Quels sont les effets potentiellement néfastes du Bisphénol A (BPA) et leur impact sur notre santé ?
Toute exposition à certains produits chimiques peut conduire à des perturbations sur notre organisme. Pour le BPA, certaines études ont conclu qu’il peut être lié à des troubles de la reproduction chez l’homme (Anses 2021).
Devrons-nous nous inquiéter au sujet des bouteilles, des articles de table et des contenants alimentaires en polycarbonate?
Si ces emballages contiennent du BPA, oui ! Très certainement, on devrait s'inquiéter.
Faut-il éviter d'utiliser les aliments et les boissons en conserve ?
Il devient prudent de toujours vérifier la composition du produit mais aussi de l’emballage, en lisant bien les informations de l’étiquette.
Nous savons tous que certains plastiques finissent dans la mer, exposant le poisson au Bisphénol A. Sa consommation ne devient-elle pas un risque ?
Il faudra une grande quantité de plastique avec du BPA pour contaminer le poisson, d’autant plus que ce produit subit plusieurs restrictions dans plusieurs pays. Néanmoins, la prévention reste un moyen très efficace (prévenir la population de ne pas utiliser des matières contenant ce produit pour ensuite les jeter à la mer).
Si les biberons sont faits de plastique polycarbonate contenant du Bisphénol A, devrait-on cesser de nous en servir ?
Absolument ! Si les biberons contiennent cette substance, il ne faut pas les utiliser. N’oublions pas que certaines études associent le BPA comme perturbateur endocrinien c'est-à-dire qu'ils agissent sur le développement hormonal de la personne.
Quels sont les sujets les plus exposés à cette substance (enfants ou adultes) ? Et comment ?
Tout le monde est exposé ; par les habitudes de toujours manger un produit transformé et emballé, d’acheter pour nos enfants que des produits industriels, même l’eau en bouteille (notons cependant que plusieurs études ont affirmé ne pas avoir vu le BPA dans les bouteilles d’eau). (Il est conseillé) de privilégier les emballages jetables, (déconseillé) d’acheter des jouets en plastique à petit-prix (des études ont montré la présence de cadmium dans les jouets en plastique).
Comment reconnaître les plastiques qui contiennent du BPA?
La réglementation sur l’étiquetage impose aux fournisseurs de mettre tous les composants du produit et de l’emballage sur l’étiquette de l’article.
Quels conseils donner aux personnes sensibles face au BPA ; mais aussi aux femmes enceintes et qui allaitent ?
Une étude a montré que le BPA est un perturbateur de la glande mammaire. Je pense que le conseil pour la femme enceinte est de toujours privilégier les matériaux de nos grand-mères (bois, verre…), de manger frais et sain et d’éviter, autant que possibles, tous les articles suspects. Il faut éviter, autant que possible, tout ce qui est produit transformé emballé, de prendre l’habitude de bien lire les compositions sur les étiquettes et de prendre l’habitude d’acheter des produits frais et de les préparer à la maison.
LE BISPHÉNOL A, UN DANGER «INCONNU» DANS NOS PLATS
Le Bisphénol A (BPA) est un produit chimique très présent dans les contenants plastiques que nous utilisons. Il en est notamment du polycarbonate, un plastique rigide et de résine époxy qui servent de pellicule protectrice dans les boîtes de conserve.
Le plastique est partout, au Sénégal. L’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques et les nombreuses actions du ministère de l’Environnement et du Développement durable, notamment des saisies de ces produits en plus de l’interdiction de leur importation, n’y feront pas grand-chose. Il est utilisé, entre autres, comme emballage de certains produits alimentaires comme les bouteilles, canettes, les emballages alimentaires, et même dans les produits non alimentaires. Il est à noter que derrière son aspect utilitaire se cache un véritable danger pour la santé humaine, en plus des problèmes environnementaux plus connus. Il contient une composante chimique dénommée le Bisphénol A (BPA). Un produit chimique qui lorsqu'il est ingéré peut avoir de lourdes conséquences sur la santé.
