SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 juin 2025
VIDEO
LES LIONS AU RENDEZ-VOUS DE DOHA
Dans un stade Abdoulaye Wade neuf et chauffé à blanc, les Sénégalais ont dû attendre les tirs au but pour vaincre l'Égypte (0-1, 1-0, 3-2 a.p). En deux mois, les Pharaons auront perdu une CAN et une place au Mondial face aux Lions de la Teranga
France 24 |
Romain HOUEIX |
Publication 29/03/2022
Le Sénégal attendait de pied ferme l'Égypte. Si les Pharaons ont été chahutés à leur arrivée dans le pays, ce n'était rien par rapport à l'accueil mijoté par les fans des Lions dans le stade flambant neuf de Diamniadio.
"On va les manger !"
Les Sénégalais se sont déplacés en masse dès l'ouverture des portes à 10 h. À midi, le stade était déjà à moitié rempli dans une ambiance de fête jaune, rouge et verte. Avec un peu de bleu aussi, un drapeau en soutien à l'Ukraine ayant été déployé. À une heure du début du match, les places se faisaient déjà rares alors qu'une longue file de spectateurs attendait toujours de pouvoir rentrer dans l'enceinte.
Pour cette foule de supporters des Lions, la défaite ou la non-qualification semblait inenvisageable : "On va les manger ! On va les manger !", chantent-ils à destination de leurs adversaires.
Les Lions de la Teranga entrent sous un tonnerre d'applaudissements alors que Sadio Mané, premier sous la pelouse, harangue la foule de grands gestes du bras. Le ton est donné avec la bronca qui accueille les trois premiers Pharaons sous la pelouse. Des lasers sont projetés sur le staff égyptien. Pour les deux prochaines heures, le Sénégal a décidé de laisser tomber son surnom de "pays de la Teranga", ou "hospitalité" en wolof.
À leur arrivée, la dizaine de cars de supporters égyptiens peinent à gagner leur place en tribunes car leurs gradins sont tout simplement occupés. Ils sont d'ailleurs obligés de passer par un des coins du stade et le bord de terrain pour rejoindre la tribune, où ils reçoivent des projectiles malgré les appels au calme du speaker. "Biladi, Biladi, Biladi", l'hymne de l'Égypte est d'ailleurs copieusement sifflé alors que des fumigènes éclatent un peu partout dans le stade.
Dans ces conditions, les Lions savent que la victoire est impérative, surtout avec une défaite 1 à 0 au match aller. Chaque touche de balle, aussi insignifiante soit-elle, donne lieu à une ovation. Les résultats ne se font pas attendre. Sur un coup franc sur le côté droit obtenu par Saliou Ciss, la défense repousse mal. Boulaye Dia profite du cafouillage pour pousser le ballon au fond des cages (7e,1-0). Il devient donc le premier buteur de l'histoire du stade en match officiel.
Un match violent, haché par les fautes
Le match est lancé, et il sera bouillant. Les équipes se rendent coup pour coup, littéralement. Sur son banc, le volcanique Carlos Queiroz s'énerve sur l'arbitre et sur son homologue, Aliou Cissé, qui en perd également son sang-froid. Les deux équipes peinent à se rapprocher du but adverse, si ce n'est sur des frappes lointaines, comme celles de Mohamed Elneny (14e) ou Sarr (28e, 33e), ou corner (24e).
Comme à la CAN-2022, l'Égypte fait montre de son organisation défensive sans faille et d'un bloc compact qui laisse peu de places aux offensives sénégalaises. Les Lions ne s'affolent pas, répondent au défi physique égyptien et cherchent l'ouverture sur coup franc : la balle est glissée à Mané, qui déborde et centre en retrait vers Gueye, qui ne met pas assez de force dans sa frappe (37e). Quelques instants plus tard, c'est Nampalys Mendy qui prend sa chance mais la balle frôle le poteau égyptien (44e).
À la mi-temps, le speaker appelle la foule au calme. Moins de fumigènes, moins de projectiles et davantage d'encouragements, réclame-t-il. Pas de quoi calmer les lasers projetés dans les yeux des Égyptiens, ni les huées au retour des vestiaires.
Trézéguet manque de doucher le stade. Mohamed Salah temporise à l'orée de la surface de réparation et le lance idéalement sur la gauche des 5,50 mètres. L'ailier de Galatasaray arme un tir croisé du gauche qu'Édouard Mendy repousse au sol (52e). Boulaye Dia, trouvé dans la surface, tente de répondre. Les Sénégalais réclament un pénalty à la suite d'une charge d'Emam Ashour, en vain (55e).
Les Sénégalais semblent reprendre leur marche en avant, mais Zizo manque de surprendre ses adversaires en égalisant. L'attaquant des Pharaons est à la réception d'un centre depuis le couloir droit et place une reprise de la tête croisée qui prend Édouard Mendy à contre-pied. Le ballon manque d'un rien le cadre (71e).
