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8 septembre 2025
LES MÉDIAS EN PRÉCAMPAGNE DÈS CE VENDREDI À MINUIT
A partir de ce vendredi 10 juin 2022 à 00 heure et ce jusqu’au samedi 9 juillet 2022 à minuit, les médias sont interdits de relayer les activités relatives à de la propagande des partis et coalitions de partis politiques en lice pour les législatives
La campagne électorale pour les législatives du 31 juillet prochain, démarre officiellement le dimanche 10 juillet 2022 à 00 heure et prend fin le vendredi 29 juillet 2022 à minuit. Cette phase est précédée d’une période de précampagne qui s’étend du vendredi 10 juin 2022 à 00 heure au samedi 9 juillet 2022 à minuit. Dans le cadre de la couverture de ces joutes, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), appelle les médias au respect de ces différentes phases, conformément au Code électoral qui encadre leur travail.
A partir de ce vendredi 10 juin 2022 à 00 heure et ce jusqu’au samedi 9 juillet 2022 à minuit, les médias sont interdits de relayer les activités relatives à de la propagande des partis et coalitions de partis politiques en lice pour les élections législatives du 31 juillet prochain.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en a décidé ainsi, conformément au Code électoral. «La couverture médiatique des élections législatives se fait dans le respect du Code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne.
La période de précampagne s’étend du vendredi 10 juin 2022 à 00 heure au samedi 9 juillet 2022 à minuit», lit-on dans un communiqué de presse du CNRA sur couverture médiatique des élections législatives du 31 juillet 2022.
Mieux, le régulateur audiovisuel précise que «durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite : directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ; lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national».
Pour ce qui est la campagne électorale, le coup d’envoi sera donné le 10 juillet prochain, et elle durera 21 jours. «La campagne électorale s’ouvre officiellement le dimanche 10 juillet 2022 à 00 heure et prend fin le vendredi 29 juillet 2022 à minuit», informe la source. Et de noter, s’agissant de la couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public, que «La RTS (radio et télévision) est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des listes de candidats».
Les autres médias sont aussi soumis aux mêmes règles d’équité et d’équilibre dans leur traitement des activités des listes en compétition. «Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats».
Concernant la fin de la campagne électorale, le CNRA prévient que «la veille et le jour du scrutin (du 30 juillet 2022 à 00 heure à la fermeture des bureaux de vote) est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale». Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel «en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions», conclut la même source.
Le CNRA, en partenariat avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), a rencontré des journalistes de toutes les régions du pays pour informer et sensibiliser sur les dispositions légales et réglementaires relatives aux élections, l’éthique et la déontologie en bandoulière. Ces mesures sur la couverture médiatique des élections législatives du 31 juillet 2022 ont été rendues publiques quelques jours après cette tournée nationale du régulateur audiovisuel.
KEEMTAAN GI - BREJNEV TALLA SHOW
Pour la précampagne électorale des législatives, Brejnev Racine Talla, qui a ramené notre télévision nationale à l’époque peu glorieuse de la télévision soviétique du temps de son homonyme Léonid Brejnev, a frappé fort. Un spectacle grandeur nature. Pour la pose de la première pierre de la tour de la RTS, le bonhomme a improvisé un méga meeting politique. Peut-être même sans l’autorisation du préfet de la capitale qui a la fâcheuse réputation d’interdire tout rassemblement à ces vilains terroristes de l’opposition dont le seul tort est de vouloir exercer une liberté inscrite dans la Constitution. Brejnev Racine Talla donc, nous a ainsi ramenés dans ce qu’il y a de plus exécrable en démocratie. Passe qu’il nous impose un direct de plus de quatre heures avec des discours tout à la gloire du Prince, lequel a dû, par moments, se sentir très mal à l’aise face à des flagorneurs de peu de relief. Parmi eux, le maire de la Médina que l’on