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21 juin 2025
«ON N’A PAS BESOIN DE FAIRE 1000 MORTS POUR ARRIVER AU POUVOIR»
Dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l'ancien ministre appelle au respect de l’Etat de droit et à la sauvegarde de l’autorité de l’État. Si ces principes sont remis en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper, alerte-t-il
Dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, Abdou Fall appelle au respect de l’Etat de Droit et à la sauvegarde de l’autorité de l’Etat. Si ces principes sont remis en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper, alerte l’ancien ministre sous Wade.
La voix de Abdou Fall est devenue rare. Invité du Grand Jury de la Rfm hier, l’ancien ministre de la Santé sous Wade et actuel membre du Secrétariat exécutif national de l’Apr s’est prononcé sur le niveau de violence qui secoue l’espace politique. Sans citer de nom, l’actuel Pca de l’Apix semble donner des conseils à Ousmane Sonko, présenté par des observateurs comme le promoteur de la violence dans le champ politique. «On n’a pas besoin de faire 1000 morts pour arriver au pouvoir», a avancé Abdou Fall, désormais très actif dans le secteur de l’énergie. Farouche opposant au régime actuel, Ousmane Sonko a récemment déclaré qu’il n’irait plus dans le bureau du Doyen des juges pour matérialiser son contrôle judiciaire. «Si la logique est une logique de défiance, ce n’est pas bon», a recadré M. Fall, ancien président du groupe parlementaire du Pds.
Pour l’ancien maire des Hlm, l’Etat de droit, c’est le respect des institutions de la République qui, elles aussi, ont le devoir de respecter les libertés individuelles et collectives des citoyens. «En politique, il y a deux sujets qui ne sont pas négociables. C’est l’unité nationale et la cohésion nationale. C’est l’autorité de l’Etat. La Nation est notre mère et l’Etat, notre père. On ne les attaque pas. On n’y touche pas parce que c’est notre intégrité et notre sécurité qui en dépendent. Un Etat trop fort peut nous écraser, mais un Etat faible nous met en péril. Il faut qu’on soit suffisamment responsables pour qu’en toutes circonstances, l’autorité de l’Etat soit sauvegardée. Si on la remet en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper», a insisté le responsable Apr de Thiès. Sur l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l’ancien porteparole du Pds appelle à laisser la Justice faire son travail car dit-il, ceux qui créent les crises ne sont jamais les victimes. «Ce sont ceux qui les suivent, qui en sont les victimes. Arrêtons ce cirque ! On ne s’est pas battus pour avoir un pays stable, une démocratie apaisée et nous laisser emporter dans des logiques d’activistes», a-t-il tonné.
Par Madiambal DIAGNE
LES AFRICAINS NOUS ENVIENT MACKY SALL
Il ne suffit pas seulement de passer par Diamniadio, de jour comme de nuit, pour savoir que ce pays a changé de visage ces dix dernières années. Le président a réussi là où ses prédécesseurs s’étaient tous essayés
25 mars 2012-25 mars 2022. J’ai lu sur les réseaux sociaux le week-end dernier, des messages postés avec des images illustratives disant : «Bravo aux Sénégalais de bâtir leur pays autour du Président Macky Sall», ou «Beaucoup de respect à Macky Sall», ou encore :«Le Président Macky Sall du Sénégal est aujourd’hui parmi les présidents africains qui méritent respect et considération», ou encore : «Hello brother. Your friend named the biggest bridge of the country after Madiba. You can help it reach out the english speaking part of the continent and the black diaspora.» Entendons-nous bien, ces messages ne sont pas émis par de faux comptes, comme il en pullule sur la toile. J’ai choisi des messages dont je connais personnellement les auteurs, qui sont des activistes ou des personnalités reconnus à travers le monde pour la défense des intérêts des peuples africains. Il pourrait paraître présomptueux de dire que de nombreux pays africains seraient contents que Macky Sall leur soit prêté un temps, mais force est de dire que les faits sont têtus.
