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21 juin 2025
STRESS HYDRIQUE DANS LES TUYAUX DE DAKAR
Les témoignages sont nombreux dans la capitale, où se tenait la semaine passée un Forum international de l'eau. Ils racontent le charriage des bassines ou le robinet laissé ouvert la nuit pour remplir un peu la baignoire pendant son sommeil
Bien avant l'aube dans l'intimité des foyers, une foule de Dakarois et de banlieusards s'extraient du sommeil pour aller remplir des bonbonnes en bas de chez eux et anticiper la coupure d'eau attendue avant le jour."On se lève à 4H00 et 5H00 du matin pour avoir de l'eau.Sinon, à 5H30, il n'y en a plus. Des fois, ça arrive qu'on soit pendant deux ou trois jours sans une goutte d'eau", explique Sidy Fall, 44 ans, dans sa cuisine du quartier populaire de Gueule-Tapée. Le dessous de l'évier et la salle de bains adjacente sont encombrés de bouteilles en plastique pour faire des réserves.
Les témoignages comme le sien abondent à Dakar et dans sa périphérie, où se tenait la semaine passée un Forum international sur la sécurité de l'eau.Ils racontent la fatigue du lever dans le noir, le charriage des bassines, ou le robinet laissé ouvert la nuit pour remplir un peu la baignoire pendant son sommeil.
Depuis des années, l'eau, avec ses usages agricole, industriel ou domestique, est de moins en moins disponible dans ce pays de pêcheurs, affirme la Banque mondiale dans un récent rapport. L'institution incrimine le changement climatique, la sur-utilisation et la pollution des eaux souterraines, la gestion défaillante de la ressource.
La demande, elle, ne cesse d'augmenter.Dakar est engagée dans une course entre expansion galopante et sécurité de l'approvisionnement.
"L'eau est source de vie, mais ici l'eau est source de problèmes", disait Khadija Mahecor Diouf, la maire de Golf Sud dans la banlieue de Dakar, lors d'une réunion publique la semaine passée.
- Une maire inquiète -
Golf Sud est passé de 70.000 à 125.000 habitants en dix ans, et dans dix ans la population aura encore doublé", dit-elle à l'AFP. La moitié des foyers a des problèmes d'eau, rapporte-t-elle.
"La population a explosé, les schémas d'urbanisme n'ont pas été respectés et les canalisations n'ont pas suivi", déplore-t-elle.Et "ce sera encore pire à l'avenir".
Le Grand Dakar concentre un tiers de la population du pays et plus de la moitié de l'activité économique.Cette dilatation incontrôlée apporte son lot de misères.L'assaissement fait défaut.De nombreux Dakarois pataugent dans les inondations pendant la saison des pluies.
Mais les coupures d'eau, "c'est un problème que nous avons toute l'année", assure la maire de Golf Sud.
Sur 17 millions de Sénégalais, 98,8% ont accès à l'eau en ville et 91% en campagne, objecte le ministère compétent.
A Dakar, l'offre sera bientôt à la hauteur de la demande, promet Babou Ngom, cadre de la Société nationale des eaux (Sones).
- Horizon 2035 -
La capitale était jusqu'à récemment alimentée par trois usines qui pompent dans le lac de Guiers, à 250 km au nord, et par des prélèvements dans les nappes, surexploitées et dégradées.
Une quatrième usine, KMS3, est entrée en service en 2021.Quand sa production atteindra 200.000 m3 par jour, peut-être fin 2022, les besoins de Dakar seront couverts jusqu'en 2026, assure-t-il sur les bords du lac où il a coordonné le projet.
Puis "d'autres projets structurants satisferont les besoins jusqu'à l'horizon 2035", assure-t-il. Parmi eux, une usine de dessalement d'eau de mer qui devrait démarrer à Dakar en 2024, selon lui.
Sur un sujet à forte résonance sociale, l'Etat revendique des investissements consentis: forages, châteaux d'eau, canalisations.
Momar Ndao, président de l'Association des consommateurs du Sénégal, concède qu'il y a eu des améliorations.Mais, dans certains quartiers de Dakar, "dès qu'on est au 1er étage, le soir on n'a pas d'eau".
Sa préoccupation désormais, ce sont les sept réclamations qu'il reçoit en moyenne chaque semaine de consommateurs contestant leur facture: "Nous sommes saisis en permanence pour des montants inexplicables".
- L'urgence du développement -
Depuis 2020, l'Etat confie la production et la distribution en milieu urbain à la Sén'eau (55% de capitaux sénégalais, 45% pour le français Suez), qui refuse de porter le chapeau.
Diery Ba, un directeur, invoque l'état dans lequel la compagnie a trouvé les infrastructures et le service."Presqu'aucun quartier n'avait d'eau 24H/24", dit-il.
