Dakar, 30 mars (APS) - Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, au Palais de la République, ce mercredi 30 mars 2022.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à l’équipe nationale de football du Sénégal, "les Lions", à leurs encadrements technique et administratif, pour leur brillante qualification aux phases finales de la Coupe du Monde de Football, qui auront lieu au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.
Sur la célébration de la Fête de l’Indépendance, le Président de la République a indiqué que le 62ème anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale se déroulera, le 04 avril 2022, sur l’ensemble du territoire national, avec, notamment à Dakar, une cérémonie de prise d’armes, suivie d’un défilé militaire, à la place de l’Indépendance, sous sa présidence.
Revenant sur les inaugurations du Pont à péage de Foundiougne, dénommé "Nelson MANDELA" et de l’Hôtel RIU BAOBAB de Pointe Sarène, le Chef de l’Etat remercie les populations, les autorités administratives et les élus territoriaux des Départements de Foundiougne et de Mbour, pour leur accueil chaleureux durant ces visites.
Le Président de la République félicite le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et ses services, notamment l’AGEROUTE Sénégal, pour le pilotage remarquable des travaux du Pont.
Le Chef de l’Etat adresse également ses félicitations au Ministre du Tourisme et des Transports aériens et à ses équipes, aux structures associées, en particulier, la SAPCO, l’APIX et le Groupe RIU, pour le suivi du développement des projets touristiques dans la zone émergente de Pointe Sarène.
Le Président de la République souligne que ces deux (02) réalisations d’envergure, illustrent l’efficacité et la crédibilité du Plan Sénégal Emergent, le PSE, qui vise dans une logique d’aménagement durable du territoire, la transformation structurelle de l’économie nationale à travers :
(i) La réalisation, dans l’équité, d’infrastructures de désenclavement de dernière génération ;
(ii) Le développement de secteurs moteurs (tourisme) avec l’ancrage de l’initiative privée et de partenariats publics privés (PPP) innovants, efficaces et créateurs d’emplois décents dans les localités polarisées.
Le Chef de l’Etat signale, à cet égard, la nécessité d’optimiser la mise en œuvre du programme spécial de désenclavement et de veiller à la réalisation rapide de la route, desservant le nouveau pôle touristique de Pointe Sarène.
Le Président de la République demande, au Gouvernement, de poursuivre et d’accélérer, à l’intérieur du pays, l’exécution des projets dans tous les secteurs, afin de valoriser les potentialités territoriales, conformément à ses ambitions pour un Sénégal émergent dans l’inclusion et la solidarité.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a abordé la question liée à l’intensification du rythme d’exécution des projets d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.
Dans cette perspective, le Président de la République a informé le Conseil qu’il a présidé, le jeudi 24 mars 2022, une revue générale de l’état d’avancement des différents programmes et projets en matière d’électricité, en présence des ministres et de l’ensemble des acteurs institutionnels impliqués (SENELEC, ASER, AEME, ANER, PUDC, PUMA, PROMOVILLES, MCA Sénégal II).
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, dans une démarche inclusive, la cartographie nationale de l’accès à l’électricité et d’amplifier la mise en œuvre de la feuille de route pour l’accès universel à l’électricité.
Le Président de la République souligne, par ailleurs, l’impératif de renforcer les projets de promotion de l’efficacité énergétique en privilégiant l’éclairage public par le solaire.
Le Chef de l’Etat demande, enfin, au Ministre du Pétrole et des Energies, d’accélérer la deuxième phase du programme des lampadaires solaires portant sur les 115.000 unités, à déployer, de façon cohérente et équitable, au plus tard en juin 2022, en impliquant les maires et l’administration territoriale.
Sur la question liée à l’accélération des projets, chantiers et réformes universitaires, le Président de la République rappelle au Gouvernement, son ambition de faire de l’Enseignement supérieur un pilier du Sénégal Emergent.
