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20 juin 2025
DES CONTRADICTIONS DANS LA TRANSFORMATION DE L'ÉCONOMIE PAR LE GOUVERMENT
Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, Adama Lam, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a soulevé plusieurs griefs comme étant des facteurs de blocage du privé national
Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) déplore la situation difficile que vit le privé national. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), le dimanche 3 avril, Adama Lam a notamment pointé du doigt la faible part réservée au privé national dans la commande publique et la Fermeture des frontières avec le Mali comme des facteurs explicatifs de cette situation.
Le patronat sénégalais rue dans les brancards. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) le dimanche 3 avril dernier, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) est monté au créneau pour déplorer la situation difficile que vit le privé national.
Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, Adama Lam a soulevé plusieurs griefs comme étant des facteurs de blocage du privé national. Il s’agit entre autres de la fermeture des frontières avec le Mali et la faible part réservée au privé national dans la commande publique. S’exprimant sur ce dernier facteur, l’Ingénieur en génie civil aux commandes de la Cnes a déploré les contradictions dans la politique de transformation structurelle de notre économie déclinée dans les axes 1, 2 et 3 du Plan Sénégal émergent (Pse) et la réalité sur le terrain marquée par « manque de démocratie globale dans l’attribution des travaux publics ».
Poursuivant son propos, Adama Lam dit ne pas « comprendre qu’on puisse prendre des commandes publiques aussi importantes et les donner à des entreprises étrangères». « Je suis ingénieur de formation, il y a des domaines dans lesquels nous n’avons pas besoin d’aide ni d’assistance qu’elle soit technique ou financière, les moyens existent dans le BTP (bâtiments et travaux publics)», a-t-il martelé.
Avant d’ajouter : « Je suis sorti de l’école des travaux publics en 1973, mon projet d’examen de sortie portait sur des routes et de calculs de ponts en 73. Ça, c’est le basique, les entreprises sénégalaises qui peuvent vous faire des routes, des autoroutes, des ponts, il y en tellement puisque c’est le b.a. ba. On ne peut pas payer des impôts pour les donner à des sociétés étrangères sous forme de travaux ».
Par ailleurs, s’exprimant sur l’embargo imposé à la République du Mali par la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.), le président de la Cnes a indiqué que « cette décision est difficilement compréhensible et acceptable » dans le sens où, précise-t-il encore, « nos entreprises ont été dimensionnées dans un espace économique déterminé et ouvert qui constitue l’Uemoa et la Cedeao. Nous avons d’abord vu que les sanctions contre le Mali ont été brutales. C’est du jour au lendemain qu’on a tout arrêté, ça ne se fait pas en économie. La machine économique ne fonctionne pas comme ça. Il fallait au moins donner un certain temps pour que les stocks flottants puissent être réglés, pour que ceux qui ont des transactions à boucler puissent le faire. Et c’est cela qui a rendu la situation difficile ».
LA QUASI TOTALITE DE LA POPULATION MONDIALE RESPIRE L'AIR POLLUE
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
Ces conclusions sont le résultat d'une combinaison d'images satellites du monde entier et de données collectées par des milliers de villes, a expliqué aux médias la Dr Sophie Gumy, du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
Dans un rapport, l'OMS indique qu'un nombre record de plus de 6.000 zones urbaines dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l'air. Cela représente "environ 80% de la population urbaine mondiale à ce jour", a indiqué Mme Gumy.
Toutefois ces habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d'azote, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées.
"Après avoir survécu à une pandémie, il est inacceptable de continuer à enregistrer sept millions de décès évitables et d'innombrables années en bonne santé perdues évitables du fait de la pollution de l'air", déplore la docteure Maria Neira, directrice du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
"Trop d'investissements sont encore consacrés à un environnement pollué plutôt qu'à un air propre et sain", observe-t-elle.
La plupart des mesures dont fait état le rapport ont été effectuées entre 2010 et 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 qui a eu un impact sur les transports et de nombreux secteurs économiques et industriels pollueurs.
Pour l'OMS, les conclusions du rapport mettent en évidence l'importance de réduire l'utilisation des combustibles fossiles et l'adoption d'autres mesures concrètes pour faire baisser les niveaux de pollution de l'air.
