Après la sortie de la Direction générale des élections sur les modalités de collecte de parrains, l’opposition regroupée au sein des coalitions Yewwi et Gueum Sa Bopp est montée au créneau pour récuser le maintien du parrainage citoyen pour les élections législatives du 31 juillet. Interpellé sur l’impact que pourrait avoir ce bras de fer sur la tenue des élections législatives et sur une crainte du syndrome de 2007 où l’opposition, suite à un différend avec l’ancien régime sur le fichier électoral, avait boycotté les législatives, Momar Diongue, journaliste et analyste politique, dit redouter une tension préélectorale. Toutefois, il écarte toute idée de boycott de l’opposition des élections législatives.
La question du système de parrainage continue de jeter un froid dans le landernau politique. La preuve avec les sorties concomitantes des coalitions de l’opposition notamment Yewwi Askan Wi et Gueum Sa Bopp qui sont montées au créneau pour récuser le système de parrainage citoyen à quelques mois des législatives du 31 juillet prochain.
Interrogé par Sud Quotidien, sur l’impact que pourrait avoir ce bras de fer sur la tenue des élections législatives et sur la crainte du syndrome de 2007 où l’opposition avait boycotté les législatives suite à un différend avec l’ancien régime, Momar Diongue, journaliste et analyste politique, dit craindre un éventuel contentieux préélectoral.
D’après l’analyste politique, « Cette situation-là va conduire à un contentieux préélectoral, ce qui est très clair. Ça ira même au-delà des élections législatives, parce que d’ici la présidentielle, la situation politique, le climat politique seront ardus. Parce qu’au-delà même de cette question du parrainage, il y a aussi la candidature de Khalifa Sall que Yewwi Askan Wi juge non négociable ». Poursuivant son propos, Momar Diongue dira qu’ « Il y a également la décision de l’opposition d’aller vers la création d’une association des élus de l’opposition. Tout ceci participe donc d’un climat de tension qui va nécessairement impacter sur les élections législatives avec un contentieux préélectoral qui va beaucoup peser sur la situation politique».
Concernant, par ailleurs, la position de l’opposition par rapport à la tenue de ces élections, il explique : «Maintenant, est-ce que l’opposition ira jusqu’à boycotter ces élections, je ne le pense pas. Parce qu’il y a quand même le précédent de 2007 avec l’opposition d’alors qui, après la victoire d’Abdoulaye Wade au premier tour de 2007, avait décidé de boycotter les élections. Et c’était une expérience assez malheureuse dont se souviennent sans doute les principales figures de l’opposition ».
Et de préciser : « Parce qu’à l’époque ayant délibérément choisi de boycotter les législatives, d’être absente à l’hémicycle, l’opposition a dû inventer la formule des Assises nationales pour pouvoir prendre part aux débats politiques. Et c’est ce qui a donné par la suite naissance au front Siggil Sénégal et finalement c’est ce qui a permis en mars 2009, à ce front Siggil Sénégal, de remporter beaucoup de villes et de battre Abdoulaye Wade en 2012 ».
Qui plus est, dira-t-il, « Cette amère expérience du boycott des élections qui a été vécue par l’opposition d’alors, je ne crois pas que ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition sont prêts à la revivre». Mettant en relief en outre les cas de Khalifa Sall sur sa candidature et d’autres dossiers judiciaires pendants devant la justice comme ceux de Barthélémy Dias et Ousmane Sonko, le journaliste Momar Diongue estimera que « Maintenant cette situation encore une fois de tension, va continuer à prévaloir au-delà des législatives jusqu’à la présidentielle. Et on est dans une situation particulièrement tendue avec le cas de Khalifa Sall dont la candidature n’est pas du tout certaine, alors que pour la coalition Yewwi, il reste quand même le coordonnateur de la conférence des leaders selon qui d’ailleurs il doit absolument être candidat et ce n’est pas négociable. Si vous y ajoutez maintenant les dossiers judiciaires qui sont pendants devant la justice et qui concernent de grosses figures de la coalition Yewwi comme Barthélémy Dias, Ousmane Sonko, vous verrez qu’on a un cocktail assez explosif dont tous les ingrédients sont réunis. Ça ne préfigure rien de bon non seulement pour les législatives mais au-delà des législatives encore une fois pour la présidentielle », a conclu M. Diongue.
