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21 juin 2025
SOMMET DE LA CEDEAO SUR LE MALI : ASSIMI GOÏTA, UNE ABSENCE QUI FAIT PARLER
Les chefs d’État de la Cédéao se réunissent ce vendredi 25 mars à partir de 14hTU à Accra, au Ghana, pour un sommet extraordinaire consacré au Mali, mais sans le président de la transition
Les chefs d’État de la Cédéao se réunissent ce vendredi 25 mars à partir de 14hTU à Accra, au Ghana, pour un sommet extraordinaire consacré au Mali, mais sans le président Assimi Goïta. S’achemine-t-on vers un accord sur la durée de la prolongation de la transition ? Va-t-on connaître l’échéance des futures élections devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel, et qui permettrait également une levée immédiate des sanctions de la Cédéao ?
Jeudi 24 mars, la Cour de justice de l’Uemoa a demandé la suspension des sanctions prises depuis le 9 janvier dernier, en attendant de se prononcer sur le fond de leur légalité, du fait de leurs lourdes conséquences sur le pays. Des signaux qui laissent envisager une possible sortie de crise, après des mois de négociations entre la Cédéao et Bamako. Pour autant, le Président malien de transition a décidé de ne pas se rendre à Accra pour le sommet. Aucune justification officielle n’a été donnée par Bamako.
Les plus complotistes y voient une sage mesure de précaution devant un piège tendu par les chefs d’État de la Cédéao, voire par la France au Président malien.
Les plus critiques estiment que le Colonel Assimi Goïta, plus militaire que politique, et qui n’a pas conduit directement les négociations, aurait pu se trouver « gêné », techniquement, au milieu de ses pairs.
KEEMTAAN GI - NOS STUPIDITES
Pendant que le Chef s’exerce à des contorsions sémantiques pour attendrir le président de la Banque mondiale sur la situation de l’Afrique prise jusqu’au cou par un surendettement, et que son ministre de l’Economie nous brosse un avenir pour le moins sombre, ce pays montre curieusement des signes extérieurs de richesse. Au regard du train de vie de certains de nos compatriotes, on peine à croire que le Sénégal serait un pays de crève- lafaim. D’ailleurs, lors de la dernière sortie politique du chef à Kaolack et Tambacounda pour recoller les morceaux au sein de son armée mexicaine, les thunes étaient distribuées aux militants mécontents pour les flatter et les remettre dans les rangs en perspective des prochaines Législatives. Des milliards sont également servis à des familles religieuses pour la construction ou l’achèvement de mosquées ou châteaux. Pendant donc que, ailleurs dans le monde, on cherche à thésauriser, dans ce charmant pays qui marche sur la tête, on se comporte comme la cigale de la fable de Jean de la Fontaine. Face à un tableau aussi noir et morose, on nous apprend que les billets du prochain match devant opposer nos « Lions » à l’Egypte dans le nouveau stade digne d’une coupe du monde baptisé Abdoulaye Wade sont cédés entre 300. 000 et 100. 000 balles pour les catégories Vip et « Vvip ». Et dans un pays où la pratique du m’as-tu vu constitue un accessoire qui colle à la peau de sa population, il faudra s’attendre à toutes les folies. Et c’est déjà le cas. Tous les billets de cette catégorie prestige ont trouvé acquéreurs. Plutôt que des amoureux du foot, on trouvera dans ces loges chèrement acquises des frimeurs et nouveaux riches par la politique qui posteront leurs clichés sur les réseaux sociaux, histoire de montrer qu’ils ne sont pas des misérables. Ce fameux « Puukare » qui constitue une de nos plus stupides extravagances. Ils pourront toujours dire que c’est leurs thunes et que les jaloux peuvent maigrir. Toutefois, la grande partie de ces messieurs et dames sera constituée de grands voleurs de la République qui plastronneront en nous tirant la langue. KACCOOR BI
JUSTICE :LA DEMANDE DE MAINLEVÉE DU CONTRÔLE JUDICIAIRE DE SONKO REJETÉE
Le doyen des juges, Maham Diallo, a rejeté hier la demande de mainlevée du contrôle judiciaire du leader du Pastef, Ousmane Sonko. Dans un entretien qu’il avait accordé à une télévision de la place, le nouveau maire de Ziguinchor avait déclaré qu'il avait cessé d’aller signer depuis deux mois. « J’ai cessé d’aller signer depuis 2 mois. Je ne vais plus le faire. Je l’ai déjà fait depuis 10 mois, mais je ne peux pas respecter une institution qui ne me respecte pas », avait indiqué le maire de Ziguinchor. Une déclaration qui avait suscité moult commentaires sur son opportunité quand d’autres parlaient de défiance du leader de Pastef vis-à-vis de l’institution judiciaire.
