Idrissa Seck, président du parti Rewmi, est dans une logique de réorganisation de sa formation politique, en direction des prochaines élections législatives. C’est dans ce cadre que les rencontres se succèdent au cyber-campus. Et en ce qui concerne la ville de Thiès, le leader de Rewmi a décidé de reprendre la coordination des trois communes.
Le cyber-campus, quartier général de Rewmi à Thiès, est depuis quelques jours au cœur d’une série de rencontres autour de Idrissa Seck. Selon nos sources, c’est dans le cadre de la réorganisation de son parti en direction des prochaines élections législatives. Il s’agit en effet de trouver la meilleure charpente organisationnelle pouvant porter le travail politique nécessaire, afin d’effacer la déconvenue des dernières élections locales et donner une majorité parlementaire au Président Macky Sall, dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
En ce qui concerne les communes de la ville de Thiès, nos sources signalent que Idrissa Seck a décidé d’assurer personnellement la coordination politique. Il a tenu une rencontre le week-end dernier avec tous les responsables, afin de désigner des coordonnateurs communaux de la formation orange, mais les démons de la division n’ont pas permis d’atteindre cet objectif. Et pour cause, plusieurs candidats se sont signalés. Il s’agit notamment de Alioune Sow (maire sortant) et Bineta Basse candidate de la coalition lors des dernières élections locales à la commune de Thiès-Ouest. La même situation prévaut à Thiès-Est et Thiès Nord. Partout, deux tendances se sont signalées. Les potentiels candidats n’ayant pas pu être départagés, le président Idrissa Seck a finalement décidé de reprendre les rênes du parti au niveau de ces 3 communes jusqu’après les prochaines élections.
Autrement dit, le Rewmi ne parvient toujours pas à panser ses plaies nées des dernières investitures et Idrissa Seck n’a certainement pas voulu courir le risque d’opérer des choix dans ce contexte politique tendu, au risque d’exacerber davantage les dissensions internes, ce qui serait très préjudiciable au parti actuellement très fragile.
En fin politicien, Idrissa Seck a trouvé la formule lui permettant de surmonter cet obstacle et de rassembler toute sa famille politique. Au final, il est le coordonnateur communal de Rewmi à Thiès-Ouest, Thiès-Est, et Thiès-Nord et les animateurs des deux tendances sont partout ses adjoints.
LES ÉVÊQUES PRÔNENT LE RENFORCEMENT DES ORGANES DE CONTRÔLE ET LEUR INDÉPENDANCE
Le diocèse de Thiès a accueilli le forum commémorant le 25ème anniversaire de la lettre pastorale des évêques du Sénégal publiée le 20 novembre 1994 sur le thème « bâtir ensemble un Sénégal de paix et de justice».
C’est par un forum de réflexion et d’échanges que l’église a commémoré le 25ème anniversaire de la lettre pastorale des évêques du Sénégal publiée le 20 novembre 1994. Les recommandations touchent pratiquement tous les secteurs de la vie, notamment la politique, la justice, les libertés publiques. C’est ainsi que le forum a insisté sur la nécessité de «renforcer les pouvoirs des organes de contrôle et leur conférer plus d’indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif».
Le diocèse de Thiès a accueilli le forum commémorant le 25ème anniversaire de la lettre pastorale des évêques du Sénégal publiée le 20 novembre 1994 sur le thème « bâtir ensemble un Sénégal de paix et de justice».
C’est Monseigneur André Guèye, évêque de Thiès, qui a reçu le week-end dernier les actes du forum dont les recommandations touchent tous les domaines. Selon lui, malgré les acquis et les progrès depuis lors engrangés, il faut aussi reconnaître que le chemin reste à parcourir pour notre pays, car des constats d’alors sont prégnants aujourd’hui. En plus des nouveaux défis liés aux conditions actuelles d’existence, on ne cesse de parler de crise multipolaire et multidimensionnelle dans beaucoup de secteurs de la vie nationale. Et c’est sans ambages que le forum a décliné des recommandations fortes, pour apporter les correctifs ou les améliorations nécessaires. C’est dans ce cadre que le forum a insisté sur la nécessité de « renforcer les pouvoirs des organes de contrôle et leur conférer plus d’indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif, d’étendre la déclaration de patrimoine à tous les gestionnaires des deniers publics ».
Les autres recommandations phares portent, entre autres, sur le renforcement de l’indépendance des institutions de lutte contre la corruption, en les dotant notamment de pouvoirs requis et nécessaires pour fonctionner librement et agir efficacement. Il s’y ajoute la mise en œuvre des conclusions sur la réforme foncière car les conflits se comptent à la pelle dans ce domaine, le renforcement de la liberté de presse, la revalorisation du statut de l’enseignant, en s’investissant également davantage pour pacifier l’espace scolaire et universitaire par des concertations régulières entre acteurs.
Pour lui, justice et paix sont considérées à la fois comme des objectifs, mais aussi des conditions du développement. Il ajoute : « Il n’y a pas de développements authentiques qui ne promeuvent la justice et la paix comme il n’y a pas de chemin vers le développement qui ne passe par l’instauration d’une véritable justice dans tous les aspects de la justice, et d’une paix qui garantisse la liberté des citoyens et la stabilité du pays. Ces deux piliers sont essentiels pour saisir la notion de bien commun, défini comme l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant à un groupe qu’à chacun d’atteindre leur perfection, leur épanouissement d’une façon totale et plus aisée et qui comporte le respect des droits et des devoirs de chaque citoyen et de l’Etat lui-même ».
Monseigneur André Guèye est d’avis que le Sénégal s’achemine vers des élections législatives et il rêve qu’un parti ou une coalition prenne ces recommandations comme repères, pour élaborer un plan d’actions pour orienter les politiques et les traduire comme principe des lois qui doivent guider la marche du pays. « Je ne désespère pas de l’intérêt que les autorités et les décideurs trouveront dans l’accueil et l’appropriation des recommandations, pourvu qu’une bonne stratégie de vulgarisation et de transmission soit efficacement mise en place», a-t-il souligné. Avec ce forum, indique Monseigneur André Guèye, il ne s’est pas agi d’une réécriture de la lettre pastorale de 1994, mais d’une entrée dans l’histoire de la réflexion citoyenne du pays.
A l’en croire, cette lettre prône le développement du Sénégal sur les piliers de la justice et de la paix. Et à ses yeux, la belle initiative de ce forum ne doit pas rester historique dans le sens d’un évènement unique. « Notre pays a besoin de s’arrêter et de réfléchir sur son destin, d’une façon participative et inclusive. Cependant, il est souhaitable que cette réflexion ne soit pas l’apanage des seuls politiques à travers leurs programmes de campagne électorale. La société civile en général doit en faire son action. L’église pour sa part a le devoir d’apporter sa contribution d’une façon rationnelle certes, mais non moins inspirée de sa conviction que la foi est une force qui pousse l’homme à travailler, voire à forger le chemin de son bonheur, dans la transformation des conditions de sa vie, selon le Dessein de Dieu.
