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26 juin 2025
BARRAGE COUPE DU MONDE, LE SENEGAL EN PLEINE PREPARATION
La Fédération sénégalaise de football (FSF) et le Ministère des Sports vont se rendre au stade Me Abdoulaye Wade, ce vendredi, pour une visite en prélude au match Sénégal-Egypte, comptant pour les barrages qualificatifs à la Coupe du monde 2022.
iGFM (Dakar) La Fédération sénégalaise de football (FSF) et le Ministère des Sports vont se rendre au stade Me Abdoulaye Wade, ce vendredi, pour une visite en prélude au match Sénégal-Egypte, comptant pour les barrages qualificatifs à la Coupe du monde 2022.
L'instance du football sénégalais et le département des Sports dirigé par le ministre Matar Ba s'attellent déjà à la tâche. Selon nos informations, à moins d'un mois de la réception de l'Egypte, la Fédération sénégalaise de football et des membres du Ministère des Sports ont décidé de se rendre au stade Me Abdoulaye Wade.
Cette décision a été prise à l'issue de la réunion restreinte entre la FSF et le Ministère des Sports tenue ces derniers jours, dans les locaux du département en charge du sport. Cette visite prévue, ce vendredi, a donc pour but de bien préparer cette rencontre décisive entre Lions et Pharaons, qui aura lieu, le 29 mars 2022, dans le tout nouveau bijou inauguré le 22 février dernier, par le Chef de l'Etat Macky Sall.
Ce déplacement permetrra aux Fédéraux et aux équipes de Matar Ba d'avoir une idée sur la ligne à mettre en place pour que ce match capital puisse se dérouler dans d'excellentes conditions. Effectivement, surtout que les Lions seront fixés pendant cette rencontre et que le stade devrait faire le plein. Quand on sait que ce sera de nouvelles retrouvailles entre le Sénégal champion d'Afrique et l'Egypte vice-championne lors de la CAN 2021 disputée au Cameroun.
Pour rappel, avant ce match retour, l'équipe du Sénégal ira d'abord se frotter aux Egyptiens, au Caire, le 25 mars 2022.
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ENQUÊTE SUR UN DÉTOURNEMENT D’UN BATEAU D’ENGRAIS
Vers une délégation judiciaire pour élucider le détournement de 3,9 milliards F CFA, d’un bateau d’engrais au Port autonome de Dakar (PAD). L’ancien promoteur de lutte, Aziz Ndiaye, et d’autres personnalités pourraient être entendus par la Sûreté urbaine
Vers une délégation judiciaire pour élucider le détournement de 3,9 milliards F CFA, d’un bateau d’engrais au Port autonome de Dakar (PAD). L’ancien promoteur de lutte, Aziz Ndiaye, et d’autres personnalités pourraient être entendus par la Sûreté urbaine (SU). Ce, après que la Directrice de la société Transcontinentale Transit (TCT), principale mise en cause, Nancy Niang, 50 ans, accusée d’avoir détourné 26 mille tonnes d’engrais estimées à près de quatre milliards F CFA, a été inculpée avant-hier, pour association de malfaiteurs, contrebande, abus de confiance, escroquerie, vol, faux et usage de faux en écritures privées de banque, au préjudice de l’homme d’affaires turc et Directeur de ‘’Ree-Energie’’, Raoul Shanda.
D’après le récit de L’Obs, l’affaire remonte à 2020 à l’époque où le président Macky Sall mettait en place le fonds Force Covid-19. Le Turc Raoul Shanda, qui avait reçu des commandes de ses partenaires maliens, avait sollicité une de ses connaissances sénégalaises pour faire passer la marchandise au Port de Dakar.
Spécialisée dans la manutention, Nancy Niang devait acheminer une partie de la marchandise qui lui été confiée au Mali. Mais, l’urée s’est retrouvée entre les mains d’hommes d’affaires sénégalais.
Lors de son audition, la prévenue avait soutenu avoir vendu une bonne quantité d’engrais aux opérateurs économiques cités plus haut. Par ailleurs, elle a déclaré qu’un nommé Lamine Ngom s’était frauduleusement emparé de onze mille tonnes avant de prendre la fuite.
L'AMBASSADEUR UKRAINIEN SOMME D'ARRÊTER TOUT ENROULEMENT SUR LE TERRITOIRE SENEGALAIS
Le ministère des Affaires étrangères dit apprendre avec ‘’étonnement la publication, ce 3 mars 2022, sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Dakar, d’un appel aux citoyens étrangers à venir en aide à l’Ukraine, avec (…) un formulaire d’inscription
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur invite l’ambassade d’Ukraine à Dakar à ‘’cesser, sans délai, toute procédure d’enrôlement de personnes de nationalité sénégalaise ou étrangère, à partir du territoire sénégalais’’.