LE PARRAINAGE CRÉE LA ZIZANIE
A quatre mois environ des prochaines législatives, le processus électoral en perspective de ces élections est aujourd’hui miné par le débat sur le maintien du parrainage citoyen.
A quatre mois environ des prochaines législatives, le processus électoral en perspective de ces élections est aujourd’hui miné par le débat sur le maintien du parrainage citoyen. Se basant sur l’arrêt rendu le 28 avril 2021 dernier par la Cour de justice de la Cedeao dans lequel l’Etat du Sénégal est invité à supprimer cette mesure qui « viole le droit de libre participation aux élections », les responsables des coalitions d’opposition (Yewwi Askan wi et Gueum Sa bopp) demandent à l’Etat de se conformer à l’arrêt de ladite juridiction. En réaction, la mouvance présidentielle est montée pour préciser que le « Sénégal peut choisir librement sa Constitution, ses lois et ses règles »
Un nuage d’incertitude plane au-dessus des prochaines élections législatives. Fixées à la date du 31 juillet prochain par le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a rendu publique sa décision lors de la réunion du Conseil des ministres du mercredi 2 février dernier, le processus électoral en vue de ces élections devant permettre le renouvellement du mandat des députés est aujourd’hui secoué par une nouvelle polémique : le maintien du parrainage citoyen.
Instauré par la loi constitutionnelle n°2018-14 du 11 mai 2018 portant révision de la Constitution adoptée à la veille de l’élection présidentielle de 2019, le dépôt d’une liste de parrains fait partie des conditions de recevabilité des dossiers de candidatures pour les partis politiques, coalitions de partis politiques, légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes désireux de participer aux élections législatives du 31 juillet 2022. Cependant, en conférence de presse le 14 mars dernier, les responsables des coalitions d’opposition, Yewwi Askan wi et Gueum sa bopp, ont rejeté le maintien du parrainage pour ces prochaines élections. Pour justifier leur position, ils ont brandi l’arrêt rendu le 28 avril 2021 dernier par la Cour de justice de la Cedeao qui, après avoir estimé que le système de parrainage adopté au Sénégal dans le cadre de loi constitutionnelle n°2018-14 du 11 mai 2018 portant révision de la Constitution, ne garantit pas le droit de libre participation aux élections, a donné un délai de six mois à l’État du Sénégal pour supprimer le parrainage.
Ainsi, lors de leurs conférences de presse tenues respectivement au siège du PRP du député Dethie Fall et au QG (quartier général) de Gueum sa bopp, les deux entités politiques regroupant des partis de l’opposition ont invité l’État du Sénégal à se « conformer aux injonctions de l’institution juridique sous-régionale à laquelle nous sommes membres».
Dans ce même sillage de rejet du parrainage pour les prochaines élections législatives, des mouvements citoyens dont Y’en a marre, Frapp, Coalition citoyenne le peuple, Luttons contre l’indiscipline au Sénégal, Sénégal notre priorité (Snp) ont également tenu une conférence de presse au cours de laquelle, une demande a été faite à l’Etat du Sénégal de lever tous les obstacles pour une libre participation aux prochaines législatives.
En réaction à ces différentes sorties, la mouvance présidentielle est également montée au créneau, le lendemain, lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), pour apporter la réplique. « Je voudrais quand même préciser qu’il y a la hiérarchie des souverainetés. Le Sénégal peut choisir librement sa Constitution, ses lois et ses règles. L’Assemblée nationale a voté la loi consacrant le parrainage.
Dans le Code électoral, il est clairement inscrit la nécessité de collecter entre 0,5 et 0,8 % du nombre d’lecteurs», a martelé lors de ce face-à-face avec la presse l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, récemment désignée coordonnateur national du parrainage de la coalition Benno Bokk Yakaar pour les prochaines élections législatives. Il faut dire que ces prises de positions de part et d’autre sont autant d’ingrédients pouvant impacter négativement le processus électoral pour ces Législatives du 31juillet.
L’ARMÉE PERD 1 SOLDAT, SALIF SADIO SUBIT UNE HÉCATOMBE
Au cinquième jour de son assaut lancé contre les bases rebelles dans le Nord Sindian, l’Armée sénégalaises subit ses premières pertes.