Déjà, le 7 février 2022, au lendemain de la victoire de l’Equipe nationale de football du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations, j’écrivais que «je veux croire que le temps du Sénégal est arrivé». En effet, «tout ce qui se fait de meilleur en Afrique commence par le Sénégal». Il était indiqué que «le Sénégal veut le meilleur et sans complexe. C’est ainsi que le premier train électrique en Afrique au Sud du Sahara roule au Sénégal, depuis cette année 2022. Le Sénégal peut se targuer d’être l’un des rares pays africains à avoir assuré une production en électricité supérieure à ses besoins de consommation. C’est aussi au Sénégal qu’on trouve les autoroutes les plus modernes et les plus longues d’Afrique de l’Ouest. Le Sénégal promeut une politique de facilitation de la circulation des personnes et des biens en Afrique de l’Ouest, en étant le seul pays qui a construit, sur ses propres ressources, des ponts comme à Farafegny et à Rosso pour se connecter avec ses voisins, la Gambie et la Mauritanie. Le Sénégal s’est doté de l’aéroport international le plus fonctionnel et le plus moderne d’Afrique. C’est l’aéroport Blaise Diagne de Diass. La compagnie Air Sénégal peut fièrement se prévaloir d’avions de dernière génération, la flotte la plus moderne du continent. Tous ces avions ont été payés par l’Etat du Sénégal. Le Sénégal s’est doté, d’un coup, de quatre nouveaux hôpitaux les plus modernes du continent. Ce n’est donc pas surprenant que la gestion sénégalaise du Covid-19 soit citée en exemple par les institutions internationales, non pas seulement en Afrique mais à travers le monde».
Le kaléidoscope de dix ans de réalisations
La décennie de règne du Président Macky Sall a été le moment d’investissements majeurs dans les infrastructures de transport. La mobilité urbaine, la connectivité des grandes villes et l’arrière-pays, l’accroissement des flux de biens et la facilité du mouvement pour les populations ont justifié des investissements considérables dans les routes et des outils modernes dans les transports. La région de Dakar aura à l’horizon 2023, une face nouvelle quand le Bus rapide transit (Brt) sera mis en service, une année après le Train express régional (Ter), pour facilement relier Dakar et sa banlieue sur un autre couloir aussi populeux que l’axe Dakar-Pikine-RufisqueDiamniadio, actuellement pris en charge par le Ter. On observe que toutes les critiques sur le Ter, qui était annoncé comme un investissement onéreux et inadéquat, se sont tues devant la satisfaction des usagers. Ainsi, le lancement des travaux du deuxième tronçon qui va mener le Ter jusqu’à l’aéroport international de Diass est passé inaperçu aux yeux de détracteurs. C’est dire ! En outre, Macky Sall vient de consacrer la «résurrection» des Grands Trains du Sénégal pour desservir des villes de l’intérieur du pays.
Aussi, les projets d’autoroute se multiplient, les travaux de l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack se poursuivent alors que les derniers détails pour lancer les travaux de la Côtière qui reliera Dakar à Saint-Louis, tout en servant de prolongement à la Vdn sur le littoral, seront bientôt entamés. L’inauguration du grand pont de Foundioungne après celui de Marsassoum sur le fleuve Casamance, celui de Farafegny dans la Gambie voisine, atteste d’une ambition de relier du mieux tout le Sénégal et faire de la mobilité une réalité. Le pont de Rosso, qui reliera le Sénégal et la Mauritanie, constitue également une composante majeure dans cette logique de donner à l’économie et aux populations, le premier outil pour faciliter les échanges. Il sera un atout majeur dans l’aventure gazière et pétrolière de nos deux pays qui, avec l’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyin, verront leurs échanges se renforcer davantage. Ils étaient nombreux les détracteurs de l’autoroute Ila Touba au moment de son lancement et même lors de sa livraison, mais après quelques années d’exploitation, l’utilité pratique a pris le dessus sur les commentaires triviaux. Ce lundi 28 mars 2022, le Président Macky Sall inaugure le plus grand hôtel d’Afrique de l’Ouest à Mbodiène. Les travaux du Port de Ndayane, le plus grand d’Afrique de l’Ouest, ont démarré. De 1958 à 2012, il n’y a eu que 5000 lits pour les étudiants sénégalais. En 2018, le Sénégal en a réalisé 5000 nouveaux et avait lancé un programme de 30 000 lits.
