Entamée il y a trois semaines, la tournée du trophée de la CAN est entrée dans sa dernière ligne droite au cours du week-end . La caravane qui a sillonné 11 régions dans la zone du nord, du centre et de l’est est arrivée, ce samedi, en Casamance. Le fouladou, Kolda est la première étape de la dernière phase devant mener la caravane à Ziguinchor et Sédhiou. Au bout d’une longue procession dans les rues de Kolda, la cérémonie de réception a été rehaussée par la présence pittoresque de l’entraîneur Aliou Cissé et de Saliou Ciss.
Prétextant l’engouement populaire partout où le trophée est passé à travers le pays, le ministre a lancé un défi au sélectionneur national pour le prochain mondial, à quelques mois seulement de l’échéance.
CRÉATION D’UNE COMMISSION POUR RÉDIGER LA NOUVELLE CONSTITUTION AU MALI
Cinq jours après l’annonce d’une nouvelle transition de 24 mois, le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta a signé un décret portant création d’une commission chargée de la rédaction d’une nouvelle constitution.
Cinq jours après l’annonce d’une nouvelle transition de 24 mois, le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta a signé un décret portant création d’une commission chargée de la rédaction d’une nouvelle constitution.
L’équipe de rédaction de la nouvelle constitution qui va être formée par le colonel Goïta, comprend notamment un président, deux rapporteurs et des experts. Dans le cadre de son travail, elle pourra consulter « l’ensemble des forces vives » de la nation dont les partis politiques et la société civile. Les groupes armés signataires de l’accord pour la paix dans le nord du Mali, les syndicats, les organisations religieuses, ainsi que les autorités traditionnelles pourront également apporter leurs contributions, précise le décret présidentiel.
L’équipe de rédaction a deux mois pour rendre la copie.
LÉGISLATIVES FRANÇAISES : 39,42% DE PARTICIPATION À 17H, EN BAISSE PAR RAPPORT À 2017
Ce dimanche 12 juin 2022, les électeurs français sont, depuis huit heures du matin, aux urnes pour élire les 577 qui doivent occuper les sièges de l’Assemblée nationale qui sont remis en jeu pour un nouveau mandat de cinq ans, selon le système majoritaire
Ce dimanche 12 juin 2022, les électeurs français sont, depuis huit heures du matin, aux urnes pour élire les 577 qui doivent occuper les sièges de l’Assemblée nationale qui sont remis en jeu pour un nouveau mandat de cinq ans, selon le système majoritaire à deux tours.
À 17h, note Rfi, le taux de participation était de 39,42%, en baisse de 1,3 point par rapport à 2017 à la même heure. L’abstention, elle, pourrait atteindre les 53%, selon les estimations Ipsos/Sopra Steria, un record, toujours selon la même source.
Le scrutin est dominé, cette année, par deux camps. D’un côté, la coalition Ensemble !, qui soutient Emmanuel Macron, cherche à obtenir une majorité parlementaire pour gouverner. De l’autre, l’Union de la gauche (Nupes) menée par Jean-Luc Mélenchon qui, pour sa part, cherche à imposer une cohabitation au président réélu.
AND TAKHAWOU SALOUM APPORTE DU SANG NEUF A L'HÔPITAL RÉGIONAL DE KAOLACK
Le Mouvement ’’And Takhawou Saloum’’ a initié, dimanche, à Kaolack, une journée de don de sang pour renforcer la banque de sang de l’hôpital régional.
Kaolack, 12 juin (APS) - Le Mouvement ’’And Takhawou Saloum’’ a initié, dimanche, à Kaolack, une journée de don de sang pour renforcer la banque de sang de l’hôpital régional.
’’Cette journée est une réussite pour nous. Nous avons dépassé le nombre de poches de sang que nous nous étions fixés comme objectif à savoir 70 poches de sang. Nous avons réussi à collecter près de 100 poches de sang", s’est félicité le chargé de la communication du mouvement, Amadou Ka.
Cette activité de collecte était organisée au poste de santé de Thioffac, un quartier périphérique de la commune de Kaolack.