- Particules et dioxyde d'azote -
"Les préoccupations énergétiques actuelles soulignent l'importance que revêt l'accélération de la transition vers des systèmes énergétiques plus propres et plus sains", souligne le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué.
"Les prix élevés des combustibles fossiles, la sécurité énergétique et l'urgence consistant à relever le double défi sanitaire de la pollution de l'air et du changement climatique soulignent la nécessité urgente de progresser plus rapidement vers un monde beaucoup moins dépendant des combustibles fossiles", indique-t-il.
Les données actualisées de la base de données sur la qualité de l'air de l'OMS introduisent pour la première fois des mesures au sol des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote (NO2), un polluant urbain courant et un précurseur des particules et de l'ozone.
Environ 4.000 localités dans 74 pays collectent des données sur le dioxyde d'azote au sol. Seuls près d'un quart des habitants de ces lieux respirent des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote conformes aux lignes directrices de l'OMS.
Le dioxyde d'azote est associé aux maladies respiratoires, en particulier à l'asthme, et entraîne des symptômes respiratoires (tels que la toux, un sifflement ou des difficultés à respirer), des hospitalisations et des visites aux urgences.
La mise à jour comprend également des mesures de particules dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns (PM10) ou 2,5 microns (PM2,5). Ces deux groupes de polluants proviennent principalement des activités humaines liées à la combustion de combustibles fossiles.
Dans les 117 pays qui surveillent la qualité de l'air, l'OMS constate que la qualité de l'air de 17 % des villes de pays à revenu élevé est inférieure aux lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air pour les PM2,5 ou les PM10. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la qualité de l'air dans moins de 1% des villes est conforme aux seuils recommandés par l'OMS.
Les matières particulaires sont capables de pénétrer profondément dans les poumons et dans la circulation sanguine, provoquant notamment des troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires et respiratoires.
SENEGAL-EGYPTE, LE SENEGAL ENGRANGE 600 MILLIONS DE RECETTE DANS LA BILLETERIE
Les recettes du match Sénégal / Égypte connues. Le match, barrage retour du Mondial Qatar 2022, qui a consacré la qualification des Lions du Sénégal à la prochaine Coupe du monde, a « battu le record des événements sportifs » au Sénégal
Les recettes du match Sénégal / Égypte connues. Le match, barrage retour du Mondial Qatar 2022, qui a consacré la qualification des Lions du Sénégal à la prochaine Coupe du monde, a « battu le record des événements sportifs » au Sénégal, avec un chiffre d’affaires de plus de 600 millions F CFA réalisé, à travers la plateforme Diotali. Son Directeur général, Bamba BA, l’a révélé à Emedia.sn, soulignant que « jamais un événement sportif n’a collecté autant de recettes, avec des dépenses d’exploitation qui n’ont pas atteint 25 millions F CFA. »
Entre autres innovations, il a confié que Diotali a misé sur une « solution digitale ». Ainsi, « pour cette prestation, il y a 60% (de billets) vendus en ligne, et les autres 40%, en physique, à travers des points Diotali. C’était pour permettre aux personnes qui avaient des soucis à se connecter, de pouvoir acheter des billets physiques. Mais aussi cela a permis à ceux qui habitent Thiès, Saint-Louis, d’acheter directement leur billet, dans les points Diotali dédiés, avant de venir à Dakar. C’est une première. »
Poursuivant, il a salué « le courage » du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, en optant pour un « système de billetterie à la hauteur du stade Me Abdoulaye Wade » et en « collaborant avec une entreprise nationale après le choix d’un sélectionneur local. »
La veille du match joué le 29 mars dernier, dans une ambiance électrique, de nombreux supporters étaient en colère, faute de pouvoir se procurer le ticket dans les points dédiés. « S’il y a quelque chose à parfaire, la prochaine fois, nous allons partir d’une solution digitale », a promis BA.
Battue au Caire, 0-1, le 25 mars, la bande à Sadio Mané a pu compter sur le soutien de leurs supporters pour renverser la tendance.
LA FSF S’INDIGNE DES INSULTES RACISTES À L’ENCONTRE DE KALIDOU KOULIBALY
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a dénoncé lundi les insultes racistes dont a été victime dimanche le capitaine de l’équipe nationale A, Kalidou Koulibaly.
Dakar, 4 avr (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a dénoncé lundi les insultes racistes dont a été victime dimanche le capitaine de l’équipe nationale A, Kalidou Koulibaly.
