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7 septembre 2025
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LE SECRET DES INTERNATIONAUX DE FOOT...
Du fric, du chic et des frasques. Certains footballeurs après avoir gagné grassement leur vie, flambent sans réserve. Les plus malins eux, ont le secret : c’est une saison, une maison. Ainsi la bonne retraite est garantie. C'est le cas d'Amdy FAYE
Malgré le pognon de dingue qu’ils brassent, il est parfois curieux de savoir que certains internationaux finissent leur vie dans le dénuement, voire dans la déchéance. Toutefois, bien d’autres ont vite compris qu’il faut investir dans des secteurs intéressants comme l’immobilier pendant qu’ils sont en activité, plutôt que de tout flamber avant la fin de leur carrière. C’est le cas de l’ancien international Amdy Faye qui nous explique dans cet entretien comment il a sécurisé sa retraite.
Co-équipier d’El Hadj Ousseynou Diouf, au Mondial 2002, Amdy Faye a adopté une bonne stratégie pendant qu’il était en activité. En effet, grâce au précieux conseils de ses devanciers, il a mis en application à la lettre, il a pu s’offrir une maison à la fin de chaque saison dans des pays européens pendant sa carrière et c’est garce à cet investissement qu’il a pu lancer des projets comme celui dans l’éducation au Sénégal.
Nous l’avions interrogé en marge de la cérémonie de présentation du dictionnaire de football en espagnol et 4 langues du Sénégal, la semaine dernière au centre culturel espagnol de Dakar
Écoutez ses explications.
L'AFRIQUE MONTRE QU'ELLE VEUT PESER DANS LES AFFAIRES DU MONDE
En pleine guerre russo-ukrainienne, le président du Sénégal et de l’UA Macky Sall a rencontré en Russie son homologue Vladimir Poutine. Il doit se rendre également à Kiev pour rencontrer le président Zelensky. Quels sont les enjeux de ces visites ?
TV5 Monde |
Lauriane Nembrot |
Publication 06/06/2022
Les pays africains, dépendants des importations de blé ukrainien et russe, craignent une crise alimentaire. En pleine guerre russo-ukrainienne, le président du Sénégal et de l’Union africaine Macky Sall a rencontré en Russie son homologue Vladimir Poutine. Il doit se rendre également à Kiev pour rencontrer le président Zelensky. Quels sont les enjeux de ces visites ? Décryptage et analyse d'Antoine Glaser journaliste et ancien rédacteur en chef de la Lettre du continent.
Les stocks de blé bloqués en Ukraine depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, débutée le 24 février dernier, vont-ils être acheminés en Afrique ? C’est en tout cas à ce titre que le chef d’État Macky Sall s’est rendu cette semaine en Russie pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine.
Lors d’une rencontre officielle à Sotchi, les deux dirigeants qui s’étaient déjà rencontrés il y a quelques années, ont pu échanger sur la question des céréales bloquées en Ukraine et les relations russo-africaines. Si Macky Sall s’est dit “rassuré” au sortir de ses entretiens avec le chef du Kremlin, les stocks de blé sont à ce jour toujours bloqués en Ukraine. Entretien avec le journaliste Antoine Glaser, spécialiste de l’Afrique dont le dernier ouvrage est "Le piège africain de Macron".
TV5MONDE : Le président sénégalais Macky Sall a-t-il pu convaincre son homologue russe ? Les livraisons de céréales en Afrique sont-elles assurées ?
Antoine Glaser : C’est ce qu’on va voir. On n’est pas dans le secret des Dieux. Mais Macky Sall a fait des déclarations plutôt positives, il a dit que Vladimir Poutine l’avait “rassuré”. Alors est-ce qu’il va y avoir un déblocage ? Est-ce qu’il va y avoir des bateaux autorisés à transporter les céréales dans la mer noire qui jouxte l’Ukraine ? Apparemment il y a encore des silos bourrés de blé et de maïs qui sont bloqués, est-ce qu’ils vont utiliser des bateaux ou autoriser des grands groupes de commerce de blé à destination de l'Afrique à enlever ce blé et ces engrais pour l’Afrique ? C’est ce qu’on va voir.