Il y a un pays en Afrique où l’électricité n’est plus rationnée, c’est le Sénégal
L’énergie est l’autre chantier sur lequel la décennie du Président Macky Sall a été un moment de changements majeurs de paradigme. Le Sénégal de 2011 avait une capacité de production d’électricité proche de 500 MW avec un réseau de distribution vétuste. On se rappelle tous la hantise des délestages et la floraison des groupes électrogènes, qui étaient un investissement obligé dans toute activité économique. Ce potentiel de production dépasse aujourd’hui le Gigawatt (1,2 GW de capacité de production) avec une stabilité constante de la distribution bien que des programmes sont en cours pour mettre à neuf le réseau de distribution du courant et garantir son accessibilité dans tout le territoire. Le Sénégal a osé le mix énergétique pour permettre la mise sur pied de centrales solaires, de parcs éoliens tout en améliorant son parc de production hydroélectrique. Le mix énergétique devient une réalité avec un potentiel de production alliant énergies fossiles et énergies nouvelles. L’ambition avec la production de gaz dans nos contrées est de permettre une conversion des centrales thermiques actuelles dans le parc de Senelec en centrales alimentées par du gaz sénégalais. En parlant d’hydrocarbures, c’est dans cette décennie que le potentiel pétrolier et gazier de notre pays a pu être mis en avant aux yeux du monde (un signe du destin ?). Aux découvertes majeures, une politique volontariste de promouvoir le potentiel a été mise en avant pour tenter de réaliser le rêve «fou» d’un Sénégal devenu îlot pétro-gazier. Bien des générations d’ingénieurs et de géologues, qui ont évolué dans le secteur des hydrocarbures sénégalais, lorgnent l’horizon pour voir l’ambition de toute leur vie se réaliser en pompant les premiers barils «Made in Sénégal». L’accessibilité de l’électricité en milieu rural, notamment par des programmes publics, reste un défi, mais on peut dire très sincèrement que des pas majeurs ont été accomplis avec le Programme d’urgence et de développement communautaire (Pudc). On ne le dira jamais assez, il ne suffit pas seulement de passer par Diamniadio, de jour comme de nuit, pour savoir que ce pays a changé de visage ces dix dernières années. Les populations de Kaffrine, Sédhiou, Touba et Kédougou, qui ont un plateau médical plus relevé que tous les services en santé qui pourraient leur être offerts à Dakar, pourront témoigner. Les populations de plus de 2000 villages, qui ont pu accéder à l’électricité et à l’eau courante, témoigneront.
«Il est plus facile de changer le visage d’un pays que le regard d’un détracteur»
Allez expliquer à un habitant de Bargny qui, grâce au Ter, peut se rendre à Dakar en moins d’une heure et à moindre coût que cette infrastructure n’est pas opportune ! Allez dire à un habitant de Ziguinchor qui prend son petit déjeuner chez lui et qui prend un rendez-vous pour déjeuner à Dakar en empruntant la route, que le Pont de Farafegny n’est pas une excellente trouvaille alors qu’il passait plus de huit heures avant de traverser par le ferry le fleuve Gambie et en soudoyant les agents préposés à l’exploitation du ferry ! Allez dire au disciple qui va faire la prière du vendredi à Touba en empruntant l’autoroute Ila Touba et de pouvoir revenir à Dakar avant la prière du crépuscule, que cette autoroute est un vulgaire ouvrage de prestige ! Allez dire aux populations de Diadji, Sougher et Mbayène et de 2000 autres villages qui, depuis plus de soixante années d’indépendance, n’avaient pu s’éclairer à l’électricité ou n’avaient pas accès à de l’eau courante, que le Président Macky Sall n’a pas changé leur vie ! Mesurons les investissements dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage !
Seydou Guèye, minister-conseiller du Président Macky Sall, ne peut qu’exprimer un désappointement quand il souligne, face à certaines critiques faites contre le bilan du Président Macky Sall, qu’il est plus facile de changer le visage d’un pays que le regard d’un détracteur. La fulgurance qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, pourrait s’appliquer à la situation. Il n’en demeure pas moins que tout ne saurait être parfait dans l’action du Président Sall. Nous l’avons dit et répété à travers ces colonnes. Seulement, si un bilan est la somme d’actifs et de passifs, celui du chef de l’État sénégalais est assurément très largement positif. Il a réussi là où ses prédécesseurs s’étaient tous essayés et n’avaient sans doute pas eu la main aussi heureuse. Il lui appartient donc de changer une perception qui peut paraître négative, faute de mettre en exergue ses belles réalisations. On ne le dira jamais assez, le temps et l’énergie consacrés à des querelles ou des polémiques stériles auraient été plus utiles pour mieux vendre ce qui se fait actuellement au Sénégal. Nos amis rwandais ne se gênent pas à répliquer les expériences réussies du Sénégal. Le schéma d’exécution du Dakar Aréna a donné le Kigali Aréna. Le Stade international Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio inspire l’exécution du prochain stade international de Kigali. Le 14 septembre 2020, nous disions: «Macky Sall n’est pas prophète chez lui.» Il faudrait bien qu’il le devienne enfin !
