Pour lutter contre le trafic sexuel dans la région de Kédougou et poursuivre les auteurs de ces crimes, l’Initiative africaine de programmation et de recherche pour mettre fin à l’esclavage (Apries), logée au Centre de recherche et de sensibilisation sur la traite des personnes (Cenhtro) de l’Université de Géorgie, en partenariat avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), a lancé hier le projet visant à lutter contre le trafic sexuel des jeunes femmes âgées de 15 à 30 ans dans la région de Kédougou. Le montant total du financement de ce projet est estimé à 4 millions de dollars, pour une durée de 5 ans.
A Kédougou, l’or attire les problèmes, notamment le trafic de personnes. Que faire ? Il faut sensibiliser le public national et international sur les efforts en cours pour lutter contre la traite des êtres humains au Sénégal, réduire de façon mesurable la prévalence initiale du trafic sexuel dans les communautés cibles et augmenter le nombre des victimes de trafic servies par les partenaires sous-récipiendaires chargés de la mise en œuvre.
C’est l’objectif du projet Cenhtro/Apries, qui a lancé hier son programme national visant à lutter contre le trafic sexuel à Kédougou. La région de Kédougou, cible du programme Cenhtro-Apries, est devenue «criminogène» à cause de sa richesse minière, admet Jonathan Fishcher, chargé d’Affaires à l’ambassade des Etats-Unis à Dakar. Pour combler les lacunes des politiques et services publics, le projet a mis en œuvre des stratégies comme «l’augmentation des taux de signalement, d’enquête et de poursuite, l’amélioration de l’accès aux services de protection et la sensibilisation des trafics sexuels pour renforcer la prévention», souligne Dr David Okech, directeur de Cenhtro-Apries.
Mamadou Saliou Sow, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, rappelle que la lutte contre la criminalité organisée, notamment la traite des êtres humains, constitue depuis plusieurs années l’une des plus grandes priorités de la politique pénale de l’Etat. Pour juguler le phénomène, les autorités et leurs partenaires s’engagent pleinement dans la mission. Il dit : «Nous avons accueilli avec beaucoup d’espoir le programme Cenhtro-Apries, dont les objectifs cadrent parfaitement avec la vision du chef de l’Etat tendant à éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes et enfants, comme il l’a récemment démontré avec l’adoption de la loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie.»
Kédougou est un enfer pour les femmes âgées de 15 à 30 ans, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Attirées par l’or, elles se retrouvent prises au piège au niveau des services domestiques, les salons de massage, et sont transformées en jouets sexuels. D’après M. Sow, l’étendue des domaines couverts par ces différentes infractions a longtemps permis de réprimer la plupart des comportements qualifiés d’exploitation sexuelle. Pour lui, l’Etat du Sénégal n’a jamais cessé de réfléchir sur les «actions les plus pertinentes à mettre en œuvre afin de mieux lutter contre ce phénomène».
Il faut savoir que le trafic sexuel a été pénalisé au Sénégal par la loi de 2005. «Et ce processus de réforme de la loi qui sera très prochainement finalisé, permettra une meilleure prise en charge du phénomène et consécutivement, un traitement approprié des éventuelles victimes», note le secrétaire d’Etat.
Un trafic transnational
Avec la porosité des frontières, le manque de personnel et d’unités spécialisées dans la lutte contre la traite des personnes, le manque de formations, d’infrastructures, l’insuffisance des ressources disponibles et l’application inadéquate des lois existantes pour poursuivre et punir les auteurs de tels crimes, il y a encore du chemin à faire pour faire cesser ces pratiques dégradantes. «Les poursuites restent encore faibles, en raison surtout du caractère clandestin de cette forme de criminalité, ajouté au silence des victimes et l’absence de dénonciation», reconnait M. Sow.
Grâce au Bureau du département d’Etat américain chargé de surveiller et de combattre la traite des personnes (Tip Office) et à l’appui des Ong, il reste possible de sortir ces victimes de trafic sexuel de cet enfer à Kédougou. «On espère, avec la sensibilisation, rendre cette forme de traite inhospitalière et c’est important pour la population», soutient Dr Mody Ndiaye, secrétaire permanant de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (Cnltp). Il souligne qu’il y a 80% de femmes, originaires de la zone de Kédougou, qui sont touchés par ce phénomène. «Par contre, dit-il, au niveau national, il est difficile de comptabiliser, mais il y en a trop. La traite des personnes n’épargne aucune région du monde et la sous-région ne fait pas exception ; et le Sénégal faisant parti de la sous-région, fait face à diverses formes de traite.» En revanche, les zones les plus sensibles, selon le Di¬rec¬teur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Onudc, se trouvent principalement dans les départements de Saraya et Kédougou, où se concentrent la majorité des mines d’or artisanales. «La majorité de ces sites sont clandestins et non réglementés», regrette-t-il.
