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3 septembre 2025
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2023, LES LIONS ENTAMENT LEURS MISES EN JAMBE
Les Lions du Sénégal vont effectuer cet après-midi, à 17 heures, leur premier galop d’entraînement pour la préparation des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023.
Dakar, 30 mai (APS) - Les Lions du Sénégal vont effectuer cet après-midi, à 17 heures, leur premier galop d’entraînement pour la préparation des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023.
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, va s’entretenir avec la presse à 16 h 45.
Cette première séance d’entraînement se tiendra à huis clos à l’exception de ses quinze premières minutes.
Les journalistes seront également invités à assister aux quinze premières minutes des séances d’entraînement prévues jeudi et vendredi.
Aliou Cissé a publié vendredi dernier une liste comprenant deux nouveaux joueurs en équipe nationale, Demba Seck (Torino, Italie) et Ilimane Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).
Alpha Diounkou, sociétaire de l’équipe B du FC Barcelone Espagne), avait été appelé lors de la double confrontation entre le Sénégal et la Guinée-Bissau (2-0 et 1-0) pour les éliminatoires de la dernière CAN. Diounkou, appelé en sélection nationale pour les deux prochains matchs des Lions, avait été sélectionné pour pallier le forfait de Lamine Gassama.
Les Lions recevront le Bénin, samedi prochain à 19 heures, au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, avant d’aller affronter le Rwanda à Kigali, le 7 juin.
150 ATHLÈTES ATTENDUS AU MEETING INTERNATIONAL DE DAKAR
Quelque 150 athlètes venant de l’Afrique et de la France sont attendus au meeting international d’athlétisme de Dakar prévu le 5 juin à l’annexe du stade du président Abdoulaye Wade de Diamniadio, a appris l’APS, lundi, des organisateurs.
Dakar, 30 juin, (APS) - Quelque 150 athlètes venant de l’Afrique et de la France sont attendus au meeting international d’athlétisme de Dakar prévu le 5 juin à l’annexe du stade du président Abdoulaye Wade de Diamniadio, a appris l’APS, lundi, des organisateurs.
Les athlètes viennent de plusieurs pays africains, notamment du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Burkina Faso, du Niger, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Kenya, de l’Éthiopie, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, a précisé le président du comité d’organisation, lors d’un point de presse au siège de PETROSEN.
Amadou Dia Ba a fait savoir que le meeting international de Dakar est organisé par la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), en collaboration avec la société sénégalaise du pétrole.
Les organisateurs travaillent actuellement à amener des athlètes américains, a-t-il dit, soulignant que "le Sénégal va donc organiser un meeting qui sera en bronze’"
Ces activités constituent "une relance’’ pour que ce meeting international ’’qui était l’un des plus grands événements de Dakar puisse retrouver son lustre d’antan et son label World Athletics", a assuré Dia Ba, médaillé d’argent olympique aux 400 m haies à Séoul (Corée) en 1988.
Selon lui, leur mission repose essentiellement sur trois aspects fondamentaux, la mobilisation, l’organisation et la participation.
Il a également annoncé "le lancement d’une campagne de détection de jeunes talents dans toutes les régions du pays".
’’Actuellement, on travaille en étroite collaboration avec l’UASSU, nous sommes en détection de talents qui seront encadrés en direction de 2026’’, a renseigné Dia Ba, faisant allusion aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus la même année au Sénégal.
"Le coût global de ce meeting international de Dakar est estimé à 200 millions francs’’, a informé un des membres du comité d’organisation.
Le meeting international de Dakar vise trois objectifs majeurs, a fait savoir le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme.
Le colonel Sara Wally a cité la visibilité pour sa Fédération, la recherche de performance pour les athlètes sénégalais et enfin la recherche de ressources additionnelles pour financer le développement de la discipline.
Ce meeting international comprend les épreuves de 100 m, 110 m haie, de 400 m et 5000 m, de saut en longueur et de lancer de poids pour les hommes ; 100m, 400 m haie, 100 m haie 800 m, triple saut et marteau destinées aux femmes, selon document remis à la presse.
