SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 septembre 2025
ILS IRONT AUX ÉLECTIONS, VOUS VERREZ BIEN
En plus de leur leader, Macky Sall, les responsables de Benno Bokk Yaakaar ont répliqué aux attaques de Yewwi Askan Wi. Entouré de Mbaye Ndiaye, Aly Ngouille Ndiaye, entre autres, Aminata Touré a rappelé que ce pays s’est doté de lois...
En plus de leur leader, Macky Sall, les responsables de Benno bokk yaakaar ont répliqué aux attaques de Yewwi askan wi. Entouré de Mbaye Ndiaye, Aly Ngouille Ndiaye, entre autres, Aminata Touré a rappelé que « ce pays s’est doté de lois qui sont faites pour être respectées ». Elle dit : « Ce n’est pas compliqué. La démocratie, ce n’est pas moi ce que je veux, si je ne l’ai pas, alors, je brûle le pays. » Mimi Touré persiste et signe que les élections se tiendront. « Ils iront aux élections, vous verrez bien, tout comme ils avaient rejeté le parrainage. Ils sont allés chercher des parrainages et vous les verrez dans la campagne électorale pour avoir également des députés à l’Assemblée nationale. En tout cas, c’est ce que nous leur conseillons et maintenant le restej, c’est à l’Etat d’imposer l’ordre public. L’ordre public dans une République, c’est la norme, sinon nous ne pouvons plus vivre ensemble. »
Réagissant à la manifestation de Yaw du mercredi, la tête de liste nationale de Bby fait remarquer : « Il n’y a pas eu de violence parce que ce qu’on voyait dans la rue était assez dissuasif. Mais, ce n’est pas le problème, la violence verbale, qu’est-ce que vous en faites ? Elle est encore plus pernicieuse dans ce contexte de haine, d’insultes envers les Institutions. Vous pensez que c’est la démocratie ? Non, ce n’est pas ça la démocratie. Nous pouvons ne pas être d’accord, je vous l’avais dit, nous étions dans l’opposition, je mets à défi quiconque de sortir à l’époque une vidéo du président Macky Sall portant des propos désobligeants. Parce qu’il considère que la politique, c’est aussi de l’élégance dans l’adversité. »
ARRESTATION DE CHEIKH BARA DOLLY ET LES LEGISLATIVES DE 2022 AU MENU DE ZIK FM CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi 10 mai informent sur l'arrestation de Cheikh Bara Dolly pour des propos tenus à l'endroit du président de la République Macky Sall ainsi que les réactions au sujet des conditions de la tenue des élections législatives
Les quotidiens parus ce vendredi 10 mai informent sur l'arrestation de Cheikh Bara Dolly pour des propos tenus à l'endroit du président de la République Macky Sall ainsi que les réactions au sujet des conditions de la tenue des élections législatives de juillet 2022 après la grande protestation du mercredi dernier. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
«ON PARLE DE NGAGNE DIAW, MAIS JE SUIS SÛR QU’AILLEURS LA CONTAMINATION EST BEAUCOUP PLUS IMPORTANTE»
Va-ton vers un Ngagne Diaw bis ? Selon le Professeur Mamadou Fall, chef centre antipoison, le Sénégal n’a toujours pas une loi qui régule l’usage du plomb
Va-ton vers un Ngagne Diaw bis ? Le statuquo est de mise. Selon le Professeur Mamadou Fall, chef du Centre Antipoison, le plomb fait partie de la dizaine de produits suivis par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) parce que causant un problème de santé majeur. En 2008, du fait d’une intense activité sur la matière, plusieurs enfants malades du saturnisme ont trouvé la mort au quartier Ngagne Diaw de Thiaroye sur Mer. Un problème de santé publique qui risque de se reproduire. Les autorités sanitaires n’ont pas de données pour mesurer l’ampleur des dégâts causés par ce produit. Un chose est clair, selon le chef du Centre Antipoison, le risque est là, à cause de la présence du plomb dans les activités telles que le recyclage des batteries automobiles et l’usage de la peinture dont certaines ne respectent pas la norme. Il est interrogé hier, jeudi 9 juin, lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur les normes sur la limitation de la teneur du plomb dans les peintures. Le Sénégal n’ayant toujours pas une loi qui régule l’usage du plomb.