La Sén'eau a mené des chantiers majeurs, au prix d'un surcroît de coupures, mais cette "période d'ajustement" s'achève, assure-t-il.
Avec KMS3, les pénuries ont quasiment disparu à Dakar "à l'exception de quelques petites poches", dit-il.Quant aux factures, "le prix du m3 n'a pas varié".Mais comme la production a augmenté, la consommation et les factures aussi, explique-t-il.
L'angoisse du robinet tari n'est qu'un des défis qui attendent le Sénégal dans un proche avenir.Les prélèvements devraient augmenter de 30 à 60% d'ici à 2035, prédit la Banque mondiale. Les événements extrêmes liés à l'eau et la pollution lui coûtent déjà plus de 10% de PIB par an.Le Sénégal "doit de toute urgence prioriser la sécurité de l'eau" s'il veut atteindre ses objectifs de développement, prévient-elle.
STADE ABDOULAYE WADE, LE NOUVEAU CHAUDRON AFRICAIN
Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui accueillait, mardi, le premier match officiel de l’équipe nationale de football du Sénégal a été transformé en chaudron par des supporters survoltés qui ont poussé les Lions à la victoire
Diamniadio, 30 mars (APS) - Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui accueillait, mardi, le premier match officiel de l’équipe nationale de football du Sénégal a été transformé en chaudron par des supporters survoltés qui ont poussé les Lions à la victoire, synonyme de qualification pour la Coupe du monde face à l’Egypte.
La rencontre qui s’est jouée à guichets fermés devant 50 000 spectateurs a répondu à toutes ses promesses d’avant match.
Les milliers de supporters des Lions qui ont pris d’assaut, très tôt, le stade Abdoulaye-Wade, ont tout mis en œuvre pour mettre leur équipe sur les bons rails de la qualification. Une mobilisation dont l’ampleur a dépassé toutes les attentes.
Les queues devant les différentes entrées du stade s’étendaient sur plusieurs centaines de mètres. Une véritable marée humaine bravant la poussière et le froid soufflant sur Dakar, mardi matin, s’est ruée vers Diamniadio.
Habillés aux couleurs nationales, bandeaux autour de la tête et du poignet, drapeaux entre les mains et les sifflet à la bouche : les supporters ont, sans répit, fait monter l’ambiance du matin jusqu’au tir victorieux de Sadio Mané.
Cette ambiance unique aux alentours du stade n’était qu’un avant-goût de l’atmosphère incroyable et bouillante qui se préparait à l’intérieur du stade et dans les gradins.
La magie émanant de la communion envoûtante entre le douzième Gaindés, le "Allez Casa" et les supporters du jour, a opéré dans la prestation et la performance des hommes d’Aliou Cissé.
A leur entrée sur le terrain pour l’échauffement, les joueurs sénégalais ont eu droit à une véritable ovation.
Lorsque Sadio Mané a harangué le public, le stade est en ébullition. La température est montée encore d’un cran. Les tam-tam et les tambours résonnèrent de plus belle. Les chants, les applaudissements et les acclamations ont accompagné les moindres gestes de l’équipe nationale.
C’est à gorges déployées, que le fantastique public sénégalais a chanté un vibrant hymne national.
Cependant, ces milliers de spectateurs n’avaient pas pour mission que stimuler les joueurs du Sénégal. Ils devaient aussi à tout prix déstabiliser l’adversaire, l’Égypte.
Un rôle qu’ils ont tenu à l’extrême limite. Mohamed Salah et ses coéquipiers sont hués sur chacun de leur mouvement. Les hostilités sont lancées depuis l’hymne national égyptien, le public sénégalais ne comptant pas faire de cadeau à son adeversaire.
Les Lions du Sénégal électrisés par des supporters autant survolés, n’avaient surtout pas le droit, mardi après-midi, dans ce chaudron, de passer à côté de l’histoire.
Ils savaient que ce 29 mars 2022, ils avaient pour mission d’écrire de nouvelles belles pages dans le livre d’histoire du football sénégalais, déjà riche d’une fraîche Coupe d’Afrique des nations (CAN), arrachée aux tirs au but, le 6 février contre cette même équipe égyptienne.
Il était impensable pour Sadio Mané et ses coéquipiers de décevoir. Dans un cafouillage dans la surface adverse, à la 2ème mn, Boulaye Dia ouvre le score. C’est l’effervescence dans le stade. Une joie indescriptible. La mobilisation et l’engagement de tout un pays récompensés.