‘’Comme à leurs tristes habitudes, certains supporters bergamaschi de l’Atalanta de Bergame (Italie) ont encore réédité leurs bêtises humaines en proférant des injures ignobles et racistes vis-à-vis de notre capitaine et leader Kalidou Koulibaly’’, écrit la FSF sur compte Twitter officiel.
Dimanche, Koulibaly a été insulté en quittant la pelouse après la victoire (3-1) de son équipe sur le terrain de l’Atalante Bergame.
Le capitaine des Lions a déjà été victime cette saison des mêmes insultes à Florence et plus récemment à Venise, informent des médias. A l’époque, le défenseur sénégalais avait fait semblant de n’avoir rien entendu.
Les images circulant sur les réseaux ont fait réagir l’Atalanta Bergame, qui a promis de donner suite à cet incident.
‘’Tout comportement non conforme aux principes de civilité et d’éducation défendus depuis toujours par ce club, sera combattu avec force’’, avertit le communiqué du club italien. Il assure qu’il ne veut pas ‘’donner de la visibilité à des individus qui n’ont rien à faire dans notre environnement (...)’’.
II promet que "sans clameurs ni généralisations’’, il agira ’’auprès des instances compétentes afin de protéger l’image de la ville’’.
Le maire de la ville de Bergame, Giorgi Gori s’est excusé sur Twitter au nom de sa ville. ‘’Quelle honte ces insultes racistes au stade. Ces quelques individus ne nous ne nous représentent pas’’, s’est-il indigné.
‘’Mes excuses et celles de tous les Bergamasques à nos amis de Naples’’, a-t-il ajouté.
En Italie depuis 2014, Koulibaly, qui est dans le viseur de plusieurs gros bras du football européen dont le FC Barcelone (Espagne), pourrait prolonger son contrat à Naples.
Agé de 30 ans, le champion d’Afrique 2021 avec le Sénégal, a déjà joué au FC Metz (France) et au RC Genk, en Belgique.
DEMARRAGE DES TRAVAUX DE L'AUTO-ROUTE DAKAR-SAINT-LOUIS PREVUE POUR FIN 2022
Les travaux de construction de l’autoroute devant relier Dakar à Saint-Louis vont débuter avant la fin de l’année 2022, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. ‘
Saint-Louis, 4 avr (APS) - Saint-Louis, 4 avr (APS) - Les travaux de construction de l’autoroute devant relier Dakar à Saint-Louis vont débuter avant la fin de l’année 2022, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.
‘’Je vais le 17 prochain, avec le ministre des partenariats, à Djeddah [Arabie Saoudite], pour signer une convention avec la Banque islamique de développement, qui est un des bailleurs de ce projet’’, a-t-il indiqué à la presse, après la prise d’armes marquant la célébration du 62-ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
Pour la première fois, cette cérémonie s’est tenue sur l’avenue générale de Gaulle, plus adaptée à accueillir ce genre de manifestation et pouvant recevoir un public plus important que la place Faidherbe où elle se déroulait habituellement.
‘’Nous souhaitons que les travaux commencent avant la fin de l’année’’, a insisté Mansour Faye.
Le gouverneur de région, Alioune Badara Sambe, s’est appesanti sur les projets de l’Etat dans la région de Saint-Louis, qui est ‘’destinée à tirer’’ le Sénégal vers le haut grâce à son potentiel agricole.
Il a émis le souhait pour que les travaux de construction de cette autoroute démarrent avant la fin de l’année et que le pays se relève après la crise de la covid-19 qui a secoué le monde.
Il a félicité le commandant de la zone militaire nord, David Diawara, et émis le vœu de voir le défilé motorisé et les civils revenir lors de la prochaine édition de la fête de l’indépendance à Saint-Louis.
‘’Je vais le 17 prochain, avec le ministre des partenariats, à Djeddah [Arabie Saoudite], pour signer une convention avec la Banque islamique de développement, qui est un des bailleurs de ce projet’’, a-t-il indiqué à la presse, après la prise d’armes marquant la célébration du 62-ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
Pour la première fois, cette cérémonie s’est tenue sur l’avenue générale de Gaulle, plus adaptée à accueillir ce genre de manifestation et pouvant recevoir un public plus important que la place Faidherbe où elle se déroulait habituellement.
