai pu constater quelques difficultés", a souligné Manuel Wally, expert en parrainage de l'UE.
Présent au Sénégal dans le cadre du suivi des recommandations en matière de réforme électorale, M. Wally indique que "la Direction générale des Elections du Sénégal est en train de s’organiser pour voir comment ils peuvent mieux organiser les parrains", renseigne Emédia.
Pour lui, "il existe des moyens technologiques d’éliminer la possibilité de parrainer plus d’un candidat". La démonstration a été faite devant les responsables de la DGE. "On a exposé ces pratiques qui n’existent pas encore en Afrique. L’administration électorale a été assez susceptible de considérer de telles options dans le futur", a-t-il révélé.
Concernant le fichier électoral, la mission de l'UE constate qu’il est fiable. "Nous pensons que le fichier électoral du Sénégal est crédible, même s’il est susceptible d’être amélioré. Plusieurs audits ont été faits sur ce fichier. Et les conclusions sont toujours les mêmes. Il n’y a vraiment pas grand-chose à changer", a déclaré la cheffe de mission de l'UE, Mme Elena Valenciano.
Il faut dire que les missions d’observation électorale de l'UE fournissent des évaluations complètes, indépendantes et impartiales des processus électoraux, ainsi que des recommandations pour contribuer à leur amélioration. Le suivi de ces recommandations par les missions de suivi électoral MSE/UE est un moyen pour l'UE d'accompagner la consolidation de la démocratie, des droits humains et de la gouvernance qui sont au cœur du partenariat entre le Sénégal et l’Union européenne.
LE MAIRE DE PODOR ENGAGÉ CONTRE LE CHÔMAGE
A la fin d’une réunion du conseil municipal, le maire de Podor (Nord), a annoncé avoir décidé de dégager entre 50 et 60 millions de FCFA pour contribuer à la création d’emplois.
"La municipalité essaye de lutter contre le manque de qualification, le chômage des jeunes de Podor. C’est l’une des décisions phares de la première session ordinaire de notre mandature’", déclare Mamadou Racine Sy dans un entretien accordé à l’Aps.
A la fin d’une réunion du conseil municipal, le maire de Podor (Nord), a annoncé avoir décidé de dégager entre 50 et 60 millions de FCFA pour contribuer à la création d’emplois.
A l'en croire, l’employabilité des jeunes est au cœur du programme de son mandat à la Mairie de Podor.
S’agissant des pouvoirs publics , Mamadou Racine Sy assure que la mairie va jouer sa partition pour aider à la recherche de solutions et soutenir la croissance dans la ville à travers d’autres initiatives.
Il poursuit : "Les podorois nous ont élus sur la base des propositions et de la confiance en notre programme. Nous devons faire vite et mettre en place des actions dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie ".
En effet, il annonce que le stade Alassane Wade sera mis aux normes pour permettre aux sportifs de la commune de pratiquer le football dans les conditions requises.
"Afin d’augmenter la capacité d’hébergement de la commune, le réceptif dénommé Gîte d’étape sera réfectionné en toute urgence. L'État civil sera modernisé grâce à l’informatisation du service", a ajouté Mamadou Racine Sy.
Lors de la réunion en présence de 44 conseillers sur les 46 qui composent le conseil, la question du report du budget 2022 a été examinée et adoptée. Il s’équilibre en recettes et dépense à 241.246.912 Francs CFA.
MONDIAL QATAR 2022, LES ADVERSAIRES DU SÉNÉGAL DÉJÀ CONNUS
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, connait ses trois premiers adversaires, à l’issue de la composition des poules de la Coupe du monde livré par le tirage effectué au Qatar ce vendredi 1 avril. Les Lions sont logés dans le groupe A
Le Sénégal, champion d’Afrique, est logé dans le groupe A de la Coupe du monde de football 2022 prévue au Qatar, aux côtés du pays organisateur, des Pays-Bas et de l’Equateur, a appris l’APS à l’issue du tirage au sort de la phase finale de cette compétition.
Les Lions du Sénégal se sont qualifiés pour la troisième fois à une phase finale de Coupe du monde après leur victoire sur les Pharaons d’Egypte, battus par 3 tirs au but à 1, mardi, au stade Abdoulaye-Wade, situé dans la nouvelle ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar.
Après les éditions de 2002 et 2018, le Sénégal décroche sa troisième qualification à une phase finale de la compétition internationale de football la plus prestigieuse.
Le prochain Mondial de football aura lieu du 21 novembre au 18 décembre 2022.