El-Shenawy en état de grâce
Le stade retient son souffle lorsque Sadio Mané lance idéalement Ismaïla Sarr dans le dos des défenseurs. L'ailier de Watford se présente face à Mohamed El-Shenawy, mais ouvre trop son pied (82e). Un raté qui pourrait le hanter longtemps, puisqu'il contraint les deux équipes en prolongation.
Et dans ce scénario de match d'une durée de 120 minutes, l'Égypte a prouvé qu'elle n'avait pas son pareil. D'autant que le moindre but rendrait les choses extrêmement compliquées pour les Lions. Ismaïla Sarr échoue à nouveau face au gardien (93e). Pape Abou Cissé et Cheikh Bamba Dieng surgissent tour à tour sur les corners tirés côté gauche par Sadio Mané, et placent des reprises puissantes du crâne que Mohamed El-Shenawy repousse grâce à de belles parades (94e). Les deux hommes échouent à nouveau quelques minutes plus tard (103e). À chaque fois, le portier reste de longues secondes au sol pour gagner du temps.
Moins de deux mois après la finale de Yaoundé, il semble qu'il était écrit que ces éliminatoires se joueraient à nouveau aux tirs au but. Koulibaly rate d'entrée son pénalty, qui rebondit sur la barre transversale, mais Salah fait pire en expédiant le ballon dans les tribunes. Deux ratés des capitaines pour commencer, que Saliou Ciss et Zizo imitent. Pas Ismaïla Sarr, qui après avoir tant buté sur le portier égyptien trouve enfin la faille. Elsoulia fait de même.
Idrissa Gueye redonne une nouvelle fois l'avantage aux siens, tandis que l'Égyptien manque sa tentative. Comme à Yaoundé, la balle de match est à Sadio Mané. La superstar des Lions ne fait pas de détails et fait une nouvelle fois chavirer de bonheur le Sénégal en qualifiant le pays pour son troisième Mondial.
Fumigènes, envahissement de terrain et liesse générale... En apnée depuis près de trois heures, le stade Abdoulaye-Wade laisse éclater sa joie. Il faut croire que le Sénégal a pris goût à la victoire et aux larmes d'Égyptiens.
L'ULTRAMODERNE STADE ABDOULAYE WADE
Le Sénégal reçoit mardi l'Égypte pour le match retour des barrages africains du Mondial-2022. À sa disposition, le flambant neuf stade Abdoulaye-Wade, enceinte ultramoderne qui revendique le titre de "plus beau stade d'Afrique"
France 24 |
Romain HOUEIX |
Publication 29/03/2022
"Je n'ai pas peur de le dire. Ce n'est pas le plus beau stade d'Afrique de l'Ouest. C'est le plus beau d'Afrique tout simplement." À la veille du tout premier match officiel de l'histoire du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, au Sénégal, l'heure est à la satisfaction pour Djibril Diop, l'un des ingénieurs qui ont contribué à ériger le bâtiment. Avec cette enceinte ultramoderne aux couleurs des Lions de la Teranga, les champions d'Afrique 2022 ont un stade à leur mesure au moment de recevoir, mardi 28 mars, l'Égypte, pour le match retour des barrages du Mondial au Qatar, un nouveau remake de la finale de Coupe d'Afrique.
En raison du résultat au match aller – une défaite 1 à 0 au Caire, la victoire est impérative pour la bande de Sadio Mané. Elle pourra compter sur l'appui de son public. Le stade, d'une capacité maximale de 50 000 places, devrait être "rempli à ras bord", selon les mots de Djibril Diop.
"À la base, il y a le livre de la Fifa, la bible des exigences lorsqu'on veut construire un stade aux normes. Ensuite, on a beaucoup visité et analysé ce qui se fait ailleurs : le Stade de France, le Groupama Stadium [de Lyon], le Tottenham Hotspur stadium, Wembley… Et ensuite, on a adapté cela à nos réalités et notre culture", explique à France 24 cet ingénieur de 32 ans.
Le résultat ? Un stade à l'anglaise, c’est-à-dire sans piste d'athlétisme autour, une rareté en Afrique. Les gradins sont teintés de rouge, d'orange et de jaune. Au milieu de la tribune principale, le "douzième gaïndé" est écrit en lettres vertes. Un hommage à l'emblématique groupe de supporters qui accompagne les Lions de la Teranga sur tous les terrains, comme lors de la CAN victorieuse au Cameroun. L’enceinte possède également tout le nécessaire pour la VAR [assistance vidéo à l'arbitrage] et la technologie "goal-line".