‘’Nous souhaitons que les travaux commencent avant la fin de l’année’’, a insisté Mansour Faye.
Le gouverneur de région, Alioune Badara Sambe, s’est appesanti sur les projets de l’Etat dans la région de Saint-Louis, qui est ‘’destinée à tirer’’ le Sénégal vers le haut grâce à son potentiel agricole.
Il a émis le souhait pour que les travaux de construction de cette autoroute démarrent avant la fin de l’année et que le pays se relève après la crise de la covid-19 qui a secoué le monde.
Il a félicité le commandant de la zone militaire nord, David Diawara, et émis le vœu de voir le défilé motorisé et les civils revenir lors de la prochaine édition de la fête de l’indépendance à Saint-Louis.
DE HAUTES AUTORITÉS DE LA RÉPUBLIQUE DÉCORÉES PAR MACKY SALL
Moustapha Niasse, Pape Diop, Idrissa Seck, Aminata Touré et Aminata Mbengue Ndiaye ont tous été honorés par le chef de l'État à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, ce lundi 4 avril
Au terme de la cérémonie de prise d’armes militaire qu’il a présidée à la place de l’Indépendance à l’occasion du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le chef de l’Etat, Macky Sall, procédé à la décoration d’anciens et d’actuels présidents d’institution de la République.
En effet, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, s’est vu attribuer la médaille de «Dignité de grand-croix dans l’Ordre national du Lion»au moment où l’ancien président du Sénat Dakar, Pape Diop, a été élevé à la «Dignité de grand-croix et Dignité de Grand officier dans l’Ordre national du Lion ».
Quant au président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Htcc), ils ont été élevés au grade de « Commandeur dans l’ordre national du Lion ».
De son côté, le président de la République Macky Sall a reçu du Grand Chancelier, le général Meissa Niang, un cadeau consistant en un statut de Lion en or et d’un insigne avec les drapeaux des pays d’Afrique.
Dans un bref discours prononcé au cours de cette cérémonie diffusée par la chaîne nationale (Rts), le Président Sall a félicité vivement ces anciens dignitaires et personnalités politiques qui ont, selon lui, marqué l’histoire politique du Sénégal. Il leur a également rendu un vibrant hommage pour services rendus à la nation. Le chef de l’Etat a, d’ailleurs, invité les générations actuelles et futures « à s’inspirer de leur engagement et du sens de leur patriotisme ».
NOUS NE POUVONS PLUS ACCEPTER QU’UN SEUL ARBRE SOIT ABATTU EN CASAMANCE POUR ÊTRE EXPORTÉ
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, a prévenu, lundi, qu’il n’accepterait plus qu’un seul arbre ‘’soit abattu’’ en Casamance pour être exporté.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prévenu, lundi, qu’il n’accepterait plus qu’un seul arbre ‘’soit abattu’’ en Casamance pour être exporté.
‘’La défense de nos forêts, c’est justement l’une des missions principales actuellement en cours pour défendre la forêt de Casamance. Mes instructions ont été très claires, nous ne pouvons plus accepter qu’un seul arbre soit abattu en Casamance pour être exporté hors de nos frontières’’, a-t-il martelé.
Le président de la République, Macky Sall, s’exprimait à la fin de la cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale à la place de l’Indépendance, à Dakar.
Il a jugé ‘’impeccable’’ le défilé à pied d’écoles de formation, de troupes militaires et paramilitaires, qui a marqué la cérémonie. Selon lui, le format réduit avec la prise d’armes n’a rien enlevé à la solennité et à la symbolique de la célébration de la fête nationale.
‘’En ma qualité de chef suprême des armées, je suis satisfait et rassuré par cette belle parade qui traduit le haut niveau d’engagement et de cohésion des unités. Les pas sont alertes, l’allure est martiale, ce qui montre l’engagement de nos forces de défense et de sécurité, à toujours remplir leur mission avec efficacité’’, s’est réjoui le chef de l’Etat.
Il a félicité l’ensemble des unités pour leur brillante prestation.
Il considère que la ‘’ sécurité est devenue une demande majeure des citoyens’’. ‘’C’est pour cela, je me suis engagé à dégager plus de moyens pour les forces de défense et de sécurité, à toujours améliorer le moral des personnels, pour que le Sénégal soit toujours plus en sécurité’’, a ajouté le président Sall.
