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23 juin 2025
PFIZER PROPOSE UNE DEUXIEME DOSE DE RAPPEL EN AMERIQUE
Pfizer et BioNTech ont annoncé mardi 15 mars avoir demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une dose de rappel supplémentaire de leur vaccin contre le Covid-19 chez les personnes de 65 ans et plus.
Cette demande de rappel vaccinal a été faite à l’agence américaine des médicaments et concerne toutes les personnes de 65 ans et plus. Pfizer et BioNTech ont annoncé mardi 15 mars avoir demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une dose de rappel supplémentaire de leur vaccin contre le Covid-19 chez les personnes de 65 ans et plus. Cette demande est faite sur la base de données venant d’Israël et analysées au moment où le variant Omicron circulait à grande échelle, a indiqué l’alliance des compagnies américaine et allemande, dans un communiqué.
Ces données montrent, selon Pfizer et BioNTech, qu’« une dose de rappel supplémentaire de vaccin à ARN messager augmente l’immunogénicité » – la capacité à provoquer une réaction immunitaire – « et réduit les taux d’infections confirmées et de maladies graves ». Les compagnies ont donc demandé une autorisation d’utilisation d’urgence à la FDA, l’agence américaine des médicaments.
Un rappel vaccinal pour diminuer les risques
Israël a été le premier pays à lancer une nouvelle campagne vaccinale. Une quatrième dose du vaccin anti-Covid de Pfizer y est administrée depuis début janvier aux plus de 60 ans, étendue fin janvier aux plus de 18 ans à risque. Elle permet de multiplier de trois à cinq fois les anticorps par rapport à la troisième dose, selon le ministère israélien de la Santé. Une deuxième dose de rappel (souvent une quatrième dose de vaccin) ciblée sur les plus âgés et/ou vulnérables est, depuis, à l’ordre du jour dans plusieurs pays d’Europe comme le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne ou encore la Suède.
KAFFRINE DOTÉ D'UN CENTRE D'HEMODIALYSE
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale l’a inaugurée ce jeudi, un nouveau centre d’hémodialyse, 23ème du genre afin de renforcer les capacités du Sénégal dans la prise en charge de la maladie rénale chronique.
L’unité est construite dans l’enceinte du centre de santé Saliou Ndao pour un coût de 150 millions de FCFA et compte 16 générateurs et les accessoires nécessaires pour un service de qualité.
Rappelant les efforts de l’Etat, Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas manqué de souligner que presque toutes les régions disposent au moins d’un centre de dialyse. Il ne reste que la région de Kédougou qui accueillera bientôt son unité de dialyse dans le nouvel Le Ministre hôpital Amath Dansokho.
La gratuité totale de la dialyse dans le service public depuis 2013, le budget pour l’achat des kits qui est passé de 2,7 à 5,2 milliards F CFA, la signature de conventions entre l’Etat et les centres privés de dialyse pour renforcer l’offre de soins ainsi que le déploiement de ressources humaines de qualité grâce à l’allocation de bourses d’étude aux néphrologues et la création du Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) constituent aussi d’autres avancées.
Mais au-delà des infrastructures, Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé l’importance d’assurer la prise en charge précoce et correcte des maladies non transmissibles qui peuvent avoir comme complication l’insuffisance rénale chronique. Cela implique dira t-il une accentuation de la sensibilisation sur la prévention des facteurs de risques, notamment à travers la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine, à travers également la lutte contre le tabagisme et la consommation d’alcool.
FORUM MONDIAL DE L'EAU, BARTH ANNONCE UN BOYCOTT
Le nouveau maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias, ne participera pas au 9e Forum mondial de l’eau que le Sénégal va abriter du 21 au 26 mars prochains. « De co-organisatrice, la ville de Dakar est subitement devenue une invitée.