Quel est l’ampleur de l’infection à plomb ?
Au Sénégal, on ne peut pas connaître l’ampleur parce qu’il n’y pas de réglementation encore moins de contrôle. Par contre, en 2009 quand-même, les analyses qu’on avait effectuées sur la peinture avaient montré que 76% des échantillons avaient des taux très élevés de plomb. Depuis lors, il n’y a pas eu un nouvelle recherche, même si nous venons de finir un travail pilote. Sur 15 échantillons, il n’y avait qu’un seul avec un taux très élevé ; ce qui veut dire que nous avons encore des peintures à plomb qui circulent dans le pays.
Quels sont les impacts du plomb sur la santé humaine ?
Les impacts sanitaires c’est aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. Mais, comme la conséquence est très grave chez l’enfant, c’est pour ça que le monde entier veut agir. C’est un produit qui affecte le système nerveux de l’enfant, en diminuant son quotient intellectuel c’està-dire, tout ce qui est développement mental, apprentissage et mémorisation. Un enfant qui est né avec des taux de plomb très élevés, il ne sera pas extraordinaire qu’il ait des difficultés à l’école. Plus grave même, ça peut entrainer d’autres pathologies mentales qui vont affecter son développement. Chez l’adulte aussi, la conséquence est la même. C’est un métal qui affecte tous les organes, que ça soit le système nerveux, les reins. Ça peut augmenter la tension cardiaque. On a trouvé que c’est un produit qui peut modifier la fertilité chez les hommes, en modifiant les spermatozoïdes. Pourquoi dit-on que 90% du plomb qui infecte le corps humain se retrouve dans les os ? C’est un métal qui s’accumule dans l’organisme c’est-à-dire, si vous prenez une petite dose aujourd’hui, elle va se répartir dans l’organisme et 90% de celle-ci va aller dans l’os et peut y rester pendant très longtemps. Si l’exposition continue, le taux de plomb va augmenter au cours de la vie. Même si un traitement est fait, il ne peut qu’éliminer le plomb qui est dans le sang et dans les organes. Et une fois que ce traitement est fait, il y a un équilibre. Le plomb qui était dans l’os, va commencer à se redistribuer dans l’organisme et que, une fois exposé, ça sera extrêmement difficile voire même impossible d’enlever tout le plomb de l’organisme ; d’où la nécessité de faire la prévention, tout à ce qu’on ne soit exposé à des dérivés du plomb. On peut le faire en évitant d’utiliser des peintures à plomb.
Le recyclage des batteries automobiles est un facteur de contamination. Vu le développement de l’activité dans le pays, peut-on dire que le risque de contamination est grand ?
Partout où on fait la réparation, une récupération des batteries automobiles, on aura une émission de poussière de plomb. Et là où on essaie de faire la fonderie de plomb, forcément il y a des émanations de fumée. On le retrouve dans certains endroits de Colobane. Une étude nous a montré qu’aussi bien les mécaniciens qui récupèrent ces batteries, mais aussi les femmes qui essayent de fondre le plomb pour le transformer en plomb de pêche, sont très exposés. Et forcément, si on le manipule quelque part, on va polluer tout l’environnement et exposer les populations environnantes.
A part les batteries qui sont recyclés, existe-t-il d’autres matériaux qui favorisent l’infection au plomb ?
De manière générale, quand on travaille sur des métaux lourds, on a toujours des traces de plomb. Que ça soit les ateliers de menuisiers métalliques ou autres. C’est des faibles traces, mais ils peuvent exposer les individus, dans le long terme.
Peut-on retrouver le plomb dans nos aliments ?
