SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 août 2025
VIDEO
NOMMER LES CHOSES POUR LES FAIRE EXISTER ET POUR QU'ON S'EN OCCUPE MIEUX
En période de crise, les droits des plus vulnérables continuent d’être violés. Fidèle à sa mission, le Haut-commissariat de l’ONU s’est joint à Medicos del Mundo et à l’Instituto Cervantes pour célébrer la photographie humanitaire dans le monde.
La 25è édition de l’expo photo Prix Luis Valtueña de Medicos del Mundo est ouverte, cette année, à Dakar ce 21 avril 2022, à l’Instituto Cervantes. Mettre un nom sur des maux. C’est en cela que peut se résumer cette exposition photo à laquelle le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCDH) a été associé.
A cette occasion AfricaGlobe Tv a interrogé Moetsi Duchatellier, la conseillère Genre du HCDH, sur cet évènement. Pour elle, cette expo est hautement importante en ce qu’elle est une sorte de piqure de rappel qui alerte l’opinion que la situation des droits de l’homme continue d’être malmené dans le monde et qu’il faut agir.
Même si des avancées sont notées, le combat dit continuer. Rien n’est gagné. Et cette exposition est une sorte de sensibilisation car si les chose ne sont pas matérialisés par des images fortes, on peut avoir tendance à penser qu’elles n’existent pas. Suivez l’entretien de Moetsi Duchatellier.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
OMBRES ET LUMIÈRE DES CRISES HUMANITAIRES
Les 25 ans de photographie humanitaire de Medicos del Mundo célébrés du 21 avril au 21 mail pour mettre des images sur des maux : les crises sanitaire, environnementale, migratoire ou la crise des réfugiés sont toutes mises en exergue
Diverses crises humanitaires secouent notre monde et la situation des humanitaires dans le monde n'est nullement enviable en raison des risques auxquels ils s'exposent pour porter assistance aux autres, pour rendre de la dignité à ceux qui en ont besoin. C’est pour honorer la mémoire de ses anciens membres assassinés que Medicos del Mundo a institué depuis 25 ans un Prix en photographie à travers une exposition photo en Espagne : le Prix Luis Valtueña dont les images receuillies exposent toutes les atrocités commises en situation de crise partout dans le monde.
Pour la responsable Afrique de Medicos del Mundo, Angela Sevillano interrogé dans cette entrevue, il s’agit de garder la mémoire vive sur ce drame des membres de Médicos del mundo et en même temps alerter toujours l’opinion sur le drame de crises humanitaire. Angela Sevillano s'est spécialement déplacée de Madrid pour le vernissage de cette expo à Dakar.
Cette année, la 25è édition cette exposition a quitté l'Espagne pour et a été délocalisée à Dakar avec l'appui de l'Ambassade d'Espagne à Dakar. L’exposition a été officiellement ouverte à l'Instituto Cervantes de Dakar ce jeudi 21 avril et se poursuivra au 12 mai 2022. Des images montrent différentes thématiques de crise humanitaire sont mise en exergue : de la guerre, la crise migratoire, de la crise environnementale au drame sanitaire, la tragédie des réfugiés.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LES PHOTOGRAPHES DE L'HUMANITAIRE CÉLÉBRÉS À DAKAR
Medicos del Mundo célèbre ses 25 ans de photographie humanitaire à Dakar du 21 avril au 12 mai. Il s’agit des images issues du Prix international Luis Valtueña
L’ONG Medicos del Mundo en collaboration avec l’ambassade d’Espagne ont procédé au vernissage de l'exposition photos humanitaire à l’Instituto Cervantes Dakar, le 21 avril 2022, afin de célébrer les 25 ans du Prix Luis Valtueña. La cérémonie s'est déroulé en présence de l'équipe de cette organsiation qui oeuvre pour l'accès aux soins à tous en période de crises humanitaire diverses.
En 25 ans d’existence, c’est pour la première fois que cette exposition de la photographie humanitaire sort de l’Espagne, le pays initaiteur du Prix et c’est Dakar qui a été choisi pour accueillir cette exposition qui montre les drames de crises humanitaires.
