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22 juin 2025
HAUSSE DE 1, 7 % DES PRIX DES PRODUITS EXPORTÉS RELEVÉE EN JANVIER
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’une hausse de 1, 7% sur les prix des exportations sénégalaises en janvier en comparaison de leur niveau au mois précédent.
Dakar, 18 mars (APS) – L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’une hausse de 1, 7% sur les prix des exportations sénégalaises en janvier en comparaison de leur niveau au mois précédent.
Cette remontée est liée à l’appréciation des prix des produits minéraux qui y ont contribué à +0,8 point de pourcentage, relève la structure dans son bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur.
Dans le rapport parvenu à l’APS, elle souligne que cette évolution à la hausse résultait également de la remontée des prix des animaux vivants et produits du règne animal (0, 3 %), de ceux des produits du règne végétal (0, 2 %), et des coûts des métaux communs et ouvrages (0, 2 %).
L’ANSD fait toutefois remarquer que le repli des prix des graisses et huiles animales ou végétales (-0,1) avait été limité par cette augmentation.
Rapportés au mois de janvier 2021, les produits à l’exportation se sont renchéris de 18,7%, résume le document.
Les prix à l’exportation des produits sous-jacents se sont renchéris de 2, % et ceux des produits volatils ont diminué de 1,0%. Par rapport au mois de janvier 2021, ils se sont accrus, respectivement, de 19,2% et de 12,9%, note la même source.
FORUM MONDIAL DE L'EAU, LE PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE ATTENDU À DAKAR LUNDI
Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, arrivera lundi prochain à Dakar, pour une visite de deux jours destinée à ‘’réaffirmer l’engagement’’ de son institution à ‘’collaborer avec le Sénégal
Dakar, 18 mars 2022 – Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, arrivera lundi prochain à Dakar, pour une visite de deux jours destinée à ‘’réaffirmer l’engagement’’ de son institution à ‘’collaborer avec le Sénégal en vue d’obtenir de meilleurs résultats de développement au profit de l’ensemble de sa population’’, annonce un communiqué reçu à l’APS.
M. Malpass, qui participera au forum mondial de l’eau prévu du 21 au 26, effectuera ainsi ‘’son premier voyage officiel au Sénégal et en Afrique de l’Ouest et centrale en tant que président du Groupe de la Banque mondiale’’.
Lors de sa visite, il rencontrera le chef de l’Etat, Macky Sall, et s’entretiendra avec des partenaires au développement et des parties prenantes de premier plan.
Il mettra à profit son séjour à Dakar pour visiter divers projets financés par le Groupe de la Banque mondiale, avec notamment une visite sur le chantier de construction du système de bus rapides BRT, à Dakar et un fournisseur de service internet.
‘’Cette année avec la présidence de l’Union africaine et en accueillant le forum mondial de l’eau à Dakar, le Sénégal démontre un leadership international marquant, a souligné David Malpass (…). Notre institution est très attachée à maintenir son partenariat de longue date avec le Sénégal pour augmenter le revenu médian des ménages et promouvoir une prospérité partagée.’’
David Malpass sera accompagné de Makhtar Diop, directeur général d’IFC, d’Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, et de Sérgio Pimenta, vice-président régional d’IFC pour l’Afrique.
L’IFC ou Société financière internationale est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents.
Le communiqué rappelle que le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 20 projets nationaux financés par l’Association internationale de développement (IDA), pour un montant total de 2,32 milliards de dollars, et 10 opérations régionales, également soutenues par l’IDA et représentant 480 millions de dollars d’engagements.
Au 31 janvier 2022, le portefeuille d’IFC au Sénégal (en investissements pour son compte propre et en services de conseil) s’élevait à 283,8 millions de dollars.
SENEGAL-EGYPTE, ALIOU CISSE DEVOILE LA LISTE DES JOUEURS
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts
On ne change pas une équipe qui gagne. Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts, Seny Dieng et Alfred Gomis, forfaits, remplacés par Bingourou Kamara et Alioune Badara Faty. Parmi les nouveautés, le retour du latéral Youssouf Sabaly, qui avait manqué la CAN à cause d’une blessure, était attendu.