’’Lorsque nous avons entendu l’annonce selon laquelle il y a un manque de sang, en tant que jeunes, nous nous sommes dits que nous devons nous aussi organiser cette collecte pour apporter notre soutien à travers une journée de don de sang", a expliqué la présidente du mouvement, Awa Touré.
"C’est un acte noble que nous saluons. Les Sénégalais n’ont pas la culture de donner du sang mais ils doivent savoir que c’est un don de soi. Ce don est important surtout au niveau des maternités’’, a souligné l’infirmier chef de poste de Thioffac, Mamadou Ndiaye.
Porté sur les fonts baptismaux il y a moins de deux mois, le mouvement ’’And Takhawou Saloum’’’ a pour objectif de participer au développement de Kaolack.
250 JEUNES SÉLECTIONNÉS POUR LES TRAVAUX DE PAVAGE A KAFFRINE
Au total, 250 jeunes ont été sélectionnés dans le cadre des travaux de pavage de la ville de Kaffrine
Kaffrine 12 juin (APS) - Au total, 250 jeunes ont été sélectionnés dans le cadre des travaux de pavage de la ville de Kaffrine, a appris l’APS.
Le lancement officiel de la formation de ces jeunes sélectionnés par le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) dans le cadre du programme ’’Xeyu Ndaw Ni’’ a eu lieu, samedi.
’’Intervenant dans le domaine du développement d’infrastructures routières urbaines, Promovilles met en œuvre dans le programme spécial pavage (....)’’, a expliqué la Coordinatrice nationale de Promovilles.
Selon Astou Diokhané Sow, ce projet vise à améliorer la mobilité dans les communes par la réalisation de 315 mille mètres carrés de voieries en pavé. Il va générer 2000 emplois directs pour un montant global de 10 milliards.
’’La commune de Kaffrine s’est vu attribuer une importante part de ce projet avec 250 jeunes sélectionnés qui seront formés et insérés dans les travaux de pavage’’, a t-elle précisé.
Un processus de recrutement inclusif a été mis en place avec les autorités locales de Kaffrine, a t-il souligné, promettant ’’un suivi régulier pour une bonne exécution du projet’’.
Le maire de la commune Abdoulaye Saydou Sow également ministre en charge de l’urbanisme a exprimé sa ’’fierté’’, estimant que le pogramme est en train ’’de changer drastiquement le visage de la ville de Kaffrine’’.
’’En parfaite cohérence avec la politique d’aménagement du territoire, le programme de pavage dans notre ville continuera à améliorer la gouvernance urbaine, un point important de notre programme politique. Kaffrine une belle ville au cœur du Sénégal’’, a t-il dit.
SUR LES TRACES DE OUOLOGUEM, AUTEUR MALIEN DISGRACIÉ ET PERSONNAGE DE ROMAN
Le nom de Ouologuem ne disait plus grand-chose à personne au Mali ou en France, sinon à quelques connaisseurs, jusqu'à la consécration de "la Plus secrète mémoire" de Mohamed Mbougar Sarr
Yambo Ouologuem repose au bout d'un terrain à l'abandon, oublié de tous sauf des siens jusqu'à ce qu'un prix littéraire ne rappelle le destin entre France et Mali de celui qui fut un grand nom de la littérature.
Pour se recueillir sur la tombe de l'homme dont la disgrâce a inspiré au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr "la Plus secrète mémoire des hommes", prix Goncourt 2021, il faut se rendre à Sévaré, dans cette région du Mali meurtrie par la violence.
Il y a vécu jusqu'à sa mort en 2017 et son plus jeune fils, Ambibé, prépare le thé devant la maison familiale en parpaings.
Ambibé mène le visiteur au fond de la parcelle. A voir les mauvaises herbes à travers lesquelles on se fraye un chemin, la sépulture n'a pas reçu d'amirateur depuis longtemps.
Le nom de Ouologuem ne disait plus grand-chose à personne au Mali ou en France, sinon à quelques connaisseurs, jusqu'à la consécration de "la Plus secrète mémoire".