AUDITION DE SONKO LE MAGISTRAT INSTRUCTEUR ANNONCE LA COULEUR
Restons avec Ousmane Sonko. Le leader de Pastef pourrait très prochainement faire face au magistrat instructeur pour son audition dans le dossier qui l’oppose à Adji Sarr. Un des avocats du maire de Ziguinchor, en l’occurrence Me Khoureychi Ba, aurait confié que le magistrat instructeur s'est montré ouvert quant à une rencontre pour fixer la date de l'audition du leader de Pastef. « Le juge a des raisons plus ou moins solides sur lesquelles il a fondé son argumentaire pour arriver à cette décision. Le plus important, ce que nous retenons, c’est que le juge est ouvert à une rencontre avec la défense pour fixer dans les meilleurs délais les conditions et modalités de l’audition au fond de notre client » a souligné le conseil. Les avocats vont rencontrer, plus tard, le doyen des juges, pour fixer, dans les meilleurs délais, l’audition sur le fond de Ousmane Sonko, explique son avocat.
LEGISLATIVES 2022 GUEUM SA BOPP LANCE "JOKKO TIIÑAL MACKY »
Décidément, la marche vers les législatives de juillet prochain ne donne aucun répit aux responsables des partis politiques et des coalitions. Si Macky Sall, le leader de BBY, a expérimenté un nouveau concept « Jokko ak Macky » à travers un dialogue direct avec les jeunes de Pikine, puis de Keur Massar, il aura à surveiller ses pas. Puisque la coalition Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany va lancer le lundi 28 mars un nouveau concept dénommé "Jokko Tiiñal Macky". Cette nouvelle stratégie, qui porte l’empreinte du PDG du D-Média, entre dans le cadre de la politique de jeunesse de Gueum Sa Bopp. Bougane Guèye Dany va lancer une série de rencontres publiques d'échanges avec jeunes Sénégalais de tous bords. L'initiative "Jokko Tiiñal Macky" est une réponse aux promesses « non tenues » du président Macky Sall à l'endroit de la jeunesse sénégalaise sur les problématiques de l'emploi et de l’éducation. Ce lundi 28 mars 2022 à 19h, Bougane Guèye Dany échangera donc avec la jeunesse des départements de Pikine et de Keur Massar. Une rencontre d'échanges sur les manquements et attentes de la vie du jeune Sénégalais. Elle sera retransmise sur les réseaux sociaux à partir de 19 heures.
DÉFILÉ 4 AVRIL
Dans un communiqué de presse, la Direction des relations publiques des Armées indique que le 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale sera célébré le 04 avril 2022, sur toute l’étendue du territoire national conformément au calendrier républicain sous le thème « Forces de défense et de sécurité et résilience nationale». Une célébration qui sera présidée, à Dakar, par le chef de l’Etat, Macky Sall, chef suprême des Armées, à partir de 10h à la Place de l’Indépendance. Cependant, comme l’avait annoncé, en exclusivité, votre quotidien préféré, cette cérémonie sera marquée par une prise d’armes, une cérémonie de remise de décorations, un défilé à pied d’écoles de formation de troupes militaires et paramilitaires, puis un cocktail au Cercle Mess des Officiers « Colonel Emmanuel Gomis». « Cette manifestation constitue une opportunité pour les forces de défense et de sécurité de communier avec leur Chef Suprême et toute la nation sénégalaise », note la DIRPA qui convie la presse nationale et internationale à couvrir cet important événement. Un événement qui sera organisé au niveau de toutes les autres zones militaires, sous la responsabilité des commandants de zone.