Le Chef de l’Etat indique, à ce titre, avoir présidé, le jeudi 24 mars 2022, une réunion d’évaluation des projets et budgets de l’enseignement supérieur et demande au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget, en liaison avec les Recteurs et Chefs d’Etablissements, de renforcer le dialogue permanent de gestion, afin d’assurer l’exécution, dans les délais, des chantiers, projets pédagogiques et sociaux de l’enseignement supérieur.
Le Président de la République a informé le Conseil, qu’il recevra, le 07 avril 2022, les Recteurs d’Universités et les Chefs d’établissements d’enseignement supérieur.
Sur la question liée au développement de la recherche agricole pour asseoir notre souveraineté alimentaire, un des axes du plan de relance de l’économie nationale, le Président de la République insiste sur l’importance qu’il accorde à ce volet pour améliorer les productions concernant toutes les spéculations.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, de lui proposer, avant la fin du mois d’avril 2022, un plan d’urgence de transformation de la recherche agricole, en cohérence avec nos objectifs de souveraineté alimentaire.
Le Président de la République invite, dans cette perspective, le Ministre de l’Agriculture, à actualiser, dans le consensus, les missions, l’organisation, le fonctionnement de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), ainsi que le statut des chercheurs en activité dans cette structure stratégique.
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur les points suivants :
1 - le suivi des négociations et l’application des accords avec les syndicats : sur ce point, le Président de la République demande, aux Ministres concernés, de veiller, avec les syndicats d’enseignants, à la matérialisation effective, à partir de mai 2022, des accords récemment signés afin de garantir la stabilité sociale durable du système éducatif.
Le Chef de l’Etat demande, en outre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale en liaison avec le Ministre de la Fonction publique et le Ministre du Travail, d’assurer le suivi rapproché de la prise en charge des revendications des syndicats et personnels de santé .
2 - l’amélioration de la situation des retraités et la préparation de la Fête du Travail : à ce sujet, le Président de la République demande, au Ministre du Travail d’examiner avec l’IPRES, les voies et moyens d’assurer l’application à tous les retraités du Sénégal, de l’augmentation effective de 10% des pensions.
Le Chef de l’Etat invite, également, le Ministre en charge du Travail, à préparer la prochaine Fête du Travail, en relation avec les centrales syndicales, après une évaluation des recommandations et décisions de la 3ème conférence sociale sur le thème de la protection sociale ;
3 - le soutien de l’Etat aux projets de réinstallation des impactés du TER : à ce titre, le Président de la République demande, au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et au Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, en relation avec APIX SA, d’examiner les modalités de soutien de l’Etat, à l’exécution du plan d’accompagnement économique, social et environnemental des personnes affectées par le projet du TER.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation arachidière et sur l’état de mise en œuvre du projet d’aménagement des fermes intégrées dans le cadre du programme "XEYU NDAW YI" ;
- Le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le Plan Spécial d’Aménagement et de Développement du Département de Pikine ;
- Le Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a fait une communication sur les transferts monétaires exceptionnels destinés aux ménages du Registre National Unique (RNU) ;
- Le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime a fait une communication sur l’élaboration de la stratégie nationale portuaire (SNP) ;
- Le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion a fait une communication sur l’état d’avancement des travaux des centres de formation professionnelle et technique.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de décret portant approbation du Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT) ;
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
• Monsieur Ansou Souba BADJI, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n° 653 038/A, précédemment adjoint au Directeur du Commerce extérieur, est nommé Directeur du Commerce Extérieur au Ministère du Commerce et des PME, poste vacant.
Fait à Dakar, le 30 mars 2022
Le Ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Porte-Parole du Gouvernement
Oumar GUEYE
PAR Marwane Ben Yahmed
FAUT-IL EN FINIR AVEC LA CEDEAO ?