Le Bisphénol A (BPA) est un produit chimique très présent dans les contenants plastiques que nous utilisons. Il en est notamment du polycarbonate, un plastique rigide et de résine époxy qui servent de pellicule protectrice dans les boîtes de conserve. Le Bisphénol A est un élément important de la mince couche d'enduit qu'on applique sur les parois internes des boîtes de conserve. Retrouvée presque dans tous les contenants de produits alimentaires, tels que sur les parois internes des boîtes de conserve, cette pellicule fine prévient la corrosion et empêche les métaux dissous de contaminer le contenu de la boîte de conserve. Elle aide aussi à préserver la qualité et l'innocuité des aliments en conserve. On peut également le retrouver dans la composition des biens de consommations tels que les biberons, les bouteilles, canettes, les emballages alimentaires ainsi que dans la composition de divers autres produits, notamment les articles de sports, les appareils électroniques/électroménagers, les cartes bancaires, des dispositifs médicaux, entre autres...
NOCIFS POUR LES ALIMENTS CONSERVES, DANGERS POUR LES HUMAINS
Le BPA est essentiel dans la constitution des contenants plastiques en leur donnant leur forme dure et flexible. L'utilisation faite pour conserver la nourriture, dans les bocaux en plastique, comporte un risque d'infiltration dans la nourriture et, corrélativement, dans notre organisme. Un danger constant auquel nous sommes tous exposés, en tant qu’humains, étant entendu que nous sommes nombreux à utiliser le plastique ; que ce soit à la maison, en balade ou en pause déjeuner, il est devenu un «compagnon» indispensable pour beaucoup. Malheureusement peu d’individus ont conscience du danger du plastique sur la santé. Pis, ce l’on ignore surtout, c’est que cette composante chimique (PBA) est un «perturbateur endocrinien» en ce qu'il agit «négativement sur le fonctionnement hormonal de l'organisme».
DYSFONCTIONNEMENT HORMONAL, MAUVAIS DEVELOPPEMENT DU FŒTUS, MALFORMATIONS CONGENITALES ET INFERTILITE, EN SUSPENS
Selon des études et spécialistes, le Bisphénol A crée un dysfonctionnement allant jusqu'à déformer les cellules. Il peut également causer un «mauvais développement du fœtus, des malformations congénitales», entre autres. Et même, plus grave, il causerait «l'infertilité». Le danger étant si réel, ne serait-il pas temps d’appuyer sur le frein ? D’appliquer strictement la loi pour stopper la production et la commercialisation de plastiques au Sénégal ? Ce conformément à la loi de janvier 2020, révisant en rendant coercitives celle d’avril 2015, en vigueur. En attendant, la population, toujours inconsciente du danger, a tendance à mettre en avant des intérêts matériels, l’aspect mercantile, commercial. Le plastique étant à la base de plusieurs activités économiques surtout informelles et domestiques (vente d’eau, de jus et crèmes glacés, de glace, de certains produits alimentaires et non alimentaires en gros ou en détail, emballages, etc.) D’où l’importance pour les autorités de trouver la bonne formule pour venir à bout du péril plastique. Puisque beaucoup de nos concitoyens, inconscients des dangers inhérents au plastique sur la santé, sont contre la loi adoptée pourtant dans l’intérêt et pour la protection de tous et de l’environnement (continental et marin…)
UNE POPULATION TOUJOURS INCONSCIENTE DU DANGER