Cette année, la fête de l’Indépendance a été célébrée avec une plus grande ampleur qu’en 2020 et 2021, années où une des prises d’armes de format plus réduit avait été organisée au palais de la République.
Cette année, la Place de l’Indépendance a accueilli une prise d’armes devant, entre autres, les plus hautes autorités civiles, militaires, politiques, diplomatiques.
Outre un défilé à pied d’écoles de formation, de troupes militaires et paramilitaires, la cérémonie a été marquée par une remise de décorations.
MALI : L'ARMÉE ET WAGNER ACCUSÉS D'AVOIR COMMIS UN MASSACRE À MOURA
Selon des sources concordantes, entre 200 et 400 personnes auraient été tuées la semaine dernière dans ce village du centre du Mali par des militaires maliens et des mercenaires russes de Wagner
Jeune Afrique |
Benjamin Roger |
Publication 04/04/2022
En dix ans de guerre, jamais l’armée malienne n’avait été accusée d’exactions d’une telle ampleur. Selon des ONG locales et des sources onusiennes, entre 200 et 400 civils auraient été tués du 27 mars au 1er avril par l’armée malienne et par des mercenaires du groupe Wagner dans le village de Moura, situé dans le cercle de Djenné, dans le centre du Mali. « Si ces chiffres macabres se confirment, il s’agirait du pire massacre causé par les Fama [les forces armées maliennes] », déplore une source diplomatique occidentale.
Dans un communiqué diffusé le 1er avril, l’armée malienne évoque, elle, « une opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure » dans la zone de Moura, menée du 23 au 31 mars, qui a permis la neutralisation de 203 « combattants des groupes armés terroristes ». « Le respect des droits de l’homme de même que le droit international humanitaire reste une priorité dans la conduite des opérations », poursuit l’état-major général des armées.
Zones d’ombre
Que s’est-il vraiment passé à Moura ? Une semaine après les faits, des zones d’ombre persistent mais des témoignages de survivants commencent à émerger. Fin mars, les Fama et les hommes de Wagner qui les accompagnent en opération dans cette zone depuis janvier auraient été informés que des membres de la katiba Macina, liée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), étaient présents à Moura.
« Ce village se situe au cœur de la zone inondée, contrôlée depuis plusieurs années par les hommes de la katiba Macina. Mais cela ne veut évidemment pas dire que tous ses habitants sont jihadistes ou qu’ils sont liés aux groupes jihadistes », précise un bon connaisseur de la zone.
Le 27 mars, une foire avait lieu à Moura. Ce jour-là, selon une de nos sources, plusieurs hommes armés appartenant à la mouvance jihadiste étaient bien présents dans le village pour se ravitailler. En fin de matinée, des hélicoptères de l’armée malienne survolent le village et se mettent à tirer indistinctement sur les habitants. Puis les appareils se posent au sol. Plusieurs militaires maliens et mercenaires de Wagner en sortent, pénètrent dans le village et tirent à leur tour sur des civils. Des renforts viennent ensuite les assister. S’en suivent trois jours d’encerclement et d’occupation du village.
Bilan terrible
Les habitants, essentiellement ceux issus de la communauté peule, sont arrêtés et interrogés. « Ils ont rassemblé une partie des gens et ont commencé à procéder à des fouilles. Ceux qui avaient de la poudre à canon sur eux ou chez eux étaient assimilés à des jihadistes, mis sur le côté et tués sur le champ », explique une de nos sources.
Nous qui aimons tant préciser avec la gourmandise du parfait dévot, que nous sommes un peuple musulman, allons donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges…
En théorie, nous devrions vivre à partir de ce dimanche, 30 jours de bonheur, de félicité, de tranquillité, de partage et de fraternité. Nous qui aimons tant, au détour de chaque phrase, préciser avec la gourmandise du parfait dévot, que nous sommes un peuple musulman, allons donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges… Mon Dieu ! Quelle torture ! Et puis surtout nous rencontrerons des hommes et des femmes qui ne se plaindront pas à tout bout de champ du jeun, de sa dureté, avachis dans des bureaux climatisés, naviguant sur Facebook ou WhatsApp, alors que le prophète lui, PSL, s’est affranchi de l’épreuve sous 50°. Un peu de décence dans la complainte de l’affamé tout de même…
D’ailleurs, comme l’a écrit mon frère Jean Charles Faye, comme pour nous donner exemple à suivre et à célébrer, « Dieu nous accorde de vivre ensemble 15 jours durant, une grande intimité avec lui dans la prière. Cette période, nous devons faire en sorte qu'elle lui plaise et qu'Il l'agrée. Pour cela nous devons parfaire nos bonnes relations, faire qu'elles soient excellentes. Simplement d'abord en respectant la forme et la particularité du culte de chacun, en recherchant et en cultivant tout ce qui nous rapproche. En acceptant nos différences, en reconnaissant qu'elles appartiennent à Dieu et qu'elles nous identifient ».