Le nouveau maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias, ne participera pas au 9e Forum mondial de l’eau que le Sénégal va abriter du 21 au 26 mars prochains. « De co-organisatrice, la ville de Dakar est subitement devenue une invitée. En effet, le maire a reçu un carton d’invitation. Comment peut-on nous inviter à notre propre manifestation », s’indigne-t-on du côté de l’édile de la capitale. Dans des propos repris par Vox populi, les proches de Barthélémy Dias annoncent la tenue d’un Forum le jour même. Ce thème est même avancé : « L’eau à Dakar, Dakar dans les eaux. »
Rappeler qu’en septembre dernier, la ville de Dakar et le secrétariat exécutif dudit forum à Dakar avaient signé une convention, pour faire de ce forum, une première en terre africaine, une réussite.
En face, le chef de l’État, Macky Sall, est décidé à marquer le coup, indiquant « qu’il attache du prix à la valorisation de la politique nationale en matière d’accès universel à l’eau et à l’assainissement pour tous, mais également à la mobilisation des forces vives de la nation, pour faire du (rendez-vous) un succès historique du Sénégal et un marqueur de l’agenda de développement du secteur de l’eau. »
D’ailleurs, le rapport mondial des Nations-Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2022 intitulé ‘’les eaux souterraines – rendre l’invisible visible’’ sera lancé le 21 mars, lors de la cérémonie d’ouverture du 9e Forum mondial de l’eau, à Dakar, orienté sur le thème : "la sécurité de l’eau pour la paix et le développement". Avant la commémoration le lendemain, 22 mars, de la journée mondiale de l’eau.
Par Bougane G. Dani
M. LE PRESIDENT DE L'UNION AFRICAINE, MACKY SALL, LE CONTINENT VOUS REGARDE
“Dura lex sed lex !” (La loi est dure, mais c’est la loi !». Monsieur le Président de l’Union africaine (UA), dans votre propre pays, notre pays le Sénégal, vous vous obstinez à violer systématiquement une loi qui s’impose à vous.
“Dura lex sed lex !” (La loi est dure, mais c’est la loi !». Monsieur le Président de l’Union africaine (UA), dans votre propre pays, notre pays le Sénégal, vous vous obstinez à violer systématiquement une loi qui s’impose à vous.
Qui s’impose tout naturellement à l’Etat du Sénégal. Vous en êtes d’ailleurs l’incarnation en tant que Président de la République.
En effet, en direction des élections législatives de juillet prochain, vous forcez les partis, coalitions de partis, mouvements politiques et personnalités indépendantes à chercher des parrainages. Pourtant, cette loi antidémocratique, impopulaire qui ne répond pas aux normes de la démocratie électorale, a été rejetée et totalement rejetée par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). D’ailleurs, elle a purement et simplement demandé sa suppression.
Monsieur le Président de l’Union Africaine, donc, nul besoin de vous rappeler que le Sénégal, votre pays, doit donner l’exemple en respectant la décision rendue par l’instance juridictionnelle sous-régionale. Mais, visiblement, comme à votre habitude, vous cherchez, vous allez même tout faire pour encore et toujours violer la loi. M. le Président, votre pays le Sénégal donne l’impression d’être un mauvais élève, lorsqu’il s’agit d’appliquer des lois ou directives supranationales. Les injonctions de la Cedeao concernant les cas Karim Wade et Khalifa Sall sont encore fraîches dans nos mémoires.
M. le Président de l’Union Africaine, notre pays, le Sénégal est entrain encore de s’illustrer avec la loi sur le parrainage. Pourtant, monsieur le Président de la République et président de l’Union africaine, le Sénégal en sa qualité de membre de la Cedeao et de l’Uemoa, n’a pas hésité une seule seconde à faire appliquer la décision de mettre le Mali sous embargo économique. Au même moment et face à une même situation, la Guinée, le Burkina ne sont point inquiétés.
Mr le Président de L’union Africaine, y a-t-il une différence entre les militaires qui confisquent le pouvoir et un dirigeant qui se maintient au perchoir en violant la Constitution ou qui choisit ses adversaires dans une compétition électorale ?