Serigne Assane Mbacké dépose ses baluchons au Pastef
L’ex-responsable libéral Serigne Assane Mbacké a déposé ses baluchons au parti d’Ousmane Sonko. Le désormais ex-responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) a officialisé hier son adhésion au Pastef. Il en a fait la déclaration hier à Touba en présence du coordonnateur de Pastef Touba, Serigne Cheikh Thioro Mbacké. Fondateur du mouvement Appel 221, il estime que l’heure a sonné pour donner plus de dynamisme au combat pour un Sénégal meilleur. Serigne Assane Mbacké a saisi l’occasion pour dénoncer la gestion du pouvoir en place qui excelle dans la corruption, la gabegie, l’impunité et le clanisme dans la gestion des affaires publiques. A l’en croire, le Président Macky Sall et son gouvernement ont plongé le Sénégal depuis dix ans dans une angoisse existentielle. Pourquoi le choix du parti d’Ousmane Sonko ? Serigne Assane Mbacké se dit conscient que l’objectif poursuivi par la majeure partie des Sénégalais ne peut se réaliser qu’avec des femmes et des hommes déterminés à mener un combat désintéressé pour le meilleur devenir de tous. Selon lui, c’est le temps de l’action, c’est la raison pour laquelle, il compte désormais le mettre à profit aux côtés de Sonko dont l’engagement et la détermination à œuvrer pour le développement du pays ne souffrent d’aucune ambiguïté. Le coordonnateur de Pastef Touba, Cheikh Thioro Mbacké, remercie le président du mouvement «Appel 221» pour son choix porté sur Pastef.
BBY de Rufisque démarre la collecte de parrains
Les responsables de Benno bokk Yaakaar (Bby) du département de Rufisque ont procédé samedi dernier au lancement du parrainage en vue de la participation de leur coalition aux prochaines Législatives. La cérémonie, qui s’est déroulée sous la présidence du coordonnateur en charge du parrainage dans le département, le ministre d’État Ismaïla Madior Fall, a enregistré la présence des responsables, militants et sympathisants. Seulement, les ministres Omar Guèye et Souleymane Ndoye n’ont pas pris part à la rencontre. Le Conseil municipal de Thiès vote un budget de 1,8 milliard Le conseil municipal de Thiès a voté, samedi, le budget 2022 de la ville, arrêté à 1,859 milliard de francs CFA, a constaté l’APS. Les 62 conseillers municipaux présents à la session budgétaire ont voté le budget de la ville de Thiès. Un seul conseiller s’est abstenu. «Le projet initial était de 2,300 milliards, mais la note du percepteur nous a recommandé d’enlever du budget le fonds Pacasen, le fonds de concours et le fonds de dotation, qui ne sont pas encore disponibles», a noté Babacar Diop. Ce qui porte le budget consolidé à 1,859 milliard de FCFA.Une fois qu’ils seront virés, les montants du fonds de dotation (103 millions), du fonds de concours (36 millions) et du fonds PACASEN (252 millions), pourront être utilisés, grâce à une autorisation spéciale du conseil, a-t-il expliqué. Le Conseil municipal compte parmi ses préoccupations, outre le nettoiement, l’éclairage public, la voirie, mettre en œuvre quelques idées novatrices, comme l’octroi de 1 000 bourses de formation, la mise sur pied de banques alimentaires pour donner des vivres sous forme de tickets aux ménages touchés par l’extrême pauvreté. Les inondations sont aussi au nombre des questions que la municipalité compte aborde.
Faly Seck pour le relèvement des infrastructures sportives
La finale de la zone 12 de la commune de Rosso-Sénégal a vécu. Elle a opposé l’Asc «Yoon Wi» à celle de Guelwars, et la première citée est sortie victorieuse de la confrontation sur le score de 2 buts à 0 devant un public très nombreux. Pour le président de la zone 12 de Rosso-Sénegal, le manque d’infrastructures sportives risque de plomber l’élan des joueurs. Il interpelle ainsi directement le DAGE du ministère de la Gouvernance Territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Son message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque Faly Seck entend porter le plaidoyer auprès des autorités compétentes. Selon le maire de Rosso-Sénégal, la demande des dirigeants de la zone est légitime. Il promet de transmettre le message directement au Président Macky Sall. A l’en croire, Rosso-Sénégal, Richard Toll, Dagana, Ross-Béthio, Diama et même Ronkh ont besoin de pelouses synthétiques.
Le maire Racine Talla à couteaux tirés avec ses administrés
Le feu couve à Wakhinane-Nimzaat entre le maire Racine Talla et ses administrés des quartiers Nimzaat 01, Angle Mousse, Bagdad et environs. A l’origine, du quiproquo, une affaire de foncier. Racine Talla veut construire un centre commercial sur l’assiette foncière de leur école maternelle publique. Une décision jugée inacceptable par les populations qui souhaitent qu’on construise sur le site une maternité et un collège d’enseignement moyen. Elles promettent d’en découdre avec leur maire, si ce dernier persiste à y ériger son projet.