LE SÉNÉGAL ENVISAGE D’ORGANISER LA COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS
Organiser la Coupe d’Afrique des Nations (Can) dans les années à venir, c’est le vœu des autorités sénégalaises.
Organiser la Coupe d’Afrique des Nations (Can) dans les années à venir, c’est le vœu des autorités sénégalaises. Malgré le manque d’infrastructures sportives qui répondent aux normes de la confédération africaine de football (Caf) et de la fédération Internationale de football amateur (FIFA), les dirigeants du Sports sont en train de peaufiner des stratégies pour corriger cette situation. Hier, lors de la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation du stade Albury Ndiaye de Louga d’un montant de 2 milliards FCFA, le ministre des Sports, Matar Bâ a déclaré que l’état est en train de travailler pour organiser la Can.
Après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations (Can) en terre camerounaise, le Sénégal veut désormais organiser la compétition. Cette volonté a été affichée hier par le ministre des Sports lors de la cérémonie de réhabilitation du stade Alboury Ndiaye de Louga.
En marge de cette cérémonie, Matar Ba a fait savoir qu’ils sont en train de travailler sur l’organisation de cette compétition dans les années à venir. «Nous y travaillons et comme nous avons fait pour avoir l’attribution des prochains Jeux olympiques de la Jeunesse (Joj) de 2026, nous nous battrons pour que le Sénégal avec cette génération championne d’Afrique puisse abriter une coupe d’Afrique. Le chef de l’Etat souhaite que nous nous hâtons le pas afin que nous soyons dans les conditions d’organiser une Coupe d’Afrique des Nations de football», a déclaré Matar Bâ sur le site de l’ «Aps».
Avec les réhabilitations des différents stades du pays, le maire de Fatick pense qu’après la Can 2023 prévue en Côte d’Ivoire, il faut que le Sénégal soit prêt sur tous les plans. «Pour que notre pays soit prêt, il faudrait que la réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor puisse se faire très rapidement. Il nous faudra améliorer les conditions et la capacité d’accueil des stades Lat Dior de Thiès, d’Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, de Mbour, Louga et Fatick», a-t-il ajouté.
2 MILLIARDS FCFA POUR LA RÉNOVATION DU STADE ALBOURY NDIAYE
A Louga hier, le ministre des Sports a procédé au lancement des travaux de réhabilitation du stade Alboury Ndiaye de Louga d’un coût de près de 2 milliards FCFA. Les travaux qui entrent dans le cadre du projet d’assistance technique à l’entretien de huit stades régionaux sont financés par la République Populaire de Chine. D’une durée d’exécution de 36 mois, soit trois ans, les travaux de réhabilitation vont concerner la réparation des projecteurs, de la sonorisation, de la pelouse synthétique, des tableaux magnétiques, de même que la fourniture de filets et de matériels d’entretien.
CONSEIL MUNICIPAL DE DAKAR, ENTRE PIQUES ET RÉPLIQUES
Il est reproché à Barthélémy Dias de violer la loi sur la parité dans la désignation des adjoints au maire
Le conseil de ville de Dakar s’est réuni hier pour la première fois, depuis les dernières locales. Même si toutes les propositions du maire Barthélémy Dias ont été validées, mais les débats ont été houleux parfois avec un Ibrahima Fall, porte-parole des conseillers de BBY. Il a joué son rôle d’opposant perturbant de temps à autre les débats.
Comme prévu, le conseil municipal de ville de Dakar s’est réuni hier pour la première fois, depuis les dernières locales. La rencontre s’est relativement bien tenue en dehors de quelques grabuges occasionnés par la nouvelle tête de file de Benno Bokk Yaakar (Bby) à la ville de Dakar, l’ancien chef de cabinet de Abdoulaye Diouf Sarr, Ibrahima Fall, désigné par le groupe de la majorité comme étant leur porte étendard. Dès le début du conseil, il a tenté de bloquer les travaux en déclarant que compte tenu de l’arrêté de la Cour d’appel, cette réunion était non fondée.
En effet, saisie par le Réseau de veille et d’alerte pour le respect effectif de la parité (Rnva) et le Conseil sénégalais des femmes (Cosef), la Cour d’appel de Dakar a prononcé, le 19 avril dernier, l’annulation de l’équipe constituée autour du maire Barthélémy Dias. Ainsi, quelques semaines après la formation de son bureau municipal, l’actuel maire de la ville de Dakar est appelé à en reconstituer un autre.
En effet, il est reproché à Barthélémy Dias de violer la loi sur la parité dans la désignation des adjoints au maire. Cependant, malgré les nombreuses protestations de Ibrahima Fall, le préfet a ordonné la poursuite des travaux, précisant qu’elle n’a pas encore reçu de notification relative à la décision de la Cour d’appel de Dakar. Mais Ibrahima Fall est revenu à la charge au moment d’aborder la question de la désignation de Khalifa Sall comme maire honoraire de la Ville de Dakar.