Boulaye Dia et Ismaila Sarr dans les 45 dernières minutes du match, Bamba Dieng et Pape Abou Cissé dans les prolongations avaient de quoi en finir avec la rencontre, mais le destin a voulu qu’un match de football entre ces deux équipes se termine toujours aux tirs au but. Et à la fin, le Sénégal gagne.
Sadio Mané, dernier tireur comme à la finale de la CAN a donné à nouveau le sourire à des millions de Sénégalais, mais surtout à des supporters qui ont joué un rôle capital dans la qualification à la coupe du monde prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.
Après les éditions de 2002 et 2018, le Sénégal décroche sa troisième qualification pour une coupe du monde.
VERS UNE ÉVALUATION CIBLÉE SUR LA GOUVERNANCE DES RESSOURCES MINIÈRES PAR LE MAEP
Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) va procéder à une évaluation ciblée sur la gouvernance des ressources minières au Sénégal, a annoncé, mercredi, le Directeur du Suivi et de l’évaluation des politiques de bonne gouvernance
Dakar, 30 mars (APS) – Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) va procéder à une évaluation ciblée sur la gouvernance des ressources minières au Sénégal, a annoncé, mercredi, le Directeur du Suivi et de l’évaluation des politiques de bonne gouvernance, Bassirou Niang.
’’L’objectif de cet exercice est de fournir aux Etats des analyses crédibles et des solutions sur une question ou un thème spécifique de gouvernance ou de développement’’, a-t-il déclaré lors de la réunion préparatoire de l’évaluation ciblée sur la bonne gouvernance des ressources minières au Sénégal.
Il s’agit de sensibiliser les responsables du gouvernement, les membres nouvellement nommés du Conseil national de gouvernance, les membres de l’Institut de recherche technique, les universitaires et les membres du Secrétariat national sur les activités d’évaluation ciblée comprenant les processus, méthodologies, et responsabilités/rôles des différentes parties prenantes.
La mise en œuvre d’une telle évaluation dans notre pays’’, est une chose inédite’’, a-t-il relevé, ajoutant que ’’l’élaboration d’un rapport national de gouvernance, déjà produit par le Kenya et le Rwanda, permettra d’évaluer l’état de la gouvernance dans un pays’’.
Dans cette optique, a-t-il ajouté, ’’il est aussi important de relever le rôle du Comité national-ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), acteur incontournable de la politique de transparence de la gouvernance des industries extractives’’.
M. Niang a assuré que ’’le document produit servira de base au Rapport africain de gouvernance publié annuellement’’.
Dr Honoré Mobonda, membre du panel des experts du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), a déclaré que ’’le fait, pour le Sénégal, d’entreprendre une évaluation ciblée sur la gouvernance des ressources minières montre à suffisance son engagement et sa confiance dans les processus du MAEP’’.
’’Ces processus du MAEP prônent la bonne gouvernance en vue de l’amélioration des conditions sociales et économiques des populations de notre continent’’, a-t-il fait valoir.
Il a souligné que ’’cette évaluation vise à fournir aux parties prenantes que sont, entre autres, les représentants du Gouvernement stricto sensu, les membres de la Commission nationale de gouvernance, le secteur privé (...), des informations nécessaires pour mener à bien l’évaluation ciblée dans un secteur que le Sénégal a lui-même identité comme étant celui qui devrait en faire l’objet’’.
Le Sénégal a adhéré au MAEP le 9 mars 2004, soit une année à peine après la création de ce mécanisme et a été évalué avec succès par les pairs lors du Forum du MAEP le 28 janvier 2017, a-t-il rappelé.
Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs a été adopté par les États membres de l’UA principalement en tant que ’’mécanisme d’autosurveillance’’ conçu pour ’’promouvoir des politiques, des normes et des pratiques qui conduiraient à la stabilité politique, à une forte croissance économique, à un développement durable et à une accélération des processus sous-régionaux et l’intégration économique en Afrique’’, selon un document de presse.
LE FFEM VA INJECTER 2,6 MILLIONS D’EUROS DANS LA RÉSILIENCE DES ÉCOSYSTÈMES EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) va dégager près de 2, 6 millions d’euros pour financer des projets de résilience des écosystèmes marins et côtiers et des communautés dans six pays de la sous-région, dont le Sénégal
Saly Portudal, 30 mars (APS) - Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) va dégager près de 2, 6 millions d’euros pour financer des projets de résilience des écosystèmes marins et côtiers et des communautés dans six pays de la sous-région, dont le Sénégal, a annoncé, mercredi, sa secrétaire générale, Stéphanie Bouzigues Eschamann.
Elle intervenait lors de la signature d’une convention de financement entre le Partenariat régional pour la conservation côtière et marine (PRCM) et le FFEM. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du 10ème Forum régional côtier et marin des pays du littoral ouest africain, ouvert, lundi, à Saly Portudal (Mbour, ouest).