Élection du président du regroupement des chauffeurs
Il y avait un autre foyer de tension dans la banlieue, plus précisément à Pikine, à la gare interurbaine des baux maraîchers. Les acteurs du transport affiliés au Syndicat National des Travailleurs des Transports Routiers du Sénégal (Snttrs) d’Alassane Ndoye, sont mécontents de l’interdiction par le préfet de leur assemblée générale d’installation de leur camarade Baba Thiam comme président du regroupement des chauffeurs en remplacement de Modou Boye. Ils ont dénoncé l’attitude de l’autorité administrative et estiment que ce dernier ne devrait pas s’immiscer dans l’élection du président du regroupement des chauffeurs de la gare. Finalement, la manifestation a été délocalisée au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Alassane Ndoye et ses camarades ont saisi cette tribune pour dénoncer le maraudage avant d’appeler leurs pairs à l’unité et à la solidarité pour défendre leur secteur.
Réplique du préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye
Face aux accusations des transporteurs, la réplique du préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye, n’a pas tardé à tomber. Et c’est pour brocarder Alassane Ndoye qui, selon lui, a voulu unilatéralement organisé l’élection du président du regroupement des chauffeurs de la gare des baux maraîchers sans l’implication des autres syndicats du transport qui voulaient se mobiliser pour contrecarrer la rencontre. Et face à ces risques de trouble à l’ordre public et d’affrontements entre les deux camps, indique le préfet de Pikine, il était plus sage d’interdire la manifestation, contrairement aux allégations fournies par Alassane Ndoye.
Usage de produits cellulosiques
Charretier de profession, M. N. Konaté est un adepte de produits cellulosiques qu’il renifle pour se saouler. Mais il est tombé sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff aux Hlm Patte d’Oie. Interrogé, le bonhomme a fait savoir qu’il aurait acquis sa bouteille à 500 francs. Suffisant alors pour qu’il soit conduit au poste de police avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de produits cellulosiques.
Maçon drogué
Maçon de profession, Kh. Tall est un accroc de l’herbe qui tue. Il consomme la drogue, selon ses dires, pour être en forme. Habitant à Keur Massar, il a eu la malchance de tomber sur une patrouille de police aux Hlm Patte d’Oie. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien qu’il déclare avoir acheté auprès d’un vendeur à la sauvette, pour sa consommation personnelle. L’aveu étant la reine des preuves, il est conduit à la police de Grand-Yoff par les limiers de la brigade de recherches. Placé en garde à vue, Kh. Tall sera déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Promotion de l’espacement des naissances
La retraite annuelle du Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement (CRSD) a démarré hier à Toubacouta. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré. Ce dernier s’est réjoui du travail réalisé par le CRSD ces dernières années dans la sensibilisation des communautés sur l’importance de l’espacement des naissances. A l’en croire, ce travail a permis d’améliorer sensiblement le taux de l’utilisation des services de planification familiale. Aussi, Dr Amadou Doucouré a invité les différentes structures qui travaillent pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant à s’inspirer du CRSD, entièrement basé sur l’argumentaire religieux. Pour sa part, le président du CRSD a remercié le ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour la confiance et la collaboration. Il annonce l’organisation prochaine d’un congrès international qui verra la participation des pays comme le Niger, le Mali et la Mauritanie.
Négociations avec «And Gueusseum» Le Président Macky Sall avait instruit le gouvernement de prendre langue avec les syndicats pour apaiser le climat social. Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a entamé des négociations depuis vendredi avec l’Alliance Autonome des Syndicats de la Santé, And Gueusseum. Abdoulaye Diouf Sarr remercie Mballo Dia Thiam et compagnie pour avoir répondu à l’appel au dialogue qui, selon lui, a toujours prévalu. Ceci, grâce aux rencontres de suivi internes tenues avec l’ensemble des entités concernées. Il s’agit ainsi, d’après le ministre de la Santé, de trouver des solutions aux questions relevant de son département et plus tard, de pouvoir accompagner dans les processus de résolution les autres points de revendications relevant des autres départements ministériels.
Phase contentieuse
Les commissions administratives ont clôturé hier l’inscription sur les listes électorales dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Le mandataire national de la coalition Yewwi askan wi informe que la phase contentieuse de ladite révision s’ouvre aujourd’hui et durera 03 jours. C’est l’occasion pour les citoyens dont l’inscription ou la demande de modification de statut ou de résidence électorale a et́é rejetée de saisir le juge du tribunal d’instance du ressort ou le chef de la représentation diplomatique ou consulaire pour être rétabli dans leurs droits. Ainsi pour assister les citoyens dans la procédure de saisine, la Commission électorale de Yewwi Askan wi a mis en place une Task-force «Assistance juridique ». Ceux qui le souhaitent peuvent saisir la commission, d’après Déthié Fall.
