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26 juin 2025
L’EXPERTISE LOCALE, LA NOUVELLE EXPERIENCE DU FOOTBALL AFRICAIN
Dans le sillage de la dernière CAN (9 janvier au 6 février 2022) où 16 des 24 sélections nationales présentes étaient dirigées par des techniciens locaux, trois équipes ont décidé de faire appel à l’expertise locale.
Dakar, 3 mars (APS) – Dans le sillage de la dernière CAN (9 janvier au 6 février 2022) où 16 des 24 sélections nationales présentes étaient dirigées par des techniciens locaux, trois équipes ont décidé de faire appel à l’expertise locale.
C’est le cas du Cameroun, cinq fois champion d’Afrique, qui a décidé de faire venir, à la tête de sa sélection, son ancien emblématique capitaine, Rigobert Song.
Double champion d’Afrique en 2000 et 2002, l’ancien défenseur central va prendre le relais du Portugais Antonio Conceiçao, demi-finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Si le Portugais a eu dans un premier temps l’aval du ministère camerounais des Sports, il a été finalement obligé de plier bagage, le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, ayant décidé de confier les rênes des Lions Indomptables à son ancien coéquipier.
En Mauritanie, le Français Didier Gomes Da Rosa qui avait remplacé son compatriote Corentin Martins en novembre dernier, a cédé sa place au Comorien Amir Abdou.
Le technicien comorien de 49 ans qui avait dirigé pendant huit ans la sélection de son pays qu’il a conduite en huitième de finale de la CAN pour sa première participation à la Coupe d’Afrique des nations, était le coach du club mauritanien du FC Nouadhibou.
A la CAN 2021 remportée par le Sénégal d’Aliou Cissé, Da Rosa avait perdu ses trois matchs de poule respectivement contre la Gambie 0-1, la Tunisie 0-4 et le Mali 0-2.
Quart de finaliste de cette même compétition, la Tunisie a remplacé le local Mondher Kebaier en poste depuis 2019.
Le succeseur d’Alain Giresse sur le banc de la Tunisie a été remplacé par son adjoint Jalel Kadri.
Les sélections du Cameroun et de la Tunisie sont pourtant engagées dans les barrages de la Coupe du monde 2022 programmées les 25 et 29 mars.
LA FRANCE RAPPELLE TOUS SES COOPÉRANTS DU MALI
Cette décision est une autre conséquence de la dégradation des relations entre la France et le Mali. Ce gel de la coopération technique est doublé d’un gel du financement français de plusieurs projets via des structures de l’État malien.
Au même moment où Paris annonçait le 17 février, le retrait de ses troupes du Mali, avec une réarticulation de sa force militaire Barkhane, et de la Force européenne « Takuba », il avait été décidé de geler la coopération civile française au Mali, avec notamment le retrait des coopérants français présents dans les rouages de l’administration. Ils vont s’apprêter à quitter le Mali.
Quelques dizaines de coopérants français qui travaillent au Mali dans des ministères dont par exemple celui de la sécurité ou encore dans des sociétés d’État, sont concernés par la mesure. Leurs expertises étaient plutôt appréciées. Ils retourneront bientôt dans leurs pays jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision est une autre conséquence de la dégradation des relations entre la France et le Mali. Ce gel de la coopération technique est doublé d’un gel du financement français de plusieurs projets via des structures de l’État malien. De source proche du dossier, on explique que l’objectif est de s’assurer « que l’argent destiné à un projet ne prenne pas une autre direction ». Mais les mêmes sources soulignent que malgré la crise entre les deux pays, toutes les vannes de la coopération franco-malienne ne seront pas fermées.
En coulisses, l’entourage de Patrice Talon prépare son mandat à la tête de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La nomination du président béninois devrait être annoncée dans les prochains jours, lors d’une conférence extraordinaire des chefs d’État, qui pourrait être organisée à Abidjan.
Roch Marc Christian Kaboré avait été désigné président de l’Uemoa à la suite d’Alassane Ouattara en mars 2021, lors de la dernière conférence des chefs d’État. À cette occasion, Patrice Talon avait fait savoir, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, qu’il souhaitait lui succéder. Aucun autre président ne s’était manifesté.
LE SYNDROME PRUNE BELLY, UNE MALADIE TRÈS RARE ET MÉCONNUE
Malformation congénitale, cette maladie se manifeste par la quasi-absence des testicules qui ne descendent pas et sont cachés dans le ventre. Au Sénégal, 30 enfants connus souffrent de cette pathologie, dont 03 décès enregistrés.