Cette 25è édition porte sur les thématiques comme la guerre avec ses affaires, l’environnement , la santé notamment des personnes âgées en plain COVID-19, la violation des droits des femmes, etc. . Dans son propos, l’ambassadrice du Royaume d’Espagne à Dakar expliqué l contexte et l’objectif de cette photographie. Suivez sa brève allocution. Ouverte ce 21 avril, l’exposition se poursuit jusqu’au 12 mai. Ce sont des images fortes qui interpellent.
VIDEO
SERAIS-JE UN NÈGRE DE MAISON?
Tanguy David, jeune militant farouche de Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, est si hardi. Tout en lui montre qu'il est plus catholique que le Pape François et plus français que De Gaulle. Suivez comment il défend "sa" France et comment on lui répond
Ce jeune français d’origine malienne est l’une des révélations de la campagne électorale française de cette année. Beaucoup s’offusque de ce qu’il soit un adhérent du parti reconquête. Et pourquoi pas ? Nul ne devrait lui en faire le reproche et voire agression. Tout comme cela ne devrait pas lui couter une quelconque détestation ou aversion.
En revanche, qu’il se montre un peu trop Français en omettant que les Français Blancs peuvent le railler et l’utiliser comme le dindon leur France, c’est ce qui donner matière à philosopher. Florilège des propos effarant du jeune militant :
Tanguy David dit : «Nous ne voulons plus de ses émigrés » « Ils ont déjà assez trop profité de nous ». «Toute L’Afrique ne peut pas venir se déverser en France » « Les étrangers ne peuvent pas venir imposer leur culture et leurs religions à la France » «On ne veut plus du Grand remplacement » « Ils nous ont asse remplacé »….
Le jeune homme demande même très clairement qu’on expulse des migrants de France. Il a même très bien assimilé la rtéhtoqtue d'Eric Zemour qu'il répète comme un perroquet. Hallucinant Tanguy !!!
On imagine s’il avait été ne serait-ce que de teint clair ou métis et surtout magrébin, c’est à dire de tient méditerranéen, que dirait-il des autres Africains ? Ses propos ont même fini par ulcérer un « Blanc » d’Afrique qui qui l’a taclé durement aussi en lui rappelant ses origines africaines. Tanguy David ne serait-il pas un peu trop Français ? Et tout cela c’est pour plaire aux Français !?
AU FAIT, À QUOI SERT UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ?
Chef de l’exécutif, des armées, mais aussi chanoine… le président de la République française exerce différents rôles, plus ou moins spécifiques. A quelques heures du vote pour son élection, on vous explique ses pouvoirs et prérogatives
Les Français sont de nouveau appelés aux urnes ce dimanche 24 avril pour élire le président de la République. Chef de l'exécutif, il est à la tête des institutions selon les règles de la Constitution de la Ve République. S'il a des pouvoirs connus de tous, comme le rôle de chef des Armées, il a aussi des titres plus confidentiels.
En France, le pouvoir exécutif est en théorie partagé entre le président de la République, et le Premier ministre, chef du gouvernement. Mais en pratique, lorsque la majorité parlementaire est acquise au chef de l'Etat, c'est lui qui concentre les pouvoirs exécutifs.
• Quels sont les pouvoirs propres au président de la République?
Chef de l’exécutif
Le président de la République nomme le Premier ministre et peut mettre un terme à ses fonctions. Ensemble, ils définissent la composition du gouvernement. Le chef de l'Etat préside aussi le Conseil des ministres, qui réunit chaque semaine l’ensemble des membres du gouvernement pour discuter des projets de lois, ordonnances et décrets. Dans les faits, il est courant que le Conseil des ministres abrite aussi des discussions sur l'actualité politique et les réponses du gouvernement.
Chef des armées
Le président de la République est garant de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire. C’est donc lui qui décide de l’emploi des forces et de l’utilisation de l’arme nucléaire. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale. En revanche, c’est le gouvernement qui "détermine et conduit la politique de la Nation" et "dispose de la force armée".