La lettre des évêques de 1994 entre dans la vision de l’apport de l’église au développement de notre peuple. Il serait souhaitable d’installer une entité de suivi des recommandations et leur bonne transmission aux destinataires afin d’apporter un plus dans la construction d’un Sénégal de justice et de paix », a-t-il expliqué.
MACKY LAVE LE LINGE «SALL» DE FATICK
En déplacement chez lui ce week-end, le patron de la mouvance présidentielle a réuni ses lieutenants pour laver le linge sale de la famille marron beige. A l’origine, certains castings jugés mauvais lors des derniers scrutins
En déplacement à Fatick ce week-end, le patron de la mouvance présidentielle, Macky Sall, a réuni ses lieutenants pour laver le linge sale de la famille marron beige. A l’origine des problèmes : certains castings jugés mauvais lors des dernières élections électorales.
Le président de la République a séjourné le week-end chez lui à Fatick où il a eu plusieurs audiences avec ses responsables à la base. Les échanges Macky Sall et ses partisans ont essentiellement porté sur la division qui prévaut le camp présidentiel depuis un certain temps. Après l’inauguration du pont à péage de Foundiougne dans la matinée, Macky Sall est revenu dans sa belle résidence sise au boulevard qui porte son nom. C’est de là qu’il a réuni par département tous les responsables des différentes sensibilités de Benno Bokk Yaakaar (Bby).
Samedi, il a reçu en audience les apéristes de Foundiougne et Gossas. La consigne du boss a été la même pour tous : point de listes parallèles pour les élections à venir. « Vous avez été nombreux à créer des listes parallèles sans que je ne l’autorise. C’était des élections locales et les ambitions ont pris le dessus sur la discipline de parti», a déclaré le Président Macky Sall qui ne trouve pas opportun de revenir en arrière.
Toutefois, il a tenu à préciser : «Aux élections locales, vous cherchiez pour vous. Mais pour les élections à venir, il ne s’agit pas de vous, mais de moi.» Une déclaration qui sonne comme une mise en garde, un avertissement. «Je ne veux seulement pas gagner. Je veux et je dois gagner avec un fort pourcentage, parce que c’est Fatick.» Selon nos informations, Macky Sall n’a pas manqué de dire à ses ouailles combien il a été déçu des résultats obtenus dans la région de Fatick lors des élections territoriales du 23 janvier dernier.
Le maire honoraire de Fatick a aussi clairement fait savoir aux responsables de Bby ce qu’il pense de leurs querelles et autres guerres de tendance, alors que sur le terrain, il n’y a aucun résultat probant qu’ils ont réussi.
La Première Dame a aussi tenté d’éteindre un peu le feu chez son époux. Pendant que son mari recevait les responsables par département, Marième Faye recevait de l’autre côté les femmes. Elle aurait même reçu des leaders de l’opposition à qui elle a demandé de venir accompagner son époux dans sa politique.
L’URBANISATION DAKAROISE PASSÉE AU CRIBLE
Planification territoriale, transport public, assainissement, logement - Comment rendre la capitale sénégalaise vivable et respectueuse des normes d’urbanisation ?
«Les défis de l’urbanisation à Dakar : Planification territoriale, assainissement, transport public et logement social.» Tel est l’intitulé de l’étude menée par La Fondation Friedrich Ebert en collaboration avec le Directeur de l’Institut Africain de Gestion Urbaine (Iagu), Docteur Oumar Cissé. Ce support a été produit pour une meilleure compréhension de la problématique; en proposant également les contours d’une urbanisation durable et équitable qui prend en considération les différentes couches de la société.
Comment rendre la capitale sénégalaise vivable et respectueuse des normes d’urbanisation ? C’est à cette question que Dr Oumar Cissé a essayé de répondre. Le chercheur en environnement urbain et Directeur de l’Institut Africain de Gestion Urbaine (Iagu) a également livré de bonnes pistes de solutions aux autorités publiques. Monsieur Cissé est parti du postulat selon lequel la région de Dakar est marquée par une urbanisation mal contrôlée avec la prolifération de quartiers dits « spontanés ».
A l’en croire, cette réalité est due aux insuffisances du système actuel de planification urbaine qui entrainent un manque de maîtrise de l’espace urbain, une dégradation du cadre vie et une vulnérabilité sociale de nombreuses catégories de populations. Il admet cependant que les gouvernements du Sénégal se sont efforcés, au fil des années, de contrôler la croissance urbaine de Dakar en élaborant des Plans Directeurs d’Urbanisme (Pdu) sans beaucoup de succès. « Les plans soumis à de longues consultations ont tous souffert de l’absence d’un dispositif explicite de suivi-évaluation.
Peu connus du grand public, les différents Plans Directeurs d’Urbanisme sont souvent rédigés sans la participation de groupes importants, comme les artisans, les commerçants locaux ou les jeunes », constate-t-on dans l’étude parvenue à «L’As» et réalisée par Dr Oumar Cissé. Il déplore dans la foulée les insuffisances liées à la participation des collectivités territoriales dans l’élaboration de ces Pdu. Ce qui, selon lui, provient de l’insuffisance des ressources techniques dédiées à l’urbanisme dans les mairies et départements et la faible considération dont elles sont victimes de la part des ministères chargés de l’élaboration des plans à leur endroit. «Les collectivités territoriales devront être des co-responsables du processus d’élaboration du plan d’urbanisme. Au même titre que pour les agents de la Dua, les capacités des professionnels municipaux en planification urbaine devront être renforcées », préconise l’étude.
LES TITRES IRREGULIERS FONT LÉGION DANS CERTAINES ZONES
L’étude indique aussi que le département de Rufisque, qui dispose des plus grandes réserves foncières et accueille la plus forte poussée urbaine de la région, doit urgemment faire l’objet d’un Pdu. Ainsi, il souligne que l’extension urbaine de la région de Dakar se déroule à Pikine (Keur Massar en particulier) mais surtout à Rufisque où les communes de Bambilor, Diamniadio, Tivaouane Peulh – Niaga, entre autres, font face à une forte poussée urbaine. Prenant l’exemple du quartier de Bambilor extension 3, créé à partir de la transformation des champs des cultivateurs en parcelles d’habitation, il est noté qu’aucun des lotissements étudiés à Bambilor extension 3 n’a fait l’objet d’autorisation de lotir délivrée le ministre en charge de l’urbanisme. Pis, dit-il, les détenteurs de parcelles d’habitation ne disposent que de délibérations du conseil municipal ou des décisions d’affectation signées par le Maire. «Ces actes délivrés par la commune sont irréguliers, car les affectations des terres du domaine national concernent des terres de cultures et de défrichements. Il est donc compréhensible que les acquéreurs de parcelles dans ces types de lotissements éprouvent des difficultés pour muter la décision d’affectation en leur nom», lit-on dans le document réalisé en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert.
