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24 août 2025
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE, DES ÉLECTEURS SALUENT LA BONNE TENUE DU SCRUTIN À DAKAR
Des citoyens français résidant au Sénégal ont fait part dimanche de leur satisfaction après avoir accompli leur devoir civique dans la capitale sénégalaise.
Dakar, 24 avr (APS) – Des citoyens français résidant au Sénégal ont fait part dimanche de leur satisfaction après avoir accompli leur devoir civique dans la capitale sénégalaise.
A l’image de leurs compatriotes de l’Hexagone, les Français établis au Sénégal étaient appelés aux urnes pour départager au second tour le président sortant Emmanuel Macron crédité de 27, 87 % au premier tour et la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen arrivée en deuxième position avec 23, 15 %.
‘’Je suis très satisfaite de l’organisation. Le processus est plus rapide cette fois-ci. Je suis très heureuse d’accomplir mon devoir en toute liberté’’, a déclaré à l’APS, Jessie qui enseigne l’espagnol dans la capitale Sénégalaise.
‘’Le vote n’est pas seulement un droit mais c’est aussi un devoir pour tout citoyen. Il faut choisir et ne pas laisser les autres décider à notre place’’, a-t-elle ajouté après avoir voté à l’ambassade de France au Sénégal.
‘’C’est avec fierté que je viens voter pour le président que je veux. On n’est bien accueilli et le vote est très rapide’’, souligne de son côté une pharmacienne après avoir voté à l’ambassade de France au Sénégal.
Ces citoyens français vivant au Sénégal disent attendre beaucoup de leur futur président.
‘’Nous attendons plus de respect et d’aide pour le peuple et surtout une diminution des impôts’’, a indiqué Louise.
Pour Assi, une sexagénaire résidant à Dakar, le futur président doit s’occuper de la masse de la population, du travail et de notre système de santé français.
TOUBA, LE LEGS DE CHEIKH IBRA FALL RÉSISTE AU TEMPS
Chaque année, le Khalife général reçoit les « ndogou » que lui livre la communauté Baye Fall. Ce legs de Cheikh Ibrahima Fall, aujourd’hui perpétué par ses petits-fils, constitue la partition de cette communauté pendant ce mois de pénitence
Pendant le mois béni du ramadan, la cité religieuse de Touba connaît plusieurs formes de vivification symbolisées par une spiritualité pleinement vécue par toute la communauté mouride. Chaque année, le Khalife général Serigne Mountakha Bassirou Mbacké reçoit, dans la résidence Khadim Rassoul, les « ndogou » que lui livre la communauté Baye Fall. Ce legs de Cheikh Ibrahima Fall, aujourd’hui perpétué par ses petits-fils, constitue la partition de cette communauté pendant ce mois de pénitence.
L’institutionnalisation des « ndogou » (repas après la rupture du jeûne) du ramadan à Touba fait suite à une recommandation de Cheikh Ahmadou Bamba à son disciple Cheikh Ibrahima Fall. À ce dernier, il avait demandé de cuisiner des plats durant le mois béni. C’est ainsi qu’il cuisinait 12 grands bols et une soupière de poulet à Diourbel. Tout au long de sa vie, il a procédé de cette manière. Sa descendance a perpétué son legs. Baye Malick Sarr « Matt », un baye Fall de 70 ans, soutient qu’à la disparition de Serigne Touba, Cheikh Ibra Fall a poursuivi le même système pendant trois ans avec Serigne Modou Moustapha Mbacké. « Après lui, Serigne Modou Moustapha Fall, Serigne Mor Talla Fall, Serigne Ablaye Fall Ndar et aujourd’hui les petits-fils perpétuent cet acte. L’actuel Khalife général de la communauté, en l’occurrence Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, s’est inscrit dans la tradition et, à l’image de ses prédécesseurs, l’applique à la lettre », indique-t-il.
Une communion inédite
À l’unisson, la communauté Baye Fall s’investit pour servir de copieux repas aux jeûneurs pendant toute la durée du ramadan. Pour cette année, les disciples de la communauté Baye Fall de Touba et Mbacké ont répondu à l’invitation du Khalife général des Baye Fall pour cuisiner à partir de la résidence Cheikh Ibrahima Fall sise à Djanatou. Depuis le premier jour, les activités ont démarré avec une récitation du Coran, des déclamations de panégyrique et des zikrs qui accompagnent la cuisson des fameux « ndogous » démarrée très tôt pour être remis à temps, renseigne Baye Malick Sarr Baye Fall, un disciple septuagénaire plein d’entrain.