Prune Belly syndrome (PBS) ou Eagle-Barrett syndrome est une malformation à prédominance masculine. Malformation congénitale, cette maladie se manifeste par la quasi-absence des testicules qui ne descendent pas et sont cachés dans le ventre. Au Sénégal, 30 enfants connus souffrent de cette pathologie, dont 03 décès enregistrés.
Très méconnu de la population, le syndrome anatomoradiologique associe une aplasie ou une grande hypoplasie des muscles de la paroi antérieure de l’abdomen, des dilatations des voies urinaires et des testicules non descendus. Il est présent au Sénégal où il y a même une association qui regroupe les personnes atteintes de syndrome de Prune Belly. Ndeye Khéwé Mbaye qui en est la présidente fait la description détaillée de cette pathologie. Sur la totalité des enfants atteints du syndrome de Prune Belly, souligne-t-elle, un seul cas est une fille. Ce qui est très rare. «C’est une malformation congénitale. Avant même la naissance, on peut savoir que l’enfant est atteint du syndrome de Prune Belly grâce aux échographies faites à la mère. Elles peuvent montrer clairement que l’enfant souffre d’une malformation. Et à la naissance, il se manifeste par la quasi-absence des testicules. Ils ne descendent pas, ils sont cachés dans le ventre c’est-à-dire qu’il faut les rechercher et les abaisser dans les bourses», explique-t-elle.
DES ANOMALIES AVEC UNE GRANDE VESSIE, UNE ABSENCE DE MUSCLES ET DES TESTICULES CACHES
On peut relever également des anomalies, notamment une grande vessie, une absence de muscles à l’abdomen et la dilation des organes. «L’enfant peut rester toute la journée sans avoir envie d’uriner ; ce qui lui crée les infections urinaires. Le ventre est élargi transversalement. Normalement, après la peau, c’est la graisse, ensuite les muscles et les intestins, mais chez un enfant présentant un syndrome de Prune Belly, tout de suite après la peau, ce sont les intestins. L’enfant n’a pas de muscles», explique Ndèye Khéwé Mbaye. Elle renseigne que la prise en charge de cette maladie fait défaut au Sénégal. «C’est une maladie très coûteuse et très difficile à gérer. Nous n’avons pas beaucoup de spécialistes au Sénégal. Nous avons des chirurgiens et autres, mais des spécialistes en prune Belly, il n’y en a qu’un seul. Le médecin disait que 8 sur 9 enfants n’auront pas d’enfants. Et c’est vraiment triste. Il faut aussi leur faire l’abdominiplasitie, c’est-à-dire placer une plaque ou quelque chose dans l’abdomen pour pouvoir le durcir et régler le problème esthétique. En fait, les enfants qui ont le syndrome de Prune Belly, lorsqu’ils toussent, leur ventre s’agrandit comme un ballon», indique Mme Mbaye avant de révéler le quotidien difficile de ces mômes qui font souvent des infections urinaires. «C’est pourquoi, tous les 2 ou 3 mois, ils doivent faire un bilan total. D’où les examens des urines, l’échographie abdominale et rénale pour voir si les reins ne sont pas affectés. Souvent, leur rein est naturellement détruit et facilement ils ont l’insuffisance rénale. C’est une situation difficile. En plus, il y a les croyances culturelles qui disent qu’un enfant qui n’est pas comme les autres, c’est un enfant surnaturel», dit Mme Mbaye.