Dans un communiqué reçu à l’APS, il demande aussi à Yurii Pwovarov de retirer ‘’immédiatement’’ son message publié sur Facebook, par lequel il demande à des ‘’citoyens étrangers’’ de venir en aide à l’Ukraine, à la suite de son invasion par la Russie.
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur dit apprendre avec ‘’étonnement la publication, ce 3 mars 2022, sur la page Facebook de l’ambassade de la République d’Ukraine à Dakar, d’un appel aux citoyens étrangers à venir en aide à l’Ukraine, avec (…) un formulaire d’inscription’’.
Il signale que le représentant ukrainien a ‘’été immédiatement invité au ministère aux fins de vérification et d’authentification de cette publication’’. Il a ‘’effectivement confirmé l’existence de l’appel et l’inscription de 36 candidats volontaires’’, relève le communiqué.
‘’Au regard de la gravité de tels faits, le ministère a officiellement notifié, au nom du gouvernement de la République du Sénégal, une note verbale de protestation condamnant fermement cette pratique qui constitue une violation flagrante de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne l’obligation de respect des lois et règlements de l’État accréditaire’’, souligne le communiqué.
Le Sénégal s’est abstenu lors du vote, mercredi, par l’Assemblée générale des Nations unies, d’une résolution exigeant de la Russie la cessation immédiate de l’usage de la force militaire contre l’Ukraine.
Une offensive militaire russe est en cours depuis le 24 février dernier, après des semaines de tension entre les deux pays.
La Russie a fait valoir son droit à l’autodéfense, prévu par l’article 51 de la charte de l’ONU, mettant notamment en avant la ‘’souffrance’’ des populations vivant dans la région séparatiste du Donbass.
Dans le Donbass, une région de l’Ukraine frontalière de la Russie et majoritairement russophone, un conflit larvé oppose depuis 2014 le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à l’Etat russe.
LÉGISLATIVES 2022, LA CAUTION FIXÉE À 15 MILLIONS DE FRANCS CFA
Le montant de la caution à verser par les listes de candidature aux élections législatives du 31 juillet prochain est fixé à 15 millions de francs CFA, a déclaré, jeudi, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
Dakar, 3 mars (APS) – Le montant de la caution à verser par les listes de candidature aux élections législatives du 31 juillet prochain est fixé à 15 millions de francs CFA, a déclaré, jeudi, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
‘’Le montant de la caution qui doit être versée à la Caisse des dépôts et consignations est fixée à la somme de 15 millions de francs CFA par arrêté (…) du 3 mars 2022’’, écrit M. Diome dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le même arrêté ‘’a déterminé (...) le nombre de documents de propagande pris en compte par l’Etat pour chaque liste de candidats en compétition’’, a-t-il précisé.
L’annonce de cette décision s’adresse aux partis politiques légalement constitués, aux coalitions de partis politiques et aux entités regroupant des personnes indépendantes désireux de participer aux prochaines élections législatives.
Les Sénégalais vont élire 165 députés, le 31 juillet prochain, pour un mandat de cinq ans.
PAR Claude Assira
VIDEO
LES POUTINOPHILES AFRICAINS SE TROMPENT GRAVEMENT
Dans la mesure où, issus de peuples qui ont beaucoup souffert, nous devrions abhorrer plus que d’autres la brutalité et la domination. En quoi ce qui est mauvais comme fait ailleurs par d’autres devient acceptable quand c’est fait en Ukraine par Poutine ?
J’observe avec une certaine forme d’étonnement et de découragement que beaucoup sont devenus des Poutinophiles invétérés, louant son courage et sa détermination.
Cela m’étonne dans la mesure où, issus de peuples qui ont beaucoup souffert, nous devrions abhorrer plus que d’autres la brutalité et la domination. Car, il faut dire les choses comme elles sont : Poutine est un dangereux psychopathe, un illuminé et un irresponsable car il prend le risque de mettre en danger l’équilibre mondial. Si les occidentaux l’avaient suivi dans ce délire, ce serait le chaos et la guerre totale avec missiles et nucléaire…
Je ne lui trouve aucun courage à s’en prendre à plus petit que lui. Le droit qu’il viole aussi allègrement l’est sur des bases paranoïaques et sur une conception prétorienne de sa sécurité. Je serais curieux de savoir comment réagiraient ceux qui le soutiennent si demain, le même Poutine, estimait que le Cameroun, pays stratégique, sert trop les intérêts Occidentaux, décidait demain de l’annexer pour s’y installer et garantir les intérêts de ses entreprises.