Le match d’ouverture opposera le pays organisateur à l’Equateur. Le même jour, le Sénégal effectuera sa première sortie, contre les Pays-Bas, avant d’affronter le Qatar, le 25 novembre, puis l’Equateur, le 29.
Par Saër Seck
MONSIEUR PENOT, VOUS PERMETTEZ ?
Je n’ai pas l’habitude d’intervenir sur le traitement de l’information mais il me semble nécessaire de revenir sur les qualifications négatives collées aux supporters sénégalais (connus et reconnus pour leur sportivité)
Je suis Saër Seck, Président de Diambars FC et supporter du Sénégal.
Je n’ai pas l’habitude d’intervenir sur le traitement de l’information mais il me semble nécessaire de revenir sur les qualifications négatives collées aux supporters sénégalais ( connus et reconnus pour leur sportivité) et sur une tentative autant sournoise que vaine de discréditer la victoire acquise sur le terrain par l’équipe nationale du Sénégal !
Il est vrai que votre quotidien qui nous accompagne depuis notre tendre enfance n’a pas été le plus virulent ni le plus déséquilibré dans le traitement de ce qui s’est passé sur cette double confrontation, mais sa notoriété et sa crédibilité lui confèrent un « pouvoir de nuisance » à nul autre comparable.
Vos articles sont repris dans le monde entier.
Le Sénégal a mérité sa qualification au vu des deux manches.
Vous le reconnaissez certes même en l’affublant d’un « toutefois » particulièrement douteux pour quelqu’un comme vous qui connaissez le football surtout africain et qui avez assisté au match.
Il est vrai que dans votre livraison du samedi 25 titré « bien barrés » (vous référant à l’Égypte) vous suggériez en convoquant moult arguments que l’Égypte était désormais favorite, qu’elle aimait ce scénario, que le Sénégal n’avait pas réussi à lui marquer un seul but en deux confrontations, que la CAN lui avait servi de scène de répétition parfaite d’un système défensif à toute épreuve dont les caractéristiques étaient de résister et bétonner, etc…
Tout ceci est vrai, mais il me semble que vous avez omis les faits qui se sont produits au Caire dans cette relation.
À aucun moment, dans votre compte rendu dans l’équipe du 26 mars il n’est évoqué que :
1- les égyptiens ont copieusement sifflé notre équipe nationale à son entrée sur le terrain
2- notre entraîneur national et la star de l’équipe Sadio Mané ont été copieusement insultés la veille de la confrontation ainsi que le jour du match
3- notre hymne national a été inaudible le jour du match tellement il a été sifflé
4- nous avons encaissé un but hors-jeu ! Sans intervention de la VAR ! Et que vous l’avez traité de manière plutôt légère en écrivant ce qui suit : « dans le duel à distance entre Sadio Mané et Mohamed Salah, c’est le Pharaon qui a tiré le premier.
Il a fait toute la différence en prenant, À LA LIMITE DU HORS JEU la profondeur…. »
À la limite du hors-jeu !!!
Je vous ai connu, avec les autres journalistes français et européens, plus critiques et plus véhéments sur des erreurs d’arbitrage et surtout depuis qu’il y a la VAR.
Mais il est vrai qu’en l’occurrence, il ne s’agissait que du Sénégal.
5- Les égyptiens ont passé leur temps à tricher en perdant du temps, à rester au sol et à jouer la montre.
Il est également vrai que vous pourrez vous retrancher derrière le doux reproche senti dans votre article faisant référence à des égyptiens « à la limite du trucage » !
6- Que dire de l’attitude indisciplinée et agressive du banc de touche égyptien lors de toutes les trois rencontres ?! Comment est-il possible que ce soit Cissé, le seul debout dans sa zone technique qui ait été sanctionné d’un carton jaune ?!
Je disais donc qu’aucun de ces faits n’a été relevé et donc relaté dans votre article rendant compte du match du Caire.
C’était pourtant votre travail.
Qui a entendu les joueurs, entraîneurs et dirigeants en parler ou se plaindre ?
Ils ont et c’est la preuve de leur maturité préféré se concentrer sur l’essentiel, c’est à dire se préparer pour gagner sur le terrain la manche retour et se qualifier pour la coupe du monde.
Bizarrement et contrairement au samedi 26 où vous aviez titré à la une : « l’Égypte prend une option », la victoire et la qualification du Sénégal ne méritait plus la une !
Nous laissons volontiers la place à nos vaillants frères Lions indomptables et nous contenterons de l’article en page intérieure du « remake de rêve » !