Garantir l’autorité judiciaire
Le premier alinéa de l’article 64 de la Constitution énonce que "le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire". Dans cette fonction, il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature. Il a également le pouvoir de nommer les magistrats professionnels.
Dissoudre l’Assemblée nationale
La dissolution de l’Assemblée nationale permet de résoudre une crise ou un blocage institutionnel. Il s’agit d’un moyen de solliciter les électeurs pour désigner une nouvelle majorité. Le président de la République doit consulter le Premier ministre et les présidents des deux assemblées, mais n’a pas l’obligation de suivre leurs avis. De nouvelles élections législatives ont lieu 20 à 40 jours après la dissolution, comme ça a été le cas en 1997, lors du septennat de Jacques Chirac, alors qu'Alain Juppé était à Matignon.
Mettre en œuvre des pouvoirs exceptionnels
Cette disposition intervient en situation de crise. Deux conditions doivent être réunies pour appliquer l’article 16 de la Constitution: une "menace grave et immédiate" doit peser sur "les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux" et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels doit être interrompu. En cas d’application, le Président dispose de pouvoirs exceptionnels. Ses décisions sont soumises pour avis au Conseil constitutionnel. L’article 16 n’a été appliqué qu’une fois, en 1961, à la suite de la tentative de putsch militaire à Alger.
Le Sénégal, par le biais de son Centre de suivi écologique, est de nouveau éligible au Fonds vert climat et au Fonds d’adaptation aux changements climatiques à la suite du renouvellement de l’accréditation du CSE
Dakar, 23 avr (APS) – Le Sénégal, par le biais de son Centre de suivi écologique, est de nouveau éligible au Fonds vert climat et au Fonds d’adaptation aux changements climatiques à la suite du renouvellement de l’accréditation du CSE, a appris l’APS du directeur général de la structure, Cheikh Mbow.
Le centre de suivi écologique (CSE) est de nouveau accrédité au Fonds vert climat (FVC) mais également au Fonds d’adaptation aux changements climatiques, a-t-il indiqué lors d’un entretien.
‘’Le Sénégal vient ainsi de marquer un peu l’histoire de l’accès à ces fonds pour l’environnement’’, a-t-il commenté jeudi en marge d’une réunion de présentation de la revue annuelle 2021 sur les performances du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
‘’Nous ne pouvons pas nous limiter au budget de l’Etat pour répondre à tout ce que nous comptons faire. Nous nous évertuons dans le cadre de cette accréditation, à diversifier le partenariat multinational et bilatéral afin de pouvoir apporter des ressources additionnelles et consolider les acquis environnementaux au Sénégal’’, a fait valoir le directeur du CSE.
Mbow a avancé qu’il était possible d’appuyer les politiques nationales à travers des levées de fonds en adaptation et pour le climat de façon générale.
‘’Non seulement nous sommes accrédités, mais nous en avons deux. Cela traduit une confiance à nos institutions nationales et le CSE est fier d’être le porte-flambeau de ces institutions reconnues au niveau mondial’’, s’est-il réjoui.
Il a, dans ce cadre, évoqué, les engagements du Sénégal en matière de changements climatiques, notamment la contribution déterminée au niveau national (CDN) fixant les objectifs d’adaptation et d’atténuation.
‘’Il est possible, grâce à ces accréditations, que le CSE accompagne la mise en place du processus de projets nationaux pour répondre aux engagements du Sénégal en matière de résilience en plus d’autres initiatives d’adaptation en faveur des communautés locales’’, a laissé entendre le directeur général du CSE.
LA DATE DU BACCALAUREAT DEJA CONNUE
Suite au réaménagement effectué pour amoindrir les effets des perturbations ayant affecté l’année scolaire 2021-2022, le ministre de l’Education nationale a fixé de nouvelles dates pour le démarrage des épreuves des examens.
Suite au réaménagement effectué pour amoindrir les effets des perturbations ayant affecté l’année scolaire 2021-2022, le ministre de l’Education nationale a fixé de nouvelles dates pour le démarrage des épreuves des examens.