Des « Mbanas » (grande marmites) à foison, des bols empilés à ras-bord de viande bien mitonnée, de poulets et d’œufs, des sacs de pains croustillants délivrés par les boulangers forment le décor.
Dans une atmosphère de joie communicative, la résidence Cheikh Ibrahima Fall de Djanatou refuse du monde. Le fumet des mets embaume l’atmosphère, au moment où les préparatifs vont bon train pour acheminer les repas à la résidence Khadim Rassoul où attendent les « jawrignes » (responsables de dahiras) du Khalife général chargé de la réception et de la distribution des victuailles.
Des caisses de fruits et de boissons sur la tête, les Baye Fall défilent. « C’est la tradition qui est respectée, car ces déjeuners remis au Khalife général datent du vivant de Cheikh Ahmadou Bamba. C’est Cheikh Ibra Fall lui-même qui le faisait et aujourd’hui encore nous perpétuons la tradition », relève le vieux disciple Baye Fall. Les camions sont chargés et les disciples prennent d’assaut les cars, les motocyclettes ouvrent le chemin et la procession démarre : direction la résidence Khadim Rassoul.
La procession des « Baye Fall », une véritable attraction
L’une des attractions du mois béni du ramadan à Touba, c’est la procession des Baye Fall. Elle a démarré dès le premier jour. Hommes, femmes, jeunes et vieux, emmitouflés dans des accoutrements de différentes couleurs (noir et blanc, bleu et noir, jaune et noir, beige et noir), selon l’appartenance et le style choisis par le disciple, forment les convois qui se suivent pour amener à la résidence Khadim Rassoul les repas destinés à la rupture du jeûne.
Pour les disciples de Diourbel, renseigne Serigne Bassirou Diop, il en était ainsi jusqu’en 1954. « C’est à cette date que Serigne Mouhamadou Fallou Mbacké a recommandé à Cherif Assane Fall de cuisiner tous les vendredis et depuis la descendance de ce dernier perpétue la tradition à travers Serigne Amdy Khady Fall, son khalife qui a revu à la hausse le nombre de plats », indique-t-il. « De 12 grands bols, les repas sont passés à 24 grands bols en 1974 grâce à Serigne Assane Fall. Aujourd’hui, ce sont des centaines de bols qui sont préparés, mais c’est toujours en deçà de sa volonté », fait savoir Serigne Malick Sarr.
Ce premier vendredi du mois béni du ramadan, la communauté Baye Fall de Touba, à l’unisson avec la famille de Chérif Assane Fall de Diourbel, a remis les fameux « ndogou » au Khalife général des Mourides. Et pour Serigne Mamoune Ndao « Baye Fall », c’est un grand jour.
Point de convergence des dévotions
L’atmosphère pittoresque de cette remise est exceptionnelle avec les Hizbut Tarqyyah qui déclament les khassaïdes à côté des Baye Fall qui entonnent un zikr au nom d’Allah. La résidence Khadim Rassoul refuse du monde. Des processions de bols en provenance de Djanatou, de la résidence Cheikh Ibrahima Fall où se trouve le Khalife des Baye Fall, de Palène, de Mbacké et de Diourbel ont convergé vers la résidence où se trouve Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife général de la communauté mouride. Pour Serigne Cheikhouna Mbacké Ibn Serigne Sham Ndoulo, la relation entre Serigne Touba et Cheikh Ibra Fall dépasse l’entendement. « C’est au-delà et nous nous exhortons à suivre l’exemple de Cheikh Ibra Fall. C’est le « ndigël » et nous y sommes », assure-t-il.
Selon lui, le ramadan de cette année est inédit. Il traduit, dit-il, la marche du Baye Fall. La communauté Baye Fall, comme à son habitude, poursuivra cette démarche tout au long de ce mois de pénitence pour bénéficier de l’agrément du Cheikh, mais aussi de l’adoration à travers les actes de solidarité posés à l’endroit de son prochain.
