SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 août 2025
Par Mohamed GUEYE
ENTENTE CRIMINELLE CONTRE LA SANTÉ
Aucun décompte, aucun bilan humain de ces dernières journées de grève hospitalière ne sera fait. Au-delà de l’émotion, il serait temps d'accorder à notre système de santé la même attention que celle dédiée, par exemple, aux questions de mobilité
Aucun décompte, aucun bilan humain de ces journées ne sera fait. Ou même si, dans l’improbable, il était fait, personne ne voudrait le rendre public.
Trois jours durant, toutes les formations hospitalières publiques sont restées fermées. Et même là où on était censés assurer le service public, on entrevoyait à peine une blouse blanche, bien pressée de faire remarquer que «tout le monde est en grève».
Cette situation de paralysie de l’hôpital public est née de l’inculpation de quatre sages-femmes de l’hôpital de Louga, à la suite du décès, dans des souffrances, de Mme Astou Sokhna. Leurs collègues, à travers tout le pays, se sont solidarisées et ont décrété un mot d’ordre de grève, porté par tout le corps médical. Car hier, les pharmaciens se sont engouffrés dans la brèche.
Le mot d’ordre des sages-femmes du Sénégal était terrible de cynisme : «Journée sans accouchement.» Comme un avertissement à toutes ces femmes dont les grossesses sont arrivées à terme et qui n’auraient d’autre recours que les services publics de santé.
Sous le prétexte de se sentir menacés pour avoir fait leur travail, les personnels de la santé, sous l’égide de leurs syndicats, ont voulu ainsi frapper un grand coup en attirant l’attention de l’opinion. On pourrait ajouter, quitte pour cela, à faire d’autres victimes comme Astou Sokhna, telles que l’on en a recensées à certains endroits du pays. Car ceux qui pâtissent des carences des services de santé dans ce pays, ce n’est pas le petit nombre de personnes ayant les moyens de se diriger dans les cabinets médicaux privés et les cliniques privées appartenant, pour une bonne partie, à des médecins et professeurs d’université, payés par l’Etat.
La peine et les souffrances des nombreux malades ordinaires ne suscitent, chez ces gens et leurs semblables, qu’haussement d’épaules. La preuve en est donnée par l’indifférence qu’a rencontrée le mouvement de grève dans les hôpitaux. Le chef de l’Etat n’a pas jugé nécessaire, avant de s’embarquer pour Djeddah, de décréter la réquisition de certains fonctionnaires. Il n’a d’ailleurs eu aucun mot là-dessus. Son ministre de la Santé en a à peine fait mention au cours d’une émission à la télévision. Et c’était pour rappeler, comme son chef, les efforts déjà fournis par l’Etat en termes de construction et d’équipements des hôpitaux.
Aussi bien les pouvoirs publics que les médecins, les sages-femmes et pharmaciens auraient pu être poursuivis pour association de malfaiteurs ou entente pour commettre d’un crime. Comme nous le disions à l’entame de cette réflexion, aucun décompte ne sera fait des malades qui seraient morts ou dont les cas se seraient aggravés faute d’avoir été secourus du fait de cette grève. C’est vrai que dans certains postes de santé, des femmes ont été «secourues par humanité» et que des malades ont pu être pris en charge dans les centres militaires de santé, dans des camps militaires. Pour ceux-là, combien n’ont pas eu cette opportunité ? Le plus choquant est que tout le monde va faire, à la fin, comme si de rien n’était.
Après la grève, la vie va reprendre son cours normal. Jusqu’au prochain incident, aux prochaines tragédies et à l’émotion qu’elles vont susciter. Et ainsi de suite. Il est plus que temps d’en finir. On ne peut pas toujours cacher les problèmes sous le tapis, en espérant les laisser à nos successeurs. Si on peut remercier et féliciter le Président Macky Sall d’avoir pu construire plus d’hôpitaux que chacun de ses prédécesseurs, on a également le droit de ne pas accepter le sort qui est réservé à Le Dantec, où les médecins qui y servent ont dernièrement attiré l’attention de manière dramatique. C’est dire qu’au-delà de l’émotion, il serait temps que l’on accorde à notre système de santé la même attention que celle qui est dédiée, par exemple, aux questions de mobilité.