TV5MONDE : Quel est le poids de l’Union africaine dans le conflit russo-ukrainien ?
A.G : Je pense que l’Afrique va peser de plus en plus. Le monde d’aujourd’hui est multipolaire, et l’Afrique le prend en compte, elle veut s’imposer. On l’a vu lorsqu’il y a eu les votes aux Nations-Unies contre la guerre de la Russie en Ukraine. S'ils n’ont pas ouvertement soutenu la Russie, un certain nombre de pays africains se sont abstenus et n’ont pas condamné l’invasion. En particulier des pays comme l’Afrique du Sud, qui notamment depuis la période de la guerre froide et de l’Aparthied, ont une tradition anticoloniale et non alignée.
TV5 MONDE : Après les abstentions, le président de l’Union africaine, Macky Sall, tente de dialoguer. D’abord avec Vladimir Poutine, et prochainement avec Volodymyr Zelensky. Dans quel but ?
A.G : Ce n’est ni l’Union africaine, ni Macky Sall, qui vont faire des médiations entre la Russie et l’Ukraine. Mais aujourd'hui, aucun expert en géopolitique, ni personne ne sait exactement ce que va donner l’affrontement entre la Russie et l'Ukraine. Tout est incertain. Et de nouveaux rapports de force sont en train de s’établir. On voit bien les effets induits par cette guerre russe en Ukraine. D’abord sur le pétrole, maintenant sur l’alimentation. Est-ce que les pays européens vont encore supporter longtemps l’inflation, les problèmes d’énergie et de gaz ?
TV5MONDE : Pourquoi l’Union africaine veut finalement prendre part aux négociations ?
A.G : On voit bien que le continent africain est le premier à dire que “la guerre en Ukraine, ce n’est pas notre guerre”. C’est ce qui explique les abstentions lors des votes à l’ONU. Ils disent aussi que sur le plan climatique ils sont toujours la dernière roue du carrosse. Ils font partie de ceux qui polluent le moins la planète mais c’est eux qui subissent les conséquences des changements climatiques. Finalement, tout ce qu’ils disent c’est que cette guerre en Europe ce n’est pas la leur, que leur problème c’est le risque d’émeutes de la faim. Ils rappellent que leur problème c’est vraiment l’alimentation.
TV5MONDE : Le risque de crise alimentaire est-il imminent ?
A.G : On parle surtout du blé bloqué dans les silos, mais il y a aussi le maïs, les engrais qui sont bloqués et qui sont aussi très importants. En Afrique du Nord, dans les pays comme l’Egypte, la Tunisie, on craint toujours des émeutes de la faim. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a des grands pays comme la République démocratique du Congo qui compte 90 millions d’habitants, qui dépendent à 70% du blé, du maïs et des engrais qui viennent d'Ukraine et de la Russie. Cette guerre peut avoir un impact extrêmement important.
TV5MONDE : Et comment éviter une telle situation ?
A.G : Là, on voit que l’Afrique non seulement fait un pas de côté, mais qu’elle veut aussi utiliser cette guerre pour peser dans les affaires du monde. Aujourd’hui, l'Afrique considère qu’elle est toujours sous-estimée dans les affaires du monde. Je pense que derrière cette abstention par rapport à la guerre de la Russie en Ukraine, se pose le problème du fait que l’Afrique n’a pas suffisamment de sièges permanents au conseil de sécurité de l’ONU. Elle n’a que deux sièges et c’est toujours pour un mandat de deux ou trois ans.
TV5MONDE : Est-ce la raison pour laquelle l’Union africaine veut devenir un interlocuteur privilégié dans le conflit russo-ukrainien ?
A.G : Je ne pense pas que l'Afrique va peser sur l’évolution réelle de ce qu’il se passe en Ukraine ou lors de possibles négociations entre la Russie et l'Ukraine. Je pense simplement que c’est l’occasion pour l'Afrique de montrer qu'elle ne s’aligne plus sur les anciennes puissances coloniales. On voit bien qu’il y a un soutien de l'Europe et des pays occidentaux contre la Russie. Et l’Afrique a par exemple choisi de ne pas s’aligner sur la position de la France par rapport à la Russie et à cette guerre en Ukraine. Mais à mon avis elle ne jouera aucun rôle concrètement sur la résolution du conflit.
