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21 juin 2025
LE PONT DE FOUNDIOUGNE SUSCITE BEAUCOUP D'OPTIMISME
Ce pont était attendu depuis longtemps par les opérateurs économiques de la région centre du Sénégal. Désormais, ils pourront même rallier la Gambie et le sud du pays sans passer par la région de Kaolack, qui constituait un long détour
Le président sénégalais Macky Sall a inauguré, samedi 26 mars, le nouveau pont de Foundiougne, dans la région centre du Fatick. Cet ouvrage, baptisé pont Nelson-Mandela, a été financé à hauteur de 67 millions de dollars, soit environ 40 milliards de francs CFA. Long de 1,6 kilomètre, il va permettre de désenclaver la zone et va faciliter les échanges entre Dakar et Banjul, en Gambie.
Ce pont était attendu depuis longtemps par les opérateurs économiques de la région centre du Sénégal. Désormais, ils pourront même rallier la Gambie et le sud du pays sans passer par la région de Kaolack, qui constituait un long détour. Boly Gueye est le président de l’Association nationale de la chaîne de valeur tourisme. Il s'exprime :
« Nous voyons l'importance de ce pont. (...) Aujourd'hui, en cinq minutes, on peut traverser ce pont et repartir dans toutes les îles ou dans toutes les zones touristiques de la périphérie. C'est un grand avantage. »
COSTA RICA 2022, LES LIONCELLES ÉLIMINÉES PAR LES NIGÉRIANES
L’équipe nationale U20 féminine du Sénégal a été éliminée de la Coupe du monde de la catégorie après sa défaite 1-4 ce samedi contre celle du Nigeria à Benin City.
Dakar, 26 mars (APS) – L’équipe nationale U20 féminine du Sénégal a été éliminée de la Coupe du monde de la catégorie après sa défaite 1-4 ce samedi contre celle du Nigeria à Benin City.
Lors du match aller joué au stade Lat Dior de Thiès, les Lioncelles avaient perdu 1-3.
Avant cette rencontre, les Lioncelles dirigée par Aïcha Henriette Ndiaye avaient éliminé respectivement le Mali (4-2 et 1-1), la Guinée (2-0 et 1-3) et le Maroc (1-1 et 1-1 et 5TAB4).
La phase finale de la Coupe du monde U20 féminine aura lieu au Costa Rica du 10 au 28 août.
Ce sera la 10-ème participation de l’équipe féminine nigériane U20 à une phase finale de la Coupe du monde U20.
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STL OU LA BELLE REVANCHE DES FILLES EN SCIENCES
Plus de filles scientifiques, de femmes leaders, de femmes en politique... dans les prochaines années ; les solides bases d'une société plus inclusive, plus juste, sont en train d’être posées efficacement et sans grand bruit par Shine to lead
Dans cet entretien, la vice-présidente de Shine to lead (STL) , Rokhaya Solange Mbengue Ndir, rappelle la mission et les objectifs de cette association qui trace progressivement sa toile dans l’autonomisation des femmes au Sénégal.
Depuis plus de 4 ans, Shine to lead recrute et accompagne des jeunes lycéennes des séries scientifique dans leur formation et leur épanouissement émotionnelle en vue de faire d’elles des leaders dignes de ce nom demain. De ce fait, ces lauértes de l'association Shine to lead sont les fleurs de l’espérance pour le Sénégal et l’Afrique dont elles seront des futures légataires.
Les dirigeantes de l’association sont déterminées à aller plus loin en recrutant de plus en plus de filles pour peu que les partenaires suivent et continuent leur appui pour cette belle cause. Les détails avec Rokhaya Solange Mbengue Ndir.