Imaginons aussi, dans un processus aussi funeste, que le Nigeria décide demain que le Cameroun constitue une entrave à son essor et décide de l’annexer en tout ou partie…! C’est de ça qu’il s’agit…
La légitime défense n’est qu’un prétexte. Elle ne se présume pas et en l’espèce, il n’a subi ni menace, ni provocation. La situation est de son seul fait et sur la base de rien du tout. Il devrait donc plutôt nous faire peur. Et même si on devait faire un lien avec le comportement blâmable des occidentaux sur d’autres théâtres, j’aimerais comprendre en quoi ce qui est mauvais comme fait ailleurs par d’autres devient acceptable quand c’est fait en Ukraine par Poutine. Et accessoirement en quoi l’Ukraine est responsable ou coupable de ce que d’autres ont mal fait ailleurs.
Bref, au risque de me répéter, si on veut donner une chance de ne pas subir un abus demain, dénonçons déjà les abus que d’autres subissent aujourd’hui. Si on ne le fait pas, on donne insidieusement mandat au Nigeria plus fort d’estimer un jour, sur des bases totalement prétoriennes, que le Cameroun constitue une menace pour lui qui justifie son envahissement militaire. Le droit c’est le droit… Ce n’est pas parce qu’il a été violé ailleurs que la violation du droit devient légitime. D’ailleurs, l’erreur commune n’a jamais été créatrice de droit. Ni avant, ni aujourd’hui, ni ici, ni ailleurs…
par Birane Diop
LE FASCISME INVITÉ À LA TÉLÉ
Ce grand pays qui a constamment éclairé l’humanité par le savoir et la culture est aujourd’hui malade. Sa cohésion sociale, ciment du vivre-ensemble s’effrite. La digue s’effondre petit à petit
Qu’est-il advenu du Sénégal pour que, de pays de la Téranga, ouvert aux vents féconds du monde, il flirte avec le fascisme ? Ce grand pays qui a constamment éclairé l’humanité par le savoir et la culture est aujourd’hui malade. Sa cohésion sociale, ciment du vivre ensemble s’effrite. La digue s’effondre petit à petit. L’âme du pays se dégrade tristement. L’une des principales causes de sa situation hémiplégique est le fascisme montant dans le corps social, grâce à certaines chaînes de télévision. Ce mal absolu s’immisce dans le quotidien avec son kit de mots terribles.
Françoise Giroud, ancienne ministre de la Culture du gouvernement de Raymond Barre, formulait ces mots justes et puissants : « Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » Mais une télévision comme Walf TV, sentinelle de la démocratie sénégalaise dans les années 2000, devenue une officine de monstres n’a malheureusement pas compris cette belle pensée d’une très rare lucidité. Walf TV a la même ligne éditoriale que Cnews. Cette chaîne a un projet fasciste et anti-République. Elle ouvre son antenne chaque jour à de tristes personnes qui menacent, insultent des Sénégalais d’égale dignité, défient les institutions de la République. Et ça passe crème. Ces gens extrêmement dangereux prêts à tout sèment les graines de la discorde.
Que faire pour éviter le pire ? Il n’y a qu’une seule solution, à mon avis. Il faut panser les plaies qui charrient le pays avec les idées, in fine, le logos. Les élites éclairées, les gens libres, les intellectuels progressistes doivent faire front contre ces faux dévots, ces bigots, ces propagateurs de passions tristes, cette extrême droite émergente en les opposant une vision du monde, un projet politique contre-hégémonique radicalement humaniste et solidaire. Sinon, demain, nous connaîtrons les sombres heures de l’histoire. Le Sénégal ne doit pas oublier sa mission d’éclaireur, surtout en ces temps troublés. Notre beau pays ne doit pas basculer dans l’exclusion sociale, l’intolérance, et la politique de la haine ; même si ailleurs des vents violents soufflent. Nous n’avons pas le droit de trahir le legs des anciens. De braves hommes et femmes ont bâti le triptyque : une Nation, un État, une République.