C’est possible parce que le plomb a contaminé l’univers. Mais, on doit en trouver de très faible concentration. Si on ingère du plomb, il n’y a que 5 à 10% qui vont rentrer dans le sang. Par contre, par la respiration, on peut faire passer jusqu’à 50% ; raison pour laquelle la pollution atmosphérique et la poussière de plomb sont beaucoup plus dangereuses. Il faut tout faire pour que dans nos aliments la concentration en plomb respecte ce qu’on appelle les concentrations maximales admissibles.
Plus de dix ans après la contamination à plomb, est-ce qu’on peut parler toujours du cas Ngagne Diaw ?
Ngagne Diaw, ça date de plus de 10 ans. Depuis lors, certes, il n’y a pas eu de décès dû à ce plomb-là, mais les enfants qui étaient contaminés nécessitent un suivi. Depuis lors, nous, au niveau du Centre Antipoison, on n’a pas fait le suivi parce qu’on n’a pas les moyens de le faire. Cependant, nous n’avons pas d’alertes qui nous permettent de dire que les enfants sont encore sous risque. Par contre, les taux de plomb qu’on avait sur ces enfants-là, en 2008, c’est sûr qu’actuellement, il en reste encore dans leurs organismes parce que l’élimination est très lente. Si on a du plomb dans l’os, la moitié ne va disparaitre que 10 à 20 ans après. C’est dire qu’un enfant qui avait des taux de plomb très élevé, sans traitement, sera toujours au même niveau d’infection.
Qu’en est-t-il du risque encouru par ceux qui se sont installés sur le site ?
Le site a été nettoyé par les équipes de l’environnement. On y a enlevé des tonnes de produits qu’on a mis ailleurs. Et en principe, le site est beaucoup moins contaminé. Toutefois, un suivi est nécessaire. Même s’il est fait, c’est toujours bon de dire aux populations là où se mettre. On parle de Ngagne Diaw, mais je suis sûr que peut-être il y a ailleurs où la contamination peut être beaucoup plus importante parce que le contrôle n’est pas fait. Ce qui est important est que chacun comprenne qu’il y a diverses sources d’exposition au plomb et que là où chaque Sénégalais se trouve, arrive à discerner le risque. On attend énormément de l’Etat, mais le risque vient des populations. Si chacun s’y met, on peut diminuer le risque d’infection au plomb mais aussi à tous les autres produits chimiques.
RETOUR SUR LE LIEN ENTRE LA JUSTICE ET L'ART
Art et justice, regard sur le passé’’, thème de l’exposition +Off+ montée à la Cour suprême, rappelle le ’’fort lien historique’’ entre le domaine de la culture et des arts et celui de la justice, a soutenu un officiel du ministère de la Culture
Dakar, 9 juin (APS) – ’’Art et justice, regard sur le passé’’, thème de l’exposition +Off+ montée à la Cour suprême, rappelle le ’’fort lien historique’’ entre le domaine de la culture et des arts et celui de la justice, a soutenu un officiel du ministère de la Culture et de la Communication.
‘’Que l’on arrive à organiser une exposition +off+ ici dans le cadre de la 14e biennale de Dakar et, surtout, un panel qui porte sur la thématique +art et justice+, c’est rappeler un lien historique et très fort qui existe entre le domaine de la culture et des arts et celui de la justice’’, a notamment déclaré Habib Léon Ndiaye.
Le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication présidait avec Jean Louis Paul Toupane, président de chambre à la Cour Suprême, le vernissage de l’exposition Off de cette juridiction sénégalaise.
M. Ndiaye a rappelé que la Cour Suprême a abrité le Musée Dynamique de 1966 à 1976, un espace culturel très importante pour le département de la culture et le pays d’une manière générale.
Le Musée dynamique créé en 1966 pour le Premier festival mondial des arts nègres va fonctionner jusqu’en 1976 date marquant son affectation par Léopold Sédar Senghor à l’école de danse ‘’Mudra Afrique’’ dirigée par le Franco-sénégalais Maurice Béjart et ensuite par la Sénégalaise Germaine Acogny.
Il sera encore restitué au Musée dynamique en 1982 par Abdou Diouf jusqu’en 1988. En 1990, l’Etat va l’affecter à la Cour Suprême.