Les athlètes sénégalais vont concourir particulièrement dans des épreuves comme les 100 m, 400 m haies, le javelot, le saut en hauteur, rapporte la même source.
AFFAIRE IMAM NDAO, JUGEMENT RENVOYÉ AU 27 JUIN PROCHAIN
Le procès en appel de l’affaire Imam Ndao et Cie devait avoir lieu, ce lundi 30 mai 2022. Mais à l’ouverture de l’audience de ce matin, le juge a renvoyé l’audience au 27 juin prochain.
Le procès en appel de l’affaire Imam Ndao et Cie devait avoir lieu, ce lundi 30 mai 2022. Parce que les avocats avaient sollicité le renvoi pour, disent-ils, mieux prendre connaissance du dossier. Mais à l’ouverture de l’audience de ce matin, le juge a constaté qu’un des conseils n’a pas répondu présent à l’appel. En matière criminelle, la présence d’un avocat est obligatoire raison pour laquelle la chambre a décidé de renvoyer l’audience au 27 juin prochain. C’est pour permettre aux appelants de se faire assister correctement.
Les faits : Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2015, les éléments de la section de recherches de la gendarmerie nationale avaient fait irruption au domicile de l’imam Ndao pour procéder à son arrestation. Il a été suspecté d’appartenir à un réseau en lien avec Boko Haram qui projetait de mener des attentats au Sénégal. En effet, il a été arrêté dans le cadre d’une vaste opération antiterroriste qui a débouché sur plusieurs interpellations de jihadistes supposés dans différentes villes du pays, fin octobre et début novembre 2016. Ils ont été inculpés, entre autres, d’actes de terrorisme et d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Avant le délibéré, Imam Ndao disait : « souvenons-nous toujours aux recommandations. C’est une volonté divine. Vivons cette épreuve dans la foi. Si tous les malfaiteurs étaient comme nous, le Sénégal serait regorgé de bienfaiteurs. Je salue la sérénité et le respect des juges. Nous remercions les avocats. Ils inspirent la confiance. Nous acceptons la volonté divine et on sait que la vérité éclatera. On peut tout me reprocher, mais ceux qui vivent avec moi savent quel genre de personne je suis. Nous avons des acquis dans ce pays mais nous avons aussi des manquements. Préservons les acquis que nous avons. Je suis un vrai patriote ». Par ailleurs, Imam a raconté les conditions difficiles de sa détention. Ne pouvant plus se retenir, certains souteneurs sont tombés en transe obligeant le juge à suspendre l’audience pour 5 minutes.
En première instance, pendant une vingtaine de minutes, les 29 personnes qui ont comparu devant la chambre criminelle ont écouté le juge Samba Kane fixé leurs sorts.
Statuant publiquement en la forme, le tribunal rejette les exceptions tirées de l’illégalité des poursuites comme mal fondées avant d’annuler le procès-verbal de première comparution d’Ibrahima Ndiaye en date du 28 juillet 2016 et tous les actes subséquents le concernant. En effet, le tribunal ordonne sa libération d’office s’il n’est détenu pour autres causes.
Dans le même sillage, le tribunal rejette toutes les exceptions de nullités soulevées par les avocats comme étant mal fondées et déclare l’action publique recevable.
Sur ce, il rejette la demande d’expertise formulée par Abou Hakim Mbacké Bao
Acquitte Coumba Niang et ordonne la confiscation des 14.500 euros saisi par devers lui, ami Sall Marieme Sow Alioune Badara sall, Daouda Dieng Boubacar Décoll Ndiaye, Omar keita, Mor Mbaye Deme, Mamadou Mbaye, Alpha Diallo, Papa kibily Coulibaly, El hadji Mamadou Ba , Moustapha Diatta et Ibrahima Hann. À cela, le tribunal ordonne aussi la restitution de tous biens saisi appartenant aux accusés acquittés.