PRESIDENCE LE MARCHEUR DE VÉLINGARA À DAKAR REÇU AU PALAIS
Le marcheur de Vélingara à Dakar, Adoul Goudousse, a été reçu hier au palais de la République par le président de la République. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, Pr Moussa Baldé, et du députémaire de Vélingara, Mamadou Oury Baïlo Diallo. « Une façon originale de rendre hommage au président Macky Sall, la marche de Vélingara à Dakar. Adoul Goudousse a voulu par cette initiative manifester sa sympathie au chef de l’Etat et le féliciter pour ses multiples réalisations à travers le pays » écrit la présidence de la République sur cette audience.
POLICE LES FEMMES CONSTITUENT 9,18% DES EFFECTIFS
La Police nationale sénégalaise a célébré ces jeudi et vendredi, les 40 ans de présence des femmes en son sein. La cérémonie a eu lieu sous la présidence de Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur, selon qui, à ce jour, en termes de pourcentage, les femmes représentent 9,18 % des effectifs. Selon le commissaire Codou Camara, cinq promotions des femmes policières, leaders dans leur domaine, ont participé activement aux opérations de maintien de la paix. Cette cérémonie d’honneur faite aux femmes dans la Police nationale a été célébrée sous le thème : « 40 ans de présence des femmes dans la police : bilan et perspective ». La célébration sera marquée par une Exposition sur les pionnières et les femmes en activité. Cette fête sera clôturée en beauté ce vendredi « avec l’auteur-compositeur Youssou Ndour, qui animera un dîner de gala à partir de 19 heures 30 minutes, à l’École nationale de Police », a indiqué le bureau des Relations publiques de la Police nationale.
NECROLOGIE DÉCÈS DE L’ANCIEN MAIRE DE MBOUR MOUSSA NDOYE
L’ancien maire de Mbour, le socialiste Moussa Ndoye, a tiré sa révérence, dans la soirée de ce jeudi 24 mars 2022 des suites d’une courte maladie. Moussa Ndoye, dont le magistère a duré du 24 novembre 1990 au 26 janvier 2001, est le premier maire à doter la capitale de la Petite côte d’un budget municipal. Il avait destitué avant la fin de son mandat par décret présidentiel signé par l’ancien président de la République Abdoulaye Wade.
FONCIER NGOR, YOFF ET OUAKAM RÉCLAMENT LA LIBÉRATION DE LEURS FILS
Dans les contrées Lébou de Ngor, Yoff et Ouakam, on est en colère contre les autorités qui ont arrêté depuis le 25 février dernier huit de leurs fils. Ces derniers sont en prison suite à une manifestation organisée à cette date pour dénoncer ce qu’ils appellent le « bradage foncier » autour de l’aéroport de Yoff. Hier, en conférence de presse, le collectif des habitants des trois villages a exigé la libération sans conditions des huit manifestants emprisonnés. Oumar Ngalla Diagne, co-coordinateur du Collectif des trois villages de Tanka, a indiqué qu’ « aucun mot d’ordre à une manifestation n’a émané du Collectif des trois villages de Tanka, d’autant plus que la veille de la 142e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye était un moment de communion, de partage, de convivialité et de piété pour la communauté de Tanka en particulier. Donc nous demandons la libération immédiate et sans condition des détenus. Nous appelons également le président de la République, Macky Sall, à octroyer une zone d’extension communautaire et coutumière aux trois villages de Tanka, Ouakam, Ngor et Yoff ".