TV5MONDE : Est-ce que le conflit russo-ukrainien va poser la question de la dépendance du continent africain aux blé et céréales produites en Europe ?
A.G : Absolument. Pour un continent aussi riche en matière première ce n’est pas normal d’être aussi dépendant en blé, et engrais. Depuis le début du conflit, il y a de plus en plus de conférences et de débats qui ont lieu dans les sociétés civiles africaines. On y entend que l'Afrique dépend beaucoup trop du blé et de la farine européenne. On entend “nous on a des ressources exceptionnelles de manioc”, “il y a aussi d’autres produits de consommation africaine, locale”. Ce discours, on le retrouve beaucoup chez des jeunes africains, chez des pro Sankara, le même qui disait qu’il fallait consommer africain, acheter des tissus africains qui soient fabriqués avec “notre propre coton”.
TV5MONDE : Quels effets peut avoir la visite de Macky Sall d’abord en Russie, puis en Ukraine ?
A.G : L’initiative de Macky Sall va au-delà même du conflit et de la guerre en Ukraine. C’est surtout une façon pour l’Afrique de planter un drapeau au coeur du monde, en disant “nous aussi on veut exister par nous-même”, “depuis la fin de la guerre froide on est des anciennes puissances coloniales et maintenant on a notre propre stratégie, notre propre intégration africaine et on veut aussi protéger le continent des conflits qui ne le concerne pas”.
TV5MONDE : Si l'Afrique tente de rompre petit à petit avec l’Europe et de réduire sa dépendance, quels sont les nouveaux acteurs qui pourraient entrer en jeu ?
A.G : Je pense qu’aujourd’hui l’Afrique est vraiment mondialisée. Le seul acteur qui a vraiment progressé ces dernières années sur le continent, à peu près depuis la chute du mur de Berlin, c'est vraiment la Chine. Avec la construction d’infrastructures, l’exportation de matières premières dans les mines et autres, c'est vraiment ce pays qui a le plus progressé en termes de parts de marché en Afrique. Mais il est aussi vrai que sur le continent africain il y a une sorte d’alliance entre la Russie et la Chine. La Turquie aussi est extrêmement active. On voit bien qu’en Centrafrique la Russie fait la sécurité, et c’est la Chine qui fait les infrastructures et autres. Aux Nations-Unies, quand il y a des votes ou des résolutions concernant le continent africain ou la résolution de conflits, on voit bien que la chine vote beaucoup avec la Russie. L’Afrique est mondialisée.
DEUX ANS DE TRANSITION FIXÉE AU MALI
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d'Etat et stipulant que "la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022"
La junte qui gouverne le Mali s'est donné lundi jusqu'à mars 2024 avant de rendre le pouvoir aux civils, en fixant par décret à deux ans à partir du 26 mars dernier la durée de la période dite de transition.
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d'Etat et stipulant que "la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022". Cette annonce intervient au surlendemain d'un sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a imposé le 9 janvier au Mali de sévères mesures de rétorsion commerciales et financières pour forcer la junte à présenter un calendrier "acceptable" de retour des civils au pouvoir.
Les colonels qui ont pris par la force en août 2020 la direction de ce pays plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire, politique et humanitaire profonde se sont dédits de leur engagement initial à céder la place à des civils après des élections programmées en février dernier. En début d'année, ils projetaient même de gouverner jusqu'à cinq années de plus.