LE MAIRE DE LORO RÉCLAME DES VIVRES DE SOUDURE POUR SES ADMINISTRÉS
Selon M.Diop, sans moyens financiers, il sera difficile pour sa commune de tendre vers le développement à l’instar de celles de Louga, Linguère, Kébemer et Dahra
Khadim Diop, maire de Loro, une commune du département de Kébémer, a appelé, dimanche, le gouvernement à fournir des vivres de soudure aux paysans de cette localité du nord du pays confrontés à un problème d’insécurité alimentaire liée à une baisse de la production constatée lors de la dernière campagne agricole.
"Lors de la dernière saison des pluies, nos agriculteurs n’ont presque eu aucune récolte. Actuellement, le monde rural souffre. On demande à l’Etat d’apporter des vivres de soudure assez-conséquentes. Actuellement, les gens sont fatigués et il faut qu’on leur vienne en aide", a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Il a également évoqué les problèmes d’’enclavement et d’infrastructures dans cette localité de Kébémer.
"Sur le plan infrastructurel, Loro est laissée en rade. La commune est enclavée. Les pistes sont inexistantes. Il faut rectifier cela. Depuis les indépendances, les efforts de l’Etat sont axès sur les grandes villes de Dakar, Thiès et Mbour", a-t-il regretté, plaidant "une discrimination positive" pour les communes à faible recette.
"L’Etat devrait allouer des subventions conséquentes aux communes qui ne disposent pas de recettes pour leur permettre de faire certaines réalisations, construire des postes de santé, des routes", a soutenu le maire de Loro.
Selon M.Diop, sans moyens financiers, il sera difficile pour sa commune de tendre vers le développement à l’instar de celles de Louga, Linguère, Kébemer et Dahra.
"Ces localités bénéficient de plusieurs projets dont le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) aux coûts de plusieurs milliards. Et nous, nous ne disposons d’’aucune de ces initiatives", a-t-il dit.
"En ce moment , nous ne voulons pas de pistes, mais de routes goudronnées pour rendre plus accessible notre commune. On nous avait promis que la commune de Loro allait bénéficier de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire, mais jusqu’à présent nous attendons", a-t-il dit.
La commune de Loro est située dans l’arrondissement de Sagatta Gueth, département de Kébémer, Louga. Sa population est estimée à près de 20 000 habitants. La commune est connue en raison de la célèbre bataille de Loro qui y a eu lieu vers 1864 entre les tiédos, alors dirigés par le roi Lat Dior, aux troupes coloniales d’Émile Pinet-Laprade.
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MACRON LARGEMENT RÉÉLU
Le président sortant Emmanuel Macron a recueilli 58,55 % des voix lors du second tour de l'élection présidentielle, dimanche 24 avril, contre 41,45 % pour Marine Le Pen, selon les résultats définitifs
France 24 |
Aude MAZOUE, Romain BRUNET |
Publication 24/04/2022
Emmanuel Macron a été réélu président de la République, dimanche, en obtenant 58,55 % des suffrages face à la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen (41,45 %). Après l'annonce des résultats, le locataire de l'Élysée a promis une "méthode refondée" pour être "le président de tous".
• Lors d'une allocution prononcée devant ses partisans sur le Champ-de-Mars, à Paris, Emmanuel Macron a remercié les électeurs ayant voté pour lui "non pour soutenir" ses idées, "mais pour faire barrage à celles de l'extrême droite", ajoutant qu'il avait "conscience que ce vote (l)'oblige pour les années à venir".
• "Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s'achève mais l'invention collective d'une méthode refondée pour cinq années de mieux au service de notre pays, de notre jeunesse", a promis Emmanuel Macron.
• Marine Le Pen s'est exprimée rapidement après l'annonce des résultats. "Les idées que nous représentons arrivent à des sommets (...) Le résultat représente en lui-même une éclatante victoire", a-t-elle déclaré depuis son QG électoral.
• Arrivé en 3e position lors du premier tour, Jean-Luc Mélenchon a estimé que la défaite de Marine Le Pen est "une très bonne nouvelle pour l'unité de notre peuple", tout en soulignant qu'Emmanuel Macron était "le plus mal élu des présidents de la Ve République".
• Marine Le Pen comme Jean-Luc Mélenchon ont insisté lors de leurs interventions sur les législatives à venir, les 12 et 19 juin, pour lesquelles ils espèrent mobiliser les électeurs.
• L'abstention s'est élevée à 28,01 %, contre 25,44 % lors du second tour de 2017.