Ndeye Binta Mané est vendeuse de jus. Le plastique, elle l'utilise comme «récipient» de conservation pour ses jus. Mais elle nous confie n'avoir pas conscience des dangers du plastique et dit n'avoir jamais entendu parler du BPA. «C'est la première fois que j'entends parler du BPA. Avant, je ne connaissais pas l'existence de cette substance. Je vends du jus de ‘’bissap’’, de ‘’bouye’’ (pain de singe") et de gingembre et j'avoue que cette révélation m'intrigue beaucoup. Cela montre encore une fois qu'on n’est pas à l'abri. Mais que faire, si on a que cette alternative pour essayer de gagner dignement notre vie ? Même si notre santé en dépend, il sera difficile de ne pas renouer avec nos vieilles habitudes. Le plastique (des bouteilles), je le récupère après les événements comme les baptêmes, les mariages et autres ou je l'achète au marché à 25 FCFA la bouteille. Il arrive même que certains me les offrent. Je les désinfecte avec de l'eau de javel avant de les utiliser.» Ils/elles sont nombreux à être dans la même situation que Ndeye Binta. Astou Cisse est femme au foyer. Pour elle, «il faut savoir qu'on est pas assez informé par rapport aux dangers du plastique. Aujourd'hui, il est temps d'en parler et je n'étais pas au courant», martèle-t-elle. Faisant signe de la main, elle nous montre : «comme vous pouvez le constater, il n'y a que des bouteilles et pour la plupart de la vaisselle en plastique chez moi. Je pense qu'il est du ressort de l'Etat et pourquoi pas du ministère de la santé de veiller au grain afin de trouver une autre alternative au plastique.» Au marché, ils sont nombreux à les vendre, mais ne connaissent pas encore le danger qu'il peut y avoir dans ces plastiques. El Hadji Bèye est un vendeur. C'est dans une boutique de fortune qu'il empile toutes ses collectes : des bouteilles de boissons et d’eau vides, toutes en plastiques et parfois même en verre. «En général, je récupère ces plastiques chez un gars qui travaille dans une société de la place. Puisque ces bouteilles sont jetées, il me les donne à bas prix. Je les revends à 25 FCFA l'unité. Mais, pour la plupart, les bouteilles viennent des hôtels. Certaines mères de famille, pour compléter leur dépense quotidienne, me vendent leur stock de bouteilles en plastique. Je sais que le plastique peut être dangereux, au contact de la chaleur, mais vous m'en apprenez des choses aujourd'hui.»
SENEGAL : LONGUE TRADITION DE LUTTE CONTRE LE PLASTIQUE, MAIS AVEC DES TEXTES A LA PORTEE BIEN TROP LIMITEE POUR ETRE EFFICACE
Aujourd'hui encore, la science alerte sur les méfaits du BPA. Mais, au Sénégal, la population reste jusque-là inconsciente des dégâts qu'il peut causer sur notre bien-être. Ce danger permanent auquel nous sommes confrontés nous pousse à réfléchir sur des matériaux de substitution au plastique. Et c’est déjà le cas avec des sachets en papier biodégradable dans les grandes surfaces, mais pas gratuits, les tasses-à-jeter utilisées par des vendeurs de café… ; ce depuis l’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, interdisant en effet, les produits plastiques à usage unique comme les gobelets, couvercles, pipettes et tous sachets destinés à être utilisés pour conditionner l’eau ou toute autre boisson. D’ailleurs, le Sénégal a une longue tradition de politique contre le plastique. Déjà, dès 1974 des textes de loi existent pour traiter la question du plastique. Et l’adoption de la loi n°2015-09 du 04 mai 2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques, marquait une «révolution» dans la volonté du Sénégal de lutter contre la pollution plastique. Ce texte à la portée bien trop limitée pour être efficace aura conduit à l’élaboration d’un autre, jugé beaucoup plus ambitieux en 2020 : loi n°2020-04 du 8 janvier 2020.