Acquitte Alioune Ndao des crimes d’actes de terrorisme, financement du terrorisme en bande organisée, apologie du terrorisme, détention de minutions sans autorisation administrative et blanchiment du capitaux. requalifie les faits de détention d’armes de la troisième catégorie initialement reproché à Aliou Ndao en détention d’arme de la deuxième catégorie sans autorisation administrative et le déclare coupable de ce chef et le condamne à une peine d’un mois assorti de sursis et ordonne la confiscation de l’arme automatique et la somme de 14.000 euros qu’il avait consigné.
Acquitte Makhtar Diokhané , Mouhamed Ndiaye , Omar Yaffa , Ibrahima Diallo, Abdoul Aziz Dia , Mouhamed Lamine Mballo, Latyr Niang, Lamine Coulibaly Abou Diallo , Cheikh Ibrahima Ba, ibrahima Mballo, Abou Hakim Mbacké Bao, Saliou Ndiaye les crimes de financement de terrorisme en bande organisée, du délit de blanchiment de capitaux, d’actes de terrorisme par attentat et complot, par crimes commis par participation à un mouvement de insurrectionnelle, par violence voies de fait commis contre les personnes des destructions ou dégradations commises lors des rassemblements par enlèvement et séquestration , destruction dégradation dommages par destruction des biens appartenant à l’Etat ou intéressant la chose publique , par atteinte à la vie, par menace ou par atteinte à la vie, par menaces et blessures volontaire ou involontaire, par fabrication, détention d’arme prohibé par vol et le délit d’extorsion .
Acquitte Saliou Ndiaye , Makhtar Diokhané et omar Yaffa du delit d’apologie du terrorisme . Déclare Diokhané , Mouhamed Niaye , omar Yaffa, Ibrahima Diallo abdoul Aziz Dia , Mouhamed Lamine Mballo , Latyr Niang , Lamine Coulibaly , abdou Diallo,, Cheikh Ibrahima Ba , Ibrahima Mballo, Hakim Mbacké Bao et Saliou Ndiaye coupable du crime d’actes de terrorisme par association de malfaiteurs . Condamne Diokhané 20 ans de travaux forces.
Condamne, Mouhamed Ndiaye, Abou Hakim Mbacké Bao et Ibrahima Diallo à 15 ans de travaux forcés.
Condamne Omar Yaffa, Aziz Dia, Lamine Coulibaly, Abou Diallo, Cheikh Ibrahima Ba et Ibrahima Mballo à 10 ans de travaux forcés.
Condamne Mouhamadou Lamine Mballo, Latyr Niang et Saliou Ndiaye à 5 ans de travaux forcés
Et les condamne tous au dépend le tout en application des articles 2 , 37 de la loi 2004 9 du 6 février 2004 , 32 de la loi 2009 16 du 2 mars 2016 , 279_1_4_5 de la loi du 2016 01 du 12 février 2007 portant la modification du code pénal 13 de la loi numéro 66_ 3 du 8 janvier 1966 . Insatisfaits de cette décision, certains d’entre eux avaient interjeté appel. Ils vont comparaître à nouveau, ce lundi, devant la chambre criminelle d’appel.
Par M. Diop
TROIS BONNES RAISONS DE DÉLOCALISER L’HÔPITAL LE DANTEC
L’hôpital A. Le Dantec est à la pointe de Dakar au cap Manuel, très éloigné des cités les plus peuplées de la région de Dakar. Il faut traverser le centre-ville (plateau) de Dakar pour y accéder avec tous les embouteillages préalables des principaux axes
L’inaccessibilité de l’hôpital sur son site actuel
L’hôpital A. Le Dantec est à la pointe de Dakar au cap Manuel, très éloigné des cités les plus peuplées de la région de Dakar. Il faut traverser le centre-ville (plateau) de Dakar pour y accéder avec tous les embouteillages préalables des principaux axes qui y mènent : autoroute, VDN, route nationale et corniche.
