L'arrêté a outrepassé son objet. Il ne peut rejeter ni invalider des candidatures au-delà du délai prévu par le code électoral notamment l’article L.179. Il doit se borner à publier les candidatures reçues. (…)
Il ne faut pas s’attendre à ce que l’arrêté du ministre de l’Intérieur publiant les listes de candidatures tienne compte des constats faits par les mandataires sur les listes de Bby et celle de Yaw dans le cadre de l’exercice de leur droit de vérification.
En principe, le ministre ne peut rejeter une liste de candidatures après le délai de deux jours suivants le début de l’analyse juridique des dossiers de candidatures. Il reviendra aux mandataires de saisir le Conseil constitutionnel pour les contestations éventuelles. E
n tout état de cause, la jurisprudence voudrait que ces deux listes proportionnelles (titulaires) soient sauvées et celles des suppléants invalidées par le Conseil constitutionnel.
LES EAUX DE PLUIE DÉCIMENT PLUS DE 400 TÊTES DE BÉTAIL DANS L’ARRONDISSEMENT DE CAS-CAS
Deux pluies tombées sur le département de Podor (nord) ont occasionné la mort de plus de 400 ruminants, des moutons et des chèvres pour la plupart, a appris l’APS .
Deux pluies tombées sur le département de Podor (nord) ont occasionné la mort de plus de 400 ruminants, des moutons et des chèvres pour la plupart, a appris l’APS .
Les animaux sont morts par noyade à cause des fortes pluies, les deux premières de l’hivernage de cette année dans cette partie du pays, a expliqué M. Sy lors d’une tournée effectuée dans les villages affectés par ces intempéries en compagnie d’un agent vétérinaire et d’un adjoint du maire de Médina Ndiatbé.
Les villages de Parangol et de Nanaye Peulh, situés dans cette commune, ont été victimes de la perte d’une partie de leur bétail. "Nous avons recensé la perte de 238 ovins (moutons), de 234 caprins (chèvres) et de trois bovins (vaches), lors de notre première visite", a précisé M. Sy. Selon lui, la pluie a endommagé aussi des routes dans la zone. "La forte pluie survenue vendredi en fin d’après-midi, avec 40 millimètres, a surpris le cheptel dans les pâturages", a dit Alassane Sewndou Bâ, un éleveur du village d’Aéré Waandé, un hameau du village de Bano. "J’ai perdu 56 chèvres, 39 moutons et une vache, qui sont tous noyés dans les marres occasionnées par la pluie", a déclaré M. Bâ.
LE REJET DES LISTES ÉLECTORALES DE BBY ET DE YAW A LA UNE DE LA REVUE DE L’ACTUALITÉ DE L'APS DE CE MARDI
Les quotidiens commentent l’invalidation de quelques-unes des listes de candidature de la majorité présidentielle et de l’opposition aux élections législatives du 31 juillet prochain.
Dakar, 31 mai (APS) – Les quotidiens commentent l’invalidation de quelques-unes des listes de candidature de la majorité présidentielle et de l’opposition aux élections législatives du 31 juillet prochain.
Dans un arrêté publié lundi, le ministre de l’Intérieur a déclaré recevables les listes de huit coalitions : Bokk Gis Gis/Liggey, Naataange Askan Wi, Alternative pour une Assemblée de rupture, Benno Bokk Yaakaar, Bunt Bi, les Serviteurs/MPR, Grande Coalition Wallu Senegal et Yewwi Askan Wi.
La liste des candidats suppléants au scrutin proportionnel de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et la liste des candidats titulaires au scrutin proportionnel de Yewwi Askan Wi (YAW) ont été déclarées invalides pour non-respect de certaines dispositions du Code électoral.
Mais BBY et YAW ont la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel pour obtenir de ladite institution la validation des listes rejetées.
‘’Coup de tonnerre. Ousmane Sonko, en tête de la liste nationale de la coalition Yewwi Askan Wi, n’ira pas aux élections législatives’’, commente WalfQuotidien.
‘’Les deux coalitions vont sans doute introduire [des] recours auprès du Conseil constitutionnel pour tenter de remettre dans la course les listes rejetées’’, écrit L’Observateur.
L’expert électoral Ndiaga Sylla estime, selon le même journal, que ‘’l’arrêté du ministre de l’Intérieur déclarant irrecevables’’ quelques-unes des listes de candidature ‘’a outrepassé son objet’’.
Le ministre de l’Intérieur ‘’ne peut (…) rejeter ni invalider des candidatures (…) Il doit se borner à publier les candidatures reçues’’, lit-on dans L’Observateur.
En raison de l’invalidation de sa liste, ‘’YAW va descendre sur le terrain pour tester sa popularité’’, annonce Le Quotidien. En clair, selon le même journal, les leaders de ladite coalition veulent réunir quelque 200.000 personnes lors d’une manifestation prévue vendredi prochain sur la place de la Nation, à Dakar, en guise de protestation contre l’invalidation de leur liste.
Le décret publié par le ministre de l’Intérieur annonce un ‘’scénario catastrophe’’, selon Bés Bi Le Jour. ‘’Le ministre ne peut ni rejeter ni invalider des candidatures’’, écrit le même journal, citant Ndiaga Sylla.
‘’La coalition vous donnera rendez-vous dans les prochaines heures, en perspective de la manifestation populaire du vendredi 3 juin 2022, à la place de la Nation’’, note Vox Populi, citant une déclaration de Yewwi Askan Wi.
‘’Alors que BBY est privée de ses remplaçants aux prochaines législatives, YAW va devoir compter sur ses remplaçants, du fait de la disqualification de ses titulaires’’, commente EnQuête.
Le Soleil publie une interview du président du Conseil constitutionnel, Papa Oumar Sakho, qui parle de la mission de ladite institution. ‘’La difficulté de l’exercice consiste à tenir la balance égale entre, d’un côté, l’obligation de l’Etat de garantir la sécurité des citoyens et, de l’autre, la nécessité de respecter les exigences de l’Etat de droit en permettant à ces derniers de jouir des droits qui leur sont reconnus’’, affirme M. Sakho.
Les quotidiens se sont intéressés aussi aux négociations que poursuivent le gouvernement et les syndicats d’enseignants à la suite de l’accord conclu en février et mars derniers.
Les engagements financiers pris par le gouvernement avec les syndicats, en vue de la hausse des salaires des enseignants, ont été scrupuleusement respectés par l’Etat, a déclaré, mercredi, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Mais plusieurs syndicats d’enseignants accusent les autorités gouvernementales de non-respect de l’accord qui avait mis fin à la longue grève des enseignants.
‘’Vers le dénouement’’, titre EnQuête à la suite de la réunion d’Abdoulaye Daouda Diallo avec les leaders syndicaux.
‘’Le gouvernement et les syndicats d’enseignants sont-ils enfin partis pour fumer le calumet de la paix ? Tout semble l’indiquer, au regard des résultats issus de la rencontre d’hier entre les deux parties’’, ajoute le journal, parlant d’‘’une crise quasi enterrée’’.