Il faut avoir de la mémoire : la Cedeao peut s’enorgueillir d’avancées réelles. Le fiel que déversent sur elle les réseaux sociaux ne doit pas occulter aux yeux des Ouest-Africains ce qui peut être mis à son actif
Jeune Afrique |
Marwane Ben Yahmed |
Publication 30/03/2022
Mali, Guinée, Burkina… L’Afrique de l’Ouest égrène les coups d’État comme le dévot son chapelet de djalambane. Et il s’en est fallu de peu que la Guinée-Bissau ne rejoigne le cortège des pays membres de la Cedeao frappés par ce variant moderne d’un virus que l’on pensait disparu et qui a brusquement ressurgi en août 2020. Mêmes causes (la mauvaise gouvernance), mêmes effets (la confiscation du pouvoir par des officiers qui usent et abusent de la corde souverainiste et nationaliste pour asseoir leur légitimité comme leur popularité).
L’ancienne puissance coloniale française tient lieu de repoussoir, tandis que la Cedeao est vouée aux gémonies. Une grande partie de l’opinion lui reproche tout et son contraire : sa trop grande sévérité, notamment vis-à-vis du Mali, mais aussi son laxisme à l’égard de certains chefs d’État accusés d’incompétence ou qui s’accrochent à leurs trônes en modifiant les Constitutions. La rue ouest-africaine rêve d’une Cedeao des peuples et fustige donc une institution qui n’incarne rien d’autre à ses yeux qu’un vulgaire syndicat de présidents inféodés à Paris.
Assimi Goïta a franchi toutes les lignes jaunes
L’heure n’est visiblement guère à l’objectivité, à l’introspection, au retroussage de manches ou à la réflexion sur le chemin à emprunter en toute indépendance pour sortir de l’ornière, mais à la recherche de responsables, de coupables et de boucs émissaires. Qu’importe si pour se débarrasser du joug imposé par un maître honni (la France), il faut se jeter dans les bras d’un autre (la Russie) dont rien ne prouve qu’il fera mieux ou se comportera différemment, c’est-à-dire en se préoccupant d’autre chose que de ses propres intérêts. L’objectif est clair : quitter la proie pour l’ombre coûte que coûte. Demain est un autre jour…
La Cedeao mérite-t-elle d’être ainsi brulée sur le bûcher des vanités souverainistes ? L’Afrique de l’Ouest est-elle si mal lotie ? Prenons le cas du Mali, le plus emblématique des trois putschs menés dans la région, et de son chef, Assimi Goïta. De par ses textes et son ADN, l’organisation n’avait d’autre choix que de condamner le coup d’État et d’adopter des sanctions. La junte qui a renversé il y a dix-huit mois le président Ibrahim Boubacar Keïta, puis le président de la transition, Bah Ndaw, a franchi toutes les lignes jaunes.
Elle devait organiser des élections ce 27 février, soit dans un délai qui semblait raisonnable, mais elle a finalement décidé de n’en rien faire. Pas plus qu’elle ne le fera l’année prochaine et les suivantes puisqu’elle table sur une transition de quatre à cinq ans, rien que cela ! En lieu et place, elle gère tout, seule, sans aucune concertation ni gages de bonne volonté. Menace d’emprisonnement les récalcitrants ou les personnalités politiques jugées trop influentes. Fait régner la peur, notamment parmi la société civile ou les journalistes, sommés de courber l’échine et, surtout, de chanter ses louanges plutôt que d’émettre la moindre critique. Le culte de la personnalité devient la règle. Et puisque s’ériger en sauveur de la nation en jouant sur la corde nationaliste ou anticolonialiste et en flattant l’ego longtemps malmené des Maliennes et des Maliens est payant, la propagande tourne à plein régime.
Diatribes populistes
En la matière, la junte a même sorti les orgues de Staline ! Elle est également parvenue à transformer le très opportuniste (il a soutenu puis lâché Moussa Traoré, Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Keïta…) et falot Choguel Maïga, le Premier ministre, en un véritable berserker, ces guerriers-ours de la mythologie scandinave qui, au combat, entraient dans une rage folle qui décuplait leur force et gommait tout sentiment de peur. L’intrépide Choguel pourfend donc à tour de bras la France, la Cedeao, l’Union européenne, les impérialistes, les ennemis du Mali.