L’Armée sénégalaise qui a lancé ses troupes terrestres, dans le cadre de l’offensive contre les bases rebelles dans le Nord Sindian, enregistre ses premières pertes. Un militaire tué et cinq (5) autres blessés ; c’est le bilan côté militaire des accrochages hier, jeudi 17 mars 2022, entre soldats sénégalais et bandes rebelles près de la grande base de Batingaye, contrôlée par Salif Sadio qui a subi de lourdes pertes. L’Armée qui intensifie son offensive dans ces bastions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) a récupéré une autre base rebelle hier, jeudi, après celles démantelées ces derniers jours. La situation reste tendue dans la zone où les affrontements se poursuivent.
Au cinquième jour de son assaut lancé contre les bases rebelles dans le Nord Sindian, l’Armée sénégalaises subit ses premières pertes. En effet, un militaire est mort hier, jeudi 17 mars 2022, et cinq (5) autres blessés, selon le bilan des accrochages, hier jeudi matin, entre soldats sénégalais et bandes rebelles dans la zone du Nord Sindian. Le soldat tué, un élément du Bataillon Commando, et les cinq (5) autres blessés ont été acheminés, en début d’après-midi, à l’hôpital du camp militaire de Ziguinchor. Certains des blessés ont même été évacués à Dakar par hélicoptère de l’Armée. Du côté du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), les éléments rebelles auraient également subi de lourdes pertes en vies humaines et matériels lors de ses affrontements de jeudi matin, nous confie une source qui ignore le nombre de rebelles tués et blessés. Le chef rebelle Salif Sadio aurait, si l’on en croit nos sources, subi une hécatombe sur le plan militaire, avec des éléments tués et de nombreux blessés au cours de ces accrochages qui ont eu lieu près de la base Batingaye.
Une base cernée ces dernières heures par les soldats de l’Armée sénégalaise déterminée à faire tomber les bases rebelles contrôlées par le chef rebelle Salif Sadio qui mène une résistance avec ses hommes dans la zone. D’après nos sources, c’est dans la conquête de ces bases rebelles que l’Armée a subi ses pertes. Acculés dans le Nord Sindian, les éléments rebelles tentent de fuir vers la Gambie, juste de l’autre côté de la frontière. Dans leur fuite, certains éléments rebelles se confondraient aux déplacés pour faciliter leur fugue, nous renseigne une source sur place. Le flux de réfugiés s’intensifie dans les villages gambiens et dans l’arrondissement de Sindian.
Après d’intenses bombardements qui ont permis de récupérer des bastions rebelles, l’Armée a lancé depuis hier, jeudi, une offensive terrestre pour continuer le nettoiement de la zone et le démantèlement des bases rebelles contrôlées par Salif Sadio. Sur place, les affrontements entre soldats sénégalais et bandes rebelles se poursuivent autour de la grande base de Batingaye, une des grandes bases contrôlées par le chef rebelle Salif Sadio. Déjà, les bases de Tambindour et Kanfindar contrôlées par Salif Sadio sont tombées dans l’escarcelle de l’Armée nationale. Cette offensive de l’Armée a fini de plonger cette partie du département de Bignona dans une psychose totale. La situation reste toujours très tendue dans cette zone du Nord Sindian où l’Armée a lancé, depuis dimanche dernier, l’assaut dans les bases rebelles contrôlées par Salif Sadio.
Par Jean Paul NDIAYE
AU-DELÀ DE L’AFFAIRE IMAM SALL, UN BESOIN D’INTROSPECTION POUR CONSOLIDER LE VIVRE ENSEMBLE
Nous n’avons pas demandé de naître sénégalais, mais nous sommes nés sénégalais, partageant les mêmes cultures, les mêmes noms traditionnels, les mêmes pratiques et surtout le même pays
Ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Imam Sall, qui a défrayé la chronique ces derniers temps après les propos blasphématoires tenus par ce dernier à l’endroit de la communauté chrétienne, et qui ont indisposé une grande partie de nos compatriotes, musulmans comme chrétiens, m’amène aujourd’hui à partager cette réflexion, qui est une sorte d’alerte pour cultiver et consolider notre vivre ensemble.