M. le Président de l’Union Africaine, vous étiez parti chercher un mandat de la Cedeao pour booter Yaya Jammeh hors et loin du pouvoir en Gambie. Une démarche et des orientations totalement en contradiction par rapport au jeu des équilibres. M. le Président de l’Afrique parce que président de l’Union africaine, vous êtes pourtant appelé à faire le tour du continent pour éteindre des foyers de tensions, des crises politiques, militaires, entre autres. Vous êtes appelé à prendre langue avec tous les pays du continent pour trouver des solutions face à des problèmes. Vous êtes appelé à demander le respect des lois pour éviter tout basculement d’un pays du continent dans un tourbillon institutionnel, source d’instabilité. La liste des exemples est loin d’être exhaustive.
Monsieur le Président Macky Sall, étant président de l’Afrique, le monde entier attendait de vous, un leadership authentique, mais pas un acteur «hors la Loi dans son propre pays» pour satisfaire sa soif du pouvoir. Retenez que l’Afrique vous suit, vous épie, vous regarde. Pour lui parler, comme un lion, stoppez votre agenda de réduire l’opposition sénégalaise à sa plus simple expression par des actes antidémocratiques.
Président de l’Afrique, le continent vous regarde !
LE SENEGAL N'A PAS DE POUVOUR JUDICIAIRE MAIS UNE ADMINISTRATION JUDICIAIRE
L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités.
« L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités. Le système sanitaire ne marche pas comme il se doit, l’éducation est dans le gouffre, les drames sociaux avec les incendies des marchés. Notre pays est en ébullition et les politiques sortent pour parler de choses les concernant » s’est désolé Papa Djibril Fall.
Le Chroniqueur de la TFM estime que « l’intérêt collectif est souvent revu au second plan. Il y a une volonté manifeste d’orienter le débat. Les Sénégalais sont orientés vers tout, sauf l’essentiel. Mais cela se comprend. Celui qui vit de ton sommeil ne souhaite pas que tu te réveilles ».
Selon lui, le monde des politiques, du côté du pouvoir comme du côté de l’opposition, a mobilisé beaucoup d’énergies. Le camp du pouvoir mobilise toutes les intelligences qu’il a, et tous les moyens pour ne parler que de choses futiles. De la même manière l’opposition mobilise toute son énergie pour ne parler aussi que de petites phrases pour discréditer. Au même moment, le monde bouge … ».
Dans la même dynamique, il dénonce le fait que « l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) veuille se faire passer pour la justice alors qu’elle ne l‘est pas. C’est une organisation corporatiste. La perception que les populations ont sur l’indépendance de justice n’est pas gratuite. Ce sont les magistrats qui demandent leur indépendance pendant leurs rencontres. Il faut aussi noter la fameuse sortie d’un des leurs qui est encore intacte dans les esprits des justiciables. 'J’ai démissionné de la justice qui a démissionné', avait dit un membre du conseil supérieur de la magistrature ».
A partir de ce moment, dit-il, « On doit faire le discernement entre deux choses : le système judiciaire républicain par rapport à la séparation des pouvoirs et les hommes et les femmes qui l’animent. Et seul l’équilibre entre les pouvoirs peut être le salut pour tous. Tant que l’exécutif aura la mainmise dans la justice, la question de l’indépendance des magistrats sera posée sur la table. Il n y a que le pouvoir qui arrête le pouvoir et actuellement on n’a pas un pouvoir judiciaire mais une administration judiciaire. On dit souvent qu’on n’a pas besoin d’hommes forts mais d'institutions fortes. On oublie que les institutions ne sont rien d’autres que ce que les hommes en font ». Il ajoute que la justice devient chaotique dans ce pays alors qu’elle devait être le dernier rempart. On a vu dans le monde des magistrats qui se sont dressés contre le pouvoir pour des dossiers grandeur nature.
PAR Ibra POUYE
MACKY SALL ET NOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Il se définit comme un néo-libéral, mais sait-il foncièrement ce dont est fait le néo-libéralisme ? Comment expliquer un tel emballement autour de ce personnage peu parlant et pourtant guère charismatique ?