Pour rappel, c’est la première conférence de presse du coach sénégalais et son staff, après le sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) officiellement appelé Cameroun 2021. D’ailleurs, il l’a ainsi relevé : « il était important pour nous de partager cette victoire avec le peuple sénégalais. Ce fut un bonheur pour l’ensemble du peuple sénégalais. Nous sommes très heureux d’avoir procuré autant de bonheur au peuple sénégalais, autant de fierté. Ces périodes-là resteront gravées dans l’histoire de notre pays. »
« Le football de haut niveau ne se nourrit pas du passé »
Mais, s’est-il empressé d’ajouter : « le football professionnel, le football de haut niveau ne se nourrit pas simplement du passé. Aujourd’hui, nous sommes face à deux échéances très importantes pour le football sénégalais, que sont les éliminatoires et la qualification de cette équipe nationale à la Coupe du monde novembre et décembre 2022. » Avant d’expliquer que « cette double confrontation contre l’Égypte, l’équipe qu’on vient de battre aux penalties en finale, lors de la dernière CAN, s’annonce rude. On a pensé que c’était important de repartir et d’être dans la continuité de ce que nous avons fait, de ce que les garçons ont fait durant cette CAN-là, et donc, reconduire le même groupe, à qui nous avons confiance ».
Voici la liste du Sénégal pour la double confrontation contre l’Égypte les 25 et 29 mars 2022
Gardiens : Édouard Mendy, Bingourou Kamara, Alioune Badara Faty.
L’Argentin est devenu la cible privilégiée des supporters depuis la sortie prématurée de Paris en Ligue des champions. Un énième naufrage en Europe, difficile à digérer par les fans parisiens mais aussi par de nombreux supporters du PSG en Afrique.
Il fallait être présent au Parc des Princes dimanche 13 mars 2022 pour y croire. Lionel Messi, comme le reste des joueurs parisiens à l’exception du franco-camerounais Kylian Mbappé, hué par les siens dans son propre stade au début de son match contre Bordeaux.
Un retournement de situation, seulement sept mois après son arrivée triomphale dans la capitale française en provenance du FC Barcelone. À l’époque, le sextuple Ballon d’or était perçu par les responsables qataris et tous les fans comme le facteur X, l’élément manquant à la concrétisation des vieilles ambitions du club francilien en Europe.
L’ambiance d’hostilité vécue par la Pulga en marge de la 28e journée de Ligue 1 est d’autant plus inhabituelle qu’il ne l’a expérimentée que très rarement dans sa riche et prolifique carrière. Lui dont les prouesses avec le ballon rond ont, au contraire, fait si souvent lever les foules à travers le monde.
C’est sans doute pour cela que d’aucuns comprennent difficilement qu’un joueur de cette stature puisse être sifflé. D’autant qu’à bientôt 35 ans, le lutin argentin vit ses derniers moments sur le gazon.
Échec patent
Mais le Messi(e) tant attendu par les Parisiens n’est pas (encore ?) arrivé. Pas plus que l’équipe du PSG appelée à tout écraser sur son chemin cette année après un mercato d’été des plus excitants de l’ère qatarie. Outre l’ancien numéro 10 du Barça, Paris avait réussi à mettre la main sur Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma, Georginio Wijnaldum ou encore le marocain Achraf Hakimi.
Malgré cette panoplie de stars rémunérées à coups de multiples millions d’euros, le PSG éliminé des autres compétitions, n’a plus que le championnat de France comme objectif cette saison. Le point culminant de ce fiasco est intervenu mercredi 9 mars en Ligue des champions lorsque l’équipe a totalement sombré durant la dernière demi-heure du match retour de huitième de finale face au Real Madrid pour s’incliner 3-2 au final.
Frustration contenue
Au milieu de cette déception, le cas Messi cristallise les frustrations certainement en raison des attentes suscitées par son recrutement. Pour beaucoup de supporters parisiens et de nombreux férus de football sur le continent africain, l’attaquant albiceleste symbolise aujourd’hui cette propension de la direction sportive à empiler les noms sans adéquation avec les besoins réels de l’équipe.
Difficile de leur en vouloir quand l’ex-Catalan n’a marqué que deux petits buts en 18 apparitions dans le championnat français, bien qu’il ait délivré tout de même une dizaine de passes décisives. Ramos est perdu de vue, Wijnaldum n’est que l’ombre de lui-même.
Quant à Donnarumma, sa mauvaise lecture sur l’action du premier but de Karim Benzema au Bernabeu a conduit ses coéquipiers dans un précipice. Tout cela au grand dam de nombreux amateurs de football en Afrique, cette terre amoureuse du ballon rond.
CES AFRICAINS QUI PRÉFÈRENT COMBATTRE EN UKRAINE QUE DE RESTER DANS LEUR PAYS
Quelque 20 000 volontaires du monde entier se seraient engagés après que le président ukrainien Volodmyr Zelensky a lancé un appel international aux combattants étrangers pour qu'ils "viennent épauler les Ukrainiens"
Lorsque la Russie a lancé son invasion de l'Ukraine le mois dernier, Ottah Abraham, un Nigérian de 27 ans, a été indigné.