LES FACTEURS BLOQUANTS DU SYSTÈME DE TRANSPORT PUBLIC
En ce qui concerne le secteur du transport public, souligne le rapport, certains déséquilibres sont enregistrés, notamment la non prise en compte dans les planifications des besoins des populations qui utilisent la marche à pied comme mode de déplacement. En effet, l’étude révèle que 70% de la population de Dakar se déplace par la marche. Malgré cela, se désole-t-il, les piétons sont confrontés à l’absence, à l’encombrement ou au mauvais état des trottoirs, au manque d’éclairage pendant la nuit, aux inondations en saison des pluies, aux mauvaises odeurs , aux risques d’accidents etc. Pour les usagers de la route et des moyens de circulation, l’étude fait état du défaut d’éclairage public et de routes carrossables, d’une insuffisance des moyens de transports en commun, d’une occupation anarchique des trottoirs, entre autres faits qui rendent complexe le transport public. Au même moment, constate-t-on toujours dans le document, les grands projets d’infrastructure dans le domaine du transport public (BRT, TER) risquent de ne pas être à portée de bourse des couches les plus vulnérables.
ASSAINISSEMENT : LA MISE EN ŒUVRE DU PDA 2025 A DÉMARRÉ TIMIDEMENT A PIKINE
En outre, le rapport produit par le chercheur en environnement urbain, Dr Oumar Cissé, a pris en compte le système d’assainissement des eaux usées retenu par l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas). Il s’agit ainsi, note-t-on, du réseau d’assainissement collectif classique élaboré dans le cadre de l’actualisation du plan directeur de l’assainissement liquide Dakar 2025 pour une grande partie de Guédiawaye et Pikine (Zone EST dans le Pda). L’étude révèle que la mise en œuvre du PDA 2025 a démarré timidement à Pikine en 2019. D’après le document, le réseau d’assainissement collectif classique retenu pour la zone de Pikine-Guédiawaye est confronté à des contraintes majeures qui sont un relief peu marqué et constitué d’une succession de petites dépressions, une présence de la nappe à une profondeur souvent inférieure à 2m et un urbanisme majoritairement spontané ou de type villageois, qui vont entrainer des surcoûts considérables. Pour assurer la mise en œuvre du Pda, souligne-t-il, le Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (Progep) a été réalisé. Cependant, regrette-t-il, les ouvrages de drainage réalisés dans le cadre du Progep sont exposés à l’obstruction par les déchets, l’ensablement, l’accumulation de sédiments charriés qui favorisent l’installation de plantes aquatiques, la dégradation des talus de protection des bassins contre l’érosion. A cet effet, renseigne-t-il, un dispositif de maintenance efficace et régulière impliquant les collectivités territoriales et les communautés doit être mis en place.
L’HABITAT INFORMEL REPRÉSENTE 35% DES SUPERFICIES HABITÉES
Quant au secteur du logement, l’étude révèle que l’habitat informel occupe dans la région de Dakar 35% des superficies habitées. En 2013, le déficit en logements a été estimé à 322.000 unités sur tout le territoire national dont 158.000 à Dakar. «Le Plan Sénégal Emergent avait prévu de construire 10.000 à 15.000 logements sociaux par an entre 2014 et 2018. Mais au final, moins de 10.000 logements sociaux ont été construits dans cette période», révèle le rapport qui ajoute que l’accès aux logements des travailleurs du secteur informel et la prise en compte de l’auto-construction sont des questions qui restent en suspens sur le projet « 100 000 logements.
RECOMMANDATIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT URBAIN INCLUSIF ET EQUITABLE
Pour un développement urbain inclusif et équitable de Dakar, l’étude recommande une batterie de mesures parmi lesquelles une planification territoriale utile mettant en œuvre des stratégies en phase avec la vocation des territoires, les besoins et les aspirations des communautés. Elle appelle également à la prise en compte des besoins de la population dans la conception des infrastructures de transport et l’amélioration de la qualité de leurs déplacements de la banlieue de Dakar à travers une urbanisation plus régulière. Elle n’a pas manqué de préconiser le développement d’un système d’assainissement fonctionnel pour protéger la nappe phréatique. Toujours dans les recommandations, l’Etat du Sénégal est invité à veiller à la promotion des logements sociaux accessibles aux employé(e)s du secteur informel et à d’autres couches vulnérables; l’exécution en conformité avec les plans d’urbanisme de la mise en œuvre de lotissements à usage d’habitation ; et la prise en compte dans les nouvelles villes des besoins spécifiques des populations autochtones pour plus de cohésion territoriale et d’équité sociale.
Par Papa Massar NDOYE
DU RESPECT POUR MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Air Afrique, cet incomparable outil d’intégration né le 28 mars 1961 à Yaoundé, a vécu ; l’oraison funèbre fut prononcée le 25 avril 2002 à Abidjan.
Air Afrique, cet incomparable outil d’intégration né le 28 mars 1961 à Yaoundé, a vécu ; l’oraison funèbre fut prononcée le 25 avril 2002 à Abidjan.
S’il est vrai que la clameur ayant suivi sa disparition s’est tue, il n’en est pas moins vrai que résonne encore dans nos oreilles, l’écho du carnage financier opéré dans le processus de la liquidation des quartiers de sa dépouille par des personnes très éloignées du spectre de la famille aéronautique sous la conduite du prince Ali Baba Wade, entouré d’un cartel de copains et coquins autour d’un festin festif. Tout cela s’est fait bien sûr sous le regard vigilant, intéressé de Père Wade qui, après avoir reçu le mandat de ses pairs à Brazzaville d’élaborer un plan de sauvetage de la compagnie Air Afrique en rapport avec le Gouverneur de la Bceao de l’époque, Konan Banny, a préféré précipiter dans le précipice, la compagnie agonisante pour créer, avec la Ram, une compagnie locale qui a vécu le temps d’une rose. Le moment était véritablement mal choisi car le plus grand marché contributeur dans la production d’Air Afrique, en l’occurrence la République de la Côte d’Ivoire, était en état de dépression liée au conflit interne sous Gbagbo.
Notre propos constitue une piqûre de rappel.