Mais là où nous ne sommes plus d’accord - j’écris au nom de très nombreux sénégalais - c’est quand vous décidez cette fois-ci de consacrer un article titré : « les lasers de la discorde » à des faits (ils sont réels mais en aucune façon plus virulents que ce que nous avons vécu au Caire) que vous avez scrupuleusement tus lors de la manche aller et même lors de la finale de la CAN quand Édouard Mendy a été régulièrement visé par les lasers des supporters égyptiens.
Votre article va jusqu’à suggérer des sanctions de la FIFA !
Certains autres de vos confrères parlent même de match à rejouer.
Il faut savoir raison garder
Au sujet d’un match éventuellement à rejouer n’aurait-ce été l’incongruité de l’argumentaire au forceps, nous aurions pu répondre pourquoi pas ? Tant nous sommes conscients de la supériorité de notre équipe sur cette équipe égyptienne qui ne compte que sur la « défensive, le bétonnage, le trucage, les pertes de temps » (je vous cite) et certains autres expédients de bas étage pour exister devant le Sénégal.
Mais il n’est pas juste de tenter de salir notre victoire ainsi que vous l’avez fait avec d’autres journalistes.
Vous étiez dans le stade témoin de la supériorité du Sénégal qui a mérité pas « toutefois » (comme vous l’écrivez) mais ABSOLUMENT sa qualification !
Pour le reste et vous le savez ( cela fait un bail que je vous rencontre au Sénégal et en Afrique dans les stades) vous n’aviez jamais vu l’utilisation de laser dans des matches joués au Sénégal jusqu’à date !
Eh bien, nous avons rendu aux égyptiens ce qu’ils nous ont prêté (et qui est devenu coutume chez eux).
Pour l’anecdote, j’étais personnellement présent quand les égyptiens ont lâché les chiens policiers à l’entraînement de l’équipe du Sénégal contre nos joueurs et nos ballons pour créer la peur chez nous à la veille d’un match Égypte-Sénégal.
J’étais également personnellement présent quand ils ont commencé à réveiller à l’hôtel les membres de la délégation à 4 heures du matin pour soi-disant des contrôles d’ordre administratif !
En toute responsabilité, nous n’avons jamais rendu publique toute cette expérience négative pour éviter des surenchères.
Nous avons répondu certes, cette fois-ci (sans que je ne l’approuve forcément mais il faut veiller à ce que les règles soient les mêmes pour tout le monde et qu’il n’y ait pas d’impunité) mais sans excès de mon point de vue.
Le Sénégal n’a dû son succès à aucun subterfuge ni à aucune supercherie ni à une quelconque violence.
Il est rare de voir un stade autant en fusion avec son équipe (comme savent le faire les égyptiens) et si le Sénégal a gagné comme l’a reconnu Queiroz, c’est qu’il était supérieur !
Et c’est ce dont vous devez rendre compte fidèlement (sans leçon à vous donner. Je ne me permettrai pas) pour que nous puissions continuer à avoir foi en votre journal.
Rendez-vous au Qatar
Sportivement
Par Assane Guèye
LE TEMPS DU BIEN ET DU BEAU
La victoire a le goût du nectar. Les sourires fleurissent sur les visages. L’équipe mérite un panégyrique. Les footballeurs sont des éphèbes et des gladiateurs à la fois. Un bloc de courage. Rempli d’humanité et d’humilité.
La victoire a le goût du nectar. Les sourires fleurissent sur les visages. L’équipe mérite un panégyrique. Les footballeurs sont des éphèbes et des gladiateurs à la fois. Un bloc de courage. Rempli d’humanité et d’humilité. Se montrer humble, c’est le manteau des grands. Et pour être grand, il faut apprendre à être petit. La moutarde ne leur monte pas au nez. Ça fait qu’on les aime et qu’on les protège comme la poule défend ses poussins. Ils se comportent et se conduisent remarquablement bien.
Les bons classements ne sont pas étonnants. Un historien le dit si bien : « Le plus difficile n’est pas de monter mais en montant, de rester soi-même ». Les observateurs ont flairé l’importance de l’intelligence collective. Seul, on va vite. Ensemble, on va plus loin. C’est le proverbe africain. Être autocentré est une voie sans issue. Le bonheur individuel est un paradis artificiel. Le succès est toujours dans le collectif. Dans cette sélection, il n’ y a presque pas une tête qui dépasse. Non plus de problème de sociabilité. L’orgueil conduisit Adam et Ève à la perte. Même chez les animaux, ceux qui n’aident pas sont rejetés par leurs congénères. L’altruisme est meilleur que l’orgueil.