Habib Léon Ndiaye estime qu’il y a des questions d’intérêts communs qui interpellent les deux secteurs.
‘’Tout ce qui touche à la protection des œuvres d’art et des artistes, au droit de propriété, droit de suite, à la protection du patrimoine, et même au rapatriement des biens culturels qui ont été spoliés, beaucoup de thématiques qui pourraient intéresser les deux secteurs et sur lesquels nous sommes appelés à collaborer pour mieux encadrer, accompagner, soutenir et protéger les artistes et leurs œuvres’’, a-t-il souligné.
L’exposition ‘’Art et justice, regard sur le passé’’ retrace 50 ans d’histoire de l’art sénégalais et regroupe une trentaine d’œuvres parmi lesquelles des tapisseries d’Ibou Diouf, créateur de l’affiche du premier FESMAN (1966), une toile du maitre Iba Ndiaye et de nombreux pensionnaires de l’Ecole de Dakar.
Y figurent également des œuvres récentes sorties de la collection de la Cour Suprême dont celle offerte gratuitement à la Cour par le peintre Kalidou Kassé qui a restauré avec ‘’Les Ateliers du Sahel’’ et la direction du patrimoine certains tableaux majeurs de l’art sénégalais.
Pour Jean Louis Paul Toupane, président de chambre à la Cour Suprême, la biennale de Dakar offre une occasion inespérée de mettre ces œuvres à la disposition du public.
Il a fait remarquer que cette collaboration entre les artistes et la justice n’était pas nouveau, remontant notamment à loin.
‘’Cela nous interroge sur notre mission qui consiste à protéger les œuvres artistiques de certains auteurs’’, a ajouté le magistrat.
‘’Si la justice est née dans les flancs de l’art, aussi loin que l’on remonte l’imaginaire populaire des peuples et dans la mythologie, c’est parce que l’art a toujours été au service de la justice (…)’’, a de son côté écrit le Premier président de la Cour Suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly dans le catalogue.
‘’Aujourd’hui plus qu’hier encore, la justice est, elle aussi, au service de l’art en veillant à la protection des créations artistiques que sont les œuvres de l’esprit’’, a-t-il insisté.
LES ACTEURS DE LA FILIÈRE RIZICOLE S’ACCORDENT SUR LA SUBVENTION DE 3 MILLIARDS DE L’ETAT
Producteurs et industriels de la filière riz se sont accordés sur le prix du kg de riz paddy au producteur. Ce prix est arrêté à 160frs le kg, prenant en charge l’écart de 30F entre le prix proposé par les industriels et celui réclamé par les producteurs
C’est une enveloppe de trois milliards que l’Etat a dégagée pour soutenir la commercialisation du riz paddy. Le ministère du Commerce et les acteurs de la filière se sont rencontrées hier, jeudi, pour définir les modalités de la mise en œuvre.
Producteurs et industriels de la filière riz se sont accordés sur le prix du kg de riz paddy au producteur. Ce prix est arrêté à 160frs le kg, prenant en charge l’écart de 30F entre le prix proposé par les industriels et celui réclamé par les producteurs. Cela a été formalisé à l’occasion de la rencontre entre les différents acteurs de la filière riz et le ministère du Commerce pour discuter des modalités de la mise en œuvre de la subvention du prix au producteur du riz paddy.
Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de la campagne pour la commercialisation de la production dont les récoltes vont démarrer dans les dix prochains jours. En effet, entre les producteurs et les transformateurs, l’entente était difficile. Les premiers déploraient la faiblesse des prix proposés par les riziers.
C’est ainsi que le président de la République a préconisé la mise en place d’une subvention de 3 milliards qui devait permettre de prendre en charge l’écart de 30 frs entre le prix proposé par les transformateurs qui était de 130 frs et celui souhaité par les producteurs qui était situé à 160 frs. Cette mesure était également une sorte d’incitation pour inviter à augmenter leur production. « Aujourd’hui, il s’est agi de discuter au niveau national de la mise en œuvre de cette mesure. Nous allons discuter avec le ministre des Finances pour voir comment faire cette mise en œuvre le plus rapidement possible et voir comment permettre à la récolte attendue dans les prochains jours d’en bénéficier et d’inciter les producteurs à s’engager davantage pour la prochaine campagne », a expliqué le ministre du Commerce et des pme.