traine partout comme un trophée de guerre et dont les faits d’armes se résument à dire des âneries et à pratiquer l’art des courbettes pour plaire et se faire distinguer. Plus de cinq heures de retransmission en direct pour une cérémonie du genre de celles que nous autres nègres affectionnons avec des discours peu productifs. Et plus de trente autres minutes dans les journaux télévisés en français et autres langues nationales. Les mêmes éléments aux allures de meeting politique qui passent et repassent. Tous à la gloire du Chef. Une télévision publique devenue depuis plus de dix ans celle du parti au pouvoir et où est les opposants sont interdits de parole. Des émissions politiques inexistantes. Le pire, on le tait par pudeur ou feint de l’ignorer, toutes les belles affaires sont refilées à une ethnie. S’il est légitime de dire que notre belle démocratie est craquelée, notre télévision nationale s’est complétement affaissée. Alors que partout dans le monde, en tout cas dans les démocraties qui se respectent, les médias étatiques sont une espèce en voie de disparition, au Sénégal, ils croulent sous les subventions et se voient même —cerise sur le gâteau — offrir des tours immobilières. Preuve (nous n’ironisons pas) que le Chef est bel et bien un homme de son temps ! KACCOOR BI
MANIFESTATION DE CE 08 JUIN IDRISSA SECK DÉNONCE ET DEMANDE À L’ETAT DE PRENDRE SES RESPONSABILITÉS
Idrissa Seck a dénoncé hier l’insistance de l’opposition à tenir sa manifestation de ce mercredi 08 juin. Le président du Conseil économique, social et environnemental a clairement demandé à l’Etat de prendre ses responsabilités pour que l’ordre et le droit continuent à prévaloir dans le Sénégal. « Le Conseil constitutionnel a pris les décisions définitives pour les partis ou coalitions politiques devant prendre part aux élections législatives du 31 juillet 2022. Personne n’a le droit de prolonger ce débat sous une autre forme. Les universitaires, les historiens et les intellectuels ont la loisibilité de poursuivre le débat, de commenter les décisions et les arrêts du Conseil constitutionnel. C’est de l’histoire, c’est de l’enseignement. Mais nous acteurs politiques, une fois que le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision, nous sommes tenus de nous y soumettre à défaut de quoi, nous rompons l’équilibre de l’Etat de droit et nous faisons s’effondrer l’Etat dans notre pays. Il appartient alors à l’Etat de prendre ses responsabilités pour que l’Etat de droit continue à régner au Sénégal » a indiqué l’ancien Premier ministre sur les ondes de Iradio.
LES FEMMES DE BBY ESTIMENT QUE SONKO EST « UN DANGER POUR LE SÉNÉGAL »
Les femmes de Benno Bokk Yaakaar sont décidées à contrer les appels à la violence et à la haine de l’opposition particulièrement de la coalition Yewwi Askan Wi dont le chef de file Ousmane Sonko serait, selon elles, un adepte de la terreur. « Nous, femmes de Benno et de la grande majorité présidentielle, alertons la population sénégalaise sur le danger que représente Monsieur Ousmane SONKO dont l’unique ambition est d’installer notre pays, ce Sénégal qui nous est si cher, dans le chaos. Nous, femmes de Benno et de la grande majorité présidentielle, invitons nos sœurs, mères à protéger leur progéniture car ceux qui appellent à la révolte, ceux qui appellent à manifester ne laisseront jamais leurs enfants affronter les forces de l’ordre. Nous, femmes de Benno et de la grande majorité présidentielle, mettons en garde ces oiseaux de mauvais augure contre toutes tentatives de déstabilisation et de fragilisation de nos institutions » lit-on dans un document signé par la présidente des femmes de BBY, Ndèye Marième Badiane. « Le droit a été dit et nous, femmes de Benno et de la grande majorité présidentielle, invitons les acteurs politiques à rester des légalistes et des républicains d’autant plus que ceux dont les listes ont été déclarées irrecevables ont été les premiers à avouer leur incompétence et inexpérience en matière électorale. Nous, femmes de Benno et de la grande majorité présidentielle, invitons l’opposition au calme et à la sérénité et au respect du peuple sénégalais, un peuple mature et responsable, que nous appelons à sanctionner négativement ceux qui cultivent et nourrissent la violence au risque de faire sombrer notre chère république dans le chaos » écrit la coordinatrice nationale des femmes de BBY.