L’As affirme que ‘’dans les jours qui arrivent, la crise scolaire sera sans doute de l’histoire ancienne’’, car ‘’hier, les syndicats d’enseignants et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente’’.
Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé l’octroi aux enseignants d’une ‘’indemnité spéciale complémentaire’’, qui leur sera versée au cours de cette semaine, selon Le Soleil.
‘’L’Etat a reconnu avoir commis une erreur sur les chiffres du mois de mai’’, rapporte Le Soleil, citant Saourou Sène, le secrétaire général du SAEMS.
Libération dévoile les résultats de l’audit mené par le Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité (Cossuel), dans le cadre de l’enquête sur l’incendie à l’origine de la mort d’une dizaine d’enfants à l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy de Tivaouane (ouest).
Le rapport d’audit du Cossuel, qui a été remis à la Direction des investigations criminelles, révèle ‘’12 anomalies’’, selon le même journal.
L’enquête s’oriente vers la passation des marchés publics en vue de l’équipement de l’hôpital, ajoute Libération, affirmant que la garde à vue du directeur des ressources humaines de l’établissement de santé a été levée, faute de charges à retenir à son encontre.
39 pirogues arraisonnées en Guinée Conakry
Des pêcheurs sénégalais qui s’étaient rendus en Guinée Conakry pour exploiter illégalement des ressources halieutiques ont été arrêtés par les garde-côtes guinéens. Au total, 39 pirogues dont la majorité vient de Guet Ndar et quelques-unes de Mbour sont arraisonnées et les pêcheurs mis en prison. Nos compatriotes s’adonnent souvent à la pêche illicite dans les eaux des pays limitrophes (Mauritanie et Guinée). Et cela est souvent source de conflit entre les pêcheurs et les marins. Pourtant, nos compatriotes avaient refusé de payer la licence à 475.000 Fcfa, préférant donc faire dans l’illégalité. Une amende forfaitaire de 3 millions Fcfa par pirogue leur a été infligée après leur arrestation. Pour les tirer d’affaires, les autorités sénégalaises ont entamé des négociations avec leurs homologues de la Guinée afin de revoir à la baisse l’amende.
Yaw prépare une manifestation populaire vendredi
Comme promis par le coordonnateur de la conférence des leaders Khalifa Sall, lors de son dernier point de presse, la coalition Yewwi Askan w i(Yaw) envisage un grand rassemblement vendredi prochain. Le mandataire national de ladite coalition, Déthié Fall, annonce avoir déposé hier auprès du Préfet de Dakar la note d'information de la manifestation populaire que la coalition Yewwi Askan Wi compte organiser le vendredi 3 juin 2022 à partir de 15h à la place de la Nation. La coalition compte, dit-il, sur la présence massive de tous les Sénégalais. Les leaders de Yaw vont informer les militants des problèmes d’investitures aux Législatives.
Investis BBY et Yewwi dans le département de Thiès
Un coin du voile s’est levé sur les investitures de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) dans le département de Thiès. C’est le ministre directeur de cabinet politique du chef de l’Etat, Augustin Tine de l’Alliance Pour la République (Apr), qui va conduire la liste départementale, suivi de Amy Tine, puis Cheikh Gaye responsable des jeunes de Rewmi à Thiès-Nord et Aïda Diop Guèye de Rewmi Thiès-Est. Les suppléants sont : Amadou Fallou Fall de l’Apr par ailleurs maire de Ndiéyène Sirakh, Ndèye Mbengue, Massamba Samb de Rewmi à Pout et Awa Doucouré de Thiès-Nord.Quant à la liste de Yewwi Askan Wi, elle est dirigée dans le département par Birame Soulèye Diop de Pastef, suivi de Arame Ndiaye, puis du député Alassane Ndoye du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), par ailleurs maire de Diender et enfin Lémou Touré Ndiaye.
Grève du collectif des travailleurs Bénévoles de l’hydraulique
Le collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique du Sénégal annonce une grève de 72h à compter du 28 au 30 juin 2022. Le secrétaire général du collectif, Babacar Ly, a avisé le ministre de l’Eau et de l’assainissement du mouvement d’humeur dans les 17 brigades de l’Hydraulique du Sénégal. Les travailleurs de l’hydraulique dénoncent la mise à l’écart de leurs demandes d’emplois dans le cadre du programme « Xeyu ndaw yi » ; l’absence de réponse relatives aux questions formulées par rapport aux modalités de recrutement des membres du Collectif dans le programme «Xeyu Ndaw yi» et le recrutement par complaisance de 20 chauffeurs de « camions citernes » sans qualification. M. Ly prévient le ministre Serigne Mbaye Thiam que la grève va impacter durement les populations dans les zones rurales en général et celles des zones urbaines en particulier. A l’en croire, les 17 brigades de l’Hydrauliques au niveau national gèrent plus de 2.000 forages couvrant les localités suivantes : Louga, Tambacounda, Kaolack, Ndioum, Matam, Linguère, Touba, Ziguinchor, Thiès, Sédhiou, Kolda, Fatick, Diourbel, Kédougou, Goudiry et Ranérou.
Mont-Rolland tient son orchestre communal
La commune de Mont-Rolland tient désormais son orchestre communal. D’ailleurs, le directeur de l’orchestre national du Sénégal et son équipe viennent de séjourner dans la localité pour les besoins d’une session de formation dédiée aux artistes locaux. Lors de la cérémonie de remise des attestations, le maire Yves Lamine Ciss s’est dit satisfait de la décision du Conseil municipal d’accompagner les artistes. Il estime que cet accompagnement va aussi à l’endroit des peintres, des acteurs comédiens, bref de tous les acteurs culturels, pour aller vers une véritable promotion de l’art en général dans la commune de Mont-Rolland. Il a annoncé la création d’un studio d’enregistrement, d’une salle de spectacle pour que les artistes de la commune puissent avoir toutes les conditions requises, afin de mettre leurs talents en mouvement.
Des familles lebous de Yoff accusent Tahirou Sarr d'expropriation
Des familles Lébou de Yoff ont tenu une conférence de presse hier pour dénoncer une escroquerie et complicité d’escroquerie. Elles accusent le milliardaire Tahirou Sarr d’expropriation de leur foncier. Selon le porte-parole des familles, Ousseynou Tall, elles sont victimes d’une expropriation foncière de la part de l’État du Sénégal depuis maintenant 5 ans. Et l’Etat a vendu le terrain à Tahirou Sarr qu’elles accusent d’avoir encaissé 7,250 milliards Fcfa en leurs noms. D’une superficie de 6.276 m2 et portant sur le titre foncier 9979NGA, le terrain, situé à Yoff Apecsy, a été vendu par l’Etat à 1,569 milliard Fcfa. Les différentes familles impliquées dans ce litige foncier s’insurgent contre ce qu’elles qualifient de politique «de deux poids, deux mesures» dans ce dossier. D’après M. Tall, le mis en cause n’est pas, jusqu’ici, entendu dans le fond de l’affaire, ni inquiété. Ousseynou Tall promet une série d’actions si le dossier ne bouge pas.