"Aujourd’hui, nous venons de signer cette convention de financement de 2,6 millions d’euros avec le PRCM, pour lancer un programme qui va financer des projets moyens de résilience des écosystèmes et de résilience des communautés (…) dans six pays de la région, dont le Sénégal", a expliqué Mme Eschamann.
Ces six pays bénéficiaires sont la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Cap-Vert, la Guinée et la Guinée-Bissau.
"Le Fonds envisage de financer dans les cinq prochaines années, une quarantaine de projets dans ces pays près des zones marines protégées (AMP) mais au-delà sur des sites qui présentent des menaces liées aux changements climatiques et aux risques naturels, pour aider à la résilience de ces écosystèmes et des communautés’’, a-t-elle souligné.
Le FFEM finance depuis 25 ans des projets innovants pilotes pour la préservation de l’environnement et le développement durable des populations locales.
"On agit majoritairement en Afrique", a indiqué sa secrétaire générale, Stéphanie Bouzigues Eschamann.
"Nous avons financé un peu plus de 350 projets dans le domaine de la biodiversité, de la dégradation des terres, du changement climatique, de la dépollution’’, a-t-elle fait observer. Elle ajoute que sa structure a mené aussi "beaucoup d’actions" sur les écosystèmes marins et côtiers.
Au Sénégal, a-t-elle dit, "nous avons le projet Wacca-FFEM qui développe, avec le centre de suivi écologique (CSE), des solutions vertes et douces contre l’érosion côtière, notamment dans la Somone, à Saint-Louis et dans le Saloum".
Par ailleurs, en termes d’attentes, le FFEM mise sur un impact du développement de filières génératrices de revenus en faveur des communautés, lequel devrait entraîner une baisse des menaces et une exploitation durable des ressources des écosystèmes, a-t-elle fait savoir.
"Nous attendons des solutions pour améliorer la défense côtière, contre l’érosion côtière, les changements du trait de côte qui affectent les populations, leurs habitats, leurs activités’’, a ajouté la secrétaire générale du FFEM.
"Nous voulons la mise en place de solutions concrètes sur le terrain, et au-delà de cela, que les acteurs puissent échanger entre eux. Le PRCM est là pour coordonner tout cela et la capitalisation sur les solutions qui seront mises en œuvre concrètement sur le terrain pour diffuser les bonnes pratiques", a indiqué Mme Eschamann.
Elle précise qu’"il s’agit de voir comment mieux s’y prendre, pour que ces solutions puissent être déployées dans d’autres zones des côtes de l’Afrique de l’Ouest".
L’UCAD CELEBRE SON PARRAIN
Depuis quelques années, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) et les autres instituts universitaires célèbrent Cheikh Anta Diop et, plus exactement, en prélude du 31 mars qui est la journée du parrain
L’édition 2022 des Journées portes ouvertes de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) a été ouverte hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Cette rencontre, qui va durer trois jours, regroupe des chercheurs et membres du personnel administratif, technique et de service de l’Ifan qui cherchent à offrir au public l’opportunité de vulgariser la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop et, par extension, contribuer à donner davantage de visibilité à leur institut.
Depuis quelques années, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) et les autres instituts universitaires célèbrent Cheikh Anta Diop et, plus exactement, en prélude du 31 mars qui est la journée du parrain. Une façon pour les chercheurs de faire découvrir au public et aux jeunes chercheurs, le riche patrimoine de l’Institut fondamental d’Afrique noire, qui abrite le laboratoire Carbone 14 où le professeur a séjourné pendant plus de 20 ans. «Nous célébrons une figure emblématique de l’Institut fondamentale d’Afrique noire, qui a largement contribué à son rayonnement scientifique en laissant au continent africain, un héritage de libération intellectuelle sans précédent.
Les Journées portes ouvertes de l’Ifan sont aussi une occasion de créer un lien entre les chercheurs et les jeunes», déclare Adjaratou Omar Sall, la présidente du comité d’organisation. Selon elle, ces journées portes ouvertes que l’Ifan organise chaque année, aident les étudiants et les jeunes chercheurs à comprendre, à découvrir les œuvres de Cheikh Anta Diop, à travers une série de visites sur le lieu historique, des panels, expositions, hackathons, activités scientifiques et artistiques, mais aussi des projections de film. «Ces journées portes ouvertes constituent des moments de réflexions sur la vie de l’Institut afin de mieux relever les défis, consolider les acquis, mais également vise à préparer l’avenir de l’Ifan pour qu’il puisse tirer des profits et opportunités de ce monde en pleine mutation», a-t-elle ajouté.