TRANSPORTANT 32 ÉLÈVES (LINGUÈRE) UN VÉHICULE 4X4 SE RENVERSE FAISANT UN MORT
Au moment de boucler cette édition, « Le Témoin » quotidien a appris la survenue d’un accident de la circulation à la fois insolite et dramatique. Un véhicule 4x4 L 200 de la société « C3S » transportant des élèves et lycéens s’est renversé entrainant 31 blessés dont l’un a succombé à par la suite. Les victimes ont toutes été évacuées à l’hôpital de Dahra-Djolof. L’accident s’est produit hier mardi à 07h 35, entre Sagatta Djolof et le village de Khataly. Les élèves et lycéens âgés entre 09 et 18 ans se rendaient à l’école lorsqu’ils ont été pris en auto-stop par le chauffeur de la camionnette soucieux de leur le long chemin (02 et 3 km) entre leur village et leurs établissements. La bonne âme qu’il était ramassait les enfants par groupes en bordure de route. Hélas, sans doute un excès de vitesse a provoqué le renversement du véhicule pickup ayant une profonde cabine dans laquelle s’étaient entassés les enfants. Aussitôt après l’accident, toutes les autorités médicales, académiques et politiques du département de Linguère se sont rendues sur les lieux du drame.
METIERS LES ENFANTS DE TROUPE OPTENT POUR LA BANQUE
Les enfants de troupe du Prytanée militaire de St-Louis pensent que le métier le plus valorisant est celui de banquier. Cette révélation a été faite samedi dernier par le lieutenant-colonel Mamour Sarr, commandant du Prytanée militaire de StLouis. Il recevait, dans le cadre du Festival de jazz de St-Louis, une délégation de la BICIS pour une masterclass des enfants de troupe avec le groupe Jam Jazz de Dakar. Le commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis a magnifié le soutien de la Bicis pour le développement de la culture et l’excellence dans l’éducation. Le lieutenant-colonel Mamour Sarr a souhaité, lors d’une visite du directeur général de la Bicis, Bernard Levie, que le partenariat qui lie leurs deux structures soit étendu à d’autres domaines pour permettre, par exemple, d’accompagner les enfants de troupe qui veulent devenir banquiers. Ce n’est pas la première fois que la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (Bicis) témoigne son attention au prytanée militaire, a dit d’emblée le commandant de l’école Prytanée militaire de Saint-Louis. Le lieutenant-colonel Mamour Sarr a souligné toute l’importance que la Bicis accorde à la culture, et toute l’attention qu’elle attribue à l’excellence et aux jeunes élèves « que nous avons ici ». Cette masterclass (avec le groupe Jam Jazz de Dakar) a été une occasion de faire éclore certains talents. La preuve, a-t-il dit, faisant allusion à Mouhamed Moustapha Samb, jeune élève qui a parlé au nom de ses pairs « Enfants de troupe », on a découvert le samedi 4 mai un communicateur en devenir.
METIERS LES ENFANTS DE TROUPE OPTENT POUR LA BANQUE (2)
L’officier supérieur a sensibilisé le DG de la Bicis, Bernard Levie, sur la nécessité de soutenir des initiatives comme la Masterclass qui sont des occasions pour identifier des talents. « Nous avons besoin de partenaires comme vous qui témoignent une attention particulière aux jeunes », a indiqué le lieutenant-colonel Sarr. Il a souhaité que ce partenariat liant la Bicis et le Prytanée militaire de Saint-Louis, soit renforcé et étendu à d’autres domaines. Il a révélé samedi matin, au cours d’une rencontre carrière organisée par l’Amicale des anciens enfants de troupe, que la quasi-totalité des jeunes enfants de troupe ont souhaité devenir banquiers. « J’espère qu’ils viendront à la Bicis. Nouer un partenariat avec vous, en ce sens, permettra de leur tracer la voie, leur conseiller et leur ouvrir les yeux sur les métiers de la banque » a indiqué le commandant du Prytanée. « Je suis particulièrement honoré par vos mots et vos présents », a rétorqué le directeur général de la Bicis à l’entame de son allocution avant d’ajouter qu’il « espère que cette association continuera parce que la Banque croit en la jeunesse, mais que le Prytanée militaire c’est plus qu’une jeunesse ». « Le prytanée militaire est une école de rigueur, de devoir et ce sont des valeurs qui appartiennent aussi à la Bicis », fait savoir Bernard Levie. Il rassure par ailleurs, le Commandant Sarr par rapport à son souhait de voir, à l’avenir, des ressortissants du Prytanée militaire travailler à la Bicis. « S’il y’a des anciens de chez vous qui veulent venir chez nous après avoir complété leur éducation, ils seront accueillis les bras ouverts », a promis Bernard Levie.
