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3 septembre 2025
LA CNTS/FC APPELLE À UNE "SORTIE URGENTE" DE LA CRISE SCOLAIRE
La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Forces du changement (CNTS/FC) exhorte le président de la République à instruire son gouvernement pour une sortie urgente de la crise scolaire.
Dakar, 30 mai (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Forces du changement (CNTS/FC) exhorte le président de la République à instruire son gouvernement pour une sortie urgente de la crise scolaire.
Dans un communiqué reçu à l’APS, la centrale syndicale soutient que ‘’les accords signés et les engagements de l’Etat devant le peuple sénégalais, doivent être respectés pour la stabilité sociale’’.
Plusieurs syndicats d’enseignants du primaire, moyen et secondaire, ont lancé de nouveaux plans d’actions pour dénoncer le non-respect des accords signés avec le gouvernement au mois de février dernier.
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a de son côté déclaré mercredi que tous les engagements financiers pris par le gouvernement avec les syndicats d’enseignants ont été scrupuleusement respectés par l’Etat.
En cette veille d’examens, où les enseignants s’efforçaient de rattraper le gap sur le quantum horaire, les syndicats ont lancé de nouveaux plans d’actions pour le respect strict des accords, déplore la CNTS/FC.
Face à cette situation, elle ’’exprime sa solidarité à toutes ces organisations syndicales en lutte, et engage la pleine responsabilité du Gouvernement qui veut les mettre en mal avec les populations, les parents d’élèves et les apprenants non informés des causes réelles de ces mouvements d’humeur’’.
’’En tout état de cause, elle exhorte une fois de plus l’Etat à résoudre sans délais cette situation de rupture totale de confiance créée dans les relations professionnelles et dans la négociation collective, avant qu’elle ne perdure’’.
150 ATHLÈTES ATTENDUS AU MEETING INTERNATIONAL DE DAKAR
Les athlètes viennent de plusieurs pays africains, notamment du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Burkina Faso, du Niger, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Kenya, de l’Éthiopie, du Maroc, etc.
Quelque 150 athlètes venant de l’Afrique et de la France sont attendus au meeting international d’athlétisme de Dakar prévu le 5 juin à l’annexe du stade du président Abdoulaye Wade de Diamniadio, a appris l’APS, lundi, des organisateurs.
Les athlètes viennent de plusieurs pays africains, notamment du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Burkina Faso, du Niger, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Kenya, de l’Éthiopie, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, a précisé le président du comité d’organisation, lors d’un point de presse au siège de PETROSEN. Amadou Dia Ba a fait savoir que le meeting international de Dakar est organisé par la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), en collaboration avec la société sénégalaise du pétrole.
Les organisateurs travaillent actuellement à amener des athlètes américains, a-t-il dit, soulignant que "le Sénégal va donc organiser un meeting qui sera en bronze’" Ces activités constituent "une relance’’ pour que ce meeting international ’’qui était l’un des plus grands événements de Dakar puisse retrouver son lustre d’antan et son label World Athletics", a assuré Dia Ba, médaillé d’argent olympique aux 400 m haies à Séoul (Corée) en 1988.
Selon lui, leur mission repose essentiellement sur trois aspects fondamentaux, la mobilisation, l’organisation et la participation. Il a également annoncé "le lancement d’une campagne de détection de jeunes talents dans toutes les régions du pays". ’’Actuellement, on travaille en étroite collaboration avec l’UASSU, nous sommes en détection de talents qui seront encadrés en direction de 2026’’, a renseigné Dia Ba, faisant allusion aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus la même année au Sénégal. "Le coût global de ce meeting international de Dakar est estimé à 200 millions francs’’, a informé un des membres du comité d’organisation. Le meeting international de Dakar vise trois objectifs majeurs, a fait savoir le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme.
Le colonel Sara Wally a cité la visibilité pour sa Fédération, la recherche de performance pour les athlètes sénégalais et enfin la recherche de ressources additionnelles pour financer le développement de la discipline. Ce meeting international comprend les épreuves de 100 m, 110 m haie, de 400 m et 5000 m, de saut en longueur et de lancer de poids pour les hommes ; 100m, 400 m haie, 100 m haie 800 m, triple saut et marteau destinées aux femmes, selon document remis à la presse. Les athlètes sénégalais vont concourir particulièrement dans des épreuves comme les 100 m, 400 m haies, le javelot, le saut en hauteur, rapporte la même source.