Dans les vestiaires : une salle d'échauffement, une autre de massage avec une balnéothérapie. Chaque joueur dispose de son propre emplacement, coffre-fort personnel inclus, où sa photo sera projetée. Enfin, à côté du tableau tactique classique, le coach Aliou Cissé aura une télévision à sa disposition où il pourra montrer dès la mi-temps les images du match pour ajuster sa tactique. Bref, le comble de la technologie que bien des clubs en Europe envieraient. Petit détail supplémentaire : une salle de prière pour les joueurs les plus pieux, à l'image de sa star Sadio Mané qui ne rate jamais une des cinq prières musulmanes quotidiennes.
Dans la zone mixte, à la sortie des vestiaires, des écrans diffusent des images de matches historiques des Lions de la Teranga. Et pour gagner la pelouse, les joueurs passeront sous une inscription à même de leur donner la chair de poule et les motiver : "En marche vers la victoire".
Les vestiaires de pointe du Sénégal
L'équipe nationale sénégalaise ne sera pas la première à fouler ce terrain. Le 22 février dernier, le lieu a été inauguré en grande pompe. Outre le président de la Fifa, Gianni Infantino, et celui de la CAF, Patrice Moptsepe, plusieurs chefs d’État étaient présents : le président allemand Frank-Walter Steinmeier, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président rwandais Paul Kagame ou encore le président du Liberia, George Weah. Le match de gala opposait d’anciennes gloires du Sénégal à un onze composé de stars africaines à la retraite.
Une pelouse hybride
À quelques heures du match des éliminatoires, le terrain n'est pas encore tout à fait prêt. Les filets de buts ne sont pas déployés et le jardinier inspecte minutieusement les derniers détails. Cette pelouse constitue également le nec plus ultra des technologies actuelles. Il s'agit d'un modèle hybride combinant le meilleur des pelouses naturelles avec les avantages du synthétique.
"On a un tapis artificiel de fibres synthétiques qui constitue la couche de base et l'herbe naturelle pousse dans les interstices. On peut sans problème avoir 800 heures de pratique sur cette pelouse. De plus, elle est facile à entretenir", explique Djibril Diop, en se penchant sur l'herbe plus verte que nature.
Le stade possède aussi sa propre centrale solaire. Une prouesse permise par les 5 082 panneaux de 450 watts chacun installés à côté de l'édifice. "En journée, c'est simple. On est autonome, explique Mouhamadou Ndgongo, un des ingénieurs du projet. La technologie solaire n'est pas nouvelle en Afrique mais l'intégrer dans un stade ainsi est inédit. Quand il n'y aura pas d'événements, il sera possible d'alimenter les infrastructures autour en électricité." De manière astucieuse, les panneaux font également de l’ombre aux véhicules sur le parking des officiels.
Le chantier du stade a été confié à l’entreprise turque Summa. Construite en moins de 18 mois, cette nouvelle enceinte aura coûté 134 milliards de francs CFA (soit 245 millions d'euros) au gouvernement sénégalais.
"Ce stade est une fierté pour nous. Il y a eu des transferts de compétences. La technologie a été importée de Turquie mais réalisée par des équipes sénégalaises", poursuit l'ingénieur.
Une modernisation du Sénégal
Ce stade s'inscrit également dans la lignée de grands projets d'infrastructures lancés par le président du Sénégal, Macky Sall, depuis sa première élection en 2012. Au cœur de cette ambition, “la Plateforme du millénaire de Diamnadio” dont le projet remonte à 2014. À une trentaine de kilomètres de Dakar, cette ville nouvelle doit permettre de désengorger Dakar en y exfiltrant un pôle de ministères et d’industries tout en offrant au Sénégal une cité futuriste : éco-responsable, durable, intelligente, connectée… Dans cette lignée, de multiples projets ont déjà vu le jour. Parmi eux, le nouvel aéroport international Blaise Diagne (2017), la Dakar Arena prévue pour accueillir les compétitions de basket (2018) la ligne de TER reliant Dakar à Diamnadio (2021)...
"Diamnadio s'inscrit dans la volonté du président de montrer que le Sénégal est un pays moderne. Il y a une multitude de projets pour permettre au secteur de Diamniadio de devenir un véritable hub sportif africain, s'enthousiasme Djibril Diop. Tout ceci augure de beaux lendemains."
Il était plus que temps car la sélection nationale ne disposait plus de stade aux normes pour évoluer à domicile dans les rencontres internationales depuis la perte, en mai 2021, de l'autorisation du stade Lat Dior de Thiès.
Reste qu'il y a encore un peu de travail. Si l'enceinte Abdoulaye-Wade est terminée, il n'en est pas de même pour ses alentours. Pour le moment, des bovins regardent les ouvriers travailler, profitant encore du calme, alors que la route pour atteindre les lieux n'a pas encore été asphaltée.