UN MAXIMUM D’ACTEURS CIBLÉS DANS LE PARTAGE DES RÉSULTATS
L’Anrsa a poursuivi ce jeudi 24 mars, à Kaolack, un atelier dit de “Dissémination de la Stratégie nationale de Recherche-Innovation et des mécanismes de mise en œuvre de la protection et la valorisation des résultats de recherche”
L’Agence nationale de la Recherche scientifique Appliquée (Anrsa), ses partenaires aux niveaux national et international, a poursuivi hier, jeudi 24 mars, à Kaolack, un atelier dit de “Dissémination de la Stratégie nationale de Recherche-Innovation et des mécanismes de mise en œuvre de la protection et la valorisation des résultats de recherche”.
Après Thiès, cette initiative qui est aujourd’hui portée par le projet de Valorisation des résultats de recherche et innovations en Afrique de l’Ouest (VaRRIWA) vise à informer les acteurs de la diversité des filières sur la politique recherche-innovation au Sénégal et les opportunités qui s’offrent à eux en termes des recherches disponibles. Ceci pour leur faire profiter de ces énormes opportunités et privilèges, en route vers le développement de leurs activités, leurs environnements où leurs entreprises. C’était aussi un prétexte pour le VaRRIWA d’informer, et surtout le public venu à sa rencontre, sur le projet en tant que tel, mieux son rôle d’interface de l’Agence nationale de la recherche scientifique Appliquée dans le dispositif de la recherche-innovation.
D’un financement de 3,2 milliards de FCFA, dégagé par le Fonds ACP pour l’innovation, avec un contribution sénégalaise de 18 millions/an, soit 72 millions durant les quatre (4) ans de sa durée, le projet “VaRRIWA” est une initiative du consortium de partenaires constitué par l’Agence universitaire de la Francophonie et quatre (4) autres structures nationales en charge de la Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation technologique. Il regroupe quatre (4) pays ouest africains (Sénégal, Bénin, Burkina Faso, et Togo).
Au-delà de sa vocation de créer un environnement incitatif au transfert de technologies dans ces pays, son objectif est aussi d’accroître l’impact de la recherche et de l’innovation dans le processus de développement socio-économique dans ces pays.
FRANCHIR LES PYRAMIDES
Franchir les éternelles pyramides égyptiennes ! C’est cette mission presque herculéenne que les Lions du Sénégal vont essayer de surmonter face aux Pharaons à 19 h 30 au Caire -
Franchir les éternelles pyramides égyptiennes ! C’est cette mission presque herculéenne que les Lions du Sénégal vont essayer de surmonter face aux Pharaons. La manche aller de cette double confrontation est prévue ce vendredi 25 mars au stade international du Caire, suivie d’une deuxième finale le 29 mars au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
«Mon équipe a encore faim», dixit Aliou Cissé (46 ans) qui se qualifie de «jeune entraîneur» très loin d’être rassasié après la première étoile qu’il a installée sur le maillot du Sénégal mettant fin à 57 ans de disette.
Humilité en bandoulière, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, championne d’Afrique en titre et meilleure sélection africaine au classement mondial de la Fifa depuis plus de 3 ans, refuse toutefois de se présenter en favori face à l’Egypte. «Nous avons gagné la coupe d’Afrique des nations. Certes ! Mais nous faisons face à une équipe égyptienne qui l’a gagné 7 fois. Donc, c’est elle la favorite de cette double confrontation», avec un match re tour qui sera «décisif», à Dakar.
Le Sénégal qui a fini de peaufiner sa stratégie à Marrakech en terre marocaine va tenter ce soir donc de franchir les éternelles pyramides égyptiennes face aux Pharaons revanchards amenés par un Mohamed Salah largement derrière son coéquipier à Liverpool et le Lion volant de Chelsea, Edouard Mendy dans la course pour le titre du meilleur joueur africain de l’année 2021 décerné par la Confédération africaine de football (CAF).