L’ancien chef de cabinet de Diouf Sarr a fait savoir que Khalifa Sall a été condamné par la justice et déchu de tous ses postes. Une déclaration qui lui a valu une salve de huées venant des conseils municipaux issus des rangs de Yewwi Askan Wi. Mais cela n’a tempéré ses ardeurs. Il a tenu son rang d’opposant de bout en bout, lors de cette rencontre qui a vu la présence de Diouf Sarr, entre autres, qualifiés à l’époque dans l’ancienne équipe comme absentéistes. Mais étant donné que la majorité est du côté de Barthélémy Dias, tout a été validé.
BARTHÉLÉMY DIAS FREINÉ PAR LA LOI
La décision prise par Barthélémy Dias de recruter à la mairie de Dakar l’ex-capitaine Touré et Guy Marius Sagna comme conseillers techniques relèverait du populisme. La loi ne prévoit pas ces deux postes dans l’organigramme des collectivités territoriales
La décision prise par Barthélémy Dias de recruter de manière ostentatoire à la ville de Dakar l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré et Guy Marius Sagna comme «conseiller technique en charge de la sécurité urbaine» et «conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion» relèverait du populisme. Selon plusieurs sources, la loi ne prévoit pas ces deux postes dans l’organigramme des collectivités territoriales. Par conséquent, leurs contrats ne seront jamais validés par l’Inspection du travail.
Le maire de Dakar a décidé de nommer au poste de « conseiller technique en charge de la sécurité urbaine » l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré. Il en a fait de même avec un fort renfort médiatique pour l’ ancien activiste Guy Marius Sagna qui devient « conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion». Ce dont L’As est sûre, c’est que ces deux contrats ne seront pas validés par l’Inspection de travail. « Barth peut leur octroyer un bureau et payer leur salaire, mais il ne pourra jamais les faire payer par l’Etat. Il semble ignorer que les collectivités territoriales sont un démembrement de l’Etat donc soumises aux lois en vigueur», a confié une source digne de foi.
D’après elle, le recrutement de l’ex-capitaine Touré et de Guy Marius Sagna à la ville de Dakar n’est que de la poudre aux yeux, un spectacle. Car, ajoute notre interlocuteur, le décret n° 2020-30 du 08 janvier 2020 fixant les organigrammes-types des collectivités territoriales ne prévoit pas ces postes dans l’organigramme du cabinet du maire de la Ville. Une chose que n’ignore sans doute pas Barthélémy Dias, puisque le 18 février dernier, Oumar Guèye avait adressé une lettre circulaire aux Collectivités territoriales pour les inviter à appliquer ce décret. Ledit décret, en son article 9, précise que « le Cabinet du Maire de la ville ou de la commune chef-lieu de région comprend : un Directeur de Cabinet, une Inspection des services municipaux, un Assistant du maire, un Chargé de Communication et des Relations publiques ».
Le texte indique également qu’« outre le Cabinet du Maire, l’administration de la ville et de la commune chef-lieu de région comprend le Secrétariat général et les directions suivantes : la Direction des Finances et de la Comptabilité, la Direction des Ressources humaines, la Direction des Services techniques, la Direction de la Planification et des Compétences transférées ». Autrement dit, les postes de « conseiller technique en charge de la sécurité urbaine » et de « conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion », selon la loi, n’existent pas dans l’organigramme de la Ville de Dakar.
Par conséquent, Barthélémy Dias peut octroyer des bureaux et des salaires à l’ex-capitaine de la gendarmerie et à l’activiste, mais ces derniers n’auront jamais de contrats en bonne et due forme signés avec la Ville de Dakar et validé par l’Inspection du Travail.
Nos sources renseignent aussi que l’inspection du travail ne va jamais valider leurs contrats, car aucun inspecteur du travail ne va accepter d’apposer sa signature sur les documents.
En définitive, déclare notre source avec certitude, « aucun payeur n’acceptera de payer leurs salaires parce que leurs contrats ne sont pas valables aux yeux de la loi, car n’étant pas visés par l’inspection du travail ».
POLICE NATIONALE, ANTOINE DIOME OPÈRE UN VASTE MOUVEMENT
Une valse au sein de la Police. Le ministre de l’Intérieur a effectué un vaste chamboulement au sein des cadres supérieurs.
Une valse au sein de la Police. Le ministre de l’Intérieur a effectué un vaste chamboulement au sein des cadres supérieurs.