L'on ne parle que de lui ou presque. L'on ahane à longueur de journée sur son agenda politique que l'on dit caché. La presse locale s'en délecte. Babines pourléchées et bouches couvertes d'informations à tire-larigot. En effet, le président sénégalais, Macky Sall himself est un bon produit de marketing. Décidément, il se vend bien et au-delà des frontières de ce pays lilliputien, ce doux Sénégal où il fait bon vivre. Il ne se passe un jour sans qu'on parle de lui et de ses réalisations. Ce bon vivant à la bedaine et à la bouille ronde après moult années passées au pouvoir. Jusqu'à la nausée, renchérit une certaine presse disant que cet homme d'État austère au-delà des remugles qu'exhalent ses paroles dit n'importe quoi des fois. L'auteur du livre, Le Sénégal au cœur, n'a pas dit son dernier mot et séduit quelques médias acquis à sa cause. Mais comment expliquer un tel emballement autour de ce personnage peu parlant et pourtant guère charismatique ? Cet autre ersatz au physique de lutteur sérère que Me Abdoulaye Wade a remis en selle dans les années 2000.
Politique
Parler de Macky Sall revient à parler de son parcours personnel et politique semé d'embûches. De ses années sur les bancs de la faculté de Dakar jusqu'à la présidence de la République. Il se susurre qu'il a frappé à toutes les portes des partis politiques pour chercher sa voie. Et se cherche-t-il encore ? Certains le disent haut et fort. Avec lui, l'on ne sait sur quel pied trépigner. En tous les cas, il se définit comme un néo-libéral, mais sait-il foncièrement ce dont est fait le néo-libéralisme dans sa propre fabrique ? Une autre vision. Une autre philosophie chère à son mentor, Abdoulaye Wade. Quand on observe le président Sall et dans ce pays très complexe géré par la clique politico-maraboutique et n'ayant jamais rompu les amarres de la politique sociale depuis les indépendances, l'on peut dire que cet homme est un pur produit du socialisme de feu Senghor. Ce qu'il niera à coup sûr même si on l'interroge avec effroi, stupeur et devant une forêt de journalistes. Quoi qu'il en coûte, l'essentiel est que le bateau Sénégal, au beau milieu d'une tempête, arrive à bon port avec un bon commandant à bord, dira son camp peu ou prou opposé à l'adversité politique. Griffes dehors, sagaies à la main et prêt au combat.
Éducation et football
À l'heure où l'on parle du bilan du président à tous points de vue, l'école voire l'éducation se meurt. Tel un cadavre en putréfaction avancée. Grèves à la pelle, ubi téy jang téy, ubi téy grève téy (réouverture et fermeture des écoles) est le refrain quotidien des enseignants et élèves. Décidément, dans ce pays, tout semble voué à l'échec. L'État fait semblant de payer les enseignants. Ces derniers font semblant d'enseigner et les élèves font semblant d'aller à l'école. Tout le monde est responsable de cet état de fait ; les enseignants, les parents d'élèves et ces derniers. La faillite scolaire et des cerveaux se lit à tous les niveaux de la vie sociale. L'on ne sait qui est qui et qui fait quoi dans cet entrelacs d'idées. Vivement un autre dimanche de bonnes fiançailles entre l'école et ses acteurs ! Heureusement que le football est là et semble réconcilier les cœurs et les esprits. En effet, deux événements majeurs ont marqué récemment la vie de cette jeune nation ; le Sénégal champion d'Afrique de football et l'inauguration du stade de football multifonctionnel au nom d'Abdoulaye Wade. De sombres desseins et de belles retrouvailles, l'avenir nous édifiera.
Infrastructures, pétrole et gaz
Après la Covid-19, pandémie planétaire ayant fait son lot de morts, la politique économique du quoi qu'il en coûte du président, semble mieux se porter à l'aune de ce que prédisaient la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. La presse occidentale disait que le malheur allait s'abattre sur les pays africains oubliant que ce continent est très résilient. Habitué aux secousses telluriques de l'économie mondiale. D'éléphants blancs, certaines promesses du président-candidat de l'élection de 2019 ont vu le jour ; le fameux TER malgré son lot inabouti de scandales, le nouveau stade de football, la nouvelle ville de Diamniadio, les ponts de la sénégambie et de Foundiougne, le deuxième tronçon du TER en chantier, reliant la ville de Diamniadio à l'aéroport Blaise Diagne de Diass. Et sans oublier les découvertes du pétrole et du gaz devant être exploités à l'horizon 2023. En effet, le Sénégal semble aller de l'avant, auréolé de l'étoile perdue vers les années 70 qu'il veut récupérer per fas et nefas.