Pour la sécurisation des fonds, Aminata Assome Diatta a annoncé la mise en place d’un comité « pour assurer une bonne gouvernance de cette mesure de soutien aux producteurs de riz ». L’objectif est d’assurer une disponibilité du riz paddy au niveau des zones de production, mais aussi d’éviter que la production ne traverse les frontières. Avec cette subvention, la compétitivité du riz local sera renforcée car, il sera plus accessible aux consommateurs.
Selon la ministre du Commerce, le riz local en termes de qualité est même meilleur que le riz importé. « Aujourd’hui, le riz local ne souffre d’aucun problème de commercialisation. Au contraire, c’est qu’il n’y a pas une grande disponibilité. Le riz est tellement prisé parce qu’il est de meilleure qualité, mais la quantité qui est disponible sur le marché n’arrive pas à satisfaire les besoins des consommateurs sénégalais. C’est pourquoi, avec cette mesure, nous espérons inciter les producteurs à produire davantage, permettre aux riziers de disposer davantage de paddy à transformer et permettre aux consommateurs d’avoir accès à ce riz de qualité » a-t-elle dit. « Ce riz local est vendu entre 325 et 350 frs le kilo, il est plus cher que le riz importé, mais c’est un riz de qualité » explique-t-elle, il est « même niveau sinon à un niveau supérieur à celle du riz parfumé, qui coûte autour de 350 et 400 frs le kg. Mais ça, c’est du riz importé » et dans ce contexte le soutien à la production de riz local, permettra de retenir « toute la valeur qui va rester au Sénégal et ce sera au bénéfice des populations ».
Ousseynou Ndiaye, président de la filière riz, a salué la rencontre mais a sollicité du ministre l’accélération du processus de mise en place du fonds pour prendre en charge la récolte qui s’annonce dans dix jours. « On a vu que les choses ont bien avancé. On a dit que dans 10 ou 15 jours ont va vers les récoltes, donc on doit accélérer la mise en place de fonds » a-t-il dit. Et pour lui, les représentants de la banque partenaire et du ministère des Finances ont indiqué des pistes de solutions. « Dans ce sens, les représentants de la banque ont suggéré de prendre le processus qui existait pour la commercialisation pour le poursuivre afin d’aller vite.
Le conseiller technique du ministère des Finances a dit quelque chose de très intéressant. Il a dit que si on veut aller vite, il y a un fonds de soutien aux denrées qui est déjà en place et si on le met dans ce fonds cela va aller vite. Il s’agira d’un transfert du Trésor vers les banques », a ajouté le président du comité interprofessionnel riz.
KEEMTAAN GI – DECODAGE
Galsen, malgré les difficultés de la vie, reste un charmant pays. Son Chef, avec la complicité de ses homologues de la CEDEAO, fait mourir de faim le peuple malien tout en se présentant en sauveur de l’Afrique contre… une disette ! L’autre paradoxe, c’est de vouloir mettre fin à une guerre alors que, dans son propre pays, il suffirait juste d’une étincelle pour que tout crame. De la manifestation de l’opposition de mercredi dernier avec une jeunesse debout qui n’attendait que des ordres pour embraser le pays, le Chef ne semble avoir rien décodé. En tout cas, c’est la grille de lecture qu’il en offre aux observateurs depuis Paris où il se trouve pour parler avec des Toubabs de nos questions domestiques. Et l’explication qu’il donne à ces Français est complètement erronée. Ceci pour la simple raison que la liste de Yewwi Askan Wi n’a pas été rejetée pour n’avoir pas respecté la parité, mais à cause d’un doublon. Faut-il en déduire que le Chef ignore ce qui se passe dans son pays ou que celui qui lui souffle à l’oreille lui ment ? En tout cas, ce qu’il a déclaré aux Toubab est aux antipodes des décisions des 7 Sages. Peut-être que c’est l’effet de l’usure du pouvoir. Quand une opposition déclare que, sans elle, il n’y aura pas d’élection et que celui qui est garant de la sécurité la disqualifie depuis Paris en écornant la vérité et bandant les muscles, il faut craindre le pire. Hier, son ancien Premier ministre a déclaré que le pays court vers le chaos. Personne ne le souhaite dans un monde en crise. Mais il faut reconnaitre que tout concourt à voir ce beau pays plonger dans une instabilité. Face à une telle situation, le dialogue aurait été préférable à ces discours va-t-en-guerre des deux parties. L’ouverture de la campagne, c’est à quelques jours de la Tabaski. Et à pareille période, couteaux et haches sont en vente libre. Des signes avant-coureurs à décoder… KACCOOR BI (LE TEMOIN)
PROMOTION ET NOMINATION DANS L’ARMÉE DEUX NOUVEAUX GÉNÉRAUX, D’AUTRES PRENNENT DES ÉTOILES SUPPLÉMENTAIRES !