Obliger des ambulanciers ou des sapeurs-pompiers à traverser une ville soumise déjà à un si gros trafic, défie également toute logique de ramassage - évacuation des cas d’urgence.
L’hôpital est éloigné de l’immense majorité des personnes qui le sollicitent ou qui y travaillent. La plupart des patients viennent de la haute banlieue ou sont référés des régions avec comme conséquences : un retard de prise en charge des urgences et des patients qui sont obligés de se présenter à l’aube avec des difficultés énormes pour rentrer chez eux.
L’essentiel des agents paramédicaux, techniques et administratifs qui fait plus de 90 % du personnel vient de la banlieue (keur Massar, Yeumbeul, Guédiawaye, Thiaroye, Rufisque, etc). Ils arrivent presque tous en retard et rentrent chez eux plus tôt qu’ils ne devraient.
La discontinuité des soins pendant la reconstruction
Reconstruire l’hôpital A. Le Dantec sur le même site équivaut à interrompre totalement ou partiellement les soins d’un grand hôpital pour une durée plus ou moins longue en délocalisant ses activités sur d’autres sites hospitaliers. Ce qui va poser des problèmes organisationnels majeurs avec comme corollaire la souffrance physique et psychologique de nos malades déjà profonde du fait de l’incohérence qui existe déjà dans la coordination des soins dans les hôpitaux publics actuels. En effet, il n’y a jamais d’unité de lieu des examens complémentaires et des actes médicaux obligeant les malades à faire un parcours très éprouvant.
La concentration urbaine excessive des soins
La réalité coloniale est dépassée depuis des décennies : un hôpital principal pour l’élite coloniale, les militaires et un hôpital pour indigènes en 1912 à côté de l’institut Pasteur. Toutes ces structures essentielles pour la santé des populations concentrées sur une zone isolée du plateau à cause de la prédominance des maladies infectieuses tropicales de l’époque est un fait qui n’a plus de raison d’exister à l’heure actuelle. Aujourd’hui, les maladies non transmissibles sont les principales causes de mortalité et l’urbanisation de Dakar a entraîné depuis longtemps d’importants déplacements de population de manière centripète. Ceci ayant occasionné déjà une concentration des populations en même temps un ralentissement de la mobilité des hommes et des véhicules, et par conséquent une perte de temps dont les conséquences économiques sont incalculables.
Déplacer l’Hôpital A. Le Dantec permettrait dès lors, indéniablement, une « aération » du tissu urbain dakarois mais surtout une déconcentration et une proximité des soins plus adaptées à la prise en charge des maladies non transmissibles (hospitalisation de longue durée, visites fréquentes, etc.)
Quant au personnel, il quitterait la banlieue pour rejoindre un lieu de travail proche ou en tout cas dans un sens inverse de la direction du centre-ville. Le personnel médical universitaire, minoritaire, véhiculé et seul personnel logeant en ville (Mermoz, Claudel, Fann, etc.), irait également dans un sens beaucoup plus fluide : de la ville vers la périphérie de Dakar à l’aller le matin et de la périphérie de Dakar vers la ville au retour le soir.
LES PRIX DES BILLETS CONNUS
La vente des billets du match Sénégal / Bénin, du 4 juin prochain au stade Me Abdoulaye Wade, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023, démarre demain mardi 31 mai.
La vente des billets du match Sénégal / Bénin, du 4 juin prochain au stade Me Abdoulaye Wade, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023, démarre demain mardi 31 mai. Il faudra casquer entre 2 mille et 150 mille F CFA pour y être.
Rappeler que la Fédération sénégalaise de football (FSF) a déjà annoncé le retour de la vente des billets physiques après des couacs notés lors de Sénégal / Égypte en barrages du Mondial Qatar 2022.
« Nous sommes pour la modernité, mais il faut y aller pas à pas. Il y a des soucis dans la vente des billets électroniques et pour le prochain match contre le Bénin, nous avons décidé de revenir à l’ancienne méthode », avait expliqué son porte-parole, Seydou Sané, en rendant compte d’une décision de son comité exécutif.