Suivre 3 mn À Dakar et depuis vendredi soir, les sept entreprises de minoterie ont décidé de suspendre leurs livraisons de farine. Elles réclament le versement de la prime compensatoire que l’État tarde à payer
À Dakar et depuis vendredi soir, les sept entreprises de minoterie ont décidé de suspendre leurs livraisons de farine. Elles réclament le versement de la prime compensatoire que l’État tarde à payer. Une situation intenable qui oblige les professionnels du secteur à creuser dans leurs trésoreries. Le Sénégal, comme d’autres pays du continent, subit la hausse des cours des céréales, due en partie par la guerre entre la Russie et l'Ukraine et d'où provient 60% du blé consommé au Sénégal.
« En fait ce tapis-là, c’est le tapis qui transporte le blé depuis le port. Là-bas, nous avons six magasins d’une capacité de 45 000 tonnes de blé. Donc on fait venir ce blé ici. On écrase environ 1 300 tonnes de blé par jour » Les Grands Moulins de Dakar, une minoterie historique de la capitale. Des machines assourdissantes écrasent le blé qui descend dans de gros tuyaux transparents. Ici sont produits de la farine de blé ainsi que des aliments pour le bétail, en grande partie composés du son de cette céréale.
« À un certain moment, on vendait à perte, mais on le faisait pour satisfaire la demande parce qu’il y a des gens qui ont déjà du mal. Nous, on était obligé de continuer à produire. Si on continue comme ça, on va bientôt fermer la boutique », explique Gana Diouf qui s’occupe de ce département.
« Ici c’est le magasin farine, vous voyez le toboggan-là, il achemine les sacs. Et les camions ils sortent là. Ça va soit au niveau de notre dépôt, soit directement au niveau de nos clients, distributeurs ou boulangers. », poursuit l'employé.
La coalition de la majorité présidentielle a réaffirmé ce mardi le principe de l'État de droit à l'heure où l'opposition prévoit de manifester quoi qu'il en coûte mercredi contre le rejet de leur liste en compétition à Dakar par le Conseil constitutionnel
La coalition de la majorité présidentielle a réaffirmé ce mardi le principe de l'État de droit à l'heure où l'opposition prévoit de manifester quoi qu'il en coûte mercredi contre le rejet de leur liste en compétition à Dakar par le Conseil constitutionnel.
À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
La prise en charge des urgences pose souvent problème, dans les structures sanitaires du pays. Une difficulté à laquelle celles de Saint-Louis n’échappent pas
La prise en charge des urgences pose souvent problème, dans les structures sanitaires du pays. Une difficulté à laquelle celles de Saint-Louis n’échappent pas. Toutefois, à l’hôpital régional, depuis quelques années, les autorités ont fourni de gros efforts pour améliorer nettement les services des urgences et de la réanimation. Ils viennent de bénéficier d’équipements neufs de dernière génération.