Parmi les services touchés, la Division des investigations criminelles qui se retrouve avec un nouveau chef. Il s’agit du Commissaire de Police Adramé Sarr. Jusque-là, il était le Chef du Service régional de Sécurité publique de Ziguinchor. Il remplace à ce poste le commissaire de Police Aliou Ba. Ce dernier, à la tête de la Dic depuis 2019, va désormais prendre les commandes du Commissariat Central de Kaolack en tant que Chef du Service régional de Sécurité publique locale.
L’autre grande mesure de ce chamboulement concerne le commissariat spécial de Touba. En effet, le premier flic du pays a nommé le Commissaire de Police Diégane Sène à la tête du commissariat de la ville sainte. Jusque-là Chef du service régional de Kolda, il remplace à ce poste le Commissaire divisionnaire Bassirou Sarr.
Par ailleurs, c’est le Commissaire Malick Dieng, précédemment à la tête du Commissariat Urbain de Richard Toll, qui succède à Diégane Sène au niveau du Service régional de sécurité publique de Kolda.
D’après la note du ministère de l’Intérieur, le Commissaire de Police Ibrahima Diallo, auparavant au commissariat Urbain de Mbacké, vient d’être nommé Commissaire Central, Chef du Service régional de Sécurité publique de Ziguinchor. Il sera remplacé à Mbacké par le Commissaire de Police Salif Camara précédemment Commissaire d’Arrondissement de Thiaroye. Il est remplacé au poste de cette localité par le Commissaire de Police Khadim Ndiaye, précédemment Adjoint au Commissaire Central de Guédiawaye. Ce dernier est succédé à ce poste par le Commissaire de Police Alpha Oumar Ba qui officiait jusque-là comme Adjoint au Commissaire d’Arrondissement de Pikine. Sur le même registre, Antoine Diome a nommé le Commissaire de police Ibrahima Diouf à la tête du Commissariat Urbain de Kébémer. Il était jusque-là commissaire Urbain de Koungheul.
Dans la même veine, le Commissaire de Police Cheikhou Oumar Sow vient d’être nommé Commissaire Central, Chef du Service régional de Sécurité publique de Fatick, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique de Kédougou. Il est remplacé à la tête de ce service par le Commissaire de Police Balla Fall qui officiait précédemment comme Commissaire Urbain de Kébémer. A Richard Toll, c’estle Commissaire de Police Demba Ngagne Tine qui trône à la tête du Commissariat Urbain.
RÉGION DE DAKAR VASTEMENT CHAMBOULÉE !
Selon la note du ministère de l’Intérieur, le Commissaire d’Arrondissement des Parcelles Assainies de Dakar, Thierno Diop vient d’être nommé à la tête du Commissariat d’Arrondissement de Ndorong dans la région de Kaolack. Thierno Diop est remplacé à ce poste par le Commissaire de Police Balla Kébé. Il était jusque-là le Commissaire d’Arrondissement de Ndorong.
A Jaxaay, le Commissaire de Police en poste, Youssou Ndong vient d’être promu Chef du Service régional de Sécurité publique de Sédhiou. C’est le Commissaire de Police Daouda Mbodji, précédemment Chef de la Division de la Police des Étrangers (DPETV) qui le succède à la tête du Commissariat d’Arrondissement de Jaxaay. Et le Commissaire de Police Cheikh Sidy Anta Touré est affecté à la Direction de la Police des Étrangers et des Titres de Voyage (DPETV).
Le Commissariat de Dieuppeul vient d’avoir un nouveau patron avec la nomination du Commissaire de Police El hadji Ali Sow. Il était précédemment au Commissariat d’Arrondissement de la Médina.
Au commissariat d’Arrondissement de Golf Sud, c’est une femme qui trône à la tête du service avec la nomination de la Commissaire de Police Adja Astou Marone, à la tête de la structure. Auparavant, elle était en service à l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).
Sous ce même rapport, le Commissaire de Police Abdou Sarr, précédemment Commissaire d’Arrondissement de Grand-Yoff, est nommé Commissaire d’Arrondissement de la Médina. C’est le Commissaire de Police Dianko Mballo qui le remplace à ce poste. Et le Commissaire de Police Alexandre Dénago Sarre, jusque là Adjoint au Commissaire Central du Chef du Service régional de Sécurité publique de Fatick, vient d’être nommé Adjoint au Commissaire Central de Rufisque.
70 TONNES DE PRODUITS PLASTIQUES PROHIBÉS DÉTRUITS AU COURS DE L’ANNÉE 2021
Le ministère de l’environnement et du développement durable (Medd) a présenté hier la revue annuelle des résultats et des actions réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de performance.
Le ministère de l’environnement et du développement durable (Medd) a présenté hier la revue annuelle des résultats et des actions réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de performance. Présidant la rencontre au nom du ministre Abdou Karim Sall, le secrétaire général du ministère, Amadou Lamine Guissé, révèle que 70 tonnes de produits plastiques prohibés ont été détruits en 2021.