LE PDS ANTICIPE LE SYNDROME DE 2017
Chat échaudé craint l’eau froide. Ce dicton semble motiver la décision du Parti démocratique sénégalais (Pds) de mettre en place son directoire de campagne en perspective des élections législatives du 31 juillet.
Chat échaudé craint l’eau froide. Ce dicton semble motiver la décision du Parti démocratique sénégalais (Pds) de mettre en place son directoire de campagne en perspective des élections législatives du 31 juillet.
La décision administrative 099/Sgn/Pds/2022, portant installation et composition du directoire de campagne du Pds, du Secrétaire général, Me Abdoulaye Wade, prise hier, apparait comme une préparation à toutes les éventualités quant à la participation de la formation libérale à ce scrutin.
Pas nés de la dernière pluie, les Libéraux vont certainement se souvenir qu’en 2017, l’idée d’une alliance pour une liste unique de l’opposition avait volé en éclats à la dernière minute entre Pds, Rewmi, Bokk gis gis, Taxawu Senegaal, Grand parti, Bess du niak, Fsd-Bj, Tekki, Aj-Pads et Ldr-Yeesal. La dispersion va accoucher de trois coalitions : Manko Wattu Senegaal (Pds, Bokk gis gis, Tekki, Aj-Pads), Manko Taxawu Senegaal (Taxawu Senegaal, Rewmi, Grand parti, Fsd-Bj) et Ldr-Yeesal de Modou Diagne avait créé Manko yeesal.
A l’époque, Me Abdoulaye Wade était obligé de revenir de Versailles pour conduire la liste de Manko Wattu Senegaal. Au même moment, Idrissa Seck, Malick Gakou et Cheikh Bamba Dièye misaient sur Khalifa Sall, tête de liste depuis la prison de Rebeuss à cause de son emprisonnement dû à sa gestion de la caisse d’avance de la Ville de Dakar. A moins de deux semaines du dépôt des listes de candidature prévu du 3 au 8 mai, une liste unique de l’opposition semble impossible.
En effet, à l’heure actuelle, toutes les entités de l’opposition sont en train de s’affairer pour la collecte de parrainages. Si Boubacar Camara, de la coalition Tabax jotna, et la coalition Gox yu bess plaident pour une liste unique, sa réalisation semble relever de l’utopie.
Au Pds comme au sein de Yewwi askan wi (Yaw), des responsables joints hier dans la soirée, reconnaissent des contacts mais ne croient pas à la possibilité d’une liste unique. Au-delà, les batailles d’ego et les conditions de la formation de Yaw demeurent des obstacles. Même si en politique, le mot «jamais» est banni du vocabulaire.
17 DEPUTES SAISISSENT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
L'amendement de la majorité voté par l’Assemblée nationale, consistant à prendre les 7 nouveaux députés sur la liste nationale, ouvre un autre contentieux électoral
L’amendement portant réduction des députés élus sur la liste nationale de 60 à 53, est attaqué devant le Conseil constitutionnel par 17 députés issus de la majorité, de l’opposition et des non-inscrits. Ils dénoncent une rupture de consensus et par conséquent, une violation du Protocole additionnel de la Cedeao.
La majorité parlementaire pensait en avoir fini avec les récriminations de l’opposition, en abandonnant la hausse du nombre de députés qui devait passer de 165 à 172. Mais, l’amendement de la majorité voté par l’Assemblée nationale, consistant à prendre les 7 nouveaux députés sur la liste nationale, ouvre un autre contentieux électoral. En effet, hier, 17 députés parlementaires issus de majorité, de l’opposition et des non-inscrits ont décidé d’attaquer la loi votée le 15 avril devant le Conseil constitutionnel. «Considérant que la liste nationale est une garantie de représentation plurielle et de la diversité du débat parlementaire, nous sommes persuadés que sa réduction est une atteinte grave à la démocratie», ont motivé les requérants. Il s’agit de Marième Soda Ndiaye, Aïda Mbodj, Théodore Chérif Monteil, Mamadou Lamine Diallo, Mame Diarra Fam, Serigne Cheikh Mbacké, Yaye Mane Albis, Toussaint Manga, Marie Sow Ndiaye, Cheikh Abdou Mbacké, Moustapha Guirassy, Cheikh Bamba Dièye, Déthié Fall, Mansour Sy, Oulimata Guiro, Cheikh Tidiane Ndiaye et Mor Kane.