Pour le Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et l’Entrée en 6e, Mamadou Tall a proposé la date du 22 et 23 juin 2022. Le Baccalauréat technique est prévu à partir du 27 juin 2022. Le ministre de l’Education nationale a fixé également une nouvelle date pour le baccalauréat général, qui sera tenu à partir du 14 juillet 2022. Le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) est concerné par le réaménagement, car il est fixé à partir du 21 juillet 2022.
“Dans le souci de mettre à disposition des acteurs tous les intrants nécessaires à la bonne organisation des épreuves, la direction des examens et concours et l’office du baccalauréat mettront en place lesdits intrants selon la procédure habituelle. Ces intrants doivent être stockés dans des endroits sécurisés et récupérés, le moment venu, par les autorités scolaires en charge de l’organisation des examens susmentionnés”, assure le ministre.
LE SOUTIEN D'AFRICAINS À LA RUSSIE EST UNE POSTURE ANTI-OCCIDENTALE ET ANTIFRANÇAISE
Des relations du continent avec les grandes puissances à l’élection présidentielle en France, la réalisatrice et photographe franco-camerounaise, Osvalde Lewat, jette un regard humaniste et engagé sur la société contemporaine - ENTRETIEN
Jeune Afrique |
Clarisse Juompan-Yakam |
Publication 23/04/2022
Nous avions quitté Osvalde Lewat en février, alors qu’elle s’apprêtait à recevoir, à Addis-Abeba, le Grand Prix panafricain de littérature pour son premier roman, Les Aquatides. Nous retrouvons l’éclectique réalisatrice et photographe franco-camerounaise à son retour d’Afrique du Sud, où elle vient de terminer le tournage d’un documentaire sur l’histoire de la branche armée de l’ANC, Umkhonto we Sizwe (« le fer de lance de la nation »), initiée et dirigée par Nelson Mandela au début des années 1960.
Promenant, comme toujours, son regard à la marge de la société, l’autrice du Calumet de l’espoir (un documentaire sur la communauté amérindienne au Canada) et d’Une affaire de nègres (un long métrage sur les exactions d’une unité spéciale anti-criminalité au Cameroun) a interviewé pendant de longues semaines plusieurs générations de militants sud-africains. Parce qu’elle avait envie de raconter cette lutte armée qui a largement contribué à mettre fin à l’apartheid mais que les discours officiels et les historiens s’ingénient à passer sous silence. Parce que, aussi, ces milliers de jeunes héros oubliés méritent d’être célébrés, dans une Afrique où, désormais, s’engager et se sacrifier pour son pays peut être assimilé à un geste de folie, tant ils sont rares ceux qui osent franchir le pas.
Jeune Afrique : Votre documentaire sur l’histoire de la lutte armée au sein de l’ANC entre en résonance avec l’actualité, car il y est question de liens étroits entre la Russie et le continent africain.
Osvalde Lewat : En dépit de sa neutralité officielle, l’Afrique du Sud est l’un des pays qui soutient la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Cette prise de position est liée à l’histoire de l’apartheid. Alors qu’aux pires heures de la ségrégation, les pays occidentaux, dont la France, soutenaient et vendaient des armées au régime raciste de Pretoria, l’Union soviétique, elle, accueillait les Sud-Africains, majoritairement non-blancs, dans les pays du bloc de l’Est. Elle les formait et leur fournissait des armes. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir été ainsi soutenus.
Moscou a accompagné plusieurs États africains dans leur lutte d’indépendance et a tissé des liens étroits avec nombre de pays nouvellement libérés du joug colonial. On peut donc comprendre que la Russie, aujourd’hui, ne leur inspire pas la moindre défiance : il n’y a entre eux ni passif colonial à solder ni cadavres dans les placards – du moins, pas pour l’instant ; on verra bien ce qu’il adviendra après le départ des hommes du groupe militaire privé Wagner.