BRILL RÉCLAME 100 MILLIONS FCFA AU GROUPE FUTUR MÉDIA
Sur la base d’une citation directe, Djibril Mbaye Fall reproche à la chaîne de télévision et aux sponsors de la série « Taille Fine », d’avoir utilisé un extrait de l’une de ses chansons sans son consentement
Bouba Ndour du Groupe Futur Média a comparu, hier, à la barre de la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar. Sur la base d’une citation directe, Djibril Mbaye Fall alias Brill reproche à celui-ci, au GFM et aux sponsors de la série « Taille Fine », d’avoir utilisé un extrait de l’une de ses chansons sans son consentement. Il réclame 100 millions de francs CFA, en guise de dédommagement. Étant seul à comparaître à la barre, Bouba Ndour a contesté les faits.
Pour avoir utilisé une des chansons de Djibril Mbaye Fall alias Brill dans la série «Taille fine» diffusée sur la Tfm, Bouba et Birane Ndour du Groupe Futur Média, ainsi que leurs sponsors sont poursuivis pour le délit de violation du droit d'exploitation de l'œuvre et du droit moral de l'auteur sur son œuvre. Selon les termes de la citation directe qui leur a été servie, il est mentionné que Bril avait, depuis le 14 avril 2021, constaté que la Tfm a diffusé sur ses plateformes en ligne YouTube et la télévision par câble ou satellite, une série télé dénommée «Taille fine» utilisant comme seul générique des extraits de la chanson «Sama beug-beug » sans son autorisation.
Face aux juges du tribunal correctionnel de Dakar, Bouba Ndour, seul à avoir déféré à la convocation, s’est dit étonné par la citation directe qui lui a été servie par Bril. Tout en contestant les faits qui lui sont reprochés, il soutient qu’il a, au préalable, sollicité l’aval de l’artiste, avant d’utiliser la séquence de la chanson dans la série. Ce, par le biais de Pathé Dia, dit-il. « Bril, je le connais de nom. C’est avec son consentement qu’on a utilisé la séquence de la chanson. Chaque année, durant les mois de ramadan, on produit des sketchs. C'est le monteur qui a attiré mon attention sur l'existence de la chanson. Je me suis rapproché du directeur de la production de la télé. Je lui ai fait savoir que je veux 25 secondes. Dia a appelé directement l'auteur. Il m'a dit que je n'avais pas à l'appeler. Il me donne son accord », a soutenu Bouba Ndour.
En tant que producteur, le prévenu précise qu’il n’ose pas utiliser l’œuvre d’un tiers sans son consentement. Le comparant de marteler qu’il a été extrêmement surpris, quand 2 mois après, l’artiste lui a servi une citation. N’ayant aucune autorisation écrite de Bril sur l’utilisation de son œuvre, Bouba Ndour renseigne pour sa défense : « Ce sont des choses qui arrivent tout le temps. Je ne pensais pas qu'il allait me traîner en justice. Je tiens à la parole. Ce sont des artistes qu'on connaît. Nous avons aidé Pape Birahim à évoluer dans musique. Ça m'a étonné ».
En réponse à la question du substitut du procureur de la République sur la rémunération de la partie civile sur les bénéfices engendrés, grâce aux sponsors, Bouba Ndour précise que l’autorisation était gratuite. « Il n'a pas donné de prix. La diffusion s'est arrêtée au mois de ramadan. Les sketches sont diffusés simultanément à la télé et à travers toutes les autres plateformes. Au moment de son accord, il n'y avait pas de sponsors », a-t-il expliqué.
Entendu à titre de témoin, Pathé Dia a conforté les déclarations du prévenu, avant de préciser : ‘’Je ne connais Brill que de nom. Je sais que c'est un artiste. Nous n'avons pas de relations particulières. C'est moi qui l'ai appelé au téléphone. C'était à la demande de Bouba. J'ai appelé un de mes contacts qui m'a passé son numéro. C'était la première fois que je l'appelais. Quand je l'ai eu, il était d'accord sur le principe. Avec les artistes, ça se passe comme ça. Comme c'est un extrait de 30 secondes, je ne voyais pas la gravité. Notre devoir, c'était de demander son autorisation ».