Dans un mois, précisément le 25 avril, 262 agents d’Air Afrique, de nationalité sénégalaise, dont le seul tort est d’avoir été au moment de la liquidation, en service hors du Sénégal, auront couru pendant 20 années, soit 7300 jours après, le règlement de leurs droits légaux. Le bilan de cette période de galère est lourd et macabre. Plus d’une centaine d’agents disparus dans la précarité, des ménages disloqués, des enfants déscolarisés, des familles expulsées de leurs maisons faute de paiement. Pourtant, la dépouille n’était pas sans graisse, jugez-en.
Un immeuble sis sur la place de l’indépendance, 12 villas au Point E, un important stock de pièces détachées, 2 avions en réparation, un terrain de 9 ha ayant abrité le centre de formation sur le périmètre aéroportuaire. Ce patrimoine extrêmement important fut liquidé dans des conditions opaques, en conflit avec la transparence et l’orthodoxie.
Est-il besoin de revenir sur cette Opa exercée par le Prince Wade sur le Handling, véritable biberon nourricier qui, à lui seul, permettait de clore la liquidation en raison de son fort potentiel d’attractivité et de lucrativité, comme l’ont fait tous les autres pays membres. Ici chez nous, au Sénégal, on a décroché la palme, l’oscar de mauvaises pratiques dans la privatisation, en octroyant de façon gratuite, sans ticket d’entrée pendant 10 ans, ce marché juteux avec un quasi-monopole, un personnel qualifié, du matériel bradé, à 2 sociétés écran. Fort heureusement pour les ex-Air africains, la Justice immanente a prévalu et sonné le glas d’une gestion immonde, mafieuse, captieuse, irriguée par le système wadien en mars 2012.
Depuis lors, le Président Macky Sall, en justicier, redresseur de torts, n’a eu de cesse d’enjoindre le gouvernement de finaliser la liquidation de la compagnie Air Afrique. Ces instructions demeurent à ce jour lettre morte. En effet, le gouvernement excelle dans le dilatoire, se réfugiant derrière des arguments de comptoir, alors que le liquidateur dispose de tous les éléments permettant le règlement des droits dus aux ex-travailleurs d’Air Afrique. Nous ne sommes pas dupes ; ce jeu de yoyo, outre son caractère chronophage, obère à terme la capacité d’investissement de nos droits. Il est vraiment temps d’agir car il se fait tard. Nous comprenons difficilement l’inexécution des directives présidentielles, ce qui nuit à l’image de notre Etat et particulièrement à la stature du Président Macky Sall, aujourd’hui président en exercice de l’Union africaine. Nos regards se tournent vers le Directeur général du Budget et l’Agent judiciaire de l’Etat.
Papa Massar NDOYE
Ancien Représentant d’Air Afrique Dakar
L’INAUGURATION DU PONT À PÉAGE DE FOUNDIOUGNE ET LA POLITIQUE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Plusieurs journaux reçus lundi à l’APS, ont mis en exergue l’inauguration du Pont à péage de Foundiougne dans la région de Fatick (Ouest), là où d’autres publications se sont intéressées aux sujets politiques.
Dakar, 28 mars (APS) – Plusieurs journaux reçus lundi à l’APS, ont mis en exergue l’inauguration du Pont à péage de Foundiougne dans la région de Fatick (Ouest), là où d’autres publications se sont intéressées aux sujets politiques.
Le président Macky Sall, accompagné de l’ambassadeur de Chine à Dakar, Xiao Han, a inauguré samedi, le Pont à péage de Foundiougne.
La construction de l’infrastructure, lancée en février 2018, a été financée à hauteur de 45 milliards de francs CFA (environ 77 millions de dollars USD) par l’Etat du Sénégal et Eximbank of China, selon un document d’AGEROUTE-centre.
Ce pont va permettre de raccourcir le trajet vers la Gambie et la Casamance (Sud) mais aussi de jouer un rôle important dans le désenclavement et le développement du potentiel du département de Foundiougne.
"Le pont à péage de Foundiougne porte le nom de l’ancien président sud-africain", informe Le Soleil qui affiche à sa une "Macky Sall immortalise Nelson Mandela".
Le quotidien national signale que "les tarifs du péage (sont) revus drastiquement à la baisse" et annonce le lancement prochain d’un Programme de désenclavement d’un montant e 200 millions de dollars
L’Observateur titre de son côté "inauguration du pont de Foundiougne : Macky Sall sur les hauteurs".
"Foundiougne, le Pont Nelson Mandela et les mille et un coups de Macky Sall", commente le journal. Il note que "sur 1600 mètres de long et 11,4 mètres de large, le pont de Foundiougne, baptisé au nom du grand héros sud-africain de la lutte contre l’apartheid, mort en 2013, a été inauguré samedi 26 mars 2022". Selon le journal du Groupe futurs médias, c’est "un choix du président de la République".
Bès Bi Le Jour écrit "pont de Foundiougne : Macky Sall chante Nelson Mandela", soulignant que le chef de l’Etat sénégalais a, lors de la cérémonie d’inauguration, invité "à la protection du bien commun et promet d’autres ouvrages".
"Pont Nelson Mandela de Foundiougne : la renaissance du Sine Saloum", souligne Kritik.
Ce quotidien estime que cette infrastructure "puissant levier pour l’exploitation des fortes potentialités agricoles, économiques, culturelles et touristiques de Foundiougne, et de l’ensemble des îles du Saloum, Touba Couta, Passy, Sokone, Bassoul, favorise ainsi, le désenclavement des régions naturelles de la Casamance, et du Sine Saloum et le renforcement de l’axe Dakar-Banjul".
Les quotidiens se sont intéressés aux prochaines élections législatives du 31 juillet 2022 et à d’autres sujets politiques.
"Législatives du 31 juillet : Mortal Kombat en vue", selon Sud Quotidien. Le journal donne à ce propos, la parole au professeur Mamadou Diouf de Columbia University (Etats-Unis) qui pense que lors de ces prochaines échéances, c’est "une question de vie ou de mort pour le pouvoir et l’opposition".
Sud Quotidien, citant l’Universitaire sénégalais, ajoute "le Sénégal va vers des élections législatives très discutées entre l’opposition et le pouvoir en place".
"Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 27 mars 2022, l’enseignant d’histoire à l’Université Columbia aux Etats Unis d’Amérique (USA) a indiqué qu’une cohabitation politique à l’issue de ces élections pourrait être une voie salutaire pour l’application des conclusions des Assises nationales", fait remarquer Sud quotidien.
Vox Populi aussi évoquant les prochaines élections du 31 juillet prochain, note : "Législatives : Macky veut du 88-90% à Foundiougne’’, écrit Vox Populi.
"Au propre comme au figuré, c’est ce qu’on appelle leur mettre… l’eau dans la bouche, parce que le plat de résistance arrive quand il enchaîne pour dire+ j’ai décidé de recevoir tous les responsables de la majorité à Fatick, pour discuter avec eux", indique le journal qui cite Macky Sall.