Il a pris son téléphone et a tweeté : "Je veux rejoindre l'équipe."
Il se trouvait à quelque 8 700 km de la ligne de front, dans un petit appartement de Lagos, la principale ville du Nigeria.
Ce diplômé en philosophie est l'un des centaines d'Africains, originaires de pays comme le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, l'Afrique du Sud et l'Algérie, qui se disent prêts à prendre les armes dans la bataille contre la Russie, en partie pour échapper aux sombres perspectives auxquelles sont confrontés de nombreux jeunes hommes chez eux.
"Nous savons que c'est la guerre, ce n'est pas un jeu d'enfant", a-t-il déclaré à la BBC. "Mais être un soldat en Ukraine serait mieux que d'être ici.
"Je serai probablement autorisé à rester si la guerre se termine, en plus je serai un héros et je combattrai un ennemi indéniable".
Combattre un tyran
Quelque 20 000 volontaires du monde entier se seraient engagés après que le président ukrainien Volodmyr Zelensky a lancé un appel international aux combattants étrangers pour qu'ils "viennent épauler les Ukrainiens".
Le gouvernement a temporairement supprimé ses exigences en matière de visa et a offert des équipements et un salaire à ceux qui possèdent un passeport valide et une formation militaire. Il n'y a pas eu de confirmation officielle que les combattants étrangers seront autorisés à rester dans le pays après la guerre.
Kereti Usoroh, un Nigérian vivant dans la capitale, Abuja, a déclaré que ses motivations pour se porter volontaire n'avaient rien à voir avec un gain financier ou la perspective de la citoyenneté.
"Je mène déjà une vie confortable. Si je voulais aller en Europe, je le ferais par l'éducation, pas par la guerre", a déclaré cet avocat de 29 ans.
"Il s'agit de combattre une tyran - l'injustice pour l'un est l'injustice pour tous".
Des sentiments qui réjouissent les diplomates ukrainiens et quelques jours après l'appel du président Zelenksy, des dizaines de volontaires pleins d'espoir se sont rendus à l'ambassade d'Ukraine à Abuja, avec l'ambition de s'engager.
Les mercenaires ne sont pas les bienvenus
Mais l'ambassade d'Ukraine au Nigeria - comme d'autres en Afrique - a dû faire marche arrière car de nombreux gouvernements du continent ne veulent pas que leurs ressortissants combattent en Ukraine.
"Le Nigeria décourage l'utilisation de mercenaires partout dans le monde et ne tolérera pas leur recrutement", a écrit le ministère des affaires étrangères du Nigeria dans un communiqué.
Bohdan Soltys, un fonctionnaire de l'ambassade ukrainienne au Nigeria, a déclaré qu'ils ne payaient pas les Africains pour combattre - et que les gens devraient payer leurs propres vols pour rejoindre l'Europe.
"La frontière est mince entre les volontaires étrangers et les mercenaires", a-t-il déclaré à la BBC.
Il a ensuite précisé qu'il avait reçu l'ordre de refuser les volontaires qui se présenteraient à l'ambassade.
Le Sénégal a également mis en garde ses citoyens contre l'enrôlement dans la guerre et a ordonné à l'ambassadeur d'Ukraine de retirer une publication sur Facebook qui faisait appel à des volontaires sénégalais, qualifiant cet effort de recrutement d'"illégal et punissable par la loi".
Le ministère algérien des affaires étrangères a émis un ordre similaire à son ambassade ukrainienne.
"Mon pays dit que je n'ai pas le droit d'y aller. J'ai essayé d'écrire au ministère des Affaires étrangères. Ils ne m'ont pas répondu, mais je vais réessayer", a déclaré à la BBC Belhadj Hani Amir, un Algérien de 28 ans.
"Je veux aller en Ukraine, mais j'espère aussi que cette guerre se termine le plus vite possible".
L'ambassadrice d'Ukraine en Afrique du Sud, au Mozambique et au Botswana, Liubov Abravitova, a déclaré à la BBC que des centaines de personnes de toute l'Afrique australe s'étaient portées volontaires pour combattre ou travailler à titre humanitaire - mais elle n'a pas pu donner suite à leurs demandes car elle attendait les instructions de leurs gouvernements. L'Afrique du Sud a une loi stricte contre les mercenaires.