TOGO : LES PROMESSES D'EQUIANO, LE CÂBLE SOUS-MARIN DE GOOGLE
Lomé accueille le dernier outil de raccordement Internet du géant américain du web. Un acte fondateur pour le destin numérique de ce pays qui souffre encore d’une connexion à la fois peu fiable et coûteuse
Le port de Lomé a abrité, vendredi 18 mars, un événement historique, en présence du président Faure Gnassingbé : l’arrivée sur le territoire togolais du premier câble sous-marin de Google destiné à la connectivité internet via la fibre optique en Afrique.
Baptisée Equiano du nom de l’ancien écrivain et abolitionniste nigérian, cette infrastructure de pointe est le dernier des 47 milliards de dollars d’investissements de la filiale d’Alphabet afin de connecter la planète. Annoncée en 2019, son itinéraire commence au Portugal pour s’échouer en Afrique du Sud; Soit neuf pays africains à connecter.
Destination privilégiée
La firme californienne avait prévu de commencer l’installation du câble par Lagos. Mais c’était avant que le Togo ne ravisse la vedette au géant nigérian, devenant ainsi sa première destination africaine; grâce notamment à la vision de l’État togolais en matière du numérique. Le pays dispose en effet depuis 2020, d’un plan stratégique dénommé "Togo Digital 2025". En ligne de mire, deux objectifs majeurs : digitaliser l’administration publique et stimuler l’économie nationale à partir du numérique.
Plusieurs services de l’État, dont le Trésor public, la douane et les hôpitaux entre autres, sont ainsi en cours de digitalisation. Par ailleurs, le pays bénéficie de l’existence d’une agence gouvernementale entièrement dédiée à ce processus.
Mais certains goulots d’étranglement persistants rendent ces efforts de l’État peu perceptibles par une large partie de la population. C’est le cas de la connexion internet seulement accessible à 23% des huit millions de Togolais en 2020, selon l'Union internationale des télécommunications (UIT).
Et cette connexion encore largement dominée par la 3G, donc de moindre qualité, se paie à un coût prohibitif de 8,4 dollars le giga de données mobiles, à en croire l’Alliance for Affordable Internet. Soit 3,4 dollars de plus que le prix moyen en Afrique et 15% du revenu mensuel brut au Togo.
Autant d’indications favorisant la fracture numérique qu’Equiano, aidé du câble déjà existant dans le pays, la West Africa Cable System, devrait corriger. Ceci grâce à son coût d’installation réduit et ses capacités plus développées que les autres infrastructures du même type, l’équipement de Google va booster la connectivité du Togo.
Il promet notamment d’augmenter le taux de pénétration internet de 5,1 points d’ici 2025, avec une bande passante 20 fois supérieure. De quoi en rajouter à la productivité économique de tout le pays et faire de Lomé, l’une des capitales africaines du haut débit. Le mastodonte américain du net prévoit par ailleurs de générer plus de 36 000 emplois avec l’entrée en fonction de son câble.
DANGOTÉ ENTRE À PAS DE GÉANT SUR LE MARCHÉ DES ENGRAIS
L’industriel nigérian Aliko Dangoté a apporté une bouffée d’oxygène au secteur agricole africain, régulièrement en manque cruel d’intrants, en inaugurant le 22 mars 2022 à Lagos, la plus grande unité de production de fertilisants d’Afrique
L’industriel nigérian Aliko Dangoté a apporté une bouffée d’oxygène au secteur agricole africain, régulièrement en manque cruel d’intrants, en inaugurant le 22 mars 2022 à Lagos, la plus grande unité de production de fertilisants d’Afrique, Dangote Fertilizer Plant.
Après de multiples reports depuis son annonce en 2016, l’usine de fabrication d’engrais d’Aliko Dangoté a enfin vu le jour à Lagos plus précisément à Lekki, au sud-est de la métropole nigériane. Dangote Fertilizer Plant mise en service en présence du président Muhammadu Buhari, porte la marque de l’homme d’affaires éponyme, patron de Dangote Group.
Pour les besoins de cette infrastructure, le milliardaire nigérian n’a pas lésiné sur les moyens. L’usine est en effet érigée sur une superficie de 500 hectares pour une capacité de production annuelle d’urée estimée à trois millions de tonnes. Soit plus du double de la société singapourienne Indorama, actuelle leader du marché des intrants au Nigeria.
Le coût total de l’ouvrage est chiffré à 2,5 milliards de dollars. Une partie est financée par la Banque africaine d'import-export ou Afreximbank, une institution multilatérale panafricaine de financement du commerce créée en sous les auspices de la Banque africaine de développement et dont le siège social se trouve en Égypte.