LES ACTEURS DE LA FILIÈRE «DÉCHIRENT» L’INTERDICTION DU TRANSPORT DE LA NOIX PAR VOIE TERRESTRE
«A compter du jeudi 02 juin 2022, nous allons, par force, transporter les noix d’anacarde par voie terrestre». Ces propos menaçants de Birame Ndiaye, expriment toute la colère des acteurs de la filière anacarde fortement mobilisés hier, lundi 30 mai 2022
«A compter du jeudi 02 juin 2022, nous allons, par force, transporter les noix d’anacarde par voie terrestre». Ces propos menaçants de Birame Ndiaye, expriment toute la colère des acteurs de la filière anacarde fortement mobilisés hier, lundi 30 mai 2022 à Ziguinchor, et qui comptent braver l’interdiction de transport de la noix par la route.
«Nous operateurs et opératrices économiques de la filière anacarde de la région, alertons l’opinion nationale et notamment le président de la République… pour dire que toutes les conséquences qui découleront de la volonté des opérateurs économiques de reprendre le transport terrestre, le jeudi 02 juin 2022, auront comme responsable principal le Gouverneur de la région de Ziguinchor», avertit le Secrétaire général de l’Uncaois /Jappo section Ziguinchor.
Démarrée à peine il y a trois semaines, cette campagne de commercialisation de l’anacarde connait des dysfonctionnements qui indisposent terriblement ces acteurs qui grognent en ce moment. Ces derniers se sont d’ailleurs fortement mobilisés hier, lundi 30 mai 2022 à Ziguinchor, pour crier leur colère.
En brassards rouges, ils dénoncent non seulement l’absence de navire pour exporter la production, mais le monopole de COSAMA dans les exportations des noix dans le transport maritime. Maillon extrêmement important dans la relance de l’économie régionale, voire nationale, la filière anacarde dont la production est estimée cette année à plus de 90 milles tonnes, pour un montant de 60 milliards de francs CFA, se heurte à une panoplie de difficultés qui risquent d’escamoter cette présente campagne.
Les opérateurs économiques jugent injuste l’interdiction qui frappe aujourd’hui le transport de la noix par la voix terrestre, de Ziguinchor à Dakar. «Cette interdiction est injuste et injustifiée parce qu’elle n’est ni une loi ni un décret, encore moins un arrêté. C’est le Gouverneur qui donne souvent ordre à la Douane, à la Gendarmerie et à la Police d’arrêter ces camions qui veulent s’adonner à ce transport ; ce qui n’a aucun fondement juridique ni administratif légal», peste Mame Birame Ndiaye, le Secrétaire general de l’Unacois/Jappo.
Portant la parole de ces acteurs de la filière anacarde, il poursuit : «par ailleurs, les transporteurs ont contracté des prêts dans les banques pour se payer des camions… Nous ne comprenons pas pourquoi vouloir pérenniser cette interdiction, si l’on sait que l’exportation de la noix à partir de la Gambie, qui avait motivé cette interdiction jadis patriotique et salutaire, est devenue une vielle histoire», martèle-t-il, entouré de centaines d’acteurs de la filière. Et comme si cela ne suffisait pas, ces mêmes acteurs estiment que pour brouiller la conscience de l’opinion nationale mais aussi et surtout le président de la République, ces avocats qu’ils qualifient d’«encagoulés» de COSAMA et leurs acolytes parlent d’exportations de la noix d’anacarde par la voix terrestre. Un état de fait qui, selon les acteurs, constituent un goulot d’étranglement pour l’éclosion de la filière et le décollage économique de cette belle région où le président de la République, Macky Sall, a consentie des ressources immenses à travers des projets et programmes pour soulager les populations au Sud du pays, dans le cadre de la croisade contre la pauvreté et le chômage des jeunes, dénoncent les acteurs de la filière.
L’INTERPROFESSION CAJOU SENEGAL PREND LE CONTRE-PIED DE CES OPERATEURS ECONOMIQUES
Un mouvement de grogne que n’a pas apprécié le président de l’Interprofession cajou Sénégal, Boubacar Konta, qui prend le contre-pied de ces opérateurs économiques. Pour M. Konta, «le constat est que les magasins sont remplis et que le bateau Djilor qui devait assurer le transport maritime interne n’est pas disponible puisqu’il est en panne. Nous demandons de façon solennelle au président de la République d’appuyer le COSAMA, de l’accompagner à trouver un bateau porte-conteneur dans les plus brefs délais pour que cette campagne soit une réussite. Toute information contraire n’est pas une décision de l’Interprofession cajou du Sénégal et n’est pas du tout souhaitée. Le transport par voie maritime entre Ziguinchor et Dakar est notre position. Et nous demandons au plus haut niveau que l’Etat du Sénégal appuie COSAMA pour avoir un ou deux bateaux porte-conteneurs pour faciliter l’exportation de ces noix», tient à préciser le président de cette Interprofession anacarde qui évalue la quantité actuelle du produit en souffrance dans les magasins à 30 milles tonnes de noix stockés. «Si on n’exporte pas à temps cela crée beaucoup de frais et une série de difficultés», renchérie M. Konta qui est d’avis qu’il faut plutôt rendre hommage au Gouverneur de région pour les immenses efforts consentis dans la campagne. «Le Gouverneur Guedji Diouf est un défenseur de la filière anacarde. On connait son rôle stratégique et déterminant dans l’exportation des noix. Vraiment, nous lui rendons hommage», conclut-il.