Dans la même publication, le leader de l’Alliance pour le République (APR, pouvoir) et de Benno Bokk Yakaar (majorité) a assuré : "ce ne sont pas des discussions secrètes. Je peux vous dire ici ce dont on va parler. C’est que dans ce département, ce que j’attends de vous, ce n’est pas de gagner".
"On a dépassé cela entre nous. Gagner Foundiougne, ce n’est pas un débat. Ce que je veux, c’est que Foundiougne soit parmi les 4 premiers départements du Sénégal, qui ont au bas mot 88-90%. C’est ce que j’attends de vous. Cela demande l’unité, travaillez la main dans la main", a lancé Macky Sall, aux responsables de la majorité présidentielle de Foundiougne, indique Vox Populi.
En perspectives de ces échéances électorales, le journal Source A s’est intéressé au démarrage effectif de la collecte de signatures pour les parrainages.
"Démarrage effectif de la collecte de signatures dans la perspective des élections législatives : Course contre la montre’’, mentionne à sa une de cette publication.
Selon ce quotidien : "après le retrait des fiches au niveau de la Direction générale des élections, les partis politiques ont commencé à faire leur collecte sur le terrain".
L’As écrit : "législatives du 31 juillet : Macky lave le linge +Sall+ de Fatick’’. En clair, poursuit le journal, "en déplacement à Fatick ce week-end, le patron de la mouvance présidentielle, Macky Sall, a réuni ses lieutenants pour laver le linge sale de la famille marron beige".
"A l’origine des problèmes, certains castings jugés mauvais lors des dernières élections locales", souligne l’As.
Le Quotidien s’est quant à lui intéressé à la violence électorale en titrant "violence politique, Benno vise Sonko".
Walfquotidien a mis singulièrement le focus sur le parti de l’ex-président Abdoulaye Wade. "Parti démocratique sénégalais : autopsie d’une régression", titre le journal.
La publication analyse ensuite les raisons du déclin de ce parti, citant des "frustrations", des "parachutage", "l’absence de leader charismatique…"
"Au pouvoir, de 2000 à 2012, le PDS perd du terrain au fil des ans et des élections. Une chute vertigineuse qui s’explique par les nombreux départs notés après la perte du pouvoir, mais aussi et surtout par l’absence de Wade, père et fils", explique Walfquotidien.
"En leur absence et en l’absence d’un leader charismatique, capable de tenir les troupes, l’énigmatique parti libéral est sans boussole", constate le journal.
SERIGNE ASSANE MBACKE REJOINT SONKO
Pastef pioche dans le Parti démocratique sénégalais (Pds). Serigne Assane Mbacké, ex-responsable libéral à Touba depuis sa démission du 22 mars dernier, a décidé de mener un «combat désintéressé pour le meilleur devenir de tous» aux côtés de Pastef
Pastef pioche dans le Parti démocratique sénégalais (Pds). Serigne Assane Mbacké, ex-responsable libéral à Touba depuis sa démission du 22 mars dernier, a décidé de mener un «combat désintéressé pour le meilleur devenir de tous» aux côtés du leader de Pastef.
«Après plusieurs rencontres occasionnant des discussions sincères sur différents aspects de la politique, nous nous sommes finalement retrouvés autour de l’essentiel : le combat pour libérer le Sénégal et l’Afrique des attaches qui les empêchent de prendre un envol bien mérité. Aujourd’hui, le temps n’est plus à la réflexion mais à l’action. Ce temps de l’action, nous comptons désormais le mettre à profit, aux côtés du président Ousmane Sonko dont l’engagement et la détermination à œuvrer pour le développement du pays ne souffrent d’aucune ambiguïté», a justifié M. Mbacké au cours d’un point de presse hier.
«ON N’A PAS BESOIN DE FAIRE 1000 MORTS POUR ARRIVER AU POUVOIR»
Dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l'ancien ministre appelle au respect de l’Etat de droit et à la sauvegarde de l’autorité de l’État. Si ces principes sont remis en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper, alerte-t-il
Dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, Abdou Fall appelle au respect de l’Etat de Droit et à la sauvegarde de l’autorité de l’Etat. Si ces principes sont remis en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper, alerte l’ancien ministre sous Wade.
La voix de Abdou Fall est devenue rare. Invité du Grand Jury de la Rfm hier, l’ancien ministre de la Santé sous Wade et actuel membre du Secrétariat exécutif national de l’Apr s’est prononcé sur le niveau de violence qui secoue l’espace politique. Sans citer de nom, l’actuel Pca de l’Apix semble donner des conseils à Ousmane Sonko, présenté par des observateurs comme le promoteur de la violence dans le champ politique. «On n’a pas besoin de faire 1000 morts pour arriver au pouvoir», a avancé Abdou Fall, désormais très actif dans le secteur de l’énergie. Farouche opposant au régime actuel, Ousmane Sonko a récemment déclaré qu’il n’irait plus dans le bureau du Doyen des juges pour matérialiser son contrôle judiciaire. «Si la logique est une logique de défiance, ce n’est pas bon», a recadré M. Fall, ancien président du groupe parlementaire du Pds.
Pour l’ancien maire des Hlm, l’Etat de droit, c’est le respect des institutions de la République qui, elles aussi, ont le devoir de respecter les libertés individuelles et collectives des citoyens. «En politique, il y a deux sujets qui ne sont pas négociables. C’est l’unité nationale et la cohésion nationale. C’est l’autorité de l’Etat. La Nation est notre mère et l’Etat, notre père. On ne les attaque pas. On n’y touche pas parce que c’est notre intégrité et notre sécurité qui en dépendent. Un Etat trop fort peut nous écraser, mais un Etat faible nous met en péril. Il faut qu’on soit suffisamment responsables pour qu’en toutes circonstances, l’autorité de l’Etat soit sauvegardée. Si on la remet en cause, on crée un système d’anarchie dont personne ne va échapper», a insisté le responsable Apr de Thiès. Sur l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, l’ancien porteparole du Pds appelle à laisser la Justice faire son travail car dit-il, ceux qui créent les crises ne sont jamais les victimes. «Ce sont ceux qui les suivent, qui en sont les victimes. Arrêtons ce cirque ! On ne s’est pas battus pour avoir un pays stable, une démocratie apaisée et nous laisser emporter dans des logiques d’activistes», a-t-il tonné.
