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21 juin 2025
CE N’EST PAS UNE RUPTURE, MAIS UNE TENSION
La hausse du prix des hydrocarbures nourrit les craintes sur la poussée inflationniste dans beaucoup de pays dont le Sénégal. Malgré le conflit ukrainien, le Sénégal dispose actuellement d’un stock suffisant pour couvrir le marché.
La hausse du prix des hydrocarbures nourrit les craintes sur la poussée inflationniste dans beaucoup de pays dont le Sénégal. Malgré le conflit ukrainien, le Sénégal dispose actuellement d’un stock suffisant pour couvrir le marché. Mercredi, plusieurs stations d’essence de Dakar ont connu une rupture d’essence et de gasoil. « Ce n’est pas une rupture, mais une tension. La rupture veut dire qu’il ne reste rien dans le dépôt et ce n’est pas le cas. Cela arrive souvent aux indépendants, c’est-à-dire les privés qui n’ont pas de moyens pour importer. Je pense que la situation est réglée parce que leur bateau est en train de décharger à l’instant même », ont assuré des sources proches du Comité national des hydrocarbures (Cnh).
La Sar reprend en avril
Certains lient cette « tension » justement à « l’arrêt technique » de la Société africaine de raffinage (Sar) depuis novembre dernier. Mais les spécialistes interrogés par Bés bi précisent que c’est un arrêt réglementé par l’Etat. « C’est la loi qui stipule que tous les cinq ans, la Sar doit arrêter ses services pour faire la maintenance de ses machines, c’est ça qu’on appelle arrêt métal. Normalement, elle doit reprendre les activités à partir du mois d’avril », ajoute-t-il. Il faut rappeler que la Sar est à la fois une société de raffinage et commerciale. Elle est titulaire d’une licence d’importation. Depuis son arrêt, ses importations sont gérées par Petrosen.
32 000 tonnes de gasoil en cours de déchargement
Les autorités tentent de prendre le taureau par les cornes pour éviter une éventuelle crise. Dans ce sens, l’Etat annonce qu’un bateau de gasoil de la Sar doit accoster dans quelques jours. Celui de Petrosen décharge actuellement 32 mille tonnes de gasoil. « Les majors comme Petrosen, Total et Shell n’ont pas de problème de rupture, car ils ont un stock suffisant. Le jeudi, Shell a déchargé 9 500 tonnes de super et gasoil », confient nos sources.
Au Sénégal, le secteur des hydrocarbures comprend la Sar, Petrosen, les importateurs et les distributeurs. Par ailleurs, la crise ukrainienne a certes eu un impact sur le pétrole dont le prix du baril a dépassé les 120 dollars, mais au Sénégal, il y a un blocage sur les prix. « Il y a des pertes commerciales sur l’import par ce que ces importateurs vendent à perte et c’est l’Etat qui doit les rembourser. Ils ne peuvent pas importer aujourd’hui, vendre à perte et l’Etat les rembourse sur le champ, ça va prendre du temps », explique-t-on. A les en croire, l’Etat ne gagne rien sur le carburant. « Il est obligé de renoncer à la taxe sur les hydrocarbures afin qu’il ne se répercute pas sur le consommateur ».
SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE, MACRON PROPOSE UN PLAN D’URGENCE
Emmanuel Macron a proposé jeudi un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire mondiale et la production de céréales, au niveau de l’UE et du G7, afin de répondre aux risques de « famine » que pourrait provoquer la guerre en Ukraine.
Emmanuel Macron a proposé jeudi un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire mondiale et la production de céréales, au niveau de l’UE et du G7, afin de répondre aux risques de « famine » que pourrait provoquer la guerre en Ukraine.
S’exprimant après des sommets du G7 et de l’Otan, le président français a appelé Moscou à être « responsable » en permettant que les semis en Ukraine aient lieu, faute de quoi la guerre provoquera dans 12 à 18 mois « une famine inéluctable », avec notamment des risques de pénuries de céréales en Égypte et en Afrique du Nord.