Le gouvernement du Sénégal est plus que jamais déterminé à faire appliquer la loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement, notamment des produits plastiques à usage unique comme les gobelets, couvercles, pipettes et tous sachets destinés à être utilisés pour conditionner l’eau ou toute autre boisson. Pour preuve, plus de 70 tonnes de produits plastiques prohibés ont été détruits en 2021 par le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Cette révélation a été faite par le secrétaire général dudit ministère, Amadou Lamine Guissé, en marge de la présentation de la revue annuelle des performances du Medd. De plus, poursuitil, «nous avons constaté aussi la disparition des gobelets et sachets plastiques des rayons des grandes surfaces».
«LE NIVEAU D’ATTEINTE DES CIBLES TECHNIQUES ANNUELLES SE SITUE À HAUTEUR DE 79%, SOIT UNE HAUSSE DE 23%»
Au-delà de cette performance, il s’est réjoui également des avancées réalisées par les quatre programmes qui découlent de l’orientation stratégique du secteur de l’environnement et du développement durable. «Nous pouvons retenir que le niveau d’atteinte des cibles techniques annuelles se situe à hauteur de 79%, soit une hausse de 23% comparativement à l’année 2020. Sur le plan financier, les ordonnancements en fin d’exercice sont établis à 85% de niveau d’exécution», affirme Amadou Lamine Guissé.
A l’en croire, l’ensemble induit des progrès dont les plus importants sont notés dans les domaines de la reconstitution du couvert végétal, du renforcement de la résilience face aux effets néfastes des changements climatiques, de la communication et de l’éducation relative à l’environnement, avec notamment plus de 6200 km de pare-feu fonctionnels ; une augmentation de 89% des superficies de terres reboisées et/ou régénérées ainsi qu’une progression de 0,8% de la superficie des terres forestières sous gestion durable par rapport à 2020 . «Nous sommes aussi à 63% de niveau de mise en œuvre des plans d’aménagement et de gestion des parcs nationaux, réserves et Amp, rendant possible le suivi de 61% des espèces menacées et les 31% de taux de suivi et de mise en œuvre des PGES et 34% de taux de mise en conformité des installations classées (ICPE) de 1ère et 2ème classe inspectées », indique -t-il. Outre ces résultats, il y ajoute les 274.857 tonnes de CO2 évitées et 1 448 tonnes de CO2 séquestrées et les 34% de revenus de plus pour 2 294 ménages ayant bénéficié d’aménagements divers (ouvrages de maîtrise de l’eau, périmètres agricoles, unités de transformation, etc.), ainsi que 7 478 jeunes recrutés et formés dans le cadre du programme « Xëyu ndaw ñi », sur une projection 10 000.
Se rapportant aux indicateurs du plan Sénégal émergent attribués au secteur, il trouve que ces résultats restent significatifs, mais insuffisants pour atteindre l’objectif d’un Sénégal vert et résilient dans un horizon proche. «En effet, du fait de la persistance et de l’aggravation de certains problèmes tels que la coupe du bois, le braconnage, les feux de brousse ou les pollutions, beaucoup de défis restent à relever pour arriver à protéger nos forêts, conserver nos aires protégées, améliorer notre cadre de vie et nos moyens d’existence», indique M. Guissé qui invite ainsi l’ensemble des acteurs à analyser les résultats de l’année 2021 pour en tirer les leçons et se fixer des nouveaux objectifs. «Cela demandera sans doute plus de coopération, de synergie d’actions entre secteurs, compte tenu de la transversalité de l’environnement», indique le secrétaire général du Medd.
MAFIA KACC KACC, ANARCHIE OU RÉVOLUTION
Influenceurs, activistes, membres de la diaspora, citoyens engagés...la mafia Kacc Kacc, du nom de ce mouvement né sur les réseaux sociaux et très critique contre le président Macky Sall et son régime, a actuellement le vent en poupe
Influenceurs, activistes, membres de la diaspora, citoyens engagés...la mafia Kacc Kacc, du nom de ce mouvement né sur les réseaux sociaux et très critique contre le Président Macky Sall et son régime, a actuellement le vent en poupe. Toutefois, si certains trouvent l’initiative salutaire, d’autres pensent que c’est un espace de non droit qui peut aboutir à des dérives.
Gouvernants, juges, chefs religieux, journalistes... Aucune sensibilité sociale du pays n’est épargnée par les critiques de cette dynamique née sur les réseaux sociaux, qui regroupe des jeunes activistes et influenceurs de la diaspora et du pays. Si plusieurs d’entre eux sont des souteneurs du leader du Pastef Ousmane Sonko et croisent le fer avec ses détracteurs, surtout dans l’affaire «Sweet Beauty Spa», force est de dire que la mafia Kacc Kacc est en train de devenir un véritable moyen de pression qui empêche visiblement l’Etat de dormir.