Par Madiambal DIAGNE
LES AFRICAINS NOUS ENVIENT MACKY SALL
Il ne suffit pas seulement de passer par Diamniadio, de jour comme de nuit, pour savoir que ce pays a changé de visage ces dix dernières années. Le président a réussi là où ses prédécesseurs s’étaient tous essayés
25 mars 2012-25 mars 2022. J’ai lu sur les réseaux sociaux le week-end dernier, des messages postés avec des images illustratives disant : «Bravo aux Sénégalais de bâtir leur pays autour du Président Macky Sall», ou «Beaucoup de respect à Macky Sall», ou encore :«Le Président Macky Sall du Sénégal est aujourd’hui parmi les présidents africains qui méritent respect et considération», ou encore : «Hello brother. Your friend named the biggest bridge of the country after Madiba. You can help it reach out the english speaking part of the continent and the black diaspora.» Entendons-nous bien, ces messages ne sont pas émis par de faux comptes, comme il en pullule sur la toile. J’ai choisi des messages dont je connais personnellement les auteurs, qui sont des activistes ou des personnalités reconnus à travers le monde pour la défense des intérêts des peuples africains. Il pourrait paraître présomptueux de dire que de nombreux pays africains seraient contents que Macky Sall leur soit prêté un temps, mais force est de dire que les faits sont têtus.
Déjà, le 7 février 2022, au lendemain de la victoire de l’Equipe nationale de football du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations, j’écrivais que «je veux croire que le temps du Sénégal est arrivé». En effet, «tout ce qui se fait de meilleur en Afrique commence par le Sénégal». Il était indiqué que «le Sénégal veut le meilleur et sans complexe. C’est ainsi que le premier train électrique en Afrique au Sud du Sahara roule au Sénégal, depuis cette année 2022. Le Sénégal peut se targuer d’être l’un des rares pays africains à avoir assuré une production en électricité supérieure à ses besoins de consommation. C’est aussi au Sénégal qu’on trouve les autoroutes les plus modernes et les plus longues d’Afrique de l’Ouest. Le Sénégal promeut une politique de facilitation de la circulation des personnes et des biens en Afrique de l’Ouest, en étant le seul pays qui a construit, sur ses propres ressources, des ponts comme à Farafegny et à Rosso pour se connecter avec ses voisins, la Gambie et la Mauritanie. Le Sénégal s’est doté de l’aéroport international le plus fonctionnel et le plus moderne d’Afrique. C’est l’aéroport Blaise Diagne de Diass. La compagnie Air Sénégal peut fièrement se prévaloir d’avions de dernière génération, la flotte la plus moderne du continent. Tous ces avions ont été payés par l’Etat du Sénégal. Le Sénégal s’est doté, d’un coup, de quatre nouveaux hôpitaux les plus modernes du continent. Ce n’est donc pas surprenant que la gestion sénégalaise du Covid-19 soit citée en exemple par les institutions internationales, non pas seulement en Afrique mais à travers le monde».
Le kaléidoscope de dix ans de réalisations
La décennie de règne du Président Macky Sall a été le moment d’investissements majeurs dans les infrastructures de transport. La mobilité urbaine, la connectivité des grandes villes et l’arrière-pays, l’accroissement des flux de biens et la facilité du mouvement pour les populations ont justifié des investissements considérables dans les routes et des outils modernes dans les transports. La région de Dakar aura à l’horizon 2023, une face nouvelle quand le Bus rapide transit (Brt) sera mis en service, une année après le Train express régional (Ter), pour facilement relier Dakar et sa banlieue sur un autre couloir aussi populeux que l’axe Dakar-Pikine-RufisqueDiamniadio, actuellement pris en charge par le Ter. On observe que toutes les critiques sur le Ter, qui était annoncé comme un investissement onéreux et inadéquat, se sont tues devant la satisfaction des usagers. Ainsi, le lancement des travaux du deuxième tronçon qui va mener le Ter jusqu’à l’aéroport international de Diass est passé inaperçu aux yeux de détracteurs. C’est dire ! En outre, Macky Sall vient de consacrer la «résurrection» des Grands Trains du Sénégal pour desservir des villes de l’intérieur du pays.
Aussi, les projets d’autoroute se multiplient, les travaux de l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack se poursuivent alors que les derniers détails pour lancer les travaux de la Côtière qui reliera Dakar à Saint-Louis, tout en servant de prolongement à la Vdn sur le littoral, seront bientôt entamés. L’inauguration du grand pont de Foundioungne après celui de Marsassoum sur le fleuve Casamance, celui de Farafegny dans la Gambie voisine, atteste d’une ambition de relier du mieux tout le Sénégal et faire de la mobilité une réalité. Le pont de Rosso, qui reliera le Sénégal et la Mauritanie, constitue également une composante majeure dans cette logique de donner à l’économie et aux populations, le premier outil pour faciliter les échanges. Il sera un atout majeur dans l’aventure gazière et pétrolière de nos deux pays qui, avec l’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyin, verront leurs échanges se renforcer davantage. Ils étaient nombreux les détracteurs de l’autoroute Ila Touba au moment de son lancement et même lors de sa livraison, mais après quelques années d’exploitation, l’utilité pratique a pris le dessus sur les commentaires triviaux. Ce lundi 28 mars 2022, le Président Macky Sall inaugure le plus grand hôtel d’Afrique de l’Ouest à Mbodiène. Les travaux du Port de Ndayane, le plus grand d’Afrique de l’Ouest, ont démarré. De 1958 à 2012, il n’y a eu que 5000 lits pour les étudiants sénégalais. En 2018, le Sénégal en a réalisé 5000 nouveaux et avait lancé un programme de 30 000 lits.
Il y a un pays en Afrique où l’électricité n’est plus rationnée, c’est le Sénégal
L’énergie est l’autre chantier sur lequel la décennie du Président Macky Sall a été un moment de changements majeurs de paradigme. Le Sénégal de 2011 avait une capacité de production d’électricité proche de 500 MW avec un réseau de distribution vétuste. On se rappelle tous la hantise des délestages et la floraison des groupes électrogènes, qui étaient un investissement obligé dans toute activité économique. Ce potentiel de production dépasse aujourd’hui le Gigawatt (1,2 GW de capacité de production) avec une stabilité constante de la distribution bien que des programmes sont en cours pour mettre à neuf le réseau de distribution du courant et garantir son accessibilité dans tout le territoire. Le Sénégal a osé le mix énergétique pour permettre la mise sur pied de centrales solaires, de parcs éoliens tout en améliorant son parc de production hydroélectrique. Le mix énergétique devient une réalité avec un potentiel de production alliant énergies fossiles et énergies nouvelles. L’ambition avec la production de gaz dans nos contrées est de permettre une conversion des centrales thermiques actuelles dans le parc de Senelec en centrales alimentées par du gaz sénégalais. En parlant d’hydrocarbures, c’est dans cette décennie que le potentiel pétrolier et gazier de notre pays a pu être mis en avant aux yeux du monde (un signe du destin ?). Aux découvertes majeures, une politique volontariste de promouvoir le potentiel a été mise en avant pour tenter de réaliser le rêve «fou» d’un Sénégal devenu îlot pétro-gazier. Bien des générations d’ingénieurs et de géologues, qui ont évolué dans le secteur des hydrocarbures sénégalais, lorgnent l’horizon pour voir l’ambition de toute leur vie se réaliser en pompant les premiers barils «Made in Sénégal». L’accessibilité de l’électricité en milieu rural, notamment par des programmes publics, reste un défi, mais on peut dire très sincèrement que des pas majeurs ont été accomplis avec le Programme d’urgence et de développement communautaire (Pudc). On ne le dira jamais assez, il ne suffit pas seulement de passer par Diamniadio, de jour comme de nuit, pour savoir que ce pays a changé de visage ces dix dernières années. Les populations de Kaffrine, Sédhiou, Touba et Kédougou, qui ont un plateau médical plus relevé que tous les services en santé qui pourraient leur être offerts à Dakar, pourront témoigner. Les populations de plus de 2000 villages, qui ont pu accéder à l’électricité et à l’eau courante, témoigneront.