Au Proche et Moyen-Orient, en Afrique, certains pays sont très dépendants des céréales produites en Russie et en Ukraine pour nourrir leurs populations, comme l’Égypte, qui en « dépend à 80% », a-t-il dit. Aussi, « en tant que président du Conseil de l’Ue et en lien avec l’Union africaine », Emmanuel Macron a proposé une « initiative pour la sécurité alimentaire » avec d’abord un « plan d’urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute situation de pénurie et modérer les hausses de prix ». Autre volet, « obtenir un engagement multilatéral à ne pas imposer de restrictions à l’export des matières premières agricoles », afin d’éviter des blocages comme ceux qui avaient frappé les exportations de vaccins durant la crise du Covid.
En outre, il a souhaité « dès cet été une action coordonnée des pays producteurs pour relever temporairement les seuils de production lorsque cela est possible » et « mettre en place un mécanisme d’allocation des volumes pour garantir un accès de tous, en particulier des plus vulnérables, en quantité suffisante et à prix raisonnables ». Ce mécanisme de répartition s’inspire de l’initiative sur la distribution de vaccins anti-Covid dans les pays les plus démunis, a-t-il dit. Il suggère également d’aider la production dans les pays les plus concernés, « en augmentant significativement les investissements dans la production alimentaire durable et les chaînes de valeur agricole ». Emmanuel Macron a précisé avoir exposé cette initiative à ses homologues du G7, pour beaucoup de gros producteurs, afin de les engager dans cette démarche, et veut l’élargir dans le cadre du G20.
UNE FEMME A LA TÊTE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Les femmes réclament la présidence de l’Assemblée nationale. Après les élections locales du 23 janvier dernier qui ont élu 18 femmes maires, la présidente de Women in mining, Aida Diop Ndiaye, les invite à ses mobiliser en vue des Législatives
Les femmes réclament la présidence de l’Assemblée nationale. Après les élections locales du 23 janvier dernier qui ont élu 18 femmes maires, la présidente de Women in mining, Aida Diop Ndiaye, les invite à ses mobiliser en vue des Législatives du 31 juillet prochain. « Même si le chiffre (18 maires) est encore faible, il faudrait quand même saluer cet engagement politique des femmes qui font face, dès fois aussi, à des contraintes socioculturelles, traditionnelles et cultuelles et surtout par rapport à l’avènement des réseaux sociaux, les dénigrements et autres, ça peut les bloquer », a-t-elle plaidé pour la promotion du leadership féminin.
Mais, elle ajoutera « qu’il faudrait qu’on puisse encourager davantage les femmes à aller à l’assaut du Parlement. Parce que c’est au niveau de l’Assemblée nationale qu’on vote les lois et qu’on fait le suivi de l’action gouvernementale. Il faudrait qu’on puisse avoir pourquoi pas une femme à la tête de l’Assemblée nationale parce que depuis les indépendances c’est devenu quelque chose d’urgent… On a la loi sur la Parité, c’est un acquis mais il faudrait qu’on ait plus de jeunes femmes à l’Assemblée (de la trempe de) Marème Soda Ndiaye, (la plus jeune députée de l’hémicycle). »
Il faudrait aussi, selon la géologue de formation, « que ces femmes puissent savoir que ces postes qu’elles occupent ne sont pas des sinécures mais vraiment du sacerdoce qu’il faudrait savoir développer ».
CHOC EUMEU/ BOMBARDIER, REVANCHE OU CONFIRMATION ?
Qui sortira vainqueur du duel entre Bombardier de l’écurie Mbour et Eumeu Sène de Tay Shinger ce dimanche, à l’Arène nationale ? Mystère et boule de gomme.
Qui sortira vainqueur du duel entre Bombardier de l’écurie Mbour et Eumeu Sène de Tay Shinger ce dimanche, à l’Arène nationale ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, c’est une rencontre très attendue par les amateurs de lutte avec frappe, puisque que la volonté de l’enfant de la Petite Côte, c’est de prendre sa revanche sur Eumeu Sène. Car le lutteur de Pikine lui avait fait mordre la poussière en lui ravissant le titre de Roi des arènes.
Et il croit dur comme fer qu’il va prendre sa revanche de la plus belle des manières. « Je pense que mon adversaire doute plus que moi », fait-il savoir lors d’un face to face. Et la réplique de son adversaire n’a pas tardé. Il estime qu’il va encore battre Bombardier. « ça sera 2-0 », avait-il promis. Ce combat est organisé par le promoteur Gaston Mbengue
MACKY SALL ANNONCE UN PROGRAMME DE CONNECTIVITÉ DE 120 MILLIARDS DE FRANCS
Le président de la République, Macky Sall a annoncé, samedi, le démarrage prochain d’un programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles doté d’un financement de près de 120 milliards de francs Cfa.