Contexte favorable
Connu pour flairer les opportunités, Aliko Dangoté n’aura guère failli à sa réputation. Sa fabrique naît dans un contexte économique extrêmement favorable. La Russie, première productrice mondiale d’engrais ayant gelé ses exportations depuis quelques semaines à cause de sa guerre avec l’Ukraine, fait ainsi grimper les prix à un niveau record sur le marché.
Conséquence : le produit essentiel pour l’agriculture va connaître une raréfaction accrue, notamment dans les pays africains, qui avaient déjà des difficultés à accéder aux fertilisants.
Les terres arables du continent comptent seulement 15kg d’engrais par hectare en moyenne, soit trois fois moins que les standards chinois, européens ou américains. Un chiffre que l’Union africaine tente désespérément, depuis 2006, de faire remonter à 50kg, afin de booster la productivité agricole en Afrique, gage de la sécurité alimentaire.
Marchés disponibles
Au Nigeria, Dangote Fertilizer, alimenté en gaz par Chevron et la Nigeria Gas Company, devrait aider à combler les besoins locaux. Entre indisponibilité et propension des industriels à privilégier les exportations surtout avec la chute du naira, le pays ouest-africain grand consommateur d’engrais enregistre fréquemment des plaintes de la part d’acteurs du secteur.
La nouvelle usine devrait également éviter à l’État de débourser d’énormes ressources chaque année pour les importations. Le groupe Dangoté table sur près de 500 millions de dollars à préserver au budget national.
Outre le marché nigérian, Aliko Dangoté dont le conglomérat est depuis 2019 exploitant du phosphate togolais – un des composants indispensables aux intrants – vise à ravir la vedette à la Russie en tant que principal fournisseur de pays comme le Brésil, le Mexique, l’Inde ou encore les États-Unis.
UN «BLUE DEAL» POUR GARANTIR LE DROIT À L’EAU ET À L’ASSAINISSEMENT POUR TOUS
Après cinq (5) jours d’échanges, les travaux du 9ème Forum Mondial de l’Eau Dakar 2022, ouverts le lundi 21 mars dernier, sous le thème de la «Sécurité de l’eau pour la paix et le développement», ont été clôturés le vendredi 25 mars à Diamniadio.
Clap de fin pour les travaux de la 9ème édition du Forum Mondial de l’Eau (FME) Dakar 2022, tenue du 21 au 26 mars à Diamniadio, sous le thème de la «Sécurité de l’eau pour la paix et le développement» ! Rendez-vous est pris pour Bali 2024, en Indonésie, qui accueillera le 10ème FME dans trois ans, après cette première (Dakar 2022) en Afrique sub-saharienne depuis sa création, en 1997. En attendant, dans la «Déclaration de Dakar» intitulée «Blue Deal» («Deal Bleu» pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement) la Communauté internationale a engagé les Etats à garantir le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous.
Après cinq (5) jours d’échanges, les travaux du 9ème Forum Mondial de l’Eau Dakar 2022, ouverts le lundi 21 mars dernier, sous le thème de la «Sécurité de l’eau pour la paix et le développement», ont été clôturés le vendredi 25 mars à Diamniadio, par l’adoption de la «Déclaration de Dakar». Cette «résolution» intitulée «Blue Dea» (Deal Bleu) pour la «Sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement» se décline en cinq axes dans lesquels la Communauté internationale appelle d’abord à accélérer l’effectivité de «l’application du droit à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, en se dotant de cadres législatifs adaptés et mobiliser tous les acteurs à travers des stratégies intégrées et inclusives».
Ensuite, le document final sur la nécessité de «favoriser l’application du droit international humanitaire, en particulier les Protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1949, qui prévoit la protection des systèmes d’adduction d’eau et d’assainissement qui sont vitaux en temps de conflits». Il y a aussi l’invite faite à «adopter des plans de gestion durable et intégrée pour préserver les ressources en eau et les écosystèmes et garantir la résilience face aux changements climatiques et à la pression démographique, à sensibiliser à ces problématiques pour susciter une évolution vers des modes de production et de consommation plus durables et responsables, et renforcer la protection des zones humides et inciter à la conservation des systèmes d’eau traditionnels, au recyclage et à la réutilisation des eaux usées traitées».