DIDIER DROGBA RATE LA PRESIDENCE DE LA FIF
L’ancienne star du football ivoirien, Didier Drogba a été battu samedi à l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) par l’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo
Dakar, 24 avr (APS) – L’ancienne star du football ivoirien, Didier Drogba a été battu samedi à l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) par l’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo, ancien vice-président de l’instance dirigeante du football ivoirien.
Battu dès le premier tour, la Légende ivoirienne et ancien capitaine des Eléphants, n’a pas réussi à transformer en votes, l’élan de sympathie témoigné par ses nombreux supporters à travers la campagne électorale.
Au second tour, Yacine Idriss Diallo a battu de deux voix (63 contre 61), l’ancien vice-président (FIF) Sory Diabaté.
Lors de la campagne, Diallo qui a travaillé pendant plusieurs années avec le président Jacques Anouma, actuel Conseiller spécial du président de la CAF, a promis de s’attaquer à la nomination d’un nouveau sélectionneur qui devrait être un expatrié.
"Dans un à deux ans, la Côte d’Ivoire sera prête à choisir, comme le Sénégal, un coach local pour diriger les Eléphants mais en attendant, il nommera dans un premier temps deux techniciens, un expatrié et un local’’, a-t-il expliqué.
Il s’agira selon lui d’associer un expatrié de qualité à un technicien local, qui aura le temps de se former. Les échéances actuelles sont telles que "la compétence ivoirienne n’a pas assez de recul pour affronter les défis de 2023", a-t-il fait savoir.
La Côte d’Ivoire, sans sélectionneur depuis la fin du contrat de Patrice Beaumelle, est le pays hôte de la CAN 2023, dont les éliminatoires vont débuter en mai-juin prochains.
ALY NGOUILLE NDIAYE INSTALLÉ DANS SES FONCTIONS DE PCA DE L’INSTITUT POLYTECHNIQUE DE L'UGB
L’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a été installé samedi dans ses fonctions de président du Conseil d’administration de l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL)
Saint-Louis, 24 avr (APS) - L’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a été installé samedi dans ses fonctions de président du Conseil d’administration de l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL) au cours d’une cérémonie présidée par le vice-recteur de l’Université Gaston Berger (UGB), Abdou Aziz Ndiaye.
Le nouveau PCA de l’IPSL a d’emblée lancé un appel aux élèves de l’établissement afin qu’ils fassent de la discipline un crédo.
‘’La discipline est indispensable pour tout étudiant. Elle l’est davantage pour un polytechnicien car vos erreurs seront catastrophiques’’, a-t-il déclaré en déplorant au passage la récurrence des grèves des étudiants de l’UGB.
‘’L’UGB est réputée pour la qualité de sa formation et son image ne doit pas être ternie par ces grèves cycliques’’, a dit le maire de Linguère (centre) en insistant sur le fait que les étudiants devaient se concentrer sur leurs études.
Le professeur Abdoul Aziz Ndiaye vice-recteur de l’UGB a affirmé que l’IPSL allait bénéficier de l’accompagnement du rectorat, un appui déjà matérialisé en 2020 par la mise à sa disposition d’une cagnotte de 18 millions Cfa.
‘’Depuis 2021, la subvention de l’Etat destinée à l’IPSL est passée de 15 à 30 millions Cfa. Cette décision a été consolidée dans le budget 2022 et un plan de développement chiffré a été soumis au ministère de l’Enseignement supérieur’’, a-t-il fait savoir.
De son côté, le directeur de l’IPSL Fadilou Coundoul a expliqué le choix porté sur Aly Ngouille Ndiaye à l’espoir placé en lui, ’’un ingénieur du génie civil dont le cursus répond aux critères défini dans le décret de création de l’institut.
L’IPSL forme des ingénieurs capables de relever les défis du développement durable en génie civil, mécanique, informatique et télécommunications, a rappelé son directeur.
LE COLLECTIF "PATIENTS EN DANGER" RÉCLAME UNE SUITE JUDICIAIRE TRANSPARENTE POUR LE DECES D'ASTOU SOKHNA
Le collectif ‘’Patients en danger’’, a, par la voix de sa porte-parole, Gaëlle Babacar Mbaye, appelé, samedi, les autorités à œuvrer en faveur d’une ‘’suite judiciaire impartiale et transparente’’ dans l’affaire Astou Sokhna
Dakar, 24 avr (APS) – Le collectif ‘’Patients en danger’’, a, par la voix de sa porte-parole, Gaëlle Babacar Mbaye, appelé, samedi, les autorités à œuvrer en faveur d’une ‘’suite judiciaire impartiale et transparente’’ dans l’affaire Astou Sokhna, du nom d’une jeune femme décédée début avril en couches à l’hôpital de Louga, dans le nord du pays.