Foundiougne, 26 Mars (APS) - Le président de la République, Macky Sall a annoncé, samedi, le démarrage prochain d’un programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles doté d’un financement de près de 120 milliards de francs Cfa.
"Nous allons bientôt démarrer le Programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles du nord et du centre du pays financé à hauteur de 200 millions de dollars avec l’appui de la Banque mondiale (BM)’’, a-t-il déclaré.
IL s’exprimait lors de la cérémonie officielle d’inauguration du Grand pont à péage de Foundiougne Nelson Mandela en présence de l’Ambassadeur de la République de Chine, Xiao Han, et des élus locaux.
‘’Nous avons aussi le Programme spécial de désenclavement (PSD) qui va démarrer incessamment et qui contribuera à désenclaver durablement toutes les localités du Sénégal" a annoncé le chef de l’Etat.
Ces programmes vont s’articuler autour de réalisations de routes et d’autres infrastructures de bases essentielles dans le désenclavement et la facilitation des échanges, a-t-il fait valoir.
Il s’agit, at-il expliqué, de parvenir à une meilleure connectivité entre les zones de production agricoles et les marchés des centres urbains.
LE CONSEIL MUNICIPAL DE THIES VOTE UN BUDGET DE 1,8 MILLIARDS DE FRANCS
Le conseil municipal de Thiès a voté, samedi, le budget 2022 de la ville, arrêté à 1,859 milliard de francs CFA, a constaté l’APS.
Thiès, 27 mars (APS) - Le conseil municipal de Thiès a voté, samedi, le budget 2022 de la ville, arrêté à 1,859 milliard de francs CFA, a constaté l’APS.
Les 62 conseillers municipaux présents à la session budgétaire ont voté le budget de la ville de Thiès. Un seul conseiller s’est abstenu.
’’Le projet initial était de 2,300 millions, mais la note du percepteur nous a recommandé d’enlever du budget le fonds Pacasen, le fonds de concours et le fonds de dotation’’, qui ne sont pas encore disponibles, a noté Babacar Diop.
Ce qui porte le budget consolidé à 1,859 milliard de FCFA.
Une fois qu’ils seront virés, les montants du fonds de dotation (103 millions), du fonds de concours (36 millions) et du fonds PACASEN (252 millions), pourront être utilisés, grâce à une autorisation spéciale du conseil, a-t-il expliqué.
Le conseil municipal compte parmi ses préoccupations, outre le nettoiement, l’éclairage public, la voirie, mettre en œuvre quelques idées novatrices, comme l’octroi de 1.000 bourses de formation, la mise sur pied de banques alimentaires pour donner des vivres sous formes de tickets aux ménages touchés par l’extrême pauvreté.
Les inondations sont aussi au nombre des questions que la municipalité compte aborder.
Les 6 et 7 avril, une visite de terrain permettra d’identifier les points chauds des inondations, pour bâtir à l’avance, une stratégie de prévention des dégâts causés par les eaux pluviales.
Relevant que le budget de la ville est en deçà des ambitions de son équipe, Babacar Diop est d’avis que le défi réside dans le recouvrement, vu le ’’potentiel énorme’’ en termes de recettes fiscales, que tous les spécialistes et services de l’Etat reconnaissent, selon lui, à la ville de Thiès.
La municipalité entend d’ailleurs organiser en avril un atelier sur la mobilisation de ressources.
’’Il nous faut sortir du statu quo, innover, avoir de l’audace’’, a dit Babacar, qui souligne que sans ressources les ambitions de la nouvelle équipe pour la ville ne pourront pas être réalisées.
’’Si nous n’avons pas de ressources, on restera dans le schéma classique d’une mairie clientéliste’’, a dit Babacar Diop.