ACTUELLEMENT, IL Y A 27 ENFANTS CONNUS QUI SOUFFRENT DE CE SYNDROME
Actuellement au Sénégal, renseigne Ndèye Khéwé Mbaye, 27 enfants connus souffrent de ce syndrome. «On ne connaît pas la cause du syndrome de Prune Belly. La plupart des femmes qui ont eu des enfants atteints de ce syndrome disent qu’à la grossesse, elles avaient le paludisme. Moi-même, j’avais le palu quand j’étais enceinte de mon enfant», soutient-elle. Par ailleurs, elle estime que le nombre d’enfants décédés gérés par leur association est de trois du fait de la pandémie de Covid-19. «Les enfants n’arrivaient plus à voir leurs médecins, parce que tous les hôpitaux étaient réquisitionnés. Nous avons des enfants de Touba, de Kaolack, de Fatick et même de Ziguinchor. Les deux avaient des infections généralisés et l’autre souffrait d’insuffisance rénale», raconte-t-elle. La tranche d’âges est de 6 mois à 19 ans. «Le garçon qui a 6 mois habite à Touba. Il a été hospitalisé à Albert Royer ; d’ailleurs on attend qu’il ait 9 mois pour pouvoir lui faire la recherche de l’avisement testiculaire. Le plus grand, c’est mon fils ; il a plus de 18 ans. Entre les deux, il y en a de tous les âges», indique Ndèye Khéwé Mbaye qui invite la population d’être alerte par rapport aux enfants atteints du syndrome. «Le ministère de la Santé doit aussi être plus proche des maladies rares. Les enfants ont besoin d’une prise en charge médicale et les parents d’un suivi psycho-social, parce que la plupart des femmes qui ont ces enfants ont été abandonnées par les hommes», se plaint Mme Mbaye.
VIOLENCES MEURTRIERES SUITE À L’AFFAIRE OUSMANE SONKO-ADJI SARR : CRIMES SANS COUPABLE
Annoncée après les évènements tragiques de mars 2021, la commission d’enquête libre et indépendante n’a jusque-là pas existé. Un an après, les morts et leurs proches semblent être les grands perdants de ces émeutes
Annoncée après les évènements tragiques de mars 2021, la Commission d’enquête libre et indépendante n’a jusque-là pas existé. Un an après, les morts semblent être les plus grands perdants de ces émeutes.
3 mars 2021, Ousmane Sonko est convoqué par le doyen des juges d’instruction. Accusé de viols répétitifs suivis de menaces de mort, l’arrestation du leader a déclenché une vague de violence inouïe dans le pays. D’après le gouvernement, ces manifestations ont en effet occasionné 13 décès, plus de 300 blessés parmi les manifestants et plus de 100 du côté des Forces de l’ordre. «Elles ont aussi provoqué des dégâts et pertes matérielles inestimables, dont le décompte et l’évaluation sont encore en cours», a listé le mémorandum du gouvernement produit en avril 2021. Mais, la grosse interrogation de ces émeutes demeure les suites judiciaires.
Le gouvernement, à travers Sidiki Kaba, ministre des Forces armées, avait annoncé la mise en place d’une commission indépendante pour élucider cette affaire. Un an plus tard, aucun acte n’a été posé. Le 10 décembre dernier, lors du vote du budget du ministère de la Justice, Malick Sall a été plusieurs fois interpellé, en vain, par les députés sur l’état de ladite commission.
Au nom de la sauvegarde de la paix sociale, toutes les personnes arrêtées lors de ces émeutes ont été libérées. Jusqu’à présent, la commission annoncée reste à l’état d’annonce. Pourtant, le gouvernement avait montré sa ferme volonté d’aller jusqu’au bout de l’enquête, non sans désigner Ousmane Sonko comme le principal responsable des «actes insurrectionnels» qui ont secoué le pays.
Au moment d’établir le bilan, le gouvernement faisait état de «plus de 145 édifices et biens publics saccagés, plus de 139 biens privés y compris des maisons, des magasins, des stations-services et des banques, tous attaqués et pillés, parfois par des individus armés». Le mémorandum en déduisait : « C’est pour cela, en respect de ces principes sacro-saints, que le gouvernement a décidé souverainement de mettre en place une Commission d’enquête libre et indépendante, afin que toute la lumière soit faite sur ces malheureux événements et que surtout les responsabilités soient situées.»
A l’inverse, le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D), regroupant l’opposition et des organisations de la Société civile, avait lui aussi présenté son mémorandum. Il avait saisi la Cour pénale internationale pour incriminer l’Etat. Là non plus, rien n’a bougé.
COUP DE FILET DE LA POLICE À KOLDA
Arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de tentative de commercialisation d’une peau de léopard, les deux présumés trafiquants sont présentement en garde à vue
Coup de filet de la police. Lundi, une opération mixte menée par les Parcs nationaux, la police de Kolda, la Division des investigations criminelles (Dic), la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) et l’appui du projet Eagle Sénégal a permis d’arrêter deux présumés trafiquants. L’un pour détention de peau de léopard et l’autre d’armes de chasse neuves en provenance de la Guinée-Bissau. Il s’agit de huit fusils de calibre 12 et une arme de poing calibre 12. Ces armes auraient servi plus tard au braconnage.