En attendant, les magasins submergés sont fermés, les camions chargés de noix immobilisés. Et les acteurs dans l’expectative attendent de savoir quoi faire de ce produit, surtout avec l’hivernage qui a démarré ; les soucis et inquiétudes vont crescendo chez les opérateurs économique
«CHAQUE MINUTE, L’ÉQUIVALENT D’UN CAMION À ORDURES EN PLASTIQUE EST DÉVERSÉ DANS L’OCÉAN…»
Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, déplorer la pollution marine
La réunion du groupe de travail ad hoc à composition non limitée (OEWG) pour préparer le Comité de négociation intergouvernemental sur la pollution plastique s’est tenu hier, lundi 30 mai 2022, à Dakar. La réunion de négociation qui durera trois jours (du 29 mai au 01 juin 2022), a servi de cadre pour Abdou Karim Sall déplorer la pollution marine, relevant que toutes les minutes, l’équivalent d’un camion à ordures en plastique est déversé dans l’océan.
Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a proposé une «approche coordonnée au niveau mondial» pour surmonter les dangers du plastique, à la lumière des dernières informations publiées par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Environ 7 milliards des 9,2 milliards de tonnes de plastique produites entre 1950 et 2017 sont devenues des déchets plastiques, en finissant dans des décharges ou jetées dans la nature, a indiqué M. Le ministre Abdou Karim Sall en se basant sur des données du PNUE. «C’est pourquoi j’en appelle à une approche globale et concertée reposant sur une vision partagée pour mobiliser toutes les parties prenantes concernées, pour vaincre le péril plastique», a-t-il lancé.
Ce récent message du Programme des Nations unies pour l’environnement «constitue un avertissement que nous devons prendre très au sérieux», a souligné Abdou Karim Sall, hier lundi, à l’ouverture d’une réunion de trois (3) jours ouvert à Dakar du Groupe de travail qui prépare des réponses à cette question de la pollution plastique aux conséquences désastreuses, notamment en milieu marin. «Chaque minute, l’équivalent d’un camion à ordures en plastique est déversé dans l’océan», estimant qu’«aucun pays, à lui seul, ne peut mettre un terme» à ce problème mondial.
L’Assemblée générale des Nations unies (ONU) pour l’environnement a adopté, lors de sa 5ème session tenue du 28 février au 4 mars 2022 à Nairobi (Kenya), une Résolution 5/14 (le 2 mars) visant l’élaboration d’un Instrument international juridiquement contraignant sur la gestion des déchets plastiques. Le Sénégal accueille, du 29 mai au 1er juin 2022, la première réunion du Groupe Inter-gouvernemental qui conduira les négociations.
Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable qui a lancé les travaux hier, lundi 30 mai 2022 à Dakar, en sa qualité de président de la Conférence des ministres africains de l’Environnement a rappelé que les délégués des Etats membres de l’ONU ont approuvé cette Résolution «pour exprimer une volonté commune à travailler ensemble, pour mettre fin à la pollution plastique à travers la mise place d’un accord international juridiquement contraignant d’ici à 2024».
COMPTE A REBOURS POUR UN ACCORD SUR UN INSTRUMENT INTERNATIONAL JURIDIQUEMENT CONTRAIGNANT CONTRE LA POLLUTION PLASTIQUE
Et d’ajouter que, dans la même Résolution, le PNUE a été invité à convoquer un Comité de négociation intergouvernemental pour élaborer un Instrument international juridiquement contraignant contre la pollution plastique basé sur une approche globale couvrant le monde. Le cycle de vie du plastique, y compris sa production, sa conception et son élimination.