Avant le sommet de la Cédéao, alors que les sanctions accentuent la crise dans ce pays pauvre et enclavé, ils avaient ramené leurs prétentions à 24 mois, sans les formaliser comme ils l'ont fait lundi. Jusqu'alors la Cédéao a consenti au maximum à 16 mois. A l'approche du sommet de samedi, la poursuite du dialogue entre la Cédéao et la junte avait suscité au Mali un certain espoir dans la levée des sanctions. Les dirigeants ouest-africains les ont en fait maintenues tout en gardant la porte ouverte à leur levée. Divisés sur la conduite à tenir, ils ont renvoyé toute décision à un nouveau sommet le 3 juillet. Mais ils ont décidé de "continuer le dialogue afin de parvenir à un accord permettant une levée graduelle des sanctions à mesure que les étapes de la transition seront franchies".
L'effet du décret pris lundi sur les discussions avec la Cédéao reste à voir. En juillet, il restera 20 mois et demi jusqu'à l'échéance fixée de mars 2024.
DE GAULLE SAVAIT POUR LE MASSACRE D'ALGÉRIENS À PARIS, MAIS A MAINTENU LES RESPONSABLES EN PLACE
Le massacre le 17 octobre 1961 à Paris de plusieurs dizaines d'Algériens avait été rapporté au président Charles de Gaulle, qui a pourtant maintenu dans ses fonctions le préfet Maurice Papon et les ministres responsables, selon des archives déclassifiées
Ce jour-là, quelque 30.000 Algériens avaient manifesté pacifiquement à l'appel du FLN (Front de libération nationale) contre le couvre-feu qui leur était imposé. La présidence française a reconnu en octobre 2021 pour la première fois que "près de 12.000 Algériens furent arrêtés et transférés dans des centres de tri au stade de Coubertin, au Palais des sports et dans d'autres lieux. Outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines furent tués, leurs corps jetés dans la Seine". Le 16 octobre, à l'occasion d'une cérémonie pour le cinquantième anniversaire de ce massacre, Emmanuel Macron avait reconnu, dans un communiqué, des "crimes inexcusables" commis "sous l'autorité de Maurice Papon".
Dans les archives déclassifiées, Médiapart, un média en ligne, a retrouvé une note datée du 28 octobre 1961, rédigée par le conseiller du général De Gaulle pour les affaires algériennes, Bernard Tricot. Il écrit au président de la République qu'"il y aurait 54 morts". "Les uns auraient été noyés, les autres étranglés, d'autres encore abattus par balles. Les instructions judiciaires ont été ouvertes. Il est malheureusement probable que ces enquêtes pourront aboutir à mettre en cause certains fonctionnaires de police", y explique le haut-fonctionnaire. Dans une seconde note datée du 6 novembre 1961, M. Tricot expose à Charles de Gaulle une "question d'ordre gouvernemental" : "savoir si on se bornera à laisser les affaires suivre leur cours, auquel cas il est probable qu'elles s'enliseront, ou si le ministre de la Justice (ndlr: Bernard Chenot) ainsi que le ministre de l'Intérieur (ndlr: Roger Frey) doivent faire savoir aux magistrats et officiers de la police judiciaire compétente que le Gouvernement tient à ce que la lumière soit faite". "Il importe beaucoup, semble-t-il, que le gouvernement prenne dans cette affaire une position qui, tout en cherchant à éviter le plus possible le scandale, montre à tous les intéressés que certaines choses ne doivent pas être faites et qu'on ne les laisse pas faire", poursuit-il. La note, retrouvée aux Archives nationales après sa déclassification en décembre dernier, porte la réponse manuscrite du général De Gaulle : "Il faut faire la lumière et poursuivre les coupables" et "Il faut que le ministre de l'Intérieur prenne vis-à-vis de la police une attitude d'autorité, qu'il ne prend pas".
Aucune procédure à l'encontre de policiers n'a jamais été entamée. Les ministres de l'Intérieur Roger Frey et de la Justice Bernard Chenot ont été confirmés dans leurs fonctions, de même que Maurice Papon, qui a toujours nié quelque violence policière que ce soit. Maurice Papon a été condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour son rôle dans la déportation de juifs entre 1942 et 1944.
LES MAGISTRATS DOIVENT ÊTRE AIDÉS PARFOIS PAR LA PRESSE
Le juge même s’il est dans un tribunal, il y a ce que l’on appelle une indépendance interne. Le juge qui a en charge une affaire ne peut même pas recevoir d’instruction de la part de son Supérieur hiérarchique.