2024
L'an 2024, symbole de tous les dangers pour cette jeune démocratie sera mis à rude épreuve. Parole sacrée débitée sous l'arbre à palabres du Sénégal contre coup d'État constitutionnel, un jeu de yoyo auquel se livrera en bon funambule le président. En bon animal politique, le président esquisse son plan. Il risque de cliver et de désarçonner son auditoire voire son opposition. Ce peuple ferraillé par une opposition dans le dilemme et une jeunesse ayant bon dos, l'attendent de pied ferme. À Macky Sall de savoir dès maintenant que sa mission se terminera à cette date échue et point de reculade des Sénégalais. En effet, l'alchimie mathématique se met en place ; les alliances et les plans ourdis se concoctent. Les partis politiques s'organisent. L'extrême légèreté de l'homosenegalensis conjuguée à la transhumance politique se voit et l'on crie à l'injustice dans ce pays à scandales quotidiens. Quid du dangereux rapprochement de Macky et de Wade, mais sonnera-t-il le clap de fin du combat des deux gladiateurs pour un Sénégal réconcilié avec lui-même ? Time will tell.
Toutefois, le président Sall doit savoir maîtriser son peuple et se maîtriser soi-même dans ces moments d'euphorie, d'incertitude et de colère. Cela est le vrai pouvoir d'un homme politique. Parce qu'écouter son peuple, c'est s'écouter soi-même.
MAIRIE DE ZIGUINCHOR, SONKO MET EN GARDE
Dans une note de service signée par le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko relève que beaucoup de ses agents ne respectent pas les heures de travail qui leur sont assignés.
Dans une note de service signée par le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko r relève que beaucoup de ses agents ne respectent pas les heures de travail qui leur sont assignés.
L'édile rappelle ainsi les agents à l'ordre en les invitant au respect des heures légales de travail.
"Je rappelle que les heures légales de travail vont de 8h 00 mn à 13h 30 mn et de 14h 30 mn à 17 h. J'accorde beaucoup de prix au strict respect de ces prescriptions", écrit le maire.
Il charge ainsi son directeur de cabinet, son secrétaire général et la directrice des ressources humaines à veiller à la bonne exécution de la note.
ADAMA NDIAYE
LEGISLATIVES 2022, WALLU SENEGAL MONTE AU CRENEAU
La grande coalition Wallu Sénégal exige le prolongement des inscriptions pour permettre aux primo-votants d'user de leur droit. " Pour la seconde fois, l'Etat ouvre la révision du fichier pour des délais limites dans le temps et géographiquement"
La grande coalition Wallu Sénégal exige le prolongement des inscriptions pour permettre aux primo-votants d'user de leur droit. " Pour la seconde fois, l'Etat ouvre la révision du fichier pour des délais limites dans le temps et géographiquement" a notifié Abdoul Mbaye qui a lu le texte liminaire face à la presse ce jeudi. A l'en croire: "le fichier n'est pas vidé de ses irrégularités, de fraudes, l'existence de données biométriques frauduleuses, le refus de mettre à disposition le fichier avant les élections, des périodes très courtes. L'exemple des fraudes massives dans la ville de pikine démontrent à suffisance un manque de transparence pendant les élections locales".
Sur un autre registre, la coalition affirme que le parrainage ne devrait pas refaire surface. " Notre pays ne peut pas continuer de piétiner sa signature au niveau sous-régional, régional et international. La remise en cause de la décision de la CEDEAO s'inscrit dans ce cadre" denonce-t-il. Il ajoute qu'un délai de six mois à compter de la date de notification a été signifié à l'Etat pour le retrait du système de parrainage"a précisé Abdoul Mbaye.