On peut rêver durant ces 30 jours, de réseaux sociaux sans vulgarités ni injures, avec des acteurs sociaux qui privilégient une des recommandations majeures de l’Islam, à savoir la circonspection et la prudente retenue, qui empêchent d’avoir à proférer d’insoutenables conneries…Astafiroulah ! Je m’égare…
C’est aussi, si j’ai souvenance, un mois de pardon et de rejet des injustices, et peut-être qu’en plus la Grâce inspirera certains à sortir des kiffs du pouvoir, des ressentiments et des doutes qui autorisent parfois d’inconscients excès. Ces 30 jours pourraient habiter des consciences quelques fois désinvoltes et les inspirer à mieux considérer les risques possibles qu’il y aurait à dévoyer une mission qui leur aura été confiée. Le Sénégal aspire à plus de sincérité de la part des hommes qui nourrissent le projet de diriger ses citoyens. Suivez mon regard…
Ces 30 jours doivent nous redonner espoirs, au vu de la solidarité dont ont su faire preuve nos Lions du football, solidarité qui les a portés sur le toit de l’Afrique.
Ce sont aussi 30 jours durant lesquels nous serions bien inspirés de nous interroger sur les catastrophes et accidents en cascades qui s’abattent parfois sur le Sénégal. Et de nous demander si dans l’émission des prières que l’on envoie à Dieu à longueur de prêches, d’émissions de radio, de chants religieux nocturnes et perturbant la mobilité et la quiétude des citoyens, d’évocation pour jurer, de tous les Saints Hommes de Dieu qui peuplent notre spiritualité, de nous demander donc pourquoi, Dieu souvent ne nous entend pas. Y’a comme un problème de réception… Y’a un truc qui cloche…
Profitons de ces 30 jours bénis pour réapprendre à envoyer des prières à Dieu… Si notre pays est propre, nickel chrome, il n’y a aucune raison que ses grâces ne nous mènent pas vers un vrai redressement, que notre jeunesse surtout, quémande de tout son désespoir.
Nous prenons dattes…
Bon Ramadan…
FÊTE DU 4 AVRIL, FIN DE LA CÉRÉMONIE DE PRISE D’ARMES
La cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale vient de prendre fin à la place de l’Indépendance.
Dakar, 4 avr (APS) – La cérémonie de prise d’armes marquant la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale vient de prendre fin à la place de l’Indépendance.
Environ 1.867 militaires et paramilitaires, hommes et femmes, ont participé au défilé qui a suivi cette prise d’armes présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall.
Accompagnées par la musique principale des Forces armées, des écoles de formation et des troupes militaires et paramilitaires ont défilé à pied.
A son arrivée sur les lieux, le président Sall a été accueilli par 21 tirs de canon exécutés par le bataillon de train, à l’aide d’un simulateur de tir. Puis, il a passé en revue les troupes à pied avant de rejoindre la tribune officielle et remettre ensuite des décorations.
Le président de l’’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales(HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, ont assisté à la manifestation.
Le ministre des Forces armées, Maître Sidiki Kaba, le Chef d’Etat-major des forces armées, le général Cheikh Wade, le Haut Commandant de la Gendarmerie national, le général Moussa Fall, le Grand Chancelier, le général Meissa Niang, ont également assisté aux festivités.
Les membres du gouvernement, des personnalités politiques, ainsi que de hautes autorités civiles, diplomatiques, administratives et militaires étaient aussi présents.
Ce 62e anniversaire est célébré sur toute l’étendue du territoire national, à travers le thème : "Forces de défense et de sécurité et résilience nationale".