On entend souvent dire que le juge doit rendre des décisions qui vont dans le sens de l’apaisement social. Mais pour certains faits très graves comme l’affaire Astou Sokhna, décédée en couche à l’hôpital de Louga et l’affaire des 11 bébés calcinés à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, ne fallait-il pas prendre des sanctions exemplaires pour avertir les autres ? Invité de l’émission Jury du Dimanche, l’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème a cité la constitution qui dit que le juge n’est soumis qu’à l’autorité de la loi.
« Le juge même s’il est dans un tribunal, il y a ce que l’on appelle une indépendance interne. Le juge qui a en charge une affaire ne peut même pas recevoir d’instruction de la part de son Supérieur hiérarchique. Ce sont des garanties qui sont offerte au juge pour renforcer l’indépendance. Et, le magistrat doit aussi dans son travail faire preuve de pédagogie par l’exemple. Si dans le fonctionnement de notre société nous avons des difficultés par rapport à des négligences qui entraînent des drames le juge doit, par pédagogie, appliquer la loi pour que de pareils faits ne se reproduisent plus. Parce que c’est ça le rôle d’une sanction pénale », a-t-il indiqué.
Selon lui, c’est inimaginable qu’un juge, qui s’est fondé sur le droit, rend une décision et que des personnes aillent en grève pour contester la décision. « Les magistrats doivent être aidés parfois par la presse. L’indépendance des juges français a été possible grâce à un soutien de la presse. Quand des journalistes mettent dans la tête de l’opinion nationale qu’on ne doit pas sanctionner un médecin ou une personnalité politique quelle que soit la faute, ça entraîne des dysfonctionnements. Seule la loi protège et chacun doit remplir son rôle dans la société. Il faut laisser au juge son rôle de régulateur social, de garant de notre démocratie. Je pense que lui aussi s’il remplit son rôle convenablement, notre démocratie ne se portera que mieux », a-t-il aussi déclaré.
LIVERPOOL A REJETÉ UNE PREMIÈRE OFFRE DE 20 MILLIARDS FCFA POUR MANÉ
Liverpool a rejeté la première offre du Bayern Munich pour le Sadio Mané à hauteur de 25 millions de pounds (environ 30 millions d’euros soit près de 20 milliards FCFA) pour l’attaquant sénégalais, selon nos confrères anglais du Times.
Liverpool a rejeté la première offre du Bayern Munich pour le Sadio Mané à hauteur de 25 millions de pounds (environ 30 millions d’euros soit près de 20 milliards FCFA) pour l’attaquant sénégalais, selon nos confrères anglais du Times.
L’offre a été soumise à la fin de la semaine dernière et consistait en des frais de 21 millions de livres sterling (environ 25 millions d’euros soit près de 16,5 milliards FCFA), plus 4 millions de livres sterling en bonus (près de 5 millions d’euros soit environ 3,2 milliards FCFA).
Selon le média anglais, ledit bonus, dépendrait en grande partie de la victoire du Bayern en Ligue des Champions durant la période de présence de Sadio Mané (30 ans).
Les dirigeants de Liverpool n’ont pas accepté l’offre, qui, selon eux, serait très en deçà de la valeur du nouveau recordman de buts en sélection nationale du Sénégal. Toujours désireux de garder son joyau sénégalais à qui il reste un an de contrat, Liverpool n’a pas fixé de prix au Bayern.
Il appartient désormais au club bavarois d’accélérer la cadence en faisant une nouvelle offre supérieure à la première afin de prouver au joueur qu’il compte beaucoup sur lui, en espérant convaincre les Reds.
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LA GROTTE DE MARIE, LIEU DE RECUEILLEMENT DES FIDÈLES
Paul Diandy est un fidèle chrétien. Venu de France pour les besoins du pèlerinage marial, ce natif de Palmarin a inscrit sur son agenda pour le pèlerinage une visite à la grotte de Popenguine. L’édifice est un vrai symbole.