PAR Hamidou Anne
LES FILS DE LA RÉSISTENCE
A l’heure où j’écris ces lignes, le TER effectue sa navette entre Dakar et Diamniadio. Dans ses nombreux arrêts au cœur du pays des exclus, des passagers détournent le regard pour ne pas voir la violence des oubliés de la République
Il y a quelques jours je suis allé boire un café dans le hall de la gare du Train express régional de Dakar. Ce lieu fabuleux m’a reconnecté aux souvenirs de mon enfance. Nous retrouvions mon père à la gare pour rentrer avec le Petit Train bleu, devenu dans les années 2000 Petit train de banlieue, qui nous faisait quitter les lumières de la ville pour nous replonger dans le noir de nos quartiers. Des décennies après, la gare m’est restée familière, comme si je ne l’avais quittée qu’un moment, le temps d’une rapide rénovation. Dans le hall, j’ai aperçu, à quai, les rames du Ter, serpent métallique objet de fantasmes, de controverses, d’anathèmes et d’auto-glorification. Ce train, symbole de la «vision pharaonique» d’un homme pour les uns et preuve de la gabegie pour les autres, est là. C’est sa présence que je constate, il ne m’inspire aucun autre sentiment. Ses passagers voient défiler en moins d’une heure les quatorze gares qui lient Dakar à sa petite sœur Diamniadio. Le bruit des machines des rames qui traversent Pikine, Thiaroye, Yeumbeul, Keur Massar, ces quartiers de mon enfance, ne va pas masquer les souffrances quotidiennes des gens. Mais il va sans doute renforcer leur foi en l’avenir et en Dieu. Car le train est le messager des bonnes nouvelles.
Mon père conduisait des trains. Il était un simple travailleur, mais aussi le héros de mon enfance, qui domptait la bête métallique et tenait ainsi entre ses mains le destin de centaines de passagers entassés dans des wagons sur les rails du pays de mon enfance.
Dans son uniforme bleu, il était ce berger ferroviaire des âmes qui allaient et venaient entre les villes sénégalaises. Il permettait de créer du lien et était ainsi un trait d’union entre les hommes et les femmes qui voyageaient et leurs diverses terres de vie et d’activité. J’ai une fascination absolue pour le train, qui reste mon moyen de locomotion préféré, et pour les hommes qui en tiennent la mécanique et composent la poésie du mouvement : mécaniciens, aiguilleurs, chefs de gare, guichetiers, contrôleurs…
Tonton Faye aussi conduisait des trains. Le sabotage des Chemins de fer du Sénégal l’a mis sur les routes de ceux qui errent les matins sans destination fixe. Lui, qui discourait des heures durant sur les valeurs de travail, d’effort, du culte du dépassement de soi. Ses garçons, comme des millions de filles et fils des quartiers de mon enfance, n’ont hérité d’aucun bien matériel, ils n’ont reçu comme legs, pour affronter les rudesses de la vie, qu’une conscience du manque qu’il faut combler. Ils ont aussi recueilli, enveloppé dans un épais foulard de pudeur, le silence. Celui qui est le décor précieux dans l’observation des vanités et des bavardages sans fin des hommes. Ce silence, qui cache les meurtrissures de l’âme devant les frustrations et les humiliations que subissent des âmes à la marge. Ce silence est résistance.
Les garçons dans les aires de jeu qui rivalisent d’ardeur au football, à la lutte, au badax, au kamb day, au samori moriba, comme les filles prises dans les mondes du tam, du lolambé et du oyo résistent sans en être conscients. C’est peut-être cela être républicain par intuition. Ils ont expérimenté le manque. Ils connaissent la honte au point d’être en capacité de décrire son univers avec précision. Ils sont des porteurs sains du virus des inégalités et des injustices, et des moqueries que le manque attire. Ces moqueries qui deviennent un jour, pour les pauvres qui ont «réussi», une forme d’empathie teintée de mépris larvé. Les fils du peuple connaissent ce regard mi-compatissant mi-méprisant, ce langage aux mots pesés pour ne pas heurter en parlant des gens à la marge qu’on aime aimer pour paraître humain. Ce regard n’est ni réconfort ni soutien, il est déshumanisant.
A l’heure où j’écris ces lignes, le train effectue sa navette entre Dakar et Diamniadio. Dans ses nombreux arrêts au cœur du pays des exclus, des passagers détournent le regard pour ne pas voir la violence des oubliés de la République.
Les bruits de la machine laisseront indifférents les enfants qui jouent dans les interstices de la souffrance, des humiliations et des moqueries. Je me reconnais dans ces bouts de bois de Dieu à qui la République a promis dignité et égalité sans faire l’effort de tenir sa promesse. Je fais partie de la même communauté que ces enfants, ces fils du Peuple. Nous partageons la même histoire cousue des fils du manque, des silences et des résistances qu’ils produisent.