«ON PASSERA, INCH ALLAH »
Aliou Cissé, coach des Lions, se dit très optimiste avoir perdu la première manche
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 26/03/2022
«Un match plutôt équilibré parce que la seule occasion qu’ils ont eu ils l’ont marqué. Après, ça a été un match de transition où on essayait de sortir le ballon. Mais en réalité je suis très satisfait de nos joueurs, de ce qu’on a produit. Comme j’ai l’habitude de le dire, le football, c’est deux zones. Et aujourd’hui sur ces deux zones là, on n’a pas été très efficace. Je crois que le premier but, on pouvait bien l’éviter. Mais surtout sur nos temps forts notamment en seconde période. Je pense qu’on avait la possibilité d’égaliser. Je crois qu’un match nul aurait été équitable vu la physionomie de la rencontre. Mais l’Egypte a gagné et je les félicite. On va se préparer pour le match de mardi qui sera important et décisif. Nous devrons le gagner pour espérer nous qualifier. Je le disais tout à l’heure en conclusion de nos briefings de match, j’ai été clair avec les garçons en leur faisant comprendre que c’était un match aller et quoi qu’il puisse se passer aujourd’hui, ça ne donne pas l’option à l’autre équipe de véritablement se qualifier. Si on venait à s’imposer ici aussi ou prendre un point, il fallait faire un bon résultat sur le deuxième match. Je le dis et le répète, la manche retour chez nous sera décisive. Donc ce que j’ai dit à mes joueurs, c’est de lever la tête. Ce sont des situations qu’on a déjà connues, et je crois qu’on a le mental et l’expérience aujourd’hui. On va jouer devant notre public. Aujourd’hui le public égyptien a été extraordinaire. Je crois que celui de Diamniadio aussi jouera sa partition au retour et Inch Allah on passera. »
« SUR LE CONTENU JE CROIS QU’ON A FAIT DES CHOSES TRES INTERESSANTES »
« Je crois qu’aujourd’hui, ne pas repartir d’ici avec au moins un point ne peut pas être satisfaisant. Mais sur le contenu je crois qu’on a fait des choses très intéressantes. C’est ce qui nous donne espoir. On sait que c’est à travers le jeu qu’on arrivera à nous qualifier. Maintenant comme vous le dites le résultat d’aujourd’hui ça peut être sur le plan psychologique un avantage pour l’Egypte. Comme nous en venant ici, le fait de les avoir battu en finale, nous donnait un certain avantage psychologique très léger. Mais vous avez vu que c’était deux équipes équilibrées, deux grandes équipes. Et les choses se sont jouées en réalité sur des détails. C’est vrai que la chance qu’on a c’est que le match retour se joue chez nous. A nous de faire le travail et de gagner cette deuxième manche chez nous. »
« NOUS DEVONS TRAVAILLER SUR CETTE EFFICACITE OFFENSIVE QUI NOUS FAIT DEFAUT »
« Le contenu n’a pas été mauvais. Je crois qu’on a plutôt maîtrisé le jeu, on a été bon à la possession. On a bien débuté le match malgré le but malheureusement qu’on prend et qui nous sort de cette rencontre. Mais comme je le dis souvent, dans le football de haut niveau, la seule chose qu’on va retenir c’est la victoire de l’Egypte dans cette première manche. On ne regardera pas qui a très bien joué, on retient toujours celui qui gagne. Aujourd’hui, on a bien joué mais on n’a pas gagné. Donc nous devons travailler sur cette efficacité offensive qui nous fait défaut depuis un bon bout de temps. Nous, nous créons des opportunités maintenant il faut qu’on puisse justement les concrétiser. Si nous avions mis toutes nos occasions d’aujourd’hui, on gagnerait largement ce match. Mais nous allons continuer à travailler »
« ON N’A PAS ETE EFFICACE… IL FAUT CET ESPRIT TUEUR»
« Je suis très satisfait de la composition de l’équipe qu’on a mise en place. Même si en première période, en réalité sur tout ce qui est aspect défensif et pressing, on n’a pas assez bien pressé. On a eu à un moment donné une différence de niveau. En deuxième période on a bien poussé, on est allé les chercher beaucoup plus haut. Comme je dis, le football c’est l’efficacité dans les deux zones. Aujourd’hui l’Egypte a été efficace. Ils ont marqué la seule occasion qu’ils ont eu. Nous on n’a pas été efficace dans cette zone-là malgré nos multiples situations de but. Maintenant à nous de travailler sur ça. Ce n’est pas un problème individuel ni un problème de système. Je pense que c’est plus un problème d’agressivité et de réalisme dans le dernier tiers adverse. Il faut cet esprit tueur pour vraiment pousser le ballon au fond des filets. »