En l'état actuel des choses, Abdoul Mbaye doute que les élections législatives puissent se tenir dans des conditions optimales." Les conditions ne sont pas réunis pour garantir des élections législatives ouvertes et transparentes au mois de juillet prochain et menacent la stabilité du Sénégal" ." Le parrainage est une violation de la décision de la CEDEAO qui a demandé au Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation des élections par la supression du système de parrainage" conclut, Abdoul Mbaye.
PAR Amadou Sadjo Barry
NI OCCIDENT, NI RUSSIE, L'AFRIQUE DOIT DÉVELOPPER SA PROPRE STRATÉGIE
Le dérèglement de notre monde, que traduit en partie la guerre en Ukraine, invite à repenser profondément la diplomatie africaine
Ceux qui en douteraient encore n’ont qu’à réécouter le discours va-t-en-guerre de Vladimir Poutine du 23 février dernier. Le président russe y appelle clairement à une reconfiguration de l’ordre international post-guerre froide, laquelle se traduirait par une réduction de « l’emprise du camp occidental » sur le monde. Premier pays visé par cette stratégie de repositionnement : les États-Unis, dont Moscou entend contester la présence militaire en Europe, principalement à l’Est.
Après bientôt un mois de conflit, la question n’est donc plus de savoir si les forces armées russes se retireront d’Ukraine, mais si Poutine pourra se prévaloir de cette nouvelle démonstration de force pour imposer aux Américains et à leurs alliés de nouvelles règles du jeu, dans un nouveau monde où la Russie sera un pôle de domination politico-militaire à part entière. Avec un président qui peut se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036, Moscou constituera, pour l’Otan, le défi géostratégique majeur des prochaines années.
Guerre gelée
Bien que la partie soit loin d’être gagnée pour le maître du Kremlin, son intervention militaire rendra encore plus difficile l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’Otan. L’issue du conflit déterminera le type de relation politique et militaire que Kiev entretiendra avec les puissances occidentales. S’il n’est pas sûr que Poutine obtienne des garanties formelles que l’Ukraine restera une zone neutre, il n’est pas non plus certain que le seul argument de la souveraineté des États, compte tenu de la rivalité et de la méfiance entre les grandes puissances, parvienne à protéger le territoire ukrainien des ambitions d’annexion de Moscou.
Tout porte à croire que cette guerre russo-ukrainienne se rangera bientôt dans la catégorie peu enviable des « guerres gelées ». Car il ne faut pas se faire d’illusions : les principes du droit international et les accords de paix ne conduiront jamais le président russe à desserrer son étreinte sur l’Ukraine. Il est donc temps, pour les Occidentaux, de prendre la pleine mesure des projets sur lesquels se fonde la politique étrangère du Kremlin, et de la détermination de son chef à les réaliser. Cette ambition de puissance n’est pas exclusive à la Russie. Mais, dans son cas, elle est doublée d’une volonté d’imposer un contre-modèle politique s’appuyant sur une relecture de l’Histoire.
Le parrainage ne devrait pas refaire surface. Le fichier actuel n’a pas été vidé de ses anomalies. Le truquage des processus électoraux, une constante sous Macky Sall - DÉCLARATION
SenePlus publie ci-dessous, la substance du point de presse tenu par la coalition d'opposition, Wallu Senegal, jeudi 17 mars 2022 à propos du processus pré-électoral des législatives.
"La GC Wallu Senegal dénonce vigoureusement le maintien arbitraire du parrainage en violation des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO ; l’existence d’un fichier électoral frauduleux ; la mise en place d’un processus et d’un calendrier de révision des listes qui ne permettent pas l’inscription de millions de sénégalais, y compris les primo inscrits.
Tous ces éléments font que les conditions ne sont pas réunies pour garantir des élections législatives, ouvertes libres et transparentes au mois de juillet 2022 ne sont pas réunies et menacent la stabilité au Sénégal.