Pour Abdou Karim Sall devant «les grands défis environnementaux globaux qui menacent l’avenir de notre planète, la communauté internationale a toujours fait preuve de pragmatisme», avec des «accords multilatéraux, pour catalyser l’action en faveur de la résolution de ces problèmes». Et cela concerne, a-t-il dit, les changements climatiques, la destruction de la couche d’ozone, la gestion des produits chimiques dangereux, mais aussi les mouvements transfrontaliers des déchets dangereux. Aujourd’hui, a insisté le ministre de l’Environnement et du Développement durable, «devant l’ampleur et les conséquences néfastes de la pollution plastique que nous vivons partout à travers le monde, il est plus que jamais nécessaire d’inclure le péril plastique parmi les grands défis environnementaux à combattre et nous entendre sur la marche à suivre pour inverser la tendance. C’est tout le sens que nous donnons à cette réunion du Groupe de travail ad hoc à composition non limitée, qui devra mettre en place le cadre de gouvernance et le calendrier des négociations devant aboutir à l’élaboration d’un accord juridiquement contraignant sur la pollution plastique que nous appelons tous de nos vœux», a développé Abdou Karim Sall A son avis, cet objectif «cadre parfaitement avec les priorités de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement», qui, selon lui, a déjà appelé à l’adoption d’un accord juridiquement contraignant sur la pollution plastique. «Au regard des résultats ambitieux auxquels nous devons ensemble parvenir d’ici à 2024, force est de reconnaitre que le temps nous est compté», a-t-il prévenu.
Abdou Karim Sall a, par conséquent, engagé les délégations présentes à «faire preuve d’un sens élevé du compromis pour sortir de cette réunion avec un agenda consensuel et des orientations claires devant permettre d’engager dans les plus brefs délais les négociations et de livrer les conclusions dans le temps imparti». Car «chaque minute perdue nous éloigne de notre objectif et nous rapproche du scénario d’une planète où la pollution plastique dicte sa loi, avec son lot de désastres sur notre économie, nos écosystèmes et notre santé», a-t-il fini par avertir.
MACKY SALL SORT DU BOIS
Législatives, cohabitation, opposition, Premier ministre, le chef de l'État parle de la gouvernance locale, la gestion et l’exploitation des hydrocarbures de même que les relations internationales
Dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, actuel président de l’Union africaine, a évoqué de nombreuses questions relatives à la gouvernance locale, la gestion et l’exploitation des hydrocarbures de même que les relations internationales. Toutefois, de ce qu’il advient de sa relation avec ses opposants et la nomination d’un locataire à la Primature, le président Sall révèle qu’il ne s’attarde outre mesure sur ses adversaires tandis que le dernier point saute derrière les législatives.
C’est de guerre lasse que le journaliste de Jeune Afrique aura tenté d’arracher de la bouche du président Macky Sall le nom ou le profil du potentiel occupant de la Primature : « Les profils, cela ne signifie pas grand-chose. Inutile de faire des projections. Le moment venu, un Premier ministre compétent sera nommé et il se mettra immédiatement au travail», a dit le président. Macky Sall.
Bien sur ses gardes au cours de cette interview qu’il aurait aimé « surseoir », Macky Sall a affirmé qu’il désignera un Premier ministre après les législatives de juillet prochain. Décision qui lui semble « plus logique », étant donné qu’il sera issu de la formation qui sortira victorieuse de ces élections. Mais, il n’a pas simplement été question durant cet échange avec le président du Sénégal, de la nomination d’un chef du gouvernement. En effet, interpellé sur ces attentes au sortir du scrutin de juillet, le chef de l’Etat a dit attendre de la plus précise des manières « une nette victoire ». Pour lui, il s’agit de cohérence vis-à-vis des choix du peuple sénégalais.
Et, poursuit-il, l’Etat du Sénégal a réduit le taux de pauvreté de cinq points, amélioré sensiblement tous les indicateurs macroéconomiques malgré la crise du covid et le conflit en Ukraine, bloqué les prix afin de protéger ses citoyens de la hausse des prix de l’énergie et de dangers alimentaires. Ce qui aura couté à l’Etat près de 657 milliards de FCFA. Donc « pour que cette politique se poursuive, le gouvernement doit avoir une majorité qui lui permette de ne pas perdre de temps », a-t-il confié en guise de justification de sa position sur la question. Pour ce qu’il en est des relations que doivent entretenir le pouvoir et l’opposition, le président Sall a fait savoir que même dans les pays développés, une cohabitation est rarement une réussite. « Vous savez très bien que, même dans les pays développés, il n’est pas très facile d’assurer cette cohabitation. Je ne peux imaginer un tel scénario au Sénégal. Nous sommes sous un régime présidentiel : on élit un président et on lui donne, dans la foulée, une majorité pour gouverner. Le passage du septennat au quinquennat a modifié l’ordre des choses, mais ne change rien sur le fond : le Sénégal, comme l’Afrique, a besoin de stabilité » a-t-il martelé. Cependant, a observé le journaliste, les rapports entre le président et les opposants notamment les plus distingués (Ousmane Sonko, Barthélemy Dias) ne sont guère les meilleures.