« L’ETAT DE SANTE D’ABDOU DIALLO… ON VERRA »
« L’état de santé d’Abdou Diallo pour l’instant je n’en sais pas grand chose. Je sais juste qu’il a quelques soucis avec les adducteurs. Et souvent les adducteurs c’est un peu compliqué. Donc on verra avec les médecins tout à l’heure comment ça se passe pour lui. Maintenant comme vous dites, ce qu’il faut dire aux joueurs sur ce match là, c’est que ce sont des compétiteurs. »
«LE MATCH D’AUJOURD’HUI NE REFLETE PAS LA PHYSIONOMIE DE LA PARTIE »
« Aujourd’hui, nos joueurs ont envie d’aller à la coupe du monde, nous avons tous envie d’y aller. Et je crois qu’on a vraiment les moyens de gagner l’Egypte chez nous. A nous de nous préparer tout simplement, rester calme et serein et surtout avoir confiance en nous. Le résultat du match d’aujourd’hui ne reflète pas la physionomie de la partie. Même si je félicite l’équipe d’Egypte parce qu’elle a gagné et c’est la seule chose qu’on retient. Mais nous savons qu’il y’aura un match décisif à Dakar. Nous allons rentrer et bien le préparer. A nous de faire le nécessaire pour nous qualifier. Je crois qu’on a pu poser le jeu, on a pu sortir le ballon »
« CE STADE-LA EST MAUDIT POUR NOUS »
« Mais comme je l’ai dit, c’est un but qui est arrivé au moment où on s’y attendait le moins. Et j’ai comme l’impression que ce stade-là est maudit pour nous. On n’y prend que des buts gags. C’est comme celui qu’on avait pris contre l’Algérie en finale. Là aussi c’est pareil. Alors oui à partir de là, on peut avoir des regrets parce qu’on était venu pour faire un bon résultat. On prend ce but-là très tôt mais ça ne nous a empêché de continuer à travailler, à jouer. Et c’est surtout ça que je retiens. C’est pour ça que j’encourage mes joueurs de continuer à penser au jeu. Et aujourd’hui, tout le monde l’a dit, on a vu une très belle équipe du Sénégal qui a imposé son jeu, qui a posé le ballon au sol et qui s’est procuré des occasions. Malheureusement on n’a pas marqué. Mais il y’a un deuxième match et nous allons le préparer sereinement».
L’ÉGYPTE S’OFFRE LA PREMIÈRE MANCHE
Les Lions du Sénégal se sont inclinés (1-0), hier vendredi 25 mars au stade international du Caire, face à l’Égypte de Mohamed Salah en barrages aller de la Coupe du monde « Qatar » 2022.
(LE CAIRE, Égypte) - Décidément, le stade international du Caire n’aime pas la sélection d’Aliou Cissé. Après le but gag qui a permis à l’Algérie de remporter le trophée continental en 2019 hier, vendredi 25 mars, l’Egypte de Mohamed Salah a profité d’un but contre son camp de Saliou Ciss pour remporter la manche aller des barrages de la coupe du monde Qatar 2022. Reste à savoir si les Lions vont réussir une opération remontada le 29 mars prochain dans le stade Me Abdoulaye Wade.
Les Lions du Sénégal se sont inclinés (1-0), hier vendredi 25 mars au stade international du Caire, face à l’Égypte de Mohamed Salah en barrages aller de la Coupe du monde « Qatar » 2022. Un but gag inscrit contre son camp par Saliou Ciss dès la 4ème minute suite à un hors-jeu plus que flagrant du capitaine des Pharaons que seul l’arbitre congolais ne voulait voir. La VAR non plus ? Étonnement. Mais les Lions n’ont pas été ridicules dans ce stade qui leur est presque maudit. Parce qu’ils avaient encore perdu (1-0) en finale de la CAN face à l’Algérie sur un autre but gag entré à la 2ème minute.
Poussés par un 12ème Homme, qui a pris d’assaut le stade dès les premières heures, les Pharaons vont pourtant se révéler impuissants face aux Lions qui ont été largement dominateurs mais faisant preuve d’une inefficacité inquiétante. Sadio Mané, Ismaila Sarr et autre Bamba Dieng vont vendanger les quelques occasions que le Sénégal s’est procurées. Mis KO par un but matinal, les champions d’Afrique vont finir par s’incliner (1-0). Une première défaite d’Aliou Cissé dans les éliminatoires de cette Coupe du monde zone Afrique. Mais rien n’est encore perdu pour cette équipe sénégalaise qui joue la Der, ce mardi 29 mars, dans son nouvel antre qu’est le stade Me Abdoulaye Wade.
FEUILLE DE MATCH BARRAGES MONDIAL 2022 : MATCH ALLER
Vendredi 25 mars 2022 Stade international du Caire Égypte / Sénégal
Jean-Jacques Ndala Ngambo (RD Congo) assistés d’Olivier Kabene Safari (RD Congo) et de Soulaimane Amaldine (Comores). 4ème arbitre : Boubou Traoré (Mali). VAR : Marco Di Bello assisté de Paolo Valeri (duo Italie).