Après avoir perdu la première finale de la CAN le 6 février dernier au stade Olembé de Yaoundé au Cameroun, les Pharaons voudront démontrer à la face du monde les déclarations de leur coach Carlos Queiroz. «Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre», avait soutenu le technique portugais de 59 ans qui ne cesse d’ailleurs de lancer les appels au 12ème homme. «C’est une finale de coupe du monde» pour l’Egypte, tonne-t-il sur les plateaux de télévision qui le relaient en boucle. Au Caire, la ferveur a fini de gagner la ville avec ses 30 millions d’habitants. «Nous serons 60.000 spectateurs dans les gradins, mais vous ne verrez personne dans les rues à l’heure du match», tonne un supporter des Pharaons.
Du côté sénégalais, Aliou Cissé refuse de se présenter en victime expiatoire. «L’Egypte est une grande nation de football, mais nous avons des arguments à faire valoir. Nous sommes très motivés. Nous voulons aller à la coupe du monde», a soutenu l’ancien capitaine des Lions qui a fêté son anniversaire hier, jeudi 24 mars. Est-ce un signe du destin devant lui permettre de franchir les pyramides pour rejoindre ce minuscule état de la péninsule arabique qu’est le Qatar ? En tout cas, c’est Aliou Cissé en tant que capitaine et sa bande qui avaient empêcher à l’Egypte de prendre part à la coupe du monde asiatique (Corée du Sud et Japon) en 2002. L’histoire va-t-elle se répéter.
Rendez-vous le 29 mars prochain au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
LE GOUVERNEMENT REÇOIT UN LOT DE 16 CARTES DE FERTILITÉ DES SOLS
Partant de ce constat, le projet Dundel Suuf a réalisé un lot de cartes de fertilité des sols afin de permettre au producteur de pouvoir se situer par rapport au besoin de la spéculation qu’il est en train de cultiver et aussi du niveau de fertilité du so
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé a reçu un lot de 16 cartes de fertilisation des sols, élaborées dans le cadre du projet Dundal Suuf. La cérémonie de remise officielle des cartes s’est déroulée hier, jeudi 24 mars. L’objectif de cette cartographie des sols est d’aboutir à une spécification des formules d’engrais par zone écologique et par spéculation.
L e niveau de fertilité des sols est variable sur l’étendue du territoire national, alors qu’on est en train d’utiliser les mêmes formules d’engrais partout au Sénégal. Partant de ce constat, le projet Dundel Suuf a réalisé un lot de cartes de fertilité des sols afin de permettre au producteur de pouvoir se situer par rapport au besoin de la spéculation qu’il est en train de cultiver et aussi du niveau de fertilité du sol.
Ainsi, 16 cartes ont été remises hier, jeudi 24 mars, au ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé. Le projet a touché dans ses actions 5 zones agro écoogiques que sont la vallée du fleuve Sénégal, la bassin arachidier, la Casamance, les Niayes et le Sénégal Oriental. « Si nous prenons une culture comme l’arachide, on sait que c’est la même formule d’engrais qui est utilisée partout au Sénégal. Maintenant, ces cartes de fertilité des sols vont nous permettre de savoir, si nous voulons produire de l’arachide dans le nord du pays, la formule à appliquer. Donc l’intérêt de la cartographie des sols, c’est d’aboutir à une spécification des formules d’engrais par zone écologique et par spéculation », a expliqué Mbène Dieye Faye, coordonnatrice nationale du projet Dundal Suuf.
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé pense que ce projet Dundel Suuf vient répondre à une préoccupation majeure liée à l’augmentation durable de la productivité agricole grâce à une meilleure utilisation des engrais. « Malgré les contraintes sanitaires et géopolitiques qui ont perturbé le processus de production et de commercialisation des engrais, le Sénégal reste engagé à l’atteinte des objectifs de la déclaration d’Abuja sur les engrais pour une révolution verte africaine.
Dans le cadre de ce projet Dundel Suuf, la cartographie des nutriments du sol a été faite, suivi du développement de nouvelles formules d’engrais basées sur les teneurs en nutriments des sols et les besoins de spéculations telles que l’arachide, le maïs, le riz, le sorgho, l’oignon et la tomate », indique le ministre. Selon lui, les défis liés à la répartition temporaire et spatiale des précipitations, la dégradation des terres, la baisse de la fertilité des sols et l’utilisation inappropriée des engrais aussi bien en formule et dose recommandée en méthode d’application interpellent encore les acteurs.