Maîtrisant parfaitement les rouages des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) et conscients de leur force de persuasion et d’influence dans un monde dominé par le numérique, les membres de ce nouveau courant ne ménagent aucun effort pour vilipender le régime actuel et mettre à nu ses tares. Et le président de la République est inquiet apparemment de son influence, surtout sur la jeunesse. «Ne perdez pas votre temps sur les réseaux sociaux à la merci de personnes qui se disent influenceurs. Saisissez l’essentiel sur internet, cultivez le savoir et ne vous laissez pas manipuler», avait lancé Macky Sall lors de la semaine départementale de la jeunesse, il y a quelques semaines. L’on se souvient aussi qu’après les événements de mars 2021, il avait imputé la responsabilité des émeutes à ses pourfendeurs qui sont sur les réseaux sociaux où ils font dans la menace.
Dans un pays où certaines populations ne croient plus à l’élite, à l’impartialité des médias et à la fiabilité des institutions comme la Justice qui est nécessaire dans un Etat de droit, la mafia Kacc Kacc semble être un ‘’ désordre ‘’ qui remet de l’ordre. D’autant plus que ses membres dont plusieurs sont de la diaspora se positionnent comme des justiciers. En effet, après le limogeage du capitaine Seydina Oumar Toure de l’Iam sur injonction du ministère de l’Enseignement Supérieur, certains membres du mouvement comme l’influenceur Ousmane Diagne avaient lancé une cagnotte pour le compte de l’exofficier de la gendarmerie. Une cagnotte qui a battu tous les records avec une somme de plus de 20 millions Fcfa récoltée en moins de 24 heures. Et beaucoup d’initiatives de ce genre ont été constatées ces derniers mois.
INSULTES, DÉBALLAGES, MENACES...DES DÉRIVES* A PARFAIRE
Certains analystes estiment que dans un pays où la démocratie représentative est en crise et où les pauvres et les couches défavorisées ne se sentent plus représentés par leurs élus, cette dynamique numérique est une donne intéressante. En revanche, beaucoup de Sénégalais s’inquiètent des dérives qui peuvent découler de ces genres de mouvements dont les membres sont difficiles à contrôler. D’ailleurs, les conséquences de ce que certains considèrent comme une anarchie sont visibles avec des insultes et des attaques verbales adressées chaque jour à travers les réseaux sociaux à des autorités politiques et religieuses du pays. Même s’il faut reconnaître que ces dérives ne sont pas l’apanage des membres de la ‘’mafia’’.
L’autre phénomène malheureux constaté avec l’avènement de ce courant, c’est le viol de l’intimité de certains Sénégalais. Une véritable guerre des ‘’audios’’ et de publications ‘’ sextape de certaines autorités’’ se déroule sous nos yeux par le truchement de l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko. Ce qui pousse certains à alerter sur un précédent dangereux qu’il ne faut pas laisser prospérer. Mais peut-on objectivement arrêter la mer avec ses bras ? Avec l’avancée du numérique, le contrôle est-il possible ? La mafia Kacc Kacc ne constitue-telle pas une révolution dans l’espace public ?
La question sera difficile à trancher. Mais ce qui sûr en revanche, c’est qu’elle est en train de secouer la société sénégalaise. Et même si Ousmane Sonko est le principal bénéficiaire politique de cette dynamique, ce mouvement numérique est visiblement incontrôlable et même le maire de Ziguinchor peut s’attirer les foudres de ces activistes, si demain il n’est plus en phase avec leurs idéaux.
Sophie Siby donne des assurances
La ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal qui a tenté de rassurer hier les populations sur la tension de l’approvisionnement en hydrocarbures et gaz, a visité hier le wharf pétrolier du Port Autonome de Dakar (Pad) pour constater de visu le déchargement des tankers de super carburant et de gasoil, en compagnie des équipes de Sea Invest, du haut commandant du Port. Après un tour au wharf pétrolier, Aïssatou Sophie Gladima a visité le dépôt des produits blancs de Potou pour s’assurer du chargement régulier des camions. En plus, elle s’est entretenue avec les responsables du dépôt. Pour éviter la rupture de l’approvisionnement des stations comme ces derniers jours, il a été demandé aux pétroliers de ravitailler exceptionnellement ces dernières pendant la nuit. Aïssatou Sophie Gladima a souligné, par ailleurs, que le navire de la Société Africaine de Raffinage (Sar) est arrivé mercredi dernier avec 18 KT de gasoil et celui de Total Energies est confirmé pour hier avec 31 KT. D’ailleurs, le déchargement était en cours des 18,5 KT de supercarburant de Total Energies. La ministre du Pétrole et des Énergies précise qu’il n’y a pas de rupture de molécules malgré la tension internationale.