Outre ces abstentions – dont les raisons n’ont pas été explicitées –, il y a eu des manifestations de soutien au Kremlin dans quelques-unes de nos capitales. Ce soutien est moins une prise de position en faveur de l’agression russe qu’une posture anti-occidentale, anti-européenne et, surtout, antifrançaise. Je suis étonnée que des activistes qui se disent anti-impérialistes et profondément démocrates soutiennent l’attaque impérialiste d’un pays envers un autre.
Ces activistes panafricanistes pro-Poutine ne pointent-ils pas du doigt des dysfonctionnements dans la relation Afrique-France ?
Nos sociétés sont traversées par les stigmates de la colonisation : les autocraties soutenues par la France – bien qu’elle s’en défende –, les contrats léonins, la question de l’immigration… Dans son ouvrage Bonjour et adieu à la négritude, René Depestre écrit : « Au visage du monde et dans le système symbolique de la colonisation, “le Noir” fonctionnait comme une verrue de l’histoire et le “Blanc” comme un grain de beauté. » La campagne présidentielle française qui vient de s’achever valide ces propos : nous demeurons cette altérité qu’il faut rejeter. Je peux donc comprendre que certains de ces panafricanistes autoproclamés nourrissent un sentiment antifrançais. Mais la virulence de leurs propos se justifie-t-elle ? Je ne le crois pas. L’ironie, c’est qu’ils sont installés dans les pays occidentaux – ceux-là même qu’ils ne cessent de décrier.
À vous écouter, l’idylle russo-africaine ne serait pas sans danger…
La Russie se positionne sur le continent comme sur un terrain de jeu. Je suis préoccupée de constater, par exemple, que les hommes de l’entreprise Wagner, qui se rémunèrent en s’octroyant des concessions minières dans des pays en grande difficulté, sont accueillis à bras ouverts malgré leurs méthodes brutales, comme semblent l’attester les images du massacre de Moura, au Mali. La Russie livre là sa face sombre. Sa présence sur le sol africain permettra-t-elle d’améliorer la situation sécuritaire au Mali ou en Centrafrique ? J’en doute.
CHARNIER DE GOSSI, L'ARMÉE MALIENNE LIVRE SA VERSION DES FAITS
« L’état-major général des armées du Mali déplore le fait que les FAMa fassent malicieusement l’objet de communications visant à fourvoyer leur montée en puissance et à altérer leur image »
Les révélations faites vendredi 22 avril par l’armée française sur la mise en scène d’un charnier à Gossi, dans le nord du pays, ont amené l'armée malienne à réagir dans la soirée.
Après ces révélations faites par l’armée française, l’armée malienne a réagi, dans un communiqué publié ce vendredi soir. « À la suite de la cérémonie officielle de rétrocession » du camp occupé à Gossi par la force Barkhane, mardi dernier, un premier détachement de l’armée malienne y a immédiatement été déployé, puis des renforts le mercredi. « Dès la nuit », indique le communiqué de l’armée malienne, cette force « a essuyé des tirs indirects sur l’emprise », dont les auteurs ne sont pas précisés.
Une patrouille est envoyée dans « l’environnement immédiat du camp », qui découvre le charnier.
L’armée indique qu’une enquête a aussitôt été ouverte, avec l’envoi d’une mission composée notamment du commandant militaire du secteur, de son conseiller juridique et de la prévôté dans la localité de Gossi « pour confirmer les faits ».
POUR L'ORGANISATION D'UNE SEMAINE DU LIVRE AU SÉNÉGAL
Le patron de la maison d'édition L'Harmattan, Abdoulaye Diallo, appelle les autorités, depuis le festival du livre de Paris, à concrétiser la tenue d'un rendez-vous littéraire similaire à Dakar pour le rayonnement culturel africain
Le patron de la maison d'édition L'Harmattan, Abdoulaye Diallo, appelle les autorités, depuis le festival du livre de Paris, à concrétiser la tenue d'un rendez-vous littéraire similaire à Dakar pour le rayonnement culturel africain. Il est interrogé par Abdoulaye Cissé de la RFM.