MISER SUR LA COOPÉRATION POUR GARANTIR LA SANTÉ DES OCÉANS
La santé des océans constitue une problématique transfrontalière nécessitant une solution efficace dans la coopération et la synergie des interventions, estime Ibrahima Thiam, directeur de l’ONG Wetlands international Afrique.
Saly Portudal, 29 mars (APS) - La santé des océans constitue une problématique transfrontalière nécessitant une solution efficace dans la coopération et la synergie des interventions, estime Ibrahima Thiam, directeur de l’ONG Wetlands international Afrique.
‘’ (…) la santé des océans est une problématique transfrontalière qui ne peut être traitée en ordre dispersé et dont la solution efficace se trouve dans la coopération et la synergie dans les interventions’’, a-t-il déclaré.
Il intervenait, mardi, au cours de l’ouverture, à Saly-Portudal, du 10ème Forum régional côtier et marin sur le thème ‘’La santé des océans : enjeu de développement durable dans les pays côtiers ouest africains’’.
Cette rencontre de quatre jours (du 29 mars au 1er avril) est organisée par le partenariat régional pour la conservation des zones côtières et marines (PRCM).
Il estime que ‘’le forum régional se trouve au cœur de la démarche collaborative et partenariale du PRCM qui vise à œuvrer ensemble pour un littoral ouest-africain sain et productif’’.
En consacrant la présente édition à cette thématique, dit-il, ‘’le PRCM et ses partenaires comptent mettre en lumière les diverses agressions qui fragilisent le bon fonctionnement des écosystèmes océaniques (…)’’.
Leur démarche est aussi guidée par le souci de ‘’conscientiser et mobiliser les acteurs de la conservation de la zone marine et côtière pour agir en vue d’atténuer, voire inverser la dégradation des océans’’, a-t-il ajouté.
Il indique que cette 10ème édition revêt une touche particulière, car le PRCM l’organise sous son nouveau statut d’organisation non gouvernementale étrangère basée au Sénégal.
C’est aussi la première édition co-organisée par plusieurs partenaires, notamment le ministère de l’Environnement du Sénégal, Wetlands international, l’UICN, WACCA, entre autres, dans le but de ‘’renforcer le dialogue sur les défis de l’heure dans la conservation de la zone marine et côtière’’.
L’autre spécificité de ce forum tient, dit-il, au fait qu’il est organisé au moment où une relance post coronavirus est attendue, afin de soutenir les actions des membres pour mieux servir la cause de la conservation dans la sous-région africaine.
La rencontre réunit des institutions nationales, intergouvernementales et internationales, les organisations socio-professionnelles, le secteur privé, y compris la pêche, le tourisme, le secteur des hydrocarbures, et les partenaires techniques et financiers.
GUINÉE : LA RÉSIDENCE DE CELLOU DALEIN DIALLO RASÉE
La maison de l'ex-Premier ministre guinéen a été rasée samedi par la junte au pouvoir qui a toutefois assuré lundi qu'elle "se pliera" à la décision attendue de la part de la justice sur le recours introduit par l'intéressé
M. Diallo avait quitté son domicile à Dixinn, un quartier de la capitale guinéenne, le 28 février, les nouvelles autorités lui ayant enjoint le 15 février de quitter les lieux avant cette date. L'administration a entrepris la même démarche à l'encontre de l'autre grande personnalité politique guinéenne, en dehors du pouvoir, Sidya Touré, un autre ancien chef de gouvernement. Mais sa maison n'a pas été détruite.
Samedi des bulldozers, encadrés par un dispositif important de forces de l'ordre, ont rasé la maison de M. Diallo et ses dépendances. Lundi, le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo a justifié cette décision. Le gouvernement "a décidé d'agir ainsi parce que les programmes de reconstruction sont urgents et sont sur la table. Il faut avancer. Cela n'empêche pas la justice de faire son chemin", a-t-il dit, ajoutant que "les procédures judiciaires prennent le temps qu'il faut sans aucune interférence de l'exécutif. L'Etat se pliera à la décision judiciaire quelle qu'elle soit".
Le porte-parole n'a pas dit ce que feraient les autorités si le juge donnait raison à M. Diallo. L'administration affirme que le bien appartient au domaine public, tandis que M. Diallo affirme que son domicile est un bien privé qui lui a été vendu par l'Etat en 2005.
Les autorités ont aussi fait démolir samedi plusieurs autres maisons situées dans la "Cité ministérielle" de Conakry, des constructions habitées par des familles de dignitaires guinéens depuis le régime du premier président Ahmed Sékou Touré (1958-1984) jusqu'à celui du président Alpha Condé, déposé en septembre 2021 par un coup d'Etat.