Hier, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, a promu des généraux déjà en activité et nommé de nouveaux étoilés. A compte du 15 juin 2022, le colonel Magatte Ndiaye est nommé au grade de général de brigade. Quinze jours après c’està-dire le 1e juillet 2022, c’est au tour du colonel Koly Faye de porter ses premières étoiles puisqu’il a été promu général de brigade. Justement, « Le Témoin » quotidien a constaté que cette fois-ci, le Bataillon des Transmissions n’a pas été oublié. Car le désormais général Koly Faye, un fantassin-transmetteur, fut le patron de la Division technique du Bataillon des Transmissions. Le chef suprême des armées a profité de l’occasion pour prendre un autre décret portant promotion des officiers-généraux. A cet effet, le général de brigade Fulgence Ndour est promu au grade de général de division à compter du 1e juillet 2022. Précédemment Chef d’Etat major de l’Armée de Terre, le général Ndour est nommé Sous-chef d’état major des armées (Sous-cemga) en remplacement du général de Division Mamadou Gaye. Quant au général de brigade Philippe Henri Alfred Dia, précédemment Directeur général de l’Institut de Défense du Sénégal (Ecole de Guerre), il est nommé Chef d’Etat major de l’Armée de Terre.
CHEIKH ABDOU BARA DOLI PLACÉ EN GARDE À VUE
Traqué par la Division des investigations criminelles (DIC) depuis sa tonitruante déclaration selon laquelle le chef de l’Etat serait un redoutable prédateur pour les femmes qui franchissent le portail de son bureau au palais présidentiel, faite lors de la manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi-Walu, Serigne Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli est finalement tombé, hier dans la soirée, dans les filets des policiers. Il a été arrêté alors qu’il était en route pour répondre à l’invitation de Walf Tv où il devait participer à une émission. Sur les réseaux sociaux, la vidéo de son attaque au bas de la ceinture contre le premier magistrat du pays est virale. Mis au courant de son arrestation, des leaders de YAW comme Ousmane Sonko et Khalifa Sall ont fait le déplacement dans les locaux de la DIC pour lui apporter leur soutien. Cheikh Abdou Bara Doli a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
MAL ECLAIRE LE TRONÇON DIASS-KEUR MBAYE FALL DE L’AUTOROUTE À PÉAGE, UN DANGER PERMANENT
Les automobilistes et autres usagers qui empruntent l’autoroute péage la nuit, plus précisément entre l’aéroport de Diass et Keur Mbaye, courent de gros risques. Pour cause, malgré les milliards empochés annuellement, Eiffage, concessionnaire de cette autoroute dite « de l’Avenir » ne fait aucun effort pour éclairer cet important tronçon. Le soir et la nuit, une circulation dense s’effectue sur cette partie du tronçon. Seules les lumières des véhicules servent à éclairer les lieux. Surtout que les automobilistes roulent à tombeau ouvert. A chaque fois qu’un accident se produit sur les lieux, il est souvent mortel. Naturellement, il est dangereux de tomber en panne sur l’autoroute à péage. Malgré la présence d’une brigade de gendarmerie, l’insécurité est omniprésente.