En fait, le site officiel de l'Ukraine pour le recrutement de la "légion internationale" de volontaires, qui fournit les coordonnées des ambassades locales dans le monde entier, ne comprend plus de missions dans les pays africains.
Un représentant travaillant pour le site web a confirmé que certains pays africains ont été supprimés en raison de "restrictions réglementaires".
Les "frères russes".
L'Algérie, le Sénégal et l'Afrique du Sud faisaient partie des 17 pays africains sur 54 qui se sont abstenus de voter à l'ONU pour condamner l'invasion de l'Ukraine, car ils voulaient éviter de se mettre à dos la Russie.
Et la Russie n'est pas sans soutien en Afrique. Elle a étendu son influence sur le continent, notamment sur le plan militaire, en aidant des pays comme la République centrafricaine (RCA), la Libye, le Mali et le Soudan à combattre les rebelles ou les militants islamistes.
Une vidéo censée montrer des soldats de la RCA jurant de rejoindre leurs "frères russes" a également circulé en ligne, mais la BBC n'a pas pu en vérifier la source de manière indépendante et un représentant du gouvernement n'a pas répondu à une demande de commentaire.
Vendredi dernier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Shoigu, a déclaré que "plus de 16 000 combattants" du Moyen-Orient s'étaient portés volontaires pour combattre avec l'armée russe - il n'est pas clair si ce chiffre inclut des soldats d'Afrique du Nord.
Mais les gouvernements africains ayant pris des mesures restrictives à l'égard du recrutement de leurs propres citoyens, on ne sait pas si certains de ces hommes parviendront au front - et un fonctionnaire ukrainien chargé d'enregistrer les volontaires étrangers a déclaré à la BBC qu'aucun Africain n'était arrivé.
Déception
Pour certains, comme David Osagie Adeleke, originaire de l'État d'Oyo, dans le sud-ouest du Nigeria, c'est un coup dur.
Le jeune homme de 21 ans, qui a travaillé comme secouriste pour la Croix-Rouge, se préparait à s'engager comme combattant, ayant rassemblé les documents nécessaires, y compris une lettre de recommandation.
"Je suis allé directement au poste de police pour récupérer mes documents", a-t-il déclaré, expliquant qu'un casier judiciaire vierge était l'une des exigences pour s'engager.
"Je suis déçu d'apprendre que l'ambassade dit maintenant qu'elle ne nous prendra pas, nous les Africains".
Ses courriels adressés à l'ambassade d'Ukraine ayant été renvoyés, il cherche des itinéraires alternatifs pour se rendre à la frontière du pays.
"J'ai un entretien avec l'ambassade de Pologne au Nigeria", a-t-il déclaré.
Prince Nkem Nduche, qui faisait partie des personnes présentes à l'ambassade d'Ukraine à Abuja, connaît mieux que quiconque la situation en Ukraine et est plus optimiste.
Il a en fait passé quelque temps en Russie dans sa jeunesse, a la double nationalité et s'est même inscrit à l'académie militaire russe - mais a été emprisonné pendant une courte période, accusé d'être un espion après avoir été repéré à l'ambassade américaine.
Il a fui le pays il y a sept ans, en passant par l'Ukraine, et aurait volontiers combattu la Russie, mais il admet que ce ne sera pas le cas.
"Je voulais partir seul, mais comme le gouvernement nigérian a dit que nous ne pouvions pas partir... je vais leur obéir", a-t-il déclaré à la BBC.
33 TONNES D’ANTIMICROBIENS UTILISÉES EN 2021
L’utilisation des antibiotiques dans le secteur de l’élevage est passée de 11 tonnes en 2015 à 33 tonnes en 2021, soit une hausse de plus de 20 tonnes.
L’utilisation des antibiotiques dans le secteur de l’élevage est passée de 11 tonnes en 2015 à 33 tonnes en 2021, soit une hausse de plus de 20 tonnes.
Selon la direction des Services vétérinaires, cette évolution de l’utilisation des antimicrobiens nécessite une prise de consciente quant à l’utilisation prudente, responsable et rationnelle afin d’éviter le développement de bactéries multirésistants. «La résistance antimicrobienne constitue une menace pour la santé animale, pour la santé publique et pour l’environnement et par conséquent une préoccupation mondiale», a expliqué Dr. Malick Tine au nom du directeur des Services vétérinaires. Il s’exprimait hier u lancement officiel de la tripartite Fonds Fao-Oms-Oie (Fondes Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation internationale de la santé animale) pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.