Le président Macky Sall et sa coalition BBY ont décidé de maintenir le parrainage en violation de la décision de la CEDEAO n° ECW/CCJJUD/10/21 du 28 avril 2021 qui, à travers son arrêt instruit l’Etat du Sénégal, à «..lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système du parrainage électoral ».
Mieux, un délai de six (6) mois, à compter de la date de notification a été imparti à l’Etat du Sénégal par la Cour de Justice de la CEDEAO pour l’exécution de la décision. La Cour de Justice de la CEDEAO a ordonné clairement au Sénégal le retrait du système de parrainage.
C’est pourquoi, la GC Wallu Senegal dénonce avec la dernière énergie toute tentative de forcing et exige la suppression immdédiate du parrainage.
La GC Wallu Senegal considère que le parrainage ne devrait pas refaire surface. Car, notre pays ne peut plus continuer à piétiner sa signature aux plans sous régional, régional et international.
Le peuple du Sénégal tout entier doit rejeter cette attitude peu digne par la-quelle la décision de la Cour de justice de la CEDEAO n’est appliquées, lorsque par ailleurs, Macky Sall fait preuve de promptitude dans l’application ‘’sans délais’’ des sanctions contre le Mali.
Les dernières élections locales ont démontré des failles que nous avons toujours dénoncées dans le système électoral.
En effet, le fichier actuel n’a pas été vidé des anomalies, fraudes et manipulations constatées dans l’ancien fichier.
Cette opération permettrait d’accéder au fichier électoral conformément aux dispositions réglementaires, de corriger toutes les irrégularités liées à la production de cartes d’identité sans données électorales et de cartes avec données électorales en dehors des périodes légales et en dehors des commissions administratives régulières ainsi que l’existence de données biométriques corrompues.
Le truquage des processus électoraux et des résultats des votes au Sénégal apparaît comme une constante des pratiques du régime de Macky Sall dont il convient de rappeler sans être exhaustif : la perte de fiabilité du fichier électoral enregistrant de nombreuses modifications hors période de révision des listes, le refus de mettre à disposition le fichier électoral avant les élections conformément à la loi, les périodes très courtes de révision électorale pour empêcher l’inscription des jeunes.
Pour la seconde fois, l’Etat du Sénégal ouvre les inscriptions mais dans des délais qui sont limités dans le temps et géographiquement, ce qui ne permet pas d’avoir un fichier représentatif. Aussi, la GC Wallu Senegal exige le prolongement de la durée des inscriptions sur les listes électorales pour permettre notamment aux primo votants et autres d’user de leur droit.
L’exemple des fraudes massives constatées et documentées dans la ville de Pikine lors des récentes élections communales et départementales est une autre illustration de manque de transparence. La GC Wallu Senegal demande à la Cour d’Appel de Dakar de vider ce dossier et de dire le droit en dehors de toute pression politique.
Une telle attitude, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par de mauvais choix économiques, une corruption endémique responsable de graves déficits budgétaires qu’un contexte international de crises sanitaires et géopolitiques continue de détériorer, fait peser de lourdes menaces sur la paix au Sénégal.
La GC Wallu Senegal considère que, dans un contexte régional fait de graves remises en cause des institutions, l’intelligence de la recherche d’une détente politique et sociale constitue la meilleure protection contre de futures déflagrations que pourrait faire naître la grave détérioration du niveau de vie des populations sénégalaises.
La GC Wallu Senegal soutient la lutte des travailleurs sénégalais pour de meilleures conditions de vie et de travail notamment, dans la santé, l’éducation et la pêche.
Ces nombreux sujets étant en suspens depuis des années, la GC Wallu Senegal interpelle directement le président de la République, Macky Sall, à immédiatement rencontrer les différentes coalitions sans intermédiaires et sans préalable pour discuter ouvertement de toutes ces questions et que des solutions consensuelles soient trouvées afin que l’on puisse aller à des élections libres, ouvertes, apaisées et avoir une assemblée nationale représentative.
Ceci constitue la seule voie qui rétablirait la confiance entre les acteurs qui partagent le jeu politique et le meilleur moyen de préserver la paix et la stabilité du Sénégal en ces moments de grandes turbulences régionales et internationales."