Dans un communiqué samedi, la junte avait indiqué que cette opération rentrait "dans le cadre de la récupération des domaines de l'Etat". Les militaires ont dit faire de la lutte contre la corruption réputée endémique l'un de leurs grands combats.
Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte qui s'est fait investir président, a assuré qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières" mais que la justice serait la "boussole" du pays. La junte a cependant procédé à l'éviction de nombreux cadres des services de l'Etat.
LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SUPPORTERS
Après le match perdu au Caire ( 0-1), les lions du Sénégal vont jouer contre l’Égypte ce soir à 17 heures leur match barrage retour dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Les supporters ont répondu présent à l’appel du coach Alio
Après le match perdu au Caire ( 0-1), les lions du Sénégal vont jouer contre l’Égypte ce soir à 17 heures leur match barrage retour dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Les supporters ont répondu présent à l’appel du coach Aliou Cissé.
La jauge monte au stade et les supporters, heureux de revoir leur équipe jouer après le sacre lors de la dernière coupe d’Afrique des nations, se mobilisent pour ce match face aux pharaons. Ils ont envie eux aussi de participer au spectacle. A quatre heures du coup d’envoi, les inconditionnels des lions ont déjà commencé à chanter et à danser. Aux alentours du stade, on peut apercevoir de longues files d’attente pour entrer au stade Abdoulaye Wade. A l’intérieur, la moitié des places est déjà occupée par les supporters qui sont là dès les premières heures de la matinée. On nous apprend également que certains d’entre eux ont passé la nuit à Diamniadio.
LES ACTEURS DES CULTURES URBAINES CHERCHENT LE BON TEMPO
Les acteurs des cultures urbaines veulent faire un dans le département. C’est le sens de la mise sur pied de l’Association Tengeej Hip Hop (T2 H) qui regroupe des entrepreneurs des cultures urbaines, des associations et structures, des artistes et autres.
Les acteurs des cultures urbaines veulent faire un dans le département. C’est le sens de la mise sur pied de l’Association Tengeej Hip Hop (T2 H) qui regroupe des entrepreneurs des cultures urbaines, des associations et structures, des artistes et autres.
Les initiateurs s’étaient donné rendez-vous samedi au centre culturel Maurice Guèye pour le lancement de la structure qui ambitionne de placer les cultures urbaines au cœur du développement durable dans le département. «L’idée est de créer une synergie entre les structures culturelles qui existent déjà au niveau du département», a indiqué Emmanuel Boutopo, entrepreneur culturel et porte-parole du jour. «Il s’agira de répertorier et promouvoir les bonnes pratiques de gestion associative, d’impliquer et accompagner les organismes se trouvant dans département, de contribuer à l’amélioration de la qualité de production et de diffusion des œuvres artistiques et à la formation des jeunes aux métiers des musiques urbaines et des arts», a-t-il poursuivi en déclinant entre autres les missions de T2H.
Ces entrepreneurs culturels ambitionnent aussi de travailler à faciliter la participation citoyenne à la vie artistique et culturelle locale et s’érigent encore en porteurs de voix des acteurs du milieu auprès des autorités. «Je salue l’esprit de compréhension des uns et des autres qui a permis la création de cette plateforme qui va permettre de synchroniser l’action des différentes structures», s’est réjoui le rappeur PPS, un des initiateurs de T2H. «C’était une demande des acteurs», a encore relevé le rappeur surnommé The writah, assurant que des rencontres pour la mise sur pied de T2H avaient débuté au mois d’octobre. «On va se battre pour que les générations futures soient dans de meilleures conditions», a affirmé PPS, faisant référence au manque de salles de spectacles, de formation aussi qui est un sérieux handicap pour l’essor des cultures urbaines dans le département.
AKABA REND HOMMAGE A ABDOULAYE NDOYE ET INSA WADE
EXPOSITION «Expression singulière» à la Place du Souvenir africain - C’est dans un esprit de découverte et de souvenir que le public a visité, jeudi dernier, l’exposition à clé multiple de l’artiste-peintre, Akeba, intitulée «Expression singulière»
C’est dans un esprit de découverte et de souvenir que le public a visité, jeudi dernier, l’exposition à clé multiple de l’artiste-peintre, Akeba, intitulée «Expression singulière» et qu’abrite la Place du Souvenir africain. Cette exposition au moins d’une soixante dizaine de tableaux, de taille et de cadrage variés, rend un vibrant hommage à Abdoulaye Ndoye, une référence dans le domaine artistique du Sénégal et Seydina Insa Wade, le père du folk sénégalais, décédé le 9 mai 2012. Une exposition qui va se poursuivre jusqu’au 31 mars.