"Nous exigeons de l’Etat et immédiatement une suite judiciaire impartiale et transparente dans l‘affaire Astou Sokhna, une assistance psychologique à la famille de la défunte, une indemnisation des dommages causés à ladite famille", a-t-elle déclaré lord d’un sit-in organisé à la Place de la nation à Dakar.
"Le cas de Astou Sokhna, qui a perdu la vie en donnant la vie à l’hôpital de Louga des suites d’une négligence médicale, est illustratif de la longue liste de drames que vivent les patients au Sénégal et les femmes en grossesse en particulier", a-t-elle déploré.
Elle a souligné que "ce drame de trop a mobilisé aujourd’hui des citoyens de tout bord autour du collectif Patients danger pour vous rappeler vos responsabilités et vos engagements de garantir à tous les citoyens et notamment les femmes et les enfants la disponibilité et l’accessibilité des soins de santé de qualité à des coûts raisonnables".
Dans cette optique, elle a fait savoir que le collectif exigeait la mise en œuvre des engagements du gouvernement à l’endroit des syndicats, des acteurs de la santé afin de garantir aux citoyens une continuité du service, de mettre fin aux recrutements supposés quota politique au détriment du personnel qualifié".
Le Collectif appelle également à mettre fin aux conditions difficiles et déplorables de travail du personnel de santé et à relever le plateau médical en dotant les établissements de santé du matériel médical adapté et adéquat ainsi que du personnel qualifié, a-t-elle ajouté.
Il recommande dans le même temps de prendre les mesures visant à dispenser les patients en situation d’urgence notamment les femmes et les enfants des lourdeurs administratives et financières qui souvent augmentent les risques de décès, a dit sa porte-parole.
Gaëlle Babacar Mbaye a également évoqué l’importance de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation des offres de santé et services dans les établissements de santé à travers des contrats de performance.
"Il est urgent de renforcer les services d’accueil et d’urgence avec un personnel qualifié, suffisant et dévoué ainsi que les moyens médicaux requis pour garantir une prise en charge adéquate des patients en situation de détresse", a-t-elle déclaré.
Le collectif Patients en danger a invité les autorités à interdire de façon formelle toute forme de distraction du personnel médical, lequel devant faire preuve d’empathie, de bienveillance à l’endroit des patients et des usagers.
"Le collectif attend des autorités étatiques et hospitalières un engagement public immédiat à mettre en œuvre dans un délai court les exigences énoncées ci-dessus et reste mobiliser pour réclamer justice pour Astou Sokhna et attentif à la suite administrative , judiciaire, juste et équitable de ce drame et désormais pour tous les cas similaires", a rapporté sa porte-parole.
Il est ainsi recommandé aux usagers de dénoncer toute forme d’injustice et de maltraitance vécue dans les structures de santé.
ARRESTATION DE TROIS PERSONNES SOUPÇONNÉES D'AVOIR VIOLÉ L'EMBARGO DU MALI
La police sénégalaise a annoncé samedi avoir interpellé deux Maliens et un Sénégalais qui violaient l'embargo des Etats ouest-africains contre le Mali, en tentant de convoyer dans ce pays plus de 2,6 millions d'euros par voie terrestre
La police sénégalaise a annoncé samedi avoir interpellé et placé en garde à vue deux Maliens et un Sénégalais qui violaient l'embargo des Etats ouest-africains contre le Mali, en tentant de convoyer dans ce pays plus de 2,6 millions d'euros par voie terrestre.
Les trois personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi au village de Nayé près de la frontière, "en provenance de Dakar, à bord d’un véhicule de marque RAV 4 (alors qu'ils) tentaient de rallier le Mali", a indiqué la police dans un communiqué transmis à l'AFP.
"La fouille munitieuse du véhicule a permis de trouver dans sa malle arrière trois valises contenant une importante somme d'argent estimée à plus de 1,7 milliard de FCFA (plus de 2,6 millions d'euros)", selon le communiqué.
"Interrogés sur la provenance et la destination de cette somme d’argent, ils ont déclaré qu’elle proviendrait des recettes d’une entreprise établie à Bamako et qui s'activerait dans la vente de téléphones portables et l’exportation de l'or", a ajouté la police, sans plus de détails.