LA «DECLARATION DE DAKAR» COMME CONTRIBUTION A LA CONFERENCE DE L’ONU SUR L’EAU EN 2023
Puis, le Forum a, par ailleurs, recommandé au gouvernement de la République du Sénégal et au Conseil Mondial de l’Eau, en leur qualité de co-organisateurs de cette 9ème édition du FME, de soumettre la présente «Déclaration de Dakar» comme contribution à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau en 2023. D’ailleurs, le Forum de l’eau est l’un des jalons préparatoires de la deuxième conférence intergouvernementale de l’ONU consacrée à l’eau, depuis celle de Mar del Plata… en 1977, qui aura lieu dans un an et devrait concentrer de réelles attentes.
Le document d’engager, en fin, la Communauté internationale et toutes les parties prenantes à endosser également la présente «Déclaration de Dakar sur la Sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement» et à contribuer à la mise en œuvre effective des résultats issus du Forum Dakar 2022. En somme, le «Blue Deal» de Dakar met l’accent sur l’importance du droit humanitaire pour «la protection des systèmes d’adduction d’eau et d’assainissement» ; incite à «mobiliser les finances publiques» comme celles des « partenariats de développement » pour «créer des emplois «bleus» et «verts» en faveur des jeunes, des femmes et du monde rural» ; « encourager les investissements du secteur privé » ; à «promouvoir la gestion transparente, efficiente et inclusive des services d’eau».
Non sans mettre un accent particulier sur l’importance de l’accès à l’eau dans l’environnement rural ainsi que l’enjeu de la réutilisation des eaux usées. Vivement que ces recommandations ne passent pour de simples vœux pieux, d’ici la prochaine «Coupe du monde de l’eau», précisément le 10ème Forum Mondial de l’Eau qui aura lieu dans trois ans, en 2024 à Bali, en Indonésie. Surtout que, comme le note RFI, ce sont des termes généraux et diplomatiques utilisés qui cachent de vraies réalités, gommées dans le texte par l’art du compromis. En attestent, si les mots «durable» (cinq fois), «responsable» ou encore «utilisation rationnelle» figurent en bonne place, celui de «sobriété» brille par son absence.
GÉNÉRATION FOOT TOUJOURS HAUT PERCHÉ
Auteur d’un succès obtenu ce dimanche 27 mars, face aux promus du CNEPS Excellence ( 3-1), Génération Foot va garder encore les commandes de la Ligue 1.
Auteur d’un probant succès obtenu ce dimanche 27 mars, face aux promus du CNEPS Excellence ( 3-1), Génération Foot va garder encore les commandes de la Ligue 1. Mais les Académiciens sont toutefois au coude à coude avec leur dauphin du Casa Sport. Les Ziguinchorois qui ont conclu cette 15e journée avec une large victoire devant Mbour Petite côte talonnent le leader avec le même nombre de points ( 29 points). Malgré le précieux succès en déplacement qui lui donne des espoirs de maintien, le Ndiambour ferme toujours la marche du classement.
Génération foot ne bougera pas. Elle s’est encore maintenue sur son fauteuil de leader à l’issue de la 15e journée disputée ce week-end. Les Académiciens ont frappé fort à domicile en dominant à domicile le CNEPS Excellence ( 3-1). Avec 29 points au compteur, ils conservent les commandes mais avec un meilleur goal average que leur dauphin du Casa Sport ( 2e, 29 points).
Au coude à coude avec les Académiciens depuis trois journées, les Ziguinchorois qui accueillaient le CNEPS ont également frappé fort en s’imposant sur le score de 3 à 1. Le podium est complété par Guédiawaye Fc ( 3e ; 23 points) qui a perdu de précieux points après sa défaite subie en déplacement sur la pelouse de l’As Douanes ( 9e, 19 points). Les Banlieusards sont à un petit point de leur voisin de l’As Pikine ( 4e ; 22 points) qui a également été surpris ( 0-2) et à domicile, par l’équipe de Dakar Sacré cœur ( 11e, 17 points).
Dans une mauvaise passe depuis quelques semaines, Teungueth Fc s’est refait une santé lors de cette journée. Les champions en titre rufisquois ( ( 7e,19 points se sont fait une santé en allant dominer l’équipe de Diambars de Saly ( 10e ; 18 points) sur la marque de ( 1-2). Très attendue la rencontre qui a mis aux prises la Linguère de SaintLouis ( 6e, 20 points) et le Jaraaf (5e ; 21 points), s’est terminée au stade Mawade Wade sur le score de ( 3-1).
En déplacement sur la pelouse de l’Us Gorée (8e ; 15 points), le Ndiambour de Louga a pu relever la tête en s’imposant sur la marque de ( 1-0). A un petit point de Mbour Petite Cote ( 13e, 14e) et à deux points des Thiessois du CNEPS, première équipe non relégable ( 12, 14 points) , les Lougatois ( 14e, 12 points) peuvent garder l’espoir de sortir de la zone rouge lors des prochaines journées.