L’interprofession maïs promet 600.000 tonnes
Dans le cadre de la préparation de la prochaine campagne agricole, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement Rural a reçu hier une délégation de l’interprofession maïs. Les membres de l’interprofession se sont engagés à produire 600.000 tonnes de maïs sur les 850.000 tonnes commandées par l’État. Ils ont tenu à remercier le ministre Moussa Baldé pour son engagement à les accompagner dans ce challenge pour une sécurité alimentaire au Sénégal.
Cheikh Abdou Dieng diffusait les vidéos son ex-copine
Deux ans de prison dont un an de prison ferme. C’est le verdict rendu hier par le tribunal des flagrants délits de Diourbel contre Cheikh Abdou Dieng pour les faits de collecte, utilisation et publication de données à caractère personnel, extorsion, distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, menace et chantage sur sa victime, Ndèye Khady Guèye avec qui il sortait avant que celle-ci ne se réconcilie avec son ex-mari. Durant plusieurs mois, le prévenu filait le parfait amour avec la dame Ndèye Khady Guèye après que celle-ci a divorcé de son mari. Mais au bout de quelques temps, elle se réconcilie avec son époux. Cependant, Cheikh Abdou Dieng ne l’entendait pas de cette oreille. Furieux contre celle qui est devenue son ex-copine, il commence par lui réclamer les 50.000 Fcfa qu’il lui aurait prêtés durant leurs heureux moments. Puis, Cheikh Abdou Dieng fait monter les enchères en envoyant par « WhatsApp » des vidéos d’échanges avec Ndèye Khady Guèye. Ces vidéos étaient des captures dans lesquelles la dame était nue comme un ver. Intimidée par ces menaces et de peur que son mari soit au courant, elle accepte dans un premier temps de lui verser les 120.000 Fcfa qu’il lui réclame. Mais le gars refuse de s’en arrêter. Ce qui pousse la jeune dame à saisir la justice.
Macky Sall en oumra Arabie Saoudite
Le chef de l’Etat a quitté Dakar hier à destination de Djeddah, en Arabie Saoudite. D’après la présidence de la République, Macky Sall effectue une visite de travail et d’amitié en compagnie de son épouse Marième Faye Sall. Il devrait en profiter comme à l’accoutumée pour faire son petit pèlerinage en compagnie de Marieme Faye. Le couple présidentiel est attendu à Dakar lundi prochain.
20 détenus transférés à la prison de Kaolack en grève de la faim
Avant-hier à 03 heures du matin, 20 détenus du Camp pénal ont été transférés à la prison de Kaolack. L’information est du secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp qui dénonce la violence avec laquelle ces 20 détenus ont été réveillés, leurs bagages saccagés dans leur chambre du Camp pénal avant d’être envoyés à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Kaolack. Dans un communiqué reçu à «L’As», l’organisation regrette l’attitude de l’administration pénitentiaire sénégalaise qui se venge de ces détenus pour essayer de casser le militantisme carcéral de certains prisonniers qui se sont illustrés ces derniers temps dans plusieurs luttes contre les mauvais traitements faits aux prisonniers du Camp pénal régulièrement secoué par des grèves de la faim. D’après la même source, les 20 détenus, une fois arrivés à la prison de Kaolack, ont entamé une grève de la faim. Frapp se demande comment l’administration pénitentiaire peut-elle envoyer à Kaolack 20 détenus qui n’ont aucun parent à Kaolack. L’organisation souligne que la prison de Kaolack compte environ 300 détenus répartis dans 6 chambres comptant chacune autour de 80 détenus partageant une toilette sans eau. La seule source d’eau de la prison, ajoute la même source, que partagent ces 300 détenus se trouve dans la cour et n’a pas de l’eau en permanence. Selon eux, c’est ce genre de méthodes utilisées dans le secteur de la santé pour acheter la «paix» dans les hôpitaux qui nous a explosé tous à la figure à travers des drames comme celui de Astou Sokhna. Par ailleurs, le Frapp invite encore le Président Macky Sall à améliorer l’état de nos 37 prisons.
Guy fustige la transhumance de maires
Guy Marius Sagna dénonce les audiences que le chef de l’Etat accorde à certains maires de l’opposition. D’après le célèbre activiste devenu politicien, Macky Sall passe son temps à corrompre et à recevoir au Palais des gens comme le mandataire de Yewwi Askan Wi à Matam. Pis, il poursuit l’opération de corruption et de débauchage de maires de l’opposition et annonce d’autres corruptions de maires de l’opposition. A en croire Guy Marius Sagna, au lieu de recevoir des syndicats comme celui des travailleurs de la Poste, Macky Sall passe son temps à acheter des hommes politiques. Pour lui, ce n’est pas une surprise que nos hôpitaux et écoles soient en lambeaux.