Les trois personnes interpellées "en sont à leur troisième voyage avec les mêmes montants qu'ils convoyaient (auparavant, ndlr) par voie aérienne. L'utilisation de la voie terrestre pour cette fois résulte de la fermeture de l’espace aérien entre le Sénégal et le Mali suite aux sanctions de la Cédéao", la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, précise-t-elle, sans indiquer de dates.
Elles ont été placées "en garde à vue" et une enquête a été ouverte en collaboration avec l'administration des Douanes.
La Cédéao et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années, après deux putschs en août 2020 puis en mai 2021.
Elles ont suspendu, avec effet immédiat, toutes les transactions commerciales et financières des Etats membres avec le Mali, hors produits de grande consommation et de première nécessité.
Elle ont aussi gelé les avoirs du Mali dans les banques centrales de la Cédéao et dans les banques commerciales des Etats membres, et suspendu toute aide et transaction financière en faveur du Mali de la part des institutions de financement de l'organisation.
AU SALON DU LIVRE DE PARIS, LE SÉNÉGAL NOUVEAU CHEF DE FILE DU PAVILLON AFRICAIN
Pour l'occasion, une délégation conduite par le ministre sénégalais de la Culture, une dizaine d'auteurs et trois éditeurs ont fait le voyage
L'Afrique est présente depuis plus de dix ans à la grande messe littéraire parisienne. Le traditionnel Salon du livre a cédé la place aujourd'hui au Festival du livre de Paris, installé dans un nouveau lieu. Il a déménagé de la porte de Versailles où se tiennent les foires pour un lieu plus convivial et central: le Grand Palais éphémère au pied de la tour Eiffel. Et le pavillon africain y figure en bonne place aux côtés des éditions Gallimard.
La fête du livre est de retour, après deux années blanches en raison de la pandémie de Covid-19. Et après la Côte d'Ivoire comme chef de file dans les précédentes éditions, c'est le Sénégal qui porte le Pavillon africain cette année au Festival du livre de Paris. Pour l'occasion, une délégation conduite par le ministre sénégalais de la Culture, une dizaine d'auteurs et trois éditeurs ont fait le voyage.
« Le Sénégal est venu avec ce qu’il a de plus beau en sachant que les années 2021 et 2022 ont été les années du Sénégal dans la littérature, explique Abdoulaye Diallo des éditions l'Harmattan Sénégal à Muriel Maalouf, du service Culture. Notamment avec le prix Saint-Simon de Souleymane Bachir Diagne, le prix Neustadt de Boubacar Boris Diop qui est avec nous dans la délégation, le prix Goncourt avec Mohamed Mbougar Sarr mais aussi le prix Ahmed Baba avec Khalil Diallo dont les livres sont bien évidemment là. »
Quand une abeille vous tourne autour, elle ne vous veut aucun mal, faites le bois mort et tout se passera bien pour vous. C'est ce que crois savoir un jeune apiculteur qui nous explique comment l'abeille se trouve parfois obligé de nous piquer
La protection de l'environnement est, sans nul doute, l'affaire de tous. Ce n'est surtout pas l'apanage des seuls géographies, environnentalistes de formation. Chacun doit y mettre du sien étant entendu que notre avenir à tous en dépend.
En tout cas pour sa part, Alassane Kapki est déjà à fond dans cette mission ô combien salvatrice. Mieux, avec son ONG, VOM-D, soutenu par une association allemande, il se bat pour vulgariser la bonne parole de la protection de l'environnement dans les écoles auprès des plus jeunes et surtout pour faire la vulgarisation de l'apiculture, d'abord ans sa commune ensuite dans tout le pays avec ses collègues du domaine. Le but ultime est de faire intéresser les autorités à cette activité pour qu’elles la financent.
Dans la deuxième partie de l'entretien qu'il nous a accordé le jeune entrepreneur explique que l'abeille n'attaque jamais quand elle n'est pas agressée en premier.
Grace à ses activités des élèves ont compris que l'abeille ne doit pas être tué quand bien même on aurait le sentiment qu'elle s'est introduit dans un territoire qui n'est pas le sein. C'est pour la bonne cause qu'elle le fait, c'est pour chercher soit de l'eau soit du nectar Par la force des choses, Alassane est aujourd'hui.