Le procès en appel d’imam Ndao et Cie renvoyé au 27 juin
Le procès d’imam Ndao et Cie qui devraient être jugés hier devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Dakar a été renvoyé jusqu’au 27 juin prochain. Le motif invoqué est l’absence d’un des avocats de la défense. Pour rappel, imam Alioune Badara Ndao est convoqué par le juge et le procureur général en tant que témoin. Le chef religieux et ses co-accusés étaient poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme, blanchiment de capitaux. Le premier cité a été relaxé des principaux chefs d’accusation. Les autres ont été condamnés à des peines allant jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.
L’Octris de Kolda intercepte 34 kg de drogue
Un dealer transportant 34 kilogrammes du chanvre indien sur sa moto a été intercepté par les limiers de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Octris) de Kolda. Selon nos sources, le chanvre indien de la variété dite «verte» a été saisi au village de Saré Pathé Baylo dans le secteur de Kabada, dans la commune de Faouné située dans la région de Sédhiou. Le conducteur de la moto, sommé de s’arrêter, a pris la poudre d’escampette pour se réfugier dans la forêt en abandonnant son engin sur place. Les éléments de l’Octris de Kolda ont découvert la drogue qui était conditionnée dans 03 sacs en sisal. Les limiers ont alors saisi la moto et la drogue.
Découverte macabre de bébé
Le corps sans vie d’un bébé de sexe féminin bien enveloppé dans un sac a été découvert hier à la plage de Cambérène 02. Les limiers de Golf Sud, informés de la découverte, se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat avant de faire une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie.
La nouvelle ministre de la Santé reçue par Macky Sall
A l’issue d’une rencontre avec le Président Macky Sall hier, la nouvelle ministre de la Santé a parlé de sa priorité à la tête de son département ministériel. «Je viens de rencontrer le Président Macky Sall à qui je rends un vibrant hommage et je le remercie pour la confiance à ma modeste personne pour diriger le département de la Santé et de l’Action Sociale. Également, je transmets mes condoléances attristées à l’ensemble des familles de Tivaouane, avec cet événement malheureux et qu’on regrette vivement. Mes condoléances également au Khalife général des Tijanes, mais également à l’ensemble de la population», a déclaré Marie Khémesse Ngom Ndiaye à sa sortie d’audience. Elle a reçu les orientations du chef de l’Etat. Des orientations qui vont naturellement sur trois dimensions, dit-elle. Il s’agit de l’environnement du travail, des équipements et des infrastructures, mais également des ressources humaines. A l’en croire, ces trois dimensions exigent le renforcement, mais surtout l’amélioration de la qualité de ce qui se faisait. Selon la nouvelle ministre, l'Etat a fait d’énormes efforts en termes d’équipements, d’infrastructures mais aussi de renforcement du personnel. L’accent sera beaucoup plus mis sur la prévention, en termes de qualité et de risque à tous les nouveaux, soutient Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
Les centrales syndicales divisées
Ça râle chez les leaders des centrales syndicales Fgts/A et Fgts/B. A l’origine, la réunion du Bureau international du Travail (Bit) qui se tient actuellement à Genève en Suisse. Non contents des choix des représentants des centrales à la rencontre, Sidiya Ndiaye et Cheikh Alassane Sène se sont fendus d’un communiqué pour dénoncer une discrimination. Par ailleurs, ces responsables ont sollicité la lumière sur les 11 bébés décédés à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane.
Arrestation d’une bande de voleurs de motos
Une bande de voleurs de motos au nombre de 03 qui écumait Grand Yoff et la Patte d’Oie est tombée dans les filets des éléments du Commissariat de Police des Parcelles Assainies. Les hommes du Commissaire Kébé dont ceux de la brigade de recherches ont mis fin aux agissements de malfrats suite à une plainte. Le plaignant a fourni aux limiers une vidéo où les malfrats défonçaient un garage pour y voler des motos. Ce qui a permis l’arrestation de M. Sow, A. Badji et B. Guèye qui ont été placés en garde à vue, avant d’être déféré au parquet pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec effraction commis la nuit et recel.
Régression dans les filières scientifiques et techniques
L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur pense que le Sénégal fait du sur-place en ce qui concerne les filières scientifiques et techniques. Sa lecture est guidée par la publication par l’Office du Baccalauréat des chiffres des candidatures aux différentes séries du baccalauréat. Selon Pr Mary Teuw Niane, la publication permet d’avoir un panorama de l’état de la répartition des candidats entre les filières littéraires, professionnelles et les filières scientifiques et techniques. Cette année n’échappe pas au constat des années et des décennies précédentes. A l’en croire, le pourcentage des candidats dans les filières scientifiques et techniques est de l’ordre de 16.1% contre 16.5% l’année dernière. Il en conclut une poursuite de cette baisse tendancielle de la part des candidats des filières scientifiques et techniques que l’on observe sans aucun changement notable depuis des années. Pire, pour cette année, regrette l’universitaire, on note la baisse du nombre de candidats dans les filières scientifiques et techniques par rapport à l’année dernière. Le nombre total de candidats des séries S1, S1A et S3 reste toujours très faible, 574 cette année pour 150 925 candidats au baccalauréat. Pour le professeur de Mathématiques, il faut une nécessaire prise de conscience des pouvoirs publics, de la communauté éducative, des familles, du secteur économique et social et une volonté politique affirmée et dans la durée pour que cette situation désastreuse change.
90 % DE FILLES S’ADONNENT AU VAPOTAGE, SELON LA LISTAB
Au Sénégal, de plus en plus de filles fument de la cigarette et beaucoup d’entre elles utilisent la chicha, soit 90 % qui s’adonnent au vapotage.
Au Sénégal, de plus en plus de filles fument de la cigarette et beaucoup d’entre elles utilisent la chicha, soit 90 % qui s’adonnent au vapotage.
Depuis plusieurs années, il est apparu un nouveau type de cigarette qui est très utilisé par les jeunes. Et selon une enquête menée par la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB), la tendance s’est inversée chez les jeunes. « La deuxième enquête vient montrer qu’aujourd’hui les filles ont renversé la tendance avec la chicha puisque 90 % d’entre elles s’adonnent au vapotage, c’est-à-dire à l’utilisation des cigarettes électriques’’, a indiqué le secrétaire exécutif de la LISTAB, Djibril Wélé, hier lors d’une conférence de presse.
Cette rencontre avec les journalistes s’est tenue dans le cadre de la célébration de la journée mondiale sans tabac, prévue ce mardi. Elle a pour thème : «« Le tabac : une menace pour notre environnement ». Une occasion pour les membres de la LISTAB de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la loi anti-tabac, en présence de son président, Moustapha Gaye et de plusieurs adolescents. « Avant, pour les voir fumer, il fallait aller dans des établissements privés de la place. Cela semble devenir une mode. Notre dernière étude a montré que les enfants commençaient à fumer à l’âge de 7 ans », a soutenu Wélé. D’après lui, cela est dû au fait que la cigarette est devenue accessible pour les enfants de la rue et les talibés. Il estime que plus de 400 bars à chicha sont enregistrés à Dakar. Ce qui pousse les jeunes âgés entre 10 et 18 ans à s’adonner au vapotage.