Nous n’avons pas demandé de naître sénégalais, mais nous sommes nés sénégalais, à Louga, Ziguinchor, Sédhiou, Saint-Louis, Matam, Kaolack, Diourbel, Fatick, Kédougou, Kaffrine, Thiès, Tambacounda, Dakar, Kolda, Diaspora, partageant les mêmes cultures, les mêmes noms traditionnels, les mêmes pratiques et surtout le même pays. Rien ne devrait donc nous séparer, surtout pas la religion qui, par nature, unit parce que venant d’un seul être suprême auquel nous croyons tous, quel que soit le bord où nous nous situons : DIEU !
Au Sénégal, la confusion est souvent entretenue entre la religion catholique et l’occident, particulièrement la France (histoire oblige). Les chrétiens sont assimilés comme un prolongement de cette dernière, j’allais dire de la colonisation. On les considère comme une « minorité » qu’on doit tolérer, dans la limite du possible. Cette perception fait oublier le plus souvent que les deux grandes religions auxquelles nous croyons dans ce pays ont été toutes importées pour ne pas dire « imposées ». Par conséquent, aucun adepte de l’une ne saurait être plus sénégalais qu’un pratiquant de l’autre, fut-il « minoritaire », encore que ce terme ne sied pas. Les catholiques sont aussi sénégalais, de souche, comme n’importe quel autre sénégalais. Le premier article de notre loi fondamentale est sans ambiguïté : « La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances ». Fort de cette forte déclaration et de notre appartenance à cette nation, une et indivisible, il est de notre devoir de citoyen d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur des faits, agissements et pratiques d’apparence anodine, mais forts bien calculés et qui risquent de perdre notre cohésion nationale, au moment où nous nous y attendrons le moins, parce que ce sera trop tard pour agir, en tout cas de manière efficace. Il nous faudrait donc être extrêmement vigilant, en mettant en place un dispositif d’alertes précoces, pour prévenir tout risque de dérapages.
ÉGALITÉ DE CULTE ENTRE CITOYENS CHRÉTIENS ET MUSULMANS
Je ne parle pas des prêches haineux ou xénophobes, mais plutôt d’actes discriminatoires, qui n’ont pas leur place dans notre société, dans notre vivre ensemble. De plus en plus, nous voyons en effet dans beaucoup de lieux publics et même de l’administration, la construction de mosquées, dans des endroits communs à tous, alors qu’une salle de prière bien aménagée ferait parfaitement l’affaire. Dans certains de ces cas, l’établissement public est à deux pas de la mosquée du quartier. Quid de la construction de chapelles dans ces mêmes lieux publics ? Et si les autres confessions demandaient la même chose, en guise d’égalité devant la loi, pour pratiquer eux aussi leur foi ? Nous pouvons comprendre que la grande majorité veuille disposer de plus d’espaces pour s’adonner à sa pratique religieuse, mais encore faudrait-il dans ce cas tenir compte du besoin des autres, fussent-ils minoritaires. Les lieux de culte ne devraient pas investir de manière ostentatoire les lieux de travail sous aucun prétexte. Nous devons donc éviter d’imposer aux autres ce que nous n’aimerions pas que l’on nous oblige. Le Président Égyptien Abdel Fatah Al-Sissi disait, dans son discours le 2 mars 2022, lors de l’inauguration d’un certain nombre de projets nationaux dans les secteurs du logement et des routes, que « Là où il y a une mosquée, il doit aussi y avoir une église ». Il avait ajouté : « Et ce, même si le lieu de culte chrétien sera fréquenté et utilisé par un petit nombre de baptisés ».
Le Sénégalais est-il plus croyant que l’Égyptien ? Cette position clairvoyante et audacieuse du Président Égyptien veut dire tout simplement que l’État, dès lors qu’il se définit comme laïc, a l’obligation de veiller à ce que tous les citoyens du pays, chrétiens, musulmans, ou adeptes d’autres religions, bénéficient des mêmes droits et obligations, notamment dans la pratique de leur culte. Nous n’avons rien contre la construction de lieux de culte, pour permettre aux croyants de s’adonner à leur dévotion, mais nous estimons que dans les espaces de travail communs, des salles de prière aménagées seraient plus indiquées, mais encore faudrait-il le faire dans ce cas pour tous les cultes pour plus d’équité. Nous estimons pour ce faire que le mieux est de définir les lieux de culte en dehors des espaces de travail, pour assurer l’égale dignité des croyants. Un autre aspect dont on ne parle pas souvent est l’auto censure ou le bannissement systématique de l’alcool lors des fêtes ou moment de collation dans certaines entreprises ou de l’administration, sous prétexte que cela dérange certains. Nous devrions pouvoir être libres de choisir la boisson que nous voulons, dès lors que nous sommes parties prenantes de la barque qui engage les dépenses. L’alcool ne choisit personne, c’est plutôt la personne qui choisit l’alcool, tout comme elle le fait avec la boisson sucrée, le thé, le café ou la cigarette. La démystification de cette question contribuerait aussi à faciliter et à huiler le vivre ensemble, tout comme les moments de prière que nous avons l’habitude de marquer, lorsque nous menons certaines de nos activités.