Ces agents antimicrobiens sont utilisés à des fins thérapeutiques en médecine vétérinaire dans le but d’améliorer la santé animale, favoriser le développement des productions animales et accroître la productivité du cheptel afin de faire face aux défis représentés par la demande croissante en produits animaux, entraînée par l’accroissement de la population.
Naturellement, les conséquences d’une utilisation abusive des antimicrobiens sont nombreuses et néfastes aussi bien pour la santé animale que sur celle humaine. «L’utilisa¬tion excessive des antibiotiques chez les animaux peut entrainer le défaut de résidus dans les denrées si les humains le consomment, finalement cette résistance est transmise à l’homme. Du coup, la personne peut être malade, bien qu’elle se traite avec les bonnes molécules, ces dernières ne parviendront pas à la guérir parce que son organisme est déjà sensibilisé contre ces antibiotiques qu’elle a consommé à travers soient: l’œuf, la viande, le lait», alerte Moutar Seydi, chef de bureau de la Pharmacie vétérinaire au ministère de l’Elevage et des productions animales, par ailleurs point focal pour les produits vétérinaire pour le compte de l’Oie. Le vétérinaire invite à une prise de conscience globale sur cette problématique. «Sensibiliser les populations sur l’utilisation de ces antibiotiques, éviter l’automédication», a-t-il appelé.
Le projet tripartite Fao-Oms-Oie est financé par Multi¬parteners Trust Funds (Mptf) à hauteur d’un million de dollars pour deux ans (2022-2024). Il vise la gestion des antimicrobiens, la lutter contre la résistance aux antimicrobiens chez l’homme, chez l’animal et dans l’environnement.
«Ce fonds fiduciaire multipartenaires Fao, Oms, Oie pour la résistance aux antimicrobiens vient à son heure. Il permettra une meilleure mise en œuvre des activités par la Ram afin d’améliorer le sort du pays dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens en direction de la prochaine évaluation du règlement sanitaire international», a souligné Dr. Malick Tine.
Les deux objectifs visés par le projet sont: améliorer les bases de données actuelles et représentatives sur la résistance aux antimicrobiens, mais aussi améliorer la compréhension des risques liés en Ram et les réponses adéquates par les groupes cibles.
L’ARGENT SECOUE LA CBAO
Le Collège des délégués de la banque, sous la férule de son président, a mis sur la table des revendications difficiles à satisfaire sans ébranler l’équilibre général
Le Collège des délégués de la Cbao, sous la férule de son président, a mis sur la table des revendications difficiles à satisfaire sans ébranler l’équilibre général de la banque. Les différentes médiations semblent laisser de marbre celui qui dernièrement aime bien s’afficher aux côtés de Guy-Marius Sagna et des membres de son mouvement. Dans l’optique de dégager les Marocains, faute de pouvoir le faire avec les Français ?
«Un comportement de gosses de riches». C’est la réaction que, à l’Inspection régionale du travail de Dakar, on a face à l’attitude de certains membres du Collège des délégués de la Cbao Attijariwafa Bank. Ces derniers, conduits par leur président, agissent comme s’ils étaient déterminés à scier la branche sur laquelle ils sont assis juste pour satisfaire certains «caprices». Dans ce cadre, sous la forte influence du président M. Pape Doudou Tounkara, le Collège des délégués de la banque voudrait imposer une nouvelle clé de répartition de la prime de résultat distribuée annuellement aux employés en fonction des résultats de la banque. Grâce aux bons résultats de la banque, la prime de résultat permettrait à chacun des employés d’empocher au minimum un million de francs, suivant ses fonctions dans la boîte, et en fonction de ses performances.
Certains de ses collègues indiquent que Tounkara voudrait changer la clé de répartition de la prime parce que, selon les règles en vigueur, il ne serait pas des mieux servis, n’ayant pas parmi les meilleures notes dans l’entreprise. Si l’on sait que la meilleure note pour les performances est de 18, le président du Collège des délégués syndicaux se serait retrouvé cette année avec 12, contrairement à la forte majorité de ses collègues qui eux, ont eu des meilleures appréciations. Même s’il n’a pas voulu mettre en avant son intérêt personnel, Pape Doudou Tounkara a posé comme revendication que la direction change la clé de répartition, qui a été appliquée depuis une dizaine d’années, sans aucune contestation. Alors que, comme le lui ont fait remarquer les médiateurs, ce faisant, ce serait 60% des employés de la banque, ceux qui ont obtenu des meilleurs résultats, qui seraient alors lésés. Non content de cela, il demande également qu’en lieu et place des 5% du bénéfice annuel, ce soient 8% qui soient distribués aux plus de 1000 travailleurs de la banque, sans tenir compte des capacités de réinvestissement, ni des dividendes des actionnaires.