A cela, Macky Sall dira que chacun a sa manière de s’opposer. Et d’ajouter : « je ne m’attarde pas outre mesure sur mes adversaires. L’essentiel, c’est que, dans une démocratie, il y ait une opposition forte. Tant que l’opposition quelle que soit la façon dont elle se comporte est républicaine, cela ne me pose pas de problème. J’ai moi-même été opposant, je n’ai jamais eu de mot déplacé à l’égard de ceux qui étaient au pouvoir. Cela ne m’a pas empêché de gagner les élections. Chacun son tempérament » expliqua-t-il.
Enfin, interrogé sur ses possibles ambitions de briguer un troisième mandat, le chef de l’état renvoie également sa réponse après les législatives, moment propice de fixer le cap de 2024. En attendant, « nous avons du travail, et guère de loisir de nous disperser », a-t-il conclu.
KEEMTAAN GI - CES SEDITIEUX
Ça devient à la fin agaçant de parler des choses relatives à la politique dans ce pays. Il faut tout de même admettre que ceux qui la pratiquent ne sont pas tous au même niveau du point de vue éthique et intellectuel. Il y a bien entendu des esprits éthérés que l’on se plait à écouter avec pénétration. Les autres, et ils sont très nombreux hélas, dès qu’ils l’ouvrent ou écrivent, on sent leur prosaïsme. Ils sont d’une déroutante platitude, grossiers, vantards, grandes gueules. Ils font feu et flamme sur les réseaux sociaux et dans les médias, dévoilant sans aucune pudeur leur vacuité intellectuelle. Monopolisant la parole et empêchant ceux qui doivent et ont droit de parler, de faire valoir leur opinion. Plutôt que d’être des agitateurs d’esprits, ces obtus font dans l’outrance verbale. Ils peuvent être de vrais pyromanes, plus dangereux que ces voyous qui volent, tuent et violent. Le danger de ces séditieux qui s’invitent sur la scène politique se mesure par l’élasticité de leurs langues ou des actes qu’ils posent. On en a entendu claquer ce weekend avec un businessman sous son faux manteau de religieux. Son discours est pour le moins hasardeux. Plutôt que de rouler pour la paix sociale, lui, le nez creux, pense à ses affaires. L’autre est venu nous rappeler les bonheurs nirvaniques que procure la jouissance du pouvoir en insultant nos consciences si éprouvées par la crise. Dans un pays si pauvre, le bienheureux, qui se disputait en 2002 le micro central à des gueux, garderait presque un milliard dans son très douillet palais. Presque un milliard qu’un de ses gardes du corps aurait dérobé. Croyeznous, si l’auteur du larcin est entre les mains de la police, aucun de ces machins mis en place par l’Etat pour assainir nos finances et lutter contre la corruption ne pensera à aller fouiner sur ce scandale. Pour en finir avec les pyromanes, la Direction Générale des Election est venue nous jouer une grosse farce. Passe que ces gens nous changent notre devise en : « Un Peule, un But, une Foi ». Mais ils jouent carrément aux pyromanes avec leurs décisions de rejeter les listes de la principale coalition de l’opposition. On espère que les 7 Sages corrigeront une nouvelle fois cette énième turpitude du ministère de l’Intérieur… KACCOOR BI
INAUGURATION DU NAVIRE-HOPITAL GLOBAL MERCY MACKY SALL ZAPPE LES 11 BÉBÉS ET RÉAFFIRME LA PRIORITÉ ACCORDÉE À LA SANTÉ
Tous ceux qui s’attendaient hier à ce que le président se prononce encore sur l’affaire des 11 bébés de Tivaouane ont été déçus. Surtout que l’activité du jour pour le président était centrée sur la santé avec l’inauguration du plus grand navire hôpital civil du monde, le Global Mercy, hier dans les eaux du Port autonome de Dakar. Macky Sall devant des invités de marque comme les président des Comores et de la Guinée-Bissau a beaucoup évoqué la priorité qu’il accorde à la santé des populations. Pourtant, il a totalement ignoré ce qui fait l’actualité de la santé dans notre pays avec l’affaire des 11 bébés de Tivaouane. Certainement pour ne pas remuer la plaie béante, mais surtout laisser l’enquête judiciaire en cours se dérouler. Surtout que le vendredi, lors d’une visite sur les lieux du drame, il s’était déjà exprimé sur la question. ’’Nous avons tenu à organiser cette cérémonie pour réaffirmer la priorité élevée que nous accordons à la santé de nos populations et exprimer l’intérêt que revêt pour nous l’œuvre humanitaire de Mercy Ships qui contribue à élargir l’offre des soins de santé dans nos différents pays’’, a déclaré Macky Sall. ’’L’inauguration de ce bateau moderne à la