Théodore Monteil : «L’amendement de la majorité viole le Protocole additionnel de la Cedeao»
Avant l’entrée en vigueur de la réforme dictée par la création du département de Keur Massar, 105 députés (90 à l’intérieur du pays et 15 dans la diaspora) étaient élus au scrutin majoritaire dans les départements, selon l’article L.150 du Code électoral. 60 étaient issus de la liste nationale dans le cadre de la proportionnelle. Si le Conseil constitutionnel valide le texte, 53 députés seront désormais élus sur la liste nationale. «Dès lors que quelqu’un fait un amendement, on considère qu’il y a eu une rupture du consensus. C’est ce qui s’est passé en plénière. L’amendement qui a été introduit par les députés de la majorité, viole le Protocole additionnel de la Cedeao qui dit qu’aucune modification substantielle ne peut être apportée à la loi électorale dans les 6 mois précédant les élections, sauf s’il y a un large consensus. On avait obtenu ce consensus mentionné dans l’exposé des motifs dans sa première mouture. On l’a voté presque à l’unanimité en commission technique, car il n’y avait qu’une seule voix contre.
Bizarrement quand on est arrivés en plénière, la majorité fait un amendement. Ils cherchaient un prétexte pour revenir au statu quo et gonfler le système de raw gaddu (scrutin à majorité relative», a justifié Théodore Chérif Monteil, joint au téléphone et qui se dit toujours membre de Benno bokk yaakaar. En cas de rejet de leur requête par les 7 «Sages», les 17 députés comptent saisir la Cour de justice de la Cedeao.
VIDEO
GREVE DES PHARMACIENS ET LE RECOURS DE L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE CONTRE UNE MODIFICATION DE LA LOI ÉLECTORALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIF FM CE SAMEDI
Les parutions de ce samedi 23 avril mettent en exerguent les motifs tenants et les aboutissants de la grèves des pharmaciens et le recours des députés au conseil constitutionnel des députés contre la modification de loi électorale.
Les parutions de ce samedi 23 avril mettent en exerguent les motifs tenants et les aboutissants de la grèves des pharmaciens et le recours des députés au conseil constitutionnel des députés contre la modification de loi électorale. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
LE RECOURS DE L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE CONTRE UNE MODIFICATION DE LA LOI ÉLECTORALE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
L’actualité politique est traitée en priorité par les journaux du week-end qui s’intéressent, entre autres, à l’action judiciaire intentée par des députés de l’opposition contre la loi réduisant le nombre de parlementaires élus à la proportionnelle.
Dakar, 23 avr (APS) – L’actualité politique est traitée en priorité par les journaux du week-end qui s’intéressent, entre autres, à l’action judiciaire intentée par des députés de l’opposition contre la loi réduisant le nombre de parlementaires élus à la proportionnelle.
L’Assemblée nationale a voté le 15 avril une loi maintenant à 165 le nombre de députés tout en augmentant le nombre de parlementaires appelés à être élus sur la liste majoritaire au détriment de la proportionnelle.
Cela a été la conséquence d’un défaut d’accord entre les parlementaires de la majorité et de l’opposition sur une augmentation du nombre d’élus qui devait passer à 172 après l’érection de Keur Massar, une localité de la banlieue dakaroise, en département.
Des députés en désaccord avec cette modification de la loi électorale ont ainsi fait part vendredi de leur décision d’attaquer cette loi au Conseil constitutionnel.
‘’17 députés de l’opposition déposent un recours pour l’annulation de la modification du Code électoral’’, rapporte L’Observateur.
Pour la publication, la conviction de ces parlementaires de l’opposition est que la loi n° 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, votée le 15 avril dernier à l’Assemblée nationale, ne serait pas conforme à la Constitution.
‘’Le nombre de députés est maintenu à 165, mais ce sera en attendant que le Conseil constitutionnel se prononce sur la requête introduite par 17 parlementaires qui veulent l’annulation de cette loi réduisant la nationale de 60 à 53 élus’’, souligne le journal Bes Bi qui n’hésite pas à évoquer un ‘’gros rebondissement’’.
‘’Des députés jouent la prolongation’’, estime le quotidien l’AS au sujet de la saisine du Conseil constitutionnel. ‘’Alors qu’on pensait que l’équation était résolue, des députés étaient en train de murir un plan pour remettre en cause cette modification du Code électoral’’, signale le journal dans ses colonnes.