Dans un pays semblable au nôtre, la Gambie, il est fréquent de voir le maître de cérémonie, après avoir demandé à un Imam de formuler une prière, de se tourner vers un prêtre ou un pasteur pour faire la même chose. Il est toujours bon de prier Dieu, de lui exprimer notre gratitude pour les merveilles qu’il accomplit pour nous ; mais pour mieux assoir notre laïcité, telle que stipulée dans notre constitution, il est plus indiqué que la religion reste dans la sphère du privé, pour mieux permettre à l’État de garantir l’égalité de tous.
NOUS DEVONS PROTÉGER NOTRE ÉTAT, POUR L’AIDER À MIEUX NOUS SERVIR ET NOUS PROTÉGER.
C’est pourquoi au-delà des aspects non exhaustifs énumérés supra, l’État aussi doit rester extrêmement vigilant à propos des discours de plus en plus haineux et intolérants, malheureusement relayés par les réseaux sociaux et certains média de masse. Ces discours risquent de faire le lit de confrontations qui nous seront préjudiciables, si on y prend garde. Notre pays a la chance inouïe d’avoir toujours su faire cohabiter et nos différentes religions, les Tarikhas (qui sont pour moi une force de cohésion incroyable) et nos différentes ethnies. Lorsqu’il s’agit de nommer à des postes de responsabilité, au-delà de l’intelligence qu’ont toujours eue nos dirigeants d’apporter une sorte de dosage, la compétence et la loyauté ont toujours prévalu, dans la plus part du temps. Le cousinage à plaisanterie, développé et entretenu par feu le Président poète Léopold Sédar SENGHOR, ainsi que la symbiose entre chrétiens et musulmans, symbolisée par les relations d’amitié entre ce dernier et Serigne Fallou MBACKE, deuxième Khalife Général des Mourides, nous ont valu cette paix sociale, cette stabilité et cette hospitalité que beaucoup de pays nous envient.
CONCLUSION
Nous n’avons pas besoin de fondamentalisme religieux au Sénégal. Les chrétiens que l’on qualifie de minorité, tout comme les pratiquants des autres religions, n’ont pas à être tolérés dans ce pays. Nous sommes tous sénégalais, de confession musulmane, catholique, athée, etc. Avant l’arrivée des religions importées et « imposées », nous étions tous Seereer, Toucouleur, Diola, Wolof, Mandingue, Majack, Mancagne, etc. et que sais-je encore, pratiquant tranquillement nos religions traditionnelles, suivant nos coutumes. Nous sommes toujours restés les mêmes. Ces aspects demeurent d’ailleurs dans nos pratiques religieuses mêlées de foi en une religion révélée (Christianisme ou Islam) et en nos traditions « jugées » païennes. C’est ce que l’on appelle le syncrétisme religieux que nous retrouvons chez la plupart des sénégalais de souche. A côté de la religion, nous pratiquons le plus souvent d’autres rites qui n’ont absolument rien à voir avec la religion que nous déclamons. Cultivons et consolidons notre vivre ensemble et sachons garder cette denrée rare mais oh combien fondamentale pour notre vie sur terre : la PAIX! *Imam Serigne Lamine Sall du nom du religieux à la sortie outrageuse et/blasphématoire contre la communauté chrétienne dans « Diné Ak Jamono» de Walfadjiri du jeudi 24 février 2022
Je dénonce avec la dernière énergie, l'acharnement inique et sans fondement, dont le Président Ousmane Sonko est victime. Pourquoi nous ne devons pas aimer Ousmane Sonko ?
"Je dénonce avec la dernière énergie, l'acharnement inique et sans fondement, dont le Président Ousmane Sonko est victime. Pourquoi nous ne devons pas aimer Ousmane Sonko ?