Appel lancé au président de la République, taxation…
Il ajouté qu’une séance de chicha, qui dure environ deux heures, a une valeur de 100 cigarettes, à la fois, et c’est encore plus grave que ces dernières. Djibril Wélé demande ainsi à l’Etat d’assumer ses responsabilités en prenant davantage en charge la question du tabac. « Nous lançons un appel au président de la République Macky Sall pour l’application du décret portant sur la loi anti-Tabac et l’arrêté conjoint signé par les ministres de la Santé et du Commerce et qui attend toujours d’être numéroté par le Secrétariat Général du Gouvernement », a plaidé le directeur exécutif de la LISTAB.
Concernant la taxation du tabac, le Président de la LISTAB, Moustapha Gaye, a déclaré de son côté que le moyen le plus efficace pour faire baisser son utilisation dans notre pays, c’est de le taxer davantage afin de régler le problème. La taxation va aussi faire baisser la prévalence et faciliter la mobilisation des ressources pour avoir davantage de moyens de prendre en charge la question liée au tabagisme dans le pays. Gaye a indiqué qu’au Sénégal plus de 200 tonnes de mégots de cigarettes sont jetées par les fumeurs chaque année. ‘’Cela a un impact négatif sur la planète plus précisément les écosystèmes entiers’’.
Louis CAMARA
IL ÉTAIT UNE FOIS, CAPITAINE MBAYE DIAGNE
Les plus grands parmi les héros, sont les héros de la paix, les héros de la non-violence, ceux qui n’ont pour armes que leur courage, leur détermination et leur foi en l’humanité. Ceux-là affrontent le danger à mains nues et font face à la mort le sourire
Le 31 Mai 1994, le capitaine Mbaye Diagne, officier sénégalais de la MINUAR (Mission des Nations-Unies pour l’Assistance au Rwanda), rentre seul à l’état-major de la force lorsqu’un obus de mortier s’abat sur son véhicule militaire. Il est tué sur le coup. C’était à deux jours de son retour au Sénégal où l’attendaient sa femme et leurs deux enfants. La nouvelle parvient vite au fameux « Hôtel des mille collines » de Kigali où se trouvent les locaux de la MINUAR ainsi que des rescapés Tutsis et des Hutus modérés qui ont échappé aux terribles massacres perpétrés par les génocidaires interahamwe.
C’est alors la consternation totale : « A l’hôtel des mille collines, je me souviens des réfugiés qui pleuraient la mort de Mbaye Diagne. Tous le connaissaient. Nous étions alors très tristes » dira plus tard son frère d’armes, le colonel à la retraite Mamadou Adje, lui-même capitaine de la MINUAR à l’époque. Et pour cause : l’un des plus grands héros de notre temps venait de tomber au Rwanda, le « pays des mille collines », terre rouge du sang des martyrs de l’une des pires holocaustes de l’histoire de l’humanité. « On peut être héros sans ravager la terre » écrivait le grand poète français Nicolas Boileau dans ses « Épîtres ».
La vie exemplaire du Capitaine Mbaye Diagne est la parfaite illustration de cette noble sentence qui vient tout simplement nous rappeler que le titre glorieux de héros n’est pas l’apanage des seuls guerriers et qu’il ne s’acquiert pas exclusivement par les armes.
En effet, et l’on ne tient malheureusement pas assez compte de ce fait, les plus grands parmi les héros, sont les héros de la paix, les héros de la non-violence, ceux qui n’ont pour armes que leur courage, leur détermination et leur foi en l’humanité. Ceux-là affrontent le danger à mains nues et font face à la mort le sourire aux lèvres. C’est à cette race d’hommes, il faut dire rares, qu’appartenait le Capitaine Mbaye Diagne qui, à lui seul, réussit à sauver au cours de sa mission au Rwanda, plusieurs centaines d’hommes, de femmes et d’enfants au péril de sa propre vie. Né à Coki dans le département de Louga le 18 Mars 1958, Mbaye Diagne à l’état civil, a fait des études Droit à l’Université de Dakar avant de s’inscrire à l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) de Thiès d’où il est sorti avec le grade de Capitaine de l’armée Sénégalaise.
Ayant reçu le commandement de la 3ème compagnie du 6ème bataillon d’infanterie, il prend une part active dans le conflit casamançais de 1989 à 1993. Au cours de cette même année 1993, il est envoyé au Rwanda dans le cadre d’une équipe d’observateurs militaires de l’OUA chargée de surveiller la guerre civile opposant les forces gouvernementales de la majorité Hutue aux combattants du Front Patriotique Rwandais (FPR) dominé par les Tutsis.
Par la suite, il sera affecté à la MINUAR, une force de maintien de la paix des Nations-Unies chargée de superviser la mise en œuvre des accords d’Arusha (août 1993) destinés à mettre un terme à la guerre. Malheureusement, le président de la République du Rwanda, Juvénal Habyarimana, d’ethnie Hutue, est tué dans des circonstances troubles. C’est alors le coup d’envoi du terrible génocide des Tutsis par les extrémistes Hutus qui en l’espace de cent jours vont massacrer plus de 800 000 personnes dans des conditions atroces.
C’est dans ce contexte tragique que va se révéler Mbaye Diagne, le « capitaine courage », grâce à l’héroïsme duquel des centaines de Tutsis et de Hutus modérés (un millier selon certaines estimations) vont échapper aux massacres organisés par les milices Interahamwe poussés par la sinistre et tristement célèbre « radio mille collines ». « Personne n’allait nous secourir. Nous étions littéralement abandonnés par le monde dans une Afrique lugubre. Il était absolument hors de question pour moi de m’en aller et j’aurais sacrifié toutes les vies sous mon commandement, de ceux qui ont décidé de rester avec moi et la mienne, pour être capable de sauver une Rwandaise ! Un Tutsi, qui tiendrait le monde pour responsable de ce génocide ! », confiera le Capitaine Mbaye Diagne à son ami le journaliste de la BBC Mark Doyle. « C’est l’homme le plus courageux que j’ai rencontré au cours de mon existence » dira ce dernier de l’officier sénégalais.
Notons que les cinq enfants de la Première ministre Agathe Uwilingyimana, une Hutue modérée, assassinée le 7 avril 1994, furent arrachés des griffes des miliciens interahamwe puis évacués vers la Tanzanie par le capitaine Mbaye Diagne. Ce fut sans doute l’un des premiers hauts faits du héros sénégalais qui continua de mener ses opérations de sauvetage, seul, sans armes et en dépit des ordres de la hiérarchie militaire. « Il s’en allait seul, puis il revenait avec des dizaines de personnes qu’il avait arrachées à l’orgie sanguinaire des génocidaires » témoignera le Général Roméo Dallaire, Commandant en chef de la MINUAR. Pour cet officier supérieur des « casques bleus » de l’ONU, le Capitaine Mbaye Diagne peut être considéré comme « l’homme le plus courageux ayant servi l’Organisation des Nations Unies ».