Cette célébration, faite en synergie avec les acteurs de l’université pour vulgariser l’œuvre du professeur Cheikh Anta Diop, vise aussi à rendre plus visible le patrimoine de l’Ifan. Axé sur le thème : «Emulation, mutualisation, solidarité», l’objectif de cette édition, d’après les organisateurs, est de permettre à la nouvelle génération de s’approprier la pensée du scientifique émérite et de débattre des grandes questions qu’il a soulevées tout au long de sa vie.
Cheikh Mbacké Diop, le fils du parrain et représentant de la famille Cheikh Anta Diop, se dit être très sensible à cette démarche qui vise à ouvrir la science en direction de la société par le biais de vecteurs ludique, artistique, linguistique d’une part, et les panels de réflexions, de discussions d’autre part, qui intéressent directement les modalités de la recherche. Pour M. Diop, la recherche scientifique a toujours constitué une préoccupation constante pour le parrain, Cheikh Anta Diop. «La recherche scientifique l’a conduit à créer, au sein de l’Ifan, le laboratoire radiocarbone, le laboratoire Carbone 14», a rappelé Cheikh Mbacké Diop, fils du parrain.
A l’en croire, il y a trois aspects qui ont caractérisé la démarche et le travail de Cheikh Anta Diop concernant ce laboratoire de l’Ifan. «Le premier aspect, c’est la prise en compte de la réalité de terrain et c’est son pragmatisme, parce qu’il fallait aussi dans sa construction qu’il a réalisée, adapter certains dispositifs à la condition du pays. Ensuite, sa rigueur scientifique et le souci de la précision des mesures et datations. Et enfin, le troisième aspect, sa dimension prospectrice», a souligné M. Diop qui souhaite que ce travail du parrain puisse inspirer les jeunes générations dans la construction de «notre futur humain commun, non seulement à l’échelle du pays, du continent africain, mais également à l’échelle de notre planète qui est notre maison commune».
Pour Saliou Diop, le porte-parole du mouvement Carbone 14 de l’université Cheikh Anta Diop, cette célébration entre dans le cadre de la restauration de la conscience historique dont Cheikh Anta Diop faisait mention par rapport à son époque. «Mais aujourd’hui, la conscience historique par rapport à notre époque, c’est mettre Cheikh Anta au-devant de la scène. Montrer à l’espace public qui est Cheikh Anta, inviter la population, le monde entier, à s’approprier, découvrir, apprendre et lire Cheikh Anta Diop pour voir un peu ce qu’il a eu à faire», fait-il comprendre.
«LES FAÇADES EST ET OUEST DE DAKAR SONT COMPLETEMENT ABIMEES»
Abdou Karim Sall au 10ème Forum régional côtier a a rappelé que ces Assises régionales consacrées à la santé des océans et à la préservation de notre littoral commun ouest-africain, témoignent d’une conscience environnementale élevée de nos Etats
Les océans sont agressés et cela limite leurs capacités à fournir les services écosystémiques dont l’être humain a besoin. Pour éviter que cette situation empire, la 10ème édition du Forum régional du partenariat régional pour la Conservation de la zone côtière et marine (Prcm), ouverte depuis hier à Saly, se penche sur la question.
Il y a quelque 300 participants venus de 37 pays au 10ème Forum régional du partenariat régional pour la Conservation de la zone côtière et marine (Prcm). Que faire face aux menaces qui pèsent sur les mers ? Le thème de cette édition : «La santé des océans, un enjeu de développement durable des pays du littoral ouest-africain», montre les urgences de l’heure dans un contexte de réchauffement climatique. Alors que les océans sont importants.
Selon Ibrahima Thiam, le président du conseil d’administration du Prcm, les retombées des zones marines et côtières ouest-africaines représentent, pour les pays côtiers, 56% du Pib. «Depuis son lancement en 2004, la préoccupation majeure du forum est de réunir les spécialistes de haut niveau pour débattre et encourager des initiatives sous-régionales et nationales dans le domaine de la gestion des milieux fragiles que sont les écosystèmes côtiers et marins et renforcer le niveau d’engagement des parties prenantes dans la conservation de la biodiversité», déclare M. Thiam en présence de Abdou Karim Sall, qui a présidé la rencontre.
En écho, le ministre de l’Environnement et du développement durable a rappelé que ces Assises régionales consacrées à la santé des océans et à la préservation de notre littoral commun ouest-africain, témoignent d’une conscience environnementale élevée de nos Etats, des communautés et de nos partenaires. «La pollution, la surpêche, la destruction des habitats et l’acidification, entre autres, sont autant de menaces qui affectent la santé des océans et diminuent leurs capacités d’atténuation des effets du changement climatique, qui mettent en péril la sécurité alimentaire et l’économie des populations côtières. C’est dire qu’en Afrique de l’Ouest, la question de la santé des océans retient bien notre attention. A cet effet, tous les acteurs de l’espace du Prcm (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Guinée et Sierra Leone) doivent être conscientisés sur les valeurs des écosystèmes océaniques et leur biodiversité, afin de les amener à convenir d’une vision commune pour leur gestion durable», conseille Abdou Karim Sall.