Par Vieux SAVANÉ
UN MINISTRE NE DEVRAIT PAS FAIRE ÇA
Il y a de quoi se désoler de voir une autorité ministérielle tenter de contourner une décision de justice défavorable, au risque de décrédibiliser l’institution judiciaire, oubliant l’obligation d’exemplarité que requiert la fonction qu’il occupe
Par arrêt rendu le 25 novembre 2021, la chambre administrative de la Cour Suprême du Sénégal s’était prononcé sur le fond dans l’affaire dite de la grande pharmacie dakaroise, annulant purement et simplement l’Arrêté 000270/MSAS/ DGSE/DPM, du 13 janvier2021, par lequel le ministre de la Santé et de l’Action Sociale autorisait Mme Aminata Gassama Baldé à transférer son officine, Pharmacie « La Nation », au rez-de-chaussée de l’immeuble Hôtel Indépendance, site occupé depuis 1953 par la Pharmacie Dakaroise dont Mme Aïcha Goundiam Mbodji est la pharmacienne titulaire depuis bientôt 40 ans (Voir Sud quotidien du 28 janvier 2021).
Avec cette notification, le dernier palier d’une longue et coûteuse procédure judiciaire venait ainsi d’être franchi, et Mme Goudiam pouvait désormais recouvrer ses droits, libre qu’elle était de commettre un huissier pour récupérer son local. Mais c’était sans compter avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui a choisi de faire dans le dilatoire en publiant, le 11 février 2022, un nouvel arrêté portant abrogation de celui, N 013159 du 04 novembre 1981, donnant autorisation à Mme Aïcha Goudiam Mbodji d’exploiter l’officine en question. A n’y rien comprendre sinon une manoeuvre cousue de fil blanc visant à contourner l’Arrêt de la Chambre administrative de la Cour suprême, et la procédure contentieuse en cours auprès du Tribunal de Commerce de Dakar en annulation du bail signé par l’Ipres et Mme Baldé née Aminata Gassama.
Cette tentative pitoyable à laquelle s’adonne une autorité étatique est en soi problématique puisqu’elle met à mal la plus haute instance judiciaire qui exige plutôt le respect de tous. Il fleure bon en effet de relever que dans un pays démocratique tous les justiciables, quels que soient leurs titres et leurs rangs, sont censés être égaux devant la loi. Cette impartialité est justement ce qui fonde le contrat de confiance qui fait que l’on n’est nullement tenté par la vendetta, encore moins par le déploiement d’une justice personnelle. Mais la réalité semble toute autre. Comme souvent, la justice est mise sur la sellette, attaquée de toutes parts par l’opposition qui l’accuse de tous les péchés, lui reprochant notamment d’être à la solde du pouvoir politique en place. Ce dernier qui s’en défend dénonce à son tour la mauvaise foi d’une opposition prompte à applaudir quand les décisions rendues lui sont favorables, ou au contraire à vociférer quand elles n’empruntent pas le chemin de ses attentes. Mais plus grave est la propension du citoyen lambda à penser que la justice est une justice de classe car favorable aux puissants et se montrant sans pitié pour les faibles.
A l’image des prisons dans lesquelles s’entassent les voleurs de poules, alors que bénéficiant d’un traitement on ne peut plus clément, les délinquants à cols blancs se dorent la pilule au soleil, bardés de leur outrageante arrogance. Lorsque la justice se trouve ainsi suspectée, grand est alors le risque d’installation de la chienlit. Aussi, y a t-il de quoi se désoler de voir une autorité ministérielle tenter de contourner une décision judiciaire qui ne lui est pas favorable, au risque de décrédibiliser l’institution judiciaire, oubliant au passage l’obligation d’exemplarité que requiert la fonction qu’il occupe. Comment d’ailleurs ne pas s’émouvoir de cette affaire dite de la grande pharmacie Dakaroise, au regard surtout de ce que le Président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soutenu, lundi 14 mars 2022, lors de sa dernière conférence de presse. Pour lui, disait-il : « une décision de justice a vocation à être appliquée et respectée par tous, parce qu’il y va de l’intérêt de l’État de droit ».