pointe de la technologie témoigne de l’engagement constant de Mercy Ships au service des populations nécessiteuses depuis 30 ans’’, a souligné le président Sall en présence de ses homologues de Guinée Bissau et de l’Union des Comores et des ministres de la Santé de plusieurs pays d’Afrique dont la Gambie, le Congo, le Cameroun entre autres. Pour le chef de l’Etat, ’’il reste à poursuivre de façon conséquente les réformes majeures du système de santé pour une efficacité optimale des investissements de santé. C’est une condition majeure de l’amélioration des performances du système de santé’’. Revenant sur les missions du bateau, Macky Sall s’est réjoui ’’de l’offre de formation et d’encadrement des personnels de santé en plus des projets d’infrastructures sanitaires’’ dans les pays où les bateaux de l’ONG stationnent. Au Sénégal, selon lui, l’Etat continue de mettre aux normes les structures de santé avec la construction de quatre hôpitaux et du service des maladies infectieuses de Fann, la réalisation en cours de la Polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, la reconstruction avant la fin de l’année des hôpitaux Le Dantec et de Tivaouane. A cela s’ajoutent le recrutement de 1500 agents de santé dont 500 médecins et la stimulation d’initiatives privées contribuant à la souveraineté pharmaceutique et médicale. Selon le président de l’Union des Comores, ’’tous les Etats doivent assumer leurs responsabilités pour plus d’efficacité dans la santé de nos populations car la priorité c’est la santé et l’éducation’’. Le fondateur de Mercy Ships, Don Stephens, s’est dit honoré d’inaugurer au Sénégal, cette ’’grande Nation’’, l’hôpital Global Mercy dédié au continent africain.
BATAILLE DE DAKAR :MACKY SALL MISE SUR LES SOCIALISTES POUR FAIRE FACE À BARTHÉLÉMY DIAS
La bataille de Dakar aura bel et bien lieu. Mais elle se fera sans les Apéristes de Dakar. Ils ont été zappés et casés sur la liste nationale (Mimi Touré, Amadou Ba, Abdoulaye Diouf Sarr). Après la déferlante de la coalition Yewwu Askan wi qui avait devancé dans le département Benno Bokk Yakaar de plus de 92 mille voix lors des dernières élections locales, le chef de file de la mouvance présidentielle a misé sur des soldats issus du Parti socialiste. Barthélémy Dias et Yaw feront ainsi face à une équipe constituée essentiellement de socialistes et d’anciens responsables socialistes de Dakar. Il s’agit des maires socialistes de Dakar-Plateau et Grand-Dakar, Alioune Ndoye et Jean Baptiste Diouf, de l’ex-compagnon de Khalifa Sall et maire de la Medina, Cheikh Ahmadou Bamba Fall. Ils seront accompagnés dans cette bataille de Salimata Diop, Juliette Paul Zingan, Ndeye Fatou Diouf et Mohamed Djibril Gueye Wade. Bamba Fall et Mohamed Djibril Guèye Wade étant des transhumants qui ont rejoint le camp présidentiel après les dernières élections locales.
Abdoulaye D. Diallo (Podor), Aly Ngouille Ndiaye (Linguère), Néné Fatoumata Tall (Guédiawaye), Awa Niang (Pikine), Aminata Assome Diatta (Keur Massar), Abdoulaye Saydou Sow (Kaffrine), Mansour Faye (St-Louis), Augustin Tine (Thiès), des ténors investis dans les départements
Si Macky Sall a misé sur des socialistes pour la bataille de Dakar, dans les autres départements du pays, par contre, il a misé sur des figures emblématiques de la mouvance présidentielle pour aller à l’assaut des suffrages des électeurs. A Guédiawaye, c’est la ministre Néné Fatoumata Tall qui conduira la liste de la majorité présidentielle et fera face à la bande à Ameth Aidara et autres tandis que Awa Niang, questeur de l’Assemblée nationale, l’ancien député libéral Daour Niang Ndiaye et l’ancien maire Pape Sagna Mbaye s’aligneront à Pikine. A Keur Massar, Aminata Assome Diatta ira au front alors que son homologue de l’Habitat, Abdoulaye Saydou Sow livrera bataille à Kaffrine. Le patron de la SENELEC, Pape Demba Bitèye, conduira la bataille de Kaolack et Aly Ngouille Ndiaye, l’ancien premier flic essayera de faire régner l’ordre à Linguère. A Ranérou Ferlo et Podor, Aliou Dembourou Sow et Abdoulaye Daouda Diallo mèneront respectivement la danse. Amadou Mansour Faye, le beau-frère de sa majesté, défendra les couleurs de Benno à Saint-Louis. Augustin Tine et Aymerou Gning porteront le flambeau respectivement à Thiès et Tivaouane. A Ziguinchor, c’est la secrétaire d’Etat, Victorine Anquediche Ndeye qui aura la lourde tâche d’affronter les poulains de Ousmane Sonko.