La coopération décentralisée est un autre levier qui pourrait venir en appoint, à un moment où plusieurs villes,dont Bogor en Indonésie, souhaitent nouer un partenariat avec Thiès, et d’autres veulent renouveller les conventions déjà existantes
LA JIR REVISITE LES MÉCANISMES D’ÉTHIQUE ET DE PAIX
Les apports des institutions scolaires, islamiques et de la société traditionnelle dans l’instauration de l’éthique et de la paix ont été revisités, samedi, lors d’un panel organisé à l’occasion du 12-ème congrès de la Jamatou Ibadou Rahmane (JIR)
Thiès, 27 mars (APS) - Les apports des institutions scolaires, islamiques et de la société traditionnelle dans l’instauration de l’éthique et de la paix ont été revisités, samedi, lors d’un panel organisé à l’occasion du 12-ème congrès de la Jamatou Ibadou Rahmane (JIR), ouvert, vendredi, à Thiès, a constaté l’APS.
Les panélistes le Professeur Massamba Guéye, le Docteur Babacar Niane de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) et le Docteur Moustapha Ly avaient traité ces différents aspects à l’Auditorium de l’UIDT, lors du 12-ème congrès de la JIR, axé sous le thème ’’Plus d’engagement et de résilience pour une société d’éthique et de paix’’.
Massamba Guéye est revenu sur la genèse du cousinage à plaisanterie, un mécanisme de paix institué en Afrique l’Ouest au 14-eme siècle, plus précisément en 1326, à l’issue de longues guerres interethniques.
Soulignant la concordance entre la société sénégalaise traditionnelle et l’islam au sujet des valeurs, d’honnêteté de justice, de concorde, le traditionaliste a plaidé la vulgarisation de ces mécanismes de la société traditionnelle dans les écoles.
Cela, sous leurs différentes déclinaisons dans les proverbes, les contes, mais aussi la structuration des rapports au sein de la famille, entre les ethnies, les patronymes, les castes fassent l’objet de cours dans les écoles.
Dr Babacar Niane a, de son côté, évoqué le rôle fondamental de l’éthique dans l’institution scolaire arabo-islamique, la première à s’implanter au Sénégal.
Il a rappelé que des générations entières ont été instruites et formées par les ’’daaras’’ (écoles islamiques) de Pire et Koki qui avaient alors un rang d’université.
Quant à l’école occidentale, française, notamment, elle a contribué à la formation éthique des cadres sénégalais, malgré les objectifs d’assimilation qu’avait le colonisateur en l’introduisant en 1817 à Saint-Louis, a fait valoir M. Niane.
Ce rôle a été plus marqué lorsque l’université de Dakar, la première du Sénégal, créée en 1957, s’est détachée en 1969 des universités françaises.
Soulignant le rôle des institutions islamiques dans l’instauration de l’éthique, le Docteur Moustapha Ly a abordé le contrôle et la sanction dans les institutions islamiques.
Pour ce faire, il a replongé dans les premières générations musulmanes de Médine pour présenter des modèles de gouvernance, un terme tant chanté de nos jours, mais qui n’est pas un principe nouveau en islam, selon lui.
Il a souligné le caractère essentiel de la sanction tant positive que négative pour l’instauration de la paix et de la justice.Tant qu’il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix, a-t-il dit.
’’Quoi qu’on puisse dire, il faut sanctionner car parmi les gens il y en a qui sont enclins au bien, tandis que d’autres sont enclins au mal’’, a-t-il relevé.
La sanction a comme finalités, entre autres, l’expiation des péchés, c’est sa dimension spirituelle, mais elle vise aussi la dissuasion.
L’islam tient toutefois à la préservation de la dignité humaine.
L’universitaire estime que la prise en charge de l’éthique dans la formation est une ’’exigence’’ de nos jours.
Le 12-ème congrès de la JIR a enregistré la participation de membres venus de l’ensemble du pays. Le Cadre unitaire de l’islam, regroupant des confréries et associations islamiques était aussi représenté, tout comme le khalife de Diamal et des pays étrangers, dont le Maroc.
Créée en 1978 à Thiès, la JIR a pour objectif de ’’contribuer à l’instauration d’une société islamique véritable’’. Elle décidé lors de ce présent congrès qui prend fin dimanche, de s’ouvrir aux apports extérieurs, notamment au monde universitaire, a relevé Elhadj Moussa Fall, modérateur de ce panel. Un moment de renouvellement des instances de l’association islamique.