Walf Quotidien a déjà les élections législatives du 31 juillet prochain en ligne de mire en s’intéressant au choix de la tête de la liste nationale de la coalition présidentielle.
‘’Dans la majorité présidentielle, tout le monde est suspendu à la volonté d’un seul homme (Macky Sall) pour savoir à quelle sauce l’on sera assaisonnée aux prochaines élections législatives. A trois mois de cette échéance, le président de Benno Bok Yaakar (BBY) semble faire face à un choix cornélien dans la désignation de la tête de gondole de ses troupes. Cela, pour éviter des votes sanctions ou que certains barrons ne croisent les bras et laisser le champ libre au déchaînement de Yewi Askan Wi, coalition d’une partie de l’opposition’’, croit savoir le journal.
Pour sa part, Enquête tente d’analyser les raisons du ‘’marasme dans les partis de gauche traditionnels’’.
‘’Les partis de gauche traditionnels qui ont joué un rôle dans les changements politiques et la consolidation de la démocratie au Sénégal souffrent d’un manque de leadership et d’une perte d’identité, depuis l’ère des grandes coalitions. Les forces progressistes qui peinent à s’imposer sur la scène politique sénégalaise sont aussi des victimes des mutations de l’échiquier politique sénégalais qui privilégient les postures d’hommes providentiels au détriment de projets de société portés par la gauche sénégalaise’’.
Pendant ce temps, Le Quotidien pointe une ‘’erreur médicale !’’, en évoquant une paralysie du système de santé du pays après deux jours de grève de tous les agents du secteur de la santé.
‘’Le Sénégal a traversé deux jours autant redoutés qu’inqualifiables, qui montrent une situation claire : le malaise est immense, le mal profond. Avec les deux jours de paralysie du secteur de la santé, il est apparu urgent de procéder à un changement devenu incontournable de l’analyse des mouvements de grèves’’, souligne le journal du groupe Avenir communication.
Le Soleil est également préoccupée par l’actualité sanitaire en s’intéressant au ‘’difficile quotidien’’ des insuffisants rénaux.
A Touba, les malades du rein et hémodialysés vivent une situation difficile aux côtés des soignants. Dans cette cité religieuse, où ces pathologies font des ravages, les malades appellent à une gratuité totale des séances de dialyse, relaie le journal.
GF ET CASA, DUELS À DISTANCE POUR LE FAUTEUIL
Au coude à coude au classement et séparés par la différence de but, Génération Foot (1er ; 33 pts) et Casa Sports (2e; 33 pts), vont livrer le duel à distance lors du déplacement qu’ils vont effectuer ce week-end pour le compte de la 19e journée Ligue 1
Au coude à coude, Génération Foot et Casa sports vont encore se livrer à un duel à distance pour la première place à l’issue de la 19ème journée du championnat de Ligue 1 qui se joue ce week-end. Leader du classement, les Académiciens et leurs dauphins Ziguinchorois effectuent le déplacement pour affronter respectivement l’As Douanes et le CNEPS de Thiès. Au bas du tableau, les duels s’annoncent tout aussi décisifs pour le classement à 8 journées de la fin.
Au coude à coude au classement et séparés par la différence de but, Génération Foot (1er ; 33 pts) et Casa Sports (2e; 33 pts), vont livrer le duel à distance lors du déplacement qu’ils vont effectuer ce week-end pour le compte de la 19e journée du championnat de Ligue 1.
Leader depuis la fin de la 18e journée, les Grenats vont aller l’assaut de l'As Douanes. Au sortir d’un probant sucés devant l’AS Pikine et qui leur a permis de repasser en tête du classement, les Académiciens voudront enchaîner pour pouvoir consolider leur avance et surtout éviter un retour de son dauphin du Casa Sports. Le club ziguinchorois sera tout aussi motivé et va jouer son va-tout chez le CNEPS, premier non relégable (12e ; 18 points).
De son côté, Guédiawaye (3e, 29 pts), qui reste sur deux succès de suite, tentera de poursuivre sa dynamique au stade Ngalandou Diouf où il va défier une équipe de Teungueth FC (9e, 20 pts), en très mauvaise posture. Après deux défaites de suite, le champion en titre, est aujourd’hui à deux points seulement de la première équipe non relégable. Suffisamment alarmant. Car une nouvelle défaite, de surcroit, sur sa pelouse pourrait précipiter le club rufisquois dans la zone rouge.