LEGISLATIVES ABDOULAYE WADE VA CONDUIRE LA TROUPE DE WALLU
Annoncé tête de liste nationale de Wallu, Abdoulaye Wade dirigera bel et bien cette coalition. L’ancien président, qui vient de fêter ses 96 ans, pourrait bien doper cette liste. On verra le 31 juillet au soir s’il a gardé intacte sa popularité dans le pays. En tout cas au sein de Wallu, à défaut de Karim Wade, on mise sur le père de ce dernier pour engranger des résultats appréciables. Il sera accompagné par Rokhaya Diouf, Mamadou Lamine Thiam, Woraye Sarr, Mamadou Lamine Diallo etc.
PAPE DIOP À LA TÊTE DE LA LISTE DE BOKK GIS-GIS
Pape Diop, l’ancien président de l’Assemblée nationale, va conduire la liste de sa coalition. Le président de Bokk Gis-Gis joue certainement sa dernière carte électorale et surtout veut réellement savoir ce qu’il pèse dans le landerneau politique sénégalais puisqu’il a préféré conduire sa liste au lieu d’aller se réfugier sur les listes de Wallu et Yewwi Askanwi. Il est accompagné par le Ndèye Mane Diop et Aliou Sow. Ensuite vient Marie Bernadette Dione et son fidèle compagnon Moussa Diakhaté.
PROTOCOLE DU 26 FEVRIER LES ENSEIGNANTS OBTIENNENT GAIN DE CAUSE VIA UNE INDEMNITÉ SPÉCIALE COMPLÉMENTAIRE
Les enseignants qui réclamaient le respect du protocole du 26 février ont obtenu gain de cause. En effet, le ministre des Finances et du Budget a accepté la correction, «cas par cas», des montants virés pour une effectivité d’ici vendredi prochain. Le ministère des Finances, sous la pression des enseignants, a enfin accepté de se conformer au tableau annexé au protocole d’accord du 26 février dernier. Refusant l’indemnité différentielle proposée, les leaders syndicaux ont pu obtenir de l’Etat une indemnité spéciale complémentaire nette d’impôt pour le mois de mai. En effet, la nouvelle ligne fait suite à un rejet, par la partie syndicale, de la création d’une indemnité différentielle. Désormais, il sera inscrit sur le nouveau bulletin de salaire des enseignants, une nouvelle ligne intitulée ‘’indemnité spéciale complémentaire mai 2022 nette d’impôt» qui représente le différentiel entre ce que l’enseignant devrait recevoir et ce qui lui a été viré fin mai. Toujours droits dans leurs bottes, les enseignants ne comptent pas suspendre la grève sur la base de promesses. Les deux parties vont encore se rencontrer aujourd’hui pour une validation des simulations effectuées par les services du ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Le paiement effectif de la nouvelle indemnité est prévu au plus tard vendredi prochain. Toujours dans cette décision de «corriger les erreurs» sur les nouveaux bulletins de salaire des enseignants, conformément aux termes de l’accord de février dernier, une émission spéciale sera organisée au plus tard vendredi prochain.