L’hôpital de Saint-Louis reste une référence régionale, voire sous-régionale. Des malades venant des régions du Nord et des pays limitrophes y sont souvent évacués pour leur prise en charge. Une grande affluence qui a longtemps donné du fil à retordre aux responsables de l’établissement hospitalier, surtout au service des urgences. Pour faire face et assurer une prise en charge optimum des populations qui fréquentent la structure sanitaire, depuis quelles années, le service des urgences de l’hôpital régional a carrément changé de visage et de cadre. Pour le docteur Moustapha Diédhiou, Coordonnateur des urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis, les nettes améliorations de prise en charge dans ces services ne sont pas le fruit du hasard.
Selon lui, tout est parti de l’état des lieux qui a été fait, en 2017-2018, et qui a permis d’étudier les déficits dans les services de la réanimation et des urgences. ‘’Nous avions retenu, à l’époque, que nos services souffraient de gaps en ressources humaines, en équipements fonctionnels, en infrastructures, parce que le bâtiment d’alors ne répondait pas aux normes d’accueil d’un service des urgences. Nous avions alors mené des enquêtes de satisfaction, pour avoir l’opinion des populations sur les services que nous fournissons. Des remarques que nous avions prises en considération et qui nous ont permis de nous améliorer et de corriger progressivement les gaps’’, renseigne le Dr Diédhiou.
C’est dans ce cadre, ajoute-t-il, qu’une zone de tri des patients a été créée, pour une meilleure organisation des urgences. ‘’Nous avons très souvent un afflux de patients au service des urgences. Raison pour laquelle nous avons créé des zones d’attentes de position assise ou couchée qui sont des particularités de la médecine des urgences, pour respecter les circuits courts pour les malades qui sont en détresse vitale et les hospitalisations de courte durée’’, explique le médecin-anesthésiste-réanimateur.
‘’Les évacuations vers Dakar ou autres régions se sont considérablement réduites’’
Pour l’enseignant-chercheur à l’UFR Santé, le service des urgences est très souvent, dans les hôpitaux, la porte d’entrée des malades, sauf peut-être pour ceux qui ont des rendez-vous avec leurs médecins. D’où la nécessité d’un triage ordonné, pour éviter de passer à côté d’une urgence vitale. ‘’A l’hôpital de Saint-Louis, nous avons réussi à avoir une garde médicalisée, c’est-à-dire que les gardes sont assurées par des médecins séniors qui sont assermentés. Les médecins et les infirmiers sont suffisamment formés pour faire le tri, pour mieux orienter le patient dans le circuit. Un travail qui est bénéfique pour le personnel soignant et pour les populations, puisqu’il permet de ne pas submerger inutilement les urgences, de ralentir le travail ou de passer à côté d’une urgence vitale. Ainsi, des efforts ont été faits à l’hôpital, par la mise en place d’un protocole de soins qui permet, aujourd’hui, au médecin de garde de se fier à ce dernier, pour une bonne prise en charge du patient’’, éclaire le Dr Diédhiou.
Pourtant, le gap en équipements avait posé un certain nombre de problèmes, à certains moments, parce que l’établissement était loin des normes pour les urgences. Mais des efforts importants ont été faits pour équiper les services des urgences et de la réanimation de l’hôpital régional, grâce au concours du ministère de la Santé, des partenaires au développement, dont la coopération luxembourgeoise. ‘’Dans les services de réanimation et des urgences, on a acquis des équipements de qualité et de dernière génération pour faciliter rapidement les prises en charge. Il y a des chariots, des moniteurs de surveillance, des appareils portables d’échographie et d’autres importants équipements. Les évacuations vers Dakar ou autres régions se sont considérablement réduites, parce que la prise en charge est bien assurée sur place. D’ailleurs, sur instruction du directeur de l’hôpital, il est prédisposé des médicaments d’urgence ; ce qui facilite énormément notre travail d’urgentistes. Un dispositif que nous saluons à sa juste valeur, vu son importance dans la prise en charge rapide des urgences’’, explique-t-il.