Paul Diandy est un fidèle chrétien. Venu de France pour les besoins du pèlerinage marial, ce natif de Palmarin a inscrit sur son agenda pour le pèlerinage une visite à la grotte de Popenguine. L’édifice est un vrai symbole. C’est un site d’attraction, mais surtout de recueillement pour les fidèles chrétiens. Ici, la Vierge Marie est vénérée.
Située juste derrière le sanctuaire marial, la grotte constitue le passage obligé pour tout pèlerin chrétien qui souhaite que ses vœux soient exaucés durant le pèlerinage. Charles Degaulle Ndong en fait partie. Trouvé dans l’enceinte de la grotte, après sa prière, l’élève en classe de Terminale dit avoir bon espoir que ses vœux soient exaucés. « J’ai prié pour avoir mon Bac J’ai échoué à l’examen l’année dernière. Avec l’aide de Dieu, je voudrais que cette année soit la bonne », témoigne Charles qui porte ses espoirs sur Maman Marie.
Habillé en tee-shirt vert, culotte noire, pieds visiblement poussiéreux, Alphonse Jonathan Faye, originaire de la région de Thiès, partage le même vœu que Charles. C’est pourquoi, il est venu prier auprès de Marie, la Dame de la Délivrance. « Cette grotte représente beaucoup pour moi », reconnait le jeune Faye. Même s’il ignore son historique, Alphonse J. Faye dit avoir bon espoir pour la réussite de son examen grâce à « Maman Marie ».
Sur ce lieu de culte, entouré d’arbres, c’est le silence Cathédrale. Le genre est bien représenté aux pieds de la statue de notre Dame de la Délivrance. Le site, qui abrite la Vierge et une dizaine d’autres statues, est aussi visité par des enfants accompagnés de leurs parents. À Popenguine, si certains y viennent pour la réussite d’un examen d’autres, à l’image de Jacqueline Séne, étudiante en Licence en Transport logistique, leurs priorités se trouvent ailleurs. « Je prépare le concours de la Douane. C’est ce qui explique ma présence devant Maman Marie, la mère tendre et aimable de Jésus christ », souligne-t-il.
Dans la commune de Popenguine, on entend parler que la Sainte Vierge Marie aurait apparu à un groupe de pêcheurs à Popenguine. Et cela serait à l’origine de la bénédiction de cette terre de la Petite côte. Henri Ngom, la cinquantaine, enseignant de profession, pense que les élèves ont raison de se fier à la mère du sauveur. « Marie est mère pour tout chrétien. Elle symbolise l’espoir. Et même chez la tradition africaine, quand on a un problème, on se fie en premier à notre mère », informe M. Ngom. Seulement, estime l’enseignant, les élèves doivent bien travailler en classe avant d’espérer que leur prière soit exhaussée. « Aides toi, Dieu d’aidera », a-t-il rappelé à ses condisciples.
par Mohamed Lamine Ly
UNE DÉMOCRATIE EN DANGER
Les péripéties rocambolesques du processus électoral révèlent une réalité intangible que ni les arrêtés d’un ministre partisan ni les décisions tronquées du Conseil constitutionnel ne pourront changer : la perte inéluctable de majorité de BBY
Le président Macky Sall est arrivé au pouvoir, le 19 mars 2012, dans le cadre d’une dynamique démocratique, citoyenne et progressiste, conçue lors des Assises Nationales, faite de dialogue et de concertation. À 18 mois de la fin de son second mandat, notre pays est plus divisé que jamais à cause sa démarche politique clivante.
Reniement de l’esprit des assises
Au début de son mandat, il semblait s’inscrire dans une perspective de respect des dispositions de la Charte de gouvernance démocratique, qu’il avait, bien malgré lui, fini par signer pour bénéficier du soutien du peuple des Assises.
Mais à mesure que la date des présidentielles de février 2017 approchait, les préoccupations politiciennes allaient reprendre le dessus. En effet, lors du référendum du 20 mars 2016, il allait soumettre un projet de réforme constitutionnelle contenant des mesures en porte-à-faux avec les engagements antérieurs en matière de refondation institutionnelle. Parmi ceux-ci, le plus emblématique était certainement la recommandation du Conseil constitutionnel de supprimer, du projet de réforme, la disposition relative à la réduction de deux ans du septennat en cours, au motif qu’elle n’était conforme ni à l’esprit de la constitution, ni à la pratique constitutionnelle. Il s’en suivit un report de deux ans, des présidentielles de 2017.