Bien avant Mbougar Sarr, il avait été en 1968 le premier Africain à remporter une autre prestigieuse distinction française, le Renaudot. C'était dans sa première vie en France, de la gloire à la chute, avant la seconde, ascétique et pieuse, après le retour au Mali.
Son fils Ambibé raconte, intarissable, les dernières années. Ce père remonté contre l'Occident qui allait manifester seul devant le camp de la mission de paix de l'ONU nouvellement déployée.
Ce père devenu très observant qui l'embarquait à moto mener des descentes dans les débits de boissons.
"Il cassait les bouteilles en disant aux gens qu'ils étaient de mauvais musulmans, puis on repartait". Ambibé en rit, fier d'un père "droit dans ses idées".
Sur une petite chaise dans sa cour, El Hadj Amadou Yebedié, l'imam de la mosquée du coin, se rappelle que Ouologuem "voulait tout connaître de l'islam". "Il lisait énormément. Surtout, il fuyait tout ce qui avait trait aux blancs".
- Opprobre intellectuel -
Ouologuem est rentré de France "traumatisé" par le scandale et les accusations de plagiat, dit sa famille.
Né en 1940 au Soudan français (actuel Mali) alors sous domination coloniale, ce fils brillant d'un inspecteur d'académie était parti étudier à Paris à 20 ans.
Enseignant en lycée, il a 28 ans, en 1968, huit ans après l'indépendance, quand il publie au Seuil "le Devoir de violence". Cette critique acerbe de la violence en Afrique de l'ouest sous les empires pré-coloniaux s'adjuge le Renaudot. Les critiques l'acclament.
Mais l'histoire tourne au vinaigre.
En pleine glorification post-coloniale de l'Afrique par les intellectuels du continent, les maîtres de la négritude foudroient le roman. Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor accuse Ouologuem de "nier ses ancêtres" pour "plaire aux blancs".
En retour, Ouologuem dénonce la "comédie du nègre braillard et intouchable".
Les années suivantes, le livre est pris dans la tourmente, taxé d'usurpation aux dépens de contemporains comme Graham Greene.
Ouologuem se défend en se réclamant d'un concept intégrant emprunts ou hommages. Mais on lui retire le Renaudot et ses livres disparaissent des rayons.
Il continue à écrire mais sombre dans le silence. Il finit par rentrer à la fin des années 1970.
Il entame une nouvelle vie à rebours de l'ancienne et embrasse l'islam.
Costume cintré et cigarette laissent place au boubou traditionnel. Il ne veut plus entendre parler de littérature et interdit à ses proches de lire.
- "Titre majeur" -
"Yambo" fait régulièrement irruption sur le terrain de foot à côté de chez lui pour interrompre les parties de ce sport de blancs.
"C'était un vieux fou", tranchent des anciens du quartier, réticents à en dire plus sur une famille à laquelle la rumeur prête beaucoup de terrains et d'entregent dans le voisinage.
Ambibé, qui gère une petite entreprise de fret, n'apprendra qu'à 12 ans quelle vie avait eue son père. "Il ne racontait rien, je ne pouvais pas croire qu'il fumait des cigarettes quand j'ai vu les photos".
Nul trace de ses livres à Sévaré, où les gamins qui envahissent les rues ensablées quand le soleil tombe préfèrent TikTok aux pages des vieux bouquins. Le prix littéraire malien à son nom a été rebaptisé il y a quelques années.
Seuil, avec lequel Ouologuem s'était brouillé, a sorti en 2018 une édition du cinquantenaire du "Devoir de violence".
"On s’accorde aujourd’hui pour reconnaître dans Le Devoir de violence un montage vertigineux de réécritures de textes venus d’horizons culturels multiples (...) pour en former une œuvre littéraire autonome qui se détache brillamment de ses sources", y dit la note de l'éditeur.
L'oeuvre "s'inscrit parmi les titres majeurs de la littérature", assure l'éditeur.