N’oublions jamais que nous sommes le pays de Théodore Adrien Sarr, de Serigne Cheikh Tidjane Sy, de Samir Abourizk, d’Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye, de Barham Diop, de Serigne Mahi Niass, d’Abbé Jacques Seck, d’Annette Mbaye d’Ernvenille, de Mariama Ba, de Serigne Cheikh Gaindé Fatma Mbacké, de Léopold Senghor, de Joe Diop, de Cheikh Anta Diop, de Lilyan Kesteloot. Mieux nous sommes « le pays de Dieu », comme disait le politologue Hamidou Anne dans l’une de ses chroniques après les événements malheureux de mars dernier.
PAR Damien Glez
LE LIEUTENANT-COLONEL DAMIBA, L'ANTI-GOÏTA ?
Investi président du Faso ce 2 mars, Paul-Henri Sandaogo Damiba s’installe au pouvoir pour des années. Mais il prend soin d’apparaître plus acceptable que son collègue putschiste malien
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 03/03/2022
Les fayots qui cherchent à se faire bien voir de l’administration scolaire connaissent la règle : à être « moins mauvais » que le voisin de classe, on récolte des encouragements sur son bulletin trimestriel. En Afrique, les censeurs de la Cedeao et les Occidentaux tapis dans leur dos ont été à ce point échaudés par la junte malienne qu’ils ne peuvent s’empêcher d’être « déçus en bien », selon l’expression suisse, par certains putschistes voisins.
C’est sur un chemin de crête que le putschiste du Faso évolue, en quête de respectabilité. La durée annoncée de la transition, fixée à l’issue des travaux d’assises nationales de ce début de semaine, est symptomatique d’un dosage réfléchi. La Charte constitutionnelle de la transition stipule que les prochaines élections de ce pays aux quatre républiques se tiendront dans trois ans.
Une durée que la grille de lecture internationale ne peut considérer que comme un état d’exception, durée de surcroît bien plus longue que la précédente transition burkinabè – un an, après la chute de Blaise Compaoré – et même plus longue que les trente mois suggérés par une commission pourtant créée par la junte début février. Un terme toutefois légèrement antérieur à la fin programmée du mandat du déchu Kaboré et largement plus proche que celui fixé par le processus malien : peut-être dans cinq ans…
COUMBA GAWLO SIGNE SON COME-BACK SUR LA SCENE MUSICALE
L’artiste Coumba Gawlo sera de retour sur la scène musicale sénégalaise, le 7 mars prochain. Une bonne nouvelle qui va rendre heureux ses fans et les mélomanes, puisque cela fait un an que l’auteur de « Femme Objet » était en retrait de la scène
L’artiste Coumba Gawlo sera de retour sur la scène musicale sénégalaise, le 7 mars prochain. Une bonne nouvelle qui va rendre heureux ses fans et les mélomanes, puisque cela fait un an que l’auteur de « Femme Objet » était en retrait de la scène, pour des raisons de santé.
Après une année de retrait de la scène musicale, pour des raisons de santé, la diva sénégalaise à la voix d’or, Coumba Gawlo Seck, qui a fêté ses 50 ans le 29 janvier dernier, annonce son grand retour, pour le 7 mars prochain. Elle a partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, repris par Afrik.com. Un retour qui coïncide également avec la « Journée internationale des femmes », célébrée le 8 mars.
Victime d’une occlusion intestinale, Coumba Gawlo Seck (50 ans), qui avait subi une intervention chirurgicale avec une amputation intestinale et une intubation, s’était retirée complètement de la scène musicale. Mais, elle aurait connu avec succès une autre intervention chirurgicale en France, afin de retrouver sa voix. En effet, la chanteuse de « Pata-Pata », qui semble avoir retrouvé toute sa santé physique et sa corde vocale, a partagé une affiche sur sa page Instagram, pour donner rendez-vous à ses fans, le 7 mars prochain.
En revanche, selon le site, la vidéo publiée par la diva sénégalaise à la voix d’or, n’a pas été bien détaillée. Certainement, qu’elle veut réserver une grande surprise à ses fans, qui ne l’ont pas vu sur la scène musicale, depuis assez longtemps. Malgré cette longue absence, ces derniers espèrent tout de même que cela sera un retour en force de la grande diva de la musique sénégalaise. De ce fait, tout le monde est impatient de réécouter Coumba Gawlo Seck, pour savoir si sa voix a retrouvé sa superbe, après les multiples interventions chirurgicales subies.
A noter que Youssou Ndour, le roi du « Mbalax » sénégalais, plusieurs fois disques d’or, lauréat des Grammy Awards en 2005 et lauréat en 2017 du Praemium Imperiale, l’équivalent du Nobel des arts, était allé à la rencontre de Coumba Gawlo Seck, le 20 janvier dernier, pour lui exprimer son soutien. La veille, la chanteuse avait annoncé sur sa page Facebook, être allée se recueillir, à Touba, la ville religieuse de la confrérie mouride fondée par Cheikh Ahmadou Bamba.