L’avocat de Bouba Ndour contre-attaque et réclame 200 millions à Brill
Prenant la parole, l’avocat de la partie civile, Me Souleymane Soumaré, n’a pas manqué de rappeler que l’œuvre artistique est protégée par la Sodav. La robe noire a regretté le fait que la contrefaçon ne soit pas maîtrisée au Sénégal. Ce, malgré la clarté de la loi sur ce fait. Il a réclamé la somme de 100 millions de francs CFA pour dédommager son client.
A la suite du maître des poursuites qui a requis l’application de la loi pénale, l’avocat de la défense a contesté la citation directe servie à ses clients. « On ne cite pas les noms propres des prévenus. C'est extraordinaire et contraire à la loi. La citation est nulle. On nous a servi une littérature. On a repris des dispositions dont les sens restent méconnus », a décrié la robe noire. « L'autorisation expresse n'existe pas dans cette affaire, mais, la cession par voie orale ou à l'écrit (…) Il faut respecter sa parole. On a commencé à perdre cette vertu de la parole donnée », a poursuivi Me Cissé qui sollicite la relaxe de ses clients.
« Nous demandons au tribunal de le condamner à nous payer un montant de 200 millions de mille francs CFA. C'est du sabotage », a-t-il conclu.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 13 avril prochain.
CRISE MONDIALE DE L'EAU, LES EAUX SOUTERRAINES, UNE RESSOURCE ESSENTIELLE
Bien que les eaux souterraines représentent 99% de toute l’eau douce sur Terre, elles sont souvent sous-évaluées, mal gérées et surexploitées, selon un rapport publié par l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.
Bien que les eaux souterraines représentent 99% de toute l’eau douce sur Terre, elles sont souvent sous-évaluées, mal gérées et surexploitées, selon un rapport publié par l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.
« Les eaux souterraines sont une ressource naturelle essentielle, invisible mais indispensable à la vie sur notre planète », a déclaré la cheffe de l’UNESCO, Audrey Azoulay, dans l’avant-propos de « Rendre visible l’invisible », la dernière édition du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau (WWDR). Notant que près de 50% de la population urbaine mondiale dépend de sources d’eau souterraines, Mme Azoulay a souligné que « de plus en plus d’aquifères sont pollués, surexploités et asséchés par l’homme, parfois avec des conséquences irréversibles ».
Pour toutes ces raisons, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau 2022, l’UNESCO célèbre cette ressource essentielle – soulignant qu’il est de notre responsabilité collective, et dans notre intérêt commun, de mieux protéger et gérer les eaux souterraines.
Lors de la cérémonie d’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau à Dakar, au Sénégal, les auteurs ont braqué les projecteurs sur le vaste potentiel des eaux souterraines, sur la nécessité de les gérer de manière durable, lançant un appel aux États pour qu’ils s’attaquent aux crises de l’eau actuelles et futures dans le monde entier.
En plus de fournir de l’eau pour la boisson et pour d’autres usages domestiques, environ 25% des eaux souterraines sont prélevées à des fins d’irrigation pour l’agriculture. L’UNESCO signale que la consommation d’eau devrait augmenter d’environ 1% par an au cours des 30 prochaines années, et que la dépendance à l’égard des eaux souterraines devrait s’accroître avec l’impact du réchauffement climatique.
Selon le rapport, il est essentiel d’exploiter plus durablement les eaux souterraines pour répondre aux besoins fondamentaux d’une population mondiale en constante augmentation et pour faire face aux crises climatique et énergétique mondiales.
Améliorer l’utilisation et la gestion de l’eau
« Améliorer la façon dont nous utilisons et gérons les eaux souterraines est une priorité urgente si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 », a déclaré le Président d’ONU-Eau et Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Gilbert Houngbo, dans l’avant-propos du rapport. « Les décideurs doivent commencer à prendre pleinement en compte les moyens vitaux par lesquels les eaux souterraines peuvent contribuer à assurer la résilience de la vie et des activités humaines dans un avenir où le climat devient de plus en plus imprévisible »; a-t-il ajouté.