Et en effet, quand on compare la grandeur de ses actes à la petitesse de ses moyens, quand on replace les faits dans leur contexte, on peut même affirmer sans ambages que le Capitaine Mbaye Diagne fut l’un des plus grands héros du vingtième siècle. En Juillet 2010, sa veuve et ses deux enfants ont reçu des mains du Président Paul Kagamé le « Prix Umurinzi » accompagné de ces mots émouvants : « Pour votre bravoure et votre sacrifice pendant le génocide de 1994 et pour montrer au monde la vraie signification de l’Ubuntu africain, le peuple Rwandais vous sera toujours endetté ».
Au mois d’Octobre de la même année, en Italie, Mbaye Diagne est célébré par le « Jardin des Justes » de la ville de Padoue. En 2011, à l’occasion du dix-septième anniversaire du génocide, le Capitaine est à nouveau honoré à titre posthume par la secrétaire d’état Hillary Clinton. En 2014, le Conseil de sécurité de l’ONU décide de créer la « Médaille du Capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel » en son honneur.
Au Rwanda, son souvenir reste gravé dans les cœurs et dans les esprits et chaque année, son nom est évoqué au moment des commémorations du génocide de 1994. Quid de son pays natal, le Sénégal ? En 2005, le Capitaine Mbaye Diagne a été décoré à titre posthume du grade de chevalier dans l’ordre national du lion. Cependant, aujourd’hui encore, ce chevalier des temps modernes reste peu connu de ses compatriotes. Aucun boulevard, avenue, rue ou édifice public ne porte son nom.
Pourtant, comme le souligne sa veuve, Yacine Mar Diop, son histoire devrait être connue de tous les Sénégalais car, qui est plus grand que l’homme qui a fait don de sa vie à ses semblables ? « Mon souhait serait que le nom de mon mari puisse figurer dans les manuels scolaires du pays. Que son histoire puisse être connue de tous. Son attitude sur le terrain et son courage doivent inspirer les jeunes » affirme avec justesse l’épouse du Capitaine Mbaye Diagne. Le souhait de cette brave dame, qui a su rester digne dans l’épreuve, est également le nôtre, nous ses concitoyens Saint-Louisiens car nous n’oublions pas qu’elle est aussi une petite-fille d’Abdoulaye Mar Diop, Maire émérite de la vieille ville de 1946 à 1952.
C’est d’ailleurs pour abonder dans son sens que je voudrais, en tant que citoyen de la « vieille ville », qui a vu naître tant d’hommes de valeur et dignes citoyens, faire les deux propositions suivantes :
1) Rebaptiser l’ancienne place Faidherbe, dite Baya Ndar, « Place du Capitaine Mbaye Diagne »
2) Remplacer la vieille statue en bronze du général colonialiste par celle de l’officier des « casques bleus » de l’ONU, symbole de l’héroïsme le plus élevé.
Je demeure convaincu que ces deux propositions emporteront l’adhésion des Saint-Louisiens et des Saint-Louisiennes si attachés à ces valeurs cardinales que sont le JOM, le FIT, le FULLA, mais aussi YERMANDE : l’empathie, la compassion, l’humanisme, dont le capitaine Mbaye Diagne fut, de son vivant, l’incarnation même. Le nom du capitaine Mbaye Diagne symbolise à la fois un ancrage dans les valeurs traditionnelles les plus positives et une projection sur le futur dans la mesure où il est notre contemporain. Il est l’exemple le plus parfait à inculquer dans l’esprit d’une jeunesse sénégalaise et africaine en quête de repères. Immortaliser ce valeureux soldat, héros et héraut de la paix, par une statue érigée au milieu de l’île de Ndar serait doublement symbolique et contribuerait sans aucun doute à une prise de conscience plus affirmée des enjeux relatifs à notre identité commune et à une redéfinition des paradigmes de notre imaginaire collectif et de notre Histoire.
On ne le dira jamais assez : le Capitaine Mbaye Diagne a été profondément humain dans une période où la bestialité et l’horreur avaient atteint leur paroxysme. Il a fait preuve d’un courage quasi surhumain et d’une lucidité à toute épreuve au moment où le monde se complaisait dans un mutisme assassin face à l’abominable massacre qui avait lieu dans un petit pays de l’Afrique australe.
Pendant que des monstres sortis d’on ne sait quel infernal cloaque tuaient sans pitié, à coups de machettes, des centaines de milliers d’innocentes victimes, l’on se bouchait les yeux et les oreilles pour mieux savourer la coupe du monde de football. C’est aussi à ce moment que l’héroïque capitaine, bouleversé par tant d’indifférence, a poussé ce cri du cœur, ce cri de révolte pathétique : « Comment est-ce que le monde a pu, comment est-ce que le reste de l’humanité a pu abandonner l’humanité ?! »
En vérité l’histoire, ou plutôt, l’épopée du capitaine Mbaye Diagne doit être connue de tous, des jeunes en particulier, par devoir de mémoire, mais aussi parce qu’il sied de célébrer la seule cause qui vaille : la cause humaine. C’est pourquoi, nous Saint-Louisiens et Saint-Louisiennes, souhaiterions et serions fiers de voir se dresser au cœur même de l’île de Ndar, la statue du Capitaine Mbaye Diagne, le plus grand héros de l’histoire de notre pays.
Par Madi Waké TOURE
CE NDOGALOU YALLA QUI NOUS FAIT ABDIQUER FACE À NOS RESPONSABILITÉS
Il faut plus de rigoureux et de sérieux pour ce pays si nous voulons le placer un jour sur la rampe de l’émergence. Le pire guette une société qui s'en remet à la fatalité.
Des milliers de morts sur nos routes ! Des éclopés à vie pour faits d’agressions ou d’accidents de la route ! Des décès à la pelle dans nos hôpitaux pour négligences coupables ! Des meurtres exécutés de sang froid pour des peccadilles dans nos rues et quartiers !
Ce tableau apocalyptique est loin de camper, dans toutes ses facettes, les dures réalités auxquelles les populations sont confrontées. Il est vrai que la mort est présente sous tous les cieux. Elle peut frapper indistinctement et à tout moment. Aucun groupe ou classe sociale n’est épargné par le phénomène de la mort. Constat d’évidence, me direz-vous ! Exact !
Alors, faut-il en rester au constat ? Non ! Pourquoi la distribution de la mort entre les continents se fait-elle de manière si inégalitaire ? Pourquoi la mort frappe-t-elle d’une manière si terrifiante les populations africaines ? Et elles seulement ! L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) renseigne qu’ « avec 2 % du parc automobile mondial, l’Afrique a enregistré 24,1 % des victimes de la route en 2016. »
Cette hécatombe qui frappe le continent africain, disproportionnée par rapport au réseau routier comme au nombre de voitures en circulation, m’amène à poser cette question aux partisans chevronnés du « tout Ndogallu Yala » : le Dieu qu’ils invoquent et célèbrent à tout bout de champ serait-il à ce point si injuste pour ne tuer que les Africains ? Et en masse !