« Le Sénégal condamne avec la plus grande fermeté [l]es attaques irresponsables d’Eric Zemmour contre une communauté exemplaire pour son intégration et son respect des lois de la République française. » La réaction de Dakar ne s’est pas fait attendre après des propos injurieux tenus le 26 mars par Éric Zemmour lors d’une sortie médiatique sur CNews dans laquelle l’ancien polémiste de la chaîne d’information en continu assimile les Sénégalais à « des trafiquants » de drogue.
La scène s’est déroulée lors de l’émission « Morandini Live », du nom d’un des journalistes-vedettes de la chaîne, Jean-Marc Morandini, qui suivait en direct la descente sur le terrain du candidat d’extrême droite à la présidentielle française Porte de la Villette, un quartier du 19e arrondissement de Paris en proie à la délinquance et au trafic de drogue.
« Racisme primaire »
Dans la séquence vidéo surréaliste qui a fait le tour des réseaux sociaux, on voit Éric Zemmour être interpellé par un habitant qui dénonce un campement de consommateurs et de vendeurs de crack. « Cela fait six mois qu’ils sont là, les gamins sont agressés et l’État, qu’est-ce qu’il fait ? Il regarde. […] Les gens, ils en ont marre, les commerçants en ont marre », lance l’homme. « Je suis d’autant plus d’accord avec vous que c’est pour ça que je viens. C’est pour ça que je dis que, moi, ces gens-là, je vais les renvoyer chez eux », répond Éric Zemmour.
Et d’insister ensuite en secouant la tête devant les objections de son interlocuteur sur le fait que les consommateurs en question sont tous Français et qu’il faut trouver des solutions alternatives. « Non, il faut une solution simple. Il faut que la police reprenne possession de cet endroit-là. Puis, il faut renvoyer tous les étrangers et tous les trafiquants. La plupart des trafiquants sont Sénégalais, clandestins et ils n’ont rien à faire ici. »
L’Egypte a subi la loi du Sénégal en barrage de la Coupe du monde, comme en finale de la dernière CAN. Une soirée cauchemardesque pour les Pharaons en général et Mohamed Salah en particulier
Un remake de la finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations. C’est ce que tout le monde a pensé en voyant le barrage pour la Coupe du monde qui opposait le Sénégal à l’Égypte. Le terme remake a pris tout son sens puisqu’une fois encore, ce sont les Lions qui ont eu le dernier mot, encore une fois au terme d’une séance de tirs au but.
Une séance cruelle pour les Égyptiens. Car à l’image de Mohamed Salah visé par de nombreux lasers verts avant de prendre son élan, les Pharaons ont manqué leurs quatre premières tentatives ! Impossible d’y survivre et comme un symbole, c’est Sadio Mané qui a inscrit le tir au but décisif en faveur du Sénégal.
L’impressionnant public massé au stade Abdoulaye-Wade, à Diamniadio, près de Dakar, n’a pas été impérial avec ces lasers forcément perturbants pour les joueurs égyptiens, une attitude que les Sénégalais avaient dénoncé au match aller.
Carlos Queiroz a annoncé son départ de l’équipe nationale égyptienne après avoir échoué à atteindre la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une information confirmée par le président de la Fédération égyptienne de football.
Carlos Queiroz a annoncé son départ de l’équipe nationale égyptienne après avoir échoué à atteindre la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une information confirmée par le président de la Fédération égyptienne de football.
« Il est temps pour moi de laisser la direction de l’Egypte à quelqu’un d’autre », a déclaré Queiroz lors de la conférence de presse d’après-match.
« Aujourd’hui, mon rêve était d’amener l’Egypte pour la cinquième fois à la Coupe du monde, mais c’est Cissé qui s’est qualifié avec le Sénégal.
« Le jeu est terminé. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à atteindre la Coupe du monde. Tout est fini et il n’y a pas grand chose à dire.