LA STYLISTE OUMOU SY LIVRE SA VISION DU COVID-19
Des artistes d’ici et d’ailleurs réunis dans la sélection officielle dénommée « In », mais avec une programmation « Off », exposent leur talent. C’est le cas de la styliste, décoratrice, créatrice de bijoux et costumière, Oumou Sy
La 14ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, (Dak’Art), qui a levé ses rideaux depuis le 19 mai se poursuit jusqu’au 21 juin prochain. Des artistes d’ici et d’ailleurs réunis dans la sélection officielle dénommée « In », mais avec une programmation « Off », exposent leur talent.
C’est le cas de la styliste, décoratrice, créatrice de bijoux et costumière, Oumou Sy dont l’ingéniosité et le savoir-faire ne sont plus à démontrer. Elle a présenté deux installations au Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar. Une œuvre d’art qui relate l’histoire de la pandémie à Coronavirus qui a créé une psychose partout dans le monde, pendant presque deux ans. « C’est très important à mes yeux car, quand le Corona est arrivé, tout le monde avait paniqué et la terre entière était en mouvement pour ne pas dire en ébullition. Moi je me suis enfermée pour confectionner mes deux robes. Quand j’en suis arrivée à la troisième, les vaccins sont arrivés et le Corona était fini. L’Afrique est préservée car elle a su utiliser ses racines et sa forêt sacrée et les nouvelles technologies aussi ont été mises à contribution avec les masques, les gels et tout le reste », explique la native de Podor, dans le Fouta.
Cette exposition « Off » repose sur le triptyque « créer, imaginer et inventer » et montre la créativité de Mme Sy. La première installation, avec ces deux robes parle de la période du Covid-19, la deuxième, d’après elle, est une évolution avec la « robe santé » qui symbolise l’effort dans les recherches médicales sur les vaccins et les remèdes. Les fils qui pendent au niveau des installations représentent les fils de la vie. En effet, dans ces collections, les femmes sont à l’honneur, car il y a des prêtresses sur les différents décors des deux installations… Des calebasses totems entre autres sont visibles dans le déco.
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RÉGRESSION DE LA GESTION ÉLECTORALE AU SÉNÉGAL
La démocratie de compromis permet de faire parfois abstraction du texte pour en convoquer l'esprit. Les intellectuels ne doivent pas hésiter à prendre la parole sur les questions de société - ENTRETIEN AVEC NDIAGA LOUM
Le juriste, politologue et professeur titulaire au Département de sciences sociales à l'UQO et titulaire de la Chaire Senghor de la Francophonie, Ndiaga Loum, est l'invité du Grand entretien de Jotna TV avec Lamine Niang.
par Oumou Wane
TIVAOUANE, ENTRE COLÈRE ET ABATTEMENT
Après le recueillement et le deuil, le temps des explications doit venir. Car non, ce qui s'est passé n’est pas la volonté de Dieu. La négligence tue trop souvent dans notre société
Alors que le pays se recueille et pleure ses onze nourrissons morts dans l’incendie survenu au service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane, l’heure est à l’inquiétude dans le pays et l’attente à la fermeté.
Certes, un deuil national de trois jours a été décrété par le chef de l’État et par ailleurs le président Macky Sall a limogé sans tarder son ministre de la Santé Abdoudaye Diouf Sarr, mais cela suffira-t-il à rassurer la population et à apaiser la douleur des familles ?
Aux grands maux, les grands moyens, tout le pays est secoué par cette tragédie et c’est de la gestion d’une crise extrême qu’il s’agit. Après le recueillement et le deuil, le temps des explications doit venir, car non, ce qui s'est passé n’est pas la volonté de Dieu. D’ailleurs si le président reconnaît lui même « l’obsolescence de notre système de santé » et qu’il demande un audit des services de néonatologie du pays, c’est bien que la négligence tue trop souvent dans notre société et que la fermeté et la discipline doivent s’imposer dorénavant à tous les maillons d’une stratégie de sécurité nationale pour installer le Sénégal dans le XXIe siècle.