Le Goncourt a suscité en France un regain d'intérêt pour Ouologuem, estime la maison d'édition. Mais la réédition du "Devoir de la violence" ne s'est guère vendue qu'à 4.000 exemplaires.
Ouologuem a deux enfants en France d'un premier mariage et trois au Mali. Ils bataillent pour la succession. Il y aurait aussi des manuscrits inédits que "Yambo" aurait écrits à Sévaré à l'insu de tous, laisse entendre son fils.
NOUS AVONS UN MONDE TRAIBALISÉ
Selon Souleymane Bachir Diagne, les conséquences de la guerre en Ukraine sont mondiales, nombreuses et diverses
Selon Souleymane Bachir Diagne, les conséquences de la guerre en Ukraine sont mondiales, nombreuses et diverses. Il explique que le président du Sénégal, Macky Sall, en sa qualité de président de la CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) est allé rencontrer Vladimir Poutine pour discuter de l'insécurité alimentaire à laquelle le continent africain est déjà exposé. “Si les semences n’arrivent pas en cette période, qui est la période où on ensemence, il est à craindre non seulement pour la sécurité alimentaire immédiate mais également pour les récoltes qui devraient être dans un futur immédiat. Les conséquences pour l’Afrique sont terrifiantes. Il est justifié que le président de l'Union africaine prenne son bâton de pèlerin pour aller rencontrer Vladimir Poutine.”
Agir en tant qu'humanité... dans un monde de tribus
Souleymane Bachir Diagne affirme qu'il existe un risque réel de fracture supplémentaire dans un monde déjà fracturé. Il précise que nous en voyons déjà les prémices aujourd'hui et que ce monde est totalement "tribalisé". “De ce monde de tribus, nous devons faire, à tout prix, un vrai monde, c’est-à-dire le monde d’une humanité. On se rend bien compte que les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui demandent que nous réagissons et que nous agissons en tant qu’humanité et non pas en tant que tribus. Ce sont les défis de la pandémie, les défis climatiques, toutes ces urgences sont là, il faut bien que nous y fassions face en tant qu’espèce humaine comme a dit le philosophe Étienne Balibar."
Un affaissement du sentiment démocratique
Souleymane Bachir Diagne parle d'un déclin du désir de démocratie dans le monde, notamment sur le continent africain. “Ce manque d’engagement démocratie est quelque chose d’assez inquiétant. […] Il faut que ces valeurs démocratiques soient affirmées et réaffirmées encore pour toujours.”
Omar Daf sera l’entraîneur de Dijon, la saison prochaine en Ligue 2. Le technicien sénégalais de 45 ans a trouvé un accord avec Sochaux pour son départ.
Omar Daf sera l’entraîneur de Dijon, la saison prochaine en Ligue 2. Le technicien sénégalais de 45 ans a trouvé un accord avec Sochaux pour son départ.
Omar fait partie de la victorieuse génération de 2002 qui a qualifié pour la première fois le Sénégal à la Coupe du monde, avant de l’amener,pour la première fois de son histoire,en quart de finale.
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UNE EXPO INÉDITE ET INNOVANTE, LA BIENNALE PREND PLACE EN MER
Des statues, des tableaux, de la lecture, des objets lumineux... dans l’eau... c’est cette expérience que propose Alpha Oumar Ndoye dans le cadre de l'édition 2022 de la biennale ce dimanche.
La Biennale de Dakar peut réserver bien des surprises en termes de d’imagination, de créativité. On est habitué à des expositions intra-muros, dans des salles dédiées, et quelques rares expositions en plein air.
En revanche, on a rarement vu une exposition dans l’eau et sous l’eau en mer. C’est ce que propose Alpha Oumar Ndoye dans cette Biennale, qui promet une expérience unique aux visiteurs qui viendront découvrir son installation à la plage de Magic Land près de l’hôtel Terrou-bi. Ce concept traduit aussi le rapport de son auteurs avec la mer
Au cœur de cette expositions de la musique, de lectures, la relaxation…
Les détails dans cette interview accordée à AfricaGlobe Tv.