L’exposition artistique de l’artiste-peintre, Abdourahmane Ba, plus connu sous le nom de Akeba, qui se poursuit au niveau de la Place du Souvenir africain jusqu’au 31 mars, constitue une grande fenêtre pour découvrir les œuvres riches de 5 artistes peintres, scénographes, à savoir Khalifa Ababacar Dieng, Kiné Aw, Abdoulaye Ndoye, Bathie Sambou et Akeba pour rendre hommage à Abdoulaye Ndoye et Seydina Insa Wade.
L’exposition, composée au moins de 70 toiles de différents volumes et couleurs, aborde différentes thématiques à travers plusieurs techniques et le processus de création attire l’attention du public venu nombreux. Organisant l’expo en collaboration avec la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano, l’artiste-peintre, Akeba, a précisé que ce projet d’exposition en hommage à Abdoulaye Ndoye et Insa Wade date de 3 ans. «Abdoulaye Ndoye a été professeur des Beaux-arts pendant plus de trente ans et a formé toute la génération des artistes d’ici mais très peu connus. Et Seydina Insa Wade inventeur du folk. Et depuis 3 ans, j’ai ce projet parce que ces deux personnes-là ont accompagné ma vie artistique. Ils m’ont beaucoup influencé et c’est à travers ça que j’essaye de leur rendre hommage», a-t-il expliqué.
Pour lui, en leur rendant hommage à travers cette exposition, il essaye de concilier également les différentes formes d’art artistique, c’est-à-dire la peinture comme dans le cadre de l’hommage rendu à Abdoulaye Ndoye, où il a fait intervenir d’autres artistes locaux qui sont des élèves de Abdoulaye Ndoye mais aussi l’expression corporelle, c’est-à-dire de la chorégraphie, en cohérence avec l’exposition. Il aussi expliqué que le maître-mot de cette exposition, c’est également de montrer qu’au niveau local, il est possible de faire de très grandes choses mais à une double condition : «qu’on oublie nos égoïsmes individuels et qu’on travaille pour après soi ou pour autre que soi. Parce que, quand on prend comme ancrage l’amitié véritable, pas l’amitié qu’on décrète, on peut faire du miracle. Et c’est le message fondamental de cette exposition», a indiqué Akeba, l’artiste-peintre, et par ailleurs directeur du Développement durable au niveau de la Sen’Eau.
En vérité, dit-il, l’exposition c’est une «expression singulière». Mais pour être honnête, il n’est pas l’inventeur d’une telle idée. «Moi, je suis parti sur un titre expression plurielle, parce que j’ai toujours envie de réunir différentes formes d’art artistique en une exposition picturale pour ne pas faire juste une exposition de peinture, mais réunir différentes formes d’art artistique», a-t-il fait savoir. *Akeba a soutenu que cette exposition est également une exposition d’amitié. «C’est une expo d’amitié, une expo de talent. Il y a des gens qui sont venus des Etats-Unis, de Londres juste pour l’exposition», a laissé entendre l’artiste, avant d’ajouter que c’est aussi une rencontre «improbable» entre les graffeurs prè-historiques et les graffeurs modernes.
Abdoulaye Ndoye : «Cette exposition, c’est une grande générosité»
Diplomé de l’Ecole nationale des arts, département supérieur de l’éducation artistique et de l’Académie royale supérieure de Bruxelles, Abdoulaye Ndoye, professeur à l’Ecole nationale des arts, pendant 30 ans, et à l’Institut de coupe, couture et mode de Dakar, est considéré comme une référence dans le domaine artistique au Sénégal et à l’étranger. Se réjouissant de cette exposition faite en son honneur parce que, dit-il, c’est extrêmement difficile au Sénégal de voir honoré quelqu’un pendant qu’il est vivant et surtout au niveau des arts plastiques. Il ne se rappelle pas, en tout cas, que des évènements de ce genre quelqu’un l’a organisé de cette manière. «Abdou avec sa générosité, il a voulu commémorer Abdoulaye Ndoye, à travers cette exposition. Et je trouve que c’est d’une grande générosité. Je suis tellement fier, parce que c’est extrêmement difficile qu’on honore quelqu’un pendant qu’il est vivant au Sénégal. Donc, je suis fier d’être là en tant que grand-frère et en tant que professeur. Car, ils disent que je suis leur professeur, mais non, en réalité, je ne fais qu’accompagner pour restituer, pour donner aux jeunes cette expérience qu’ils n’ont pas», se satisfait Abdoulaye Ndoye.
ARRETE, LE PETIT COPAIN AVOUE LE MEURTRE DE SEYNABOU KA DIALLO
La dispute a viré en tragédie puisque P. Y. Seck a étranglé Seynabou Ka Diallo avant de lui donner un coup fatal.
Suspect principal, le petit ami de l’étudiante assassinée à l’Université Gaston Berger est passé aux aveux. P. Y. Seck a été arrêté deux jours après qu’il ait tué Seynabou Ka Diallo. Il est actuellement en garde à vue à la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Louis. Le suspect, lui aussi étudiant à l’UGB, a avoué le crime. Il a expliqué le mobile du meurtre aux gendarmes.