Après le revers subi devant Génération Foot, l’AS Pikine (5e, 26 pts) tentera de se relancer en accueillant la Linguère de Saint Louis qui se démène depuis quelques jours dans le ventre mou du classement (7e ; 25 points). Victorieux de la Douane, la semaine dernière, le Jaraaf va de son côté, rendre visite à Diambars de Saly (8ème, 24 pts). Postés à la 4e place, les «Vert et Blanc» (4e ; 27 points), auront un bon à coup à jouer pour retrouver le podium à l’issue de la journée.
Freinés lors du derby qui l’avait opposé lors de la journée précédente devant Mbour Pc (0- 1), les "Académiciens" de Saly seront cependant dans la même dynamique. Autrement, ils auront ce besoin impérieux de repartir du bon du pied qui leur permettra de rester au contact avec les équipes de tête.
Au stade municipal de Mbao, l’US Gorée (11e, 20 pts) accueillera Mbour PC, lanterne rouge (13e, 17 pts). Les Insulaires qui n’ont pas gagné depuis quatre matchs veulent se replacer et éviter de basculer dans la zone rouge.
A Louga, la lanterne rouge, le Ndiambour (14e, 16 pts), accueille Dakar Sacré Cœur (10e, 20 pts). Les Lougatois qui comptent 2 points de retard sur le premier non relégable, ont également une bonne opportunité de remonter au classement et de s’éloigner de la zone rouge.
PROGRAMME 19ÈME JOURNÉE
Samedi 23 avril 2022
16 h 30 : US Gorée-Mbour PC
17 h 00 : Diambars-Jaraaf
17 h 00 : Teungueth Fc-Guediawaye Fc
17 h 00 : AS Douane-Generation Foot
Dimanche 24 avril 2022
17 h 00 : CNEPS-Casa Sport
17 h 00 : Ndiambour-Dakar Sacré-Cœur
17 h 00 : AS Pikine -Linguère
BARACK OBAMA APPELLE À RÉGULER LES RÉSEAUX SOCIAUX, RESPONSABLES DE «L’AFFAIBLISSEMENT DES DÉMOCRATIES»
A l’université Stanford, en Californie, le 44e président des Etats-Unis a accusé les grandes plates-formes d’avoir largement amplifié « les pires instincts de l’humanité ».
A l’université Stanford, en Californie, le 44e président des Etats-Unis a accusé les grandes plates-formes d’avoir largement amplifié « les pires instincts de l’humanité ».
I ls furent au cœur de ses campagnes présidentielles, mais il appelle aujourd’hui à les réguler : l’ancien président américain Barack Obama s’est exprimé dans la prestigieuse université californienne, au cœur de la Silicon Valley, durant près d’une heure, jeudi 21 avril. Il a accusé les grandes plates-formes de réseaux sociaux d’avoir largement amplifié « les pires instincts de l’humanité. L’une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer ». Le leader démocrate a reconnu qu’il n’aurait « peut-être pas été élu »sans des sites comme MySpace ou Facebook. Pour Barack Obama, le modèle économique de Facebook et YouTube – la publicité ciblée à grande échelle – repose sur l’économie de l’attention. « Ce sont, malheureusement, des contenus inflammatoires, polarisants, qui attirent l’attention et encouragent la participation » des utilisateurs.