Pour lui, il est «plus que nécessaire de créer un observatoire national chargé du littoral». «Nous travaillons sur ce qu’on appelle la loi sur le littoral, un projet important. Les façades est et ouest de Dakar sont complètement agressées et abîmées. Donc, il va falloir mener des actions urgentes et idoines pour que nous puissions lutter, non seulement contre l’avancée de la mer, mais aussi contre la pollution de manière générale, qui agresse nos océans et nos mers», a-t-il dit. Autant les débats porteront sur les constructions d’infrastructures, autant les sujets liés au développement des activités d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz le long du bassin côtier, qui peuvent avoir un impact important sur les communautés et leurs activités, feront l’objet de discussions lors du forum.
Le ministre de l’Environnement espère que ce forum amènera la communauté ouest-africaine et ses partenaires vers une cogestion de la côte et des océans. Cela permettra la mise en place «d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique».
par Amadou Tidiane Wone
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE DU MALI
Il est temps de dresser, définitivement, l’inventaire des torts qui nous sont faits depuis la traite des esclaves, la colonisation, le travail forcé, le néocolonialisme et son cortège de pillages éhontés de nos ressources
Nous ne vous oublions pas, nous ne vous oublierons jamais !
Le vacarme des armes qui crépitent en Syrie et en Irak, en Lybie et en Afghanistan et dans plusieurs foyers de tension à travers le monde, et désormais en Ukraine, au cœur même de l’Europe, ne doit pas nous faire oublier notre Sahel, et le savant malentendu, suscité et entretenu entre pays frères africains, par des puissances étrangères. Sur notre sol.
Car, par-delà la crise intérieure malienne, les dégâts collatéraux sur l’unité africaine, sur les institutions sous-régionales d’intégration économique et, pire, sur nos ressorts culturels et nos codes moraux les plus sacrés, sont incommensurables. Des dommages profonds sur nos fraternités plurimillénaires ont été causés pour respecter un juridisme postcolonial, étranger à ce que nous sommes et voulons rester. La réprobation générale, sourde mais tenace, des peuples ouest-africains, fortement ressentie partout dans le monde et à travers la diaspora africaine universelle, est bien le signe que certains dirigeants africains rament à contre-courant de l’histoire. Inféodés à la France puisqu’il faut la nommer, ils font preuve d’un zèle remarquable lorsqu’il s’agit d’exécuter les instructions de Paris. Au mépris des soupirs réprobateurs de nos peuples et des cris étouffés de notre jeunesse décomplexée, ils ont mis sous embargo toute la sous-région ouest africaine ! Eh ! Oui ! Les sanctions contre le Mali asphyxient les pays de l’UEMOA qui ont même décidé de desserrer l’étau… Qu’attend la CEDEAO pour revenir à la raison ? Il nous faudra véritablement, du temps et une volonté politique, ferme et résolue, pour tourner cette triste page de … désintégration régionale ( ! )
Peuple du Mali, dans le concert éhonté de la désinformation planétaire orchestrée par les médias mainstream, pour nous distraire et égarer nos esprits, restons vigilants et concentrés. Prompts à faire passer les victimes pour les coupables par des tours de passe-passe éculés, désormais largement éventés, les puissances européennes déclinantes n’ont de cesse d’utiliser la force des armes et celle des médiaş pour maintenir et imposer l’ordre mondial inique qui confine notre continent dans la pauvreté et le mal vivre depuis des siècles.
Dans un monde gouverné par des « puissances » dont l’histoire ne dépasse pas trois siècles, ou alors dont les institutions étatiques sont récentes, relativement à celles du grand empire du Mali de Soundjata Keita au 13e siècle, il est plus que temps de s’affranchir, totalement, de la tutelle mentale et culturelle qui nous apporte plus de malheurs que du bonheur. Il est temps de dresser, définitivement, l’inventaire des torts qui nous sont faits depuis la traite des esclaves, la colonisation, le travail forcé, le néocolonialisme et son cortège de pillages éhontés de nos ressources humaines, minières, naturelles et économiques ! Non pas pour geindre et supplier, mais pour assiéger la conscience universelle et exiger, qu’à défaut de réparations, les immixtions dans nos affaires cessent et que le partenariat avec les autres pays du monde soit juste et équitable. Le peuple juif l’a réussi.