PÊCHE ILLÉGALE 39 PIROGUES EN DÉTENTION EN GUINÉE
Encore des pêcheurs sénégalais dans les filets des garde-côtes des pays voisins ! Depuis une semaine, 39 pirogues sénégalaises sont aux arrêts en Guinée, leur matériel confisqué. Les pêcheurs ne disposeraient pas de licences de pêche. Ils croupissent toujours dans les geôles car devant payer 3 millions de FCFA par pirogue. Les faits sont survenus depuis une semaine. Des pêcheurs sénégalais à bord de 39 pirogues sont aux arrêts en République de Guinée. Ces pêcheurs artisanaux seraient entrés frauduleusement dans les eaux territoriales guinéennes car ne disposant pas de licences de pêche en bonne et due forme. Depuis lors, l’inquiétude a gagné leurs proches sur place. Les contrevenants se sont vus infliger une amende de 3 millions de FCFA par pirogue. Les collègues de ces pêcheurs se disent d’autant plus inquiets que la Guinée est entre les mains d’une junte militaire. Face à cette impasse, les pêcheurs de Mbour en appellent à la diligence des autorités de notre pays pour un retour de leurs collègues sains et saufs. Ils ont indiqué avoir écho de mauvaises conditions de détention de leurs collègues qui seraient mal nourris. L’Etat guinéen a fixé le prix de la licence à 475 mille FCFA. Pour l’instant, des négociations sont en cours pour revoir le montant des amendes individuelles mais elles n’ont pas encore abouti, nous renseigne-t-on.
LE GOUVERNEMENT ANNONCE «LA CORRECTION DES MONTANTS VIRÉS AU CAS PAR CAS…»
Bras de fer syndicats enseignants-état autour des hausses de salaires, Les gros nuages qui planaient sur l’année scolaire, avec la reprise des grèves et des débrayages, se sont dissipés, ou du moins.
Le gouvernement a convié hier, lundi 30 mai 2022, les syndicats d’enseignants du G7 à une rencontre de monitoring concernant la mise en œuvre du protocole d’accords du 26 février 2022. Selon les syndicats d’enseignants, il a reconnu ses erreurs notées sur les augmentations des salaires des enseignants. Mieux, le gouvernement procédera ainsi aux ajustements des manquements, au plus tard le 3 juin.
Les gros nuages qui planaient sur l’année scolaire, avec la reprise des grèves et des débrayages, se sont dissipés, ou du moins. Alors qu’il avait soutenu mordicus avoir respecté les accords contenus dans le protocole du 26 février dernier concernant les augmentations sur les salaires des enseignants, le gouvernement du Sénégal s’est rétracté et entend ajuster les manquements. Il l’a fait savoir hier, lundi 30 mai 2022, lors d’une rencontre de monitoring qui a réuni le ministre des Finances et du Budget et ses collègues de la Fonction publique, de la Formation professionnelle et de l’Education nationale, les syndicats d’enseignants du G7 et des membres de la société civile qui s’activent dans l’éducation, entre autres acteurs. «Le ministre des Finances et du Budget a annoncé que ses services procéderont à la correction des montants virés au cas par cas, entre le lundi et le jeudi, pour se conformer au tableau qui sera effectivement annexé au protocole du 26 février 2022», lit-on dans un document portant compte-rendu de la réunion et signé l’Alliance SAEMSS et CUSEMS.
En effet, les syndicats d’enseignants avaient relevé que les montants indiqués dans le tableau, lors de la signature du protocole d’accord, étaient les nets d’impôts. Ce qui n’a pas été le cas, selon eux, après avoir reçu les premiers bulletins générés par e-solde. «Suite au rejet de la création d’une indemnité différentielle par la partie syndicale, il a proposé l’inscription sur le bulletin de salaires des enseignants d’une nouvelle ligne intitulée ‘’indemnité spéciale’’ complémentaire mai 2022 nette d’impôt, représentant le différentiel entre ce que l’enseignant devait recevoir et ce qui a été viré en fin de mai 2022. A cet effet, une rencontre de validation des simulations effectuées par ses services aura lieu le mardi 31 mai, avant le paiement effectif prévue le vendredi 3 juin 2022, au plus tard», ajoute la même source.
Lors de la rencontre avec les syndicats d’enseignants, le gouvernement a ainsi reconnu ses «erreurs». «Le ministre des Finances et du Budget a rappelé que le tableau qui a été envoyé à la partie syndicale par ses services et qui a servi de base de négociation entre le gouvernement et les syndicats comporte ses erreurs et c’est cela qui justifie d’ailleurs les écarts notés entre les salaires virés aux enseignants à la fin du mois de mai et les montants inscrits sur ledit tableau», rapportent les deux syndicats dans leur document.
Selon la source, «Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé que le protocole a une valeur juridique que tous les points ont été respectés. Il a également reconnu que le tableau envoyé par ses services a été calculé sur la base des revenus nets d’impôts, c’est-à-dire que la fiscalité n’a pas été prise en compte».
Pour rappel, les syndicats d’enseignants avaient décrété des mots d’ordre de grève qui se sont poursuivis jusqu’à cette semaine, pour dénoncer le «non-respect» des accords signés par le gouvernement.