ÉQUIPES
Égypte :.Mohamed El-Shennawy – Omar Gaber, Mohamed Abdel-Moneim (Yasser Ibrahim 38’), Mahmoud Hamdi, Ahmed Fatouh – Hamdy Fathi, Mohamed Elneny, Amr Al-Sulaya – Mohamed Salah (cap.), Mostafa Mohamed (Omar Marmoush 71’), Mahmoud Hassan Trézéguet (Nabil Donga 90+1). Sélectionneur : Carlos Queiroz.
«LE PARRAINAGE POURRAIT CONSTITUER UN ÉLÉMENT DE CRISTALLISATION DES CONTRADICTIONS»
Spécialiste des questions électorales, Ababacar Fall prend très au sérieux le bras de fer qui oppose le régime en place à l’opposition et des mouvements citoyens autour de l’application du parrainage pour des élections législatives du 31 juillet prochain
Spécialiste des questions électorales, Ababacar Fall prend très au sérieux le bras de fer qui oppose le régime en place à l’opposition et des mouvements citoyens autour de l’application du parrainage pour des élections législatives du 31 juillet prochain. Interpellé par Sud Quotidien, le Secrétaire général du Gradec est monté au créneau pour inviter l’opposition et le pouvoir à créer les conditions d’un dialogue franc et sincère sur la question pour, dit-il, éviter de plonger le pays dans des tensions inutiles préjudiciables à la paix sociale.
Le processus électoral en vue des élections législatives du 31 juillet prochain est aujourd’hui miné par le débat sur l’application du parrainage. Que pensez-vous cette situation ?
Le parrainage citoyen instauré au Sénégal et appliqué à l’élection présidentielle de 2019 continue de susciter au sein de la classe politique un débat sur fond de méfiance et de suspicion, quant à la volonté du pouvoir d’éliminer des adversaires politiques. Si dans le principe, la plupart des partis de l’opposition ne rejettent pas totalement le parrainage, sur les modalités de collecte et de contrôle des signatures, le rejet du système tel que pratiqué est unanime en dehors de la majorité présidentielle. Si on y prend garde, le parrainage pourrait constituer un élément de cristallisation des contradictions entre le pouvoir et l’opposition et constituer d’ores et déjà les prémisses d’un contentieux préélectoral, au vu des enjeux qui s’attachent aux prochaines élections législatives.
A votre avis qu’est-ce qui explique cette agitation de part et d’autre ?
Si la généralisation du parrainage citoyen à tous les candidats est présentée comme une volonté d’instaurer l’équité entre les candidats, il n’en demeure pas moins que dans beaucoup de cas et au vu de la pratique observée en Afrique, son application a visé d’autres objectifs qui tendent au regard de la complexité de l’opération et du système de contrôle, à éliminer des adversaires politiques. Dans le principe, le parrainage citoyen est un moyen de crédibiliser et non de rationaliser les candidatures puisqu’en démocratie, la rationalisation est un principe contraire à la liberté des citoyens de concourir à l’expression du suffrage universel, pour autant, les mécanismes de mise en œuvre doivent être acceptés de façon concertée entre les acteurs politiques dans des proportions raisonnables qui ne favorisent pas le parti au pouvoir au détriment des autres partis de l’opposition.
Quelle solution préconisez-vous pour sortir de cette situation ?