Qu’attendent donc les peuples d’Afrique, si longuement et si largement martyrisés, pour se faire rendre justice ?
Peuple du Mali, prend conscience qu’une graine a été semée en terre malienne. Les autorités de la transition, elles-mêmes, gagneraient à prendre la pleine mesure des véritables enjeux de l’heure afin que la graine ne meure…
Ce qui se joue au Mali c’est la reconquête de notre souveraineté africaine, la prise de conscience de nos potentiels et la ferme résolution de nous affranchir de toutes formes de tutelle. Le déclic malien dépasse, largement, les ambitions personnelles de quelques militaires ou de certains politiciens qui attendent leur heure de gloire. C’est le monde que nous allons laisser à nos enfants qui frappe à nos portes, après tant de siècles d’ignominies. C’est une Afrique nouvelle qui germe et qui poussera, n’en déplaise aux comploteurs de l’ombre qui vendent à vil prix l’avenir de leur pays en sacrifiant, à l’autel de leurs intérêts personnels et immédiats, le rêve de grandeur retrouvée de tout un continent.
Sous ce rapport, le peuple du Mali doit rester soudé. Ferme et résolu. Les autorités de la transition, l’ensemble de la classe politique malienne doivent s’entendre sur un agenda précis et faisable dans des délais compatibles avec l’impérieuse nécessité de la restauration d’un appareil d’État qui fonctionne. Les enjeux sécuritaires du Mali sont pressants et des tâches urgentes attendent l’armée sur ce front. Les défis sont nombreux et les urgences toutes prioritaires. Mais rien n’est impossible à un peuple debout !
Sur ce chantier et, plus que vous ne le pensez, tous les africains, tant sur le continent qu’à travers la diaspora, sont prêts à accompagner le Mali pour la restauration de nos ambitions enfouies sous des siècles de mépris et de condescendance.
Peuple du Mali, il t’appartient dès lors de puiser, dans le tréfonds de notre histoire, les forces décisives pour donner le signal de la Renaissance. Tu le peux. Nous le voulons !
Qu’Allah te guide, te soutienne et t’inspire !
Amadou Tidiane Wone est un ancien ministre du Sénégal
POURQUOI LES LASERS ONT PERTURBÉ LE SÉNÉGAL-ÉGYPTE DES BARRAGES DU MONDIAL
Les supporters sénégalais avaient, en fait, décidé de répondre à leur manière aux lasers mis dans les yeux des Lions à l'aller. Depuis des jours, des mots d'ordre sur les réseaux sociaux demandaient au public de venir muni de ce gadget
Les supporters sénégalais ont usé de lasers pour perturber les Égyptiens lors du barrage retour de la Coupe du monde.
Quand El Shenawy a pris son carton jaune pour gain de temps, dans la prolongation, le gardien s'est retourné vers l'arbitre pour lui expliquer qu'il devait d'abord éviter les lasers qui le gênaient. Même si cela pouvait apparaître comme une excuse, il avait, il est vrai, subi des assauts vert fluo comme tous ses équipiers pendant la rencontre. Durant la séance de tirs au but, ils ont été encore des cibles idéales. Les supporters avaient, en fait, décidé de répondre à leur manière aux lasers mis dans les yeux des Lions à l'aller. Depuis des jours, des mots d'ordre sur les réseaux sociaux demandaient au public de venir muni de ce gadget.
L’ÉGYPTE A DÉPOSÉ UNE PLAINTE APRÈS SON ÉLIMINATION CONTRE LE SÉNÉGAL
La Fédération dénonce des jets de projectiles sur le car à son arrivée au stade Abdoulaye-Wade à Dakar et a publié des photos de dégradation et des banderoles insultantes
L’Egypte a déposé une plainte officielle après l’élimination de la sélection face au Sénégal (1-0, 3 tab 1) en barrages de la Coupe du monde 2022. La Fédération dénonce des violences et des chants racistes dans les tribunes.
L’Egypte crie au scandale au lendemain de son élimination lors des barrages pour la Coupe du monde, mardi face au Sénégal (1-0, 3 tab 1). La rencontre s’est jouée dans un climat incandescent et les Pharaons dénoncent de nombreux débordements. La Fédération égyptienne (EFA) a annoncé avoir déposé une plainte officielle sur Instagram, dans un message relayé par son compte Twitter officiel et certifié.
"L'Egypte porte plainte contre le Sénégal à cause de l'attaque de la délégation et des banderoles racistes, indique le texte. La Fédération égyptienne de football a déposé une plainte officielle contre son homologue sénégalais auprès de l'observateur de match et responsable de la sécurité, la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football (FIFA), avant le début du match des deux équipes, qui intervient en le match retour du tour de qualification de la Coupe du monde. L'équipe égyptienne a fait l'objet de racisme après l'apparition de banderoles offensantes dans les tribunes du stade à l'intention des joueurs, en particulier Mohamed Salah, le chef d'équipe, documenté par des photos et des vidéos jointes à la plainte."