«Il est plus facile de changer le visage d’un pays que le regard d’un détracteur»
Allez expliquer à un habitant de Bargny qui, grâce au Ter, peut se rendre à Dakar en moins d’une heure et à moindre coût que cette infrastructure n’est pas opportune ! Allez dire à un habitant de Ziguinchor qui prend son petit déjeuner chez lui et qui prend un rendez-vous pour déjeuner à Dakar en empruntant la route, que le Pont de Farafegny n’est pas une excellente trouvaille alors qu’il passait plus de huit heures avant de traverser par le ferry le fleuve Gambie et en soudoyant les agents préposés à l’exploitation du ferry ! Allez dire au disciple qui va faire la prière du vendredi à Touba en empruntant l’autoroute Ila Touba et de pouvoir revenir à Dakar avant la prière du crépuscule, que cette autoroute est un vulgaire ouvrage de prestige ! Allez dire aux populations de Diadji, Sougher et Mbayène et de 2000 autres villages qui, depuis plus de soixante années d’indépendance, n’avaient pu s’éclairer à l’électricité ou n’avaient pas accès à de l’eau courante, que le Président Macky Sall n’a pas changé leur vie ! Mesurons les investissements dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage !
Seydou Guèye, minister-conseiller du Président Macky Sall, ne peut qu’exprimer un désappointement quand il souligne, face à certaines critiques faites contre le bilan du Président Macky Sall, qu’il est plus facile de changer le visage d’un pays que le regard d’un détracteur. La fulgurance qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, pourrait s’appliquer à la situation. Il n’en demeure pas moins que tout ne saurait être parfait dans l’action du Président Sall. Nous l’avons dit et répété à travers ces colonnes. Seulement, si un bilan est la somme d’actifs et de passifs, celui du chef de l’État sénégalais est assurément très largement positif. Il a réussi là où ses prédécesseurs s’étaient tous essayés et n’avaient sans doute pas eu la main aussi heureuse. Il lui appartient donc de changer une perception qui peut paraître négative, faute de mettre en exergue ses belles réalisations. On ne le dira jamais assez, le temps et l’énergie consacrés à des querelles ou des polémiques stériles auraient été plus utiles pour mieux vendre ce qui se fait actuellement au Sénégal. Nos amis rwandais ne se gênent pas à répliquer les expériences réussies du Sénégal. Le schéma d’exécution du Dakar Aréna a donné le Kigali Aréna. Le Stade international Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio inspire l’exécution du prochain stade international de Kigali. Le 14 septembre 2020, nous disions: «Macky Sall n’est pas prophète chez lui.» Il faudrait bien qu’il le devienne enfin !
Serigne Assane Mbacké dépose ses baluchons au Pastef
L’ex-responsable libéral Serigne Assane Mbacké a déposé ses baluchons au parti d’Ousmane Sonko. Le désormais ex-responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) a officialisé hier son adhésion au Pastef. Il en a fait la déclaration hier à Touba en présence du coordonnateur de Pastef Touba, Serigne Cheikh Thioro Mbacké. Fondateur du mouvement Appel 221, il estime que l’heure a sonné pour donner plus de dynamisme au combat pour un Sénégal meilleur. Serigne Assane Mbacké a saisi l’occasion pour dénoncer la gestion du pouvoir en place qui excelle dans la corruption, la gabegie, l’impunité et le clanisme dans la gestion des affaires publiques. A l’en croire, le Président Macky Sall et son gouvernement ont plongé le Sénégal depuis dix ans dans une angoisse existentielle. Pourquoi le choix du parti d’Ousmane Sonko ? Serigne Assane Mbacké se dit conscient que l’objectif poursuivi par la majeure partie des Sénégalais ne peut se réaliser qu’avec des femmes et des hommes déterminés à mener un combat désintéressé pour le meilleur devenir de tous. Selon lui, c’est le temps de l’action, c’est la raison pour laquelle, il compte désormais le mettre à profit aux côtés de Sonko dont l’engagement et la détermination à œuvrer pour le développement du pays ne souffrent d’aucune ambiguïté. Le coordonnateur de Pastef Touba, Cheikh Thioro Mbacké, remercie le président du mouvement «Appel 221» pour son choix porté sur Pastef.
BBY de Rufisque démarre la collecte de parrains
Les responsables de Benno bokk Yaakaar (Bby) du département de Rufisque ont procédé samedi dernier au lancement du parrainage en vue de la participation de leur coalition aux prochaines Législatives. La cérémonie, qui s’est déroulée sous la présidence du coordonnateur en charge du parrainage dans le département, le ministre d’État Ismaïla Madior Fall, a enregistré la présence des responsables, militants et sympathisants. Seulement, les ministres Omar Guèye et Souleymane Ndoye n’ont pas pris part à la rencontre. Le Conseil municipal de Thiès vote un budget de 1,8 milliard Le conseil municipal de Thiès a voté, samedi, le budget 2022 de la ville, arrêté à 1,859 milliard de francs CFA, a constaté l’APS. Les 62 conseillers municipaux présents à la session budgétaire ont voté le budget de la ville de Thiès. Un seul conseiller s’est abstenu. «Le projet initial était de 2,300 milliards, mais la note du percepteur nous a recommandé d’enlever du budget le fonds Pacasen, le fonds de concours et le fonds de dotation, qui ne sont pas encore disponibles», a noté Babacar Diop. Ce qui porte le budget consolidé à 1,859 milliard de FCFA.Une fois qu’ils seront virés, les montants du fonds de dotation (103 millions), du fonds de concours (36 millions) et du fonds PACASEN (252 millions), pourront être utilisés, grâce à une autorisation spéciale du conseil, a-t-il expliqué. Le Conseil municipal compte parmi ses préoccupations, outre le nettoiement, l’éclairage public, la voirie, mettre en œuvre quelques idées novatrices, comme l’octroi de 1 000 bourses de formation, la mise sur pied de banques alimentaires pour donner des vivres sous forme de tickets aux ménages touchés par l’extrême pauvreté. Les inondations sont aussi au nombre des questions que la municipalité compte aborde.