Anticiper les risques, qu’ils soient d’origine naturelle, technologique, sanitaire ou les menaces intentionnelles, comme les atteintes à l’ordre public, relève de la vigilance indispensable à garantir la sécurité de tous. Une mobilisation de l’ensemble des services de sécurité publique du pays est nécessaire pour prévenir en amont l’arrivée de ces risques et garantir la protection des biens et des personnes en temps réel.
Mais s’il n’est pas acceptable que de telles tragédies viennent ternir et endeuiller notre vivre ensemble, on ne peut pas reprocher à notre seul président de la République, qui a engagé une transformation profonde de nos infrastructures et équipements, de ne pas aller plus loin et plus vite, qui plus est, avec une poigne de fer, car dans un climat social souvent tendu, là où certains appellent à la fermeté, d’autres parlent de rigidité, voire d’autoritarisme.
Mais l’heure n’est pas cependant à la polémique politicienne, et ce soir, dans une humeur de désolation, je veux juste m’associer à tous mes compatriotes qui ont tenu à accompagner ces nourrissons d’à peine 15 jours de vie à leur dernière demeure au cimetière Khalkhouss de Tivaouane.
J’exprime à leurs parents ma compassion la plus sincère et prends part à leur profonde douleur, qui ne m’est pas étrangère.
SOLO DIABATE S’OFFRE UN «BACK TO BACK»
Le meneur de Monastir entre dans l’histoire : Vainqueur de la saison inaugurale avec le Zamalek, Solo Diabaté a récidivé ce samedi avec l’Us Monastir face au Petro Luanda (83-72).
L’international ivoirien a enfin réalisé son rêve. Celui de devenir le seul joueur à remporter le trophée de la Basketball Africa League (Bal) avec deux clubs différents.
Vainqueur de la saison inaugurale avec le Zamalek, Solo Diabaté a récidivé ce samedi avec l’Us Monastir face au Petro Luanda (83-72). Un «back to back» parfait qui lui permet d’écrire une belle page de l’histoire de la Bal. Auteur de 4 points, 3 rebonds et 3 assists, le meneur de l’Us Monastir a livré le match qu’il fallait pour aider son équipe à décrocher son premier titre de la Bal.
Reste à savoir si l’international ivoirien va poursuivre l’aventure avec l’équipe tunisienne ou s’il va tenter l’exploit dans un autre club, lors de la troisième saison de la Bal. Ce qui est sûr, c’est que malgré le poids de l’âge (34 ans), les propositions ne manqueront pas pour le meneur ivoirien.
MONASTIR SUR LE TOIT DE LA BAL !
Cette fois-ci c’est la bonne. Finaliste de la saison inaugurale l’année dernière, l’Us Monastir a remporté samedi à Kigali, la seconde édition de la Basketball Africa League (Bal) devant une vaillante équipe du Petro de Luanda (83-72).
Cette fois-ci c’est la bonne. Finaliste de la saison inaugurale l’année dernière, l’Us Monastir a remporté samedi à Kigali, la seconde édition de la Basketball Africa League (Bal) devant une vaillante équipe du Petro de Luanda (83-72).
Finaliste de la saison inaugurale, l’Us Monastir se devait de remporter la seconde édition de la Basketball Africa League (Bal). Surtout après avoir réussi l’exploit d’éliminer en demi-finale, le champion en titre, Zamalek.
Face aux Angolais du Petro Luanda, il était question de franchir un dernier obstacle pour enfin être sur le toit du continent. Ce qui n’a pas été facile face à une équipe angolaise qui a fait un tournoi quasi parfait. Du coup, les acteurs se sont livré une bataille âpre où la moindre erreur s’est payée cash. Aucun panier facile n’est donné à l’adversaire, dans une enceinte du BK Arena qui aura affiché le plein pour le dernier acte de la seconde édition de la Bal.