« Juste quelques mots gentils pour les joueurs et je les félicite pour le match qu’ils ont joué et je félicite également le Sénégal après avoir joué un gros match. N’oublions pas que le Sénégal représentera l’Afrique à la Coupe du monde et nous leur souhaitons bonne chance.
MEURTRE A L'UGB, UN DEUXIÈME SUSPECT ARRÊTÉ
Les arrestations se poursuivent dans l’affaire de l’assassinat de Seynabou Ka Diallo, étudiante à l’Ugb. Après l’interpellation du petit ami de la défunte, un chauffeur a été arrêté.
Les arrestations se poursuivent dans l’affaire de l’assassinat de Seynabou Ka Diallo, étudiante à l’Ugb.
Après l’interpellation du petit ami de la défunte, un chauffeur a été arrêté.
D’après L’OBS qui donne l’information, ce dernier aurait aidé le présumé meurtrier P. Y. S à transporter ka dépouille de Seynabou Diallo cachée dans une valise.
Il a été balancé par P. Y. S lors de son 2e audition.
P. Y. S avait mis le corps dans une valise avant d’embarquer à bord d’une moto.
Mais avec la lourdeur de la dépouille, le corps sans vie est tombé en cours de route.
C’est ainsi qu’il a demandé au conducteur de l’aider à déposer la dépouille à la sortie vers Ndiawdoun, village situé à quelques encablures de Sanar à Saint-Louis.
Seynabou Ka Diallo, étudiante de la 31e promotion à l’UFR S2ATA de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est morte avec son bébé.
En effet, elle était enceinte de quatre mois
AFFAIRE SWEET BEAUTE, SONKO EXIGE L'OUVERTURE DU PROCES
Accusé de viol par la masseuse Adji Sarr, dans le cadre de cette sulfureuse affaire Sweet Beauté, du nom du fameux salon de massage, le maire de Ziguinchor estime que plus rien n’entrave l’action de la justice
«Ce dossier doit être vidé tout de suite et maintenant », a martelé le leader de Pastef Ousmane Sonko, qui a fait une sortie, ce mercredi 30 mars 2022, sur ses plateformes digitales.
Accusé de viol par la masseuse Adji Sarr, dans le cadre de cette sulfureuse affaire Sweet Beauté, du nom du fameux salon de massage, le maire de Ziguinchor estime que plus rien n’entrave l’action de la justice, puisque toutes les parties ont manifesté leur disponibilité à aller au procès.
«Cette affaire ne fait pas partie de ces dossiers compliqués où on doit entendre des témoins à l’étranger. Il est temps qu’on le vide une bonne fois pour toutes», insiste-t-il.
Selon lui, s’il y a une partie qui n’a pas intérêt à ce que la vérité éclate au grand jour, c’est bien la partie civile et son ‘’avocat’’ (Me El H. Diouf, Ndlr) qui «passe son (leur) temps à pinailler sur les radios et télévisions» au vu et su du juge et du barreau qui avaient pourtant demandé à toutes les parties de ne point se prononcer sur le dossier.
«Il a fallu que je fasse une sortie et taper du poing sur la table pour que les choses bougent enfin. Il lui a fallu au juge juste 10 jours pour auditionner tout le monde. Il ne reste que moi pratiquement. Cela veut dire qu’on pouvait le faire depuis très longtemps. L’instruction est presque bouclée, donc il n’y a plus de raison que les choses tirent en longueur», lâche-t-il.
«J’avais demandé à être auditionné cette semaine»
Une rumeur faisant état de son arrestation imminente avait secoué la toile en début de semaine. Ousmane Sonko lève le voile sur cette information, signalant que c’est lui-même qui avait demandé à être entendu par le juge.