Pourquoi nous ne devons pas le respecter et même le porter au plus haut de notre estime ? Juste parce qu'il fait peur au régime du Président Macky Sall et à ses affidés thuriféraires ?
Juste parce que qu'il incarne l'exemplarité dans son combat patriotique pour le Sénégal ? Juste parce qu'il défend les valeurs et symbolise aux yeux de la jeunesse, un espoir indestructible ?
Oh que si, Ousmane, nous t'aimerons encore plus pour tout ce que tu incarnes, nous te défendrons face à l'incurie de ce régime en décadence et nous serons toujours à tes côtés pour les valeurs que nous partageons ensemble pour notre grand pays.
Continue ton chemin et laisse les lycaons hurler. Personne, ni rien ne pourra entraver le chemin de ton destin pour le Sénégal. Paix à toi et à tous ceux qui luttent pour le peuple qui souffre !"
PFIZER PROPOSE UNE DEUXIEME DOSE DE RAPPEL EN AMERIQUE
Pfizer et BioNTech ont annoncé mardi 15 mars avoir demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une dose de rappel supplémentaire de leur vaccin contre le Covid-19 chez les personnes de 65 ans et plus.
Cette demande de rappel vaccinal a été faite à l’agence américaine des médicaments et concerne toutes les personnes de 65 ans et plus. Pfizer et BioNTech ont annoncé mardi 15 mars avoir demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une dose de rappel supplémentaire de leur vaccin contre le Covid-19 chez les personnes de 65 ans et plus. Cette demande est faite sur la base de données venant d’Israël et analysées au moment où le variant Omicron circulait à grande échelle, a indiqué l’alliance des compagnies américaine et allemande, dans un communiqué.
Ces données montrent, selon Pfizer et BioNTech, qu’« une dose de rappel supplémentaire de vaccin à ARN messager augmente l’immunogénicité » – la capacité à provoquer une réaction immunitaire – « et réduit les taux d’infections confirmées et de maladies graves ». Les compagnies ont donc demandé une autorisation d’utilisation d’urgence à la FDA, l’agence américaine des médicaments.
Un rappel vaccinal pour diminuer les risques
Israël a été le premier pays à lancer une nouvelle campagne vaccinale. Une quatrième dose du vaccin anti-Covid de Pfizer y est administrée depuis début janvier aux plus de 60 ans, étendue fin janvier aux plus de 18 ans à risque. Elle permet de multiplier de trois à cinq fois les anticorps par rapport à la troisième dose, selon le ministère israélien de la Santé. Une deuxième dose de rappel (souvent une quatrième dose de vaccin) ciblée sur les plus âgés et/ou vulnérables est, depuis, à l’ordre du jour dans plusieurs pays d’Europe comme le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne ou encore la Suède.
KAFFRINE DOTÉ D'UN CENTRE D'HEMODIALYSE
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale l’a inaugurée ce jeudi, un nouveau centre d’hémodialyse, 23ème du genre afin de renforcer les capacités du Sénégal dans la prise en charge de la maladie rénale chronique.
L’unité est construite dans l’enceinte du centre de santé Saliou Ndao pour un coût de 150 millions de FCFA et compte 16 générateurs et les accessoires nécessaires pour un service de qualité.
Rappelant les efforts de l’Etat, Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas manqué de souligner que presque toutes les régions disposent au moins d’un centre de dialyse. Il ne reste que la région de Kédougou qui accueillera bientôt son unité de dialyse dans le nouvel Le Ministre hôpital Amath Dansokho.
La gratuité totale de la dialyse dans le service public depuis 2013, le budget pour l’achat des kits qui est passé de 2,7 à 5,2 milliards F CFA, la signature de conventions entre l’Etat et les centres privés de dialyse pour renforcer l’offre de soins ainsi que le déploiement de ressources humaines de qualité grâce à l’allocation de bourses d’étude aux néphrologues et la création du Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) constituent aussi d’autres avancées.
Mais au-delà des infrastructures, Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé l’importance d’assurer la prise en charge précoce et correcte des maladies non transmissibles qui peuvent avoir comme complication l’insuffisance rénale chronique. Cela implique dira t-il une accentuation de la sensibilisation sur la prévention des facteurs de risques, notamment à travers la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine, à travers également la lutte contre le tabagisme et la consommation d’alcool.