Arrêtés en flagrant délit de détention, de cir¬culation et de tentative de commercialisation d’une peau de léopard, les deux présumés trafiquants sont présentement en garde à vue. Ils risquent de lourdes peines d’emprisonnement et des amendes si les faits sont avérés.
A Kolda, la criminalité faunique inquiète autant à Tambacounda qu’à Kédougou. Evidemment, la traque aux trafiquants de faune se poursuit à nos frontières pour mettre fin à ce «business illégal rentable, d’autres continuent à faire appliquer les lois pour préserver nos ressources naturelles tout en assurant la sécurité publique».
Il faut savoir qu’en juillet 2020, une opération de la même envergure avait permis l’interpellation de trois personnes, qui détenaient une peau de Léopard, de serval, 17 peaux de guibs harnachés, différentes espèces de mammifères africains et 2 cornes de guibs. Ce jour-là, 25 peaux ont été saisies sur le principal prévenu ainsi que 32 morceaux de viande de brousse braconnés de guibs torréfiés, destinés à la consommation humaine et 1 manche d’une arme de chasse. Ils pourraient provenir du Parc national du Niokolo Koba dans lequel un des présumés trafiquants exercerait illégalement la chasse depuis plus de 30 ans.
DIFFEREND BONIFACE NDONG-MAKHTAR NDIAYE : POURQUOI LA FEDE BASKET DOIT COMMUNIQUER…
L’absence de Makhtar Ndiaye, Manager général des Lions du basket, lors du tournoi de la 2e fenêtre des éliminatoires du Mondial 2023, continue d’être commentée en coulisse…
L’absence de Makhtar Ndiaye, Manager général des Lions du basket, lors du tournoi de la 2e fenêtre des éliminatoires du Mondial 2023, continue d’être commentée en coulisse… En attendant la version officielle de la Fédé de basket «emmurée» dans un mutisme gênant.
C’est Record.sn qui a donné l’info : Makhtar Ndiaye n’est plus Manager général des Lions du basket. Selon nos confrères, le champion d’Afrique 1997 aurait décidé de mettre fin à ses fonctions à cause de divergences avec le sélectionneur national, Boniface Ndong. Les relations entre les deux anciens Lions n’étant pas au beau fixe depuis quelques mois. Et d’ailleurs, précise la source, il y a eu plusieurs tentatives de réconciliation initiées par la Fédération sénégalaise de basket et la Direction technique nationale (Dtn), mais elles n’ont rien donné. Toujours selon nos confrères, Makhtar Ndiaye a annoncé son départ aux autres membres de l’équipe dans le groupe WhatsApp de la sélection. Il est toutefois disposé à apporter son aide au président de la Fédération et au directeur technique national pour la bonne marche du basket.
Cette démission est tombée à quelques jours du début de la 2ème fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023, que notre capitale a accueillie du 25 au 27 février à Dakar Aréna. L’absence du Manager général à ce tournoi ayant confirmé son départ du staff des Lions.
Pabi Guèye s’en lave les mains, mutisme gênant du président et de son Dtn
Evidemment dans la communication de la Fédération sénégalaise de basket et de son staff, l’«affaire Makhtar Ndiaye» ne pouvait échapper à la presse.
Interpellé sur le sujet par nos confères tout au début du tournoi, le sélectionneur-adjoint, Mamadou Guèye «Pabi», qui a coaché l’équipe en l’absence de Boniface, retenu par ses obligations en Nba, s’en lave les mains. Le technicien de déclarer que ce n’est pas de son ressort de répondre à une telle question qui concerne surtout les administratifs.
En clair, il revient au président de la Fédération, Me Ba¬bacar Ndiaye, ou à son Dtn, Mous¬tapha Gaye, d’éclairer la lanterne de l’opinion sur les vraies raisons d’une telle absen¬ce.
Mais, pour le moment, les responsables du basket sénégalais préfèrent ne pas s’exprimer sur ce différend entre les deux anciens internationaux. Un contentieux qui apparemment n’a pas encore livré tous ses secrets. Surtout quand curieusement Makthtar Ndiaye dit être disposé «à apporter son aide au président de la Fédération et au directeur technique national pour la bonne marche du basket».
Pourquoi donc un tel mutisme des Fédéraux ? Peut-être une démarche voulue dans le but de laisser une nouvelle chan¬ce à d’autres médiateurs, sa¬chant que, comme l’ont noté nos confrères de Record.sn, «plusieurs tentatives de ré¬con¬ciliation initiées par la Fédé¬ration et la Dtn» ont été vaines.