L’équilibre démontré par les Lions doit maintenant faire tache d’huile au travers de la société. Les responsables politiques sont interpelés. Au premier chef, Monsieur le président de la République. Le climat de quiétude doit être capitalisé. En rassemblant les Sénégalais. Nos compatriotes veulent plus de démocratie, d’ouverture, d’amitié et d’amour. Chacun de ces mots, des grands principes au fait, est un être vivant. On les emprunte au philosophe. Les thuriféraires comme les contempteurs doivent avoir le courage de la fleur au fusil. Ousmane Sonko a bien fait d’éviter le discours de feu. Il a sans doute écouté ses conseillers. La capacité d’écoute est une forme d’humilité. Le procès en immaturité politique est un boulet pour lui.
S’agissant du nouveau maire de Guédiawaye, on voudrait le voir s’occuper exclusivement de ses dossiers. Premier magistrat, c’est un beau métier et à plein temps. Une fonction très technique incompatible avec la revue de presse. Qui est respectable mais n’est pas le genre journalistique le plus noble. Ahmed Aïdara respectera davantage ses électeurs s’il refuse de se disperser. Mais le Cnra de Babacar Diagne ferait preuve d’équité et de courage s’il s’occupait aussi des cas de Racine Talla à la Rts et Yakham Mbaye au Soleil, deux DG de médias du service public membres du parti au pouvoir.
Enfin, un mot des outrances de Chérif Ibrahima Aïdara. Ce qu’il a dit n’est pas beau à entendre. C’est la rançon de l’incontinence verbale. Qui produit la plupart du temps logorrhée haineuse et caricature facile.
L’heure a sonné pour chacun d’entre nous de retourner sur terre en cultivant la simplicité et la sobriété. L’heure du bien et du beau arrive pour soigner les tristesses du cœur. Il n’y a pas une autre alternative. Il faut expurger cynisme et narcissisme. A défaut, c’est le pied du mur ou la ligne de crête. 62 ans après l’indépendance, nos vies en ont assez d’être des vies brinquebalantes.
LE SÉNÉGAL VA VULGARISER LES CONCLUSIONS DU 10EME FORUM RÉGIONAL MARIN ET CÔTIER
Le Sénégal, par la voix d’un officiel de son ministère de l’Environnement et du Développement durable, s’est engagé à vulgariser les préoccupations émises lors du 10e Forum régional marin et côtier des pays du littoral d’Afrique clôturé, jeudi, à Saly
Saly Portudal, 1er avril (APS) – Le Sénégal, par la voix d’un officiel de son ministère de l’Environnement et du Développement durable, s’est engagé à vulgariser les préoccupations émises lors du 10e Forum régional marin et côtier des pays du littoral d’Afrique clôturé, jeudi, à Saly Portudal (Mbour).
‘’Le Sénégal ne pouvait pas rester indifférent à cette importante rencontre dont le thème, reste une préoccupation au niveau local, régional et international compte tenu des défis mondiaux. Il sera un porte-voix de taille pour sa vulgarisation’’, a déclaré Amadou Lamine Guissé.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable présidait la clôture de la rencontre démarré mardi sur le thème : ‘’ ’la santé des océans : enjeu de développement durable en Afrique de l’Ouest’’.
‘’Le forum a toujours répondu à une préoccupation manifestée de réunir des spécialistes d’Afrique tous les deux ans pour débattre des questions majeures relatives à la santé de nos océans’’, a rappelé Guissé.
Il a insisté sur le fait qu’au-delà de sa dimension continentale, le forum avait encouragé des initiatives régionales et nationales en termes de gestion écosystèmes marins et côtiers caractérisés par leur fragilité tout en encourageant le renforcement de l’engagement des parties prenantes dans la conservation de la biodiversité.
‘’Les résultats de nos différents ateliers, à l’issue de cette rencontre nous permettrons de mieux nous préparer à faire face aux défis majeurs liés à la situation du moment et aux enjeux du futur au vu du développement important au niveau de notre région’’, a-t-il souligné.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement a assuré que la déclaration finale du Forum dégageait une vision partagée des acteurs du littoral ouest africain, ‘’un résultat appréciable à tout point de vue’’, a-t-il dit.
Amadou Lamine Guissé a ainsi réitéré l’engagement du Sénégal à faire œuvrer pour que la déclaration du Forum ‘’soit présentée et défendue partout où besoin sera’’.
‘’Le travail sera facilité par le contexte car le chef de l’Etat préside l’Union africaine. Au même moment, le ministre de l’Environnement dirige la conférence des ministres africains de l’Environnement’’ a-t-il fait valoir.
Selon lui, les deux instances serviront de cadres permettant de partager les conclusions du forum.