« CE DOIT ETRE NOTRE SONNETTE D’ALARME POUR REAGIR »
L’ex-président (2009-2017) s’est aussi étendu sur le phénomène de la désinformation et s’est reproché de ne pas avoir suffisamment réalisé « à quel point nous étions devenus réceptifs aux mensonges et aux théories du complot » avant l’élection de Donald Trump, qui lui a succédé. « Nous venons de voir un président en exercice nier des résultats électoraux clairs et aider à inciter une insurrection violente contre la capitale de la nation », a-t-il assené, en référence au 45e président des Etats-Unis, qui n’a pas reconnu la victoire de Joe Biden à la fin de 2020 et a encouragé ses partisans avant l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, qui a fait plusieurs morts. Barack Obama a donc appelé à une réforme des lois qui gouvernent les réseaux sociaux, pour qu’ils soient plus responsables et plus transparents, expliquant que le problème au cœur de la désinformation était moins « ce que les gens publient » que « les contenus que ces plates-formes promeuvent ». La preuve, selon lui, qu’elles ne sont pas « neutres » et que les algorithmes devraient être soumis à des contrôles de sécurité par une autorité de régulation, au même titre que les voitures, aliments et autres produits de consommation. Avant de conclure devant les étudiants de Stanford : « Les outils ne nous contrôlent pas. Nous pouvons les contrôler. »
(LE MONDE AVEC AFP)
DES INDICATEURS DE QUALITÉ ÉCORNÉS PAR DES REDOUBLEMENTS ET DES ABANDONS
Sédhiou - Revue annuelle de la performance 2021 (Paquet-Ef) , Le Comité régional de développement (CRD) a passé au crible l’ensemble des préoccupations de l’éducation de la région de Sédhiou ; et des performances sont notées, malgré des contraintes majeur
L’Académie de Sédhiou a réalisé des indicateurs de qualité et de performance au titre de l’exercice 2021 de l’année scolaire et ce, malgré la persistance d’alors des effets et contraintes liés à la prévalence du Covid-19. Toutefois, ce tableau bien reluisant est flouté par les taux élevés de redoublement et d’abandons scolaires consécutifs à un environnement très peu favorable dans certains établissements scolaires de la région. C’est ce qui ressort du Comité régional de développement (CRD) consacré à la revue annuelle de performance organisé avant-hier, jeudi 21 avril, dans la capitale du Pakao. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence-Education/Formation (PAQUET-EF).
Ce Comité régional de développement (CRD) a passé au crible l’ensemble des préoccupations de l’éducation de la région de Sédhiou ; et des performances sont notées, malgré des contraintes majeures, a indiqué l’inspecteur d’académie. «Globalement, les indicateurs ont été jugés satisfaisants, surtout pour les indicateurs de qualité, les taux de promotion et de réussite aux différents examens scolaires. C’est peut-être au niveau des indicateurs d’accès relativement au taux brut de scolarisation où on a noté une baisse par rapport aux performances de 2020. Nous avons noté aussi que nos taux de redoublement et d’abandon sont encore élevés», a expliqué Papa Gorgui Ndiaye.
Il a été retenu que la cause principale était quelque peu liée à un environnement scolaire peu favorable par endroit. «Cela est lié à un environnement pas toujours favorable dans certaines écoles et établissements scolaires en termes d’absence de latrines, absence de points d’eau dans certains établissements, les longues distances parcourues par certains élèves et sans mesures d’accompagnement au niveau des écoles», a-t-il dit.
Et comme solution, a ajouté Papa Gorgui Ndiaye, l’inspecteur d’académie de Sédhiou, «nous avons proposé de renforcer la disponibilité des cantines scolaires pour pouvoir mieux accompagner ces élèves et de faire une cartographie de la vulnérabilité au niveau de l’académie pour voir les zones à risque. Il faut dire qu’en 2021 aussi il y’avait toujours la Covid19 et il a été mis en place un dispositif d’accompagnement de ces élèves-là avec des cours de soutien et des cours de renforcement pour les mettre à niveau».
PLUS DE 3.000 ELEVES NON DECLARES A L’ETAT CIVIL, DES CHANTIERS A L’ARRET…
Au sujet des classes à abris provisoires, la région de Sédhiou est pointée en détenir la palme ; mais l’inspecteur d’académie relativise. «Des gens rapportent chaque fois que Sédhiou est champion des abris provisoires et moi j’ai toujours répondu que Sédhiou est également champion dans les programmes de constructions scolaires. Nous avons eu le PAECA, le PASEB et il y a surtout le programme national qui est le PRORAB. Et, au niveau local, des initiatives doivent être déployées avec les collectivités territoriales et les partenaires pour procéder au plus vite au remplacement de ces abris provisoires» a expliqué Papa Gorgui Ndiaye, face à la presse.
L’AUTORITE RECLAME LA CARTOGRAPHIE DE LA VULNERABILITE
Face à la prolifération des problèmes à rebondissement multiple, l’adjoint au gouverneur de Sédhiou en charge des affaires administratives a demandé aux inspecteurs et aux différents acteurs «d’organiser des rencontres d’harmonisation et de suivi des activités, de faire la cartographie de la vulnérabilité et que les collectivités territoriales participent aussi à la gestion du système éducatif. Il se pose également un réel problème de l’état civil avec le seul département de Sédhiou qui fait plus de 3.000 élèves non déclarés à l’état civil. J’ai demandé à ce que la réflexion puisse se poursuivre dans ce sens ainsi que la disponibilité de la logistique roulante», a dit Modou Guèye.