Plus, le syndicaliste, poussant toujours plus loin le bouchon de la revendication, est allé jusqu’à poser sur la table une demande d’ouverture du capital de la banque. En oubliant que la Cbao n’est qu’une filiale d’un groupe, dont le siège n’est même pas au Sénégal. Et mieux, Cbao Attijariwafa Bank n’est même pas cotée en bourse… Cela ne l’a pas empêché de tenir des sit-in devant le siège de la banque, au Plateau, pour fustiger, avec ses «camarades» de Frapp-France Dégage de Guy-Marius Sagna et de l’Acsif, «la mainmise marocaine sur les richesses du Sénégal». Est-ce suite aux conseils des leaders de Frapp et de l’Acsif qu’il a voulu organiser une marche des travailleurs jusque devant l’ambassade du Maroc ? Il a fallu en tout cas, un refus du préfet, le 14 février dernier, pour tuer dans l’œuf ce qui aurait pu conduire à un incident diplomatique avec le Royaume chérifien.
Le plus déroutant, à entendre parler ses collègues de la banque, c’est que les actions de M. Pape Doudou Tounkara ne semblent pas rencontrer l’assentiment de la majorité de ses collègues. L’ennui est que ces derniers, même surtout les autres délégués syndicaux, ne sont pas dans les dispositions de lui porter ouvertement la contradiction, et le laissent dérouler son agenda. Or, ledit agenda ne semble pas tenir compte des intérêts de la banque. Le Quotidien a appris qu’en glissement annuel, les résultats de ce premier trimestre ne seraient pas aussi bons que ceux de l’année dernière. Et en dehors de la crise qui affecte l’économie de manière générale, les observateurs estiment que l’action syndicale, les heures perdues à manifester et les craintes suscitées par les déclarations des activistes contre les nouvelles mesures prises par la banques, auront eu une conséquence plus forte sur les résultats de la banque.
L’ennui dans l’affaire est que la Cbao, qu’on le veuille ou pas, est la première banque de la place de Dakar. Elle donne une exposition à la place financière. Un remous qui l’affecterait, et qui ne se calmerait pas rapidement, finira par affecter toutes les autres structures plus petites. Un peu comme, toutes proportions gardées, la chute de Lehman Brothers en 2007 a eu aux Usa et en Europe. Et si cela arrivait, ce serait certainement parce que tout le monde aura laissé faire une personne à qui son titre de délégué syndical aura fini de monter à la tête.
LE JUGE MAINTIENT LES DÉPUTÉS SALL ET BIAYE EN PRISON
Mamadou Sall et Boubacar Biaye restent en prison alors que leurs conseils ont tenté d’obtenir une liberté provisoire.
Mamadou Sall et Boubacar Biaye restent en prison alors que leurs conseils ont tenté d’obtenir une liberté provisoire. A la surprise générale, le Parquet ne s’est pas opposé à l’élargissement des parlementaires. Mais, le juge a décidé de les maintenir en détention en invoquant un risque de trouble à l’ordre public. Une première parce que jusqu’ici, sur les dossiers politiques, du moins concernant des opposants, le ministère public s’est montré presque systématiquement contre toute liberté provisoire. Ce qui est rare dans une procédure impliquant des personnalités publiques.
Procès renvoyé au 7 avril
Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye s’était opposé à toutes les demandes de sortie de prison pour Khalifa Sall dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.
Le procureur a-t-il reçu des instructions concernant ces députés membres de la majorité présidentielle ? En tout cas, le juge ne l’a pas suivi. Il a fixé l’audience pour le 7 avril. Les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, ainsi que leurs coaccusés, ont comparu hier devant le Tribunal correctionnel. Ils répondaient des chefs d’«association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, faux en écriture publique authentifiée».
La raison de ce renvoi est motivée par l’absence de la partie civile au procès. Il faut noter que les accusés avaient tous déféré à leur convocation, emmitouflés de tenue traditionnelle. Boubacar Biaye et Mamadou Sall sont cités dans une affaire de «passeports diplomatiques».
L’enquête préliminaire a révélé que ces parlementaires montaient des mariages fictifs pour établir des passeports diplomatiques à leurs «femmes».
Par Dr. Eunice Brookman-Amissah
DES VACCINS POUR TOUS LES AFRICAINS DÈS MAINTENANT !