Il faut signaler que Coumba Gawlo Seck revient de loin. Le monde entier se rappelle encore des images touchantes montrant la chanteuse annonçant son retrait de la scène musicale. « Je souffre d’une petite maladie et les médecins m’ont dit de laisser la musique pendant un moment. J’ai des problèmes avec ma voix et il me sera difficile de chanter », avait annoncé la diva, début février 2021. Une sortie qui avait ému le monde entier, le Sénégal en particulier, où le peuple pensait devoir se passer de la belle voix de cette griotte.
LE MINISTERE DE L'ECONOMIE NUMERIQUE LANCE LA FORMATION DE 500 JEUNES AUX METIERS DU NUMERIQUE
Cinq-cent jeunes de la région de Thiès ont démarré, ce jeudi, dans la cité du rail, une formation d’une semaine à des métiers du numérique, à l’initiative du ministère de l’Economie numérique, a constaté l’APS.
Thiès, 3 mars (APS) - Cinq-cent jeunes de la région de Thiès ont démarré, ce jeudi, dans la cité du rail, une formation d’une semaine à des métiers du numérique, à l’initiative du ministère de l’Economie numérique, a constaté l’APS.
Cette première cohorte de 500 jeunes, subdivisée en groupes de 100, seront formés pendant une semaine, à cinq modules, dont le community manager, le référent digital, le webmaster, l’audiovisuel.
La session de formation qui se tient au cybercampus de Thiès, sera sanctionnée par la remise d’attestations aux participants, a dit le ministre de l’Economie numérique Yankhoba Diattara qui a présidé le lancement de la formation.
Pour la région de Thiès, les participants ont été retenus sur une liste de 888 inscrits sur une plateforme en ligne ouverte à cet effet.
A l’échelle nationale, ils étaient 2.000 jeunes issus de toutes les régions du pays à manifester leur intérêt pour cette formation sur la plateforme, avant qu’elle ne soit fermée.
Selon le ministre de l’Economie numérique, cette session n’est qu’un début, puisque les jeunes inscrits non retenus à Thiès, tout comme ceux des autres régions du pays, bénéficieront de la même chance.
Il a noté que le chef de l’Etat, conscient du ‘’basculement’’ de la vie de la jeunesse sénégalaise vers le numérique, a instruit en conseil des ministres, son gouvernement d’intensifier toutes les politiques de formation, d’encadrement et d’éducation des jeunes dans le domaine du numérique.
Cette session sera l’occasion de sensibiliser les jeunes sur les opportunités de formation, d’emploi et de création de richesses que leur offre le numérique.
Elle sera aussi mise à profit pour les renseigner sur les modalités d’accès aux outils mis en place par le gouvernement, comme le Fonds d’accompagnement des start-up, passé de 3 à 15 milliards de FCFA et logé à la Délégation de l’entreprenariat rapide (DER).
Le Sénégal compte 15 millions d’abonnés , dont 90% sont des jeunes, pour taux de pénétration de 88%, a relevé Yankhoba Diattara.
Il a saisi l’occasion pour annoncer que le Centre de renforcement et d’éducation (CRE) de Thiès sera renforcé en équipements, pour résorber le passif de 17.000 jeunes qui s’y étaient inscrits et qui sont encore sur la liste d’attente.
Un partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur dont dépendent les CRE devrait permettre de les renforcer en équipement et en personnel, pour assurer leur mission d’initiation au numérique.
LE RECTEUR DE L’UCAD ÉLU PRÉSIDENT DU COMITÉ CONSULTATIF GÉNÉRAL DU CAMES
Le recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, professeur Ahmadou Aly Mbaye, a été élu, mercredi, à Conakry (Guinée), président du comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES
Dakar, 3 mars (APS) - Le recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, professeur Ahmadou Aly Mbaye, a été élu, mercredi, à Conakry (Guinée), président du comité consultatif général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), indique un communiqué paru sur le site de l’université publique dakaroise.
Le texte indique que selon le règlement intérieur 2019 du CAMES, le comité consultatif général est l’organe de conseil et d’appui au secrétaire général de cette institution, chargé de la supervision des questions académiques des programmes du CAMES.
Il explique que ce comité ’’révise’’ tous les cinq ans le référentiel d’évaluation des enseignants-chercheurs et des chercheurs et ’’statue’’ sur les recours formulés contre les résultats des délibérations et les décisions des commissions.