LA MSAE VEUT ETENDRE SES RAMIFICATIONS DANS D'AUTRES REGIONS DU PAYS
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE) a décidé de déconcentrer son système de gestion des prestations à travers l’ouverture de trois nouvelles agences dans le pays, a annoncé un de ses responsables.
Saint-Louis, 27 mars (APS) - La Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE) a décidé de déconcentrer son système de gestion des prestations à travers l’ouverture de trois nouvelles agences dans le pays, a annoncé un de ses responsables.
’’Le rythme des paiements aux prestataires et de remboursements aux adhérents sera beaucoup plus soutenu avec cette perspective de déconcentration du système de gestion à travers les agences et guichets qui vont être installés à l’intérieur du pays’’, a dit Badara Camara, son coordonnateur dans le département de Thiès.
Ces agences dont la création figure dans le plan stratégique 2022-2026 de la MSAE sont celles de la partie sud-ouest regroupant les sections de Velingara, Medina Yoro Foula, Kolda Bounkiling, Ziguinchor, Oussouye.
La partie centre-est s’etend aux sections de Thiès, Diourbel, Mbour, Tivaoune, Bambey, Mbacké, Kébémer et Louga, selon ce document remis à la presse venue couvrir l’assemblée géénrale de la stcurure finalement interdite.
La partie centree regroupe les sections de Kaolack, Nioro, Guinguinéo, Kaffrine, Birkelane, Malem Hodar, Koungheul, Fatick et Gossas.
Selon ce document, la MSAE continue d’enregistrer une hausse de ses adhérents dont 4142 nouveaux ont été notés pour le compte de l’année 2021 et a reçu plus de 611 nouvelles adhésions entre janvier et février, pour la somme de 1.193.627.231 FCFA.
Les administrateurs ont voté le budget 2022 qui dépasse les deux milliards. Le nombre d’adhérents est à 47.095 répartis dans les 46 départements du pays.
LA CEDEAO EXIGE LA LIBERATION SANS CONDITION DU PRESIDENT ROCK MARC CHRISTIAN KABORE
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a, de nouveau exigé la ‘’libération inconditionnelle’’ du président Roch Marc Christian Kaboré, renversé, le 24 janvier dernier
Dakar, 26 mars (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a, de nouveau exigé la ‘’libération inconditionnelle’’ du président Roch Marc Christian Kaboré, renversé, le 24 janvier dernier, par un coup d’Etat et pressé les militaires au pouvoir d’œuvrer à la finalisation rapide d’un chronogramme de transition acceptable.
Les dirigeants de la CEDEAO, réunis en sommet extraordinaire vendredi au Accra (Ghana) ont notamment fait part de leur ‘’profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien président burkinabé en dépit des demandes pour sa libération sans condition.
Dans le communiqué sanctionnant la réunion, les dirigeants de l’espace communautaire ont estimé en outre que les autorités de la transition au Burkina Faos peinaient à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire.
‘’La Conférence des chefs d’Etat reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition’’, rapporte le document.
La Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO a ainsi décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
‘’Elle demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur’’, indique le communiqué.
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LA FRANCE, ENTRE PUISSANCE ET PEUR DU DÉCLIN
À l’approche de l’élection présidentielle, la question de la "grandeur de la France" est un thème récurrent dans les discours des différents candidats. Mais qu'en est-il vraiment ?
Le Dessous des cartes analyse la place de la France sur la scène internationale : "La France, entre puissance et peur du déclin". À l’approche de l’élection présidentielle, la question de la "grandeur de la France" est un thème récurrent dans les discours des différents candidats. Mais qu'en est-il vraiment ? Le Dessous des cartes vous invite à évaluer la place de la France sur la scène internationale en regardant sa puissance économique, militaire, diplomatique, culturelle et technologique.
Minée par la hantise du déclin et par un sentiment de défiance envers les élites, la France est-elle devenue, pour reprendre l’expression de Valérie Giscard d’Estaing, "une grande puissance moyenne au rayonnement mondial" ?
Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, septième économie mondiale, réseau diplomatique parmi les plus denses de la planète, détentrice de l’arme nucléaire : la France rassemble pourtant plusieurs attributs de ce qui fait aujourd’hui la puissance mais se confronte à un nouveau monde multipolaire dominé par les géants américain, chinois, indien. Ce qui l’amène à miser sur l’Union européenne et le multilatéralisme pour tenir son rang.