Des avantages considérables
La qualité des eaux souterraines, qui nécessitent moins de traitement avancés, les rend sûres et abordables, selon le rapport. De plus, elles constituent le moyen le plus rentable d’approvisionner les ménages qui ne sont pas desservis par des systèmes de distribution publics ou privés, tel les villages ruraux et pourraient servir de catalyseur de croissance économique en augmentant les surfaces irriguées et en améliorant les rendements agricoles et la diversité des cultures. En termes d’adaptation au changement climatique, les systèmes aquifères peuvent être utilisés pour améliorer la disponibilité d’eau douce tout au long de l’année, car ils s’évaporent beaucoup moins que les réservoirs de surface.
Libérer le potentiel des eaux souterraines
De la collecte de données au renforcement des réglementations environnementales en passant par le renforcement des ressources humaines, matérielles et financières, le rapport propose des recommandations concrètes pour libérer l’énorme potentiel des eaux souterraines. L’acquisition de données et d’informations, qui relève généralement de la responsabilité des agences nationales et locales des eaux souterraines, pourrait être complétée par le secteur privé, affirment les auteurs.
Ainsi, dans le cadre de leur responsabilité sociale, les entreprises privées sont vivement encouragées à partager ces données et informations avec les professionnels du secteur public.
Renforcer la réglementation
La pollution des eaux souterraines étant pratiquement irréversible, elle doit être évitée. Sa nature invisible rend toutefois la poursuite des pollueurs assez difficile. Pour prévenir la contamination, il faut une utilisation appropriée des terres et des réglementations environnementales adéquates, notamment dans les zones de recharge des aquifères, souligne l’étude, qui pousse les gouvernements, en tant que gardiens des ressources, à veiller à ce que l’accès aux eaux souterraines et les bénéfices qui en découlent soient répartis équitablement.
« L’amélioration des connaissances et le développement des capacités ne suffisent pas. Pour protéger les aquifères, nous avons également besoin d’innovation, en termes d’interventions techniques, de réformes institutionnelles et juridiques, d’amélioration du financement et de changements de comportement », a fait valoir la cheffe de l’UNESCO.
Les eaux souterraines sont au cœur de la Journée mondiale de l’eau, célébrée mardi. En décembre, ONU-Eau et l’UNESCO organisent un sommet mondial sur les eaux souterraines.
LE SENEGAL SE SEPARE DE SES ENVAHISSEURS NIGERIENS
Après plusieurs jours de polémique concernant la présence de plusieurs réfugiés nigériens sur le sol sénégalais, les autorités se sont auto-saisie de ce problème en organisant une opération de rapatriement en collaboration avec les autorités nigériennes.
Après plusieurs jours de polémique concernant la présence de plusieurs réfugiés nigériens sur le sol sénégalais, les autorités se sont auto-saisie de ce problème en organisant une opération de rapatriement en collaboration avec les autorités nigériennes. Une mission qui débute ce vendredi et se poursuit jusqu’au moment où ces lignes sont entrain d’être écrits.
Une mission nationale( ministre de la Justice, Ministère de la Santé, Ministère de l’intérieur, Ministère de la Famille) coordonnée par le Gouverneur de la région de Dakar sous le lead de la Direction de la Promotion des Droits et de la Protection des enfants, a mené une opération conjointe de mise à l’abri des familles nigériennes en situation de rue.
L’opération de rapatriement a débuté et l’affretement de 15 bus a permis la mise à l’abri de prés d’un millier de ressortissants nigeriens dont plus de la moitié sont des enfants.
Comme annoncé déjà hier dans la nuit du vendredi à ce samedi, un premier vol, affrété par le gouvernement nigérien, qui comptait 580 personnes dont beaucoup d’enfants, a quitté Dakar pour arriver à 01H20 (00H20 GMT) à l’aéroport de Niamey.