En réalité, la renonciation délibérée du président Macky Sall à la réduction de son mandat constituait le dernier acte du processus de remise en cause de la totalité de l’héritage des Assises nationales. Cela se traduira aussi par le refus du président de valider des conclusions essentielles de la C.N.R.I - surtout le projet de Constitution.
Par la suite, sa gouvernance sera caractérisée par un autoritarisme excessif, se traduisant par des atteintes aux libertés et l’éviction de ses rivaux potentiels, par une judiciarisation extrême du jeu politique, avec l’organisation de procès irréguliers contre Karim Wade et Khalifa Sall.
Sept "faux sages"
Une autre entorse au processus de refondation institutionnelle prôné par les Assises par le président Sall est constituée par des régressions manifestes, dans le cadre de la gestion du processus électoral avec la loi sur le parrainage citoyen et une propension maladive à invalider les listes de l’opposition, aussi bien lors des locales de janvier 2022 que dans le cadre des prochaines législatives de juillet 2022.
La dernière décision du Conseil constitutionnel amputant de moitié les listes des deux principaux challengers des prochaines législatives, constitue un signal évident voire lumineux de l’état d’agonie dans lequel se trouve la démocratie sénégalaise. En effet, les experts du Droit sont unanimes pour réaffirmer le caractère indivisible des listes de candidats constituée de titulaires et de suppléants.
Ce "putsch civil", lourd de dangers pour la paix civile, symbolise donc, jusqu’à la caricature, cette volonté d’exclusion du chef du clan Benno-APR, qui a dû se résoudre à sacrifier les suppléants de sa liste nationale, dans son obsession morbide de pulvériser toute forme de résistance à ses velléités autocratiques.
Enfin, le verdict des "7 faux sages" va à l’encontre des règles politiques généralement admises, qui préconisent une approche consensuelle garante d’un climat apaisé, en matière de gestion des processus électoraux, ce que ne permet pas une lecture littérale du droit, auquel on tord le cou pour les beaux yeux du prince. Cela permet d’éviter de tenir des élections, sous État d’exception, avec des forces de défense et de sécurité, écartelés entre maintien de l’ordre et sécurisation des opérations de vote.
C’est dire que le système démocratique a des exigences auxquelles l’ensemble de la classe politique doit souscrire, sous peine d’assister à une interruption brutale des normes démocratiques par un putsch.
Entente programmatique délaissée
Face à cette démission de la coalition présidentielle concernant l’héritage des Assises nationales, force est de constater, que du côté de l’opposition, qui ambitionne de remporter les législatives de juillet prochain, on ne parle – pour le moment, tout au moins - ni de refondation institutionnelle, ni de programme alternatif.
Au sein des coalitions et des alliances politiques, l’entente programmatique est reléguée à l’arrière-plan. Elle constitue, le plus souvent, la dernière étape des négociations politiques, derrière la quête des suffrages, remplacée par des notions vagues comme la cohabitation ou une Assemblée de rupture, qui ne renseignent pas suffisamment sur les projets politiques des différents protagonistes.
Pire, nous assistons plutôt à des tiraillements sur des questions de préséance au niveau des listes de candidatures et à des erreurs dans la confection des listes.
Les péripéties rocambolesques notées dans le processus électoral ne pourront pas occulter une réalité politique intangible apparue lors des dernières élections locales, que ni les arrêtés d’un ministre partisan ni les décisions tronquées d’un Conseil constitutionnel partial et docile ne pourront changer, c’est la perte inéluctable de majorité par la coalition Benno Bokk Yakaar.
Les hommes politiques responsables de l’opposition doivent, au-delà de leurs différentes chapelles, s’investir pour la refondation institutionnelle telle que prônée par les Assises nationales, en commençant par la rénovation de notre processus électoral déstructuré par au moins une décennie de manipulations.