TENTATIVE D’AGRESSION SUR UNE FEMME UN VOLEUR SE FAIT LYNCHER PAR LA FOULE AUX MARISTES
Avec la récurrence des agressions, entraînant souvent mort d’hommes, les Sénégalais ont changé d’attitude face aux agresseurs. Fini les voleurs et autres agresseurs que l’on achemine à la gendarmerie après leur arrestation. Depuis quelques temps, c’est la sanction populaire qui s’applique à ces malheureux. Mercredi, aux Maristes 2, les riverains ont assisté à une véritable scène de gangstérisme. Une dame qui venait de sortir d’une banque a eu la surprise de voir un gros gaillard la tenir en joue. Alors que la victime s’était installée au volant de sa voiture, l’agresseur qui avait ouvert la porte de derrière sans attirer l’attention de la victime, a brandi son pistolet alors que la voiture était en marche. Gardant son sang-froid, la dame a sauté de la voiture. L’agresseur a ainsi pris le volant pour conduire la voiture. Poursuivi par la foule, il s’est engouffré après avoir roulé à tombeau ouvert et slalomé un peu partout, dans une impasse. Coincé, il a tiré sur ses poursuivants. Malheureusement, ses munitions se sont vite épuisées. Pour sauver sa peau, il est allé se réfugier au siège de la Senelec des Maristes 1 vers 15 heures où il a été rattrapé par la foule qui l’a bien corrigé. Selon certaines sources, il aurait rendu l’âme. En tout cas dans une vidéo devenue virale on voit l’agresseur très amoché baignant dans son sang.
UNIVERSITÉ IBA DER THIAM DE THIÈS COLÈRE DES ÉTUDIANTS CONTRE LE DIRECTEUR DU CROUS-T CHEIKH SALL
La conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, qui se dit « éternel défenseur des intérêts matériels et moraux de l’étudiant Thiessois », à travers une déclaration, ce jeudi 9 juin 2022, a fustigé « le comportement irresponsable et irréfléchi du directeur du Crous, Cheikh Sall, qui n’a trouvé comme réponse à nos revendications légitimes que de fermer tous les restaurants des campus sociaux de l’Université ». La Conférence, selon son président, Khalifa Ababacar Sy Traoré, prend à témoin l’opinion nationale et internationale pour dire que l’étudiant thiessois a toujours adopté une démarche concertée pour pallier l’ensemble des problèmes qui touchent à sa communauté. Hélas, les autorités sont insensibles à cette attitude et obligent la Conférence à user de tout son pouvoir de décision pour protéger les étudiants. Sur ce, elle invite la communauté estudiantine de l’Université de Thiès à rentrer définitivement chez elle jusqu’à nouvel ordre. Elle condamne avec véhémence et fermeté cette attitude laxiste, impunie et intolérance du directeur du Crous-T et lui rappelle qu’il sera responsable de toutes sortes de dérives qui découleront de cette forfaiture. Mais, que voulezvous, Cheikh Tidiane Sall ayant conquis la mairie de Méouane pour le compte de la mouvance présidentielle peut se montrer arrogant car rien de fâcheux ne lui arrivera !
RÉSEAU DES FEMMES LEADERS AFRICAINES : LA SECTION SÉNÉGALAISE DOIT VISER L’EXCELLENCE
La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Salimata Diop Dieng, appelle à faire de la section sénégalaise du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais), la meilleure section en Afrique.
Dakar, 9 juin (APS) - La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Salimata Diop Dieng, appelle à faire de la section sénégalaise du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais), la meilleure section en Afrique.
"Il est important que toutes les femmes leaders soient impliquées dans le Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais). (…)", a souligné Mme Dieng, jeudi, lors du lancement officiel de la section sénégalaise dudit réseau.
Le Sénégal doit avoir la meilleure section de l’Afrique, a insisté la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants.