L’équation du remboursement des factures d’ordonnance
Toutefois, le chef du Service de réanimation et coordonnateur des urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis rappelle que tout n’est pas rose dans le fonctionnement. ‘’Nous en voulons encore des équipements, vu la dimension de l’établissement et le nombre de spécialistes qui y exercent en partenariat avec l’UGB. Donc, d’autres équipements seront les bienvenus. Il faut encore des efforts pour la sécurité de tout le monde dans l’organisation et la gestion des médicaments d’urgence. Les urgences sont des services de grande consommation de médicaments et sont lourdes en charges financières pour un hôpital. A tel enseigne qu’il est difficile de gérer ces médicaments d’urgence vitale. C’est l’occasion de féliciter le directeur de l’hôpital qui a créé une commission dans ce sens, pour étudier et répertorier les médicaments d’urgence pour chaque service clé de l’hôpital, dont les services d’urgence, de la maternité, de la pédiatrie, du bloc opératoire. Dans ces services, il est impératif d’avoir ces produits H24. Malheureusement, le non-remboursement des factures d’ordonnance par certains patients porte un lourd préjudice pour le renouvellement de nos chariots de médicaments d’urgence’’, déplore le docteur Moustapha Diédhiou.
Néanmoins, il rassure les populations que l’hôpital à un plan blanc qui a été élaboré et validé par les autorités sanitaires. Ce qui leur permet de faire face à un afflux massif de blessés, en cas d’accident.
Toutefois, il y a des efforts à faire à ce niveau, surtout en ce qui concerne la formation supplémentaire du personnel, le renforcement du dispositif en médicaments d’urgence, pour faire face à d’éventuels afflux massifs.
RWANDA-SENEGAL, LE SENEGAL PREND SES 3 PTS
Dans la douleur, le Sénégal a battu (1-0) le Rwanda, mardi soir, à Diamniadio, dans un match comptant pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations "Côte d'Ivoire 2023". Les lions sont leaders de leur groupe avec désormais six points.
iGFM (Dakar) Dans la douleur, le Sénégal a battu (1-0) le Rwanda, mardi soir, à Diamniadio, dans un match comptant pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations "Côte d'Ivoire 2023". Les lions sont leaders de leur groupe avec désormais six points. Le prochain rendez-vous pour les hommes de Cissé, ce sera en septembre.
Longtemps mis en difficulté, les champions d'Afrique ont buté sur une équipe rwandaise bien organisée notamment en défense et qui a jusqu'au bout des arrêts de jeu avant une faute de Mutsinzi sur Ciss dans la surface. L'opportunité est alors trop belle pour Sadio Mané qui a transformé la sentence et offert la victoire de justesse au Sénégal, la deuxième en deux rencontres dans ces éliminatoires à la CAN. Les Sénégalais sont solides leaders du groupe L avec six points.
Coup de sifflet final
33e but en sélection pour Sadio Mané.
90+5 Penalty jugé litigieux par le Rwanda est accordé au Sénégal. Mané le transforme et libère ses partenaires qui ont souffert avant d'ouvrir la marque.
90+2' Gana Gueye ne profite pas du coup franc obtenu par Sadio Mané. Sa frappe n'inquiète pas le gardien du Rwanda.
5 minutes de temps additionnel
88' Les Lions sans solution ce soir, ne lâchent pas. Ils perdent patience dans cette fin de rencontre et Mané est signalé hors-jeu. Une nouvelle fois, le Rwanda va pouvoir se dégager.
82' Ismaïla Sarr travaille sur le côté droit mais son centre ne trouve que Kwizera, le gardien rwandais.
81' Le Sénégal se rapproche de la surface adverse mais Keita Baldé manque son contrôle et la défense rwandaise envoie le ballon dans le camp opposé.
78' CHANGEMENT pour le Sénégal (Y. SABALY sort à la place de Pape Abou Cissé)
Le Sénégal pourrait évoluer à trois derrière pour ce dernier quart d'heure alors que le jeu reprend.
76' Nouvelle pause fraîcheur ici. Entre les changements, les fautes et les pauses, la rencontre est hachée et il est difficile d'y mettre du rythme.
74' CHANGEMENT pour le Rwanda (K. MUHIRE K remplacé par B. NISHIMWE)
71' Aliou Cissé sort Nampalys et Habib Diallo pour faire entrer Pape Gueye et Famara Diédhiou.