Selon notre source, ce sont les autorités nigériennes qui sont les premières à réagir. « L’image de notre pays est traînée dans la boue, c’est pourquoi le gouvernement veut prendre ce phénomène à bras le corps », a déclaré le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley.
Le porte-parole du gouvernement Nigérien Tidjani Idrissa Abdoulkadri, dans un communiqué lu à la télévision publique avait indiqué que ce phénomène de mendicité des nigériens, pourrait s’agir « d’un trafic illicite de migrants et de traite de personnes organisés par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà »U n message repris par le ministre de l’Intérieur samedi: « Ce n’est pas la misère qui est à la base (de ce phénomène) mais des réseaux mafieux organisés qui procèdent à la traite et au trafic de ces êtres humains ».
D’autres ressortissants également raflés mercredi, ont été hébergés eux par le Samu social à Dakar et attendaient encore d’être rapatriés ce samedi matin affirmait toujours AFP. « Un autre vol était attendu à Niamey samedi au départ de Dakar. Selon un responsable du Samu social de Dakar, environ 335 migrants étaient présents vendredi soir sur leur site » lit-on sur le site français.
Selon les informations, ces réfugiés veulent rentrer et les autorités annoncent des enquêtes contre des personnes soupçonnées d’entretenir un réseau de trafic d’êtres humains.
FONROCHE ECLAIRAGE DOUBLE LE MISE AU SÉNÉGAL
Le Sénégal devient presque un eldorado pour Fonroche Eclairage. La société installée à Agen vient de décrocher un contrat de 121 millions d'euros pour installer 67.000 lampadaires solaires
Les Échos |
Frank Niedercorn |
Publication 26/03/2022
Après un premier contrat en 2018 avec le gouvernement de Dakar, le spécialiste de l'éclairage solaire va installer 67.000 lampadaires solaires. Il prévoit investir 16 millions d'euros dans son usine d'Agen pour tripler sa capacité de production.
Le Sénégal devient presque un eldorado pour Fonroche Eclairage. La société installée à Agen vient de décrocher un contrat de 121 millions d'euros pour installer 67.000 lampadaires solaires. En 2018, l'industriel d'Agen avait déjà déployé 50.000 candélabres pour un montant de 87 millions d'euros.
Ce premier chantier lancé par le gouvernement de Dakar, à travers son Agence nationale pour les énergies renouvelables, avait donné la priorité à la capitale, les grandes villes et quelques grands axes. Cette seconde phase va consister à équiper 265 localités plus reculées du pays d'ici à trois ans.
L'Afrique : plus de la moitié du parc mondial
Pour Fonroche Eclairage qui avait également décroché un contrat avec le Bénin en 2019, l'Afrique va représenter plus de la moitié d'un parc mondial qui sera, en fin d'année, de 200.000 unités installées. Conséquence : le chiffre d'affaires qui était de 50 millions d'euros l'an dernier devrait atteindre les 60 millions d'euros en 2022. Avec l'objectif d'atteindre les 100 millions d'euros en 2023.
EXCLUSIF SENEPLUS - Il faudra sacrifier Gana ou Kouyaté. La qualification est plus importante que leur réputation. Il nous faut retourner à nos basiques, faire ce que nous savons si bien faire : jouer mal et gagner
Voilà, les dés sont jetés. Pour ces barrages, quoi que l’on dise, les Égyptiens sont en position de force pour se qualifier. Tout porterait à le croire. Nous avons certes bien joué, mais nous n’avons pas gagné. Bien jouer c’est bien, mais gagner c’est mieux !
Le défi est grand. Pour nous qualifier, il nous faudra faire ce que nous ne savons pas faire : marquer des buts. Il faudra de surcroît, le faire face à une équipe contre laquelle nous avons joué pendant plus de 3h et demi d’horloge sans inscrire le moindre petit but. Il faudra le faire face à une équipe contre laquelle on avait l’impression vendredi qu’on aurait joué jusqu’ au bout de la nuit, le score ne changerait pas.