«La semaine passée, mes avocats m’ont appelé pour me rendre compte des discussions qu’ils ont eues avec le juge en vue de mon audition. Je leur ai clairement demandé que cela se fasse au plus tard le mardi 29 mars 2022. Cela ne s’est pas fait. Maintenant, j’ai demandé à être auditionné le 6 avril prochain. Je dois retourner à Ziguinchor lundi, mais je suis prêt à annuler mon billet. On n'attend que la réponse du juge», informe Ousmane Sonko qui demande à ses militants et aux populations de rester chez eux et de ne pas manifester.
LES CANDIDATURES A LA PRÉSIDENCE DU FIDA OUVERTES
Le Fonds international de développement agricole a lancé l’appel à candidature pour le poste de président de l’institution, ce mercredi, à Rome
Le Fonds international de développement agricole (Fida) a lancé l’appel à candidature pour le poste de président de l’institution, ce mercredi, à Rome. Dans un communiqué, l’organisme onusien donne à ses 177 Etats la possibilité de proposer leurs candidats. L’élection aura lieu le 7 juillet prochain lors de la première session extraordinaire des gouverneurs de la Fida. L’actuel président est le Togolais, Gilbert F. Houngbo.
Les candidatures seront reçues jusqu’au 6 mai prochain par le secrétaire du Fida. Cette élection intervient dans un contexte où le spectre « d’une crise alimentaire mondiale » plane.
Le prochain président va prendre ses fonctions le 1er octobre prochain pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois.
Institution financière internationale, le Fida lutte contre la faim et la pauvreté dans les zones rurales.
Ledit communiqué rappelle la mission de l’institution qui est d’améliorer « la résilience des petits producteurs aux chocs ».
LA COORDINATION DES ÉTUDIANTS DE L'UGB EXIGENT...
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) constate l’insécurité totale qui sévit actuellement au campus social de I ‘Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Ce, suite au retrait depuis presque 48h, des agents de sécurité du CROUS,
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) constate l’insécurité totale qui sévit actuellement au campus social de I ‘Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Ce, suite au retrait depuis presque 48h, des agents de sécurité du CROUS, devant garantir la sécurité, I ‘intégrité physique des étudiants dans les villages universitaires. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, la Cels renseigne que les agents de sécurité ont déserté le campus social prétextant une grève aux motifs incompris et disproportionnés par rapport à ce sentiment permanent d’un danger imminent dont fait face aujourd’hui les étudiants sanarois.
En effet, des cas d’agressions et de vols ont été constatés dans le campus. C’est sur ces entrefaites que, le 02 Mars 2021, lors d’une rencontre entre la CESL, le Recteur et le Directeur du CROUS, les autorités avaient pris des engagements allant dans le sens de résoudre définitivement cette question. Ces engagements sont entre autres : confectionner trois (3) portes (la première et troisième porte ainsi que la porte de Sanar à côté du Centre Médical. Aussi, il a été question de mettre des barbelés sur les murs de clôture de l’université, de renforcer les lampadaires solaires, de coordonner les agents de sécurité du CROUS et du Rectorat, etc.
Mais aujourd’hui, déplore la coordination des étudiants, force est de constater que ces engagements n’ont point été respectés par les autorités. Suffisant pour eux de dire que ceci montre que la question de l’insécurité dans le campus ne préoccupe guère l’autorité.
Toutefois, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis exige sans conditions ni délai : La construction et la sécurisation des portes comme convenue, le renforcement de I ‘éclairage public au sein de l’université (derrière certains villages universitaires et allées, notamment l’axe village P et 3e porte ) : l’engagement d’une agence de sécurité pour toute l’université digne de ce nom et de cesser avec ces recrutements d’agents passifs qui n’ont aucune connaissance en matière de sécurité, la mutualisation de la sécurité de l’université (campus social et pédagogique), la régularisation de la servitude de passage, le retour de la direction du CROUS dans le campus.
Pour terminer, la CESL demande à la direction du CROUS de prendre ses responsabilités et d’amener sans conditions et sans délais les agents de sécurité au sein du campus social pour protéger cette communauté endeuillée, Faute de quoi, elle n’hésitera aucunement à user de son arsenal syndical pour régler cette question de l’insécurité.