Alors que nous entrons dans la troisième année de cette pandémie, la déclaration que répète l’Organisation mondiale de la santé depuis le début « personne n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous » est une vérité plus que jamais évidente
Dr. Eunice Brookman-Amissah |
Publication 18/03/2022
La pandémie de Covid 19 a causé une souffrance et des perturbations inédites dans le monde entier. Alors que nous entrons dans la troisième année de cette pandémie, la déclaration que répète l’Organisation mondiale de la santé depuis le début « personne n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous » est une vérité plus que jamais évidente.
En tant qu’ancienne ministre de la santé du Ghana et en tant que femme qui a consacré sa vie à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations à travers le monde, je suis profondément convaincue qu’il est grand temps que l’attention se porte sur ce que les pays à faible revenu (PFR) peuvent et doivent faire pour eux-mêmes en ce qui concerne la résolution de la crise actuelle du Covid et la garantie que nous sommes protégés contre la survenue de futures pandémies.
Les PFR, en particulier ceux d’Afrique, ont trop souvent été dépeints comme des enfants malchanceux, mais ce stéréotype néfaste est heureusement faux. Des critiques justifiées ont été formulées à l’encontre de la thésaurisation de vaccins par les pays riches et du manque de transparence quant à la date exacte à laquelle ces mêmes pays respecteront leurs promesses de livraison de vaccins aux pays à faible revenu. Même lorsqu’ils ont donné des vaccins, certains de ces pays ont fourni des produits très proches de leur date d’expiration d’où un délai très court pour la distribution, ce qui oblige des pays africains à jeter des millions de doses.
Les entreprises pharmaceutiques, en particulier Moderna et Pfizer, ont également fait l’objet de critiques concernant leur réticence à partager même à titre d’urgence temporaire, les recettes de leurs vaccins contre le covid-19. Le déficit de responsabilité et de transparence au sein des gouvernements et des agences internationales que l’on observait déjà avant la pandémie s’est aggravé pendant cette crise sanitaire. Nous, citoyens des PFR, devons faire savoir clairement que nous sommes prêts à prendre les choses en main.
Prenons l’exemple de l’Afrique : la ligne directrice pour contrôler le Covid-19 se trouve déjà dans une déclaration signée par tous les gouvernements de la région en avril 2001 à Abuja, au Nigeria, il y a deux décennies. Dans cette déclaration, les gouvernements africains se sont engagés à allouer 15 % de leurs budgets nationaux à la santé. Or, jusqu’à présent, presque aucun ne l’a fait. C’est une situation qui peut et doit être corrigée immédiatement. C’est une question de priorités et une condition préalable à la gestion des crises sanitaires à l’avenir.
L’infrastructure de base pour la production de produits pharmaceutiques est déjà en place dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, notamment en Afrique du Sud, au Sénégal et en Égypte. Elle doit être financée et renforcée pour inclure la recherche et le développement, afin que les scientifiques africains puissent revenir et trouver des emplois intéressants et que la région toute entière puisse être sevrée de sa dépendance totale à l’égard des innovations réalisées dans d’autres parties du monde.
Les capacités de production locales existantes doivent également être renforcées pour la fabrication d’outils médicaux essentiels tels que les seringues, les aiguilles et autres produits. Des investissements conjoints des gouvernements africains et des entreprises pharmaceutiques privées, avec le soutien, si nécessaire, de tiers tels que des organismes philanthropiques ou des agences internationales comme la Banque mondiale, peuvent permettre d’y arriver. Je suis optimiste quant à la réalisation de cette évolution.
En outre, l’OMS a annoncé, lors du sommet UE-UA de février 2022 à Bruxelles, que six pays d’Afrique subsaharienne recevront la technologie et le soutien nécessaires pour produire des vaccins à ARNm. Les gouvernements africains doivent mettre davantage l’accent sur le renforcement des ressources humaines au sens large. Cette pénurie de ressources existe non seulement en Afrique mais dans le monde entier.
Nos universités et nos écoles de médecine doivent faire l’objet d’investissements plus importants et nos professionnels de la santé doivent bénéficier de meilleures opportunités et mesures incitatives pour maintenir leurs compétences à jour et obtenir des promotions basées sur le mérite. Une grande partie de ces mesures pourraient être prises par les nations africaines elles-mêmes si elles leur accordaient une plus grande priorité. Là aussi, les gouvernements peuvent travailler en partenariat avec les donateurs et le secteur privé. Il est difficile de dire à ce stade quelle sera l’ampleur du problème de l’hésitation vaccinale en Afrique subsaharienne.