Les pharmacies fermées de 8h à 15 heures ce vendredi
Les perturbations dans le secteur de la santé se poursuit. Alors que la coalition And Gueusseum observe un mouvement d’humeur de 72h, le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal (Spps) entre dans la danse. Les officines vont baisser rideau aujourd’hui entre 8 h et 15 h. Les pharmaciens privés se battent pour que leur collègue Dr Aicha Goudiam de la Grande Pharmacie Dakaroise soit rétablie dans ses droits. Autrement dit, qu’elle retrouve le site où elle avait ouvert sa pharmacie depuis une trentaine d’années que le Directeur de la Pharmacie et du Médicament a attribué à Mme Aminata Gassama Baldé. Il faut souligner que le ministre de Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr avait rencontré mercredi dernier le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal (Spps) pour les convaincre de renoncer à la grève. Mais, Dr Assane Diop et Cie ont refusé catégoriquement en exigeant la restitution à Dr Aïcha Goundiam Mbodj son officine.
Menaces des étudiants orientés dans écoles privées
La coordination nationale des étudiants orientés dans les écoles privées donne un ultimatum de 72 heures au ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ces étudiants qui ont terminé leur cursus peinent à recevoir leurs diplômes. Pour cause, les écoles privées refusent de leur délivrer les diplômes, parce que l’Etat n’a pas payé leur scolarité. Si le ministre ne trouve pas une solution d’ici 72h, ces étudiants promettent de descendre dans la rue pour manifester leur colère. D’après leur porte-parole, Ousmane GuÈye, ils se démènent depuis mai 2021 pour obtenir leurs diplômes. Ils ont été orientés par l’Etat du Sénégal depuis 2018 dans les écoles privées d’enseignement supérieur. A l’en croire, le président de l’Université du Sahel, Issa Sall, leur a signifié que l’Etat n’a pas payé leurs scolarités, par conséquent ils ne recevront pas de diplômes.
Les tendances lourdes relevées dans le rapport du CSE
Le dernier rapport du Centre de suivi écologique (CSE), un annuaire compilant des données statistiques environnementales, présente des tendances ‘’lourdes’’ sur la question des côtes et des océans, des mines et de l’énergie, de la sécurité alimentaire, de forêts, des changements climatiques, a souligné son directeur général, Cheikh Mbow. «Cet annuaire sur l’environnement du Sénégal est une capitalisation des données statistiques, parce que les gens en ont besoin et ne savent où le trouver», a-t-il déclaré à l’ «Aps» en marge de la réunion de présentation de la revue annuelle 2021 sur les performances du ministère de l’Environnement et du Développement durable. «Nous le faisons régulièrement tous les trois ans et nous adossons une interprétation en matière d’information sur l’état de l’environnement au Sénégal», a précisé M. Mbow. La déforestation est en train de s’accélérer dans certaines zones. Ainsi, le rapport donne les considérations quantitatives qui permettent de calibrer l’intervention de l’Etat. «Les tendances sont là, l’environnement se dégrade», a averti l’expert. Ces mêmes efforts sont faits pour la gestion des déchets plastiques, des ressources en eau, entre autres. Selon toujours la publication, «l’érosion côtière est une problématique qui affecte la biodiversité marine et côtière comme la mangrove».
Affaire du Range Rover
Après plusieurs renvois, l’affaire du Range Rover dans laquelle le chanteur Wally Seck et le footballeur sénégalais Ibou Touré ont cités a connu son épilogue hier, devant le Tribunal Correctionnel de Dakar. En fait, Waly Seck et Cie étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie au service, faux et usage de faux dans un document administratif et complicité. Mais dès l’ouverture des plaidoiries, la défense a soulevé l’exception de nullité du procèsverbal d’enquête préliminaire et par conséquent de toute la procédure. Les avocats indiquent que leurs clients n’étaient pas entendus à l’enquête préliminaires en présence de conseils. Le parquet est allé dans le même sens, en soulignant que les droits des prévenus ont été violés. Ainsi, le procureur requiert l’annulation de tous les procès-verbaux de l’enquête préliminaire et de toute la procédure. Le juge n’avait pas d’autres choix que de suivre le réquisitoire du procureur en déclarant nuls les procès-verbaux à l’enquête et de toute la procédure.
LES CRISES DANS LE SECTEUR DE LA SANTE ET DES QUESTIONS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
L'ensemble des parutions de ce vendredi 22 Avril 2022 évoquent les ramifications de la crise générée par le décès de Astou Sohna et les jeux de couloirs en prélude aux prochaines élections législatives de juillet 2022.
L'ensemble des parutions de ce vendredi 22 Avril 2022 évoquent les ramifications de la crise générée par le décès de Astou Sohna et les jeux de couloirs en prélude aux prochaines élections législatives de juillet 2022. Ecoutez la revue de presse présntée par Fabrice Nguéma sur la Zik Fm