Faly Seck pour le relèvement des infrastructures sportives
La finale de la zone 12 de la commune de Rosso-Sénégal a vécu. Elle a opposé l’Asc «Yoon Wi» à celle de Guelwars, et la première citée est sortie victorieuse de la confrontation sur le score de 2 buts à 0 devant un public très nombreux. Pour le président de la zone 12 de Rosso-Sénegal, le manque d’infrastructures sportives risque de plomber l’élan des joueurs. Il interpelle ainsi directement le DAGE du ministère de la Gouvernance Territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Son message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque Faly Seck entend porter le plaidoyer auprès des autorités compétentes. Selon le maire de Rosso-Sénégal, la demande des dirigeants de la zone est légitime. Il promet de transmettre le message directement au Président Macky Sall. A l’en croire, Rosso-Sénégal, Richard Toll, Dagana, Ross-Béthio, Diama et même Ronkh ont besoin de pelouses synthétiques.
Le maire Racine Talla à couteaux tirés avec ses administrés
Le feu couve à Wakhinane-Nimzaat entre le maire Racine Talla et ses administrés des quartiers Nimzaat 01, Angle Mousse, Bagdad et environs. A l’origine, du quiproquo, une affaire de foncier. Racine Talla veut construire un centre commercial sur l’assiette foncière de leur école maternelle publique. Une décision jugée inacceptable par les populations qui souhaitent qu’on construise sur le site une maternité et un collège d’enseignement moyen. Elles promettent d’en découdre avec leur maire, si ce dernier persiste à y ériger son projet.
Élection du président du regroupement des chauffeurs
Il y avait un autre foyer de tension dans la banlieue, plus précisément à Pikine, à la gare interurbaine des baux maraîchers. Les acteurs du transport affiliés au Syndicat National des Travailleurs des Transports Routiers du Sénégal (Snttrs) d’Alassane Ndoye, sont mécontents de l’interdiction par le préfet de leur assemblée générale d’installation de leur camarade Baba Thiam comme président du regroupement des chauffeurs en remplacement de Modou Boye. Ils ont dénoncé l’attitude de l’autorité administrative et estiment que ce dernier ne devrait pas s’immiscer dans l’élection du président du regroupement des chauffeurs de la gare. Finalement, la manifestation a été délocalisée au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Alassane Ndoye et ses camarades ont saisi cette tribune pour dénoncer le maraudage avant d’appeler leurs pairs à l’unité et à la solidarité pour défendre leur secteur.
Réplique du préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye
Face aux accusations des transporteurs, la réplique du préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye, n’a pas tardé à tomber. Et c’est pour brocarder Alassane Ndoye qui, selon lui, a voulu unilatéralement organisé l’élection du président du regroupement des chauffeurs de la gare des baux maraîchers sans l’implication des autres syndicats du transport qui voulaient se mobiliser pour contrecarrer la rencontre. Et face à ces risques de trouble à l’ordre public et d’affrontements entre les deux camps, indique le préfet de Pikine, il était plus sage d’interdire la manifestation, contrairement aux allégations fournies par Alassane Ndoye.
Usage de produits cellulosiques
Charretier de profession, M. N. Konaté est un adepte de produits cellulosiques qu’il renifle pour se saouler. Mais il est tombé sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff aux Hlm Patte d’Oie. Interrogé, le bonhomme a fait savoir qu’il aurait acquis sa bouteille à 500 francs. Suffisant alors pour qu’il soit conduit au poste de police avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de produits cellulosiques.
Maçon drogué
Maçon de profession, Kh. Tall est un accroc de l’herbe qui tue. Il consomme la drogue, selon ses dires, pour être en forme. Habitant à Keur Massar, il a eu la malchance de tomber sur une patrouille de police aux Hlm Patte d’Oie. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien qu’il déclare avoir acheté auprès d’un vendeur à la sauvette, pour sa consommation personnelle. L’aveu étant la reine des preuves, il est conduit à la police de Grand-Yoff par les limiers de la brigade de recherches. Placé en garde à vue, Kh. Tall sera déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Promotion de l’espacement des naissances
La retraite annuelle du Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement (CRSD) a démarré hier à Toubacouta. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré. Ce dernier s’est réjoui du travail réalisé par le CRSD ces dernières années dans la sensibilisation des communautés sur l’importance de l’espacement des naissances. A l’en croire, ce travail a permis d’améliorer sensiblement le taux de l’utilisation des services de planification familiale. Aussi, Dr Amadou Doucouré a invité les différentes structures qui travaillent pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant à s’inspirer du CRSD, entièrement basé sur l’argumentaire religieux. Pour sa part, le président du CRSD a remercié le ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour la confiance et la collaboration. Il annonce l’organisation prochaine d’un congrès international qui verra la participation des pays comme le Niger, le Mali et la Mauritanie.
Négociations avec «And Gueusseum» Le Président Macky Sall avait instruit le gouvernement de prendre langue avec les syndicats pour apaiser le climat social. Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a entamé des négociations depuis vendredi avec l’Alliance Autonome des Syndicats de la Santé, And Gueusseum. Abdoulaye Diouf Sarr remercie Mballo Dia Thiam et compagnie pour avoir répondu à l’appel au dialogue qui, selon lui, a toujours prévalu. Ceci, grâce aux rencontres de suivi internes tenues avec l’ensemble des entités concernées. Il s’agit ainsi, d’après le ministre de la Santé, de trouver des solutions aux questions relevant de son département et plus tard, de pouvoir accompagner dans les processus de résolution les autres points de revendications relevant des autres départements ministériels.
Phase contentieuse
Les commissions administratives ont clôturé hier l’inscription sur les listes électorales dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Le mandataire national de la coalition Yewwi askan wi informe que la phase contentieuse de ladite révision s’ouvre aujourd’hui et durera 03 jours. C’est l’occasion pour les citoyens dont l’inscription ou la demande de modification de statut ou de résidence électorale a et́é rejetée de saisir le juge du tribunal d’instance du ressort ou le chef de la représentation diplomatique ou consulaire pour être rétabli dans leurs droits. Ainsi pour assister les citoyens dans la procédure de saisine, la Commission électorale de Yewwi Askan wi a mis en place une Task-force «Assistance juridique ». Ceux qui le souhaitent peuvent saisir la commission, d’après Déthié Fall.