Le drame s’est passé dans la chambre du petit ami de la victime au sein du campus de l’université. Une dispute s’est immiscée entre les deux amis. L’objet de la discorde est, selon « L’Observateur », une grossesse non désirée. La victime, enceinte de quatre mois, voulait, d’après P. Y. Seck, faire une interruption volontaire de grossesse.
La dispute a viré en tragédie puisque P. Y. Seck a étranglé Seynabou Ka Diallo avant de lui donner un coup fatal.
Constatant le décès de sa copine, le bourreau a décidé de mettre en scène un autre lieu de crime. Il a déplacé le corps, mis dans une valise, à bord d’une moto jakarta, à un village proche du campus social de l’UGB où le corps a été retrouvé.
Sur les nouveaux lieux du crime, il a pris soin de simuler une bagarre avant d’éteindre et de jeter le portable de la victime. L’option de se débarrasser du téléphone a été décisive pour l’enquête. Les soupçons ont vite pesé sur P. Y. Seck. Une réquisition a permis de savoir qu’il était la dernière personne à avoir parlé à Seynabou Ka Diallo. Les éléments de l’enquête ont confirmé cette hypothèse et les suspicions de meurtre sont établies par les aveux du suspect.
LES ETUDIANTS DE L'UGB EN NOIR POUR RECLAMER JUSTICE
Après la découverte du corps sans vie de leur camarade, Seynabou ka Diallo, lâchement assassinée au village de Sanar, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, habillés en noir, ont marché hier matin pour dénoncer cet acte odieux
Après la découverte du corps sans vie de leur camarade, Seynabou ka Diallo, lâchement assassinée au village de Sanar, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, habillés en noir, ont marché hier matin pour dénoncer cet acte odieux et réclamer du coup Justice et plus de sécurité dans le campus.
De la détermination, il y en avait hier au campus de l’Université Gaston Berger (Ugb). En effet, ce sont des étudiants, tout de noir vêtus et très déterminés, encadrés par les forces de sécurité, scandant le slogan «Non à la violence, non au viol», qui ont marché aux côtés de l’ensemble des associations féminines du campus universitaire au quartier de Ngallel, pour non seulement déplorer le meurtre de leur camarade mais surtout réclamer Justice. Pour Pape Moussa Dia, l’un de leurs porte-parole, la communauté estudiantine ainsi que toutes les autres composantes de la communauté universitaire, particulièrement les femmes, réclament Justice.
Pour lui, cet acte ignoble et inexplicable ne doit pas rester impuni. C’est pourquoi, au nom de ses camarades, il a invité les autorités étatiques et les Forces de l’ordre à ne ménager aucun effort pour que les auteurs de la mort de leur camarade soient retrouvés au plus vite et punis. Ces étudiants, qui disent craindre tous pour leur vie, ont dans la foulée réclamé plus de sécurité dans le campus qui, pour eux, est mal éclairé et pas suffisamment surveillé. Pour cette raison, soulignent-ils, l’insécurité s’est installée pratiquement dans tout l’espace universitaire où les étudiants vivent régulièrement dans la peur.
Selon certains témoignages recueillis lors de la marche, beaucoup d’étudiants hésitent même à sortir à certaines heures pour satisfaire certains de leurs besoins. Aller au restaurant par exemple est devenu, pour eux, chose dangereuse à certaines heures de la nuit à cause de l’absence de sécurité, mais aussi du fait que le campus est devenu un passage pour bon nombre de personnes qui utilisent les nombreuses portes pour traverser en direction des villages environnants.
Sur la même lancée, Mme Fatou Diop Sall de la cellule genre de l’Ugb, qui participait à la marche, a elle aussi réclamé Justice pour cette jeune fille qui, pour elle, n’a eu comme seul tort d’être venue chercher le savoir loin de sa famille. Au nom de toutes les femmes, Mme Sall a sollicité la diligence des Forces de l’ordre pour que le ou les auteurs de ce forfait soient arrêtés afin que la peur change de camp. Les femmes, fortement mobilisées lors de cette marche, ont aussi sollicité plus de sécurité dans le campus afin que les étudiants puissent étudier sans peur.
Seynabou Ka Diallo, étudiante de la 31ème promotion de l’Unité de formation et de recherche (Ufr S2ta), avait disparu il y a quelques jours alors qu’elle était partie couper son jeûne avant d’être retrouvée 48 heures après sans vie. Une enquête a été ouverte depuis lors par la gendarmerie et suit son cours alors que le corps sans vie n’a pas encore été restitué à la famille endeuillée. La victime est bien une Saint-louisienne et non de Bambey comme annoncé.