En raison de l’extrême rareté du vaccin, très peu de personnes ont eu l’occasion de recevoir une dose. Nous pensons que ce problème est moins politique dans notre région qu’il ne l’est dans les pays riches. Nous sommes optimistes et pensons que des campagnes de santé publique bien menées peuvent être mises en place avec des messagers de confiance qui peuvent répondre aux questions, combattre la désinformation et encourager l’adoption du vaccin, comme cela a été fait au Rwanda.
Le même travail acharné et le même professionnalisme qui ont permis de lutter contre Ebola ou Zika et de réaliser d’énormes progrès contre la polio et la rougeole peuvent être appliqués au Covid - 19. Il existe déjà des développements prometteurs, comme la production future de vaccins Covid au Rwanda, au Sénégal et en Afrique du Sud. Beaucoup de bonnes choses ont été accomplies lorsque nous, dans les PFR, y avons mis de la volonté. Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?
Dr. Eunice Brookman-Amissah
Ambassadeur
Ancienne ministre de la Santé du Ghana
LE VTC À L'ASSAUT DU MARCHÉ SÉNÉGALAIS
Le Sénégal accueille depuis fin janvier le spécialiste français du covoiturage Heetch. C’est le deuxième arrivant dans ce secteur après le russe Yango
Le Sénégal accueille depuis fin janvier le spécialiste français du covoiturage Heetch. C’est le deuxième arrivant dans ce secteur après le russe Yango, sur place depuis déjà quelques mois.
Dakar, nouveau terrain d’affrontement entre acteurs internationaux du covoiturage ? La capitale sénégalaise a vu débarquer le 31 janvier 2021, Heetch, application française de VTC (Véhicule de tourisme avec chauffeur). Déjà présente au Maghreb notamment au Maroc et en Algérie, elle suit les traces de Yango de la multinationale russe Yandex Go. Depuis décembre 2021, cette dernière fait son petit bout de chemin au Sénégal, avec comme première ambition, l’enracinement à Dakar avant de s’étendre vers le reste du pays, selon la responsable régionale Aicha Niang.
Sur le même modèle qu’Uber ou Lyft, le principe consiste pour les deux acteurs, à commander une course depuis n’importe quel lieu via l’application mobile dédiée. Grâce à la géolocalisation, le véhicule VTC rejoint l’usager dans les plus brefs délais. Le coût du trajet est déterminé à l’avance par un algorithme afin de prévenir tout quiproquo. Le service de VTC quant à lui prélève une commission sur la paye du chauffeur.
Niche d’opportunités
L’objectif vise donc aussi bien pour le chauffeur VTC que pour le client à raccourcir le plus possible les délais de la course. Ce qui change la donne dans un Sénégal où l’accès au transport urbain est bien souvent précédé de longs marchandages entre l’usager potentiel et le chauffeur. Pour les deux parties, cela peut représenter une perte de temps précieux et parfois être une source de disputes préjudiciables à tous.
Au Sénégal, Yango et Heetch bénéficieraient d’un marché propice, encore très peu au fait du covoiturage en général, malgré un accès sans cesse élargi des populations aux smartphones. Il était de 72% en 2020 selon une étude du groupement international des opérateurs de téléphonie mobile, GSMA. Le pays où la construction d’une nouvelle ville, Diamniadio, est en cours à 35 kilomètres de Dakar, constitue également une terre d’opportunités pour les VTC qui offrent rapidité et sécurité.
Défi de l’adhésion
Mais le gros écueil potentiel sur la route de ces nouveaux acteurs du covoiturage pourrait être le manque d’adhésion, voire l’hostilité des taxis locaux. Les deux entreprises n’ayant ni chauffeur ni voiture propre, ce sont avant tout des services de mise en relation des clients et propriétaires de véhicules particuliers qui ne sont pas nécessairement des chauffeurs de taxi professionnels. Remporter ce défi pourrait conditionner la pérennité du projet.
L’analphabétisme des conducteurs et la propension à discuter les prix sont également un frein. C’est par exemple le cas des tarifs officiels fixes pour un trajet de 46 kilomètres, de l’aéroport Blaise Diagne au centre-ville de Dakar. Le montant est le plus souvent renégocié en fonction des souhaits du chauffeur ou encore des moyens de l’usager. Le modèle économique du VTC n’est bien entendu pas compatible avec de tels marchandages.
Heetch, en échec au Cameroun et en Côte d’Ivoire, revendique actuellement 3 000 téléchargements de son application au Sénégal.