Double changement pour le Sénégal
69' Encore un carton jaune pour le Rwanda. Muhire est averti suite à une faute.
67' Tout juste entré en jeu, Keita Baldé se signale en attaque avec des débordements mais son centre n'a rien donné. L'arbitre siffle hors jeu.
65' Le gardien rwandais prend un jaune après avoir tenté de tuer le temps.
61' Les champions d'Afrique n'y arrivent toujours pas malgré leur domination. Mais il faut noter des imprécisions du côté des Sénégalais.
Le public contre la sortie de Pape Matar
57' Pape Matar et Ballo Touré sont remplacés par Diao Baldé et Saliou Ciss.
Changements pour le Sénégal
51' Le Rwanda a failli ouvrir le score suite à une frappe de son attaquant qui passe au dessus de la barre transversale.
48' Les Lions reprennent leur domination comme en première période.
46' C'est reparti
Retour pour la seconde période
C'est la pause (0-0)
Très défensif, le Rwanda agace le sénégal et l'envoie à la pause sur ce soir de zéro but partout.
4 minutes de temps additionnel
43' Sadio Mané élimine deux joueurs adverses et lance un centre en retrait mal intercepté par Habib Diallo. Seul à l'entrée de la surface, Pape Matar place sa frappe au dessus des buts.
40' Toujours sans solution à l'image de Ballo Touré très décevant dans son couloir gauche, le Sénégal se cherche encore malgré sa nette domination. Cette première période s'achemine tout droit vers un nul blanc.
35' Le jeu reprend et sans trop tarder, le Sénégal obtient au autre coup franc, mais la frappe de Pape Matar est repoussée par le gardien rwandais qui n'a pas voulu prendre de risque.
31' Pause fraîcheur au Stade Abdoulaye Wade
30' Sur son côté, Ismaila Sarr contraint Mutsinzi à commettre une faute sur lui. L'arbitre décide de le sanctionner par un jaune mais le coup franc sénégalais est mal exécuté par Pape Matar et Sadio Mané.
Sorti pour se faire soigner, Rafael revient sur la pelouse
26' Nampalys écope d'un carton jaune suite à cette faute
25' Un joueur du Rwanda est touché par Nampalys dans l'entre-jeu. Le jeu s'arrête.
22' Pape Matar Sarr prend ses responsabilités en tranversant le terrain avec la balle pour apporter un peu d'animation dans le jeu. Il est acclamé par le public de Diamniadio.
19' Maître du jeu, le Sénégal domine toujours mais n'arrive pas à concrétiser sa domination.
Les Lions poussent pour ouvrir vite le score
14' Un centre de Ballo mal renvoyé par la défense rwandaise, a failli finir au fond des filets si Pape Matar qui l'a intercepté, avait cadré sa frappe.
12' Le corner tiré par Pape Matar Sarr a créé des frayeurs dans la défense adverse.
10' Poussé par le public, les hommes de Cissé tente d'élever leur rythme.
8' Le Sénégal réclame un penalty suite à une faute pas évidente sur Ismaila Sarr selon l'arbitre.
6' Un match tranquille pour le moment mais Ballo Touré rate ses premières minutes avec ses mauvais choix.
3' Les champions d'Afrique premiers à attaquer mais Sadio Mané manque sa passe pour Ismaila Sarr.
Le stade Abdoulaye Wade n'a pas fait le plein ce soir.
L'arbitre congolais, Jean-Jacques Ndala Ngambo est au sifflet.
1' C'est parti, le Rwanda donne le coup d'envoi de la rencontre !
1' Première périoide
C'est au tour de l'hymne du Rwanda de résonner dans le stade
L'hymne du Sénégal retentit.
Les deux équipes ont fait leur entrée sur la pelouse.
Bienvenue au stade Abdoulaye Wade !
Bonsoir à tous et bienvenue sur IGFM pour suivre la rencontre entre le Rwanda et le Sénégal, comptant pour la deuxième journée des qualifications à la CAN 2023. Coup d'envoie prévu à 19h GMT.