LA PROMESSE FERME DE MATAR BA POUR 3 LOCALITÉS DE LA RÉGION DE FATICK
Ce sont de vielles doléances qui ont refait surface en marge de ce Trophy tour qui était dans la région de Fatick, hier. Ainsi, de Gossas à Foundiougne, en passant par Sokone, les autorités municipales ont profité de la visite du ministre des Sports
Ce sont de vielles doléances qui ont refait surface en marge de ce Trophy tour qui était dans la région de Fatick, hier. Ainsi, de Gossas à Foundiougne, en passant par Sokone, les autorités municipales ont profité de la visite du ministre des Sports pour réitérer leur demande à la tutelle pour la construction de stades. Tout porte à croire que cette requête a été reçue 5/5. « Toutes ces localités susmentionnées auront bientôt chacune son stade, dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures sportives », a annoncé le ministre Matar Ba. Lequel a fait savoir également que le lancement des travaux de réhabilitation du stade Léopold S. Senghor aura lieu le 28 juin prochain.
LE FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ DE SAINT-LOUIS S’ACHÈVE SUR LES NOTES DE FLAVIO BOLTRO ET D’AVISHAI COHEN
La 30e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord) s’est terminée sur de mémorables prestations du trompettiste italien Flavio Boltro et du contrebassiste israélien Avishai Cohen, a constaté l’APS, dimanche.
Saint-Louis, 6 juin (APS) - La 30e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord) s’est terminée sur de mémorables prestations du trompettiste italien Flavio Boltro et du contrebassiste israélien Avishai Cohen, a constaté l’APS, dimanche.
De nombreux festivaliers ont pris part au dernier concert, dont la première partie a été assurée par le légendaire Boltro, auteur de plusieurs albums, né dans une famille de musiciens dont un père trompettiste et amateur de jazz. Accompagné de ses deux musiciens, Mauro Battisti (double basse) et Matteo Frigerio (batterie), l’Italien a régalé le public saint-louisien et ses invités.
‘’J’ai voulu faire plaisir à ce grand public et lui transmettre tout le feeling que j’avais pour ce festival’’, a dit le célèbre trompettiste passionné de beatbox, à la fin de sa prestation.
‘’J’ai toujours rêvé de prendre part à ce grand rendez-vous de la culture mondiale. Quand les restrictions (celles liées à la pandémie de Covid-19) ont été levées, j’ai écrit à l’ambassade [du Sénégal en Italie], qui m’avait sollicité, pour faire part de ma volonté de venir jouer’’, a ajouté Flavio Boltro, Grand Prix de l’Académie du jazz (France) en 2003 pour son album ‘’Air’’.
Il a fait part de sa volonté de collaborer avec des artistes sénégalais, notamment des percussionnistes, pour un album qu’il est en train de préparer.
‘’Je vais rester à Saint-Louis pendant quatre jours pour découvrir la ville’’, a dit Boltro.
Des chanteurs de renom, dont le Malien Pédro Kouyaté, le Guinéen Sékouba Bambino et la Française Sélène Saint‐Aimé, ont pris part au 30e Festival international de jazz de Saint-Louis, qui se tenait depuis jeudi sur la place Baya (ex-place Faidherbe). Les Sénégalais Djiby Diabaté et Alune Wade, la Mauritanienne Noura Mint Seymali et le Tunisien Mounir Troudi se sont produits également produits à Saint-Louis.
Les dernières notes musicales de l’événement ont été données par Avishai Cohen, qui était accompagné au piano par Elchin Shirinov et à la batterie par la percutante et talentueuse Roni Kaspi.
Avec un style calme et profond qui laisse souffler sa musique, le trio a joué de grands classiques à l’origine du style Avishai, affirmé depuis son album symphonique ‘’Two Roses’’. Des morceaux tirés de son dernier album, ‘’Shifting Sands’’, ont été repris au cours de cette inoubliable soirée du festival trentenaire, qui n’avait pas pu se tenir en 2020 et en 2021 à cause de la pandémie de Covid-19.