SAINT-LOUIS : L’AGROPOLE DE MPAL MIS À LA DISPOSITION DES PRODUCTEURS LOCAUX
Une partie des infrastructures du Pole de croissance agricole (Agropole) de Mpal, localité située à 35 kilomètres de Saint-Louis (nord) a été mise à la disposition des producteurs locaux
Saint-Louis, 1er avril (APS) – Une partie des infrastructures du Pole de croissance agricole (Agropole) de Mpal, localité située à 35 kilomètres de Saint-Louis (nord) a été mise à la disposition des producteurs locaux, a révélé Moustapha Sylla, président du Mouvement sénégalais pour le développement (MSD).
La mise à la disposition de certaines infrastructures de l’Agropole de Mpal est le fruit d’un protocole d’accord signé par le MSD et le Projet d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (PIESAN) logé au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, a fait savoir Moustapha Sylla.
Intervenant jeudi à une séance d’information au public, le responsable du Mouvement sénégalais pour le développement a assuré que la signature de ce protocole d’accord permettait désormais aux maraîchers, horticulteurs et mareyeurs de conserver leurs produits à l’Agropole de Mpal dans le respect des règles éditées par un comité de gestion qui sera prochainement installé.
Il a fait savoir que les acteurs locaux pouvaient désormais occuper six des neuf chambres froides dont dispose l’Agropole dotée d’une capacité de stockage de 75 000 tonnes.
’’Cet entrepôt a été construit par l’Etat depuis une quinzaine d’années, mais il n’est pas fonctionnel. Dernièrement il avait été confié à des privés. Aujourd’hui le ministre de l’Agriculture a cédé de l’infrastructure aux producteurs locaux’’, s’est réjoui Sylla.
De son côté, le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Saint-Louis a mis l’accent sur les opportunités de valorisation de la production dans la région avec l’utilisation de l’Agropole de Mpal.
Mamadou Baldé a dit qu’au-delà de cet entrepôt, six ha avaient été déjà cédés aux producteurs qui ont le loisir de chercher des partenaires en vue d’élargir le champ de leurs activités.
CONSENSUS AUTOUR DE LA MODERNISATION DU MARCHÉ ’’SYNDICAT’’ DE PIKINE
Le projet de modernisation du marché ’’Syndicat’’ de Pikine était au menu d’une réunion entre le préfet Moustapha Ndiaye, des élus territoriaux, autorités administratives, notables et délégués de quartiers et divers autres acteurs du marché
Pikine, 1 er av (APS) – Le projet de modernisation du marché ’’Syndicat’’ de Pikine était au menu d’une réunion entre le préfet Moustapha Ndiaye, des élus territoriaux, autorités administratives, notables et délégués de quartiers et divers autres acteurs du marché, a constaté l’APS.
Le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo, la coordonnatrice du Projet de modernisation et de gestion des marchés (PROMOGEM), Yaye Fatou Diagne, et le Directeur général de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP), des représentants du ministère du Commerce ont pris part à cette rencontre tenue jeudi dans les locaux de la mairie de Pikine.
’’Cette réunion est le premier acte d’une série de rencontres destinée à échanger, pour recueillir les avis, les idées et suggestions de tous les acteurs en perspective de la rénovation et de modernisation du marché de syndicat’’, a expliqué le préfet de Pikine.
Moustapha Ndiaye a assuré que le président de la République avait déjà donné des instructions pour réaliser cette infrastructure conformément aux normes internationales.
’’Le président de la République veut l’aménagement et le développement de Pikine. Il nous revient à notre niveau de mettre en œuvre ces instructions du chef de l’Etat. Cela demande un engagement de tous pour moderniser ce marché qui va impulser le développement économique de Pikine’’, a-t-il ajouté.
Pour sa part, El Hadji Malick Gaye, directeur général de l’AGETIP, a assuré que durant l’exécution de ce projet, il allait veiller sur les commodités pour mieux rentabiliser ce marché situé dans la commune de Pikine Est.
’’Nous sommes ouverts aux suggestions de tous les acteurs pour la réussite de ce projet. Nous appelons à la collaboration de toutes les parties prenantes’’, a-t-il ajouté.
De son côté, Yaye Fatou Diagne, coordonnatrice du PROMOGEM a indiqué que ’’le président Macky Sall avait décidé de tout mettre en œuvre pour la reconstruction et la modernisation de ce marché d’intérêt général, un marché sous-régional’’.
’’Nous devons davantage rentabiliser nos marchés, les moderniser. Il faut plus d’attractivité de nos marchés pour attirer les clients’’, a-t-elle expliqué.