Mais aujourd’hui, et au lendemain du tournoi qualificatif pour le Mondial 2023, l’opinion a besoin de savoir. La Fédération doit donc communiquer et prendre une décision. Soit rapprocher les deux hommes ou chercher un autre Manager général. Toute autre démarche ne ferait que «mousser» les bruits de coulisses.
Rappelons que c’est en juin 2020 que Makhtar Ndiaye a été nommé Manager général des Lions, avec comme adjoint, Malèye Ndoye.
TEAM DU DAKAR UNIVERSITE CLUB : AMERICAIN, FRANÇAIS, IVOIRIEN ET CONGOLAIS EN RENFORT
Le Dakar Université Club (Duc) prend la «Bal» en mains ce samedi à Dakar Aréna où il entend jouer sa chance à fond. Hier on a eu droit à la présentation des joueurs.
Le Dakar Université Club (Duc) prend la «Bal» en mains ce samedi à Dakar Aréna où il entend jouer sa chance à fond. Hier on a eu droit à la présentation des joueurs.
C’est ainsi que les «Etudiants» ont pu décrocher quatre renforts de taille pour la seconde édition de la Basket¬ball Africa League (Bal).
Il s’agit des meneurs, ivoirien et américain, Louis Cyrille Jean Benoît et Ali Hameed Tariq, de deux pivots, un Français, Aboudou Jordan, et d’un Congolais, Lufile Chadrack. A ceux-là, il faut ajouter l’international U19, pensionnaire de la Nba Academy, Boubacar Sané. Des renforts de taille très appréciés au sein du club et dont on dit beaucoup de bien. Quant à leur intégration, cela semble s’être bien passé. Comme l’a d’ailleurs souligné le Français Aboudou Jordan. «L’intégration se passe bien. Je suis déjà venu en Afrique. Je connais un peu l’Afrique. C’est comme en France. Je suis à la maison aussi quand je suis en Afrique», souligne le pivot français dont l’ambition est de gagner avec les «Etudiants» du Duc. «J’ai voulu jouer pour les champions du Sénégal. On ne joue qu’avec les champions. Je suis là pour la gagne. C’est notre objectif. Je veux être champion d’Afrique avec le Duc. On va tout faire pour», a-t-il promis.
Le Dg du Coud dope ses troupes
Profitant de cette occasion, le Directeur général du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (Coud) a rendu visite hier aux joueurs. Une occasion pour Maguette Sène de les encourager et leur assurer de son soutien. Tout en rêvant pour ses protégés d’un même parcours que les Lions du foot qui viennent de remporter la Can 2021 au Cameroun.
«On va continuer à vous soutenir pour que vous arriviez au bout. A savoir ramener la coupe d’Afrique ici au Sénégal, comme l’ont fait les Lions du foot. C’est mon souhait. J’aime les défis…Nous avons les moyens de l’obtenir parce que vous en avez les capacités physiques. Nous avons tout mis pour que vous puissiez être dans de bonnes conditions. A cela, il faut ajouter les supporters et je pense que l’environnement est propice à bonne participation», a exhorté le Dg du Coud, venu assister à la séance de l’équipe au Stadium Marius Ndiaye.
Rappelant le parcours du club en Afrique, M. Sène de souligner que «le Duc a une tradition de vainqueur. Ce n’est pas la première fois qu’ils vont en Coupe d’Afrique. C’est le club sénégalais le plus titré en termes de trophées africains. Quand ils retournent en Afrique, c’est naturellement que ça se fait. Donc, nous avons espoir pour qu’ils puissent d’abord se qualifier pour les phases finales à partir des compétitions qui vont se dérouler à Dakar Aréna».
Logé dans la Conférence Sahara en compagnie de As Salé du Maroc, Ferroviario da Beira du Mozambique, Reg du Rwanda, Slac de la Guinée et Us Monastir de la Tunisie, le Duc sera donc très attendu par le «Sénégal du basket». Il faudra faire mieux que l’As Douanes qui avait réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale, lors de la saison inaugurale à Kigali au Rwanda. Le premier test grandeur nature est prévu ce samedi face aux Guinéens du Slac à 17 heures à Dakar Aréna.