Et de poursuivre : s’il était « permis à un citoyen de se lever pour dire » : « Voilà c’est l’objet d’une décision, mais je ne l’applique pas », ce n’est pas la peine qu’il y ait une justice dans ce pays ». D’où cette invite à apprendre « à perdre et à gagner en toute bonne foi et en toute bonne logique ». Précisions on ne peut plus salutaires puisqu’elles indiquent qu’il n’est permis à nul citoyen, encore moins à l’État, institution garante de notre système démocratique, de donner le sentiment de vouloir contourner la justice en usant d’entourloupes grotesques qui en dernière instance participent à la ridiculiser, si ce n’est tout simplement à la discréditer aux yeux de tous.
Persuadé qu’un ministre de la République ne devrait pas faire ça, le Syndicat des Pharmaciens a ainsi appelé l’ensemble de ses membres à se tenir prêts pour la riposte. Une façon de rappeler qu’il revient à chaque segment de la société de prendre ses responsabilités et de garder à l’esprit le rôle fondamental de la justice dans l’édification d’une société apaisée, ancrée dans la confiance en ses institutions. Et la justice en est un pilier essentiel. En somme l’ultime rempart.
ÉGYPTE-SÉNÉGAL, UNE REVANCHE DE LA FINALE DE LA CAN TRÈS ATTENDUE
L'Égypte reçoit le Sénégal dans la première manche des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2022 ce vendredi 25 mars à 19H30 TU, avec un duel Salah-Mané en perspective
Les Pharaons seront revanchards au stade du Caire. La défaite des coéquipiers de Mohamed Salah en finale de la CAN 2022 (0-0, 2 t.a.b. à 4) du 6 février est encore dans les esprits, mais l'Égypte devra batailler si elle veut s'offrir une place au Qatar. De ce duel de géants du foot africain, seule une sélection pourra se qualifier pour le Mondial 2022.
Dès le retour au vestiaire après leur défaite en finale de la CAN, Mohamed Salah, leader de la sélection, avait promis à ses coéquipiers abattus: « Nous aurons notre revanche sur eux » Une scène filmée par une télévision égyptienne qu'il leur faudra confirmer, alors que le pays tout entier demande sa place au Mondial.
La pression est énorme sur les Pharaons, mais le sélectionneur égyptien Carlos Queiroz pourra s'appuyer sur des joueurs de qualité, à l'image de Mohamed Salah, attaquant star de Liverpool et de la sélection. « Salah est un des meilleurs joueurs du monde, nous voulons qu'il nous emmène à la Coupe du monde », lançait après la défaite du 6 février l'adjoint du sélectionneur, Diaa al-Sayed.
Il y aura aussi les « nouveaux », ceux qui ont disputé leur première CAN comme l'ailier Omar Marmoush, le défenseur central Mohamed Abdelmonem, qui a pallié l'absence d'Ahmed Hegazy, blessé, ou encore le latéral Omar Kamal, suspendu pour la finale.
Le portier Mohamed Abou Gabal, dit Gabaski, sera également présent. Le gardien de but du Zamalek, révélation de la CAN 2022, avait été impérial lors de l'aventure camerounaise, se montrant décisif lors des tirs au but en 8e face à la Côte d'Ivoire (0-0, 5 t.a.b à 4) et le Cameroun en demi-finale (0-0, 3 t.a.b à 1), avant de stopper un pénalty de Sadio Mané en finale. Gardien titulaire blessé lors du match face à la Côte d'Ivoire, Mohamed El Shenawy, est, lui aussi, de retour.
« Nous, les Égyptiens, quand nous tombons, nous nous relevons », lançait Gabaski après l'échec en finale. Mané est prévenu.