LA QUALIFICATION DES LIONS POUR LE MONDIAL QATAR 2022 A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI
‘’On y sera !’’, ‘’Qatar, nous voilà !’’, ‘’Impossible n’est pas gaïndé !’’, ‘’Ahlan bikum fi Qatar’’ (Bienvenue au Qatar),...La presse sénégalaise exulte, mercredi matin, après la qualification de l’équipe nationale de football à la phase finale
Dakar, 30 mars (APS) - ‘’On y sera !’’, ‘’Qatar, nous voilà !’’, ‘’Impossible n’est pas gaïndé !’’, ‘’Ahlan bikum fi Qatar’’ (Bienvenue au Qatar),…… La presse sénégalaise exulte, mercredi matin, après la qualification de l’équipe nationale de football à la phase finale de la Coupe du monde 2022, au terme d’une rencontre très disputée face à l’Egypte.
Les Lions du Sénégal se sont qualifiés mardi pour la troisième phase finale de Coupe du monde de football de leur histoire, après leur victoire sur l’Egypte, mardi soir, au stade Abdoulaye-Wade de Diamnadio.
Les cent vingt minutes du match n’ont pas suffi pour désigner un vainqueur, puisque les Pharaons avaient battu les Lions avec le même score (1-0), lors du match aller des barrages, vendredi, au Caire.
Aux tirs au but, le Sénégal, jouant pour la première fois au stade flambant neuf Abdoulaye-Wade, a arraché la qualification grâce à Ismaïla Sarr, Sadio Mané et Bamba Dieng.
’’La délivrance’’, titre L’Info. ‘’Ouf, on a eu chaud ! Mais le Sénégal a passé le cap égyptien et sera bel et bien à la Coupe du Monde’’, écrit le journal, décrivant ‘’un match physique et avec les nerfs tendus jusque sur les deux bancs’’.
‘’Les Pharaons domptés à Dakar, les Lions, émirs au Qatar’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi Le Journal.
’’L’Egypte avait pris une avance avec son 1-0 au Caire. Le Sénégal, qui avait promis la riposte, l’a fait en inscrivant dès l’entame du match retour d’hier, 1 but. A égalité, Sadio Mané et Mohamed Salah ont lavé l’affront aux tirs au but. Finalement, le Sénégal se qualifie pour la Coupe du monde Qatar 2022’’, souligne la publication.
Le journal note aussi que ’’l’ambiance a été exceptionnelle, hier, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio (…). Les lasers aussi ont joué leur partition (…). Mohamed Salah et sa bande, ont été accueillis et accompagnés par des huées des milliers de supporters sénégalais qui ont transformé cette enceinte en une chaudière pour les Egyptiens. En plus des lasers avec des rayons +coloriant+ les visages en vert’’.
’’On y sera !’’, s’exclame Libération qui écrit : ‘’Un match historique et palpitant. Mais les Lions de la Téranga l’ont fait et l’ont réussi. Un mois après le titre de champion d’Afrique au Cameroun, le Sénégal devait, à nouveau, faire face à l’histoire’’, dit le journal.
Selon Source A, ‘’le Sénégal a montré à l’Egypte qu’il n’est pas champion d’Afrique pour rien. L’Egypte va encore patienter avant de prendre sa revanche’’.
‘’Comme au Cameroun, il y a quelques semaines, c’est au bout du suspens que les deux équipes finalistes de la dernière CAN se sont départagées pour désigner laquelle d’entre elles devait se qualifier pour le prochain mondial de foot’’, écrit Le Témoin.
‘’Comme à Yaoundé, c’est finalement le Sénégal qui a pris le meilleur sur son adversaire, l’Egypte, à l’issue de la série des tirs au but. Et rebelote, c’est encore la patte de Sadio Mané qui envoie tout un peuple au paradis, cette fois-ci du mondial du foot’’, ajoute la publication qui s’exclame à la Une : ‘’Qatar, nous voilà !’’.
’’Qatar, nous voilà !’’, s’exclame également Enquête, notant qu’’’au but du suspens, hier, le Sénégal est venu à bout d’une Egypte accrocheuse et pénible à jouer’’.
Selon Le Soleil, ‘’Les Lions décoiffent les Pharaons’’. ‘’Ahlan bikum fi’’ (Bienvenue au Qatar), affiche à sa Une L’As. ‘’Mieux vaut Qatar que jamais’’, dit L’Observateur. ‘’Les Lions s’offrent encore les Pharaons’’ (Record).