Du premier au dernier quart temps, il s’agira d’un véritable chassé-croisé. Pendant le premier quart temps, le jeu collectif en attaque de l’Us Monastir parvient à faire la différence. Alors qu’en face, seul trois joueurs dont Morais (7 pts) avaient réussi à répondre aux attaques des Tunisiens. Mais un dernier panier au buzzer de l’international ivoirien, Solo Diabaté (4 pts), permet à l’Us Monastir de prendre les commandes avec un petit point d’avance (17-18).
Privés de shoots extérieurs, leur domaine favori, avec une défense agressive et haute, les Angolais parviennent à trouver la faille à l’intérieur avec une présence du pivot Yanick Moreira (18 pts, 7 rebs) pour s’offrir 6 points d’avance (27- 21). Pour ne pas arranger les choses, Ater James Majok (14 pts, 4 rebs, 1 assist), le pivot d’origine soudanaise de l’Us Monastir, se retrouve avec 3 fautes avant la pause. Ce qui ne va pas pour autant empêcher l’équipe vice-championne en titre de rester dans le match, en usant du jeu intérieur à son tour et à contraindre l’équipe angolaise à multiplier les fautes. Mais surtout, à revenir au score grâce à Firas Lahyani (21 pts, 10 rebs, 2 assists). A ce moment de la partie, il était déjà auteur de 10 points. Reprenant ainsi le flambeau, face au début raté du capitaine de l’équipe, Radhouane Slimane (4 pts, 8 rebs et 1 assist). Ce sera d’ailleurs, l’un de ses matchs les moins aboutis de la compétition. Firas Lahyani assume son statut de leader et permet à son équipe de revenir au score pendant le quart-temps. Mieux, l’Us Monastir va passer devant. Ce qui sera de courte durée puisque dès que la machine du Petro s’est remise en marche avec un jeu rapide, l’équipe angolaise parvient à exploiter les moindres errements de la défense tunisienne.
Logiquement, Petro va de nouveau prendre les devants avec 7 points d’avance (40-33). Dans une salle totalement acquise à leur cause, les joueurs du Petro Luanda vont livrer l’un de leurs meilleurs matchs de la compétition. Et quand Ater James Majok se retrouve avec 4 fautes au début du troisième quart-temps, les choses deviennent compliquées pour les Tunisiens. Surtout que c’était, à ce moment de la partie, le troisième meilleur scoreur de l’équipe avec 10 points. Un troisième quart-temps très disputé qui verra pourtant l’Us Monastir parvenir, une fois encore, à recoller au score (52-52 à 2.20). Dans la même foulée, Jone Pedro (2 pts, 3 rebs) et Aboubakar Gakou (3 pts, 4 rebs, 3 assists) se retrouvent avec 4 fautes. Quelques minutes seulement après, ils sont immités par Yanick Moreira (18 pts, 7 rebs). Les trois pivots ne tarderont pas, tour à tour, à écoper de leur cinquième faute. Ce qui constituera certainement le tournant de la partie.
Au finish, l’écart ne sera que deux petits points (59- 57) à la fin du quart-temps.
Slimane, l’expérience en plus
Une meilleure manière de lancer le dernier acte de cette finale qui aura répondu à toutes les attentes. Un quart-temps pendant lequel, l’Us Monastir va parvenir à avoir 5 points d’avance (67- 52 à 2.03), puis 7 (67-74 à 1.49). Impuissants en défense, le doute va finir par s’installer dans la tête des Angolais. Pénalisée dans le secteur intérieur, l’équipe du Petro va subir la foudre de l’Us Monastir pendant les cinq dernières minutes de la partie. Comme un symbole, c’est Ben Romdhane Slimane qui va mettre le panier le plus important pour son équipe à 28 secondes de la fin (72-78). Suite à une perte de balle, ajoutée à une faute flagrante du Petro, l’Us Monastir finit par s’imposer de 11 points (72-83) et décroche son premier trophée.