Pour gagner et nous qualifier, il nous faudra faire les choses différemment. Aliou Cissé a du mal à changer les choses qui ne marchent pas. C’est cela qui fait que quand on est mené dès les premières minutes d’un match, on n’arrive pas à inverser le cours du jeu. On continue de faire les mêmes choses. Un air de déjà vu. Nous vécûmes le même funeste scénario lors de la finale perdue contre l’Algérie.
Pour nous qualifier, il faudrait aussi continuer de faire ce que nous savons faire : bien défendre et ne pas prendre de buts. Défendre à 5 au lieu de défendre à 6 comme nous le faisons. Il faudra sacrifier Gana ou Kouyaté. La qualification est plus importante que leur réputation. C’est un acte de leadership de privilégier l’intérêt du groupe à la réputation individuelle.
Carlos Queiroz, l’entraîneur portugais de l’Égypte a tiré les leçons de la finale perdue : il a neutralisé tactiquement notre point fort : l’axe Ciss-Mané. Il a changé quelque chose par rapport à la finale perdue.
Qu‘avons-nous changé par rapport à la finale gagnée ? Salah, leur seul point fort s’est retrouvé seul (hors jeu pour sûr) dans la surface sur leur but.
Pour se qualifier, l’Égypte devra faire ce qu’elle sait mieux faire : bien défendre, ne pas prendre de buts, réciter les gammes d’anti-jeu qu’elle maîtrise à merveille : faire des fautes, casser le rythme du jeu par des simulations et des contestations de toutes sortes. C’est ce qu’elle fera. Elle n’a point besoin de marquer. Elle doit nous empêcher de marquer. Elle pense qu’elle tient le bon bout, d’où les mines réjouies de ses joueurs à la fin du match. À nous de déjouer leur plan, de briser leur rêve, comme lors de cette finale où ils avaient acquis la certitude que les penaltys leur étaient réservés par les dieux.
Il nous faut retourner à nos basiques, faire ce que nous savons si bien faire : jouer mal et gagner.
Allez les Lions, remettons le bleu de chauffe et marchons leur dessus. Rally round the flag !
Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique.
LE SENEGAL REMPORTE LE PRIX LEADERSHIP AND GLOBAL IMPACT A L'EXPO DUBAI 2020
Le Sénégal rayonne au concert des grandes nations en matière économique. En effet, notre pays a remporté le prix « Leadership and global impact », en raison de « sa belle prestation à l’expo Dubaï 2020 ».
Le Sénégal rayonne au concert des grandes nations en matière économique. En effet, notre pays a remporté le prix « Leadership and global impact », en raison de « sa belle prestation à l’expo Dubaï 2020 ».
Cette distinction a été reçue par le Commissaire général du Sénégal à l’Expo, Dr Malick Diop. C’était à l’occasion de la 5e édition du « Burj CEO awards ».
Cette cérémonie du plus grand club de réseautage d’entreprises au monde s’est tenue ce samedi à Dubaï.
Dans son allocution, Dr Diop, par ailleurs Directeur général de l’Asepex, s’est réjoui de cette distinction qui, pour lui, est «la consécration des grands pas du Sénégal en matière économique. » Nous y reviendrons.
DIVORCE ENTRE PAPE DIOP ET CHEIKH ABDOU MBACKE BARA DOLLY
C’est la fin du compagnonnage politique entre le député de Bokk Guis-Guis Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et le leader dudit parti Pape Diop.
C’est la fin du compagnonnage politique entre le député de Bokk Guis-Guis Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et le leader dudit parti Pape Diop. D’ailleurs, le parlementaire va annoncer ce samedi à l’hôtel King Fahd son divorce avec le parti.
A en croire Les Échos, qui donne l’information, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly va également profiter de l’occasion pour lancer un mouvement dont les contours n’ont pas été précisés.