Mais là il sera peut-être difficile de trouver une personne sensée pour expliquer ce déséquilibre en notre défaveur en convoquant le « Ndogallu Yala ». Le faire, c’est prendre Dieu pour un partisan qui prend fait et cause pour les autres. Tout cela pour dire, à mon humble avis, que le « Ndogallu Yala » est une construction sociétale ne reposant sur aucune base scientifique sérieuse ni même …religieuse. Au fait, qu’est-ce que le « Ndogallu Yala » ? La croyance au destin est une chose répandue.
De tout temps, l’homme a essayé de comprendre les mystères de la vie et de découvrir une logique dans la succession des événements. Le destin est l’une des notions religieuses les plus anciennes et les plus répandues. François Jouan, directeur du Centre de recherches mythologiques de l’université de Paris X, écrit : “ Il n’y a pas d’âge, pas de civilisation qui n’ait eu foi en des divinités maîtresses du destin des mortels et qui n’ait imaginé des mythes pour expliquer tout ce qui est inexplicable dans notre existence. ” C’est pourquoi on entend couramment des personnes dire : “ Ce n’était pas son heure ”, ou “ On n’échappe pas à son destin. ” Mais qu’est-ce que le destin ?
Pour, Alain Pascal Kaly, Dr en Sociologie, Professor Universidade Federal Rural de Rio de Janeiro. UFR : « Dans le terme « Ndogallu », nous avons deux verbes wolof. L’un qui est « dog » signifie couper et l’autre « ndogal » correspond à décider, à trancher.
Ainsi, l’expression « Ndogallu yàlla » renvoie au décret divin, c’est-à-dire une décision prise d’avance par Dieu et en vertu de laquelle quoi que nous fassions, nous ne pourrons empêcher qu’elle se concrétise. Dans ces conditions, tout ce qui arrive est nécessaire et nous sommes convaincus que nos actes positifs ou néfastes sont l’expression de forces transcendantes. »
Cette définition répond parfaitement à mes préoccupations. J’ajouterai seulement que le « Ndogallu Yala » est un système de pensée que l’on convoque pour interpréter la réalité « faussement » en faisant appel le plus souvent au décret divin. Cette conception fortement erronée du « Ndogallu Yala » cause énormément de torts à notre société.
En déresponsabilisant et en mettant tout sur le compte de Dieu, on finit malheureusement par installer la société dans une chienlit aux conséquences désastreuses. Suivez mon regard ! Ces bébés morts à Tivaouane dans des conditions atroces, on pouvait bel et bien éviter ce drame si des mesures idoines avaient été prises. A temps !
Mais comme toujours on fait dans le laxisme…criminel jusqu’à ce mort d’homme s’ensuive ! Ici, c’est malheureux, on attend que la catastrophe arrive pour déverser un tombereau de larmes tout en surfant dans l’émotion avec le recours systématique et sans gêne au fameux « Ndogallu Yala ». Il faut qu’on soit plus rigoureux et plus sérieux dans ce pays si nous voulons le placer un jour sur la rampe de l’émergence. Car, cette conception rétrograde et anti-progrès que nous avons du « Ndogallu Yala » ne nous mènera in fine que vers la déchéance morale et matérielle.
Toutes les nations sérieuses qui caracolent vers le sommet du développement ont rompu depuis des lustres et définitivement avec cette intellection qui veut qu’il y ait un programmeur céleste qui règle la vie dans ses moindres détails. En vérité, aucune nation au monde ne peut puiser sa grandeur dans des faits et gestes aux antipodes de toute rationalité. Un coup d’œil sur nos comportements et attitudes à tous les niveaux révèle que tout dans nos manières de faire et de voir laisse suinter le fatalisme, l’injustice, le parti-pris, la désinvolture et l’indiscipline. Il est permis de se demander, au vu de tout ce qui précède, si nous pouvons espérer un jour nous en sortir avec ce fond culturel mâtiné à la sauce magico-religieuse et qui veut qu’on rapporte tout à un destin immuable ?
Pour trouver réponse à ce questionnement, j’ai jugé utile de recueillir l’avis de quelques spécialistes des questions religieuses. Pour Cheikh Ousmane Diop (COD), islamologue et guide religieux de son état « notre conception du « Ndogallu Yala » heurte le bon sens et n’est nullement compatible avec les exigences du développement. Nous ne sommes pas entreprenants et aimons la facilité ! Un homme qui baisse les bras ne doit s’en prendre qu’à lui-même et pas à Dieu. Le fatalisme est la porte ouverte à l’insouciance, à la paresse, à l’irresponsabilité. La façon dont nous interprétons le « Ndogallu Yala » n’est pas porteuse de développement. Au contraire !
De l’indépendance à nos jours, le Sénégal n’a pas avancé mais il a reculé. La preuve de ce recul, c’est la dégradation continue et accélérée des mœurs. Le colon qui était là, bien que n’ayant pas les mêmes croyances que nous, se gardait de cracher ou d’uriner dans la rue, de faire main basse sur l’argent de la collectivité. Toutes les belles dispositions morales qui faisaient notre force, nous les avons abandonnées au profit d’antivaleurs qui nous tirent vers le bas.
Et pour justifier notre descente aux enfers, on convoque avec la désinvolture qui nous caractérise le « fameux Ndogallu Yala ». Ces propos fort justes de Cheikh Ousmane Diop ne déparent pas avec ceux de Oustaz Mor Thiam de la RFM : « Su Yala amone bajèn, bajèn bi dina xulo ba tayi ndax, linuy ték ci ndodam » ; autrement dit : « Si Dieu avait une marraine, celle-ci passerait tout son temps à le défendre au motif qu’on l’accuse de tout ».
Poursuivant sa réflexion, OMT renseigne que le décret divin, version sénégalaise, n’est que de l’indiscipline caractérisée, pas autre chose. Selon lui, les gens fonctionnent dans ce pays sur le registre de « matay » i.e. du « je m’en foutisme ». Vous circulez en pleine chaussée, une voiture vous heurte et on invoque sans discernement la dictature du destin. Ce n’est pas sérieux ! »
Allant dans le même sens que son collègue OMT, le prédicateur Ibrahima Badiane, plus connu sous le sobriquet d’Iran Ndao dit à peu près la même chose : « Ce que l’on appelle le destin préétabli c’est-à-dire cette force aveugle qui dirigerait nos vies comme bon lui semble, ne résiste pas à une analyse sérieuse. Ce qui se passe chez nous, ne peut être assimilé qu’à de l’indiscipline. C’est tout ! »
Continuant sa démonstration, il fait appel à un écrit de Serigne Touba pour mieux conforter sa thèse : « Quiconque fait tout ce que bon lui semble, croisera inéluctablement sur son chemin quelque chose qui va lui déplaire. » Ces différents éclairages qui portent la signature d’éminents islamologues montrent, si besoin en était, que la lecture que nous avons du « Ndogallu Yala » n’est pas la bonne et qu’il y a urgence de refonder notre rapport à lui pour le coller aux exigences d’un monde en perpétuel changement. Ecoutons à ce sujet, Mbaye Sy Abdou (Ndiol Fouta), cité dans un commentaire par Amadoo Bator Dieng dans le Net : « Acheter un bateau de 500 places déf ci 2000 personnes Bu souxé yoonu Yàlla nékouci" ». Voilà qui est clair et bien dit !