Dans ce même sillage, Mme le préfet de Sédhiou, Ngoné Cissé, a rappelé les nombreux efforts du Comité départemental pour la protection de l’enfant, avec l’accompagnement de l’UNICEF. Par ailleurs, il a été fait mention des nombreux chantiers à l’arrêt dans la région de Sédhiou ; d’où, selon l’adjoint au gouverneur Modou Guèye, l’impératif d’attirer l’attention des projets et programmes sur l’urgence de terminer ces chantiers. Pour ce qui est des Classes préscolaires communautaires (CPC), la plénière a sollicité l’engagement des Collectivités territoriales comme initialement ficelé notamment pour la prise en charge des enseignants volontaires. Et enfin, au nom des partenaires de l’école, l’USAID/Passerelles a souhaité l’élargissement de l’accès à l’école et surtout la promotion des disciplines scientifiques.
SEYDINA ISSA LAYE SAMB RÉTABLIT LA VÉRITÉ SUR SA RÉCENTE PRÉSENCE À LA PRÉSIDENCE
Le maire de la commune de Yoff enfile la tunique de sapeurs-pompiers pour éteindre la folle rumeur de son audience au Palais dans ce contexte de campagne de débauchage des maires de l’opposition initiée par le président de la République.
Le maire de la commune de Yoff est monté au créneau hier, vendredi 22 avril, pour apporter des éclairages sur son déplacement à la présidence de la République. Lors d’une déclaration de presse tenue dans les locaux de sa mairie, Seydina Issa Laye Samb a indiqué qu’il s’est rendu à la présidence de la République pour une séance de travail sur la problématique d’occupation du domaine maritime dans sa commune dont il a été informé lors des visites de proximité durant la campagne électorale par les collectifs des habitants des cités Diamalaye.
Le maire de la commune de Yoff enfile la tunique de sapeurs-pompiers pour éteindre la folle rumeur de son audience au Palais dans ce contexte de campagne de débauchage des maires de l’opposition initiée par le président de la République. Devant des journalistes hier, vendredi 22 avril, lors d’une déclaration de presse tenue dans les locaux de sa mairie, Seydina Issa Laye Samb, tombeur de l’actuel ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, lors des dernières élections locales, a démenti les informations relatives de son audience avec le chef de l’Etat.
Poursuivant son propos, ce poulain de l’ex-député-maire de la ville de Dakar révoqué par un décret présidentiel a indiqué qu’il était à la présidence de la République pour une séance de travail avec les plus hautes autorités sur la problématique d’occupation du domaine maritime dans sa commune dont il a été informé lors des visites de proximité, durant la campagne électorale, par les collectifs des habitants des cités Diamalaye. « A vrai dire, il ne s’agissait même pas d’une audience avec le président de la République ou encore moins de chef de parti politique, l’Apr. Il s’agit d’une séance de travail qui, malheureusement, s’est déroulée dans un contexte politique marqué par la transhumance, le débauchage de maires et de conseillers de l’opposition après la dynamique victorieuse de la coalition Yewwi Askan wi aux dernières élections locales et les perspectives heureuses qu’ouvrent les prochaines législatives», a expliqué le maire Seydina Issa Laye Samb qui précise qu’«il n’avait rien à cacher ». « Lorsque j’ai été informé de cette rencontre, j’ai immédiatement saisi mes collègues et mieux, j’ai aussi pris le soin d’informer mon leader, le président Khalifa Ababacar Sall, et mon grand frère, le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias ».
Par ailleurs, le nouveau maire de Yoff avant de conclure a réaffirmé son ancrage dans l’opposition. « Moi, Seydina Issa Laye Samb, fils de Yoff, aujourd’hui maire de cette commune par la grâce de Dieu et par la confiance des populations et l’entremise de la coalition Yewwi askan wi, je le dis et je le répète, il n’a jamais été question d’audience politique ou d’une volonté quelconque de transhumance», a martelé le maire élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan wi tout en déplorant « le traitement hâtif et partial sur fond d’émotion, de quolibet qui a été fait de cette séance de travail à la présidence de la République et les conséquences inutiles que cela a engendrées ».