AWLN est une initiative d’ONU Femmes, l’entité des Nations unies pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le monde, et de l’Union africaine (UA)
Elle s’appuie notamment sur des piliers comme l’autonomisation de la femme, l’inclusion financière, la gouvernance, la participation politique, et la mobilisation sociale.
"(…) Il ne faut laisser personne en rade car les mots clés sont la solidarité entre les femmes, l’autonomisation des femmes à travers l’agriculture", a conseillé la ministre.
Elle ajoute que "l’éducation doit être la base de toutes les activités de promotion de la femme au Sénégal et en Afrique".
"Il faut prendre en compte l’originalité sénégalaise avec un mouvement social féminin fort et dynamique et en impliquant davantage les jeunes femmes leaders, pour une bonne relève générationnelle", a-t-elle poursuivi.
Selon l’envoyée spéciale du président de la Commission de l’Union africaine, Bineta Diop, le Sénégal est le 29ème pays à adhérer au Réseau des femmes leaders africaines (AWLN), depuis sa création en 2018, avec comme objectifs majeurs d’augmenter le nombre de femmes leaders.
"C’est un réseau dynamique, accompli pour accroître le rôle de la femme dans la transformation de notre pays et de l’Afrique, conformément à l’Agenda 2063 [de l’UA] et aux objectifs de développement durable (ODD)", a-t-elle vanté, affirmant que le Sénégal "est un terreau parfait de AWLN".
La présidente de l’antenne sénégalaise des jeunes femmes leaders, Zipporah Ndione, estime que "ce réseau vient à son heure", en ce qu’il devrait permettre "d’accroître l’influence des femmes et de valoriser leurs atouts pour un leadership féminin fort".
La directrice régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Oulimata Sarr, relève que "plusieurs recommandations sont venues avec le réseau des femmes leaders africaines".
Il s’agit, selon elle, de "relever le défi de l’éducation, le défi de la protection de nos acquis comme la loi sur la parité au Sénégal et le défi de financement de l’agenda des femmes".
Plusieurs organisations de jeunes femmes, ainsi que d’anciennes ministres, des femmes membres du gouvernement et d’institutions nationales, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Awa Guèye, ont pris part à cette rencontre.
"Ce mouvement de soutien doit bénéficier d’un portage au plus haut sommet de l’Etat. Les femmes portent le développement. Les femmes doivent élire les femmes. Après ces législatives au Sénégal, nous allons réclamer un gouvernement paritaire parce que les compétences existent", a lancé la ministre de la Femme.
L’UA PRÊTE À ÉCOUTER ZELENSKY
L’Union africaine (Ua) est prête à écouter le président de l’Ukraine Volodomyr Zelensky. C’est le président en exercice de l’institution continentale qui l’a fait savoir.
L’Union africaine (Ua) est prête à écouter le président de l’Ukraine Volodomyr Zelensky. C’est le président en exercice de l’institution continentale qui l’a fait savoir. Macky Sall, qui était récemment en déplacement en Russie, dans le cadre d’une recherche de la paix entre ces deux pays, est présentement à Paris pour les besoins de la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE 2022. Le chef de l’État sénégalais a profité de cette tribune pour réaffirmer sa volonté à discuter avec le président Zelensky. Le Président Sall a assuré que les services des deux parties étaient en train de travailler pour convenir d’un échange virtuel, à une meilleure date.
Il faut signaler que le président ukrainien est intervenu en ligne à l’ouverture de ladite réunion.
Lors de sa rencontre avec Poutine, à Sotchi, vendredi dernier, Macky Sall avait appelé le président russe à "prendre conscience" que les pays africains sont "des victimes" de la guerre en Ukraine qui pourrait provoquer une crise alimentaire en Afrique. « Je suis venu vous voir pour demander de prendre conscience que nos pays, même s’ils sont éloignés du théâtre [de la guerre en Ukraine] sont des victimes de cette crise au plan économique », avait déclaré le président en exercice de l’Ua à l’endroit de M. Poutine, qui l’a reçu le même jour à Sotchi.