Compte tenu de tout ce qui précède, il y a nécessité vitale pour nous de faire le choix décisif, que dis-je, le choix rédempteur, face à une alternative implacable: suivre la pente de la facilité comme nous l’avons fait jusqu’ici et nous enfoncer ad vitam aeternam dans la médiocrité, ou rompre définitivement avec les croyances fatalistes pour nous arrimer sur la voie du progrès. A nous de choisir. Se défausser sans cesse sur la volonté divine, c'est abdiquer par rapport à ses propres responsabilités, ce qui signifie voie ouverte à l'inertie et moyen de justifier sa propre apathie. Un système de pensée qui estime que ni l’intelligence ni la volonté humaine ne peuvent modifier le cours des événements, autrement dit supposerait l’inutilité de l’effort, est une fuite en avant aux conséquences catastrophiques. Le pire guette une société qui se laisse aller et s'en remet à la fatalité.
LES ÉCOLES DE JOURNALISME FRANCOPHONES POSENT LE DÉBAT SUR LA RÉCURRENCE DES CRISES
Les crises environnementales et sanitaires qui menacent la planète ont mis en évidence l’importance des journalistes spécialisés en sciences et santé (JSSS)
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 31/05/2022
Les crises environnementales et sanitaires qui menacent la planète ont mis en évidence l’importance des journalistes spécialisés en sciences et santé (JSSS). Ce secteur est en croissance depuis les années 90 à travers le traitement éditorial du thème de l’environnement, des progrès de la médecine et de développement technologique. La crise actuelle du Covid-19 a accéléré le phénomène. Elle a révélé la réalité de la discussion scientifique et une absence de vérité unique et indiscutable. La vision du sachant et du profane, du message obligatoirement circulant à sens unique est remise en question. Voilà tout le sens du thème du colloque organisé par le Réseau Théophraste des écoles de journalisme de l’espace francophone sur le thème « Le nécessaire journalisme scientifique ».
La science a d’importantes retombées sociales économiques, politiques et soulève fréquemment des enjeux moraux et éthiques (euthanasie, clonage, consentement éclairé pour certaines recherches et thérapies innovantes, acharnement thérapeutique, etc.). L’apparition de la pandémie à Coronavirus a montré que les médias devaient davantage s’intéresser à la science afin de bien aborder les articles à caractère scientifiques.
Au cours d’un colloque sur le thème : « Le nécessaire journalisme scientifique’’, organisé par le réseau Théophraste, en collaboration avec le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), Jean-François Raskin, président du Réseau a assuré que même si le temps de la science n’était pas celui des médias, aujourd’hui, les deux avaient besoin de s’adapter selon les attentes du marché de l’information. « Il y a aujourd’hui une urgence à avoir des médiateurs entre le monde scientifique et le grand public. C’est aussi une exigence démocratique. Il y a une difficulté aujourd’hui qui est dans la formation même, dans la compétence des journalistes… qui sont des débats essentiels et fondamentaux qui font appel à des sujets, des savoirs qui sont complexes », a assuré Jean François Raskin, président du réseau Théophraste, qui regroupe 23 écoles de journalisme dans 13 pays. Alors, insiste M. Raskin, les formations offertes actuellement doivent répondre aux nouvelles exigences et contraintes du métier, parce que, dit-il, « notre avenir et celui de l’humanité, c’est aussi une question scientifique ».
D’ailleurs souligne le président sortant du réseau Théophraste, « les grands défis d’aujourd’hui, notamment les changements climatiques, la pandémie, les problèmes de transformation des ressources naturelles, de l’énergie demandent aux médiateurs d’avoir des connaissances suffisantes pour pouvoir faire l’interface entre les experts qui, on l’a vu pendant la pandémie, n’étaient pas toujours d’accord et il y avait des débats d’experts ». Il s’agira, de ce fait, de voir comment faire le tri, comment séparer ce qui est scientifique et ce que l’est moins. Or, fait remarquer M. Raskin, « on a en face de nous des experts qui sont diplômés, qui font de la recherche, qui font de la science tous les jours mais qui ne sont pas d’accord ». Il s’interroge alors : « comment être le bon intermédiaire, le bon médiateur entre ces experts et le grand public ? » Une nouvelle génération de journalistes, une urgence dans un monde en perpétuelle mutation. « Soit on forme des journalistes qui sont des journalistes scientifiques, et on peut très bien le faire parce qu’il y a des pistes qui existent. Soit on prend des scientifiques qui ont envie de faire du journalisme et qu’on les forme à ce métier. Ils seraient donc spécialisés dans des domaines bien spécifiques. Il y a donc des pistes qui existent et j’ai du mal à penser qu’on peut former des journalistes scientifiques parce que les journalistes viennent en général du monde des sciences humaines, de la littérature, de la sociologie, des sciences politiques. Mais on a peu de candidats qui viennent du monde des sciences pures comme les mathématiciens, les physiciens, les biologistes, les médecins.
Mais peut-être qu’il y en a qui ont envie d’apprendre à être journalistes », explique M. Raskin. Il ajoute : « Il faut créer de nouvelles formations pour ces personnes qui deviendraient une sorte de spécialistes des questions scientifiques à côté de ce qu’on connait tous dans nos rédactions, des spécialistes des questions de politique, de politique internationale, etc. Et on pourrait effectivement former des scientifiques au métier de journaliste ».
KHALIFA SALL, LE LEADERSHIP DU SILENCE
L’ancien maire de Dakar a choisi de ne pas répondre à ses détracteurs politiques face aux remous qui secouent sa coalition dans le cadre des législatives. Comment comprendre une telle posture ? Éléments de réponse avec Seybani Sougou et Ibrahima Bakhoum
Les remous qui secouent la coalition « Yewwi Askan Wi », suite aux investitures pour les législatives, sont loin d’être une surprise puisque beaucoup d’observateurs politiques s’y attendaient. Ce qui a surpris, en revanche, ce sont les attaques pernicieuses et irresponsables dirigées contre la figure morale de cette coalition, Khalifa Sall. Des attaques auxquelles l’ancien maire de Dakar a répondu par le silence.
Les coalitions politiques manquent souvent de sincérité. Certains leaders, se croyant dotés d’une intelligence supérieure, adoptent des démarches et méthodes très complexes. Refusant d’assumer leurs erreurs ou leurs imperfections, ils sautent sur la première opportunité pour dénigrer un compagnon politique. A preuve par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Etant d’une autre génération de politiciens et sorti de l’excellente école des socialistes, il a été la cible de ses propres compagnons de Yewwi Askan Wi. Ces derniers ont profité d’erreurs commises dans la confection des listes de la coalition pour s’attaquer violemment à lui. En réalité, le fait de figurer dans des positions difficilement éligibles sur la liste nationale de YAW les a fait disjoncter et ils ont fait de Khalifa Sall leur bouc émissaire. Ils ont profit surtout des erreurs matérielles commises sur la liste départementale de Dakar de cette coalition de l’opposition pour régler leurs comptes avec celui qui est considéré comme la figure tutélaire de leur coalition.