Je pense qu’un parrainage citoyen souple reposant sur un système de contrôle clair et transparent doit être de mise pour dissiper les soupçons et méfiance. Plusieurs systèmes sont pratiqués à travers le monde, du parrainage par les élus au parrainage citoyen en passant par le système alternatif qui est qualifié également de complémentaire. A mon avis, le système alternatif est le meilleur moyen pour garantir la participation de tous ceux qui concourent à la collecte des suffrages en vue d’être élus puisqu’étant un système défini comme « parrainage à la carte ». Ce système de parrainage à la carte serait mieux efficace et a l’avantage de permettre à tous ceux qui veulent participer à la compétition électorale de le faire dans des conditions d’égalité. Ce système à la carte permettrait aux candidats qui ne peuvent remplir l’un des critères, de se référer à un autre critère réalisable. De façon concrète, il s’agira de permettre à un parti représenté à l’Assemblée nationale d’être parrainé par son ou ses députés ; le parti ne disposant de représentation parlementaire, de se faire parrainer par des élus au niveau des collectivités territoriales et enfin, le parti ou candidat ne disposant ni de députés, ni de conseillers dans les collectivités territoriales de recourir au parrainage citoyen dans des proportions raisonnables. Ce système alternatif adossé à l’obligation de verser un cautionnement non exorbitant serait à mon avis le moyen le plus démocratique permettant à tout candidat ou toute liste de candidats de se présenter à l’élection présidentielle ou aux élections législatives.
Pensez-vous qu’un dialogue est toujours possible au regard de la position ferme du pouvoir en place sur cette question ?
Sur la question du parrainage d’ailleurs, la Mission d’évaluation du processus électoral au Sénégal dans son rapport final est d’avis qu’il faut reconsidérer le système du parrainage tel qu’appliqué dans notre pays en concluant son rapport en ces termes : « En général, le parrainage est l'un des deux instruments (avec les cautions électorales) qui visent à assurer la légitimité des candidats en lice et en même temps à filtrer les candidatures fantaisistes. Cependant, le système de validation des candidatures est plus complexe et l'ensemble du processus doit être régi par des règles claires, équitables et prévisibles - depuis la collecte des signatures jusqu'à leur vérification. La mission a évalué chaque étape de ce processus en apportant des recommandations pour l’amélioration du système. La mission recommande que s’il est opté pour que le parrainage intégral soit préservé ainsi que les cautions électorales, les deux systèmes de filtres devraient être ramenés à des niveaux raisonnables. Dans la plupart des pays où ces deux mécanismes coexistent, ils sont fixés à des niveaux gérables et symboliques. Alternativement, la nécessité du parrainage intégral parallèlement aux dépôts électoraux pourrait être reconsidérée » Au vu de tout cela, nous pensons que l’opposition et le pouvoir doivent créer les conditions d’un dialogue franc et sincère sur la question pour éviter de plonger le pays dans des tensions inutiles préjudiciables à la paix sociale. Il appartient au pouvoir dès lors de faire preuve d’ouverture ; il n’est jamais trop tard pour bien faire. Un consensus sur les règles du jeu a plus de portée et de poids qu’une loi controversée.
L'INDE DECROCHE LE GRAND PRIX DE L'EAU AU FORUM MONDIAL A DAKAR
Le Grand prix mondial de l’eau de Kyoto d’une valeur de 2 millions de Yen a été décerné à une structure indienne dénommée ’’Pragati’’ à l’occasion du Forum mondial de l’eau, a constaté l’APS.
Diamniadio, 25 mars (APS) - Le Grand prix mondial de l’eau de Kyoto d’une valeur de 2 millions de Yen a été décerné à une structure indienne dénommée ’’Pragati’’ à l’occasion du Forum mondial de l’eau, a constaté l’APS.
Le Grand prix mondial de l’eau Kyoto est organisé conjointement par le Japon Water forum et le Conseil mondial de l’eau.
Cette 5ème édition a récompensé des organisations de terrain des pays en développement impliquées dans le domaine de l’eau.
La distinction vise ’’à trouver et à développer des activités locales exceptionnelles liées aux problèmes de l’eau dans le monde entier’’.
Ces activités peuvent inclure des projets, des campagnes de sensibilisation et la promotion de processus participatifs sur des questions liées à l’eau, l’irrigation, le drainage fluvial, entre autres.
Ce Grand prix est une initiative de la ville de Kyoto, hôte du 3ème Forum mondial de l’eau en 2003.
La distinction est décernée tous les 3 ans à l’occasion de chaque forum mondial de l’eau.
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LES LIONS CUEILLIS À FROID AU CAIRE
Le Sénégal s'est incliné 1-0 ce vendredi en match aller de qualification au Mondial 2022 face à l'Egypte dans le remake de la dernière finale de la CAN. Ils devront l'emporter à Dakar mardi 29 mars pour s'offrir un billet pour le Qatar