AHMED AÏDARA SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Élu maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara se retrouve sans adjoint qui lui soit proche. Benno, qui s’est alliée à Wallu et Gueum Sa Bopp, malgré les mises en garde de leurs hiérarchies, a pris tous les postes
Élu maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara se retrouve sans adjoint qui lui soit proche. Benno, qui s’est alliée à Wallu et Gueum Sa Bopp, malgré les mises en garde de leurs hiérarchies, a pris tous les postes. Ce fut une désillusion pour Yaw.
Benno prend sa revanche sur Yaw. Chassé de la mairie, Aliou Sall a installé ses hommes comme adjoints au maire. Le deuxième tour du vote des adjoints au maire prévu hier, s’est déroulé sans débordement. «Je vous promets que je vais remporter tous les 14 postes d’adjoint», avait promis Aliou Sall. Il a tenu parole. Cheikh Sarr, chargé des élections de la coalition, a été confirmé premier adjoint. Aïda Sow Diawara, du Parti socialiste, est élue deuxième adjointe. Malgré les mises en garde de Me Wade, un gentleman agreement a été signé avec les élus de Wallu. Car le poste de 3ème adjoint revient au libéral Ndiogou Malick Dieng. Alors que celui de 4éme adjoint échut à Fama Diakhaté, membre de la coalition Gueum sa bopp, grâce au soutien de Benno. Le poste de 5éme adjoint a été raflé par Sada Sall, coordonnateur communal de Wakhinane-Nimzatt de l’Apr. Il s’en suit l’élection de Mme Awa Sow, ancienne députée du Pds, devenue apériste, de Racine Bâ, investi par le mouvement Gueum sa bopp. c’est finalement le 8ème adjoint au maire qui reviendra à Yaw et le 9ème adjoint est revenu à Bby
Le déroulement de cette élection fut une déception pour les militants de Yaw, qui comptaient sur le soutien des autres pans de l’opposition. Raté. Du haut du présidium, Ahmed Aïdara constate, impuissant, le déroulement du vote. Désabusés par la tournure des évènements, certains quittent la salle, d’autres passent des coups de fil pour essayer d’inverser le cours des évènements. «Il y a des traitres parmi nous», avancent certains conseillers de Yaw. D’autres rentrent chez eux et se font une idée claire de la situation. «Si Ahmed Aïdara veut travailler, il doit rencontrer Aliou Sall», avancent certains, conscients de la réalité du moment.
Yaw déserte les lieux et se déchire
Benno a réussi son coup grâce à Racine Talla, qui a conclu un «deal» avec plusieurs responsables politiques de la ville, avec bien sûr la complicité de l’ancien maire, Aliou Sall. «Franchement il a bossé. Depuis une semaine, il fait un travail remarquable pour que l’on gagne», relève, dans les couloirs de l’Hôtel de ville, un responsable politique Apr qui a pris part au vote.
Jusqu’au bout, le vote s’est déroulé sans heurts après une première journée mouvementée. Tôt le matin hier, le maire sortant, Aliou Sall, et le nouveau maire, Ahmed Aïdara, ainsi que les conseillers ont pris d’assaut l’Hôtel de ville. Seuls les détenteurs de convocation avaient le droit d’accéder à la salle de délibération. Et sous la surveillance des Forces de l’ordre. La Ville de Guédiawaye assiégée par les policiers : du rond-point marché jeudi, en passant par la sous-préfecture jusqu’à l’Hôtel de ville, les éléments de la police veillent au grain.
Finalement, le scrutin s’est déroulé sans couacs.
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PROCES DE BARTHELEMY DIAZ ET L'AN 1 DES EMEUTES DE MARS 2021 DANS L'AFFAIRE SWEET BEAUTY AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE JEUDI SUR ZIK FM
L'ensembles des quotidiens parvenus à Fabrice Nguéma ce jeudi 3 mars évoque les 5 ans requis contre le maire de Dakar Barthelémy Diaz dans l'affaire Ndiaga Diouf et les manifestations survenues il y a un an dans l'affaire Adji Sarr- Sonko
L'ensembles des quotidiens parvenus à Fabrice Nguéma ce jeudi 3 mars évoquent les 5 ans requis contre le maire de Dakar Barthelémy Diaz dans l'affaire Ndiaga Diouf et les manifestations survenues il y a un an dans l'affaire Adji Sarr- Sonko qui ont chamboulées tout le Sénégal. Suivez dans cet élément, la revue de l'actualité de Zik Fm.