Très prolixes et vindicatifs, certains parmi eux sont allés jusqu’à l’accuser d’être de mauvaise foi. Malgré tout, Khalifa Sall est resté serein, gardant son calme légendaire. Probablement, il a tiré sa force de caractère de l’adage qui dit : « si la parole est d’argent, le silence c’est d’or ». Avec le temps, la patience et le caractère de Khalifa Sall ont été payants. Puisque, les réactions venues de personnes neutres ou apolitiques, qui se sont érigées en boucliers pour lui, semblent conforter la posture de l’ex-député maire de la capitale radié de ses fonctions suite à l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar. L’égoïsme politique de certains leaders politique, à la recherche d’une planque sûre, est apparu en plein midi au sein de la force politique la plus représentative de l’opposition.
Des observateurs politiques, face aux virulentes attaques contre Khalifa Ababacar Sall, suite aux investitures pour les prochaines législatives, déplorent une certaine lâcheté et une volonté manifeste de détruire un homme. D’après eux, toutes les coalitions ont enregistré des frustrés Mais la bonne gestion en interne leur a permis de se sauver d’une implosion. Hélas, pour ce qui est de Yewwi Askan Wi, certains leaders, estimant que leur avenir est hypothéqué ou compromis du fait de leur mauvais positionnement sur la liste nationale de cette coalition, ont tôt crié sur Khalifa Sall qui a essuyé des tirs groupés et reçu des menaces venant de tous les sens. Fort heureusement pour l’ancien maire, l’éclairage ou le recadrage d’Ousmane Sonko, balayant d’un revers de main toutes les fausses accusations portées contre son « doyen », sont tombés pour certains d’entre les détracteurs de Khalifa Sall comme un couperet. Pourtant, le plus impressionnant a été l’attitude de Khalifa Sall face à cette « guéguerre » politiquement incorrecte. « Dieu est avec les endurants », enseigne le Saint Coran. Ousmane Sonko, en conférence de presse, a soutenu que tout ce procès fait contre Khalifa Sall est faux.
« Il n’y a aucun complot, encore moins une quelconque implication de la majorité présidentielle pour saboter la liste de Yewwi de Dakar. Khalifa Sall a tardé à prendre même une décision en voulant recueillir l’accord de Barthélémy Diaz. Ce dernier tenait à préserver son équipe », a recadré le leader de Pastef. Sa sortie a certainement rabattu le caquet à certains leaders protestataires de YAW. En tout cas, Ousmane Sonko a réussi à démontrer qu’il n’y a aucunement une présumée volonté de Khalifa Sall de privilégier ses proches au détriment de Barthélémy Dias, l’actuel maire de Dakar.
Seybani Sougou : « La stratégie et la définition de la politique de Khalifa Sall sont aux antipodes de la confrontation »
M. Seybani Sougou, très connu pour ses sorties virulentes contre les complots et manigances venant du régime ou de ses proches, rappelle qu’en 2009, au moment où le Parti socialiste était dans les abysses (au fond du trou), Khalifa Sall avait su trouver les mots justes pour convaincre les Dakarois de l’élire maire de la capitale, démontrant qu’il était mieux à même de répondre à leurs préoccupations. « Khalifa Sall est un homme de consensus. Sa stratégie et sa définition de la politique sont aux antipodes de la confrontation. Cette posture d’équilibriste lui joue de mauvais tours, au point que ses détracteurs pointent chez lui une forme d’indécision ou de capacité d’entraînement. La politique est hélas un « monde de loups » et Khalifa Sall l’a appris après les épreuves de la caisse d’avance de la Ville de Dakar qui l’ont durement éprouvé.
Récemment, il s’est attiré les foudres de ses détracteurs suite aux polémiques nées de la liste départementale de Yewwi Askan Wi à Dakar. Il a agi en homme d’Etat, refusant d’entretenir la polémique, ce qui aurait pu créer les germes de l’implosion de l’opposition », argumente M. Sougou. C’est pourquoi, conseille-t-il, Khalifa Sall doit continuer à tracer son sillon, assumer ses convictions et faire preuve de lucidité car le chemin qui mène au sommet de l’Etat est parsemé d’embuches et de trahisons. Et peut-être même que si les listes proposées par Khalifa Sall n’avaient pas été retouchées à des fins politiques, Yewwi n’en serait pas à ce stade…
Ibrahima Bakhoum journaliste-Politologue : «Cette attitude de Khalifa Sall peut être de l’altruisme adopté»
« Actuellement Khalifa est rassasié. Il se dit qu’il a l’expérience politique. Mais il sait qu’il y a de nouveaux jeunes qui peuvent mener ce combat à sa place. Et lui, il peut être le mentor, celui qui conseille et qui ouvre les portes. Mais on n’ouvre pas de manière légère certaines portes. On les ouvre avec une certaine souplesse, avec une certaine dextérité. Maintenant, c’est lui qui s’occupe de ça. Aujourd’hui, si on dit qu’il reçoit des coups et qu’il n’en donne pas, ça peut être stratégique comme par exemple le cas de Madiambal Diagne qui disait à Mody Niang : « tant que c’est toi, ce n’est pas grave. Mais le jour où Ousmane Sonko prononcera mon nom, il le regrettera », confie en introduction le vétéran de la presse Ibrahima Bakhoum. D’après lui, ce silence de Khalifa Sall peut être une stratégie parmi d’autres. Toutefois, estime-t-il, Khalifa doit réagir comme un leader, un chef de famille qui protège ses équipes, ses hommes, en prenant la défense des autres. « Je parle avec une certaine hauteur et ça risque pas de faire un effet boomerang. Cette attitude peut être de l’altruisme qu’il adopte. Depuis qu’il a été élu maire de Dakar, ça donne une autre dimension. Il a muri avec le temps et il a perdu le pouvoir. Maintenant, il sait ce que ça veut dire. Et, il sait que l’arrogance peut se retourner contre lui. Donc, il a dû faire cette lecture de son expérience pour être ce Khalifa qu’on voit aujourd’hui », analyse Ibrahima Bakhoum.
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LA NOUVELLE DÉCISION DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET LA CRISE SCOLAIRE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM DE CE MARDI
Les journaux parus ce mardi évoquent la nouvelle décision de la DGE qui recale la liste principale de la coalition de l'opposition YAW et la celle supplémentaire de BBY ainsi que la crise qui secoue le secteur éducatif ces derniers jours.
Les journaux parus ce mardi évoquent la nouvelle décision du ministère de l'intérieur qui recale la liste principale de la coalition de l'opposition YAW et la celle supplémentaire de BBY ainsi que la crise qui secoue le secteur éducatif ces derniers jours. Ecoutez dans cet élément, le résumé de l'actualité présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.